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Aude : Les producteurs de plantes médicinales et aromatiques se structurent
Anne-Gaëlle CABELGUEN, AuteurDans l'Aude, en 2022, un collectif de producteur·rices de PPAM (plantes à parfum, aromatiques et médicinales) s'est constitué et a répondu à un appel à projets GIEE Émergence. À cette occasion, une charte permettant de définir les valeurs du collectif a été construite et a permis aux 6 producteur·rices impliqué·es de définir la principale mission du collectif : rendre visible et pérenniser la filière PPAM diversifiée comme source de valorisation du territoire audois. Les objectifs de travail du collectif pour 2023 sont présentés dans cet article.
La banane dominicaine se démarque
Youssef NARBESLA, AuteurLa République dominicaine, qui compte 14 000 agriculteurs bio, est un des principaux exportateurs mondiaux de produits tropicaux biologiques et équitables de qualité, en particulier de bananes bio. Un groupement de 250 producteurs de bananes bio, Banelino, a été créé en 2020. Les techniques culturales de la banane sont présentées : associations culturales, plantes de couverture, insecticides bio, lutte biologique, présence danimaux dans les parcelles, etc. La situation économique pourrait toutefois se dégrader avec le contexte mondial (déstabilisation du marché liée aux conflits, augmentation de lénergie et du coût du fret ).
DATALAB : Chiffres-clés du climat : France, Europe et Monde Édition 2023
Manuel BAUDE, Auteur ; Jérôme DUVERNOY, Auteur ; Malo HERRY, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (Hôtel de Roquelaure, 246 Boulevard Saint-Germain, 75 007, FRANCE) : MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE ET SOLIDAIRE | 2023Cette publication offre un panorama des principales données liées à lenjeu climatique : - la réalité du changement climatique et ses impacts ; - les émissions de gaz à effet de serre à léchelle mondiale, européenne et nationale, ainsi que la répartition de ces émissions et leurs évolutions par secteur ; - lestimation de lempreinte carbone de la France. Une dernière partie fait le point sur les principales politiques climatiques dans le monde, en Europe et en France.
Dossier : Main basse sur les terres
Michel MERLET, Auteur ; Pascaline PAVARD, Auteur ; AMIS DE LA TERRE (LES), Auteur ; ET AL., AuteurCrise climatique, défrichement massif des forêts, pollutions, chute de la biodiversité, accroissement des inégalités et de la faim, conflits Pour les auteurs de ce dossier, toutes ces dérives sont liées, de façon directe ou indirecte, à la mainmise sur les terres et les ressources. Pour comprendre laccaparement des terres, il faut faire le lien avec la concentration, la financiarisation et la numérisation à outrance des oligopoles agro-industriels mondiaux, qui contrôlent toujours plus les différents maillons agricoles et alimentaires. Ainsi, 4 multinationales détiennent, à ce jour, 50 % du marché des semences et 62 % de lagrochimie, à léchelle mondiale En pharmacie animale, ce sont 6 firmes qui contrôlent 72 % du marché mondial Et leurs lobbies sont très puissants. Aujourdhui, ces géants agricoles restructurent lensemble de leurs activités autour des Big Data Par ailleurs, lartificialisation des sols a concerné 7 % des terres agricoles, ces 30 dernières années, en France. Ses impacts à court et long terme sur les propriétés des sols (capacité à retenir leau, à stocker les matières organiques ou le carbone ) et sur la biodiversité sont importants. Pour faire face à tout cela, des leviers existent : la SAFER, outil de service public mais dont le financement public réduit limite ses possibilités daction ; lassociation Terre de Liens, qui favorise laccès à la terre à de nouveaux agriculteurs ; ou sont à mettre en place, comme la création de nouveaux communs, la reconnaissance de lexistence de droits de différentes natures sur la terre et dayants droit multiples, individuels et collectifs, etc. De plus, des citoyens se mobilisent pour laccès aux ressources naturelles (sol, eau ) : les soulèvements de la terre, les collectifs bassines non merci, le forum des luttes pour la terre et les ressources naturelles avec des alliances citoyennes campagne-ville pour stopper laccaparement des terres à léchelle mondiale
Écolience : Projet écologique et résilient en circuit court
BIO-LINEAIRES, AuteurFondée dans la Vienne, il y a plus de 30 ans, l'entreprise Écolience uvre pour l'autonomie alimentaire et la vie du territoire, avec une dimension écologique et bas carbone. Elle emploie 5 personnes sur sa ferme et une vingtaine sur les ateliers de tri et de transformation . « Sans Détour », la marque propre d'Écolience, propose 150 références en graines bio transformées sur site (pâtes, huiles...). Ce publi-reportage présente les différentes dimensions du projet d'Écolience et les développements en 2024 (mise en place d'une légumerie, production dufs bio, produits sucrés...).
Guide pratique des allégations environnementales : Édition 2023
Largument environnemental nest pas un argument de vente comme les autres : il rapproche lengagement dune entreprise et limplication dun consommateur en faveur du développement durable et le Conseil national de l'alimentation estime qu'il ne peut reposer sur des ambiguïtés ou des approximations. En 2022, les attentes du consommateur concernant limpact environnemental des produits et des services ont influencé de manière déterminante son comportement économique. Cest pour répondre aux exigences des consommateurs, et à laune de nouvelles pratiques de la part des professionnels, que le guide pratique des allégations environnementales a été révisé. Le Conseil national de la consommation (CNC), composé de représentants des professionnels et de représentants des consommateurs, a ainsi mandaté un groupe de travail, qui avait pour mission de dresser un état des lieux des termes employés et de recenser les nouvelles allégations environnementales utilisées concernant les produits non alimentaires. Destiné aux consommateurs, ce guide entend donner des clés de compréhension pour les différentes allégations utilisées. Conçu également comme un outil de référence pour les professionnels, il doit leur permettre de communiquer de façon précise, fiable et de délivrer au consommateur des informations loyales. La première partie du guide décrit le cadre juridique applicable, qui a considérablement évolué ces dernières années. La seconde partie reprend les recommandations du CNC pour lutilisation volontaire, par les professionnels, de différentes allégations environnementales.
Une légumerie bio alimente les cantines de Dijon Métropole
Christophe LESCHIERA, AuteurEn 2020, afin de répondre aux besoins de la restauration collective du territoire, Dijon Métropole a voté en faveur d'un projet de création de légumerie. Ce projet, appelé « ProDij, mieux manger, mieux produire », organise l'approvisionnement de la restauration collective en privilégiant les produits locaux de qualité, issus des circuits courts, qui garantissent des débouchés et une juste rémunération aux agriculteurs locaux. La légumerie est labellisée Agriculture biologique, tandis que la cuisine centrale de Dijon a reçu le label « En cuisine » (label dédié à la restauration collective bio)...
Rapport mondial des Nations Unies sur la mise en valeur des ressources en eau 2023 : Partenariats et coopération pour l'eau
Assurer notre sécurité alimentaire, hydrique et énergétique grâce à une gestion durable des ressources en eau, garantir un accès universel aux services de distribution deau et dassainissement, protéger la santé des populations et leurs moyens de subsistance, atténuer les effets du changement climatique et des phénomènes climatiques extrêmes, de même que préserver et restaurer les écosystèmes, comme les précieux services quils fournissent, forment un ensemble d'enjeux auxquels seul l'établissement de partenariats et de coopération pourra répondre. Le Rapport mondial des Nations Unies sur la mise en valeur des ressources en eau 2023, intitulé « Partenariats et coopération pour l'eau », traite de la nature et du rôle des partenariats et de la coopération entre les parties prenantes dans la gestion et dans le développement des ressources en eau (gouvernements, entreprises, scientifiques, société civile, communautés...). Il aborde aussi le rôle de ces coopérations pour accélérer les progrès en vue d'atteindre les objectifs en matière d'eau (réalisation du 6ème Objectif de développement durable, respect des droits humains à l'eau et à l'assainissement...). Ce rapport explore comment les acteurs des secteurs de leau et de lassainissement peuvent collaborer entre eux plus efficacement, en optimisant leurs complémentarités, et comment ils peuvent se tourner vers d'autres secteurs et d'autres domaines de décision dans lesquels leau joue un rôle essentiel, dans le but datteindre leurs propres objectifs et daugmenter les bénéfices mutuels.
La situation mondiale de l'alimentation et de l'agriculture - 2023 : Pour une transformation des systèmes agroalimentaires : Connaître le coût véritable des aliments
Theresa MCMENOMY, Auteur ; Poilin BREATHNACH, Auteur ; Achmad SADIDDIN, Auteur ; ET AL., Auteur | ROME (Viale delle Terme di Caracalla, 00153, ITALIE) : FAO (Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture) | 2023Cette publication de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) vise à faire connaître aux médias, aux responsables politiques et au grand public le véritable coût des aliments, afin doffrir une vision complète de l'impact économique, social et environnemental des systèmes agroalimentaires non durables (changement climatique, dégradation des ressources naturelles, inaccessibilité économique dune alimentation saine...). L'approche CCC (comptabilisation du coût complet), proposée dans ce rapport 2023, permet d'évaluer les coûts et les avantages cachés des systèmes agroalimentaires. Ce travail s'articule en deux phases : 1 - des évaluations, au niveau national, fondées sur la comptabilisation du coût complet, dont le but est de sensibiliser et d'éviter l'inaction ; 2 - des évaluations ciblées approfondies, dont le but est de hiérarchiser les solutions et de guider les mesures de transformation. Au vu de la complexité et des interdépendances des systèmes agroalimentaires, ce rapport rappelle l'importance des évaluations des systèmes agroalimentaires pour éclairer les prises de décisions, et souligne l'urgence d'une transformation systémique visant à la réalisation de l'ensemble des objectifs du développement durable.
Avis 90 : Nouveaux comportements alimentaires : Propositions d'actions pour une alimentation compatible avec des systèmes alimentaires durables
Le Conseil National de l'Alimentation (CNA) est une instance consultative, placée auprès des ministres chargés de l'Environnement, de la Santé et de l'Agriculture. C'est un outil d'aide à la décision publique. En juillet 2021, le CNA s'est auto-saisi pour mener une réflexion sur les nouveaux comportements alimentaires. L'objectif de ce travail était de réfléchir à des pistes d'action et à des modalités d'adaptation des acteurs de la chaîne alimentaire et des politiques publiques qui permettraient d'accompagner et de favoriser l'évolution des comportements alimentaires vers une alimentation compatible avec des systèmes alimentaires durables, en France. Ainsi, le CNA a orienté ses réflexions autour de 4 objectifs communs : 1 - Favoriser le rééquilibrage entre la consommation d'aliments d'origine végétale et d'origine animale, en particulier à travers la modération dans la consommation de viande ; 2 - Développer et faire connaître les modes de production et de logistique répondant aux attentes de la société, en matière de durabilité et déquité, et limitant le gaspillage alimentaire ; 3 - Encadrer le développement des outils numériques afin de favoriser des comportements alimentaires durables ; 4 - Agir sur les contraintes limitant les possibilités de transition vers des systèmes alimentaires durables. Cet avis présente les 49 recommandations du CNA, dont 12 recommandations-clés à prioriser.
C>Terre : Dans le commerce de détail alimentaire, les voies contrastées de lécologisation
Mathieu HOCQUELET, Auteur ; Samira MAHLAOUI, AuteurDans le cadre du projet de recherche C>Terre (compétences dans la transition écologique, représentations et réalités) conduit par le Céreq, une étude exploratoire a été réalisée à partir de lanalyse de discours institutionnels, de la littérature scientifique et dentretiens avec des acteurs du secteur, sur les enjeux écologiques dans le commerce de détail. Dans ce secteur « marqué par la diversification des circuits de distribution », comment sopèrent les dynamiques décologisation et comment cela affecte les métiers et les activités ? En la matière, les discours sont très contrastés, entre des grandes enseignes qui structurent le marché mais peinent à renouveler un modèle commercial fondé sur une distribution et une production de masse, des TPE parfois innovantes, où les préoccupations écologiques structurent les activités et qui sont à la recherche dun modèle économique viable, et les magasins bio qui promeuvent une alimentation de meilleure qualité mais sont tentés dimiter les process de la GMS. Comment vont évoluer les oppositions entre ces différentes orientations décologisation ? Vont-elles aboutir à des circuits de distribution et à des métiers différents, induisant des besoins de formation, eux aussi différents ? Ou observera-t-on un rapprochement avec une des orientations devenant dominante ? Entre différenciation et rapprochement, quel est le rôle des parties prenantes (producteurs, fournisseurs, consommateurs, gérants, salariés, acteurs de la logistique ), chacun étant plus ou moins volontaire dans la démarche décologisation ? Est-ce à ces acteurs de décider de lavenir, ou à la « branche » de décider daller au-delà de simples actions de verdissement, ou encore à laction publique dengager des actions plus volontaristes, en termes notamment demplois et de formation ?
Les dossiers d'Agropolis International n° 26 : Transformations agroécologiques pour des systèmes alimentaires durables
K. ATTA-KRAH, Auteur ; J.-L. CHOTTE, Auteur ; C. GASCUEL, Auteur ; ET AL., Auteur | MONTPELLIER (Avenue Agropolis, 34 394, FRANCE) : AGROPOLIS INTERNATIONAL | 2022Les questions urgentes de la transformation agroécologique allant vers des systèmes agroalimentaires durables ont conduit plus de 500 scientifiques (Cirad, CGIAR, INRAE et IRD), français et étrangers, à collaborer pour réaliser cette publication. Les auteurs mettent ainsi leur expertise au service des décisionnaires politiques, des services de vulgarisation, des ONG et des associations agricoles engagés dans la promotion de la transition agroécologique. Ce document présente des approches systémiques et transdisciplinaires de la recherche agricole, tenant compte de la multitude de liens qui existent entre l'agriculture, les systèmes alimentaires, les systèmes terrestres et aquatiques. Les actions publiques nécessaires sont aussi variées que la diversité des contextes et des besoins des systèmes alimentaires. La transition devra donc être coordonnée pour améliorer lenvironnement, construire un système alimentaire équitable, participatif et juste. Ce document se décline en trois parties : 1 - Agroécosystèmes ; 2 - Systèmes alimentaires ; - Processus-clés, méthodes et outils pour l'agroécologie.
Élevages au pâturage et développement durable des territoires méditerranéens et tropicaux : Connaissances récentes sur leurs atouts et faiblesses
Alexandre ICKOWICZ, Auteur ; Charles-Henri MOULIN, Auteur ; Claire AUBRON, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2022Les élevages familiaux de ruminants au pâturage, en territoires méditerranéens et tropicaux, contribuent directement à huit des dix-sept objectifs du développement durable (ODD) du programme des Nations Unies pour 2030. Ces élevages ont été longtemps en marge des efforts d'investissement en agriculture. Ils disposent, néanmoins, d'atouts indéniables pour répondre à ces ODD, en interaction avec d'autres formes d'élevage présentes dans les territoires. Cependant, ils font face aussi à un ensemble de contraintes qui remettent en question leur pérennité. La synthèse interdisciplinaire présentée ici vise à répondre à trois questions essentielles : Comment renforcer les capacités d'adaptation de ces élevages pour répondre aux changements climatiques, sociaux et économiques ? Comment améliorer leur efficience à différents niveaux d'organisation et aux plans social, économique et environnemental ? Enfin, comment ces élevages peuvent-ils contribuer aux processus d'innovation pour la transition agroécologique ? Cet ouvrage sappuie sur les recherches publiées récemment par l'UMR Selmet (Cirad-INRAE-Institut Agro) portant sur une diversité de sites dans le monde et dans un large partenariat international. Il s'adresse à la communauté enseignante et scientifique, aux étudiants, aux acteurs du secteur de l'élevage et des territoires, intervenant aux différentes échelles de décision dans ces territoires.
Observatoire RSE 2022 : Bioentreprisedurable ® : Le label RSE des entreprises bio qui agissent pour un modèle alimentaire durable !
Créé en 2017, BioED (Bioentreprisedurable) est un label RSE qui permet, aux entreprises de l'agroalimentaire bio, de s'engager à intégrer le développement durable au cur de leur mission et à contribuer positivement à la transformation de la société. En 2022, dans le cadre de la 2ème édition de l'Observatoire du label BioED, le Synabio met en avant la performance des entreprises sur les indicateurs RSE attendus : gouvernance, ressources humaines, environnement, achats et ventes responsables, santé, sécurité, naturalité et ancrage territorial, d'après les données 2021. Par rapport à l'année précédente, les chiffres sont en hausse : le label concernait, en 2021, 59 entreprises (contre 46 en 2020). Ces entreprises ont, notamment, effectué 46 % de leurs achats en matières premières en commerce équitable, contre 21,5 % l'année précédente. Chaque année, elles indiqueront la mesure des indicateurs de performance RSE de l'année précédente, ce qui permettra d'établir un suivi de progression.
A whole school food approach : Guidelines for schools, cities & regions
Apprendre à bien manger, pour notre santé, notre bien-être, mais aussi pour notre environnement, doit se faire dès le plus jeune âge. Le projet SchoolFood4Change, financé par l'Union Européenne et qui réunit 43 partenaires européens, vise à contribuer à cela. Dans ce document, une approche globale de l'alimentation à l'école est présentée. Un cadre méthodologique pour la mettre en uvre est également fourni à destination des écoles, mais également des décideurs publics (communes, régions...), et ce, à travers quatre grands piliers : - politique et direction ; - alimentation et durabilité ; - éducation et apprentissage ; - communauté et partenariat.
L'agriculture durable : lenjeu
L'ATOUT TREFLE, AuteurA loccasion du centième numéro de la revue « Latout Trèfle », la rédaction a choisi de (re)publier un article sur lagriculture durable. Ce dernier avait été rédigé à loccasion de la sortie de Latout Trèfle n°1, en janvier 1999. Bien quécrit il y a une vingtaine dannées, cet article est toujours dactualité. Il tente déclaircir ce quest réellement lagriculture durable en apportant des éléments de réflexion aux questions suivantes : Quelles idées se cachent derrière cette notion ? Comment est-elle née ? A quels enjeux répond-elle à court et à long terme ? Pour cela, larticle retrace un historique du développement durable et de lagriculture durable, en partant de 1987 (année où le concept de « développement durable » a fait son apparition officielle dans un rapport établi par le Premier Ministre norvégien) et en allant jusquau contexte et aux enjeux de la fin des années 90.
Belgique : le zéro déchet continue sa progression
Mélanie LONGIN, AuteurEn Belgique, le zéro déchet continue de s'organiser. Si cette solution pour réduire limpact sur lenvironnement ne semble pas emballer les consommateurs les plus jeunes (18-29 ans), moins sensibilisés et/ou moins disposés à consommer des produits écologiques et durables, loffre continue de se développer dans les réseaux de la distribution durable (magasins bio et vrac), malgré les exigences de la mise en place du zéro déchet pour les fabricants. Une interview présente lactivité de Kami Store, un grossiste zéro déchet.
Dégenrons le monde agricole et rural ! Ça vous dérange ?
Ce plaidoyer est issu des réflexions des paysannes et des femmes rurales de différents groupes Civam sur tout le territoire, engagées dans des groupes en non-mixité choisie. Il s'articule autour de trois grands axes : 1 - Valoriser et visibiliser le travail des femmes rurales ; 2 - Faciliter laccès aux métiers : voies dapprentissage professionnelles et répartition des tâches ; 3 - La non-mixité choisie : un espace déducation populaire émancipateur puissant. Dans ce document, des propositions et des préconisations sont également formulées, dans le but de faire évoluer les fermes et les entreprises, les structures, ainsi que les politiques publiques, par la reconnaissance et la légitimation du travail des paysannes et des femmes rurales.
Emballages : le secteur s'impatiente et cherche des solutions
Oumaima MASBAH, Auteur ; Burkhard SCHAER, AuteurEn 2021, Ecozept a réalisé une étude, en coopération avec Bio Linéaires, sur le marché des produits biologiques en France, et plus particulièrement sur les emballages alimentaires. L'enquête, menée auprès d'un échantillon de magasins bio français, révèle que les solutions et les innovations pour réduire limpact écologique des emballages sont un moyen, pour la distribution spécialisée bio, de se distinguer dans la compétition qui l'oppose à la grande distribution, tant par les alternatives proposées par les fournisseurs, que par la mise en place de dispositifs de collecte dans les magasins pour le recyclage. La distribution bio prend également des initiatives en termes de communication, afin dencourager sa clientèle à sengager pour la réduction des déchets et linciter à apporter ses propres contenants. Un petit encart définit les emballages « bio-sourcés ».
Fish4ever : La marque emblème d'une pêche écologiquement et socialement durable
BIO-LINEAIRES, AuteurLa marque Fish4ever, créée en 2001 par Charles Redfern, entrepreneur et militant écologique de la première heure au Royaume-Uni, propose des produits de la mer en conserve, issus de la pêche responsable. Lorsqu'il s'est lancé dans l'aventure, avec l'objectif d'une démarche de durabilité et de transparence, son ambition était d'appliquer les valeurs de la bio dans ce secteur, alors que les certifications de la pêche durable n'existaient pas encore. Sa définition de la pêche durable repose sur une attention aux volumes de pêche, aux méthodes de pêche et de transformation, ainsi qu'aux aspects sociaux et humains. Fish4ever s'appuie sur de nombreuses conserveries partenaires, essentiellement en Europe (Açores, Espagne, Écosse), et prochainement au Maroc, toujours situées sur des lieux de pêche et au plus près de petits pêcheurs locaux, sélectionnés pour leurs méthodes artisanales et respectueuses de la ressource. Fish4ever s'engage aussi auprès des ONG qui protègent l'océan et les espèces marines. Les produits de la marque sont, entre autres, vendus, depuis 2016, dans le réseau spécialisé bio français, que Charles Redfern considère particulièrement en phase avec les exigences de qualité et les engagements de la marque qu'il a créée.
Florame : la promesse de l'excellence
BIO-LINEAIRES, AuteurDepuis 30 ans, la marque Florame, pionnière de la production dhuiles essentielles bio en Provence, s'est engagée dans la cosmétique bio. Ce publireportage présente les activités de lentreprise depuis ses débuts, en mettant en avant son expertise dans la fabrication de produits cosmétiques équitables et son inscription dans une démarche de développement durable (valorisation de la proximité grâce à des partenariats avec des producteurs bio locaux). Confiante dans lavenir, lentreprise familiale continue dinvestir dans son développement avec la construction dune nouvelle usine, plus grande, éco-construite, qui remplacera lusine existante d'ici début 2023, toujours à Saint-Rémy-de-Provence.
IPBES-IPCC co-sponsored workshop « Biodiversity and climate change »: Scientific outcome
H. PÖRTNER, Auteur ; R. SCHOLES, Auteur ; J. AGARD, Auteur ; ET AL., Auteur | BONN (10th floor, Platz der Vereinten Nationen 1, 53 113, GERMANY) : IPBES (Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services) | 2021En décembre 2020, cinquante des plus grands experts mondiaux de la biodiversité et du climat ont participé à un atelier virtuel de quatre jours. Cet atelier, co-organisé par l'IPBES (la plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques) et le GIEC (le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), avait pour objectif dexaminer les synergies et les compromis entre la protection de la biodiversité, latténuation du changement climatique et les adaptations à ce dernier. Ces experts ont ainsi échangé sur : les divers impacts du changement climatique sur la biodiversité, la capacité et les limites des espèces à s'adapter au changement climatique, la résilience des écosystèmes face au changement climatique compte tenu des seuils de changement irréversible, la contribution des écosystèmes aux boucles de rétroaction du climat et à l'atténuation du changement climatique Ce rapport effectue un bilan détaillé de ces quatre journées déchanges. Il présente : le contexte, la liste des participants, un résumé des échanges, ainsi que les apports scientifiques issus de ces journées. Ces résultats scientifiques sont répartis en sept grandes parties : 1 - Le climat et la biodiversité sont indissociables et sont liés à l'avenir de l'homme ; 2 La préservation de la biodiversité face au changement climatique ; 3 - Les effets des actions d'atténuation du climat sur la biodiversité ; 4 La biodiversité et ladaptation au changement climatique ; 5 - Les effets des actions de conservation de la biodiversité sur le changement climatique ; 6 Les interactions, les limites et les seuils à l'interface biodiversité-climat-société ; 7 Des solutions pour lensemble climat-biodiversité-société.
IPBES-IPCC co-sponsored workshop « Biodiversity and climate change »: Workshop report
H. PÖRTNER, Auteur ; R. SCHOLES, Auteur ; J. AGARD, Auteur ; ET AL., Auteur | BONN (10th floor, Platz der Vereinten Nationen 1, 53 113, GERMANY) : IPBES (Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services) | 2021En décembre 2020, cinquante des plus grands experts mondiaux de la biodiversité et du climat ont participé à un atelier virtuel de quatre jours. Cet atelier, co-organisé par l'IPBES (la plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques) et le GIEC (le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), avait pour objectif dexaminer les synergies et les compromis entre la protection de la biodiversité, latténuation du changement climatique et les adaptations à ce dernier. Les experts ont ainsi échangé sur : les divers impacts du changement climatique sur la biodiversité, la capacité et les limites des espèces à s'adapter au changement climatique, la résilience des écosystèmes face au changement climatique compte tenu des seuils de changement irréversible, la contribution des écosystèmes aux boucles de rétroaction du climat et à l'atténuation du changement climatique Ce document est un résumé du rapport complet. Il effectue un compte-rendu de ces quatre jours datelier : contexte, liste des participants et résumé des échanges.
Lebensbaum : le bon goût du bio et plus encore
BIO-LINEAIRES, AuteurMarque allemande connue pour la qualité de ses épices, infusions et cafés, Lebensbaum est devenue un acteur majeur du marché bio en Europe et en Allemagne. Depuis plus de 40 ans, Lebensbaum construit des partenariats durables et équitables avec les producteurs ; ses produits, fabriqués avec des matières premières directement issues de la nature, sont certifiés bio. Cependant, l'entreprise va au-delà des exigences de la certification : utilisation de 100 % d'ingrédients bio, issus de productions aux critères stricts, notamment en biodynamie (certification Demeter). Grâce à son implication directement sur le terrain auprès de ses partenaires producteurs et par une batterie d'audits qualité assurés par ses collaborateurs, Lebensbaum garantit des produits goûteux et de qualité. Aujourd'hui, Lebensbaum affiche son engagement en devenant la première entreprise à obtenir la nouvelle certification de haut niveau We Care, portée par le FiBL.
Sans fumier ! Manuel de maraîchage biologique sans intrant d'élevage pour un futur soutenable
Jenny HALL, Auteur ; Iain TOLHURST, Auteur | FAJOLES (Le Bourg, 46 300, FRANCE) : ASSOCIATION CARPELLE | 2021Cet ouvrage, traduit collectivement de l'anglais par l'association Carpelle, présente les pratiques issues de l'expérience de maraîcher·es britanniques bio cultivant sans aucun intrant d'élevage depuis une vingtaine d'années. Ces cultivateur·rice·s s'appuient sur des rotations longues, des composts végétaux, des engrais verts de longue durée et sur la fabrication de purins végétaux. Ces techniques permettent de maintenir la fertilité des sols, dans l'optique d'agricultures se passant d'élevage et minimisant les coûts énergétiques et écologiques liés aux apports de matière (fumiers, engrais,...). Les maraîcher·es engagé·es dans ces démarches ont aussi une réflexion sur le partage de l'espace avec d'autres espèces végétales et animales. La culture de différentes familles de légumes est présentée dans l'ouvrage.
La biodiversité en quête de santé : De nouvelles justifications pour protéger la nature
Amandine GAUTIER, Auteur ; Christophe DÉPRÉS, Auteur ; Sébastien GARDON, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (5-7 Rue de l'Ecole-Polytechnique, 75 005, FRANCE) : ÉDITIONS L'HARMATTAN | 2020Les relations entre biodiversité et santé sont aujourd'hui bien établies et formalisées, notamment dans divers plans nationaux et régionaux. Elles n'ont cependant pas toujours eu l'évidence qu'elles ont désormais : ce que l'on appelle le nexus Biodiversité-Santé a procédé d'une construction progressive, hésitante d'abord, plus affirmée ensuite, se rapprochant du concept One Health qui promeut une démarche intégrée et systémique des questions de santé, en se fondant sur l'interdépendance entre le bien-être humain, la santé animale et celle des écosystèmes. Cet ouvrage a été construit à partir de plusieurs dizaines d'entretiens avec des médecins, des biologistes, des vétérinaires, des écologues, des épidémiologues, des responsables d'ONG et des acteurs institutionnels divers qui ont participé de près ou de loin au développement et au renforcement de cette relation. Il propose une lecture du contenu des différents plans Santé-Environnement et retrace la construction du nexus Biodiversité-Santé. Il met en évidence et analyse les enjeux de ces liens, les différentes approches qui ont été développées, voire qui se sont opposées, ainsi que les réserves, les interrogations et les réalisations.
Dossier : L'entreprise agrirurale, une opportunité pour les territoires
Fabrice BUGNOT, Auteur ; Jade LEMAIRE, AuteurEn 2005, Cap rural (centre de ressources sur le développement local en Rhône-Alpes) avait publié un guide pour encourager les élus et les professionnels du développement à sintéresser aux entreprises agrirurales. Ces dernières sont définies comme des entreprises combinant plusieurs activités, dont au moins une agricole. Quinze ans plus tard, une partie des problématiques rencontrées par les porteurs de projet freinent toujours le développement de ces entreprises. Néanmoins, la relocalisation des activités agroalimentaires et le développement de politiques en faveur des produits bio et locaux semblent donner un nouvel élan à ces entreprises. Ce dossier, co-construit par Transrural initiatives et Cap rural, montre pourquoi et comment soutenir et accompagner les entreprises agrirurales au profit dun développement local et durable. Pour cela, il décrit plusieurs initiatives, la manière dont elles sinscrivent dans leur territoire, ainsi que les problématiques auxquelles elles sont confrontées.
Méthanisation agricole : Quelles conditions de durabilité de la filière en France ?
Ce rapport présente les conclusions de travaux menés par WWF France, en partenariat avec GRDF. Durant un an, ces deux acteurs ont organisé un cycle dateliers afin de questionner des instituts de recherche, des acteurs institutionnels, des représentants du monde agricole, des représentants de la filière biométhane et des associations sur les conditions de durabilité du développement de la méthanisation agricole en France. Ces ateliers ont été loccasion déchanger sur les bonnes pratiques permettant de garantir linnocuité environnementale de la méthanisation. Ils ont également permis de réfléchir aux moyens nécessaires pour déployer et généraliser ces pratiques. Ces travaux ont fait ressortir trois conditions pour que la méthanisation puisse être durable : 1 Favoriser la mise en uvre de pratiques agroécologiques à léchelle de la parcelle et de lexploitation ; 2 Intégrer la méthanisation au contexte territorial ; 3 Contribuer (via la méthanisation) à la résolution des défis sociétaux globaux. Les participants à la réflexion ont aussi décrit les conditions de durabilité de deux enjeux majeurs de cette filière : la gestion des Cultures Intermédiaires à Vocation Énergétique (CIVE), qui sont identifiées comme lune des principales sources dapprovisionnement des méthaniseurs ; et le retour au sol des digestats, dont la qualité agronomique reste à approfondir.
L'action citoyenne, accélératrice de transitions vers des modes de vie plus durables
Karine LANCEMENT, Auteur ; Stéphane LÉVÊQUE, Auteur ; Dominique BOURG, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (Hôtel de Roquelaure, 246 Boulevard Saint-Germain, 75 007, FRANCE) : MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE ET SOLIDAIRE | 2019Le programme de recherche sur les modes de vie durables "Movida" a souligné lapport des démarches ascendantes à linitiative des citoyens dans lévolution des modes de vie. A la suite de ce programme, le service de la recherche du Ministère de la Transition Écologique et Solidaire (MTES) a confié au Cerema une étude exploratoire « Deqlic : définir et questionner les initiatives citoyennes ». A partir d'un panorama des initiatives citoyennes de transition qui se développent de façon accélérée en France depuis quelques années, l'objet est d'interroger les origines et les facteurs d'émergence de ces initiatives, leurs grandes caractéristiques, leur parcours, mais aussi les facteurs de réussite, les besoins et difficultés rencontrées par les porteurs de projets citoyens, et les relations entretenues (ou non) avec les acteurs publics. Ce document rend compte des éléments produits au cours de ce travail exploratoire. En premier lieu, la définition et la caractérisation des initiatives citoyennes permettent de préciser le périmètre de létude et den identifier lobjet. La deuxième partie analyse l'apport des initiatives citoyennes dans une logique de transition, puis la troisième décrit leur rapport avec les institutions et les besoins exprimés par les porteurs d'initiatives. Enfin, des propositions sont faites sur le changement de posture nécessaire au développement des initiatives citoyennes pour accélérer les transitions, et sur les suites à donner à Deqlic, ainsi que sur les pistes de recherche à approfondir.
Bioentreprisedurable® : Référentiel dévaluation de la Responsabilité Sociétale des entreprises bio
Le label Bioentreprisedurable® est une initiative privée portée, depuis 2014, par le SYNABIO, le Syndicat National des entreprises de la bio. Le SYNABIO rassemble aujourdhui plus de 200 entreprises de la bio, transformateurs et distributeurs spécialisés. Un des objectifs du label Bioentreprisedurable® est d'inscrire la responsabilité sociétale de l'entreprise (RSE) au cur de la réflexion stratégique des entreprises bio. Le processus de labellisation est détaillé. Les 6 thèmes du référentiel Bioentreprisedurable® sont présentés : Gouvernance de lentreprise ; Relations et conditions de travail ; Environnement ; Pratiques dachat et de vente responsables ; Santé, sécurité et naturalité des produits bio ; Ancrage territorial.
Climat : Pourquoi et comment changer notre alimentation ?
Éloïse DESCAMPS, Auteur ; Cyrielle DENHARTIGH, Auteur | TOULOUSE CEDEX 3 (75 Voie du TOEC, CS 27608, 31 076, FRANCE) : SOLAGRO | 2019Ce rapport analyse les interactions entre notre alimentation, le dérèglement climatique et la santé humaine. Il effectue une synthèse des publications les plus récentes. Quelques mesures ou expérimentations déjà mises en uvre dans certains pays sont également évoquées. Ce rapport commence par contextualiser les enjeux environnementaux et de santé publique liés à lalimentation. Il propose ensuite des axes dévolution alimentaire afin de répondre à ces différents enjeux : réduire les surconsommations, diminuer la consommation globale de protéines, réduire le gaspillage, manger moins de protéines animales et plus de protéines végétales, manger plus de produits issus de lagriculture biologique. Ce document apporte également des informations sur les tendances actuelles en matière dhabitudes alimentaires (notamment concernant la consommation de produits animaux) et sur les limites des politiques alimentaires publiques mises en place à ce jour. Enfin, il sintéresse aux déterminants des comportements alimentaires. Il analyse, dans un premier temps, comment léclairage du choix du consommateur peut laider à avoir une alimentation plus équilibrée et plus durable (ex : recommandations nutritionnelles, labels, engagement collectif dans un processus de changement alimentaire). Dans un second temps, il analyse comment lamélioration de lenvironnement alimentaire peut aider le consommateur dans cette démarche (disponibilité des produits, accessibilité économique, accessibilité des commerces, commodité, désirabilité).
Guide international des labels de commerce équitable : Edition 2020
Nadine ARNOLD, Auteur ; Elizabeth BENNETT, Auteur ; Manuel BLENDIN, Auteur ; ET AL., Auteur | NOGENT-SUR-MARNE (Jardin dagronomie tropicale, 45 bis Avenue de la Belle Gabrielle, 94 736, FRANCE) : COMMERCE ÉQUITABLE FRANCE | 2019Dans un contexte de forte croissance des ventes de produits labellisés « commerce équitable » (+ 22 % en France en 2018), ce guide décrypte, analyse et compare les différents labels présents sur le marché, dans le monde. Les différents labels de commerce équitable partagent un socle commun dengagements économiques, sociaux, environnementaux qui constituent le fil conducteur de ce guide. Ils se différencient néanmoins par certaines de leurs approches, leurs modes de gouvernance, les modèles agricoles quils soutiennent ou encore les systèmes de contrôle et daudit quils mettent en uvre. Il ressort de cette analyse comparée que les labels de commerce équitable ont l'avantage de mettre en uvre des engagements économiques précis sur les relations commerciales entre acheteurs et producteurs. Les professionnels de lagro-alimentaire, du textile, des cosmétiques ou encore du tourisme trouveront, dans ce guide, des informations pour améliorer les relations avec leurs fournisseurs et pour valoriser leurs pratiques, via des labels de commerce équitable. Cette 5ème édition du guide présente les principales initiatives de commerce équitable local, ainsi que des labels de développement durable et des initiatives de multinationales.
La vente en vrac : Une tendance en développement
Flavie TIRET, AuteurDe plus en plus de consommateurs cherchent à limiter leur impact sur lenvironnement. Lachat de produits en vrac fait partie des solutions accessibles, avec notamment le « vrac frais » (légumes, viandes, fromage à la coupe, etc.). Le « vrac hors frais » (produits secs, épices, lessive, etc.) a vu son marché multiplié par 5 ces 4 dernières années, selon lassociation Réseauvrac. Pour linstant, le réseau bio est très présent sur le marché puisque 80 % des magasins bio sont équipés dun rayon vrac, contre seulement 20 % des grandes surfaces. La gestion du vrac requiert du temps et de lorganisation (hygiène, manutention, surveillance, etc.). Ajouté à cela, de nombreux freins techniques, économiques et règlementaires limitent loffre et la dynamique du marché. La vente d'huile d'olive en vrac est très compliquée, par exemple, et lusage intensif d'une balance peut aussi être un frein technique. Malgré cela, de nombreux magasins proposant du vrac voient le jour partout en Europe.
L'action citoyenne, accélératrice de transition vers des modes de vie plus durables
CEREMA, Auteur ; Karine LANCEMENT, Auteur ; Régis CADRE, AuteurEn France, des initiatives citoyennes émergent, et ce de manière croissante depuis les années 70. Elles peuvent concerner des secteurs et des thématiques très variés : consommation responsable, économie circulaire, agriculture péri-urbaine, habitat participatif, énergies renouvelables, santé-environnement, tiers-lieux, etc. Leurs formes sont aussi diversifiées : - par leur statut (association, SCOP, collectif...) ; - leurs modes d'action (collégialité, horizontalité, intelligence collective...) ; - ou encore leur mode de financement (subventions, participatif, adhésion, prestations...). Cet article présente les caractéristiques, enjeux et besoins de ces initiatives citoyennes. Il est l'un des résultats de l'étude exploratoire DEQLIC (Définir et Questionner les Initiatives Citoyennes), commandée au CEREMA (Centre d'Etudes et d'expertise sur les Risques, l'Environnement, la Mobilité et l'Aménagement) par le Commissariat général au développement durable.
Les comptes de l'économie de l'environnement
Benoît BOURGES, Auteur ; Muriel AUZANNEAU, Auteur ; Jean-Michel GUILHEN, Auteur ; ET AL., Auteur | LA DEFENSE CEDEX (Service des données et études statistiques - Sous-direction de linformation environnementale, Tour Séquoia, 92 055, FRANCE) : MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE ET SOLIDAIRE - COMMISSARIAT GÉNÉRAL AU DÉVELOPPEMENT DURABLE | 2018Depuis le début des années 2000, léconomie en lien avec lenvironnement se développe. Lemploi dans les éco-activités augmente de 33 %, hausse nettement supérieure à celle de lensemble de léconomie (+ 3 %). En 2015, la dépense de protection de lenvironnement atteint 46,7 milliards, en progression annuelle moyenne de 3,1 %, alors que le PIB progresse de 2,6 % en moyenne annuelle sur cette même période. Cependant, le développement de cette économie marque le pas depuis le début de la décennie. La dépense de protection de lenvironnement stagne depuis 2012. Limportance de cette économie reste par ailleurs modérée : 1,7 % de lemploi total et 1,5 % du produit intérieur brut. De surcroît, limpact net sur léconomie nest pas directement mesurable car des créations demplois peuvent compenser des disparitions dans dautres secteurs.
Développement économique territorial : Comment les collectivités locales peuvent-elles favoriser des filières agricoles durables ?
FNAB, Auteur ; EAU & BIO, Auteur ; BIO EN HAUTS-DE-FRANCE, Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2018Pour accompagner la transition agricole et alimentaire de leurs territoires, de nombreuses collectivités locales cherchent aujourdhui à dépasser lappui aux circuits de proximité pour coopérer, dans le cadre de démarches de développement économique, avec les acteurs des "filières longues". Dès lors, les questions sont nombreuses : Comment mobiliser des acteurs économiques positionnés sur les marchés internationaux ? Comment accompagner lentreprenariat agricole individuel ou collectif ? Comment créer davantage de coopérations entre les acteurs économiques et les acteurs publics locaux ? Ce guide rassemble témoignages dacteurs, retours dexpériences et recommandations pour mieux comprendre et agir. Il est issu des travaux menés dans le cadre du réseau national des sites pilotes Eau&Bio, coordonnés par la FNAB et Bio en Hauts-de-France.
Global warming of 1,5 °C : Summary for Policymakers
Myles ALLEN, Auteur ; Mustafa BABIKER, Auteur ; Yang CHEN, Auteur ; ET AL., Auteur | GENEVA 2 (c/o World Meteorological Organization, 7 bis Avenue de la Paix - C.P. 2300, CH - 1211, SUISSE) : IPCC (Intergovernmental Panel on Climate Change) | 2018Ce résumé dun rapport établi par lIPCC (Groupe d'experts intergouvernemental sur les changements climatiques) est destiné aux décideurs politiques et porte sur les impacts d'un réchauffement climatique à 1,5 °C. Il est basé sur des études scientifiques, techniques et socio-économiques, ainsi que sur la comparaison des impacts entre les prévisions dun réchauffement global à 1,5 °C et celles d'un réchauffement à 2 °C. Dans un premier temps, les causes du réchauffement climatique lié aux activités humaines (à partir de lère industrielle jusqu'à nos jours) y sont définies et quantifiées. Les différents impacts et risques associés à ce changement sont ensuite évoqués et les modèles utilisés pour effectuer ces prévisions sont également décrits. Différentes propositions sont ensuite émises pour limiter le réchauffement climatique. Enfin, ce rapport met en avant limportance dapporter une réponse globale des différents pays pour favoriser un développement durable et éradiquer la pauvreté dans le monde, ce qui passe par une implication collective.
Increased utilization of renewable resources : Dilemmas for organic agriculture
Ce diaporama a été présenté par deux chercheurs norvégiens, lors de la 2ème rencontre internationale GRAB-IT (Groupe de recherche en AB de l'université de Naples) "L'agriculture biologique et l'agroécologie en réponse aux défis mondiaux", et plus particulièrement dans une session intitulée "Transition vers léconomie circulaire : le rôle de lagriculture biologique". Globalement, le recyclage est insuffisant en agriculture biologique, alors que l'économie circulaire est en phase avec les valeurs de la bio. Pour certains produits cependant, le souhait de "naturalité" se heurte à lacceptabilité de recycler ces produits en bio (fertilisants issus de déjections humaines, certains déchets dabattoir, huile de qualité alimentaire ). De plus, la demande de processus non chimiques conduit à utiliser des ressources naturelles notamment issues de la mer (algues, poissons). Les dilemmes exprimés par les participants à un atelier Ifoam portaient notamment sur : la "viande" créée à partir de levure et dammoniac ; quel impact sur la fertilité du sol de la limite dutilisation dengrais non organiques ou issus de produits animaux.
Séminaire RSE du Synabio : BioED pour reprendre de lavance
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe label sectoriel Bioentreprisedurable, créé par le Synabio (syndicat des transformateurs et distributeurs bio), devient BioED. Ce syndicat compte 190 adhérents, dont 23 sont BioED. La RSE BioED répond au besoin des entreprises qui veulent intégrer des préoccupations de développement durable dans leur gestion, sengageant plus loin dans l'éthique de la bio que le règlement européen. Lengagement est volontaire et les exigences sont fixées par lentreprise. Cette démarche est expliquée via lexemple de lentreprise Bodin (entreprise de volailles du groupe coopératif Terrena). Dès 2011, elle a adhéré à la démarche Bioentreprisedurable, puis sest investie dans la démarche BioED. Cette dernière repose sur une feuille de route basée sur cinq piliers illustrés par des actions concrètes mises en place dans lentreprise : la pérennité économique (mise en place de contrats pluriannuels avec les distributeurs), la qualité et la transparence des produits (suppression des additifs tels que les sels nitrités), un volet social (prévention et formation du personnel), le bien-être animal (majoration des prix pour encourager la plantation de haies et darbres dans les élevages de volailles), la préservation de lenvironnement et des ressources (barquettes en polystyrène remplacées par des cartons plats). Les gains réalisés sont multiples : des économies en énergie et en eau, une meilleure valorisation des produits, des animaux en meilleure santé, une diminution de labsentéisme des salariés, ainsi quune facilité de recrutement.
Alimentation, Agriculture, Climat : État des lieux des politiques publiques & leviers d'action
Lagriculture a de nombreux liens avec le climat : responsable denviron 20 % des émissions de gaz à effet de serre, elle est très impactée par les évolutions du climat tout en étant une partie de la solution lorsqu'elle met en uvre des pratiques agricoles peu émissives de gaz à effet de serre. Lalimentation, par le biais de la demande, peut être un levier complémentaire pour faire évoluer les pratiques agricoles et les choix de production. Pourtant, la recherche de cohérence entre les politiques alimentaires et agricoles nest pas encore suffisante. Cest pourquoi il est aujourdhui important davoir une meilleure visibilité de lintégration des questions climatiques dans les politiques publiques agricoles et alimentaires, de réfléchir à la cohérence de ces politiques entre elles et à la place des secteurs agricoles et alimentaires dans les politiques climatiques. De même, il est capital didentifier la manière dont la société civile, représentée par les organisations environnementales, de santé et de consommateurs en particulier, peut agir pour mieux intégrer les enjeux climatiques dans les leviers dactions agricoles et alimentaires. Cette étude propose un état des lieux des questions soulevées et 15 recommandations en matière de politiques publiques nationales et régionales, en termes de gouvernance et pour la recherche.
Alimentation et agriculture : Transition durable au menu
ADEME & VOUS - LE MAG, AuteurCe dossier présente des initiatives de développement durable passant par lagriculture et lalimentation. Dans un premier temps, sont présentés la nécessité dune agriculture durable, ainsi que des leviers possibles, du champ à lassiette, en coopération entre les acteurs. Ensuite, linitiative du réseau Biocoop qui s'investit dans la création de filières pérennes locales est exposée. Une interview avec Egizio Valceschini, directeur de recherche de lInra, et Yves de la Fouchardière, directeur général de la coopérative des fermiers de Loué, précise la notion de filière, les apports entre les différents acteurs et les facteurs de réussite des filières. Le projet dalimentation duralbe en restauration collective de Rennes est présenté. Lobjectif de la ville est de réduire limpact environnemental des menus proposés (diminution du gaspillage, etc.) et dinclure 20% de produits bio et 20% de produits durables dans les menus. Enfin, le principe de léconomie circulaire est présenté, en lien avec lagriculture et lalimentation, ainsi qu'avec le développement durable.
Auvergne-Rhône-Alpes : Biovallée installe des jeunes
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurDans la Drôme, l'objectif du projet de territoire Biovallée, dans lequel sont engagées trois communautés de communes, est datteindre 50 % de sa surface agricole en bio, ce dont il est proche, avec une estimation sélevant à 40 % de sa surface en bio, ce qui est nettement supérieur à la moyenne drômoise, qui est de 18 %. En plus de cet objectif autour de lagriculture biologique, lassociation gérant le label Biovallée est mobilisée autour de tous les aspects du développement durable (habitation, énergie, déchets, social, etc.). Afin de favoriser linstallation de jeunes en bio, une convention a été passée avec la Safer qui a avancé lachat des terres, stockées pendant deux ans avant dêtre vendues à des porteurs de projet répondant aux attentes du label.
Le bien-être animal, premier argument pour l'arbre
Une étude de l'Institut de l'Élevage (projet Casdar ARBELE) a fait émerger la place et la perception de l'arbre dans les exploitations d'élevage herbivore (Ille-et-Vilaine, Deux-Sèvres, Saône-et-Loire, Lot, Gers et Pyrénées). Les éleveurs, conseillers techniques et décideurs ont participé à un jeu de cartes destiné à cerner les effets positifs et négatifs ressentis en lien avec la présence de l'arbre dans le système d'élevage, autour de 3 piliers de durabilité : agroenvironnemental, économique et social. Il en a résulté une disparité de perceptions, selon les territoires et au sein d'un même territoire. Tous les territoires ont classé le bien-être animal en premier : abri (pluie, soleil), allongement de la période de pâturage, ressources fourragères (feuilles), sanitaire et auto-médication, gestion du parasitisme, litière, amendement organique.
Bio : où en sommes-nous ? Santé - éthique - environnement
Cet ouvrage est issu de travaux effectués par lauteure dans le cadre dun mémoire de fin détudes en Sciences de gestion. Bio marketing ou Bio éthique ? Lauteure analyse un ensemble de concepts et de comportements propres à notre société de consommation. Derrière un ensemble de notions quelle considère comme floues et ambiguës, se cache un jeu d'acteurs aux intérêts divergents, révélateur d'une cohabitation entre le développement et le durable, et qui a pour conséquence de faire perdurer tout un système. Selon lauteure, il existe deux bio sous un même label. Une bio éthique, chargée de sens et de valeurs, et une bio industrielle, qui cultive le profit. Cela ne signifie pas que cette dernière soit mauvaise pour la santé, mais plutôt quelle sapproprie, avec ses méthodes, un monde qui est aux antipodes de sa raison dêtre. Les méthodes de certains industriels restent en effet inchangées. Néanmoins, cette bio a le mérite de faire parler de lagriculture biologique et de mettre en lumière une alimentation conventionnelle dangereuse pour la santé et lenvironnement.
Bioentreprisedurable : l'engagement RSE des entreprises de la bio
BIO-LINEAIRES, AuteurEn ayant pour ambition de produire des aliments sains tant sur le plan écologique, qu'économique et social, la bio est d'emblée concernée par les piliers de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) et se situe aujourd'hui à un carrefour stratégique stimulant. A l'heure où les systèmes conventionnels prennent en compte les attentes sociétales dans leur communication, la bio se doit d'être toujours plus cohérente et exemplaire. Le but de la démarche Bioentreprisedurable®, portée par le Synabio, est précisément de faire découvrir le développement durable comme un outil de performance, de structuration et de communication, en particulier pour les PME de la bio, y compris pour les magasins bio indépendants.
Éviter, Réduire, Compenser : Quels apports de la loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages ?
Marc-Alexandre KRIER, AuteurCet article présente l'exigence "Éviter, Réduire, Compenser" de la loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages. L'objectif est datteindre une absence de perte nette de biodiversité, associée à une obligation de résultats. Limplication en agriculture est un point développé.
Le modèle agricole français face aux enjeux de la transition agro-écologique
Quentin MATHIEU, AuteurCet article confronte le modèle agricole français actuel aux changements nécessaires pour aller vers lagroécologie. Il présente les six axes de la transition agroécologique en France, grandes orientations déjà mises en place ou en cours de mise en place : plans Ecophyto et Ecoantibio, développement de la méthanisation, de lapiculture, des protéines végétales et de lagriculture biologique. Il expose ensuite le changement de vision stratégique que lagroécologie impose aux agriculteurs : allongement et complexification des rotations, augmentation de la main duvre, etc. Enfin, il présente le rôle des projets collectifs (méthanisation ), des différents acteurs des filières et des institutions politiques (État et UE).
Les normes privées de durabilité, enjeu stratégique pour le commerce international et laction publique
Alexandre MARTIN, AuteurLes normes privées de durabilité jouent un rôle croissant dans le commerce international de matières premières agricoles. Portées par des acteurs majeurs de lagroalimentaire et de la distribution, et par certaines ONG, elles deviennent des instruments de régulation des chaînes dapprovisionnement mondialisées. En la matière, certains pays européens ont adopté des stratégies proactives, tandis que les pays émergents exportateurs de matières premières cherchent plutôt à sadapter à ce phénomène. Levier pour rendre les systèmes alimentaires plus durables, le développement de ces normes pose également des défis à la gouvernance mondiale et à laction publique française. Cest pourquoi le ministère de lAgriculture, de lAgroalimentaire et de la Forêt a commandé une étude sur le sujet, dont cette note présente les principaux résultats.
Organic Cotton's Threshold Moment Revitalizing a global partnership to address the organic cotton sector's four challenges
Hilde VAN DUIJN, Auteur ; Matthijs MAAS, Auteur ; NEWFORESIGHT (Utrecht, PAYS-BAS), Auteur | Utrecht (Arthur van Schendelstraat 750-760, 3511 MK, PAYS-BAS) : ORGANIC COTTON ACCELERATOR | 2017Le secteur du coton biologique est aujourd'hui à un tournant majeur dans son développement. Face à une demande croissante pour des vêtements plus durables, ayant des impacts plus bénéfiques pour les producteurs et l'environnement, il peut devenir un modèle fort pour les filières agricole et textile concernées. Cependant, la vigilance est de mise face à un certain nombre de défis que le secteur se doit de relever (rentabilité pour les agriculteurs, risques dans l'approvisionnement, réputation des marques textiles...), au risque de ternir fortement son image. Dans cette brochure, quatre défis sont abordés : - assurer une meilleure rémunération des producteurs afin de ne pas les détourner de la filière coton bio ; - assurer plus de transparence dans la chaîne de valeurs ; - optimiser l'organisation globale de la filière ; - agir rapidement pour ne pas ternir l'image de la filière.
Strategies for feeding the world more sustainably with organic agriculture
Adrian MÜLLER, Auteur ; Christian SCHADER, Auteur ; Nadia EL-HAGE SCIALABBA, Auteur ; ET AL., AuteurDes chercheurs du FiBL, en collaboration avec la FAO, luniversité dAberdeen, lAlpen-Adria Universität Klagenfurt et lEPFZ, sintéressent à limpact de lagriculture biologique sur la durabilité du système alimentaire mondial, à lhorizon 2050. La bio est souvent perçue comme une solution prometteuse par ses influences positives sur lenvironnement : réduction des émissions de gaz à effet de serre, diminution des fuites dazote, alternatives aux pesticides. Mais, pour maintenir des niveaux de production équivalents, sa généralisation à léchelle mondiale entraînerait une augmentation des surfaces cultivées par rapport à lagriculture conventionnelle (différentiel de rendements). Cependant, à lissue de cette étude, les chercheurs concluent quen combinant la bio avec dautres stratégies comme minimiser le gaspillage, réduire la consommation de produits animaux, diminuer les quantités daliments concentrés dans les rations animales, lusage des terres agricoles resterait inférieur au scénario de référence. Aucune de ces mesures ne demande une application à 100%, cest la combinaison de leur mise en uvre partielle qui rend le système alimentaire plus durable. Pour réaliser cette étude, différents niveaux dimpact du changement climatique sur le rendement des cultures ont été pris en compte. Le modèle utilisé, SOL-model, est calibré avec les données de la FAO comprenant 192 pays, 180 cultures et 22 élevages.
L'agriculture biologique : Un levier de développement durable des territoires : Retours d'expériences, outils et méthodes pour les collectivités
GAB ILE-DE-FRANCE, Auteur ; FNAB, Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2016Une formation à destination des élus et des agents territoriaux franciliens a été organisée au mois davril dernier par le GAB Île-de-France avec la Fédération Nationale dAgriculture Biologique. Intitulée « Lagriculture biologique : un levier de développement durable des territoires », elle avait pour objectif denclencher une dynamique pour le développement de lAB dans les territoires. Fondée sur des retours dexpériences réussies et en cours, cette formation sest articulée autour de 4 axes : lintégration de lAB dans la planification territoriale, la mobilisation du foncier pour linstallation dagriculteurs, le développement des circuits courts et de proximité pour la restauration collective, la prévention des pollutions agricoles pour protéger la ressource en eau. Ce document propose une synthèse des échanges et un point sur les outils à disposition des collectivités. Les collectivités territoriales disposent en effet des compétences pour mettre en place des politiques transversales de développement durable dans lesquelles lAB a toute sa place : Agenda 21, Plan Climat Énergie Territorial, protection de la ressource en eau et des milieux naturels, documents durbanisme Parallèlement, lAB répond aux enjeux auxquels les collectivités sont confrontées en termes de développement économique, demploi, dattractivité et daménagement du territoire, de santé publique, denvironnement ou de qualité de leau.
Allonger la durée de vie des produits : analyse théorique des enjeux économiques et environnementaux
Alexandre GODZINSKI, AuteurLa durée de vie des produits mêle intérêts économiques des producteurs et des consommateurs, mais aussi impacts sur l'environnement. Les produits à courte durée de vie sont remplacés rapidement, il faut en produire davantage, et donc prélever plus de ressources et traiter plus de déchets. Allonger la durée de vie des produits réduirait la fréquence de leur remplacement et donc les pressions sur l'environnement. Pour ce faire, deux pistes de solutions peuvent être envisagées parmi d'autres. Avec l'affichage de la durée de vie des produits, le consommateur, mieux informé, achète des produits plus chers mais qui devraient durer plus longtemps. Avec l'allongement de la durée de garantie légale, les entreprises sont incitées à produire des biens de plus longue durée de vie. Les effets théoriques attendus de ces deux dispositifs sont bénéfiques pour l'environnement. L'effet de l'affichage est positif sur l'économie, l'effet de la durée de garantie légale est ambivalent de ce point de vue.
Le bien-être territorial en France : de la mesure à l'action, pour une société plus durable : Actes du colloque du 20 février 2015
Bénédicte PACHOD, Auteur ; Eloi LAURENT, Auteur ; Pierre-Jean LORENS, Auteur ; ET AL., AuteurDans la dynamique de forte mobilisation pour la transition écologique vers un développement durable, les territoires jouent un rôle essentiel et sont déjà à l'uvre, notamment à travers les projets territoriaux de développement durable ou agendas 21. Ces derniers disposent aujourd'hui d'une voie de progrès, en intégrant davantage les nouveaux indicateurs de bien-être, alliés à la mobilisation citoyenne. Le premier colloque scientifique "Bien-être territorial : de la mesure à l'action, pour une société plus durable" a ainsi conduit les participants au cur de la dynamique d'élaboration de nouveaux indicateurs de richesse et de soutenabilité à l'échelle territoriale. Ce colloque, organisé le 20 février 2015, par le CGDD (Commissariat général au développement durable) et l'OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques), a porté une ambition double : présenter les derniers travaux de recherche menés par les institutions internationales, nationales et territoriales sur le bien-être territorial en France, ainsi que progresser dans la mise en uvre effective de ces nouvelles façons de voir le monde territorial en reliant indicateurs et politiques publiques au moyen d'un forum au service d'un changement de modèle plus durable. Ces Actes rassemblent les enseignements et expériences de chercheurs, territoires et institutions considérant les indicateurs de bien-être et de soutenabilité à la fois comme des outils d'aide à la décision et de mobilisation des acteurs. Les travaux seront poursuivis et présentés lors de futurs colloques.
Dossier : Bio sociétal
Sauveur FERNANDEZ, Auteur ; Cédric ROUSSELET, AuteurCe dossier, intitulé "Bio-Sociétal", comporte les articles suivants : - Bio, RSE et grands enjeux sociétaux : 1 - Introduction : vers de nouveaux paradigmes ; 2 - Le développement durable ; 3 - La RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) ; 4 - Les tendances récentes de la RSE ; 5 - Les normes et labels de la RSE ; 6 - L'économie circulaire ; 7 - Bio sociétal : retour aux sources et nouvelle ère. - La prise de conscience : Le premier pas vers la liberté ! (sondage, sur le sujet du développement durable ou de l'économie circulaire, auquel 654 consommateurs ont participé en mars 2016).
Dossier : Pour la mer : La pêche en questions
Nelly PEGEAULT, Auteur ; Thibault JOSSE, Auteur ; Anne-Marie VERGEZ, Auteur ; ET AL., AuteurLa planète est recouverte à 71 % par les mers et les océans. Selon des chercheurs de l'Université de Stanford, ce sont aujourd'hui 24 à 40 % des espèces marines qui seraient vouées à disparaître (dont baleines et thons rouges), et ce, en raison de l'activité humaine, devant les raisons liées au changement climatique. Les recommandations de la FAO incitent les États à réguler la surpêche et encourage la pêche artisanale. Les articles composant ce dossier éclairent les problématiques et les enjeux d'une pêche respectueuse des fonds marins et donnent des exemples de situations et d'actions en France : - Il faut freiner la surpêche : C'est possible, selon la FAO ; - L'aberrant et inqualifiable calcul des quotas de pêche ; - Pêche "durable" : gare à la propagande ! ; - La précieuse polyvalence des petits artisans pêcheurs ; - L'AMAP poissons... à la pêche au succès ? ; - Libérons les océans ! (sur l'initiative baptisée "Nation Océan", dotée d'une déclaration de droits et de citoyens, pour protéger l'océan de l'exploitation privée).
L'économie circulaire : 100 Questions pour comprendre et agir
Le modèle linéaire "extraire-produire-consommer-jeter" trouve aujourd'hui ses limites. Pour l'auteur, ce modèle économique est déjà dans l'impasse et un changement s'impose : place à l'économie circulaire. En effet, on peut s'attendre, si aucune mesure à la hauteur des enjeux n'est engagée, à ce que, du fait de la raréfaction des ressources, les coûts de production d'eau, d'énergie, de métaux, de matières ou de nourriture explosent. Parallèlement, les émissions de polluants et la production de déchets vont croître jusqu'à la rupture de l'équilibre des écosystèmes. Nous ressentons déjà fortement les effets du gaspillage sur la biodiversité. Il est dès lors indispensable d'engager le plus tôt possible une transition vers un modèle économique circulaire. Ceci n'implique pas seulement le développement du recyclage, mais aussi une utilisation plus efficace des ressources, en modifiant les modes de production et de consommation, en allongeant la durée de vie des produits, en valorisant l'écoconception de produits réutilisables et recyclables. Cet ouvrage a pour objectif, en répondant aux questions que les citoyens se posent, d'expliquer l'économie circulaire et d'exposer les outils et méthodes déjà disponibles. Il met également en perspective la place de l'écoconception et du management environnemental.
Eléments méthodologiques pour l'élaboration du rapport sur la situation en matière de développement durable : Des expériences à échanger, à l'usage des collectivités territoriales et EPCI à fiscalité propre, de plus de 50 000 habitants
Philippe SENNA, Auteur ; Corinne BLANCHET, Auteur | LA DÉFENSE CEDEX (SERVICE DE L'ÉCONOMIE, DE L'ÉVALUATION ET DE L'INTÉGRATION DU DÉVELOPPEMENT DURABLE, Bureau des Territoires - Tour Séquoïa, 92 055, FRANCE) : MINISTÈRE DE L'ENVIRONNEMENT, DE L'ÉNERGIE ET DE LA MER - COMMISSARIAT GÉNÉRAL AU DÉVELOPPEMENT DURABLE | 2016Ce guide soutenu par les associations d'élus, élaboré sur la base de différents travaux menés avec le Cerema, avec des associations de collectivités territoriales et des groupes de travail régionaux animés par les Dreal, met à disposition un éventail d'éléments méthodologiques. Ces méthodes sont issues, pour la majorité, des travaux menés par les territoires dotés d'un agenda 21 local et des expériences pionnières des collectivités territoriales en matière de "rapport développement durable".
Entrepreneurship in organic production An incentive for sustainable rural development
Venelin TERZIEV, Auteur ; Angel KANCHEV, Auteur ; Vasil LEVSKI, AuteurCet article traite de lentreprenariat dans la production et le commerce biologiques comme l'un des principaux moteurs de la croissance économique, de la productivité et des innovations dans les régions rurales, en Bulgarie. La production biologique est économiquement viable, écologiquement compatible et socialement responsable et se révèle être une stratégie entrepreneuriale efficace pour le développement rural à partir de la demande des zones urbaines. Elle englobe non seulement des aliments ou d'autres produits, mais aussi des lieux d'accueil, de tourisme, de préservation du paysage, de protection de la nature, ainsi que la culture, le développement d'infrastructures, etc. L'objectif est d'accroître la compétitivité en appliquant une technologie écologique qui utilise une nouvelle approche - planification, gestion et contrôle du processus de production.
A Global Vision and Strategy for Organic Farming Research
Urs NIGGLI, Auteur ; Helga WILLER, Auteur ; Brian BAKER, Auteur | Frick (Ackerstrasse 113, 5070, SUISSE) : TECHNOLOGY INNOVATION PLATFORM OF IFOAM-ORGANICS INTERNATIONAL (TIPI) | 2016Les membres de TIPI, la plateforme de l'innovation technologique de la fédération mondiale de l'agriculture biologique IFOAM - Organics International, ont défini une vision et un agenda pour le développement de l'AB à travers la recherche, le développement, l'innovation et le transfert de technologies. Cette vision, explicitée dans ce rapport, part du postulat que les technologies actuelles, basées sur l'utilisation massive d'intrants toxiques, polluants et énergivores, ont un coût. Les investissements dans les services écosystémiques et le développement de technologies productives, stables, adaptables, résilientes et partagées équitablement, sont plus à même d'accompagner la population mondiale dans un environnement rapidement évolutif. Cela nécessitera l'engagement d'un large éventail de parties prenantes dans une approche multidisciplinaire axée sur les sciences. Une telle approche vise à responsabiliser les zones rurales, à développer une intensification éco-fonctionnelle productrice de nourriture, tout en exploitant et en régénérant les services écosystémiques, et en renforçant la résilience au changement climatique. Elle vise également à fournir des aliments bons pour la santé et le bien-être, et accessibles à tous. Pour remplir cette mission, l'agriculture biologique doit se doter d'une capacité suffisante pour satisfaire les besoins alimentaires quantitativement, qualitativement et structurellement pour l'ensemble de la population. Ce nouveau paradigme proposé par TIPI est fondé sur une approche holistique et systémique. Il s'agit de faire participer les agriculteurs, les chercheurs et les autres acteurs dans des processus communs et innovants, mettant en jeu des technologies accessibles à tous et facilement adaptables aux conditions locales. Bien qu'il y ait des obstacles à surmonter pour que cette vision soit réalisée, TIPI appelle la communauté de l'AB à soutenir son plan d'action en 17 points pour avancer d'une manière avant-gardiste et innovante.
Indicateurs nationaux de la transition écologique vers un développement durable 2015-2020 : premier état des lieux
Françoise NIRASCOU, Auteur ; Florence KLEIBER, Auteur ; Lauren MOSDALE, AuteurLa stratégie nationale de transition écologique vers un développement durable (SNTEDD) a été adoptée par le Gouvernement en février 2015 et fixe le cap de la France en matière de développement durable pour les années 2015 à 2020. Elle définit les orientations pour s'engager dans la voie de la transition écologique et évoluer vers une société plus sobre à l'horizon 2020, qui allie progrès économique, écologique et humain. Cette synthèse présente le premier état des lieux des indicateurs de suivi de la SNTEDD, en début d'exercice. La lecture de l'ensemble des indicateurs offre une vision contrastée de la situation. Celle-ci apparaît en majorité préoccupante sur les enjeux écologiques majeurs énoncés dans la stratégie tels que le changement climatique, la perte accélérée de biodiversité, la raréfaction des ressources et la multiplication des risques sanitaires environnementaux. En revanche, les indicateurs relatifs aux axes montrent que certaines bonnes pratiques émergent vers un développement durable. Au regard de cet état des lieux initial, le suivi des indicateurs de la SNTEDD sur les prochaines années pourra permettre d'estimer dans quelle mesure la poursuite ou l'accélération des bonnes pratiques émergentes se traduit par une évolution positive de l'état des enjeux écologiques.
Kit Collectivité : La transition vers le zéro phyto & le développement de la bio locale
AGIR POUR L'ENVIRONNEMENT, Auteur ; BIO CONSOM'ACTEURS, Auteur ; GÉNÉRATIONS FUTURES, Auteur | PARIS (2 Rue du Nord, 75 018, FRANCE) : ASSOCIATION AGIR POUR L'ENVIRONNEMENT | 2016Ce kit "Collectivité", lancé par les associations Agir pour l'Environnement, Bio Consom'acteurs et Générations Futures, et outil de la campagne zéro phyto 100% bio (www.0phyto-100pour100bio.fr), a pour objectif d'accompagner les maires et les autres élus dans la démarche vers le zéro pesticide et le 100% bio, en présentant les étapes clés ainsi que des outils pour approfondir les connaissances et connaître les détails de chaque étape. Au sommaire : I - Introduction ; II - Pourquoi s'engager vers le zéro phyto, 100% bio ? ; III - Comment s'engager vers le zéro phyto ? (1. Analyser les pratiques de la commune ; 2. Définir des objectifs d'entretien ; 3. Trouver des financements ; 4. Choisir les méthodes alternatives ; 5. Sensibiliser la population locale et accepter la flore spontanée ; 6. Espaces particuliers ; 7. Effectuer des tests et mettre en pratique les méthodes alternatives ; 8. Évaluer les actions réalisées) ; IV - Comment s'engager vers le 100% bio ? (1. Impulser une démarche collective ; 2. Accompagner les agriculteurs dans la conversion à l'agriculture biologique ; 3. Développer des circuits courts de proximité ; 4. Démocratiser l'accès à la bio ; 5. Introduire la bio en restauration collective ; 6. Instaurer des jardins potagers collectifs bio et écologiques ; 7. Sensibiliser) ; V - Le kit élu, un outil inscrit dans la campagne "zéro phyto 100% bio !" ; VI - Des outils pour approfondir.
Organic 3.0 for truly sustainable farming and consumption: 2nd updated edition, 2016
Markus ARBENZ, Auteur ; David GOULD, Auteur ; C. STOPES, Auteur | BONN (Charles-de-Gaulle-Strasse 5, 53113, ALLEMAGNE) : IFOAM - ORGANICS INTERNATIONAL | 2016Après une phase d'émergence de l'agriculture biologique, avec les pionniers de ce mode de production qui ont observé les problèmes auxquels devait faire face l'agriculture à la fin du XIXème siècle et au début du XXème (Bio 1.0), l'agriculture biologique a connu une phase d'institutionnalisation, avec la mise en place de réglementations, de standards, de systèmes de certification... (Bio 2.0). En 2015, les acteurs de l'AB, regroupés au sein d'IFOAM Organics International (IFOAM Monde), ont imaginé une nouvelle phase de développement, la Bio 3.0 (ou Organic 3.0). Celle-ci vise à faire sortir l'agriculture biologique de la niche à laquelle elle est cantonnée à ce jour, à la positionner comme alternative au modèle agricole dominant actuellement et à l'intégrer dans un projet de société, comprenant un ensemble de solutions nécessaires pour faire face aux challenges mondiaux à relever. Cette brochure présente cette nouvelle vision collective du secteur de l'agriculture biologique, qui propose de s'engager activement dans les grandes questions mondiales. Six fonctionnalités clés sont abordées : - la culture de l'innovation ; - l'amélioration globale via de meilleures pratiques ; - l'assurance de l'intégrité et de la transparence ; - la prise en compte plus large d'intérêts relatifs à la durabilité ; - l'autonomisation de la ferme au consommateur final ; - des prix à leur juste valeur pour les producteurs et les consommateurs.
Orienter les interventions futures pour répliquer à grande échelle la gestion durable des terres
Le but de lanalyse des leçons apprises des expériences du programme stratégique dinvestissement sur la gestion durable des terres en Afrique subsaharienne (SIP) était dorienter les engagements / investissements futurs, en particulier dans le cadre des récentes déclarations de lUnion africaine sur lagriculture et la réhabilitation des terres par le NEPAD, le FEM, TerrAfrica, lInitiative de la Grande Muraille Verte pour le Sahel et Sahara (GGWISS), les organismes des Nations Unies et autres bailleurs de fonds. Ce document présente un résumé des résultats destiné aux décideurs nationaux, organismes, partenaires de développement et bailleurs de fonds, et à prendre en compte pour des interventions futures à grande échelle de la gestion durable des terres (GDT).
Du paysage au Pays sage : L'agriculture en Biovallée
Ce film documentaire est dédié à la Biovallée, territoire qui pratique le développement durable depuis des années, dans la vallée de la Drôme. A travers des témoignages de ceux qui, au quotidien, font vivre ce territoire, cest le portrait dune dynamique vertueuse qui est présenté. Agriculteurs, éleveurs, entrepreneurs, citoyens, associations , de nombreuses initiatives montrent la possibilité dallier économie et respect de lhomme et de lenvironnement, vie en communauté et projet de vie personnel. Ce film nous invite à interroger notre relation avec le monde agricole, la place et le rôle que nous accordons à l'agriculture dans notre société et notre manière dhabiter le territoire.
Rapport dactivités 2015 : Défis climatiques : Quelle nouvelle trajectoire de développement ?
Enda Energie, association internationale basée à Dakar, favorise toute forme de développement durable, en particulier dans les régions défavorisées. Sécou Sarr, directeur d'Enda Energie, en introduction du rapport dactivités, rappelle le contexte de lAccord de Paris sur les changements climatiques et les Objectifs de développement durable adoptés à New York au cours de l'année 2015. Plusieurs aspects sont abordés dans ce rapport 2015 : - Les citoyens face aux défis climatiques ; - Lautonomisation énergétique en lien avec le développement durable et le territoire ; - Les services dappui pour un développement durable ; - La Gestion des Connaissances en matière de Résilience (BRACED) ; - Le logiciel de suivi évaluation stratégique des impacts de programmes (Eva 2.0).
Des scenarii pour que le monde se nourrisse en 2050
Pauline SALCEDO, AuteurPrès de dix ans après leur première étude Agrimonde-Terra, l'Inra et le Cirad ont proposé, en 2016, de nouveaux scenarii prospectifs relatifs à la sécurité alimentaire et au développement durable. En ligne de mire, apparaît la nécessité de nourrir 10 milliards d'individus en 2050, en prenant en compte une modification des régimes alimentaires, l'impact des changements climatiques sur les rendements, des modifications territoriales liées à l'urbanisation, l'évolution des structures d'exploitations et des systèmes agricoles. Cinq scenarii ont ainsi été développés dans cette étude Agrimonde-Terra. Parmi eux, le scénario « Sain » semble être le plus souhaitable pour limiter la déforestation, mais il nécessitera toutefois, pour se concrétiser, un changement radical de nos systèmes alimentaires.
Les systèmes ingénieux du patrimoine agricole mondial
TRAVAUX ET INNOVATIONS, AuteurL'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a mis en place, en 2002, une initiative destinée à assurer la conservation et une gestion évolutive des systèmes agricoles locaux de toutes les régions du monde, au Moyen Orient, en Afrique, en Asie, en Amérique ou en Europe. Elle a ainsi défini les "Systèmes Ingénieux du Patrimoine Agricole Mondial", basés sur lexpérience et sur les savoirs locaux qui reflètent lévolution du genre humain, sa relation avec la nature et la diversité de ses savoirs. Ces systèmes ont façonné des paysages remarquables, ont contribué au développement dune biodiversité agricole importante à léchelle mondiale et, surtout, ils ont fourni de façon durable des services et des biens multiples à lensemble de la société. Ils ont également assuré aux populations locales la sécurité alimentaire et celle des moyens dexistence, ainsi que la qualité de vie. Ce programme international de sauvegarde cherche à promouvoir la compréhension et la prise de conscience de l'importance des sites du Patrimoine Agricole Mondial et à assurer leur reconnaissance aux niveaux national et international.
The New Nordic Diet as a prototype for regional sustainable diets : In : MEYBECK, A. et REDFERN, S.. Sustainable Value Chains for Sustainable Food Systems : a workshop of the FAO/UNEP Programme on Sustainable Food Systems. Rome : Food and Agriculture Organization of the United Nations, 2016. 353 p.
Susanne BÜGEL, Auteur ; Jostein HERTWIG, Auteur ; Johannes KAHL, Auteur ; ET AL., Auteur | ROME (Viale delle Terme di Caracalla, 00153, ITALIE) : FAO (Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture) | 2016Un des principaux challenges des systèmes alimentaires durables est de lier une production respectueuse de lenvironnement à un régime alimentaire sain. Le nouveau régime alimentaire nordique sappuie sur le régime méditerranéen, en utilisant des ingrédients et des saveurs des climats scandinaves. De la même manière, il contribue à préserver les espaces naturels locaux et la santé des consommateurs. Les principes et lignes directrices de ce régime peuvent être mis en uvre dans nimporte quelle région du monde.
Avec le bio vers une agriculture moderne et durable : Une contribution à la discussion sur l'agriculture biologique 3.0
Urs NIGGLI, Auteur ; J. PLAGGE, Auteur ; Steffen REESE, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2015Le concept d'agriculture biologique 3.0, ou "Organic 3.0", a été proposé par l'IFOAM à l'occasion de l'édition 2014 du salon BioFach, salon international autour des produits issus de l'agriculture biologique. C'est un scénario de développement visant à imaginer comment l'AB peut relever les défis qui se présentent à elle (croissance de la production agricole, sécurité alimentaire durable, concurrence d'autres initiatives de développement durable, transparence et sécurité des filières, amélioration de la communication). Pour sortir de sa niche, les auteurs estiment que l'agriculture biologique nécessite davantage d'innovations, plus d'alliances avec d'autres initiatives ayant des orientations socio-économiques similaires et de nouvelles stratégies de communication. Ce rapport est une contribution de cinq organisations Bio Austria, Bioland, Bio Suisse, Naturland, en collaboration avec le FiBL à la discussion sur le futur développement du mouvement bio. Il présente une synthèse des discussions ayant suivi le lancement du concept d'agriculture biologique 3.0 : - phases du développement de l'AB ; - futurs défis de l'AB ; - pistes de développement possibles pour l'AB du futur ; - considérations finales ; - et perspectives.
Bioentreprisedurable® : L'engagement RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) des entreprises bio
La démarche Bioentreprisedurable® du Synabio permet à ses adhérents, entreprises de l'aval du secteur biologique, en particulier aux TPE et aux PME, de découvrir le développement durable comme un outil de performance, de cohésion et de communication. La bio se doit, selon le Synabio, d'être pionnière sur la question de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE). Avec la démarche Bioentreprisedurable®, les entreprises adhérentes peuvent formaliser et déployer leur stratégie RSE (ISO 26 000, décret n° 2012-557), tout en valorisant les fortes spécificités des entreprises bio. Cinq entreprises labellisées "Bioentreprisedurable®" apportent leur témoignage.
BIOVALLÉE : Le bassin versant de la Vallée de la Drôme
La dynamique locale initiée il y a une quarantaine d'années dans la Drôme porte aujourdhui ses fruits. Le territoire de Biovallée, sur 3 communautés de communes, a réussi le pari de devenir un territoire pilote du développement durable, où lagriculture est pleinement intégrée, avec une volonté politique dassocier la recherche au développement et de soutenir les projets dits alternatifs. Cest le résultat dun travail transversal et de long terme avec lensemble des acteurs dun territoire : synergie entre producteurs, consommateurs, entreprises, coopératives locales, structures daccompagnement et élus locaux. Le SAGE de la rivière Drôme a été lun des points de départ de cette démarche. Aujourdhui, ce territoire est lun des leaders français concernant le développement de lagriculture biologique avec près de 30 % de surfaces agricoles utiles en agriculture biologique. Les éléments clés du projet sont présentés, ainsi que les perspectives pour poursuivre son développement.
Contribution délevages en agriculture biologique au développement durable des territoires : point de vue déleveurs
Ce texte est issu des Journées 3R (Rencontres Recherches Ruminants) de 2015. À la suite des travaux existants sur la thématique de lélevage et du développement durable, deux composantes ont été identifiées : la viabilité du système et sa contribution au développement durable du territoire auquel il appartient. Dans cette étude, les éleveurs ont la parole pour construire les principes généraux et les critères de la contribution de leur activité au développement durable. Le travail repose ainsi sur des ateliers participatifs où 15 éleveurs bio (bovins viande et ovins lait) ont été réunis dans le but de trouver une application du panel de fonctions proposé par Bossel (1999) : existence, efficience, autonomie, sécurité, adaptabilité, coexistence, responsabilité, besoins humains. La traduction des éleveurs va du général au particulier, relevant plutôt de la technique. Cette étude est multi scalaire car elle prend en compte parfois uniquement lexploitation et, dautres fois, lenvironnement qui lentoure. Enfin, les items sont très variables dun groupe à lautre, sauf sur certains points comme lutilisation de races rustiques et de variétés adaptées par exemple. Les éleveurs semblent déstabilisés par ce genre de méthode qui apporte cependant une richesse des débats et une nouvelle forme de réflexion. Les différents résultats confirment la difficulté dune réponse universelle à la question de la contribution de lélevage au développement durable.
Enda : Rapport annuel 2014 : Alternatives économiques inclusives pour un développement durable
Enda Tiers Monde (Enda TM) est une ONG internationale qui agit dans les pays les plus démunis, avec pour objectif de préserver un environnement qui se dégrade, tout en incluant la citoyenneté et limpact collectif dans la prise de décision. Dans ce rapport de lannée 2014, trois grandes parties sont abordées : - Les solutions aux dangers de léconomisme et du fondamentalisme en Afrique ; - Le panorama des activités dEnda TM ; - Retour sur la participation dEnda aux 20 CoP Climat et cap sur Paris 2015.
Les fiches-outils de la RSE
Farid BADDACHE, Auteur ; Stéphanie LEBLANC, Auteur | PARIS CEDEX 05 (61 Boulevard Saint-Germain, 75 240, FRANCE) : ÉDITIONS EYROLLES | 2015Pratique et basé sur l'expérience, ce guide opérationnel complet présente, en 100 fiches, les repères et les bonnes pratiques indispensables à la mise en place d'une démarche RSE (Responsabilité Sociale de l'Entreprise) durable. Connaître les concepts et référentiels clés ; Définir une stratégie RSE source d'innovation ; Engager efficacement les parties prenantes ; Engager une démarche de marketing et communication responsables ; Mettre en place un système de reporting pertinent ; Piloter une démarche d'achats responsables ; Créer de la valeur partagée sur les territoires. Dans le CD inclus figurent 72 documents complémentaires sélectionnés pour approfondir le sujet.
La France mobilisée sur les compétences professionnelles de la transition écologique
Marie ETCHEGARAY, Auteur ; Claire LABADIE, AuteurAvec la transition écologique, se développent les notions d'emplois verts, qui visent à « mesurer, prévenir, maîtriser, corriger les impacts négatifs et les dommages sur l'environnement », et d'emplois verdissants, dont la finalité n'est pas environnementale, mais qui intègrent de nouvelles compétences pour prendre en compte la dimension « environnement » dans le geste métier. Ces emplois demandent des compétences propres, à repérer et à intégrer notamment dans les programmes de formation. Les enjeux sont importants, en termes d'emplois créés, ou encore d'avantages économiques pour les entreprises. Ces questions sont prises en compte par diverses organisations, publiques ou non, aussi bien au niveau territorial, que national, européen ou mondial. Cet article présente une synthèse des principales approches portées par ces organisations et par d'autres acteurs publics. La France se distingue par le fait qu'elle est un pays précurseur en termes « d'intégration réciproque entre les politiques environnementales et celles de développement des compétences ».
Mobiliser les financements pour le climat : Une feuille de route pour financer une économie décarbonée : Rapport de la commission Pascal Canfin Alain Grandjean
Créée à la demande du Président de la République française, François Hollande, et en prévision de l'organisation, en France, de la 21ème Conférence des Parties à la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (COP 21), la Commission Canfin-Grandjean avait pour missions d'étudier et de proposer des pistes d'actions pour mobiliser davantage de financements publics et privés dans la lutte contre le changement climatique. Ce rapport conseille le gouvernement français sur la façon de faire avancer l'agenda des financements innovants dans les différentes enceintes internationales auxquelles il participe (G7, G20, FMI, OCDE...). Le présent rapport couvre les financements qualifiés d'innovants dans les années 2000 (taxe sur les transactions financières, mise aux enchères des revenus des marchés carbone...), mais ne s'y limite pas. Il fait des propositions d'utilisation innovante pour le climat d'outils à la disposition des acteurs privés et publics pour la mobilisation à une échelle nouvelle des financements publics et privés vers une économie décarbonée.
Nouvelles approches intégrées de gestion de l'eau : Quelle place pour l'agriculture biologique dans les projets de territoire ? : Séminaire national - 16 juin 2015 - Fouesnant (29) : Actes
Cette publication a été éditée à la suite du séminaire de Fouesnant (29), organisé en juin 2015, sur la qualité de l'eau et l'agriculture biologique. Plus de 170 participants se sont réunis autour des témoignages et retours d'expériences de nombreux acteurs impliqués dans la gestion de l'eau : agriculteurs, collectivités locales ou associations de défense de l'environnement. Les actes du séminaire reprennent les points et temps forts de la rencontre qui avait pour programme de trouver des pistes pour limiter les dépenses publiques, relever le niveau d'exigence à l'égard d'une eau et d'une alimentation de qualité, connaître les atouts et les difficultés qu'impliquent de telles politiques publiques territoriales. Au sommaire : - La petite histoire de l'agriculture biologique au secours de la ressource en eau ; - Développer une vision intégrée ; - Retour sur les expériences (plénière de la matinée et zooms sur les expériences des ateliers) ; - 1/ Une gouvernance pour la transition ; - 2/ Des dynamiques régionales et locales convergentes ; - 3/ Une économie territoriale durable autour d'une ressource locale de qualité ; - Quatre enseignements issus des ateliers de coproduction.
Politiques publiques : mobilisations pour l'agriculture bio : Interview "L'apiculture bio est-elle soluble dans le Plan de développement durable de l'apiculture ?"
Julien ADDA, AuteurEstimant que les spécificités de l'apiculture bio française ne semblaient être abordées ni dans le Programme Ambition bio 2017 du ministère de l'Agriculture, ni dans le Plan de développement durable de l'apiculture (PDDA), une délégation de la FNAB a été reçue, en février 2014, par le cabinet du ministre en présence de François Gerster, inspecteur général de santé public vétérinaire à l'origine du PDDA. Cet article présente les réponses de François Gerster aux questions de la FNAB : raisons du PDDA, objectifs sur la période 2013-2015 et premiers bilans.
Repères : Chiffres clés du climat : France et Monde - Edition 2016 : Édition 2016
Dans la continuité des années antérieures, mais avec une acuité à la hauteur de l'enjeu, l'édition 2016 des « Chiffres clés du climat » s'inscrit dans le contexte de la 21ème Conférence des parties sur les changements climatiques (COP 21) qui se tient à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015. Cette dernière version a été actualisée et enrichie par rapport à l'édition 2015. Ainsi, l'analyse sectorielle des émissions de gaz à effet de serre (GES) a été complétée par une double page sur l'agriculture et les émissions liées à l'utilisation des terres, leur changement et la forêt. Par ailleurs, une page portant sur la tarification carbone dans le monde a été ajoutée. Enfin, certaines pages consacrées à des données mondiales ont été dédoublées afin de rendre leur lecture plus aisée. Cependant, toutes les données 2013 des émissions de GES au niveau international ne sont pas encore disponibles. Contrairement aux années passées, leur mise à disposition par l'Agence européenne pour l'environnement interviendra plus tard au cours de cette année. Cette publication, par son organisation et le choix des thèmes abordés, a pour ambition d'informer un public le plus large possible sur le changement climatique, ses mécanismes, causes et effets, ainsi que sur les dispositifs internationaux mis en place pour le circonscrire.
RSE : Contrainte ou opportunité pour les coopératives agricoles ?
CONTACT BIO, AuteurLa RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) s'articule autour de sept principes : redevabilité, transparence, conduite éthique, respect des intérêts des parties prenantes, conformité légale, respect des normes internationales de comportement et respect des droits humains. Des témoignages autour de la RSE ont été apportés lors d'une table-ronde, organisée par Coop de France, à l'occasion de son assemblée générale. Si elle peut apparaître comme une contrainte à court terme, la RSE représente pour certains l'opportunité de mettre en avant la vertu de l'entreprise, à condition que tous les maillons de la filière s'engagent dans une telle démarche.
10 propositions en faveur de l'éducation à l'environnement et au développement durable
Dans le contexte des élections municipales de 2014, le CFEEDD propose quelques outils pour participer au débat et des clés pour la mise en uvre, sur les territoires, d'une politique d'éducation à l'environnement propice à la transition écologique : Inscrire l'EEDD dans les objectifs de la commune et des intercommunalités ; Développer des actions concrètes, lisibles sur le terrain ; Inviter la population à prendre conscience de la valeur de son territoire ; Inscrire un volet éducatif dans tous vos projets ; Faire de l'EEDD à partir des axes stratégiques de votre commune ; Renforcer la formation des acteurs du territoire et l'emploi dédié à l'éducation à l'environnement ; Appuyez-vous sur le partenariat avec les structures d'éducation à l'environnement ; Promouvoir la culture du "faire ensemble" au sein de votre commune ; Amplifier l'éducation à l'environnement dans les temps scolaires, périscolaires et de loisirs ; Communiquer, valoriser ce qui est fait, et ceux qui font.
Agriculture biologique & développement local : Un guide pour les élus et agents de collectivités territoriales : Expériences - Méthode - Outils - Actions
Sophie CHIGNARD, Auteur ; Julien LABRIET, Auteur ; Julie PORTIER, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2014Économie, environnement, emplois, santé, tourisme... l'agriculture biologique contribue au développement durable des territoires. Aujourd'hui, de nombreux retours d'expériences de collectivités démontrent la faisabilité de politiques publiques favorables à la fois à la reconquête de la qualité de l'eau, au développement de l'agriculture biologique et au dynamisme économique local. Encouragée par ces initiatives de plus en plus nombreuses, la FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique), en partenariat avec l'ONEMA (Office National des Eaux et des Milieux Aquatiques) et l'AMF (Association des Maires de France), a élaboré un guide méthodologique visant à promouvoir et accompagner ces approches territoriales et transversales. Comment les collectivités peuvent-elles agir ? Via des outils de planification territoriaux (Agenda 21 ; Plan Climat Énergie Territorial ; Plan Local d'Urbanisme ; Schéma de Cohérence Territorial ; Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux ; Aire d'Alimentation de Captage...). Via des actions innovantes (Favoriser l'installation et la transmission ; Réaliser une acquisition foncière ; Accompagner les agriculteurs vers la conversion ; Développer des filières longues en bio ; Soutenir des projets d'ateliers de transformation ; Introduire des produits bio locaux en restauration collective ; Gérer les espaces publics "zéro pesticides"...). Toutes ces pistes de réflexions sont développées dans ce guide et illustrées par des exemples concrets. Au sommaire : - Plaidoyer : 15 bonnes raisons d'oser la bio sur votre territoire ; - La preuve par l'exemple, Fiches Expériences ; - L'agriculture biologique dans la planification territoriale, Fiches Outils ; - Une démarche de projet : Fiche méthodologie ; - Des actions concrètes pas à pas, Fiches Actions.
Alpes-Maritimes : « A Mouans-Sartoux, les élèves mangent 100% bio »
Agnès CATHALA, AuteurMouans-Sartoux est la première ville de plus de 10 000 habitants à proposer des repas 100% bio pour toute sa restauration collective (cantines scolaires, crèches, personnel municipal). Pour y arriver, la commune a créé une régie municipale agricole et embauché un employé chargé de produire les légumes. Le maire, André Aschiéri, très engagé dans les domaines de la santé et de l'environnement à l'échelle nationale, a largement contribué à la mise en place du projet. La ville a aussi signé la charte du Programme national nutrition santé. La progression du taux d'incorporation de produits bio dans les cantines a été rapide : de 4% en 1999, on est passé à 25% en 2009, puis 50% en 2010, et 100% au premier janvier 2012... sans augmentation du coût du repas. Au contraire, si « avec 20% de bio en 2008, les denrées alimentaires coûtaient 1,90 euro par repas, en 2013, ce coût est de 1,86 euro avec 100% bio ». Mais comment ont-ils fait ? L'achat d'un domaine agricole en 2010 par la commune a été déterminant. La commune est en effet à l'abri de la fluctuation des prix. Autre élément : la lutte contre le gaspillage, réduit en un an de 75%, grâce à des actions de sensibilisation. Les enfants participent à de nombreux projets pédagogiques liés à l'alimentation et vont aider dans le domaine communal. Les résultats sont analysés par l'observatoire de la restauration durable, mis en place en 2012. Ainsi, 66% des personnes interrogées indiquent qu'elles ont changé leurs habitudes alimentaires, grâce aux actions de sensibilisation autour des cantines. A noter que les enfants sont parfois moins enthousiastes, soulignant que les légumes sont trop présents dans les menus, et les goûters pas assez variés ! Un site Internet retrace cette expérience en proposant des fiches sur chacune des actions : http://restauration-bio-durable-mouans-sartoux.fr/
La banane : fruit de toutes les luttes
Alistair SMITH, AuteurAlistair Smith est coordinateur international de l'ONG britannique Banana Link (www.bananalink.org.uk), qui uvre depuis 1996 pour un commerce équitable et durable des bananes et des ananas, en sensibilisant l'opinion publique aux conditions de vie et de travail auxquelles sont exposés les travailleurs des plantations et les petits producteurs en Amérique latine, en Afrique et dans les Caraïbes. Il raconte ici les combats acharnés menés par ces acteurs depuis l'époque coloniale, et comment leur voix, souvent exclue, reste plus présente que jamais dans les débats sur l'avenir de la banane.
La biodiversité amie du verger : Le meilleur des vergers d'hier et de l'arboriculture d'aujourd'hui pour bâtir les vergers de demain
Forte de ce qu'elle a appris des paysans auprès desquels elle prospecte des variétés anciennes depuis plus de trente ans et de sa pratique de l'arboriculture, Evelyne Leterme dessine, dans ce livre, ce que pourrait être un verger d'avenir, à haute valeur biologique et s'appuyant sur la diversité génétique. Regarder le vivant sans rien préjuger, c'est la règle qu'elle a faite sienne, c'est l'exigence qui nourrit ce plaidoyer pour une arboriculture qui aborde l'arbre dans sa globalité, en lien avec la vie du sol et celle de son environnement proche, de l'entomofaune aux oiseaux et chauve-souris jusqu'aux micro-organismes utiles. Riche d'exemples et de conseils pratiques agrémentés de nombreuses photographies et schémas, ce livre relate plusieurs expériences réussies autour des haies fruitières et des associations de plantes.
Consommations et pratiques alimentaires durables : analyse de données nationales issues d'enquêtes d'opinion
Charlotte FOUQUERAY-MEREL, Auteur ; Aïnhoa PARE, Auteur ; Julien FOSSE, AuteurUn état des lieux a été mené par l'Observatoire de l'alimentation en France sur les tendances alimentaires durables. Il ressort que les préoccupations environnementales sont importantes mais en recul, qu'il y a un intérêt pour les produits bio et une tendance vers plus de « naturalité », (souvent définie par « sans produits chimiques »). Le commerce équitable désormais bien connu reste toutefois une niche. Les produits d'origine française sont privilégiés et, parmi eux, les produits locaux. Les produits locaux sont souvent perçus comme naturels, ils permettent aussi de limiter les émissions de CO2 et surtout le maintien de l'économie locale. Les motivations d'achat d'aliments durables peuvent aussi apparaître comme un engagement politique. Enfin, les choix alimentaires sont souvent liés à la santé, les consommateurs se tournent vers des produits rassurants dans un contexte de scandales alimentaires. On note également des évolutions : le « fait-maison » se développe, la frugalité et la lutte contre le gaspillage aussi. Ces tendances doivent être consolidées par des données sur les pratiques réelles (et non uniquement déclarées).
Dossier de presse - Quand eau et agriculture biologique s'allient pour un développement local durable, 30 bonnes raisons de passer à l'action : 4 juillet 2014
FNAB, Auteur ; EAU DE PARIS, Auteur | PARIS Cedex 13 (19 Rue Neuve, Tolbiac - CS 61373, 75 214, FRANCE) : EAU DE PARIS | 2014Une conférence de presse a eu lieu, le 4 juillet 2014, à Paris, organisée par la Ville de Paris et la FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique), en partenariat avec l'Association des Maires de France et l'Office National des Eaux et des Milieux Aquatiques. Elle se tenait à l'occasion de la parution du guide méthodologique « Agriculture biologique et développement local : une boîte à outils pour les collectivités territoriales ». Ce dossier de presse permet de prendre connaissance de la problématique eau-agriculture, des projets et des moyens d'action mis en uvre par les partenaires, qui voient dans l'agriculture biologique un véritable outil de protection des ressources en eau, aussi bien qu'un outil de développement territorial. Au sommaire : - Eau et agriculture, une dialectique possible? ; - L'agriculture bio : un objectif et un levier pour l'action publique territoriale ; - Et si vous osiez l'agriculture biologique pour votre territoire ? ; - Les territoires : une opportunité pour le développement de l'agriculture bio ; - La parution d'un guide méthodologique « Agriculture biologique et développement local », un outil dédié à l'accompagnement des collectivités dans la mise en uvre de leur Politique Territoriale de Développement Durable ; - Un portail documentaire en ligne : www.devlocalbio.org ; - Eau de Paris : un acteur majeur du développement de l'agriculture biologique ; - Le 10ème programme d'interventions des Agences de l'eau accompagne les initiatives des collectivités locales ; - Des évènements en 2014 pour passer à la pratique ; - Situation de l'agriculture biologique en France en 2014 ; - Qui sommes-nous ? (présentation de la FNAB, de l'Eau de Paris, de l'ONEMA et de l'AMF)
Guide méthodologique du développement des stratégies régionales d'économie circulaire en France : Rapport final
L'ADEME et l'Association des Régions de France ont réalisé ce premier guide méthodologique de l'économie circulaire. Il a vocation à aider les territoires à saisir les opportunités de croissance et d'emplois qu'offre le passage vers l'économie circulaire. En effet, la loi de transition énergétique pour la croissance verte, présentée par la ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, fait du passage à une économie circulaire l'un des principaux chantiers de la mutation de notre société. L'économie circulaire constitue ainsi l'une des priorités du prochain contrat de plan Etat Région (CPER 2015-2020). Ce guide constitue un outil d'aide à la décision pour déterminer les orientations concrètes de politiques publiques d'économie circulaire à mettre en uvre dans les différents secteurs : développement économique, politiques de l'emploi, de la formation, de l'insertion sociale, des transports, de l'aménagement du territoire. Il propose un grand nombre d'exemples de réalisations concrètes couvrant les sept piliers de l'économie circulaire : Économie de la fonctionnalité, écoconception, écologie industrielle et territoriale, allongement de la durée d'usage, consommation responsable, recyclage et valorisation des déchets, approvisionnement durable.
Guide pour jardiner plus nature
MINISTERE DE L'ECOLOGIE, DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET DE L'ENERGIE, Auteur ; MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE, DE L'AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT, Auteur | LA DEFENSE CEDEX (Commissariat Général au Développement Durable - SOeS, Tour Séquoia, 92 055, FRANCE) : MINISTERE DE L'ECOLOGIE, DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET DE L'ENERGIE (MEDDE) | 2014Le plan Ecophyto a pour objectif de réduire l'utilisation des pesticides en France. La loi Labbé (février 2014) interdit l'utilisation de produits phytosanitaires par les institutions publiques, dans les espaces verts, forêts et promenades ouvertes au public, à partir de 2020, et par les particuliers, à partir de 2022. Les produits de biocontrôle, les produits qualifiés à faible risque et ceux dont l'usage est autorisé dans le cadre de l'agriculture biologique restent autorisés. Le guide propose des solutions simples pour se passer des pesticides au jardin en privilégiant des techniques de jardinage qui respectent l'équilibre de la nature.
Les maillons de la "bio" : Interview d'Emmanuel Vasseneix, PDG de la Laiterie de Saint Denis de l'Hôtel
Loïc DETE, AuteurEmmanuel Vasseneix décrit l'activité de sa laiterie, société indépendante implantée à Saint Denis de l'Hôtel, dans le Loiret (45), qui compte près de 600 collaborateurs sur 2 sites de production. Créée il y a cent ans, l'entreprise a été, pendant très longtemps, gérée à l'échelle familiale. Aujourd'hui, Emmanuel Vasseneix souhaite rester dans une démarche respectueuse des hommes et de l'environnement, développer des axes stratégiques cohérents autour de la nutrition, la naturalité et le développement responsable, et devenir un partenaire de référence dans le domaine des liquides alimentaires en Europe pour ses clients distributeurs et industriels. Le dirigeant présente le partenariat triangulaire entre BIOLAIT, la Laiterie Saint Denis de l'Hôtel et le Groupe Coopératif de Distribution Système U. Il aborde aussi la question de la fin des quotas et de la mise en place des Organisations de Producteurs (OP), en particulier celle de BIOLAIT, à l'échelle du bassin de collecte et, de manière plus large, au niveau national. Enfin, il fait part de sa vision quant aux perspectives concernant la filière lait de vache en général, et de la filière lait « bio » en particulier.
Nouvelles fiches expériences Eau & Bio par bassin hydrographique
La FNAB vient de sortir un nouveau livret de 6 fiches expériences sur la thématique Eau & Bio. Ces fiches rassemblent plus de 50 projets mis en uvre sur des zones de captages ou des bassins versants pour réduire les pollutions agricoles et non agricoles par la bio dans les 6 bassins hydrographiques métropolitains. Développées par des collectivités locales, des organismes de formation, des groupements d'agriculteurs, des scientifiques ou des opérateurs économiques, ces expériences actionnent des leviers innovants (foncier, réglementaire, filières, animation agricole renforcée, dialogue territorial...) et peuvent intéresser les acteurs de l'eau qui veulent initier des projets sur leur territoire. Ces fiches sont complémentaires du Recueil d'expériences des sites pilotes Eau & Bio. Les 6 Fiches expériences Eau & Bio : Bassin Adour-Garonne ; Bassin Artois-Picardie ; Bassin Loire-Bretagne ; Bassin Rhin-Meuse ; Bassin Rhône-Méditerranée-Corse ; Bassin Seine-Normandie.
La part de la terre : l'agriculture comme art
Louise BROWAEYS, Auteur ; Henri DE PAZZIS, Auteur | PARIS (57 Rue Gaston Tessier, 75 019, FRANCE) : ÉDITIONS DELACHAUX ET NIESTLÉ | 2014Louise Browaeys a poursuivi des études d'agronomie à l'Institut national agronomique Paris-Grignon (AgroParisTech) au cours desquelles elle s'est intéressée à l'agriculture biologique, aux cultures associées, à la toxicologie. Spécialisée en nutrition humaine, elle est aujourd'hui journaliste indépendante. Henri de Pazzis est le fondateur de ProNatura, premier réseau de maraîchers et arboriculteurs bio, aujourd'hui un des acteurs majeurs en Europe de la distribution de fruits et légumes biologiques. Le livre à deux voix qu'ils proposent est une sorte de promenade méditative entre histoire, agronomie, société, philosophie et poésie. Il retrace l'histoire de l'humanité et de l'agriculture tantôt respectueuse de la nature, tantôt oublieuse de la nature au profit du rendement à tout prix. Il conduit le lecteur, à travers une réflexion approfondie sur l'agriculture comme art, à se questionner sur ce qui fait l'essence même de l'homme et la manière dont il se construit ou, au contraire, s'abîme, à travers les âges, dans une perte de sens. La réflexion aboutit à l'idée même de développement durable qui apparaît, selon les auteurs, comme une erreur de perspective, car la question ne réside pas dans le développement durable mais bien plutôt dans le développement intégré, car l'homme est une part de la terre. Et s'unir à la terre, aujourd'hui, c'est accepter de nouveau le désordre, la vie à l'uvre dans sa violence ; c'est consentir que la technique ne peut pas répondre à toute la complexité du vivant.
PDDA : L'apiculture à la sauce durable ?
Jean SABENCH, AuteurJean Sabench, apiculteur dans l'Hérault, s'interroge sur le souhait « faire de la France le leader européen de l'agroécologie », et pour cela « faire de l'apiculture le fer de lance de l'agroécologie ». Selon lui, c'est mal parti si l'agriculture ne prend pas, dans le même temps, une virage pour être « moins toxique, plus respectueuse de l'environnement ». Au banc des accusés : les néonicotinoïdes, bien sûr, mais plus généralement l'ensemble des pesticides systémiques ; ainsi que la volonté de « modernisation » de l'apiculture avec le plan de développement durable de l'apiculture, où, reconnaît-il, « tout n'est pas négatif », mais dans lequel on peut s'inquiéter de la « sélection des ressources génétiques » des abeilles et de l'environnement dans lequel elles évoluent.
Quatre stratégies pour lever les résistances
Séverine MILLET, AuteurLa résistance au changement ou à l'action se rencontre souvent et généralement dès le début de la phase d'échange. Sont présentées ici quatre stratégies différentes pour accompagner le changement, illustrées à partir de cas issus de l'environnement ou du développement durable. Ces stratégies sont basées sur la dynamique psycho-socio-culturelle du changement. La première approche est déjà de mieux réagir aux résistances, notamment en ne créant pas une contre-résistance qui amène à renforcer la résistance de l'interlocuteur. Il faut entendre ces résistances et, en particulier, éviter le piège de vouloir convaincre avant tout, ce qui exclut l'autre. La seconde stratégie vise à tenir compte de la résistance et à l'utiliser. Par exemple, en cas d'argument sur le manque de temps pour s'investir, entendre la remarque et demander alors, par exemple, ce qui est possible dans le temps disponible et lancer alors une démarche de « petits pas » dans l'action. La troisième approche proposée s'appuie sur l'idée d'ouvrir le champ des possibles en travaillant l'imaginaire. Demander, par exemple, ce que pourrait être l'avenir sur un point donné et, à partir de là, échanger sur le comment y arriver, toujours à travers l'imaginaire. La quatrième stratégie propose de transformer la résistance en motivation. Si on reprend l'exemple du manque de temps, l'idée ici est plutôt de dire « puisse qu'on manque de temps, consacrons nous sur l'essentiel et soyons efficace ». Ces stratégies sont autant d'outils à mobiliser pour accompagner le changement, la concertation ou la construction d'actions partagées.
Vers une éco-industrie locale - Pour une réappropriation citoyenne de technologies durables
Nous vivons dans une société du tout jetable, nos produits sont fabriqués au bout du monde et le travail disparaît sur nos territoires. Selon l'auteur, les pratiques de « développement durable » sont de plus en plus courantes dans l'industrie, mais restent limitées, notamment par des impératifs de croissance et de rentabilité financière. Dans ce livre, il propose un plan pour relocaliser l'industrie de taille moyenne. Il en appelle aux collectifs citoyens et aux élus locaux pour amorcer, dans des territoires motivés, une mutation sociétale et économique indispensable. Parmi les solutions concrètes, il expose une initiative qui consisterait à mettre en place des réseaux de petites structures de production, le plus localisées possible, pour fabriquer des produits utiles aux consommateurs, et réparables. Selon un principe de production coopérative et distribuée en réseau, ces structures auraient pour objectif de produire en maintenant une économie locale stable et non croissante. D'autres idées sont évoquées qui, si elles sont déjà pour certaines en application, ne sont pas encore suffisamment articulées entre elles dans un cadre cohérent. Elles intègrent toutes les principes de l'économie sociale et solidaire. Audacieuses et néanmoins concrètes, les solutions décrites ouvrent la voie pour construire un système de production au service de l'humain et de l'équité sociale, respectueux de la nature.
L'agriculture biologique, l'alternative pour protéger l'eau durablement : Des outils pour susciter et accompagner les changements de pratiques agricoles sur les zones à enjeu eau
Comme le précise Raoul Leturcq, agriculteur biologique dans l'Oise, en édito du document "L'agriculture biologique, l'alternative pour protéger l'eau durablement", édité par la Fnab (Fédération nationale d'agriculture biologique des régions de France), la Fédération est engagée dans la réussite de la restauration de la qualité des eaux. Elle apporte son expertise et son savoir-faire auprès des Agences de l'eau, des collectivités et des acteurs de l'eau pour changer les pratiques agricoles... Présentation : - Qualité des eaux : urgence à agir pour notre santé et les écosystèmes ; - Des surcoûts importants pour la collectivité ; - Le préventif moins cher que le curatif, preuves à l'appui ! ; - L'agriculture biologique : une solution efficace pour protéger l'eau ; - Un levier clef du développement territorial durable ; - Protection de l'eau : expertise et accompagnement sur les territoires ; - Un groupe de travail national sur l'eau et un réseau de sites pilotes. Des encarts sont réservés à des témoignages, focus, etc.
L'agriculture Biologique un prototype d'agriculture pour un développement durable
Christophe DAVID, Auteur ; Jean-François VIAN, Auteur ; Florian CELETTE, Auteur ; ET AL., Auteur | LYON CEDEX 07 (Agrapole, 23 Rue Jean Baldassini, 69 364, FRANCE) : ISARA-LYON | 2013En 2013, la région Rhône-Alpes est celle qui compte le plus d'exploitations biologiques (2822) et plus de 6 % de sa SAU est conduite selon ce mode de culture. Dans le cadre d'un programme de recherche appuyé par la région Rhône-Alpes et l'Agence de l'Eau Rhône-Méditerranée-Corse, de 2009 à 2012, quatorze enseignants-chercheurs de l'ISARA, en collaboration avec des partenaires régionaux, se sont penchés sur les enjeux de la bio afin de participer à son développement. Trois volets ont été étudiés : - l'innovation technique et la durabilité des systèmes de production bio ; - l'évaluation et le développement des services écologiques de la bio ; - les filières, les agriculteurs, les territoires et les consommateurs. Pour cela, des connaissances en agronomie, en sociologie et en économie ont été mobilisées et agrémentées d'expérimentations. Les principaux résultats acquis sont présentés dans ce document à travers 16 chapitres.
Annuaire Vert : 31ème édition
L'Annuaire Vert propose des adresses d'entreprises dédiées aux domaines de l'agriculture biologique et du développement durable : producteurs, transformateurs, distributeurs, formations..., regroupées sous différents thèmes : Alimentation biologique, diététique, P.A.I. ; Catalogue Produits Alimentation bio, diététique, P.A.I. ; Cosmétiques bio, matières premières ; Catalogue Produits cosmétiques bio, matières premières ; Équipement, Services aux entreprises ; Biomatériaux, Habitat, Éco-attitude ; Commerces spécialisés & secteur bien-être ; Institutionnels et Médias.
Approvisionnement responsable de fruits et légumes au Québec : Quelles sont les exigences et les attentes en développement durable des grands acheteurs ?
Le Centre Québécois de Développement Durable (CQDD) a enquêté, pour le compte du Conseil Québécois de l'Horticulture (CQH), auprès de 47 acheteurs québécois de fruits et légumes afin de documenter leurs attentes envers les fournisseurs en matière de développement durable et d'identifier les grandes lignes d'une stratégie qui permettrant de positionner les producteurs favorablement. Les politiques d'approvisionnement responsable de 27 des 47 acheteurs ont été documentées par le CQDD mais seulement 16 ont répondu à son questionnaire. La plupart (81%) des acheteurs affirment avoir mis en place des pratiques d'approvisionnement responsable en intégrant des critères sociaux, environnementaux et économiques pour l'évaluation des fournisseurs et des produits. Les principaux critères évoqués sont l'emballage à impact minimal (63% des répondants), l'origine québécoise du produit (56%) et la "communication environnementale" sur les produits (48%), dont la certification biologique fait partie. L'engagement du fournisseur en développement durable, de même que la gestion de l'eau et la gestion intégrée des pesticides, sont également des critères recherchés pour lesquels les producteurs biologiques peuvent facilement se démarquer. En ce qui concerne les acheteurs, le GACEQ (Groupe d'approvisionnement en commun de l'Est du Québec) se démarque particulièrement avec des pratiques d'approvisionnement responsable plus avancées. Le CQDD fait six recommandations au CQH afin de positionner les producteurs en matière de développement durable face aux grands acheteurs: documenter les bonnes pratiques des producteurs, réaliser des projets pilotes au sein d'entreprises horticoles, outiller les fédérations pour accompagner leurs membres, reconnaître formellement les efforts de développement durable de l'industrie, effectuer une veille des pratiques d'approvisionnement responsable des acheteurs et évaluer les risques et opportunités de réaliser des analyses de l'empreinte carbone.
Atlas européen de la biodiversité des sols
Rebekka ARTZ, Auteur ; Dimos ANASTASIOU, Auteur ; Dominique ARROUAYS, Auteur ; ET AL., Auteur | LUXEMBOURG (2 Rue Mercier, L-2995, LUXEMBOURG) : OFFICE DES PUBLICATIONS DE L'UNION EUROPEENNE | 2013Produit par des scientifiques européens lors de l'année internationale de la biodiversité (2010), ce document met à l'honneur la biodiversité des sols comme composante essentielle du maintien des écosystèmes sur la Terre. De nombreux processus et fonctions des écosystèmes sont liés aux organismes vivant dans le sol, qui permettent ainsi la vie en surface. Cependant, malgré le fait que les sols abritent un quart des espèces vivantes de la planète, la vie du sol reste souvent oubliée. Quelles formes de vie sont présentes dans le sol ? Qu'entendons-nous par « biodiversité du sol » ? Quelles sont les particularités de la biologie des sols ? En quoi l'activité humaine affecte-t-elle les écosystèmes du sol ? Quels sont les liens entre les organismes du sol et le changement climatique ? Ce premier « Atlas européen de la biodiversité des sols » tente de répondre à toutes ces questions, en proposant des textes informatifs, des photographies, et des cartographies. Il a pour objectif de fournir aux non spécialistes un ensemble très vaste de connaissances. Dans la première partie, sont étudiés les thèmes de l'environnement souterrain, des organismes du sol et de leurs rôles dans les fonctions des écosystèmes et les cycles biogéochimiques globaux, des menaces qui pèsent sur la biodiversité du sol, des différentes politiques en matière de gestion de la biodiversité des sols... La seconde partie présente l'ensemble des groupes taxonomiques présents dans le sol, comme les champignons, les nématodes, les insectes et la macro-faune, pour illustrer l'étonnante diversité de la vie dans le sol.
Best practice guideline for agriculture and value chains
Ce document, approuvé lors de l'assemblée générale 2013 d'Ifoam (fédération mondiale des mouvements bio), ambitionne de donner les moyens aux citoyens et aux organisations agricoles de mesurer et d'améliorer leurs performances et leurs pratiques vers une meilleure qualité de vie. La transition vers une agriculture durable implique des changements majeurs de comportements pour tous les acteurs d'une chaîne de valeur. A l'échelle d'une filière, ces changements souhaitables sont regroupés en cinq dimensions qui sont détaillées dans ce guide : 1) Les aspects sociaux, incluant l'équité, le travail des femmes, la santé et la sécurité au travail ; 2) La dimension écologique par des modes de production qui préservent les ressources ; 3) La dimension économique des filières (longues ou courtes) où le marché doit mener à la prospérité, et où la création de valeur doit bénéficier à tous ; 4) La dimension culturelle doit promouvoir le développement personnel, la sécurité et la souveraineté alimentaire, par exemple à l'échelle d'une communauté ; 5) La responsabilité et la transparence grâce à la « gestion holistique » et participative. Chaque chapitre se compose d'un exposé des valeurs et principes, suivis d'exemples de mesures.
La bio verdit le Sial
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe Sial permet aux industriels de présenter leurs innovations dans le domaine de l'agroalimentaire. La bio, avec un marché intérieur de plus de 4 milliards d'euros, était fortement représentée lors de cette édition de 2012, avec plus d'une centaine d'entreprises spécialisées. Si plaisir et santé sont habituellement les axes majeurs des innovations, le développement durable et la chasse au gaspillage sont de plus en plus d'actualité. Un petit panel des innovations sur les produits bio est présenté dans l'article.
Boum : La Roumanie à l'heure de la bio
Lydie CARRAS, Auteur ; Stéphanie CAMAZON, Auteur ; Clément LABAURIE, AuteurLa Roumanie était mise à l'honneur lors de l'édition 2013 du salon international de la bio, Biofach, qui s'est tenu à Nuremberg, en Allemagne, en février 2013. 67 exposants roumains étaient présents pour l'occasion et 3 conférences étaient dédiées à ce pays, dont une intitulée "Agriculture biologique : horizon 2020", en présence de personnalités politiques. Progression de l'agriculture biologique en Roumanie : L'agriculture roumaine, entre tradition et modernité ; L'agriculture bio roumaine en plein boum : Quels sont ces produits bio ? ; France-Roumanie : une coopération historique ; Une agriculture bio prometteuse... mais de nombreux écueils ; La bio : un levier de développement... durable ; Un capital confiance à (re)construire ; Une agriculture biologique durable : un défi ?
Ça chauffe en Boischaut Sud grâce au bois déchiqueté !
Elsa EBRARD, AuteurEntretenir les haies de ses parcelles bocagées, tout en gagnant de l'argent ? C'est possible en transformant les déchets résultant de ces ébranchages en plaquettes de bois à brûler ou en paillage litière pour animaux. C'est ce qu'ont fait cinq agriculteurs du Boischaut Sud, au sud de l'Indre et du Cher. Après une période d'étude de faisabilité, ils ont en effet créé, en 2011, la SCIC (société coopérative d'intérêt collectif) Berry Énergies Bocage, avec 71 adhérents aujourd'hui. Cette structure achète le bois au producteur et le revend aux clients. D'où des avantages autant économiques que sociaux : gestion durable du bocage, rémunération du coût de l'entretien des haies, autonomie énergétique des exploitations, fourniture d'une énergie renouvelable aux collectivités et à la population, renforcement des liens entre acteurs du terroir... La clientèle est locale (rayon de 20 km), pour des chaudières de petites et moyennes puissances. L'entretien contraignant des haies avait jusque-là conduit certains agriculteurs à les arracher. Aujourd'hui, ils gagnent de l'argent tout en assurant l'avenir du bocage... et ils pensent déjà à produire de la biomasse (avec du miscanthus ?). Un chiffre : 100 m3 de bois énergie équivaut à l'entretien de 200 m de haies par an et rapportent à l'agriculteur 2500 euros/an.
Circuits de proximité à dimension sociale en Agriculture Biologique : des initiatives innovantes pour les territoires : Boîte à outils pour les collectivités territoriales
Mélanie THÉODORE, Auteur ; Mélise WILLOT, Auteur ; Julien LABRIET, Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2013Dans différentes régions, producteurs, consommateurs, acteurs sociaux, élus locaux, citoyens participent à de nouvelles initiatives associant activités économiques et action sociale. Il s'agit de projets de circuits de proximité, également vecteurs de solidarité, qui cherchent d'une part à donner accès au plus grand nombre à une alimentation de qualité au travers de l'accessibilité sociale ou géographique ; et/ou d'autre part à accompagner l'insertion économique et sociale des personnes les plus éloignées du monde du travail. En 2012, la FNAB a édité un recueil d'expériences innovantes pour valoriser ces circuits de proximité à dimension sociale en agriculture biologique. Pour accompagner leur essaimage sur de nouveaux territoires, elle vient de réaliser deux boîtes à outils, l'une à destination des collectivités territoriales et l'autre à destination des producteurs. Toutes deux ont été réalisées avec le soutien de la Direction générale de l'alimentation (DGAL) du MAAP et dans le cadre du Programme national de l'alimentation (PNA). Leur objectif : accompagner les acteurs souhaitant initier ou soutenir un projet de circuit de proximité alimentaire intégrant une dimension sociale. Au sommaire de la boîte à outils à destination des collectivités territoriales : 1 - De la production au projet de territoire : les circuits de proximité à dimension sociale comme laboratoire d'expériences ; 2 - Se mobiliser en faveur des circuits de proximité à dimension sociale ; 3 - Politiques territoriales : mobiliser les bons cadres et moyens d'action ; Conclusion : des projets collectifs et partenariaux.
Consommation et production durable : Comment agir ?
Laurent MEUNIER, AuteurDans sa feuille de route visant une meilleure utilisation des ressources, la Commission européenne met en avant la nécessité de développer des modèles de consommation et de production plus durables. Dans ce contexte, le cabinet BIO Intelligence Service a réalisé une étude, pour le compte de l'ADEME, qui quantifie l'impact environnemental de la consommation de biens et services en France. Les critères utilisés sont les gaz à effet de serre, l'acidification, les composés organiques volatils non méthaniques, les déchets industriels dangereux et non dangereux. Les impacts environnementaux calculés prennent en compte les phases de production des produits et de leurs différents composants, ainsi que leurs phases d'utilisation et de fin de vie (recyclage, mise en décharge ). Les principaux résultats de cette étude sont présentés dans cet article. L'alimentation, le logement et le transport sont les postes ayant les plus forts impacts environnementaux parmi les consommations des Français, mais ceux liés à la communication et aux loisirs sont en forte augmentation. Des leviers d'action ont été identifiés pour produire et consommer plus durablement : - améliorer les processus de fabrication et la logistique ; - inciter des choix de consommation vers des produits à moindre impact, possible grâce au développement de l'étiquetage environnemental ; - mettre en place des systèmes d'incitation économique, etc.
Consommer local, les avantages ne sont pas toujours ceux que l'on croit
Martin BORTZMEYER, Auteur ; Florence SCARSI, AuteurLes produits locaux sont de plus en plus prisés des consommateurs, notamment face à une recherche de réduction des impacts environnementaux des modes de consommation. Pourtant, même si l'impact lié aux transports de ces produits semble a priori plus faible que pour des produits importés, leur empreinte environnementale globale peut rester importante car elle est principalement liée à la phase de production. Ainsi, les avantages des produits locaux seraient plutôt socio-économiques (dynamisation de l'activité agricole, valorisation des produits directement par le producteur ). Ce document apporte une analyse sur les impacts environnementaux de différents modes de production et de transport des produits, ainsi que sur des facteurs socio-économiques de la production agricole.
Croissance et écologie : Concilier l'homme avec la société de demain
"Comment se prétendre écologiste sans être décroissant ?", s'interroge l'auteur. Pour lui, la croissance nous propose un marché de dupes ; elle nous fait des promesses qu'elle ne peut tenir et est incapable de répondre aux risques encourus et d'y remédier. Notre économie est fondée sur la reproduction des comportements passés : vision évidemment fausse, sinon comment expliquer les crises qui se succèdent ? Une société de croissance ne peut engendrer des attitudes écologiques économes en ressources et préservant les milieux naturels. L'écologie doit s'appuyer sur trois facteurs indissociables : l'efficacité, les énergies renouvelables et la sobriété. Pour envisager l'écologie comme éducation, alternative et stabilité, une sortie de la croissance est indispensable ; l'idée doit grandir, et les écologistes doivent évoluer pour accepter certains compromis permettant la transformation de la société. Il faut définir un projet de société dépassant les frontières politiques et idéologiques. Si le constat écologique est largement partagé, le projet de société ne l'est pas. Nous aurons encore à traverser bien des crises avant de reconquérir une autonomie écologique, monétaire, énergétique et alimentaire. Le choix d'une société future s'impose comme une évidence, mais nous seuls pouvons en décider.
Dossier - Agroforesterie : L'agriculture à l'ombre des branches
SPORE, Auteur ; Anne-Mireille NZOUANKEU, AuteurL'agroforesterie est un moyen de concilier production de fruits et de fourrage, de paillage et d'ombrage, de bois, voire de fertilisation dans le cas d'arbres fixateurs d'azote. En zone tropicale ou sahélienne, c'est aussi un moyen de lutter contre la déforestation ou la désertification et les risques naturels qui y sont associés. De nombreux programmes sont donc lancés en faveur de la plantation d'arbres et de cultures sous couvert d'arbres fertilisants, en Afrique et dans le Pacifique. Le Faidherbia notamment a fait l'objet de nombreuses études. Cet arbre est particulièrement intéressant car il perd ses feuilles, riches en azote, à la saison humide, et elles repoussent à la saison sèche, période durant laquelle elles peuvent servir de fourrage si nécessaire. Cependant, malgré ces intérêts agricoles et environnementaux, le développement de l'agroforesterie souffre d'un manque de coordination politique en sa faveur et de l'insécurité foncière. Enfin, une expérience camerounaise de domestication d'une plante forestière, l'Okok, est présentée dans ce dossier.
Dossier - La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE), un des piliers du développement durable
Olivier DE CARNE, AuteurLa responsabilité sociétale des entreprises (RSE) est l'application des principes du développement durable au sein des entreprises : économie, social, environnement. Concept décrit dans la norme ISO 26000, la RSE devrait prochainement faire l'objet d'une directive européenne (fin 2013). Dans ce contexte, les entreprises agroalimentaires françaises et Coop de France ont rédigé un accord de traduction de la norme internationale à destination des industries de leur secteur d'activité, et ce afin de leur permettre de tendre vers une amélioration de leur niveau de RSE. Un colloque a également été organisé sur le sujet, reflétant la grande implication du secteur de l'agroalimentaire sur ces questions de développement durable. Cet engagement a d'ailleurs été félicité par Guillaume Garot, ministre délégué à l'Agro-alimentaire. La valorisation, en interne et en externe, des démarches engagées et quelques exemples sont également présentés.
Eau et agriculture : Quelles solutions pour le futur ?
L'eau est un bien commun, nécessaire aux générations actuelles et futures. Mais, la ressource et la qualité de l'eau (y compris potable) sont parfois affectées par l'impact des pollutions ponctuelles et diffuses d'origine agricole ou autres. Il existe pourtant des solutions techniques durables qui permettent de préserver la ressource et la qualité de l'eau. L'agriculture biologique les met déjà en pratique. La diffusion de ces techniques est aujourd'hui encouragée par les collectivités publiques. Avec le concours de la DRAAF Aquitaine et l'Agence de l'eau Adour-Garonne, Bio d'Aquitaine a réalisé ce DVD sur l'Eau et l'agriculture biologique à destination d'un large public (enseignement agricole essentiellement) pour mieux comprendre l'impact positif de la pratique de l'agriculture biologique sur la ressource en eau. Il se veut avant tout un outil de réflexion et de solutions concrètes. Une large diffusion régionale a été organisée fin 2013-début 2014 dans les lycées agricoles d'Aquitaine pour expliquer aux jeunes les enjeux de ce type d'agriculture.
L'écobioconstruction de demain
Hamadou KANDE, AuteurCe dossier propose une rétrospective des motivations et de l'action de Nature & Progrès Belgique en matière d'écobioconstruction, ainsi qu'une prospective sur la question. Retour sur les engagements, acquis et perspectives aujourd'hui de Nature & Progrès Belgique. Place aux témoignages de Jean-Marie Delhaye, architecte indépendant, créateur du groupe ARTerre à Liège ; Michael Bolle, architecte à Jette ; Luc Delvaux, architecte Bios-architecture à Tournai (Maulde) et concepteur du bâtiment de Nature & Progrès à Jambes ; Françoise Jadoul, coordinatrice de projets en matière de construction durable ; Hubert Sauvage, architecte à Temploux (Namur) et président du Cluster Eco-Construction.
L'écologie, c'est fini : Qu'en pensent les experts ?
L'écologie, en dépit des deux Grenelle Environnement, marque le pas, voire régresse. Cette spécificité hexagonale se vérifie dans le comportement et les actions des particuliers, des entreprises... Pourtant, personne n'a intérêt à en finir avec l'écologie ! C'est ce que démontre l'auteur, spécialiste du développement durable. S'appuyant sur de nombreuses enquêtes, expertises et exemples, cet ouvrage dresse, chiffres à l'appui, un constat concret et sans concession du ralentissement de l'écologie... tout en démontrant pourquoi elle va tenir de nouveau le haut du pavé à l'avenir.
Influence d'agronomes dans les négociations de la PAC : « low being » ou « task force » ?
Danielle LANQUETUIT, AuteurL'Association française d'agronomie a missionné un groupe de travail, appelé "Politiques publiques et gouvernance", afin d'étudier l'influence des agronomes sur les négociations européennes. Cet article recense les réseaux et institutions liés à l'agronomie qui peuvent être force de proposition pour la définition des politiques européennes. Il interroge aussi sur la capacité d'expertise des différents acteurs et les réticences des professionnels (agronomes...) sitôt évoquée la participation citoyenne. Les mécanismes de consultation européens sont décrits. Seuls deux acteurs (la Filière chanvre et la Société des agriculteurs de France) optent pour la prévalence des arguments agronomiques dans les propositions qu'ils formulent pour la PAC.
Manuel de culture sur butte : Une démarche permaculturelle. Pas de labour, pas de produits chimiques, des légumes bons, sains et bios !
Développée au travers d'une démarche permaculturelle, démarche globale et écologique, la culture sur butte est aussi une solution pour ceux qui souhaitent mettre en uvre, au quotidien, le développement durable au potager. Richard Wallner, spécialiste de cette technique, explique comment créer, planter et entretenir des buttes. Schémas et illustrations viennent appuyer le texte et facilitent la compréhension. La culture sur butte présente de nombreux avantages ; elle ne nécessite pas de labour, n'utilise ni pesticides ni engrais. Au sommaire : - Une philosophie globale du vivant ; - Le choix de la culture sur butte ; - Construire des buttes de 1,70m ; - L'intégration du potager au jardin ; - Les principes de la culture sur butte ; - Schémas de culture ; - Conseils pratiques ; - Annexes.
Un plan de développement durable de l'apiculture
Laurent JOYET, AuteurEn France, la filière apicole doit faire face à une situation alarmante : une perte de 40 % d'apiculteurs entre 2004 et 2010, une perte de 20 % de ruches sur la même période et une perte de production de 40 % en 15 ans. Dans ce contexte, le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, a annoncé la mise en place d'un Plan de développement durable de l'apiculture pour la période 2013-2015. Avec un double enjeu à la fois économique et environnemental, ce plan s'organisera autour de différents axes : - mieux appréhender la réalité sanitaire de la filière ; - réduire l'impact des produits phytosanitaires ; - lutter contre les maladies et ravageurs ; - favoriser le développement d'une filière compétitive d'élevage de reines et d'essaims ; - développer la biodiversité nécessaire ; - développer le service de pollinisation ; - organiser un système global de surveillance des colonies ; - mieux former les apiculteurs et encourager l'installation de nouveaux apiculteurs ; - organiser la filière.
Le plan gouvernemental sur le commerce équitable : tout pour la façade !
Emmanuel ANTOINE, AuteurUn plan de soutien au commerce équitable a été présenté, le 29 avril dernier, par Pascal Canfin, ministre délégué chargé du Développement. L'objectif de ce plan est de tripler la consommation de produits équitables en France. Sept millions d'euros sur trois ans seront engagés pour ce plan. Cependant, l'association Minga conteste ce plan : elle considère qu'il s'agit essentiellement de fonds déjà engagés, et qui vont contribuer essentiellement à soutenir la marque privée Max Havelaar et à encourager les grandes surfaces à faire des promotions sur ces articles. Elle déplore que rien ne soit fait pour améliorer les conditions de travail déplorables dans les usines du Bangladesh qui fournissent différentes marques de commerce équitable, et ce, malgré les dramatiques accidents de ces derniers mois. Minga aurait souhaité des engagements envers les leaders syndicaux des pays d'Asie du sud-est, et un renforcement des moyens de l'Organisation Internationale du Travail. L'auteur conclut que, pour évoluer, il faut s'adresser directement au monde du travail. Enfin, il faut souligner qu'il n'existe pas à l'heure actuelle de label officiel commerce équitable, ni de référence nationale officielle et d'organismes de contrôle.
La production durable de biogaz - Manuel destiné aux agriculteurs bio
Florian GERLACH, Auteur ; Beatrice GRIEB, Auteur ; Uli ZERGER, Auteur ; ET AL., Auteur | FRANCFORT-SUR-LE-MAIN (Postfach 90 01 63, 60 486, ALLEMAGNE) : FiBL PROJEKTE GmbH | 2013Ce manuel a été élaboré dans le cadre du projet SUSTAINGAS, mis en uvre dans le cadre du programme Energie Intelligente - Europe. Il vise à améliorer la production de biogaz durable en agriculture biologique. Il existe actuellement, en effet, un manque de connaissances sur la façon de produire du biogaz dans les exploitations bio. Le manuel explique comment utiliser la digestion anaérobie pour produire du biogaz, et contient toutes les informations nécessaires sur le processus de production de biogaz, les aspects techniques et non techniques de la planification, la construction et la gestion de l'installation biogaz, ainsi que la façon d'utiliser le biogaz comme une source d'énergie, et le digestat comme engrais. Au sommaire : - Partez à la découverte du biogaz biologique ! ; - Les fondamentaux de la production de biogaz ; - Qu'est ce que le biogaz biologique ? : Description du biogaz biologique ; Qu'en pensent les agriculteurs ? ; Règlementation en matière de biogaz dans l'agriculture biologique ; Installations de biogaz sur fermes bio ; - La production de biogaz biologique dans l'UE ; - Pourquoi le biogaz biologique ? : Le biogaz biologique protège-t-il la production d'aliments ? ; Le biogaz biologique permet-il une amélioration de la situation économique de la ferme ? ; Le biogaz biologique est-il meilleur pour l'environnement ? ; - Meilleures pratiques ; - Démarrer un projet : Premiers pas ; Approvisionnement en biomasse ; La production de biogaz ; Utilisation du biogaz ; Utilisation du digestat ; Efficacité. Une liste des sources d'informations pour aller plus loin est présentée dans la toute dernière partie.
Puissance... ou impuissance, toute puissance, face aux enjeux environnementaux et de DD ?
Séverine MILLET, AuteurLes responsables de développement durable dans une structure aboutissent souvent à un sentiment d'impuissance face à l'ampleur de la tâche et à l'inertie du système. Plus fondamentalement, face aux enjeux environnementaux et humains actuels, il est humain de se sentir dépassé. Ce sentiment d'impuissance peut conduire à l'inaction, ou à l'inverse, à l'hyperactivité. Or, il est nécessaire de trouver un juste équilibre avec une conscience claire de notre capacité réelle à agir et de nos limites, et donc d'accepter notre impuissance à tout résoudre. Nous pouvons alors nous recentrer sur notre « champ des possibles » et y mettre toute notre énergie, nos moyens et notre créativité, sans chercher à porter une responsabilité qui va au-delà de notre marge de manuvre. Ce processus implique souvent de ralentir le rythme et de faire des choix d'actions.
Qualité de l'eau et agriculture : démarches exemplaires dans l'ouest de la France
La dégradation de la qualité de l'eau est une préoccupation majeure en Europe. Une directive-cadre impose aux États de rétablir à l'horizon 2015 le bon état écologique de leurs masses d'eau. En France, la plupart des cours d'eau et des nappes souterraines sont contaminés par les produits phytosanitaires et les nitrates. Le secteur agricole, s'il joue un rôle important dans la dégradation de la ressource, peut aussi être porteur de solutions pour préserver la qualité des eaux. Dans l'ouest de la France, en Vendée et en Poitou-Charentes, des agriculteurs s'engagent dans des démarches respectueuses de l'environnement, en pratiquant l'agroécologie ou l'agriculture biologique. Ils sont soutenus par la politique régionale qui encourage les changements de pratique et le développement de l'agriculture biologique autour des aires de captage.
Rencontre : Dominique Méda : La transition écologique exige d'en finir avec le culte du PIB
LaRevueDurable, AuteurDans cette interview, Dominique Méda, professeure de sociologie à l'Université Paris Dauphine et titulaire de la chaire Reconversion écologique, travail, emploi, politiques sociales au Collège d'études mondiales, expose la nécessité de trouver d'autres indicateurs économiques que le PIB, pour, à la fois, améliorer les conditions sociales et réussir la transition écologique. Le PIB ne comptabilise que le travail, mais pas les activités politiques, citoyennes, sociales et familiales. Viser uniquement la croissance du PIB occulte la qualité de vie, les conditions de travail et l'environnement. La croissance du PIB veut dire augmenter la quantité de biens et services produits, en intensifiant l'utilisation du travail et des ressources naturelles. La chaire sur la reconversion écologique réfléchit à l'élaboration d'indicateurs alternatifs ou complémentaires au PIB. La mobilisation d'acteurs pluridisciplinaires (sciences physiques et du climat, sociologues, économistes) est indispensable et encore trop peu utilisée. On a besoin d'une vision partagée du monde qu'on souhaite faire advenir en 2050 pour avancer vers la durabilité et choisir les bons indicateurs.
Repères Initiative : Drôme : La bio à grande échelle
Véronique LUCAS, AuteurDepuis cinq ans, quatre intercommunalités de la Drôme travaillent pour devenir un territoire leader du développement durable de l'agriculture. Eric Magnet, éleveur de chèvres dont la ferme est en partie conduite en agriculture biologique, élu local, est président de la commission agricole du projet Biovallée, qui s'étend de la vallée du Rhône aux Préalpes du Diois. Il affirme la volonté de parvenir à 50 % de surfaces en agriculture biologique, de diminuer de 50 % les intrants chimiques sur l'autre moitié, et d'introduire 80 % de produits bio et locaux dans la restauration collective Aujourd'hui, la SAU cultivée en agriculture biologique approche les 28 %. Des exemples d'actions sont cités, dont la promotion des circuits courts auprès des consommateurs...
Sustainable agriculture within the Baltic Sea Region : Do policy measures respond to policy objectives ?
Le programme de recherche international BERAS (Building Ecological Recycling Agriculture and Societies) sintéresse à la promotion de lagriculture durable pour préserver la mer Baltique, qui subit de plus en plus le phénomène deutrophisation. Ce rapport synthétise les politiques publiques et les stratégies de gestion mises en uvre pour développer et soutenir une agriculture durable dans les pays de la mer Baltique. Il se base sur les discussions ayant eu lieu lors dune réunion entre les parties prenantes (agriculteurs, chercheurs, ONG et législateurs) de huit pays, à Stockholm (Suède), en septembre 2012, ainsi que sur la littérature scientifique et sur une analyse de décision multicritère.
Une vallée bio dans la Drôme
Elsa EBRARD, Auteur2 200 km2, quatre communautés de communes, 102 communes et environ 54 000 habitants : c'est le territoire de Biovallée, dans la Drôme. De quoi s'agit-il ? Au départ (fin des années 80), de la volonté de réhabiliter la rivière Drôme, polluée, asséchée, sur 90% de son cours. 20 ans plus tard, 90% du linéaire de la rivière est redevenu baignable, les poissons remontent, la biodiversité gagne du terrain et ce bassin reçoit le 1er prix mondial pour la gestion de l'eau (le Riverprize attribué par l'Australie). Tout le monde s'y est mis, et notamment le district d'aménagement du val de Drôme, qui deviendra ensuite la communauté de communes du val de Drôme (CCVD). Les schémas d'aménagement de gestion des eaux, créés en 1992, choisissent cet endroit pour leur opération pilote, la commission locale de l'eau, avec les élus, est créée en 1994. Forts de leurs premiers succès, les acteurs locaux décident d'élargir leur champ d'intervention : après l'eau, ils s'attaquent à la propreté de l'air, des sols et à la sauvegarde de la biodiversité... et déposent, en 1992, la marque Biovallée®. La région Rhône-Alpes retient ce projet et octroie, en 2009, une aide de dix millions d'euros sur cinq ans. Objectif : cultiver davantage de produits bio, réduire les déchets, devenir un territoire à énergie positive... Chaque acteur économique peut devenir membre de Biovallée® en respectant progressivement un cahier des charges de 55 mesures valant au total 100 points, avec obligation la première année d'atteindre 30 points ; 45 la seconde, et 60 la troisième... Exemples de mesures : souscrire un abonnement électrique utilisant des sources renouvelables ; pratiquer le covoiturage ou les transports en commun pour le trajet domicile-travail ; adopter une gouvernance participative... Grâce à cet élan collectif, la Drôme est devenue le premier département de France en bio (13,33% de la SAU, contre 3,5% en moyenne nationale, et 27% d'agriculteurs bio dans Biovallée®, contre 4,5% au niveau national). Des coopératives (vin, céréales) passent progressivement à la bio, deux pépinières de formation à la bio ont été mises en place, la restauration collective passe aussi à la bio..., et les artisans locaux se regroupent et développent l'écoconstruction...
Vivement 2050 ! : Programme pour une économie soutenable et désirable
Robert COSTANZA, Auteur ; Gar ALPEROVITZ, Auteur ; Herman E. DALY, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (31 Rue Faidherbe, 75 011, France) : LES PETITS MATINS | 2013Pour les auteurs, les principes qui fondent l'économie mondiale doivent changer. Or, il serait possible de satisfaire les besoins de tous, de concilier le nécessaire et le souhaitable, et de vivre mieux dans une économie rendue enfin durable. Sous la houlette d'une équipe rassemblée par Robert Costanza (Crawford School of Public Policy, Australian National University), ce livre brosse un panorama des solutions à mettre en uvre : prendre en compte les limites écologiques (émissions de déchets, exploitation des ressources), abandonner l'objectif de croissance du PIB au profit de l'amélioration du bien-être humain, rediriger nos techniques de production vers des solutions durables, renforcer le capital humain et social (réduction du temps de travail, lutte contre les inégalités), réaliser des réformes financières et fiscales écologiques. De quoi aller vers plus de bien-être, de prospérité et de démocratie dans le respect de la biosphère. Cela ne se fera pas en un jour. D'où la nécessité d'engager rapidement les mutations nécessaires.
Zoom sur un territoire : Une communauté angérienne tournée vers les filières bio
Claire TESSIER, AuteurLe GAB 17 (Groupement départemental des agriculteurs biologiques) et la CORAB, coopérative 100 % bio, sont installés en pays angérien (Charente-Maritime). En 2011, la communauté de communes de Saint Jean d'Angély a inauguré le parc d'activités économiques ARCADYS avec le projet d'accueillir les entreprises de la filière "environnement et développement durable". La première entreprise à s'y être installée est le Silo Bio Ouest. Françoise Mesnard, conseillère régionale et conseillère municipale, à Saint Jean d'Angély, est une des élues qui soutient le projet. Territoires Bio Logiques lui a demandé où en était le développement du parc et l'accueil d'entreprises de la filière bio et quels étaient les enjeux d'une vallée bio.
Agriculteurs bio et conventionnels travaillent l'agronomie
TRAVAUX ET INNOVATIONS, AuteurLes agrobiologistes du Groupe Ain Bio Echange (GABE) et les CETA Bressan et de Veyle-Chalaronne (Ain), constitués d'agriculteurs conventionnels, ont décidé de « revenir aux fondamentaux de l'agronomie », et ont donc commencé à suivre ensemble des formations sur le travail du sol, les rotations, l'optimisation de la fertilité des sols... Au rythme d'un stage commun par an depuis 2008, ils ont acquis de nouvelles bases : observation et fonctionnement du sol avec D. Massenot en 2008 ; principes de l'agriculture de conservation en 2009 avec F. Thomas ; puis, en 2010 et 2011, échanges sur les « couverts végétaux » et les niveaux d'azote pour les cultures suivantes. Enfin, en 2012, stage avec M. Archimbaud, spécialiste des techniques culturales simplifiées, pour mettre cela en pratique dans les exploitations. Ce mélange d'agriculteurs bio et non bio a favorisé des partenariats au-delà de ces formations, avec notamment le réseau Agrifaune et l'action « Agriculture durable » du bassin de vie de Bourg-en-Bresse. Cette opération fait partie des Trophées 2012 de l'innovation en groupe, organisés par la FNGeda, TRAME et les chambres d'agriculture.
Agriculture et changements climatiques au coeur du débat
Jean-François SOUSSANA, Auteur ; Jean-Baptiste COULON, Auteur ; Pascal CARRERE, Auteur ; ET AL., Auteur | SAINT-GENES-CHAMPANELLE (63 122, FRANCE) : INRA CLERMONT - THEIX | 2012Face au changement climatique et à l'évolution du contexte général agricole (agrandissement des exploitations, conditionnalité des aides ), les systèmes agricoles, et notamment les élevages de demi-montagne auvergnats, devront adapter leurs pratiques. Afin d'exposer les éléments et les pistes d'investigation que la recherche peut apporter, l'INRA en partenariat avec la région Auvergne, l'Etat et la Chambre d'Agriculture d'Auvergne, a organisé un séminaire sur l'avenir de l'élevage entre changement climatique et nouveau contexte. Ce document compile les dix diaporamas des intervenants de la journée, regroupés en trois séquences : - l'élevage face à ses nouvelles contraintes, contexte et enjeux ; - adaptations, biotechnique et innovation en élevage ; - adaptations économique, organisationnelle et innovation en élevage.
L'agroécologie en Argentine et en France : Regards croisés
Frédéric GOULET, Auteur ; Danièle MAGDA, Auteur ; Nathalie GIRARD, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (5-7 Rue de l'Ecole-Polytechnique, 75 005, FRANCE) : ÉDITIONS L'HARMATTAN | SOCIOLOGIES ET ENVIRONNEMENT | 2012Les modèles de développement agricole, entendus ici aussi bien dans leurs dimensions techniques, économiques que sociales, sont plus que jamais pluriels. L'agroécologie apparaît, dans ce contexte, comme l'une des alternatives les plus en vue. Mais qu'entend-on exactement par cette notion ? Quels sont les acteurs qui la défendent, la conçoivent, la mettent en uvre ? Et surtout, si l'agroécologie est aujourd'hui évoquée sur tous les continents et dans les institutions internationales, l'est-elle finalement dans les mêmes termes, et soulève-t-elle les mêmes débats partout dans le monde ? L'ambition de cet ouvrage est de mettre en regard autour de ces questions les situations de deux grands pays agricoles, dans lesquels l'agroécologie a connu récemment d'importants développements : l'Argentine, qui doit sa croissance économique récente à l'essor d'une agriculture d'exportation spécialisée dans la production de soja, et la France, puissance agricole traditionnelle, qui a connu, au cours des deux dernières décennies, une transformation radicale des relations entre agriculture et société, au travers notamment des questions environnementales. Cet ouvrage, réalisé avec le soutien du CIRAD, de l'INRA, de l'IRD et du laboratoire international franco-argentin Agriterris, s'adresse à tous ceux - producteurs, agents de développement, chercheurs, entreprises ou décideurs publics, étudiants - qui s'interrogent sur l'agroécologie et sur les transformations contemporaines des systèmes agricoles. Au-delà des mondes agricoles, il intéressera tous ceux qui s'attachent à penser dans leur globalité les transformations des systèmes productifs, entre processus techniques et mouvements sociaux.
Annuaire Vert : 30ème édition
L'Annuaire vert est un guide qui propose des adresses d'entreprises dédiées au domaine de l'agriculture biologique et du développement durable : producteurs, transformateurs, distributeurs, formations..., regroupées sous différents thèmes : Alimentation biologique, diététique, PAI ; Catalogue Produits Alimentation bio, diététique, PAI ; Cosmétiques bio, matières premières ; Catalogue Produits cosmétiques bio, matières premières ; Equipement, Services aux entreprises ; Biomatériaux, Habitat, Eco-attitude ; Commerces spécialisés & secteur bien-être ; Institutionnels et Médias.
Apprendre à innover dans un monde incertain : Concevoir les futurs de l'agriculture et de l'alimentation
Emilie COUDEL, Auteur ; Hubert DEVAUTOUR, Auteur ; Christophe-Toussaint SOULARD, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2012L'agriculture est aujourd'hui interpellée par la société, qui exige bien plus qu'une simple production alimentaire : aliments de qualité, services environnementaux, insertion de populations marginalisées, revitalisation des territoires ruraux, développement de productions énergétiques... Cette ouverture des futurs agricoles incite les acteurs ruraux à expérimenter de nouveaux systèmes de production et valorisation, faisant ainsi preuve de créativité et d'obstination pour exister face aux modèles de développement dominants. Parallèlement, ces modèles dominants fondés sur la production de masse à moindre coût continuent à s'étendre, avec les promesses d'un futur basé sur les technologies vertes. Ces évolutions posent des questions. Quel type de développement durable les sociétés veulent-elles ? Comment choisir les innovations qui leur permettront d'y parvenir ? Quels rôles peuvent jouer la recherche et les politiques publiques pour favoriser l'émergence de ces innovations ? Au-delà de l'analyse des options techniques, cet ouvrage s'intéresse aux innovations sociales et institutionnelles. Il démontre que l'innovation est le résultat d'une confrontation entre des visions portées par des acteurs aux intérêts parfois divergents. Il n'y a pas de chemin unique vers un développement durable, il faut à la fois encourager l'émergence et la coexistence de différents modes d'agriculture et de systèmes alimentaires. Le succès ne dépendra pas uniquement de notre capacité à repenser les modèles existants mais également de notre volonté à nous engager dans un processus d'apprentissage dont nous sortirons forcément transformés.
Bilan du Grenelle de l'environnement pour un nouvel élan
Le processus dans lequel s'est inscrit le Grenelle de l'environnement a suscité une dynamique en faveur de l'environnement dans le cadre d'une gouvernance inédite. Les collèges "collectivités", "employeurs", "Etat", "ONG environnement" et "salariés" constituaient le socle de la "gouvernance à cinq" à laquelle ont été associés des experts et des associations non environnementales. Cette méthode a favorisé le dialogue, l'appropriation des enjeux et permis l'expression d'une profusion de propositions Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) se prononce pour une préservation des acquis du Grenelle et pour une relance du processus fondée sur une économie verte, respectueuse de l'environnement et revalorisant le travail Dans une perspective de développement durable, il faut inventer un nouveau modèle de prospérité créateur d'emplois, qui préserve l'environnement et les ressources naturelles et réduise les inégalités sociales. Le CESE présente ses préconisations : - Créer les conditions d'une nouvelle dynamique des acteurs, pérenne et productive ; - Mieux intégrer les objectifs environnementaux dans la production, la consommation et les comportements de tous les acteurs ; - Mobiliser les financements et la fiscalité ; - Définir une méthode pour combiner efficacités environnementale, économique et sociale.
Biomasse: la prochain ruée vers l'or?
Patrick DUPUIS, AuteurLe Canada possède un potentiel de valorisation de biomasse important. Le développement de cette filière à des fins énergétiques en est encore à ses débuts. L'Union européenne a mis en place l'objectif 20-20-20 qui consiste à combler 20 % de ses besoins énergétique à partir de sources d'énergies renouvelables, accroître de 20 % son efficacité énergétique et de produire 20 % moins d'émission de GES pour 2020 (valeur de référence 1991). La production d'énergie à l'aide de biomasse deviendra une option incontournable pour plusieurs pays d'Europe et le potentiel de production et d'exportation du Canada est intéressant. Dans cette optique de développement, une délégation du Canada du réseau de La Coop et de la Coop fédérée a effectué une mission en Allemagne et aux Pays-Bas. Ils ont visité des centres de recherche, des industries de fabrication de produits dérivés de biomasse et des exploitations agricoles ayant installées des technologies utilisant de la biomasse végétale. Cette mission a permis de créer des échanges sur les possibilités de développement de la filière au Canada. Pour la Coop fédérée et le réseau La Coop, cette démarche cadre bien dans leur positionnement en matière de développement durable.
Circuits alimentaires de proximité : Vers une stratégie territoriale : Cap sur les projets territoriaux ! 3 situations de départ, 5 rôles, 5 étapes
Mélanie CORNET, Auteur ; Mathilde LEMILLE, Auteur ; Aurélien PARSY, Auteur ; ET AL., Auteur | VILLENEUVE D'ASCQ (Cité Scientifique, 59 650, FRANCE) : UNIVERSITE DE LILLE 1 - SCIENCES ET TECHNOLOGIE | 2012La thématique des circuits alimentaires de proximité a la particularité de s'être imposée à l'agenda des territoires de multiples façons. Dans le Nord-Pas de Calais, 2 263 exploitations (soit 19 % du total des exploitations) commercialisent en circuits courts, en vente directe ou par un seul intermédiaire. De tels chiffres génèrent questionnements et réflexions auprès des territoires qui sont également confrontés aux évolutions législatives et à la demande sociale, et ce, encore davantage lorsque les producteurs sollicitent un appui. 3 situations de départ sont corrélées aux actions en faveur des Circuits alimentaires de proximité (CAP) dans les territoires : des territoires qui recensent les attentes des producteurs ; disponibles et soutenant les projets ; dans des dynamiques de développement local. L'influence des territoires sur le développement des CAP est définie en 5 rôles clés : animer les projets de CAP ; accompagner techniquement et juridiquement ; informer et sensibiliser, pour mobiliser les habitants ; préserver les espaces agricoles ; impulser l'amélioration continue vers un développement durable. 5 étapes sont identifiées pour la réalisation de projets de circuits alimentaires de proximité : l'analyse du contexte et des caractéristiques de son territoire, l'animation des synergies locales par le territoire, pour créer les conditions de l'émergence de nouvelles dynamiques ; cohérence et intégration des projets de CAP avec les stratégies de développement ; prospective et anticipation, par la structuration et la mise en uvre d'une véritable stratégie agricole sur le territoire ; recherche de financements : se saisir au mieux des différentes sources de financements au profit des CAP. Des encarts présentent des exemples d'actions en faveur des CAP dans la région Nord-Pas de Calais.
Consommation : Eco-innovation (3/4) : Les initiatives d'aujourd'hui qui anticipent 2020
BIO-LINEAIRES, AuteurDans cette avant-dernière partie du dossier consacré à l'éco-innovation continue la présentation d'exemples ou d'évènements internationaux actuels innovants qui montrent déjà la voie pour les années à venir. La crise de sens de la société actuelle stimule désormais le corps économique entier... et chaque initiative appelée à démocratiser la pensée verte compte. Plusieurs d'entre elles sont évoquées : 1. Le futur comme si vous y étiez ! (comment expliquer l'économie circulaire locale de demain, à maman ; comment les multinationales voient la consommation durable en 2020) ; 2. Une bio toujours militante et contestataire ; 3. Le temps de la consommation soutenable (Ideo ; Patagonia ; Respire ; Ikea ; Whole Foods) ; 4. La consommation collaborative (l'économie du partage ; Intermarché ; Castorama ; Décathlon ; BHV ; Ikea ; Super-marmite ; La ruche qui dit oui ; Dimdom ; achat groupé et marques bio : l'Arbre vert ; achat groupé et distribution bio ; aller plus loin).
Consommation : Eco-innovation (4/4) : Les initiatives d'aujourd'hui qui anticipent 2020
BIO-LINEAIRES, AuteurDans cette dernière partie du dossier consacré à l'éco-innovation, sont mis en avant des exemples ou évènements internationaux actuels innovants qui montrent déjà la voie pour les années à venir : 5. Circuits ultra-courts de production (objectif petit prix ; qualité et quantité ; du toit à l'assiette ; une pisciculture au dessus de ma tête ; circuit ultra-ultra court ; le retour du brassage de la bière artisanale à Paris ; aller plus loin) ; 6. L'émergence de la nouvelle distribution (quel serait le magasin idéal ? ; un bon exemple de magasin bio allemand innovant ; le centre commercial durable du futur à Zürich ; le supermarché durable futur à Londres ; la grande distribution ; swap-o-matic) ; 7. Les marques s'engagent (Ben et Jerry's ; Filet-bleu ; 1 nouvelle race d'entreprises ; Starbucks se transforme en Pôle Emploi !) ; 8. Les nouveaux liens sociaux (Franprix ; State Farm ; KLM) ; 9. Liaison à 3 : le vendeur, l'espace de vente et Internet (les applications pour smartphones ; Amazon ; La Fnac) ; 10. Sachez mobiliser vos clients ! (votre produit est innovant ? Laissez parler ceux qui l'utilisent ; Seat ; Kinect ; Innocent).
Développement durable : anatomie d'une notion
L'auteur mène une réflexion sur la notion de développement durable, sa ou ses définitions ou encore les actions mises en uvre en son nom ou en opposition afin de comprendre les enjeux actuels. Dans un premier temps, il présente l'origine, la définition première et les principes du développement durable, que l'on pourrait résumer sous le terme de « bonne gouvernance ». C'est un projet de société, un choix de vie en commun pour les générations actuelles et futures, basé sur un principe de justice sociale, de précaution (notamment pour l'environnement) et de concertation ouverte à tous. L'auteur présente, dans un second temps, les « forces » d'opposition à ce principe, notamment les lois du marché ou encore le principe d'hégémonie des nations qui sont autant d'éléments qui expliquent pourquoi le principe de développement durable ne peut s'appliquer tel quel. Mais si les choses semblent peu avancées (il y a augmentation des émissions de CO2), le développement durable n'est pas sans impact sur la société, puisqu'il s'institutionnalise et participe à la définition de certaines règles ou politiques. Cependant, face aux « forces » qui s'opposent à ce principe, notamment les valeurs liées au néo-libéralisme, il faut, pour l'auteur, reprendre les débats sur la notion de développement durable, non pas comme un principe simple qui s'imposerait à tous « spontanément », mais en tenant compte de la réalité et de la complexité des choses ainsi que de la diversité des solutions pouvant apparaître, certaines étant meilleures que d'autres.
Développer durablement l'apiculture
Fabienne BOIS, AuteurCet article résume le rapport de M. Gerster, inspecteur général de la santé publique vétérinaire, remis le 5 octobre 2012 au ministre de l'Agriculture. Les constats dans ce rapport sont souvent partagés par les professionnels apicoles : taux de mortalité élevé, importation de reines, d'essaims et de miel, impact des pesticides et de la perte de biodiversité florale... Parmi les solutions préconisées, une meilleure prise en charge de l'organisation de la filière par les apiculteurs eux-mêmes, mise en place d'un réseau d'épidémio-surveillance des intoxications d'abeilles liées aux pesticides, formation et recherche... Néanmoins, les propositions faites dans le rapport seront conditionnées par des arbitrages politiques et financiers.
Dictionnaire du commerce équitable : Etat des lieux des recherches universitaires
Vivien BLANCHET, Auteur ; Aurélie CARIMENTRAND, Auteur ; Céline CRAVATTE, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2012Le commerce équitable connaît un fort développement qui ne se dément pas depuis près de vingt ans. Mais de quoi s'agit-il exactement ? Quels sont les acteurs locaux et internationaux ? Qui l'a inventé et quelles sont les filières concernées ? Voici un dictionnaire qui permet de répondre à ces questions fondamentales tout en présentant une synthèse des recherches menées depuis une quinzaine d'années. Il est le fruit d'un travail collaboratif mené par des chercheurs spécialistes du commerce équitable et des échanges alternatifs, réunis au sein de l'association Fairness. Les différents courants du commerce équitable sont décrits et analysés en prenant en compte les avis des acteurs concernés. L'analyse est pluridisciplinaire et couvre la sociologie, l'anthropologie, les sciences politiques, le droit, l'économie et les sciences du management. Les entrées proposées concernent trois grands domaines : les principes fondamentaux et l'éthique du commerce équitable ; les différents acteurs du commerce équitable ; le développement du commerce équitable. Cet ouvrage de référence s'adresse tout autant aux chercheurs désireux d'étudier le phénomène qu'aux étudiants en sciences sociales ou aux militants, entrepreneurs et citoyens s'interrogeant sur l'équité dans les relations commerciales.
Dossier : L'agriculture biologique demain : Invitez-vous au débat !
Claire TESSIER, AuteurAujourd'hui, si le visage de l'agriculture française a changé et que plusieurs modèles de développement coexistent, les décisions prises en matières d'aides, d'utilisation de l'espace, d'impact environnemental ou d'emploi sont encore souvent prises en regard de l'agriculture productiviste. Or, les exploitations biologiques se développent d'autant mieux si elles sont basées sur un système de production mixte (culture et élevage, culture et sylviculture par exemple) et si ce système de production est promu par la société civile. L'article revient sur les leviers à activer pour développer l'agriculture biologique, l'utilité publique de cette forme d'agriculture (qualité des aliments et impacts sur la santé, préservation de l'eau et impacts économiques de sa dépollution) et présente, en exemple, le projet Biovallée mis en uvre dans la Drôme.
Dossier : La durabilité à portée de main
LaRevueDurable, Auteur ; James HANSEN, Auteur ; Philippe BIHOUIX, Auteur ; ET AL., AuteurA l'occasion de ses 10 ans, LaRevueDurable consacre un dossier à la durabilité. Celui-ci contient, entre autres articles, trois bilans sur : - l'évolution du diagnostic sur l'état de la planète et de ses occupants ; - l'évolution de la perception de la crise écologique et de sa résolution ; - le changement de récit pour changer le monde. Les auteurs y abordent les thématiques au cur des débats sur la durabilité depuis une dizaine d'années : changement climatique et émissions de gaz à effet de serre, érosion de la biodiversité, l'économie et la consommation de ressources Des personnalités ont également été interviewées : James Hansen, directeur de l'Institut Goddard d'études spatiales de la Nasa et spécialiste du climat ; Olivier de Schutter, rapporteur spécial des Nations Unies pour le droit à l'alimentation. En fin de dossier, huit parcours d'engagement sont présentés à travers huit personnes.
Dossier Ecoquartiers : Des aspirations individuelles à l'intérêt collectif
LaRevueDurable, Auteur ; Jürgen HARTWIG, Auteur ; Emmanuel REY, Auteur ; ET AL., AuteurDepuis quelques années, les initiatives d'écoquartiers se multiplient. Quatre ans après un premier dossier sur le sujet, La Revue Durable revient sur cette thématique. Après une présentation de la situation des écoquartiers en France et en Suisse en 2012, avec une liste de ceux mentionnés dans ce dossier, les auteurs abordent les points suivants : - Faire des écoquartiers des lieux propices à l'expression de la citoyenneté ; - Vauban : quand un repaire d'écolos-bobos fait rayonner l'écologie urbaine ; - Les friches urbaines, lieux privilégiés pour créer des quartiers durables ; - Que sont devenues les associations pionnières des écoquartiers ? ; - De Bonne pave la voie de la performance énergétique dans les bâtiments ; - Vers un urbanisme qui comprend les modes de vie et en tient compte ; - L'habitat participatif explose en Allemagne ; - L'habitat participatif s'invite dans les écoquartiers ; - La participation peine à se frayer une place dans les écoquartiers ; - Écoquartiers en France et quartiers durables en Suisse vers un label ; - Les quartiers durables inventent d'autres manières de faire la ville. En fin de dossier, un guide présente les principaux sites internet, ouvrages et associations relatifs aux écoquartiers.
Dossier : Face à la crise
Yveline NICOLAS, Auteur ; Amandine ALBIZZATI, Auteur ; Stephen KERCKHOVE, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier, intitulé "Face à la crise", rassemble les articles suivants : - Rio+20 : "l'économie verte" en débat ; - Les prémisses d'une finance éthique en France ; - L'illusion du "vert" ; - Osons la bio ! pour sortir de la crise ; - Ni dépendants, ni indépendants : coopérateurs ! ; - L'économie écologique : remède aux maux de la crise ; - Vers une santé durable ; - Cherche issues de secours.
Dossier : Les filières animales en Agriculture Biologique : chiffres, perspectives et acteurs
Goulven OILLIC, Auteur ; Virginie FASSEL, AuteurDans cette édition du Bio Bretagne Info, dédiée au Space, le dossier présente l'élevage bio en chiffres (bovins lait, brebis laitières, fermes chevrières en Bretagne, ufs bio), les débouchés (plus de 1 000 préparateurs et distributeurs engagés en Bio en Bretagne). Le dossier fait ainsi un focus sur des filières bretonnes : « Viandes » biologiques : typologie des opérateurs, débouchés diversifiés et progression dans tous les circuits de distribution ; « Lait » biologique : opérateurs (collecte et transformation). Par ailleurs, le dossier intègre la présentation des structures adhérentes à Inter Bio Bretagne, présentes sur le salon : - Triballat : une démarche globale Bio et Développement durable ; - Bretagne Viande Bio : Groupement d'éleveurs, de bouchers et de transformateurs en agriculture biologique ; - Biolait : une part de marché de près de 30 % du lait Bio français ; - BioArmor : des produits d'environnement, d'hygiène et de nutrition pour les élevages biologiques ; - Triskalia innove et présente sa nouvelle gamme « Agriculture Biologique » à l'occasion du SPACE ; - Le réseau des Chambres d'agriculture de Bretagne : Agriculture biologique : un développement à poursuivre, des techniques à valoriser par le plus grand nombre ; - Le réseau GAB-FRAB, acteur du développement des filières animales biologiques.
Dossier de presse : Agrilocal.fr : Soutenir les circuits courts ; Accompagner les filières agricoles locales ; Le Département de la Drôme innove
Agrilocal est une innovation du département de la Drôme pour soutenir les producteurs locaux et encourager les circuits courts dans le cadre de la commande publique pour l'approvisionnement de la restauration collective. Le site internet www.agrilocal.fr permet une mise en relation directe entre acheteurs et fournisseurs Porté par le département de la Drôme, en partenariat avec la Chambre d'agriculture, le dispositif Agrilocal est destiné, dans un premier temps, aux gestionnaires des collèges pour favoriser l'approvisionnement des restaurants scolaires en produits locaux de saison. Le dossier de presse en aborde plusieurs aspects : Comment est né Agrilocal ; www.agrilocal.fr, c'est quoi ? ; Comment ça marche ? ; Agrilocal, c'est pour qui ? ; Les avantages du dispositif Agrilocal ; Un contexte départemental favorable à la consommation de produits locaux ; Consommer local : un enjeu de développement durable ; Quelques chiffres.
Dossier de presse : Produits bio : Les PME de transformation et de distribution poursuivent leur développement en France
Le Synabio (Syndicat national des professionnels au service de l'aval de la filière agriculture biologique), regroupe, en direct, plus de 250 marques de produits bio pour un chiffre d'affaires d'environ 1,5 milliards d'euros. Ses 120 adhérents (regroupant transformateurs et réseaux de distribution) sont majoritairement des PME. Ils représentent aujourd'hui environ 40 % du marché bio, qui s'élève à près de 4 milliards d'euros en 2011, en hausse de 11 % par rapport à 2010 (Chiffres Agence Bio). Avec 5 associations régionales majeures adhérentes au Synabio, la représentativité du Syndicat est estimé à plus de 60 % du secteur. Ce développement positif de la bio est également soutenu par le secteur aval, avec une augmentation de 16 % du nombre de PME françaises opérant en bio en 2011 par rapport à 2010... Ce dossier de presse présente : - Nouveau plan bio : les 13 propositions du Synabio ; - Le bio made in France : plus de 12 000 PME engagées à l'aval de la filière ; - Le Synabio : 120 PME au cur du développement de la bio en France ; - Produits bio : des recettes et qualités spécifiques ; - Développement durable : les engagements des entreprises du Synabio.
Elevage et changement climatique : Quel avenir pour l'élevage entre changement climatique et nouveau contexte ? : Résumé des interventions
Jean-François SOUSSANA, Auteur ; Jean-Baptiste COULON, Auteur ; Pascal CARRERE, Auteur ; ET AL., Auteur | SAINT-GENES-CHAMPANELLE (63 122, FRANCE) : INRA CLERMONT - THEIX | 2012Le 9 février 2012, l'INRA, en partenariat avec la région Auvergne, l'Etat et la Chambre d'Agriculture d'Auvergne, a organisé un séminaire sur l'avenir de l'élevage entre changement climatique et nouveau contexte, afin d'exposer les éléments et les pistes d'investigation que la recherche peut apporter sur cette thématique. Ce document présente les résumés des 10 interventions du séminaire regroupés en trois séquences : - L'élevage face à ses nouvelles contraintes, contexte et enjeux ; - Adaptations, biotechnique et innovation en élevage ; - Adaptations économique, organisationnelle et innovation en élevage.
Fabrication d'aliments : Cizeron Bio investit pour une bio durable
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe fabricant d'aliments pour animaux Cizeron Bio, basé dans la Loire, a la volonté de développer sa gamme tout en diminuant son empreinte écologique. Pour cela, 1,4 million d'euros d'investissement sont prévus : augmentation des capacités de stockage, nouvelle tour de dosage permettant la réduction des déchets (emballages), panneaux photovoltaïques pour la production d'eau chaude nécessaire au process Le pôle Recherche et Développement se concentre, quant à lui, sur des nutriments plus adaptés aux besoins des animaux (cameline, tourteau de sésame ).
Le guide des formations : 2012-2013
Nolwenn LE JANNIC, AuteurCe Hors-série 2012 compte 586 formations aux énergies renouvelables et à l'écoconstruction. Au sommaire : - Repères : Organigramme des formations ; - Parcours : Comment financer sa formation ou sa reconversion ? ; - Éclairage : La formation des formateurs : une priorité pour l'Ademe ; - Le guide des formations 2012 : Du CAP au BAC PRO : 128 formations, Carte ; BAC+2 : 48 formations, Carte ; BAC+3 : 51 formations, Carte ; BAC+5 SPÉCIALISÉS : 40 formations, Carte ; BAC+5 GÉNÉRALISTES : 28 formations, Carte ; FORMATIONS CONTINUES LONGUE DURÉE : 61 formations, Carte ; FORMATIONS CONTINUES COURTE DURÉE : 190 formations, Cartes ; FORMATIONS DISPENSÉES PAR LES INDUSTRIELS : 40 formations, Carte.
Ici et maintenant : Rendre les fermes bio encore plus durables : Comment développer durablement votre entreprise ; "Une aide pour la branche" ; La durabilité dans l'alimentation
Stephan JAUN, Auteur ; Karin NOWACK, AuteurLe développement durable, défini de plusieurs manières différentes, a un dénominateur commun : « Nous voulons gérer de manière à ce que nos ressources vitales soient disponibles sans restrictions pour les générations futures ». L'évaluation de cette question comprend le plus souvent l'écologie, l'économie et le social et les systèmes d'évaluation comprennent jusqu'à deux cents indicateurs. Le secteur bio doit pouvoir y répondre. Bio Suisse a mis en ligne, sur www.bio-suisse.ch, un catalogue de critères qui permet aux producteurs et aux preneurs de licences d'évaluer eux-mêmes la durabilité de leur entreprise et d'identifier les éventuels points faibles et les potentiels d'amélioration. Le catalogue est aussi une vue d'ensemble des activités de Bio Suisse. Bio actualités a rencontré Nathalie Stampfli, responsable du projet de Bio Suisse, pour savoir ce que le thème du développement durable représente pour le Bourgeon : respect du sol pour le maintien de sa fertilité et la stabilité de ses rendements, protection de la diversité de la vie... En tant que cuisinier ou consommateur, chacun peut aussi contribuer à une alimentation durable en suivant certaines règles : préférer les aliments végétaux ; les denrées alimentaires biologiques ; du pays, de la région et de saison ; la viande en provenance d'élevages de qualité ; peu de poisson, et le cas échéant, soit du poisson avec le label MSC (pêche durable), soit du poisson bio
Lufa Farms : Rooftop Farming in Montreal
Virginie LAVALLEE-PICARD, AuteurLes fermes Lufa ont été complétées en février 2011 dans la ville de Montréal. Elles consisteraient, selon son fondateur Mohamed Hage, la première ferme commerciale urbaine au monde localisée sur un toit. La serre de 31 000 pieds carrés (2850 mètres carrés) abrite une production hydroponique de 25 variétés de légumes, dont la tomate, le poivron, la laitue, l'aubergine, le concombre, etc. L'entreprise récupère l'eau de pluie pour l'irrigation. L'eau collectée est mélangée à des fertilisants non synthétiques. Les fermes Lufa n'utilisent aucun produit de synthèse pour le contrôle phytosanitaire. Le contrôle des ravageurs est effectué à l'aide de principes de lutte biologique. Les produits de la ferme sont écoulés par un système annuel de paniers basé sur le système d'agriculture soutenue par la communauté (ASC). L'entreprise offre également un autre format de panier qui comprend, en plus des légumes des fermes Lufa, des produits de 10 autres fermes biologiques du Québec. Les fermes Lufa offrent actuellement 700 paniers et prévoient être en mesure d'en livrer 1000 dans un avenir rapproché. Les fermes Lufa, en collaboration avec d'autres entreprises, prévoient augmenter leurs surfaces et surtout jumeler leurs prochains projets à des bâtiments ayant une conception environnementale et énergétique responsable. Au Canada, la production hydroponique ne peut pas être certifiée biologique. En attendant, les fermes Lufa travaillent à développer leur système de production sur toit de manière la plus écoresponsable possible.
Mésanges contre carpocapse
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurLe verger de la Blottière, exploitation arboricole du Maine-et-Loire, pratique l'agriculture raisonnée depuis 1994, et fédère une dizaine de producteurs sur 120 hectares de pommiers et poiriers. Ses dirigeants ont cofondé, en 2004, "Demain la terre", une association de producteurs de fruits et légumes engagés dans une démarche de développement durable avec charte, référentiel et contrôle par Ecocert Environnement. Pierre-Yves Girard, responsable de culture, s'emploie notamment à favoriser l'installation de prédateurs naturels des ravageurs de ses fruits : plantation de 5 kms de haies nourricières (pour les oiseaux et l'entomofaune), installation de 700 nichoirs pour favoriser l'installation de mésanges (rendant inutiles les traitements contre le carpocapse).
Migros toujours plus durable
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurMigros est le premier distributeur de fruits et légumes en Suisse, avec plus de 50 % de part de marché Pour améliorer la qualité de ses produits, Migros a notamment misé sur le développement durable, exigeant de ses fournisseurs des garanties de qualité et durabilité. La production suisse doit répondre aux exigences de BSCI (conditions de travail), SwissGAP, Bio Suisse (avec un label propre à Migros, M-Bio) ou encore TerraSuisse pour des produits encourageant la biodiversité. Quant aux produits importés, ils doivent répondre à des standards (BSCI, GlobalGAP, Bio, certifié selon Bio Suisse ). Selon Pius Reichmuth, category manager Légumes à Migros, les ventes de produits bio et TerraSuisse progressent fortement. En fruits et légumes, ils représentent aujourd'hui 10 % du chiffre d'affaires. A l'automne 2012, Migros va ouvrir un supermarché bio, en collaboration avec la chaîne allemande de supermarchés bio Alnatura. Le distributeur suit également avec intérêt le thème de la neutralité carbone, différents programmes sociaux et environnementaux menés avec les pays en voie de développement et a lancé des initiatives en Espagne et Italie pour améliorer les conditions de travail et le problème de l'eau, et il se concentre dans la région caribéenne sur son projet Nogal (qui encourage la biodiversité dans les plantations de bananiers...).
New Sustainability Metrics for the Organic Industry
Nicole BASSETT, AuteurLes entreprises qui veulent se doter d'une stratégie de durabilité doivent établir des indicateurs mesurables qui leur permettent d'évaluer les performances, prendre des décisions, innover et évaluer les résultats. C'est également essentiel pour gagner la confiance des consommateurs. L'association du commerce alimentaire durable (Sustainable Food Trade Association, SFTA), une association sans but lucratif d'une cinquantaine d'entreprises agroalimentaires, a développé pour ses membres, un ensemble de mesures de durabilité applicables à cette industrie. Les indicateurs ont été développés pour encourager l'amélioration continue par la collaboration, le partage d'information, l'éducation et la communication. La SFTA a identifié 11 facteurs clés à mesurer : le biologique, la distribution, les déchets, l'eau, l'énergie, les changements climatiques, l'emballage, le bien-être animal, la main-d'uvre, l'éducation et la gouvernance. À chaque facteur correspond une déclaration engageant le membre. Pour chaque facteur, les entreprises participantes doivent adopter des mesures qualitatives (énoncés de politiques et d'actions à entreprendre) et quantitatives (permettant une évaluation de l'impact par unité produite) en lien avec un objectif. La SFTA a maintenant rendu ses indicateurs publics, que les autres entreprises de l'industrie peuvent maintenant adopter pour évaluer et mesurer leur impact social et environnemental.
Normaliser au nom du développement durable
Pierre ALPHANDÉRY, Auteur ; Marcel DJAMA, Auteur ; Agnès FORTIER, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2012Nous assistons depuis quelques années à la prolifération de normes de "bonnes pratiques" sociales et environnementales encadrant de nombreux secteurs d'activité, au nom du développement durable. Longtemps cantonnée à la sphère de responsabilité des pouvoirs publics ou des instances professionnelles, la définition des bonnes pratiques fait désormais souvent appel à des modalités de coconstruction avec la société civile, notamment dans le cadre de forums de concertation mobilisant des parties prenantes. Au sein de ces nouveaux espaces, structurés à différentes échelles, le dialogue s'instaure entre une variété d'acteurs : entreprises, ONG et associations diverses, représentants de communautés locales... Cet ouvrage s'adresse aux chercheurs, aux enseignants du supérieur et à leurs étudiants de 3ème cycle, ainsi qu'aux acteurs de la normalisation. Il propose une lecture politique des processus de normalisation, en les abordant comme des technologies de gouvernement articulant des formes de savoirs et des relations de pouvoir. Les différentes études de cas rassemblées ici portent sur des aires géographiques variées et s'appliquent aux secteurs agricoles, agroalimentaires et forestiers, qui demeurent parmi les plus dynamiques en matière de normalisation.
Nutrinor: Saule, granules et gigajoules
Étienne GOSSELIN, AuteurUn projet de culture du saule et d'alpiste roseau à des fins de production de biomasse est en cours dans des terres improductives, en friches ou dans des bandes riveraines de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean au Québec. Nutrinor, une coopérative agroalimentaire de cette même région, la Coop fédérée ainsi que cinq autres coopératives régionales sont derrière ce projet de culture de biomasse. L'objectif est de valoriser cette biomasse comme combustible pour des systèmes de chauffage résidentiels et commerciaux. Nutrior a testé, à l'automne 2010, un système de livraison à domicile de réservoir de granules de bois chez des clients résidentiels. Ces réservoirs, réutilisables et recyclables, facilitent la manutention et réduisent l'emballage inutile des granules de biomasse. Celles-ci ont une très bonne valeur calorifique et sont produites à partir de résidus forestiers près des lieux de récolte et de transformation du bois. Pour la coopérative Nutrinor, le développement durable est non seulement important, mais il est au cur même des décisions de l'entreprise.
Ouvrir une boutique bio : Créer et lancer son entreprise ; Identifier les types de commerce bio ; Développer son activité bio durable
De plus en plus de Français adoptent un mode de consommation responsable, notamment en privilégiant l'achat de produits biologiques. Vendre des écoproduits, c'est donc être sûr d'avoir une clientèle en quête de qualité, prête à investir pour son bien-être. Cependant, ouvrir une boutique bio ne s'improvise pas. Il faut une bonne connaissance de la filière, des compétences, en termes de création d'entreprise et de gestion, ainsi qu'une maîtrise de la réglementation. Pour aider à bien démarrer, ce guide dresse le panorama du secteur et apporte des réponses concrètes sur l'étude de marché, le lancement et le développement d'un commerce bio.
Le petit journal du Synabio
Cécile LEPERS, Auteur ; Claire DIMIER-VALLET, Auteur ; Claire LARGIER, Auteur ; ET AL., AuteurCe deuxième numéro du Petit Journal du Synabio, le Syndicat National des transformateurs de produits naturels et de culture biologique, présente : - un point sur la réglementation générale des produits agroalimentaires, notamment sur le nouveau règlement européen sur l'information des consommateurs, dit « INCO », sur le décret français encadrant l'utilisation de l'étiquetage « sans OGM », sur l'utilisation de l'Ecolabel et sur les allégations de santé ; - un point sur la réglementation en agriculture biologique, avec quelques précisions sur les évolutions du règlement (CE) n°502/2012, venu modifier le règlement (CE) n°889/2008 en 2012, et sur l'arrêté du 28 novembre 2011 portant homologation du cahier des charges relatif à la restauration hors foyer à caractère commercial ; - quelques actualités sur les spécificités de la transformation biologique, sur l'indicateur de conjoncture du Synabio (enquête auprès des adhérents) et sur l'étude concernant la formation des vendeurs conseil en magasins spécialisés ; - quelques projets de recherche-développement, notamment sur les sels nitrités, sur le goût des produits bio (Ecropolis), sur le projet de base de données (SecurBio), sur l'affichage environnemental (Conso bio et DD) et, plus en détail, sur le projet Bioentreprisedurable® ; - les travaux du groupe des transformateurs bio européen d'IFOAM-EU. Quelques éléments d'actualités du Synabio viennent compléter ce numéro.
Les politiques publiques des sciences de l'environnement et des technologies à l'épreuve du développement durable
L'auteur présente son analyse sur les conséquences d'une recherche publique non dédiée à la compréhension du fonctionnement des écosystèmes mais plutôt axée sur le développement d'un progrès supposé à travers l'innovation technique. Or, considérer que la technologie est la solution à tout, même aux problèmes qu'elle génère en termes d'environnement ou de santé publique, amène à deux effets majeurs : des financements publics ne permettant pas d'avancées majeures et le maintien de la vision que l'environnement, la biodiversité sont des contraintes et non des atouts. Favoriser par un financement public pertinent, la recherche sur le fonctionnement de la biosphère ou des écosystèmes permettrait d'apporter à la sphère économique et technique les connaissances nécessaires pour développer des innovations techniques faisant de l'environnement un atout. C'est l'approche que promeut l'agriculture écologiquement intensive, basée sur le développement de techniques agricoles inspirées du fonctionnement des écosystèmes. Ainsi, un financement public d'une recherche centrée sur l'environnement et non sur la technologie, cette dernière étant du ressort des entreprises, serait la base d'un vrai développement durable.
Portrait of an organic trade company: DO-IT
Peter BRUL, AuteurPoppe Braam, fils d'agriculteur qui a eu lui-même une première expérience professionnelle comme éleveur, est aujourd'hui le PDG de la société qu'il a créée en 1991 : DO-IT, pour Dutch Organic International Trade (marché international biologique néerlandais) qui commercialise céréales, légumineuses, graines, huiles Cette société, dont les actionnaires sont les manageurs, les fournisseurs, les clients et les employés, travaille avec un réseau de fournisseurs de 15 pays du monde entier. Cet article dresse le portrait de cette société au fonctionnement atypique, et pour laquelle la « durabilité » est une base de fonctionnement.
Productions, gouvernance et ingénierie territoriales : Principaux enseignements du programme Pour et Sur le Développement Régional en Auvergne 2007-2011
Laurent TROGNON, Auteur ; René BAUMONT, Auteur ; Stéphane INGRAND, Auteur ; ET AL., AuteurCe numéro spécial est consacré aux résultats du programme de recherche Pour et Sur le Développement Régional en Auvergne 2007-2011. Les principaux enseignements des neuf projets de recherche, co-construits et menés dans un partenariat acteurs-chercheurs pendant plus de quatre ans, y sont présentés en trois grandes thématiques : productions, gouvernance et ingénierie territoriales. Le lecteur y trouvera des articles de synthèse et des focus qui lui permettront d'enrichir ses connaissances en matière de valorisation des productions agricoles et forestières, de gouvernance et de création de valeur et d'emplois, et d'ingénierie territoriale. Il sera en effet question de prairies de moyenne montagne, de vache salers, de bois énergie, d'aménités et de ressources territoriales, d'outils d'évaluation des politiques publiques, de création d'activités nouvelles, de tourisme, de compétences en ingénierie... ; autant de facettes du développement territorial.
Réflexion INRA : Mieux connaître le gaspillage alimentaire
Annick JENTZER, AuteurFace à la population mondiale croissante, la FAO estime que la production agricole devra augmenter de plus de 60 % afin de garantir la sécurité alimentaire en 2050. Dans ce contexte, la réduction des pertes et gaspillages alimentaires paraît urgente. Le Parlement européen a d'ailleurs adopté une résolution pour une diminution de moitié du gaspillage d'ici 2025. Dans les pays du Sud, on parle plutôt de pertes (aliments rendus impropres à la consommation), notamment en post-récolte. Ils sont estimés à 150 kg/personne/an. Au Nord, le terme de gaspillage est plus approprié, il concerne des ressources alimentaires encore comestibles, perdues en aval de la chaîne alimentaire et estimées entre 200 et 300 kg/personne/an. L'INRA, à travers le projet duALIne, propose des pistes pour réduire et/ou valoriser ces denrées perdues.
Région : Un repère pour les produits bio de Rhône-Alpes
BIO-LINEAIRES, AuteurOrganics Cluster in Rhône-Alpes est un réseau d'acteurs opérant dans le secteur des produits biologiques certifiés (certification publique ou privée), et plus particulièrement sur les filières de l'alimentaire, de la cosmétique, du textile et des produits d'entretien pour l'habitat. Dans le cadre de son axe marketing, Organics Cluster a développé un "identifiant" permettant de valoriser les engagements des entreprises en matière de développement durable au-delà du cahier des charges agriculture biologique. Les entreprises adhérentes à cette Charte Bio Rhône-Alpes poursuivent plusieurs engagements (développement de la fabrication et de la commercialisation de produits biologiques ; ancrage territorial et participation au développement économique de la région Rhône-Alpes...) qui sont contrôlés par les organismes certificateurs bio (Ecocert, Bureau Véritas...). Ce référentiel répond notamment à la demande de "82 % de consommateurs qui jugent que "dans la mesure du possible" un produit bio doit provenir de la région où il est acheté (source Ecozept)". L'article cite les entreprises régionales inscrites dans le référentiel et précise ce qu'implique la Charte Bio Rhône-Alpes en termes de promotion collective et de notoriété du label.
Réinventer les systèmes agricoles : quelle agronomie pour un développement durable ?
L'évolution de l'agriculture de l'Europe de l'Ouest pendant le XXème siècle a permis de répondre aux principaux défis de cette période : assurer l'autonomie alimentaire de l'Union européenne et libérer de la main d'uvre pour l'industrie, ce qui s'est traduit par une forte diminution de la population agricole. Mais aujourd'hui, de nouvelles questions se posent et de nouveaux défis sont à relever. L'agriculture devenue intensive est critiquée pour ses impacts sur l'environnement et doit désormais répondre à de nouveaux enjeux de durabilité. Dans cet article, l'auteur s'interroge : les adaptations mises en place depuis une vingtaine d'années (réduction des pollutions nitriques, ajustement des intrants ) sont-elles suffisantes ? Si ce n'est pas le cas, quelles adaptations des systèmes agricoles sont à prévoir ? Après une analyse des logiques économiques, sociales et agronomiques des systèmes agricoles actuels, l'auteur donne quelques propositions pour la recherche et le développement de l'agriculture et de l'action publique.
Rencontre Thomas Coutrot : Il est navrant que les écologistes n'investissent pas le terrain de la finance
LaRevueDurable, AuteurCet article reprend une interview de Thomas Coutrot, directeur de la direction de l'animation de la recherche, des études et statistiques au Ministère du travail, de l'emploi et de la santé et coprésident d'Attac France. Ainsi sont repris les principaux points de vue de cet économiste face à la situation de crise actuelle. Notamment, il souligne l'importance de voir les citoyens s'investir toujours plus dans la prise de décision à travers le développement d'une vraie démocratie active, qui passe, à son avis, par une forme d'insurrection démocratique, à l'image du mouvement des insurgés. Pour l'auteur, il y a urgence, d'autant plus que malgré la crise, les banques n'ont pas changé de pratiques. Mais au-delà d'une réflexion importante sur le fonctionnement bancaire, cet économiste dénonce l'illusion de croire que la croissance est la solution. Il y a, pour lui, nécessité de redéfinir les modes et les outils de pensées en économie afin de développer une approche plus durable, notamment environnementale, non basée sur les sacro saints principes de la croissance et d'une valeur marchande attribuable à toutes choses. Il souligne aussi l'urgence pour les écologistes d'investir la sphère de l'économie, de sortir de la position du lobbyiste afin d'entrer dans une phase de construction d'une nouvelle économie, basée notamment sur la transition écologique.
Rendre les produits bio plus accessibles
Sandrine THÉREAUX, AuteurDepuis 2002, la coopérative de producteurs Norabio, dans le Nord, livre des « bio-cabas », paniers de fruits et légumes bio qui ne parcourent, en moyenne, pas plus de 100 km. Ces paniers sont préparés par des jeunes en insertion. 77 points bénévoles reçoivent les paniers pour 900 abonnés. En 2005, Norabio, le Gabnor et le département du Nord ont lancé les « biocabas accessibles », pour toucher les ménages aux faibles revenus. Le Conseil général du Nord finance 50% du prix du panier, plus des actions de sensibilisation auprès de différents partenaires, notamment des maisons de quartiers. Le succès est au rendez-vous puisque de 100 en 2006, le nombre des biocabas accessibles est passé aujourd'hui à 2000, avec de nombreuses formations, notamment culinaires. Prochaine étape : l'extension de ce projet aux AMAP.
Restauration Collective et Développement Durable : Guide Méthodologique
ARPE MIDI-PYRÉNÉES, Auteur ; IRQUALIM MIDI-PYRÉNÉES, Auteur ; GP CONSULTING, Auteur | TOULOUSE (Maison de l'Environnement Midi-Pyrénées, 14 Rue de Tivoli, 31 000, France) : ARPE MIDI-PYRÉNÉES | 2012Au sommaire de ce guide, intitulé "Restauration Collective et Développement Durable" et réalisé par ARPE Midi-Pyrénées, avec la collaboration de l'IRQUALIM et de GP Consulting : I - Restauration Collective et Développement Durable (A - La Restauration Collective ; B - La Restauration Collective et les enjeux du développement durable ; C - Une démarche progressive) ; II - Prévenir et Réduire les pollutions directes de la Restauration Collective (A - Des infrastructures déterminantes ; B - Maîtriser les impacts sur l'eau ; C - Éviter, recycler, traiter les déchets) ; III - Maîtriser l'impact des approvisionnements (A - Le contexte des approvisionnements ; B - Le renouvellement des objectifs) ; IV - Les ressources de proximité (A - La condition du maintien des terres agricoles ; B - La connaissance des productions de proximité) ; V - Préparer la commande publique d'achats responsables (A - La concertation avec le personnel de la restauration ; B - Recenser et qualifier ses besoins d'achats ; C - Confronter ses besoins au Code des Marchés Publics ; D - Connaître le marché et les fournisseurs potentiels) ; VI - Le code des marchés publics et le développement durable (A - Le principe de l'allotissement ; B - Garder à l'esprit et préciser l'objet du marché ; C - Les demandes incitatives ; D - Utiliser les variantes ; E - Rappeler le Droit de préférence dans l'avis de consultation ; F - La prise en compte de préoccupations sociales ; G - Faire justifier les offres anormalement basses ; H - La formation aux achats publics responsables) ; VII - La concertation ; VIII - Liens utiles.
Rio + 20, le marché comme boussole
En juin 2012, s'est tenue la conférence Rio + 20, vingt ans après le Sommet de la Terre de 1992. Les Chefs d'État et de gouvernement se sont donc à nouveau réunis pour échanger et émettre des propositions pour un avenir conforme aux trois piliers du développement durable : économique, social et environnemental. Dans cet article, l'auteur rapporte la déception de nombreuses organisations de la société civile et dénoncent des propositions insuffisamment concrètes et précises. Un certain manque de transparence et de gouvernance sur la méthode adoptée est également perçu.
Sous les pavés, le compost
Carine MAYO, AuteurJean-Jacques Fasquel, jeune cadre issu d'une école de commerce et spécialisé dans l'évènementiel, a quitté, en 2005, son poste de directeur de Bercy Village. A travers des lectures, il a découvert l'envers de la consommation, s'est intéressé aux notions de pic pétrolier, d'empreinte écologique Il est devenu ensuite formateur en développement durable et en communication responsable. Suivant une expérience de compostage collectif au pied d'immeubles, à Rennes, il a monté un dossier sur ce thème avec l'association de locataires et le bailleur qui gère sa résidence de 600 logements (12ème arrondissement de Paris). Au bout d'un an, l'expérience a démarré avec trente volontaires et leur nombre a plus que doublé en quatre ans. Avec le compost arrivé à maturation, est né le jardin partagé sur le terrain entourant les bacs : 40 parcelles de 2 x 1 m et une parcelle collective ont été créées, deux ruches ont été installées. Pour Jean-Jacques Fasquel, "il suffit de démultiplier ce qui existe déjà en favorisant le bio, la relocalisation de l'économie, le compost...".
Actualité professionnelle : Bio Affaires : Une bourse d'échange... ou un outil du développement durable
BIO-LINEAIRES, AuteurBioaffaires.com est un nouvel outil pour échanger gratuitement des annonces proposant du matériel d'occasion : du monde agricole dont l'équipement est spécifique au monde de la distribution spécialisée... Descriptif de son fonctionnement : déposer son annonce ; répondre aux annonces ; principe de bioaffaires.com ; l'objectif de bioaffaires.com ; s'identifier dans le répertoire des professionnels ; six rubriques à disposition (immobilier ; service ; équipement de magasins, de réserves, industriel ; déstockage) ; relations entre bioaffaires.com et Bio Linéaires.
Artisans du Changement
Sylvain BRAUN, Auteur ; Mike PEARCE, Auteur ; Takao FURUNO, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (12 Villa Cur de Vey, 75 014, FRANCE) : EDITIONS MONTPARNASSE | 2011Ce coffret de trois DVD vidéo "Artisans du changement - Saison 1" constitue une série de trente portraits, présentée à l'UNESCO, qui donne à découvrir des hommes et des femmes qui changent la vie au quotidien, intervenant sur différents champs d'action (innovation, capitalisme et philanthropie, éco-habitat, enjeux de la biodiversité, économie du goût, croissance verte, recyclage, aide aux jeunes à sortir de la misère, droit à la santé, communauté d'avenir). Chaque DVD présente 10 enquêtes sur le développement durable aux quatre coins du monde, dans 27 pays. Le DVD 1 présente Mike Pearce (Australie), architecte bioclimatique ; Takao Furuno (Japon), agriculteur qui fait appel à des techniques ancestrales et naturelles ; Janine Benyus (Etats-Unis) qui invente le principe du biomimétisme, pour apprendre de la nature ; Muhammad Yunus (Bangladesh), notamment fondateur de la première institution de microcrédit Le DVD 2 présente Joanne Lalumière (Canada), directrice du zoo de Granby, au Québec ; Wangari Maathaï (Kenya), notamment fondatrice de la ceinture verte ; Philippe Renard (Belgique), chef cuisinier qui introduit la bio dans les collectivités ; Jean Guy Henckel (France), fondateur des Jardins de Cocagne ; Dagmara Bienkowska (Pologne), consultante en développement économique ; Donna Morton (Canada), directrice du Centre d'économie intégrée Le DVD 3 présente Fernando Nilo (Chili, président de Ecycla, entreprise de récupération des déchets électroniques ; Iftekhar Enayetullah & Madqood Sinha (Bangladesh), fondateurs du Waste Concern Group, entreprise qui collecte les déchets organiques ; Makoto Murase (Japon), spécialiste dans la récupération des eaux de pluie ; Sébastien Marot (Cambodge) qui préside un centre d'accueil pour les enfants défavorisés du Cambodge
Autonomie des exploitations agricoles et conséquences environnementales : Etude d'un indicateur
Martin BORTZMEYER, Auteur ; Adriana RAVEAU, AuteurL'autonomie d'une exploitation agricole désigne sa capacité à limiter le recours à des produits achetés sur les marchés de fournitures agro-industrielles (intrants), souvent sources d'impacts négatifs sur l'environnement. Pour autant, le ration des intrants sur le chiffre d'affaires peut-il caractériser une exploitation plus autonome et ainsi plus respectueuse de l'environnement ? L'étude sur deux filières spécialisées en lait et en céréales montre que ce ratio, faisant intervenir les prix, des intrants et des productions, est avant tout un indicateur de performance économique. Il peut éventuellement aider à discerner les exploitations exerçant une moindre pression environnementale, c'est-à-dire peu utilisatrices d'intrants par hectare, mais ce n'est pas systématique. Ces résultats conduisent à discuter la construction de ce ratio en tant qu'indicateur d'autonomie ou de dépendance et à proposer des pistes d'amélioration. Le document se présente comme suit : - Un ratio retenu pour sa simplicité ; - Un ratio de performance économique... ; ... qui peut révéler une moindre consommation d'intrants, mais pas systématiquement ; - Une analyse du ratio sur deux filières ; - Pour les Bovins lait : le ratio révèle à la fois l'efficience et la sobriété... ; ... mais il peut pénaliser des régions peu productives ou valorisant mal le lait ; - Approche régionalisée pour la filière Céréales ; - En IDF (Ile-de-France), à la fois critère de sobriété et de chiffre d'affaires plus important ; - En Midi-Pyrénées, le ratio ne permet pas de distinguer les exploitations les plus sobres ; - Meilleure production et meilleure valorisation monétaire ; - Un ratio à aménager pour le rendre plus pertinent. Un encadré présente le réseau d'information comptable agricole (RICA) et la classification par Otex.
BERNARD PERRET : Sortir de la déraison économique, tendre vers une raison écologique
LaRevueDurable, AuteurBernard Perret est membre de la haute administration française depuis trente-cinq ans et du Conseil Général de l'Environnement et du Développement Durable (CGEDD). Il s'interroge depuis quelques années sur l'écologie, suite à vingt ans de réflexion sur la façon dont la raison économique domine notre société. Aujourd'hui, de plus en plus d'obligations réglementaires sont mises en place pour prendre en compte l'aspect écologique de divers projets, mais les chiffres montrent que dans les faits, ce n'est pas suffisant pour répondre aux objectifs fixés, notamment ceux du Grenelle de l'environnement. Alors que les économistes pensent que les préoccupations écologiques sont solubles dans les modèles économiques, Bernard Perret ne croit pas à une compatibilité entre écologie et économie. Selon lui, il est donc nécessaire de mettre en place une pensée alternative, qui nous amènerait notamment à considérer les besoins des générations futures comme une entité à part entière, dissociable de nos propres besoins aujourd'hui, et à ne plus considérer la consommation comme la clef du bonheur. Bernard Perret aborde également, dans cette interview, la question des indicateurs environnementaux, l'importance de l'éducation, et le climato-scepticisme.
Bilan après un moratoire de trois mois sur le Photovoltaïque
Sabrina FUSELIEZ, AuteurLa production d'énergies renouvelables présente de nombreux avantages pour les agriculteurs : diversification de leurs activités en produisant de l'énergie (éolienne, photovoltaïque, méthanisation, biocarburants), amélioration de leur compétitivité par une limitation des coûts de l'énergie et un revenu complémentaire Toutefois, le décret « moratoire » de décembre 2010, suspendant pour 3 mois l'obligation d'achat de l'électricité photovoltaïque, a bouleversé les projets de photovoltaïque pendant cette période. A l'issue de ces concertations, le rapport final remis au gouvernement n'a repris que les propositions proposées par la DGEC (Direction Générale de l'Environnement et du Climat) et non celles des acteurs de la filière photovoltaïque. Un second arrêté fixe les tarifs d'achats de l'électricité et ceux-ci sont 20% inférieurs à ceux de septembre 2010. De plus, aucune révision des dossiers bloqués durant le moratoire n'a été acceptée par le gouvernement.
Bio et local en restauration collective c'est possible !
MINISTERE DE L'ECOLOGIE, DU DEVELOPPEMENT DURABLE, DES TRANSPORTS ET DU LOGEMENT, Auteur ; IFORE, Auteur ; FNAB, Auteur | LA DEFENSE CEDEX (Grande Arche, Tour Pascal A et B, 92 055, FRANCE) : MINISTERE DE L'ECOLOGIE, DU DEVELOPPEMENT DURABLE, DES TRANSPORTS ET DU LOGEMENT | Développement durable - S'engager et agir | 2011Ce DVD Vidéo, édité en 2011, par le ministère de l'Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, l'IFORE (Institut de Formation de l'Environnement), avec la collaboration de la FNAB (Fédération nationale de l'agriculture biologique des régions de France), présente comment, en Champagne-Ardenne, et dans la ville de Charleville-Mézières (Ardennes) en particulier, l'introduction de la bio en restauration collective a été possible. L'objectif de 15 % de produits bio en restauration collective a été atteint : 1 menu complet bio est servi tous les mois ; certains produits bio sont introduits toute l'année. Le film intègre les témoignages de différents acteurs ayant contribué à la synergie nécessaire pour notamment faire se rencontrer restaurateurs et producteurs locaux : Samuel Maignan, chargé mission FRAB ; Elsa Auré, responsable Manger bio Champagne Ardenne ; Renée Gillet, éleveuse bovins bio ; Olivier Migrenne, directeur de cuisine centrale Charleville Mézières, formateur du réseau IFORE ; François Brunel, responsable de l'animation économique Charleville Mézières ; Aurélie Bénazet, Diététicienne, formatrice du réseau IFORE ; etc.
Centre d'analyse stratégique : Rapports & documents - Janvier 2011 : Pour une consommation durable : Rapport de la mission présidée par Elisabeth Laville
En avant-propos de ce rapport, Vincent Chriqui, directeur général du Centre d'analyse stratégique, précise les enjeux d'une politique de consommation durable (prenant pour exemple les approches de la Suède, du Royaume-Uni et de la Finlande) et la vocation de ce rapport (qui offre un ensemble de pistes pour permettre à l'Etat français, notamment, de s'engager résolument dans une politique de consommation durable). Il est conçu comme suit : - Vingt-cinq recommandations ; - Première partie : Etat des lieux : 1. Pour une politique de consommation durable ; 2. Des intentions aux actes ; 3. Un soutien nécessaire des pouvoirs publics à l'offre durable ; 4. Accompagner l'évolution du consommateur ; 5. À l'étranger, des politiques pionnières ; - Deuxième partie : Quelle consommation à l'horizon 2030 ? : 1. La société française et les défis de la consommation durable ; 2. Cinq scénarios possibles ; 3. Les leviers de passage d'un scénario à l'autre ; 4. Les indicateurs d'une consommation durable ; - Troisième partie : Recommandations : 1. Une vision partagée qui relativise la place de la consommation ; 2. Six axes principaux.
Changement climatique : Un plan national est en route
Sabrina FUSELIEZ, AuteurLe rapport 2009 de l'ONERC (Observatoire National sur les Effets du Réchauffement Climatique) confirme que le changement climatique est une réalité. Le gouvernement français a donc décidé d'en faire une des priorités nationales et associe deux actions dans la lutte contre le changement climatique : l'adaptation et l'atténuation. Un plan national d'adaptation au changement climatique (PNACC) a alors été mis en place. Il propose 84 actions déclinées en 230 mesures et sera appliqué sur la période 2011-2015. Ce premier plan devrait donner suite à d'autres « plans quinquennaux ». L'agriculture y tient une part importante avec 5 actions déclinées en 15 mesures.
Consommation : Eco-innovation : les grandes tendances du futur proche (2/3)
BIO-LINEAIRES, AuteurCette deuxième partie, consacrée à l'éco-innovation, cerne quelques tendances fortes (2012-2017) pour une vision stratégique de l'activité des entreprises. Elle est présentée comme suit : 1. Deuxième crise financière : fin du monde ou fin d'un monde ; 2. Visions vertes ambitieuses demandées ! ; 3. Vers une consommation de crise... durable (du prix... et du rêve ; marketing et communication : les nouveaux mantra ; créativité exigée) ; 4. Distribution bio : révolution en cours (les nouveaux pionniers de la bio, version 3.0 ; des magasins bio aux éco-centres de vie ; les nouveaux business-modèles verts ; petites et nouvelles marques ; le nouveau souffle).
Consommation : Eco-innovation : imaginer les produits verts de demain (1/2)
BIO-LINEAIRES, AuteurLes produits écologiques connaissent du succès auprès du consom'acteur. L'éco-innovation a pour objectif de comprendre les prochaines attentes du consom'acteur et de percevoir les grandes évolutions sociétales en cours. Après une présentation des clefs de l'innovation durable, l'article est organisé en plusieurs points : - 1. La société française en pleine mutation ; - 2. L'éco-innovation : l'art de prévoir demain ; - 3. Les 7 sentiers d'or de l'éco-innovation (Eco-innovation : quelle différence ? ; Pour qui ? ; Tenir compte de son territoire de marque et de ses clients ; Prédire, jusqu'à quand ? ; Où puiser l'inspiration ? ; Brainstorming à tout va ; Innover à 360 ° : produit, fabrication, entreprise).
Des crèches saines : Un cocon pour grandir
Frédéric RIPOCHE, AuteurDe nombreux parents, associations, élus s'impliquent pour modifier les installations et les habitudes dans les crèches afin de rendre les conditions d'accueil les plus saines possibles. Dès janvier 2010, la ville de Paris a remplacé les 28 000 biberons de ses crèches (450), soit un investissement de 150 000 (biberons en verre ou en plastique sans bisphénol A). Rennes, de son côté, effectue ce remplacement au fur et à mesure. Pour l'alimentation, à Rennes ou à Paris, la bio atteint près de 20 % des ingrédients. La ville de Paris ambitionne d'atteindre 30 % des aliments bio d'ici 2013 dans ses crèches. Son souci est d'utiliser des produits de proximité. A Carhaix, la crèche Galipette a relevé le défi, avec du 100 % bio et local (ou presque) dans les assiettes des petits. Pour les jouets, la peinture inoffensive et le bois non traité sont à privilégier. Les bâtiments sont également revus (construction d'une nouvelle structure multi-accueil, en 2008, à Rennes, avec une meilleure prise en compte des impacts environnementaux (énergie...)) et dans 3 des 16 crèches de la ville, les déchets de cuisine sont compostés. A Carhaix, les 35 enfants de Galipette portent des couches lavables. Pour aller plus loin, le programme Ecolocrèche, qui a vu le jour à Marseille, vise à accompagner les structures d'accueil vers un développement durable.
Dossier 2 : Partenaires du salon Valériane Bruxelles
Erika SCHRAUWEN, AuteurEn référence au salon Valériane (rendez-vous international de l'alimentation biologique et de l'écologie pratique, qui a lieu chaque année et chaque premier week-end de septembre, à NamurExpo (Namur Belgique)), plusieurs thèmes sont traités : - Maison de verre, maison de paille : pour agrandir sa maison, Robin Ibens s'est adressé à Herwig Van Soom, un architecte connu de VIBE - l'Institut flamand pour la construction et l'habitat bio-écologique - qui construit souvent en paille ; l'élevage des poules à la portée de tous : conseils pour élever des poules, les intégrer au jardin, les abriter... ; l'alimentation durable, une nouvelle priorité de l'IBGE (Institut bruxellois pour la gestion de l'environnement) ! : pour en savoir davantage sur les différentes actions que l'Institut mène aujourd'hui dans le domaine de l'alimentation durable, Nature & progrès Belgique a rencontré Jolien De Troch, du service consommation durable, et Marie-Laure Koeckx, du service communication (évocation de plusieurs éléments de la campagne de l'Institut sur l'alimentation durable : guide des labels pour une consommation responsable , projet des cantines durables) ; BioForum Wallonie et BioForum Vlaanderen, deux acteurs au service du secteur : ces deux associations bio, en Wallonie et en Flandre, uvrent au développement de la filière biologique et à sa représentation (elles veillent au développement équitable de la filière, gèrent ensemble les labels Biogarantie® et Ecogarantie®, ont une mission de communication qui se concrétise notamment par la campagne la plus importante de l'année en Belgique, la Semaine Bio).
Dossier : Consommer autrement
Véronique GALLAIS, Auteur ; Hugues TOUSSAINT, Auteur ; Sylvie SIMON, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier, intitulé "Consommer autrement", est composé des articles suivants : - Sortir du consommationnisme ; - Manger bio, ça veut dire quoi ? ; - Prenons en main notre santé ; - La consommation locale en question ; - Vers un hi-tech responsable ? ; - Vers la sobriété énergétique ; - Emballages jetables : le fléau ; - Comment consommer équitable et écologique ? ; - Publicité : un outil à apprivoiser ?
Dossier - Quels enfants laisserons-nous à la planète ?
LaRevueDurable, Auteur ; Philippe MEIRIEU, Auteur ; Franziska BERTSCHY, Auteur ; ET AL., AuteurL'éducation en vue d'un développement durable (EDD) est désormais inscrite dans les missions de l'éducation dans les cantons suisse romands et en France depuis 2004. Il revient ainsi à l'école de relever les défis pour accompagner le changement de notre société. L'EDD ne doit pas être circonscrite à une discipline, mais elle doit être inscrite dans un projet éducatif basé sur l'ouverture au monde. Elle est en effet basée sur une approche systémique et permet de travailler sur les représentations et les valeurs. Franziska Bertschy, directrice de l'unité de Recherche et développement de l'Institut école enfantine et primaire en Suisse, préconise de généraliser l'EDD à l'école dès le plus jeune âge. Les enfants développent ainsi leur esprit critique, l'EDD permettant d'accompagner la réflexion sans dicter aux enfants une conduite. Le dossier est ponctué d'initiatives d'enseignants qui ont choisi d'aborder l'EDD par une approche pluridisciplinaire autour de différentes thématiques et approches. L'EDD permet aussi d'envisager une autre manière d'enseigner et de quitter les bancs de classe pour investir d'autres lieux : placer les jeunes dans des situations pédagogiques qui les confrontent à des situations concrètes, ou utiliser l'art du débat comme outil pédagogique.
A l'école de l'alimentation saine : Manger bio à la cantine
Frédéric RIPOCHE, AuteurDe nombreuses cantines proposent des produits bio dans la préparation de leur repas. Dès 2008, par exemple, la ville de Saint-Etienne a insufflé la bio dans les cantines de ses écoles qui servent 2 800 repas par jour. La ville intègre des ingrédients bio à hauteur de 60 %, à raison de 10 % supplémentaire chaque année ; une plateforme d'approvisionnement a été mise en place par les producteurs bio du département de la Loire mais l'apport local (ou régional) ne représente encore que 35 %. La bio dans les cantines se manifeste aussi par une intégration durable d'ingrédients : les cantines de Nantes (11 000 repas par jour) distribuent le yaourt bio fermier d'un producteur local, Jean-Michel Péard, livré en vrac Concernant le coût des repas, Myriam Ulmer, adjointe à l'éducation, auprès de la ville de Saint-Etienne, explique comment le prix du ticket a baissé. Pour Sandra Guillaumot, conseillère au cabinet de Denis Baupin, en charge du développement durable à la ville de Paris, le surcoût n'est pas systématique (notamment parce que les composants des repas peuvent être modifiés pour réduire le coût). A Saint-Etienne, la viande bio n'est servie que deux fois par semaine au profit des légumes, céréales et fruits en quantité plus importante... Des encarts sont consacrés à : quelques statistiques du WWF, la spécificité parisienne...
Eduquer les jeunes pour construire un avenir durable
Patrice JOLY, Auteur ; Thérèse GIORDANO, Auteur ; Florence CLEMENT, Auteur ; ET AL., AuteurL'Ademe a investi de nombreuses actions pédagogiques à l'attention des plus jeunes afin de les accompagner dans un mode de vie réduisant les impacts sur l'environnement et la consommation d'énergie. Depuis la rentrée 2010, le développement durable a été introduit dans les programmes scolaires, mais les préoccupations liées à l'environnement ont également donné lieu à de nouvelles filières, comme le bac STI, devenu STIDD (sciences et technologies de l'industrie et du développement durable). L'Ademe a mis en place des outils, destinés aux enseignants, comme des formations, des sites internet ou des brochures. Dans un entretien, Thérèse Giordano et Florence Clément, respectivement coordinatrice enseignement initial et supérieur et chargée de l'information du grand public et de la sensibilisation des jeunes, présentent la palette d'actions et d'outils créés par l'Agence. L'article propose les adresses des sites internet à destination des jeunes et des enseignants et présente également des actions mises en place par les directions régionales de l'Ademe en Bourgogne, Picardie, Basse-Normandie.
Energie : des défis à relever
Sabrina FUSELIEZ, AuteurCet article fait le point sur les dernières actualités réglementaires concernant les énergies renouvelables. En 2011, des arrêtés relatifs aux conditions d'achat de l'électricité issue des énergies renouvelables ont été publiés et d'autres sont attendus ; concernant la méthanisation, les conditions d'achat de l'électricité sont parues au Journal Officiel du 21 mai 2011. Le gouvernement veut en effet atteindre l'objectif du Grenelle de l'Environnement de 23% d'énergies renouvelables et notamment grâce à la méthanisation. Ainsi, des primes peuvent s'ajouter au tarif de base pour les unités de méthanisation : une prime au traitement des effluents d'élevage qui varie en fonction de la puissance de l'installation et une prime à l'efficacité énergétique pour les installations qui valorisent au minimum 70% du biogaz produit. Ces primes représenteraient une revalorisation de 20% en moyenne du tarif de rachat de l'électricité.
Enseigner l'écologie : Une autre approche didactique
Alexandra MAGRO, Auteur ; Jean-Louis HEMPTINNE, Auteur ; Thierry-Marc BOTREAU, Auteur ; ET AL., Auteur | DIJON CEDEX (26 Boulevard Docteur Petitjean, BP 87999, 21 079, FRANCE) : EDUCAGRI ÉDITIONS | 2011Comment innover pour enseigner l'écologie ? Quelle démarche didactique mettre en place pour replacer les mots "écosystème, biotope, biocénose" souvent utilisés dans un contexte inadéquat ? Par quels moyens rendre vivante la transmission de ces connaissances... du vivant ? Comment permettre aux jeunes de se lancer dans les métiers du vivant et de la nature ? Des chercheurs et des enseignants ont tâtonné, expérimenté puis osé et appliqué. Et ils le transmettent dans cet ouvrage. Ils décortiquent et analysent l'héritage du système actuel de formation en sciences et clarifient le lien entre les problèmes environnementaux concrets et les fondements théoriques de l'écologie. La première partie de cet ouvrage met en perspective l'éducation à l'écologie et à l'environnement face à des questions socialement vives et questionne sur comment captiver les élèves. Dans cette nouvelle approche didactique, c'est l'individu, objet d'étude repérable et porteur de sens pour les élèves, qui devient le noyau à partir duquel toute la pédagogie va se construire. Il rapproche l'élève de la réalité. Dans la deuxième partie, quatre situations de classe détaillent les doutes, réussites et échecs, les changements de cap, les freins et les joies de cette expérimentation et développent le modèle de "la pédagogie de la morue". Guidées par les référentiels, les quatre auteures utilisent et explorent des opportunités locales dans une perspective d'éducation au développement durable : le chêne, l'isard, le soja, le puceron et l'orchidée nous captivent tout au long de ces étapes didactiques entre territoire naturel et agrosystème. Cet ouvrage vivifiant, directement exploitable, insuffle une énergie d'entreprendre aux enseignants en écologie et les invite à une rencontre étonnante avec les espèces, pour "enseigner autrement". Le public auquel s'adresse cet ouvrage est le suivant : enseignants de biologie-écologie, étudiants en master qui se destinent à l'enseignement des sciences du vivant, animateurs d'"associations nature" pour l'éducation à l'environnement.
Entretiens de Millançay : L'arbre Pilier de l'Ecosystème
François GARCZYNSKI, Auteur ; Alain CANET, Auteur ; Daniel RODARY, Auteur ; ET AL., Auteur | MILLANÇAY (Ferme de Sainte-Marthe, 41200, FRANCE) : ENTRETIENS DE MILLANÇAY | 2011Les entretiens de Millançay se sont déroulés du 30 septembre au 2 octobre 2011, dans le Loir-et-Cher. Ce compte-rendu porte sur le rôle fondamental de l'arbre dans la préservation des ressources et de la vie sur Terre. L'article contient les comptes-rendus des présentations de trois intervenants. François Garczynski est ingénieur du génie rural, des eaux et forêts, spécialiste de l'Agro-Arbrerie et de l'influence bénéfique des arbres sur la végétation environnante. Il explique que l'arbre est accusé à tort de voler terre et eau aux récoltes agricoles, alors qu'il présente de nombreux atouts dans la gestion de ces ressources et sur l'augmentation des rendements. Alain Canet est président de l'association Française d'Agro-Foresterie et directeur d'Arbres et Paysages. Il revient sur le rôle des arbres au sein des parcelles. Daniel Rodary de l'association Biomimicry Europa, coordinateur du programme « Arbres sauveurs » basé sur les arbres Oxalogènes en milieu tropical, notamment en Haïti, présente trois exemples d'applications de système durable qui s'inspire du vivant : le vermicompost, le foyer à biochar et la plantation d'arbres oxalogènes ayant la capacité de fixer le carbone de l'air dans le sol sous forme de concrétions calcaires. Dominique Mansion, spécialiste des haies et trognes, donne la définition des trognes et présente l'utilisation qui peut en être faite.
Food Sovereignty in Canada : Creating Just and Sustainable Food Systems
Hannah WITTMAN, Auteur ; Annette Aurélie DESMARAIS, Auteur ; Nettie WIEBE, Auteur ; ET AL., Auteur | BLACK POINT (NS) (32 Oceanvista Lane, B0J 1B0, CANADA) : FERNWOOD PUBLISHING | 2011Ce recueil regroupe 11 courts essais autour du thème de la souveraineté alimentaire, qui est définie comme le droit de la population de contrôler leur propre système alimentaire. Le système agroalimentaire « conventionnel », intensif, basé sur les économies d'échelles, la spécialisation et l'exportation, est critiqué et accusé de profiter surtout à quelques grandes corporations. Le système alimentaire actuel favorise le surendettement et la désintégration du tissu social. Les textes abordent les conditions nécessaires à la transition vers la souveraineté alimentaire : d'importants changements culturels, de pair avec une volonté politique importante. L'ouvrage se veut un amalgame qui, par la diversité de ses auteurs choisis parmi différentes organisations militant pour une agriculture alternative, propose des visions pour une politique alimentaire alternative sous différents angles : celui des femmes, celui de l'écologie puis celui des autochtones. Les auteurs traitent également du rôle de la nutrition pour la souveraineté alimentaire puis celui du jardinage communautaire. Les deux derniers textes décrivent des initiatives régionales, en Ontario et en Colombie-Britannique, avec leurs contextes et leurs enjeux.
Guide pratique Restauration collective bio
Delphine DUCOEURJOLY, AuteurLes produits biologiques ont fait leur apparition en restauration collective dans les années 90, mais leur introduction s'est considérablement accentuée depuis le Grenelle de l'environnement, qui fixe comme objectif 20 % d'aliments bio dans les repas servis à l'horizon 2012. Dans le secteur de la restauration collective, l'introduction du bio répond à plusieurs enjeux : améliorer le contenu des assiettes pour enrayer la progression des maladies de civilisation (diabète, obésité...), encourager une évolution des habitudes alimentaires, mais aussi promouvoir localement une agriculture respectueuse des ressources naturelles et favorable à l'emploi. La mise en place des projets de restauration collective est complexe parce qu'elle réclame la mobilisation de compétences multiples et un travail en collaboration avec de nombreux partenaires... Cet extrait du dossier d'experts "Guide pratique en faveur d'une restauration collective bio" a été conçu comme un outil d'aide à la décision à destination des collectivités et aborde l'ensemble des questions qui se posent aux porteurs de projet dans ce type de démarche (formation des personnels, rédaction des marchés publics...). Il est conçu comme suit : - Partie 1 : L'introduction des produits bio en restauration collective : des enjeux multiples ; - Partie 2 : La maîtrise des coûts et la gestion de l'approvisionnement, deux paramètres déterminants pour la réussite des projets.
L'indice de progrès véritable du Québec : Quand léconomie dépasse lécologie
L'indice de progrès véritable (IPV) est un indicateur alternatif au produit intérieur brut (PIB) qui tient compte, en plus des composantes économiques, des aspects environnementaux et des bénéfices pour la société. Les décideurs actuels basent leurs interventions sur des critères presque exclusivement économiques et cette situation génère des problèmes environnementaux et sociaux. L'ouvrage présente la synthèse du calcul de l'IPV pour la province de Québec avec des données couvrant de 1970 à 2009. L'auteur aborde le sujet sur les thèmes de l'aménagement et l'exploitation du territoire (industrie forestière, activités agricoles, cours d'eau, urbanisation, pollution, etc.), de l'économie (croissance démographique, bénévolat, chômage) ainsi que de la consommation, du bien-être et de la finalité du développement en vue d'un progrès pour la société (dépenses personnelles, endettement, santé et bien-être, éducation, etc.). La consommation individuelle atteint des proportions qui sont non soutenables à long terme dans la perspective de l'empreinte écologique pour la province de Québec. L'IPV incite à tenir compte des facteurs de développement positifs et négatifs qui ne sont pas pris en considération par le PIB.
Inventer un nouveau développement
ADEME, AuteurL'impact environnemental des activités humaines et le réchauffement climatique sont maintenant admis comme des menaces planétaires. La pollution touche tous les milieux. Les ressources, notamment énergétiques, seront de plus en plus coûteuses et la démographie mondiale inquiète car la planète n'a pas de capacités extensibles. Le Sommet de Rio en 1992 avait déjà alerté sur l'importance de cette crise écologique mondiale. Le Sommet de Johannesbourg, dix ans plus tard, avait abouti en France à la décision d'un facteur 4 : objectif de diviser par quatre les émissions de gaz à effet de serre. A l'échelle européenne, afin de réduire d'au moins 20% les émissions de GES, le concept du 3 X 20 doit permettre d'améliorer de 20% l'efficacité énergétique et d'intégrer 20% d'énergies renouvelables dans la consommation énergétique européenne. Atteindre ces objectifs passe par la constitution d'un bouquet énergétique afin de diminuer la dépendance aux ressources fossiles de plus en plus chères et rares. L'enjeu consiste à réaliser des économies d'énergie et à favoriser des énergies renouvelables comme l'éolien, le photovoltaïque, la biomasse..., afin de réduire l'empreinte environnementale, notamment en termes d'émissions de GES, responsables du réchauffement climatique. Il est toutefois indispensable d'avoir une approche globale pour mener des actions et, pour cela, un consensus international est indispensable mais, jusqu'à présent, très difficile à trouver.
La méthanisation intégrée à l'exploitation agricole
Anaëlle MARIE, AuteurFrancis Chaudepierre, éleveur laitier à Mignéville en Meurthe-et-Moselle, a installé, en 2001, une unité de méthanisation qui utilise la biomasse produite sur son exploitation de 120 ha. Son installation permet de produire 3 000 m³ de biogaz par jour, soit 5 000 kWh après transformation, correspondant à une énergie brute de 1 100 litres de fuel par jour. Pour cet agriculteur, il est indispensable d'intégrer la méthanisation dans un projet global agricole sur l'exploitation. En effet, la méthanisation permet d'assurer l'autonomie énergétique des exploitations, à condition toutefois de ne pas perdre de vue que l'exploitation n'a pas pour but premier de produire de l'électricité.
Performance énergétique des exploitations : D'abord, poser le bon diagnostic
Catherine DEGER, Auteur ; A. GILET, AuteurL'énergie et l'agriculture sont indispensables l'une à l'autre. En effet, l'agriculture est une consommatrice d'énergie directe et indirecte (principalement par la fabrication et le transport des engrais et aliments du bétail), et elle représente un potentiel important de production d'énergies renouvelables (méthanisation ). Dans ce magazine, une première partie fait d'abord un état des lieux de la dépendance énergétique des fermes françaises, très variable selon les systèmes, et des solutions pouvant être mises en place à plus ou moins long terme. Dans une seconde partie, le responsable du service Environnement de l'Institut de l'Elevage et le délégué général du club « Certificats d'Economies d'Energie » présentent les initiatives de leurs organismes respectifs. Les troisième et quatrième parties présentent des solutions mises en place ou pouvant l'être sur les exploitations afin de réduire leur consommation d'énergie : - prérefroidisseurs de lait et récupérateurs de chaleur ; - bilan « indicateurs de développement durable » ; - gestion des systèmes herbagers ; - diagnostic et gestion des dépenses énergétiques des bâtiments d'élevage, des séchoirs à grains, ou encore des serres ; - économie d'énergie via le mode de conduite des machines agricoles ; - unité de méthanisation.
Pour une politique de consommation durable en France (Centre d'analyse stratégique : La note de synthèse n° 212 - Janvier 2011)
Une politique de consommation durable en France a pour ambition de satisfaire les besoins des citoyens par des biens et services économes en ressources, moins polluants et de construire un modèle qui induise notamment une évolution des modes de vie. Cette note de synthèse élabore des propositions pour mettre en place les bases d'une politique nationale de consommation durable. Après la présentation de six propositions, cette note revient sur les enjeux d'un changement de modes de consommation et en aborde plusieurs aspects : - Une révolution balbutiante : 1. Pourquoi le défi de la consommation durable doit-il être relevé ? ; 2. Une politique de production durable ne peut suffire ; 3. Seuls trois pays de l'OCDE ont mis en place une politique de consommation durable ; 4. Concevoir une politique de consommation durable en France ; - Des déterminants à prendre en compte en vue d'une consommation durable : 1. Verrou budgétaire ; 2. Verrou international ; 3. Verrou comportemental ; 4. Prise en compte du collectif ; 5. Vers un nouveau rapport à la consommation ? ; - Recommandations ; Propositions. Au sein de la note, certains points particuliers sont traités : pourquoi l'effet rebond mine-t-il l'amélioration de l'efficacité énergétique ? ; la croissance des ventes des produits alimentaires "bio" a résisté à la crise ; le paternalisme libertaire : améliorer le bien-être des individus sans entraver leurs choix ? ; au-delà des promesses de l'économie de la fonctionnalité.
Rencontre avec Helmy Abouleish, directeur général de Sekem
Laurent DREYFUS, AuteurLa rencontre avec Helmy Abouleish, directeur général de Sekem, fils d'Ibrahim Abouleish, fondateur et président de Sekem, a permis d'aborder différents sujets : rôle de l'anthroposophie dans l'initiative de Sekem ; place centrale de la bio-dynamie (qui soulève deux problématiques liées à la possibilité pour l'agriculture bio-dynamique de nourrir le monde et aux prix des denrées alimentaires biologiques) ; prix des produits bio en Egypte (plus chers de 20 % que les produits conventionnels). L'initiative de Sekem s'inscrit dans la culture égyptienne où, par exemple, le pouvoir des dynasties familiales est une réalité encore admise par beaucoup de gens. L'article est particulièrement consacré au parcours d'Helmy, leader reconnu du développement durable en Egypte et dans le monde arabe, excellant dans le domaine de l'économie, et qui a contribué à l'image de l'excellence économique par le développement durable de Sekem. Par ailleurs, dans un entretien avec Helmy, sont évoqués : la situation politique en Egypte ; son incarcération après la chute du régime ; son objectif de faire comprendre l'importance de la bio-dynamie et du développement durable auprès du pouvoir politique ; son désir de poursuivre son engagement pour l'agriculture biodynamique. Helmy pense que ses propositions restent pertinentes pour sortir l'Egypte de la crise même s'il est difficile, dans ce pays, de démêler l'économique du politique (qui s'apparente au juridique). Il s'explique sur les clés de cette tri-articulation sociale... gardant en perspective l'urgence du développement durable en particulier en Egypte où l'agriculture est très fragile.
Ruralité : Porrentruy, au cur des énergies vertes et du développement durable
Isabelle ALLEMAND, AuteurPorrentruy est une commune rurale de la Suisse romande. Au début des années 2000, cette commune a fait le choix d'une plateforme de compostage intercommunale. Cette plateforme est également en lien avec un élevage bovin afin de valoriser en biogaz à la fois les déchets verts de la commune et les déchets agricoles. Rien ne se perd car les déchets ligneux qui ne peuvent pas être introduits dans le méthaniseur sont valorisés dans une chaudière à bois. Pour cette unité, la production annuelle d'électricité est de 1 200 000 kWh, ce qui correspond à la consommation annuelle de 280 ménages. Toutefois, l'éloignement de l'unité de production ne permet pas de valoriser l'ensemble de la chaleur. Cette commune bénéficie du label Cité de l'énergie ®.
Social dimensions of organic production and systems research
D. H. CONSTANCE, Auteur ; J.Y. CHOI, Auteur ; D. LARA, AuteurCette revue de littérature discute d'aspects sociaux de l'agriculture biologique, notamment de l'évolution de la philosophie du mouvement et de sa contribution au développement durable. On dénote deux perspectives philosophiques différentes de l'agriculture : la perspective "industrielle", qui voit l'agriculture comme une industrie parmi d'autres dont le but est de produire des commodités au coût le plus bas possible, et la perspective "agraire", qui voit l'agriculture comme une activité ayant des fonctions sociales importantes allant au-delà de la production. Selon plusieurs chercheurs, la "conventionnalisation" et la bifurcation ont marqué l'évolution de l'agriculture biologique. La conventionnalisation est la tendance de l'agriculture biologique à adopter des caractéristiques de l'agriculture conventionnelle, notamment en terme d'échelle, de commodification et de consolidation, devenant une agriculture conventionnelle qui substitue ses intrants de synthèse pour des intrants biologiques. Ceci conduit à une compétition accrue, une réduction de la prime biologique et une chaîne d'approvisionnement mondialisée, basée sur l'avantage comparatif. La bifurcation est la tendance de l'agriculture biologique à se polariser en deux modèles, l'un basé sur des opérations à grande échelle qui commercialise ses produits par des intermédiaires dans le réseau de distribution traditionnel; l'autre basé sur les circuits courts et faisant une production diversifiée. On peut qualifier l'un et l'autre modèle de "bio mou" et "bio strict". Selon plusieurs auteurs, la conventionnalisation et la bifurcation réduit la contribution positive de l'agriculture biologique au développement durable. Ainsi, au lieu d'engendrer une transformation rurale basée sur les valeurs de la perspective "agraire", l'agriculture biologique risquerait de n'engendrer que des réductions incrémentales d'externalités environnementales de l'agriculture conventionnelle, basées sur les valeurs de la perspective "industrielle".
Le Tour du monde des initiatives durables de Franck & Joanna
Franck MARION, Auteur ; Joanna MASTALEREK, AuteurFranck et Joanna se sont rencontrés à Bruxelles alors qu'il travaillait dans une banque et qu'elle était employée par la Communauté européenne... Aujourd'hui, ils ont la chance de courir les cinq continents afin de découvrir ce qui s'y fait de mieux en faveur du développement durable. A l'automne 2010, ils ont été à la rencontre de projets de la Province du Québec. Ceux qui les ont le plus marqués : une ferme-incubateur pour jeunes agriculteurs urbains (incubateur car la ferme a pour fonction d'aider les jeunes éco-fermiers à démarrer leur activité en fournissant les terres et équipements que la plupart ne peuvent pas s'offrir en débutant) ; une jeune famille d'agriculteurs certifiés "organiques", fonctionnant à travers le système de l'"Agriculture supporté par la communauté" (ASC) (deux jeunes agriculteurs passionnés cultivent près de 90 variétés de légumes et font partie de l'ASC, ils fournissent hebdomadairement des paniers d'aliments biologiques à soixante-cinq familles) ; un couple d'américains seniors vivant sur leur ferme en homesteading (qui correspond à un style de vie simple, agraire et autosuffisant).
Action de valorisation à Besançon
VEGETABLE, AuteurSur l'initiative de la communauté d'agglomération du Grand Besançon et de la Chambre d'agriculture du Doubs, une charte pour une agriculture périurbaine dynamique et porteuse de développement durable dans l'agglomération bisontine a été signée. Elle s'articule autour de quatre objectifs : maintenir une activité agricole dynamique, favoriser la création d'activités agricoles diversifiées en lien avec la ville, développer les liens entre ville et campagne et favoriser les démarches de développement durable en agriculture.