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Comment favoriser une gestion durable de leau (quantité, qualité, partage) en France face aux changements climatiques ?
En 2022, la France atteignait un record sur la sécheresse de ses nappes phréatiques. La question de l'eau devient cruciale, aussi bien en termes de quantité que de qualité, avec en plus des problèmes de partage de la ressource (captage, stockage, refroidissement des centrales, méga-bassines...). Les périodes de sécheresse plus précoces et longues tendent à se répéter chaque année depuis 2017, entraînant des problèmes dalimentation en eau potable dans de nombreux territoires français. Le CESE (Conseil économique social et environnemental) a lancé une réflexion sur les aspects qualité, quantité et partage de l'eau, afin de gérer durablement ce patrimoine commun. Dans cet avis, le CESE formule des préconisations afin de nourrir les décisions politiques, en insistant sur plusieurs aspects : le développement des connaissances en climatologie ; le renforcement de la transparence sur les volumes utilisés et la préservation de la qualité de l'eau (réduire les pollutions...) ; l'investissement dans la rénovation des infrastructures de potabilisation des eaux ; la mise en place d'une tarification sociale et progressive de l'eau...
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Lagriculture face à la sécheresse
Carine MAYO, AuteurLes risques de sécheresse et de manque deau augmentent en France, en lien avec le changement climatique. Certains acteurs du monde agricole prônent le développement de retenues deau en guise de réponse : avec des retenues collinaires, en creux de vallée, alimentées par leau de ruissellement ; voire avec la dérivation de cours deau ; ou encore avec les très médiatiques « bassines », réserves de substitution tapissées dune membrane plastique, remplies en hiver à partir de la nappe phréatique quand celle-ci est censée être au plus haut, évitant ainsi que la nappe ne soit vidée en été quand son niveau est au plus bas. Ces retenues d'eau posent de nombreux problèmes, dont la perturbation des cycles de leau, la privatisation de l'eau, limpact sur les milieux humides et sur la biodiversité, ou encore une approche basée sur lidée, fausse, que les quantités deau disponibles seront toujours les mêmes. Si, dans certains cas, les retenues deau peuvent faire partie des réponses, il existe dautres solutions : réduire le gaspillage (ex. : traquer les fuites dans le réseau deau) ; revoir lirrigation (développer des techniques moins consommatrices comme le goutte-à-goutte et réfléchir à ses finalités : le maïs irrigué, pour lexportation ou pour lalimentation humaine ?) ; faire évoluer les pratiques agricoles vers plus de parcimonie dans l'utilisation de l'eau et de résilience. Cela passe par la culture de plantes ou de variétés plus adaptées et moins demandeuses deau en été ; par la conservation des zones humides, qui régulent les flux deau et sont source de nourriture pour lélevage en été ; ou par le stockage de leau dans le sol. Pour cela, il faut favoriser la matière organique du sol, lenherbement inter-rang notamment en viticulture ou encore planter des arbres et des haies. Cest ce quillustre la technique des baissières, fossés creusés le long de courbes de niveau et bordés de haies, ce qui permet à leau de sinfiltrer profondément tout en réduisant les risques dinondation et de sécheresse.
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Dossier : Irriguer oui, mais pour quoi faire ?
Isabelle HIBON, Auteur ; Sophie CHAPELLE, Auteur ; Jacques PASQUIER, Auteur ; ET AL., AuteurDepuis une quinzaine dannées, la gestion de leau et le partage de cette ressource sont devenus une source de tension. Les projets de bassines (réserves deau géantes) se multiplient pour stocker leau, sans forcément prendre en compte tous les enjeux liés à la gestion de ce bien commun, et sans questionner les pratiques agricoles actuelles. Ce dossier vise, justement, à interroger les systèmes de production et avance des propositions concrètes pour une irrigation compatible à la fois avec lagriculture et avec les écosystèmes. Il commence par une interview de Florence Habets, directrice de recherche en hydrométéorologie au CNRS, qui explique les conséquences que peuvent avoir les « bassines » sur le milieu naturel. Le second article dénonce le fait que le développement des bassines soit principalement financé par des fonds publics, alors que celles-ci tendent à une utilisation individuelle de leau. Les deux articles suivants mettent en avant des incohérences liées à des modèles de production nécessitant beaucoup deau (ex : développer des bassines pour lélevage hors-sol ou pour des cultures gourmandes en eau destinées à lexport). Dautres articles abordent des solutions. Ils reviennent notamment sur limportance du sol dans le cycle de leau (et donc sur limportance de préserver les sols), proposent des solutions pour mieux gérer laccès à leau, et décrivent des exemples dirrigation durables et responsables. Un article est également consacré à la lutte contre laccaparement de leau dans le Marais poitevin.
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Nous redeviendrons paysans - Pour l'avenir de nos enfants ! : 6ème édition
La première édition date de 1987. Dans cette sixième édition, l'auteur constate que l'analyse qu'il faisait alors de l'agriculture, des élevages industriels, de la manière dont on traitait la terre, loin d'être alarmiste, correspondait bien à une situation dont on a vu par la suite, par exemple avec la vache folle, qu'elle pouvait conduire à des accidents. Avec cet ouvrage, Philippe Desbrosses traite des grands scandales de la condition animale dans les élevages industriels. Il aborde également la question des végétaux, en soulignant que la plupart des terres cultivées sont « déshabillées » de leur substance fertile, avec une diminution forte de l'humus. Riche en informations sur les mécanismes de pollution et de dégradation des agro-systèmes, le livre fait aussi le point sur l'apport des techniques utilisées par les agriculteurs biologiques pour repenser les modes de production, et fait part des raisons de croire à un changement.
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Les cultures intermédiaires pour une production agricole durable
Eric JUSTES, Auteur ; N. BEAUDOIN, Auteur ; P. BERTUZZI, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2013
La présence de nitrate en excès dans les eaux de surface et les nappes phréatiques, due à une fertilisation azotée trop importante et à la production naturelle de nitrate par minéralisation des matières organiques du sol, constitue un double enjeu de santé publique et de protection de l'environnement. L'introduction d'une culture intermédiaire piège à nitrate (CIPAN) en interculture permet de piéger l'azote minéral du sol avant la période de drainage à l'automne et en hiver, et de réduire les fuites de nitrate et la concentration nitrique de l'eau de drainage qui alimente les nappes. Dans quelles conditions peut-on mettre en place des CIPAN ? Comment évaluer leur potentiel agronomique et écologique en fonction des pédoclimats et des systèmes de culture français ? Quelle est leur efficacité pour réduire les pertes de nitrate, notamment dans les zones classées vulnérables pour la qualité de l'eau ? Quels sont les autres services environnementaux ? Dans le cadre de la préparation du 5ème programme d'action « directive européenne Nitrate », les ministères chargés de l'Ecologie et de l'Agriculture ont sollicité l'Inra pour faire le point des acquis, des incertitudes et des questions à approfondir sur la gestion de l'azote durant l'interculture. L'étude, qui s'appuie sur une analyse bibliographique et sur l'utilisation de simulations, démontre l'efficacité des CIPAN dans la plupart des situations. Elle évalue le niveau d'efficacité « piège à nitrate » en fonction des contextes pédoclimatiques et des pratiques, et dresse le bilan des éventuels impacts négatifs et des autres services écosystémiques : réduction de l'érosion hydrique, séquestration de carbone, impact sur les gaz à effet de serre, contribution au contrôle des adventices, maladies et ravageurs, etc.
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Dossier spécial : L'eau, l'homme et l'alimentation : 1ère partie : Comment nous « dévorons » leau de la planète
Dominique VIEL, AuteurCe dossier expose comment, malgré les efforts réalisés au cours du siècle dernier pour favoriser l'accès à l'eau, ce dernier est loin d'être acquis au niveau mondial. Parallèlement, l'usage intensif de l'eau entraîne une détérioration de cette ressource en qualité et quantité. Les besoins croissants et inégalitaires sont abordés, ainsi que les notions de rareté de l'eau, sous ses différentes formes : physique, économique et environnementale. L'article commente ensuite de nombreux chiffres relatifs à la disponibilité et aux prélèvements, qui entraînent l'abondance ou la pénurie, aux besoins minimaux et à la consommation, à la répartition des usages entre agriculture, industrie et eau potable. Ils révèlent que l'"eau consommée" l'est essentiellement via la nourriture puisque l'agriculture en utilise 93%. A ce titre, l'agriculture irriguée fournit actuellement 40% de la production alimentaire mondiale mais les méthodes intensives entraînent, d'une part, un gaspillage par ruissellement et évaporation de 60% de l'eau d'irrigation, et, d'autre part, de nombreux problèmes environnementaux qui priveront d'eau 50% des terres irriguées d'ici à 2025. Divers exemples sont donnés concernant l'épuisement de nappes souterraines fossiles, l'assèchement de fleuves et de lacs et les impacts divers des barrages. De plus, il faut savoir que l'irrigation amplifie toutes les formes de pollutions liées à l'eau et qu'elle contribue à l'élévation du niveau de la mer. Finalement, le concept d'"eau virtuelle" est abordé : il s'agit du volume d'eau intégrée dans les produits de consommation et qui est importée et exportée par leur biais. Divers chiffres sont donnés et permettent de réévaluer les taux de rareté par rapport à l'eau, d'autosuffisance et de dépendance à l'eau importée des pays.
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L'eau propre de Munich
Pour assurer un approvisionnement de la ville de Munich en eau potable, la municipalité s'est attaquée à l'amont des problèmes : la pollution des nappes par l'agriculture. Elle a acheté nombre de terrains et d'espaces boisés autour de la ville, et a ensuite incité les agriculteurs à passer au bio (avec des primes jusqu'à 275 euros/ha, cumulables avec les primes agro-environnementales nationales). Les débouchés sont même assurés en partie par l'achat des produits par la ville pour fournir les cantines scolaires. Résultats : 92 agriculteurs contractants sur 2200 hectares, des eaux avec des valeurs comparables à celles des eaux minérales, pour un surcoût total de 1 euro/m3 d'eau potable.
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Eaux peu chargées : réduire les coûts d'épandage
On peut désormais éviter de sortir la tonne à lisier pour épandre des eaux d'élevage peu chargées. Il suffit de les traiter via des systèmes alternatifs, type filtres plantés de roseaux ou lagunage ou épandage sur prairies par tuyaux perforés. Ces procédés économiques sont désormais reconnus et validés par l'administration dans le cadre de la mise aux normes. Déjà, des éleveurs motivés se préparent à déposer leurs dossiers. Dans cet article, ils témoignent. Deux schémas complètent utilement l'explication.
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Des pesticides qui coulent de source
73% des eaux de surface et 57% des eaux souterraines sur les 5400 points analysés en France contiennent des pesticides ! C'est le rapport de l'IFEN (Institut Français de l'Environnement), présenté en septembre 2003, qui l'affirme. Certes, l'agriculture n'est pas la seule responsable : jardinage domestique, traitement du bois, entretien des routes y contribuent aussi. Mais deux faits sont inquiétants : d'abord, que l'on retrouve dans les eaux souterraines des produits interdits depuis plusieurs années (lindane, dinoterbe ou dinosèbe...), ce qui confirme leur forte rémanence, et, a posteriori, la raison de leur interdiction. Mais, deuxième fait préoccupant, les analyses ne portent que sur 300 des 500 molécules actives utilisées en agriculture. Enfin, même si les triazines sont interdits pour la plupart depuis juin 2003, d'autres herbicides toxiques, comme le paraquat viennent d'être approuvées par l'UE, malgré la réticence de 5 pays qui l'accusent d'être "hautement toxiques". Syngenta, qui produit les triazines, produit aussi le paraquat. Faut-il y voir un rapport ?
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Retenues collinaires : Pour une spécificité
Bien que bénéficiant d'une pluviométrie globalement suffisante, la Bretagne présente des déficits importants de mai à août pour de nombreuses cultures légumières et horticoles. Pour sécuriser ces productions, les producteurs de légumes, fruits et fleurs ont fait le choix depuis 12 ans d'une irrigation raisonnée utilisant les excédents d'eau de l'hiver stockés dans des retenues collinaires pour être réutilisés en été. Plus de 550 retenues d'une capacité moyenne de 13 000 m3, pour un coût moyen de 335 000 francs par installation, ont été créées sur la région. Les professionnels souhaiteraient donc que la spécificité de la retenue collinaire, qui nécessite plus d'investissements qu'un forage et respecte l'environnement, soit reconnue dans la prochaine loi sur l'eau.
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PMPOA : vers une réforme imminente
"Avec de louables intentions au départ, réduire la pollution des nappes phréatiques, le PMPOA a bénéficié de subventions publiques considérables (5 milliards programmés, 20 milliards dépensés !). Mais un récent rapport souligne ce que la Confédération paysanne avait toujours dénoncé : l'argent est mal dépensé, accaparé par les plus gros éleveurs. Ainsi le rapport met-il en avant que dans les Côtes d'Armor ""près du tiers des éleveurs enquêtés ont perçu les subventions alors qu'ils se trouvaient en situation partiellement irrégulière vis-à-vis des installations classés"". ""Face à ces dérives, les administrations sont restées largement inertes"" insiste le rapport. L'Etat devrait donc, sans attendre la fin du PMPOA, le réorienter vers une politique de bassin versant : mais où trouver l'argent ?"
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Etudes des risques de stress (hydrique et azoté) et de pollution des nappes phréatiques par les nitrates en cultures légumières
Le développement des programmes de recherche en maraîchage vise à satisfaire deux objectifs principaux : réduire les risques de stress hydrique et azoté et de pollution des nappes phréatiques. C'est à l'initiative de la source Perrier, que Mr Wery, chercheur à l'INRA de Montpellier et enseignant à l'ENSA, et ses collègues, ont démarré leurs recherches. Ses commentaires à propos de ces études.
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Organic farming : getting nitrates out of water
L'existence de zones sensibles au nitrate, où l'utilisation des engrais doit être contrôlée, impose de ré-examiner les différentes manières d'aborder l'agriculture. Deux facteurs sont très importants : l'existence d'évidences expérimentales prouvant que l'agriculture biologique ramène les infiltrations de nitrates à des niveaux acceptables ; la démonstration par certaines expériences de nouvelles politiques démontrant que ces avantages peuvent être réalisés dans la vie réelle, si on encourage les fermiers à passer à l'agriculture biologique dans des zones sensibles à cette pollution. Cet article présente une étude des recherches réalisées par l'EFRC au Royaume-Uni et le Leopold Center for Sustainable Agriculture aux Etats-Unis. Viennent ensuite des résumés d'exemples de conversions régionales en France et en Allemagne ainsi que certains développements en Lituanie.
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La pollution des eaux par les phytosanitaires
La mise en évidence de cette pollution dans les eaux est beaucoup plus récente que celle liée aux nitrates (prise en compte dans la législation obligatoire à partir de 1989). Cet article présente quelques solutions dans le domaine agricole pour une meilleure utilisation des phytosanitaires.
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Le programme de maîtrise des pollutions d'origine agricole
Depuis 1993, le PMPOA vise la maîtrise de l'ensemble des pollutions d'origine agricole, quelle que soit leur nature, pour tous les systèmes de production, d'élevage et de cultures. Le programme comprend trois volets : - les pollutions diffuses par les produits phytosanitaires ; - les pollutions diffuses par les nitrates ; - les pollutions dues aux activités d'élevage. Le point sur ce programme.