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Agrocarburants : Un gouffre pour la balance commerciale française
Patrick SADONES, AuteurPatrick Sadones, paysan en Seine Maritime et spécialiste des agrocarburants, démonte dans cet article le mythe des cultures énergétiques qui favoriseraient la balance commerciale française. Grâce à trois exemples, issus d'études du bureau Bio intelligence service, il montre comment : l'incorporation de 7% d'éthanol en 2012 ferait perdre 460 millions d'euros à notre balance commerciale ; l'incorporation d'esters méthyliques d'acides gras en fera perdre 1,7 milliard par rapport au gasoil pur ; et comment il faudrait que le baril monte à 200 dollars pour que l'éthanol de betterave soit rentable.
Colombie : ombre et lumière de la bio
Philippe BAQUÉ, AuteurCet article présente deux types d'exploitations biologiques en Colombie : les communautés paysannes, à l'instar de Faustina, qui cultive des caféiers à l'ombre d'une multitude d'autres cultures, et les monocultures, exploitées par de grandes familles. Les uns comme les autres peuvent prétendre à la certification, alors que leurs systèmes de production n'ont rien à voir (du point de vue du social, de la biodiversité ). Concernant les distributeurs, alors que certaines sociétés valorisent le travail des paysans de manière équitable, d'autres exploitent les producteurs en achetant leurs produits à très bas prix, pour les revendre très cher dans le marché intérieur. L'absence des critères sociaux dans la réglementation européenne ne permet pas de choisir entre ces différents systèmes. Le problème des agrocarburants est également relevé. Des milliers d'hectares de forêts et de cultures en plantation sont convertis à la fabrication de bioéthanol, chassant, par la même, de nombreux paysans. Afin de se démarquer, des groupes de producteurs, au Brésil, en Bolivie et au Pérou, pratiquent l'agrobiologie, mais refusent tout label. Ils se basent sur un système proche des systèmes à garantie participative et comptent sur la confiance entre producteur et consommateur.
Futurol, le carburant de demain se recherche aujourd'hui
Aline WAQUET, AuteurLe projet Futurol vise la production industrielle d'éthanol de deuxième génération. Le 11 octobre 2011, a été inauguré le pilote de production d'éthanol de deuxième génération sur le site de Pomacle-Bazancourty, près de Reims. En 2015, un prototype sera construit, suivi d'une phase d'industrialisation. Une unité de taille standard produira 180 millions de litres d'éthanol/an. Le projet Futurol comporte plusieurs thèses consacrées aux performances environnementales du système. Les carburants dits de « deuxième génération » permettent de valoriser la biomasse non-alimentaire des plantes. Le projet Futurol permet d'utiliser le bois, les co-produits agricoles ou les déchets verts, par exemple. La biomasse est prétraitée, puis des enzymes de bactéries, des champignons et des levures permettent l'hydrolyse enzymatique, entraînant ainsi l'obtention de sucres fermentescibles. L'ajout de levures conduit à la fermentation de ces sucres et la distillation a pour but de récupérer l'éthanol issu de cette fermentation. L'article propose des photographies des cuves d'hydrolyse et de fermentation, de la colonne de distillation et du réacteur de production d'enzymes.
Agrocarburants : Une vérité qui dérange
Patrick SADONES, AuteurFaisant suite à son étude de 2002, l'ADEME a financé la rédaction d'un nouveau rapport par le cabinet d'étude Bio intelligence service. On y apprend entre autre que l'efficacité énergétique du diester, principalement produit en France à partir du colza, n'est pas supérieure à 2, contrairement au chiffre de 2002 qui annonçait une efficacité de 2,99, et à ceux de Sofiprotéol, acteur financier et industriel de la filière française des huiles, qui avait annoncé un chiffre de 3,5. Et les bilans pour l'éthanol de céréales ou de betteraves sont encore plus mauvais. C'est grâce au Réseau Action Climat et à France Nature Environnement que certaines associations qui avaient critiqué le premier rapport ont pu entrer au comité technique de ce nouveau rapport, et être vigilantes quant à sa rédaction, émaillée malgré tout de quelques concessions (comme par exemple la non prise en compte des émissions de GES des huiles de substitution).
Dossier : Agrocarburants : La solution viendra-t-elle de la mer ?
Frédéric VERVILLE, Auteur ; Geoffroy MENARD, Auteur ; Jean HAMANN, Auteur ; ET AL., AuteurLe dossier traite des agrocarburants (intérêt des pays occidentaux et conséquences pour le reste de la planète, distinctions technologiques, situation au Québec, alternatives) et de l'intérêt particulier des algues marines dans le cadre du développement durable. Il est organisé en plusieurs parties : - Malnutrition, agrocarburants et souveraineté alimentaire ; - Le développement de l'industrie des agrocarburants : entre panacée et poudre aux yeux ; - Un trésor dans le Saint-Laurent : des chercheurs universitaires et collégiaux s'allient pour développer l'industrie québécoise des algues ; - Micro-algues, macro-potentiel.
Valorisation énergétique des fourrages : comparaison de trois filières, enjeux et opportunités
F. GHYSEL, Auteur ; B. GODIN, Auteur ; C. FLAMIN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS Cedex 12 (Maison Nationale des Eleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : AFPF (Association Française pour la Production Fourragère) | 2010Cet article présente les premiers résultats du projet ENERBIOM qui vise à définir des itinéraires de production agricole de biomasse énergie. Trois filières sont décrites et comparées : la combustion, la biométhanisation et la production de bioéthanol de deuxième génération. Si des freins techniques existent (présence d'éléments indésirables responsables de corrosion, forte variabilité de productivité selon l'espèce variétale, le stade et la saison de récolte ), ils semblent tout à fait surmontables. Les différentes méthodes peuvent être comparées à l'aide de la méthode de l'Analyse du Cycle de Vie. Une étude de l'ADEME a montré que la production d'énergie à partir des cultures lignocellulosiques émet significativement moins de gaz à effet de serre que la production d'énergie fossile. Par ailleurs, l'utilisation de plantes pérennes est préférable d'un point de vue environnemental.
Les agrocarburants : Le miracle éphémère
Michel SAGE, AuteurLe changement climatique, les limites et la concentration de la production pétrolière ont fait naître au début du 21ème siècle un engouement pour les carburants d'origine végétale. Les filières se développent lentement et suscitent des polémiques de plus en plus violentes. L'exemple du Brésil est donné, avec sa production massive d'éthanol et sa volonté de devenir un acteur international majeur du secteur. L'article rappelle cependant les grandes surfaces disponibles mais aussi le rythme soutenu de déforestation dans ce pays. Il évoque ensuite les caractéristiques et modes de fabrication des deux grands types d'agrocarburants, le Biodiesel et l'éthanol, les recherches en cours sur ceux de deuxième génération, ainsi que les notions d'équivalent pétrole, de bilan énergétique et de rendement final des cultures. Le développement des agrocarburants est lié aux politiques d'état et aux investissements financiers, via des objectifs ou des taux obligatoires d'incorporation aux carburants, et incité par des subventions. Les critiques majeures pointent l'emploi massif d'engrais, de pesticides, d'OGM et d'eau associé à leur développement. A ceci s'ajoute la concurrence créée vis-à-vis de l'alimentation, qui entraîne la hausse des prix alimentaires et les récentes émeutes de la faim.
Agrocarburants : Le mythe s'écroule
Patrick SADONES, AuteurRouler à l'éthanol de blé consomme plus d'énergie fossile que rouler à l'essence : ce sont les conclusions très officielles de la dernière étude menée sur le sujet par l'ADEME. Du coup, de nombreux projets qui avaient fleuris sont abandonnés ou fortement ralentis, comme c'est le cas pour l'usine prévue du groupe Soufflet dans la Marne, qui ne verra jamais le jour. Les pouvoirs publics annoncent des défiscalisations moins importantes que prévues, et même l'arrêt probable de ce programme en 2012. Seul reste rentable l'éthanol produit à partir de canne à sucre au Brésil !
Agrocarburants : Vents contraires pour les agrocarburants ; De la coopération à l'exploitation des paysans
Le premier article fait référence au "dossier noir des agrocarburants" publié par la Confédération paysanne et téléchargeable sur : www.confederationpaysanne.fr. L'Union européenne avait décidé fin mars 2007 de porter la part des agrocarburants dans les carburants classiques à 10% d'ici à 2020. Bon élève, la France annonçait 5,75% en 2008 et 7% dès 2010. Depuis, les rapports et les doutes sur la mauvaise efficacité énergétique de cette filière ne cessent de croître. De 75%, la FNSEA admet aujourd'hui que c'est peut-être seulement 45% de réduction des gaz à effets de serre qu'il faut attendre de ces agrocarburants. Et Jean Ziegler, rapporteur spécial de l'ONU pour le droit à l'alimentation, devant les désastres écologiques et sociaux, n'hésite pas à qualifier cette filière de "crime contre l'humanité". On lira aussi avec intérêt l'article suivant de Bruno Joly, paysan dans la Vienne, qui illustre un cas concret, en France : la coopérative céréalière Centre Ouest Céréales (COC) de Poitou Charente. Elle vient de construire une usine de trituration pour huile et une usine d'estérification, et a contractualisé avec les coopérateurs sur 25000 des 40 000 hectares de colza dont elle a besoin pour faire tourner son usine, au mépris de toute règle agronomique, notamment de rotations longues.
Les biocarburants font fausse route
Avoir les idées claires sur le dossier des agrocarburants ? C'est possible avec cet article très pédagogique (sauf pour l'appellation biocarburant dans le titre de l'article, où le terme " bio " ne peut qu'induire le consommateur en erreur, mais cela est rappelé dans l'article). Petite histoire : M. Diesel, au début du XXème siècle, a fait marcher son moteur à l'huile d'arachide ! Il y a en fait deux filières d'agrocarburants : l'éthanol (pour les moteurs essence), et les huiles (pour les moteurs diesel). On peut incorporer l'éthanol pur (tiré de plantes contenant du sucre) à l'essence, à hauteur de 5% ; ou sous forme d'ETBE (réaction de l'éthanol sur l'isobutène), à hauteur de 11%. Mais on peut aussi utiliser 85% d'éthanol avec de l'essence : c'est alors un nouveau carburant, le super éthanol (E85), qui nécessite un moteur spécifique. Le biodiesel (diester), lui, est obtenu par réaction entre une huile végétale et du méthanol, un dérivé pétrolier. Au-delà des différentes définitions, et de la description des politiques actuelles en France et en Europe, l'article s'attache à montrer que d'une part, les rendements énergétiques sont moindres que ceux espérés au départ, et que d'autre part, il n'est pas sain d'avoir à terme à choisir entre manger et conduire. Solution ? " Des fleurs dans le moteur ", titre l'encadré de la page suivante, en décrivant l'alternative des huiles végétales pures (HVP), beaucoup plus écolo. On peut, sans changer son moteur, en incorporer jusqu'à 30% dans le diesel ; et en modifiant le moteur, on peut rouler avec 100% d'HVP.
Dossier : Energie agricole, séparer le bon grain de l'ivraie
Cet important dossier analyse, à travers treize articles, le phénomène des agrocarburants dans le monde. Après une présentation des principaux chiffres de production et de consommation d'énergie agricole, un tableau synthétique basé sur les données les plus récentes analyse dix filières de production de diesel végétal, d'éthanol et de biogaz à travers de nombreux critères relatifs à : leurs émissions de gaz à effet de serre, la pression qu'ils exercent sur la production alimentaire, leurs impacts sur la biodiversité, l'eau et le sol, et leurs conséquences pour l'économie locale et les droits de l'homme. Ainsi, le constat pour la production et la transformation en combustible de soja, colza, maïs et canne à sucre est accablant et l'espoir des carburants végétaux de deuxième génération ne pourra alimenter le puit sans fond de la consommation automobile. Même avec des progrès à ce dernier niveau, les agrocarburants resteront des solutions d'appoint, ceci d'autant plus en Europe qui a un potentiel très limité. L'analyse du tableau révèle cependant que le biogaz produit à partir de déchets organiques, les huiles usagées, dans une moindre mesure, la betterave à sucre sont meilleurs pour l'environnement et le changement climatique que l'essence et le diesel fossile. La piste du biogaz pour produire de la chaleur ou de l'électricité est ainsi évoquée dans quatre articles. Elle cumule en effet les avantages : réduction des émissions de méthane (puissant gaz à effet de serre), économies voire revenus pour les populations rurales. Si sa production est peu soutenue techniquement et financièrement en France, la Suisse vient de voter une politique de soutien très favorable aux petites installations et l'Allemagne compte déjà un village qui se chauffe et s'éclaire au biogaz agricole. Enfin, des exemples de production et d'utilisation locale de diesel végétal par des populations du sud au Mali et en Amazonie révèlent leur intérêt.
Agrocarburants : Coût de bluff et coup de pompe pour le blé-éthanol
L'usine du groupe industriel Tereos, à Lillebonne (Seine Maritime) devrait, dès avril 2007, transformer chaque année 700 000 tonnes de blé en 200 000 tonnes d'éthanol. Mais combien le blé sera-t-il payé au producteur ? Un rapide calcul avec le prix du litre d'éthanol payé par la sucrerie Saint Louis aux producteurs de betterave cette année (21,8 centimes) conduit l'auteur de cet article à un chiffre de 62,3 euros la tonne de blé, alors qu'il est à 150 euros la tonne "rendu au port de Rouen".
Agrocarburants : L'essence d'origine végétale est censée sauver le climat
L'offre d'agrocarburants ne cesse d'augmenter aux USA ainsi qu'en Europe et des lois ont été promulguées pour augmenter l'offre d'ici à 2010 ou 2020. La Suisse quand à elle ne dispose pas de grande usine de fabrication d'agrocarburants. Cependant, elle envisage de créer un label définissant des normes de production pour des céréales destinées à la fabrication de carburants. L'organisation suisse du commerce équitable a mis en place un label " Bio&Fair " pour un agrocarburant. Mais ces labels seront-ils suffisants pour prouver que ces carburants sont réellement intéressants au niveau énergétique, mais aussi au niveau des conséquences sur l'environnement et sur l'effet de serre, en bref si l'ecobilan est positif.
Biocarburants : L'arnaque
La lutte contre le réchauffement planétaire est devenue une priorité dans la plupart des pays occidentaux et les agrocarburants semblent s'imposer comme la solution. Or, la production d'éthanol ou d'agrodiesel ne va pas sans poser problèmes : concurrence avec l'alimentation (avec une hausse des prix des denrées alimentaires et des estimations allant jusqu'à 1.2 millions de personnes qui ne mangeraient plus à leur faim en 2005), aggravation de la déforestation, mauvaises conditions de travail, qualités vertes médiocres des agrocarburants s'ils sont fabriqués avec du maïs et du soja Ce dossier fait le point sur les différents problèmes posés par la production d'agrocarburants et sur la nécessité d'agir aussi en amont (réduction de la consommation énergétique des voitures, logements, usines, promotion des énergies solaires, éoliennes ). Une note d'espoir est cependant apportée avec le développement d'une nouvelle technologie : l'éthanol cellulosique qui vise à transformer en carburant toutes sortes de matières végétales (tiges de maïs, paille de blé, déchets des coupes forestières ), avec donc très peu d'impact sur les productions alimentaires et forestières.
Biocarburants : L'éthanol américain, biocarburant super star
Des données statistiques permettent d'avoir un aperçu des productions de biocarburant aux Etats-Unis d'Amérique, au Brésil, en Europe, en Asie, et d'aborder les capacités et coûts de production, les matières premières concernées, les perspectives d'avenir.