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Dossier : Quand les territoires se mettent au durable...
Didier BIEUVELET, Auteur ; DYNAMOS'OLIDAIRE, AuteurAfin de contribuer à la stabilisation du climat, la France s'est donné comme objectif la division par quatre de ses émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2050, par rapport à 1990. Cet effort, appelé "facteur 4", a été inscrit dans la loi française, en juillet 2005, puis confirmé par le Grenelle de l'environnement. Pour atteindre cet objectif au niveau national, les collectivités locales occupent une place centrale. Le programme Agenda 21 local et le Plan Climat Territorial (PCT) sont des outils aptes à la mise en place d'un projet territorial de développement durable. Tous les niveaux du territoire peuvent engager une politique durable qui fait appel à la consultation citoyenne. Le projet "Biovallée", porté par quatre communautés de communes (120 communes de la Drôme), réunissant 50 000 habitants sur 1 850 km², soit un tiers de la superficie du département, ambitionne d'ici 2015, de porter à 50% la surface agricole en bio. Le village de Silfiac (56), qui compte 460 habitants et souhaite attirer des populations nouvelles, a misé sur un accueil centré sur le développement durable. Créée en 1991, l'association Nature et Culture a pour objet la promotion du développement durable, à l'échelle de la Bretagne. Fabrice Jaulin, directeur de l'association, expose, dans un entretien, comment accompagner des communes et des structures voulant mettre en place un Agenda 21. La commune de Chalon-sur-Saône (71), qui compte 50 000 habitants, a souhaité offrir un habitat de haute qualité environnementale, proche du centre et des transports en commun. Suite à un appel à projet, est né le projet de Saint-Jean-des-Jardins, qui répond aux 14 cibles de Haute qualité environnementale. Estelle, habitante de l'éco-quartier, témoigne sur son agencement. La ville a, par ailleurs, profité de la construction de l'éco-quartier pour construire une chaufferie bois capable d'alimenter 7% du réseau de chaleur.
Ecohameaux, écoquartiers : Pour vivre heureux, vivons groupés?
Emmanuelle MAYER, AuteurCe dossier fait le point sur les projets, réalisés ou en cours, d'habitats groupés : écolotissements, écoquartiers, écohameaux, écovillages. Un point également sur les différents statuts juridiques possibles et une liste de contacts utiles.
L'empreinte écologique
Aurélien BOUTAUD, Auteur ; Natacha GONDRAN, Auteur | PARIS (9 bis Rue Abel-Hovelacque, 75 013, FRANCE) : ÉDITIONS LA DECOUVERTE | 2009Depuis plusieurs décennies, la multiplication et l'aggravation des atteintes à l'environnement ont amené l'humanité à s'interroger. Ne sommes-nous pas tout simplement en train de solliciter la nature au-delà de ses capacités de régénération ? Ne sommes-nous pas sur le point de dégrader irrémédiablement le capital naturel qui sert de support à toutes nos activités ? C'est pour apporter une réponse argumentée et chiffrée à ces questions que le concept d'empreinte écologique est apparu au cours des années 1990. En démontrant que l'économie mondiale mobilise chaque année davantage de ressources que la biosphère est capable d'en régénérer, cet indicateur a permis de populariser l'idée de "déficit écologique". Pour mieux comprendre et interpréter ces résultats, les auteurs nous invitent à plonger au coeur du système comptable de l'empreinte écologique. Détaillant ses fondements, sa finalité exacte, ses limites, mais aussi ses avantages indéniables, ils apportent un éclairage inédit sur un outil qui occupe désormais une place centrale dans les débats sur le développement soutenable.
L'enjeu plancton : L'écologie de l'invisible
Maëlle THOMAS-BOURGNEUF, Auteur ; Pierre MOLLO, Auteur | PARIS (38 Rue Saint-Sabin, 75 011, FRANCE) : ÉDITIONS CHARLES LÉOPOLD MAYER | 2009Invisible à l'il nu, le plancton n'en est pas moins un élément essentiel à l'équilibre de notre planète. Or, le déversement de produits chimiques, de métaux lourds, d'excédent d'engrais, bref, l'ensemble des activités terrestres provoquent la dégradation du plancton en quantité et en qualité. Pierre Mollo et Maëlle Thomas-Bourgneuf entraînent le lecteur à sa découverte et démontrent son importance : s'il est à la base de la chaîne alimentaire marine, il produit aussi la moitié de l'oxygène de notre planète, et il pourrait servir à l'alimentation humaine (le plancton produit des antibiotiques naturels, il est très riche en vitamines et en oligo-éléments). Mise en place de systèmes d'aquaculture durable, projets d'écloseries, protection de la mangrove (très collectrice de plancton), échanges entre chercheurs... les auteurs s'appuient sur de très nombreuses expériences menées de par le monde pour proposer plusieurs modes de sauvegarde du plancton et pour que le repeuplement des mers ne reste pas une utopie.
L'environnement en chansons (volume 2) : TRI défi ; BIO logique
Ce CD (édité par l'association Si Nature, CREAQ, Terra Verde, TriBag...) présente deux chansons sur l'environnement (TRI défi ; BIO logique) créées et interprétées par Pierre d'Andrea. Rythmées et avec des refrains simples, ces chansons s'adressent à toute la famille : enfants, adolescents et adultes et sont un support d'animation pour des évènements en lien avec l'environnement. Pour plus d'informations, il est possible de consulter le site suivant : http://www.pierre-dandrea.fr/.
L'environnement mobilise les Centre E. Leclerc
Patrice JAYAT, AuteurLe premier Salon de l'environnement, organisé par la Scaso, a réuni, fin 2008 en Gironde, une soixantaine de patrons et directeurs de Leclerc du Sud-ouest, des adhérents de la plupart des autres centrales régionales, ainsi que des partenaires institutionnels (Ademe, conseil général) et industriels (EDF, Philips, Veolia...). L'objectif premier des adhérents est la performance économique, mais leurs initiatives sont passées en revue : panneaux photovoltaïques (magasins de Libourne et d'Arès, en Gironde), pompe à chaleur (Trélissac, en Dordogne),... "Les trois quarts des adhérents sont sensibles aux enjeux environnementaux et un tiers ont déjà engagé des projets", souligne Jean Aboudaram, patron du Leclerc Libourne et vice-président de la Scaso. Une démarche qui pousse les adhérents sur de nouveaux chemins, comme la recherche de financements publics, et de nouveaux partenaires, à l'instar de l'Ademe qui a créé un groupe de travail "consommation & distribution responsables" dans le cadre du Plan climat aquitain.
Etude sur la situation et les perspectives de l'agriculture biologique en Provence-Alpes-Côte d'Azur - Phase 3 : Plan de développement régional - Août 2009
L'étude, réalisée par le cabinet BLEZAT CONSULTING, pour le compte de la préfecture de la Région PACA, porte sur la situation et les perspectives de l'agriculture biologique en Provence-Alpes-Côte d'Azur. La phase 3 de l'étude porte sur le plan de développement régional et est organisée comme suit : - Compte-rendu des ateliers thématiques (Atelier 1 - La transformation bio en région ; Atelier 2 - L'enjeu foncier en PACA ; Atelier 3 - L'appui technique à l'AB) ; - Positionnement de l'AB vis-à-vis des enjeux de développement durable (lutte contre le changement climatique et préservation de la biodiversité, protection des milieux et des ressources, cohésion sociale et solidarité entre territoires et entre générations...) ; - Préconisations pour l'action publique (rappel des enjeux, axes de développement stratégique, plan d'actions public).
Etxalde, un toit pour tous ; Hôtel et vêtements durables
Camille MESURET, Auteur ; Estelle MILLOU, AuteurAu Pays Basque, des initiatives voient le jour, faisant appel à la solidarité et au respect de l'environnement, dans les domaines de l'habitat, du vêtement et de l'accessoire. Grâce à Etxalde, association basque basée à Larressore, une nouvelle forme d'acquisition collective de biens immobiliers fait son apparition, pour un habitat durable, solidaire et non spéculatif. Le concept de l'association est né des anciennes traditions basques où était privilégié le droit d'usage au détriment du droit de propriété. Pour mener le projet à terme, les membres du bureau d'Etxalde ont créé une association et une SARL. L'ambition d'Etxalde est de constituer un parc locatif durable d'une quinzaine d'appartements d'ici 2012. À Saint-Jean-de-Luz, l'hôtel les Goélands propose à ses clients, pendant leur séjour, d'adopter un mode de vie respectueux de l'environnement (généralisation du tri, lampes à économies d'énergies...). L'hôtel a également réalisé de gros investissements qui lui ont permis de réduire son empreinte écologique et d'obtenir le label Clé verte. Planetik est une petite société basque qui crée des vêtements en coton biologique et des accessoires à partir de bâches publicitaires. Les créations sont destinées aux entreprises (cadeaux aux salariés, organisation de congrès).
Evaluation et amélioration de la durabilité de l'agriculture biologique : éléments de débats
Mathieu CAPITAINE, Auteur ; Christophe DAVID, Auteur ; Robin FREYCENON, AuteurLe volume 4 de la Revue Innovations Agronomiques de l'INRA est spécialement dédié à l'agriculture biologique. Il présente des communications sélectionnées parmi les exposés et posters du colloque Dinabio organisé en mai 2008 à Montpellier. Ce document est une de ces communications. L'agriculture biologique (AB), comme toutes formes d'agricultures, doit se poser et se pose la question de son amélioration, mais aussi de l'évaluation de ses systèmes techniques de production. Un tel enjeu implique d'avoir défini, si possible collectivement, les objectifs à atteindre pour initier des innovations, développer une maîtrise technique de la production tout en se questionnant sur les performances économiques et environnementales. Parler de durabilité de l'AB conduit à s'interroger sur des problématiques multiples telles que, par exemple, son rôle dans la préservation de la biodiversité, dans la limitation des émissions de gaz à effet de serre ou dans la préservation des ressources en eau Comprendre comment les ressources naturelles sont mobilisées et/ou affectées par les activités de production et de transformation conduites en AB pour favoriser la mise au point de systèmes techniques innovants, respectueux de l'environnement. Au-delà des enjeux environnementaux, le type, la qualité et la destination des produits générés, l'atteinte d'objectifs économiques ou de transferts sociaux, les conditions de travail et de qualité de vie des acteurs engagés, l'insertion dans un territoire (maintien ou création de liens sociaux, participation à un projet, contribution à une identité, apport de plus-value, etc.) sont autant de domaines qui méritent d'être examinés. Dans cette liste non exhaustive de thématiques, on retrouve les trois dimensions, environnementale, économique et sociale, associées au développement durable. Mais la définition du développement durable renvoie également à une posture dynamique (positionnement en termes d'amélioration continue, de recherche de marges de progrès) et à un recours à l'évaluation (AFNOR, 2003), ce qui incite à définir les méthodes et les critères retenus au regard des objectifs que l'on souhaite atteindre. Sept exposés ont été présentés et discutés lors de cette session. Ils étaient complétés par cinq posters. Après avoir présenté les thématiques et le contenu de ces contributions, les auteurs ont essayé d'envisager leurs apports au regard des enjeux dont le développement durable est porteur. Ils ont ensuite abordé les voies choisies par les différentes équipes en termes de démarches et de méthodes de recherche.
Évaluation internationale des connaissances, des sciences et des technologies agricoles pour le développement (IAASTD) : Résumé analytique du Rapport de synthèse
Abate TSEDEKE, Auteur ; Jean ALBERGEL, Auteur ; Inge ARMBRECHT ; ET AL., Auteur | [S.l.] : IAASTD (International Assessment of Agricultural Knowledge, Science and Technology for Development) | 2009L'Evaluation internationale des sciences et des technologies agricoles pour le développement (IAASTD) reflète une prise de conscience générale, à savoir qu'en dépit d'importants progrès scientifiques et technologiques qui ont permis d'accroître la productivité agricole, les retombées involontaires de ces succès sur les plans social et environnemental n'ont pas été assez prises en compte. Il est nécessaire d'engager une réflexion et de définir différentes options pour assurer la sécurité alimentaire et la protection des moyens de subsistance dans un environnement de plus en plus difficile, en intervenant aussi bien dans le secteur agricole et les systèmes économiques mondiaux que dans d'autres domaines. Ce rapport de synthèse illustre la complexité et la diversité de l'agriculture et des Connaissances, Sciences et Technologies Agricoles (AKST) dans toutes les régions du monde en traitant de la question suivante : Comment les AKST peuvent être utilisées pour réduire la faim et la pauvreté, améliorer les moyens de subsistance des populations rurales et promouvoir un développement équitable et écologiquement, socialement et économiquement rationnel ? Le Rapport examine huit thèmes transversaux, à savoir : bioénergie, biotechnologie, changements climatiques, santé humaine, gestion des ressources naturelles, commerce et marchés, connaissances traditionnelles et locales et innovation à base communautaire, et femmes dans l'agriculture. La première partie du résumé présente la situation actuelle, les défis et les lignes d'action qui forment les AKST, et la seconde traite des huit thèmes transversaux.
Une expertise de l'empreinte écologique - Version provisoire
Michel DAVID, Auteur ; Cécile DORMOY, Auteur ; Emmanuel HAYE, Auteur ; ET AL. | LA DEFENSE CEDEX (SERVICE DE L'OBSERVATION ET DES STATISTIQUES (SOeS), Tour Séquoia, 92 055, FRANCE) : MINISTÈRE DE L'ENVIRONNEMENT, DE L'ÉNERGIE ET DE LA MER - COMMISSARIAT GENERAL AU DEVELOPPEMENT DURABLE | Etudes & Documents | 2009Le concept d'empreinte écologique, élaboré au début des années 90, correspond à la superficie nécessaire pour fournir les ressources consommées et assimiler les rejets d'une population donnée. L'expertise conduite par le Commissariat général au développement durable Service de l'observation et des statistiques du ministère (SOeS) vise à fournir des éléments permettant de retenir ou au contraire d'écarter le recours à l'empreinte écologique. Avec l'appui d'un Comité de suivi, le SOeS a notamment procédé au chiffrage standard de l'empreinte, à partir des algorithmes de calculs et des données fournies par le Global Footprint Network (GFN). Il s'agissait d'apprécier la robustesse méthodologique de l'empreinte sur la base de critères d'évaluation internationaux. À cette fin, le SOeS s'est attaché à identifier les sources de données et les constantes de conversion utilisées par le GFN, puis à analyser la chaîne de calculs pour enfin comparer les résultats. Les premières conclusions de cette étude sont livrées dans ce numéro 4 de la collection Études & documents. La version définitive de l'expertise, qui sera publiée en juillet 2009, tiendra compte des résultats des tests complémentaires actuellement en cours.
Herbe
Matthieu LEVAIN, Auteur ; Olivier PORTE, Auteur | PARIS (52 Rue Charlot, 75 003, FRANCE) : BLAQ OUT | 2009Au coeur de la Bretagne paysanne, deux visions du métier d'éleveur laitier se confrontent. Alors que des hommes se sont engagés depuis plusieurs années dans une agriculture autonome, durable et performante, le courant majoritaire de la profession reste inscrit dans un modèle de production industriel... Au fil des rencontres et des témoignages, à travers l'exemple de l'élevage laitier, HERBE dresse un tableau humain et réaliste de la paysannerie contemporaine, déchirée entre un système productiviste influencé - directement ou indirectement - par la Politique Agricole Commune (PAC) et les systèmes coopératifs dominants, et un modèle alternatif. Plus largement, à travers la question agricole, le film documentaire de Matthieu Levain et Olivier Porte interroge sur la manière de subvenir aux besoins alimentaires et énergétiques d'une population mondiale qui ne cesse de s'accroître.
Himalaya, la voie solaire
Le Geres, association de solidarité internationale, dispose d'une antenne permanente à Leh, une ville à 3 500 m d'altitude située à quelques milliers de km au nord de Delhi, capitale du Ladakh, le plus grand district de l'État indien du Jammu-Kashmir. 250 000 habitants y endurent chaque année de rudes hivers et se chauffer, avec des températures qui peuvent descendre jusqu'à moins 30 degrés, est une véritable gageure. Les actions du Geres visent à améliorer l'habitat et les conditions de vie de populations indiennes vivants en zones montagneuses isolées. Vincent Stauffer, responsable de Geres Inde, a planché avec son équipe de 15 collaborateurs sur l'efficacité énergétique des bâtiments et le développement d'activités génératrices de revenus. Les solutions proposées aux villageois (fruits d'un long travail mené en lien étroit avec eux) ont été pour la plupart basées sur l'architecture solaire passive (serres, poulaillers ou bergeries solaires). Les nouvelles conditions de vie générées sont propices à une meilleure santé des villageois et à la production d'un artisanat. Les constructions solaires passives connaissent un véritable succès et, face à une demande croissante dans ce domaine, l'ONG s'est fixée un objectif supplémentaire : convaincre le gouvernement indien d'investir dans de nouveaux projets solaires passifs. Les modalités de travail, les projets à venir du Geres sont précisés dans l'article, ainsi que la voie choisie par le Geres qui consiste à promouvoir des modes de développement autonomes.
Logement : Economies d'énergie, impôts réduits
Elisabeth CHESNAIS, AuteurIl y a du nouveau dans les aides de l'Etat accordées aux particuliers au nom des économies d'énergie et du développement durable. Le point est fait sur toutes les modifications intervenues le 1er janvier 2009. Certaines aides sont supprimées ou réduites : les chaudières à basse température ne bénéficient plus du crédit d'impôt de 15%, mais les chaudières à condensation continuent d'avoir droit au crédit d'impôt de 25%. Pour les climatiseurs réversibles, le crédit d'impôt de 50% disparaît. Pour le chauffage au bois et les pompes à chaleur, le crédit d'impôt de 50% est ramené à 40% en 2009 et doit descendre à 25% en 2010. Le solaire continue à bénéficier d'un crédit d'impôt de 50%. Par contre, l'isolation fait l'objet d'un coup de pouce. Les frais de pose et l'isolant ont désormais droit à un crédit d'impôt de 25%. Le crédit d'impôt de 25%, pour les chaudières à condensation, l'isolation ou la régulation du chauffage, passe à 40% lorsque les travaux concernent un logement d'avant 1977 et qu'ils sont effectués au plus tard le 31 décembre de la deuxième année suivant son acquisition. En outre, le dispositif du crédit d'impôt, qui couvrait la période du 1er janvier 2005 au 31 décembre 2009, est prolongé de trois ans.
Pays de la Loire : Du lin et du chanvre pour isoler
Le groupe coopératif Cavac produit un isolant à base de chanvre et de lin. Environ 1000 hectares de chaque culture seront cultivés cette année par plus de 200 agriculteurs dans le sud de la Vendée et alimenteront l'unité de production construite récemment à Sainte-Gemme-la-Plaine. Les producteurs de lin qui vendent déjà la graine pourront ainsi valoriser les pailles achetées 60 /t. La tonne de chanvre est achetée 100 , assurant un revenu net comparable à celui du maïs. Le chanvre ne nécessite en effet pas d'intrants, c'est une excellente tête de rotation et il nécessite peu de travail. Après les 50 ha d'essai de l'an dernier, ces 1 000 ha permettront d'obtenir des références plus solides pour la suite.
Plus d'éthique sur l'étiquette : L'exemple suisse
Jacques BERTIN, AuteurEn Suisse, bio, commerce équitable et bien-être animal n'ont rien d'un épiphénomène. D'ailleurs, chaque Suisse consacre environ 100 par an à l'achat de produits biologiques, ce qui place le pays à la première place mondiale, selon Christian Waffenschmidt, responsable des marques à valeur ajoutée écologique ou sociale chez Coop. C'est dans ce contexte que les magasins spécialisés Migros et les supermarchés Coop revendiquent un engagement fort pour le développement durable, menant une rude compétition. L'enseigne Coop propose plus de 1 500 références bio (sous les labels Naturaplan ou Bourgeon). Migros, qui s'attache surtout à son image prix, n'en a pas fait une priorité, mais propose une gamme bio conséquente. La Suisse a également été le plus grand marché au monde pour le commerce équitable. Coop fait du commerce équitable local avec son label Pro Montagna. Migros référence autour de 70 produits sous la signature Max Havelaar et a adopté le nouveau label UTZ Certified, spécifique au café. Par ailleurs, les Suisses sont extrêmement sensibles au bien-être animal. Les distributeurs ont chacun mis en place un label spécifique et ont pris des mesures drastiques. Les animaux doivent être détenues conformément à leurs besoins, pouvoir sortir à l'air libre, manger des aliments naturels... Quasiment toute la viande proposée en GMS est produite dans le pays. Les exploitations sont régulièrement contrôlées par des organismes indépendants. Chez Migros, 60% des viandes portent le label TerraSuisse. Chez Coop, le label Naturafarm est apposé sur 78% du porc, 67% du boeuf et 30% des charcuteries. Concernant les oeufs, l'élevage de volailles en batterie est interdit, et les enseignes exigent le même engagement de leurs fournisseurs étrangers. Concernant la marée, les deux grandes enseignes ne vendent plus de poissons d'espèces menacées et font des efforts pour le faire savoir.
Poitou-Charentes : Solaire photovoltaïque : Contexte porteur au moins jusqu'à la fin 2009 !
Jean-Marc MORCET, AuteurLes représentants d'une quinzaine de coopératives agricoles du Poitou-Charentes ont pu profiter d'une réunion organisée par la Fédération Nationale des Cuma sur les intérêts du photovoltaïque. Des points techniques, économiques, juridiques et administratifs, adaptés aux cuma, ont été développés par différents intervenants professionnels et sont détaillés ici. Le président de la fédération régionale, qui est intervenu lors de la grande journée de lancement du plan régional photovoltaïque du Poitou-Charentes, évoque l'opportunité de développement collectif pour les cuma que constitue ce plan à travers les 600 000 m² de panneaux qu'il est prévu d'installer.
Politiques agricoles et territoires
Francis AUBERT, Auteur ; Vincent PIVETEAU, Auteur ; Bertrand SCHMITT, Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2009Agriculture et territoire ont partie liée. C'est en combinant les questions de développement de l'agriculture avec les préoccupations d'aménagement du territoire que l'Inra (Institut national de recherche agronomique) et la Délégation interministérielle à l'aménagement et à la compétitivité des territoires ont croisé leurs perspectives et réflexions sur l'inscription spatiale de ce secteur et précisé les enjeux territoriaux liés à ses orientations et à ses politiques. L'agriculture contribue au développement local par ses effets directs de production, mobilisant des ressources fixes et créant de la valeur et de l'emploi. Elle entraîne d'autres activités de transformation ou de service et modèle les paysages, au risque d'effets externes pesant sur l'attractivité du site. Inversement, le territoire procède par une mise à disposition de ressources, plus ou moins spécifiées et renouvelables, desquelles la production agricole tire efficacité et spécificité. Le bilan dressé ici de ces relations croisées est situé dans le cadre de l'évolution des politiques agricoles, soucieuses d'impact spatial et de gestion localisée, et de plus en plus nettement territorialisées. Dans un sens, les aides à l'exploitation sont rapportées au contexte local de production et conditionnées au respect de "bonnes pratiques", alors que les politiques des collectivités territoriales utilisent l'agriculture comme levier d'action au service du développement local. Cet ouvrage dresse le portrait dynamique d'une agriculture en transformation profonde dans ses rapports au territoire, orientée par les politiques agricoles nationales et européennes avec lesquelles composent des acteurs locaux soucieux de développement durable. Par les constats qu'il établit et les perspectives qu'il ouvre, il s'adresse aux responsables professionnels et politiques en charge de développement agricole et rural, ainsi qu'aux chargés d'étude et d'enseignement oeuvrant dans le champ du développement territorial.
Portes d'entrées pour comprendre et enseigner l'Agriculture Biologique avec des données spécifiques à l'Ile-de-France
Marie-Eve SEBAOUN, Auteur ; Hélène LEPROVOST, Auteur ; Angélique PITEAU, Auteur ; ET AL. | SAVIGNY-LE-TEMPLE (Domaine de la Grange-la-Prévôté, 77 176, FRANCE) : GAB ILE DE FRANCE | 2009Ce document est un outil de travail à destination des enseignants des établissements scolaires, en particulier les collèges et les lycées d'enseignement général ou professionnel. Il a été conçu comme une base documentaire sur l'Agriculture Biologique qui ouvre des portes pour appréhender cette agriculture et donne des outils pour faire des interventions en classe. Le développement durable est maintenant inscrit dans les programmes scolaires mais il n'est pas toujours facile pour les enseignants de trouver des contenus pédagogiques pour alimenter leurs cours. Ainsi, par exemple, l'agriculture biologique pourrait être mentionnée dans de nombreuses matières : de la biologie à l'histoire-géographie, en passant par l'économie ; mais comment faire la part des choses entre le discours « marketing » et les informations contradictoires diffusées autour du bio ? Ce guide revient sur les fondements de l'agriculture biologique et brosse un panorama des pratiques bio et de leur lien avec l'environnement, la santé, le respect du vivant et l'économie sociale et solidaire. Étayé d'études scientifiques et de nombreux liens internet pour aller plus loin, ce livre propose également des exemples d'exercices et d'activités. Enfin, un tableau vous guidera vers les parties correspondant à votre matière d'enseignement et au niveau de votre classe.
Promotion : Bientôt un atlas de producteurs fermiers
C. NOUZILLE-FAVRE D'ANNE, AuteurOù acheter des produits fermiers ? Quand ? Chez quel producteur ? C'est à toutes ces questions que devrait répondre l'atlas économique des circuits courts, rassemblant des producteurs fermiers du Puy-de-Dôme, qu'est en train de réaliser l'association Cynorhodon. Celle-ci souhaite, à travers cet outil, rapprocher les consommateurs des producteurs et participer au maintien du tissu économique local.
De la protection de la nature au pilotage de la biodiversité
La communauté internationale prétend freiner la perte de biodiversité et maintenir les services rendus par les écosystèmes. Ces termes à la mode expriment-ils une nouvelle façon de concevoir la nature ? L'auteur analyse l'évolution des idées depuis le début du XXe siècle, où l'on se préoccupait de protéger la nature, jusqu'à nos jours, où il est question de gérer la biodiversité. Les bouleversements récents dans la façon dont les sciences appréhendent la nature mettent en évidence un renouvellement de paradigme. L'idée d'équilibre naturel a longtemps prévalu en écologie. Aujourd'hui, s'impose celle de changement permanent, qui appelle une réflexion éthique : comment repenser les valeurs qui fondent les relations homme-nature, sachant que la biodiversité s'inscrit dans une trajectoire ? Dans un contexte marqué par de nouveaux repères conceptuels et par l'urgence des prises de décision, les scientifiques se trouvent de plus en plus impliqués dans la mise en oeuvre de projets qui inscrivent une biodiversité "choisie" dans leurs objectifs. L'auteur ouvre la réflexion sur l'évolution qui en résulte nécessairement dans la pratique du métier de chercheur.
Quel commerce équitable pour demain ? : Pour une nouvelle gouvernance des échanges
Corinne GENDRON, Auteur ; Arturo PALMA TORRES, Auteur ; Véronique BISAILLON, Auteur ; ET AL. | PARIS (38 Rue Saint-Sabin, 75 011, FRANCE) : ÉDITIONS CHARLES LÉOPOLD MAYER | 2009Qu'est-ce que le commerce équitable aujourd'hui ? Qui en sont les principaux acteurs ? Quel est son avenir ? Autant de questions auxquelles ce livre se propose de répondre à travers sept expériences sur le terrain dans différentes régions du monde. Au gré de ce voyage, le lecteur partira notamment au Chiapas au coeur d'une petite organisation de producteurs de café, en Bolivie au sein d'une exploitation de quinoa, en Inde pour explorer des formes moins traditionnelles de commerce équitable... Cet ouvrage invite à découvrir les multiples visages d'un mouvement en pleine expansion qui cherche à retrouver l'humain derrière le consommateur, la communauté derrière le producteur et à redéfinir le lien social et politique. Les auteurs offrent de réfléchir aux enjeux que le commerce équitable soulève en regard des appels à un commerce international plus juste et des possibilités d'un marché alternatif fondé sur d'autres valeurs.
Rapport moral ; Rapport d'activité ; Rapport d'orientation 2009
Le Synabio, le syndicat national des entreprises bio au service de la filière agriculture biologique, est présenté à travers son rapport moral (rôle du synabio, développement de compétences...), son rapport d'activité (vie du synabio 2008-2009, participer aux projets nationaux et européens, le Synabio : un outil syndical et collectif pour créer et synthétiser de l'information) et son rapport d'orientation (priorité aux adhérents, des visites d'entreprises en lien avec les projets développés, deux axes d'actions majeurs que sont le projet bio entreprise durable : l'engagement du secteur biologique en faveur du développement durable, le projet de sécurisation des filières biologiques, ...).
Recherche : L'agriculture biologique insuffle le développement durable dans la globalisation
Alfred SCHÄDELI, AuteurL'économie alimentaire est confrontée au défi de nourrir suffisamment et sainement une population mondiale toujours plus importante sans polluer davantage l'environnement. L'agriculture biologique propose des solutions, met le nez hors de sa niche de marché pour devenir le moteur de toute l'agriculture. Les consommateurs font partie du concept de l'approvisionnement alimentaire durable. Telles sont les principales conclusions du 10ème Congrès scientifique de l'agriculture biologique, qui s'est déroulé à Zurich, en Suisse, mi-février 2009.
Repères : 10 indicateurs clés de l'environnement (Edition 2009)
COMMISSARIAT GENERAL AU DEVELOPPEMENT DURABLE, Auteur | LA DEFENSE CEDEX (Service des données et études statistiques - Sous-direction de linformation environnementale, Tour Séquoia, 92 055, FRANCE) : MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE ET SOLIDAIRE - COMMISSARIAT GÉNÉRAL AU DÉVELOPPEMENT DURABLE | 2009Les 10 indicateurs clés de l'environnement (qui réfèrent à des données statistiques) portent sur l'air, l'eau, la biodiversité, le territoire, les ressources, l'effet de serre, l'énergie, les défenses, l'opinion (préoccupations des Français quant à la dégradation de l'environnement).
Le salon au naturel... Natexpo 2009 avec 90 % d'exposants présente les nouveautés d'un secteur qui ne connaît pas la crise
BIO-LINEAIRES, Auteur69 % des Français déclarent privilégier l'achat de produits respectueux de l'environnement et/ou des principes du développement durable (source : Agence Bio 2008). Pour proposer des produits répondant à leurs attentes et anticiper les nouvelles tendances de consommation, NATEXPO a invité les acteurs de l'alimentation et du bien-être au naturel au salon professionnel, qui s'est tenu en octobre 2009, à Paris Nord Villepinte. Près de 10 000 acheteurs et prescripteurs venus du monde entier découvraient les innovations de 500 professionnels dans différents domaines : alimentation bio, diététique et compléments alimentaires, cosmétique naturelle, produits et équipements écologiques. L'article fait une présentation du salon NATEXPO et du contexte dans lequel il est organisé : - Vitrine d'un marché qui poursuit sa croissance malgré la crise ; - Le plein de nouveautés axées développement durable et préservation de la planète ; - Innovation, technologie et créativité récompensées ; - Tous les secteurs du marché mobilisés.
Une seconde vie pour les vergers
S. LENOBLE, AuteurIl existe des milliers de pommiers à l'abandon dans la montagne tarnaise dont chaque propriétaire peut difficilement tirer profit. Jean-Marc Thouy a eu l'idée de regrouper la production et a lancé l'entreprise "Pomas e perots" afin de valoriser les pommes en fabriquant du jus à grande échelle. Les pommes sont échangées contre du jus, des prestations de taille ou d'entretien des vergers, ou de l'argent, une journée de cueillette pouvant rapporter environ 250 aux propriétaires. Comme pour d'autres associations locales qui mènent des actions pour la préservation et l'entretien de ces vergers, l'enjeu environnemental est essentiel pour J.-M. Thouy. Mais la dimension économique l'est tout autant car elle permet de leur redonner vie en stimulant l'intérêt des propriétaires à les entretenir et à les renouveler. Une initiative allemande est présentée, qui a permis à JM Thouy de découvrir qu'une démarche de revalorisation du patrimoine fruitier pouvait avoir une vraie portée économique. L'objectif est désormais d'élargir sa démarche aux propriétaires privés.
Semences bio, santé des vaches laitières, portée sociale du bio : Trois histoires livrées par la recherche
L'entreprise Coop, distributeur en Suisse, investit des millions dans la recherche sur l'agriculture biologique, manifestant un réel engagement en faveur du développement durable. Elle a encouragé divers projets (en 1992, engagement à la culture de pommiers biologiques au FiBL...). Avec le Fonds Coop pour le développement durable créé en 2003, Coop a renforcé son engagement en faveur du développement scientifique de l'agrobiologie. La brochure, éditée par le FiBL, donne un aperçu de la collaboration entre Coop et le FiBL, avec trois reportages illustrant les effets de cette collaboration sur le quotidien des agriculteurs, mais aussi sur les consommateurs : - Projet "Semences saines" (service des semences bio du FiBL, multiplication par la ferme du Sentenhof, en Suisse, de la variété d'épeautre ancienne "Oberkulmer Rotkorn") ; - Projet "pro-Q" (témoignage de Claudia et Ernst Kunz sur la ferme d'Ernst, en Suisse, conduite en biodynamie, relativement à la santé de leur troupeau laitier et à la qualité d'échange avec pro-Q ) ; - Comparaison des systèmes dans le centre de l'Inde (étude comparative, menée en Inde, conjointement avec différentes organisations dont le Fonds Coop, sur les différents modes de culture du coton) ; - Perspectives : les nouveaux projets (pour la période 2009-2011, Coop et le FiBL se sont fixés de nouveaux objectifs, qui passent par la réalisation de deux projets de recherche ambitieux, consacrés aux techniques de culture et de nourrissage des animaux...).
Situation, débats et controverses au début de la Révolution fourragère des années 50 : Des sujets encore d'actualité en 2009 ?
C. BERANGER, AuteurDans les années 50, alors que les idées de la révolution fourragère commençaient à diffuser en France et à mettre en avant les prairies temporaires monospécifiques intégrées dans la rotation, d'autres scientifiques travaillaient sur la valorisation de la prairie permanente, tels A. VOISIN et L. HEDIN. Ces derniers proposaient des méthodes de conduite et d'exploitation de la prairie permanente et d'amélioration de sa végétation en prenant en compte son milieu, sans négliger l'aspect humain. Les débats entre ces conceptions se retrouvent dans les confrontations actuelles entre la nécessité de la productivité et le respect de la nature et de sa diversité. Aujourd'hui, on utilise avec plus de rationalité les méthodes préconisées par la Révolution fourragère : prairies temporaires et permanentes sont devenues complémentaires dans les systèmes fourragers. La valorisation des prairies permanentes et la reconnaissance de la multifonctionnalité des prairies s'inscrivent dans le développement durable et la protection de l'environnement.
Vendre de l'électricité pour financer un hangar de stockage
Pierre-Louis BERGER, AuteurA Chanos Curson (26), un producteur d'abricots, de noix et de vin, orienté vers l'agrotourisme (trois gîtes) et privilégiant la lutte raisonnée, a réorganisé l'espace de son exploitation en construisant un hangar à l'extérieur du domaine. Une installation solaire photovoltaïque finance son nouvel investissement. Témoignage sur l'installation du système solaire photovoltaïque, la vente du courant à EDF, la couverture et l'emplacement du hangar.
Le verger hautes tiges : Méthode obsolète ou piste de développement durable ?
Fabrice de BELLEFROID, Auteur ; Claudy NOIRET ; Marc LATEURUn arbre haute tige peut atteindre 10 à 15 mètres de hauteur (après l'apposition d'une greffe sur un porte greffe, produit par semis, et à une hauteur de 2 m environ). Cette manière de mener les arbres permettait autrefois de cumuler les usages du terrain : le pâturage et/ou la récolte de foin venant s'ajouter à la production fruitère. Le verger hautes tiges présente deux autres atouts : performance de conservation des variétés, spécificité de l'écosystème du verger hautes tiges. Pourtant en Belgique, le verger hautes tiges est menacé de disparition et vient d'être déclassé en tant que moyen de production fruitière par la révision de la loi régissant les aides à l'agriculture biologique. Dans le Moniteur Belge du 9 juin 2008, on peut lire, article 5, paragraphe 2, "les parcelles comptant moins de deux cent cinquante arbres fruitiers par hectare sont exclues du bénéfice des aides à l'arboriculture fruitière biologique".
Les vertus du panier fermier
Axel PUIG, AuteurUne équipe pluridisciplinaire d'une dizaine de chercheurs de l'université de Toulouse a réalisé, pendant un an, une enquête sur la transformation du lien entre agriculteurs et consommateurs. Ils ont étudié ces relations au sein des Associations pour le maintien d'une agriculture paysanne (Amap) et la contribution de ces dernières au développement territorial, ceci à l'échelle de Midi-Pyrénées. Cette région a en effet connu un essor important des Amap depuis 2003, passant de 0 à 101 structures en 4 ans. Michaël Pouzenc, responsable du projet, expose ici quelques conclusions de l'étude. Elle a révélé une grande diversité de profils socioprofessionnels et de motivations au sein et entre les Amap. Ces dernières consolident souvent un tissu social autour d'un noyau existant, mais peuvent aussi permettre à de nouveaux arrivants de s'intégrer à la vie locale. Par ailleurs, le contact direct entre agriculteurs et consommateurs rapproche les univers urbains et ruraux. Au niveau économique, si le chiffre d'affaires des associations est généralement faible, ce système permet le maintien, voire l'installation de petites exploitations agricoles, 66 exploitations fonctionnant exclusivement sur ce système ayant été repérées lors de l'étude. La limite actuelle au développement des Amap est le manque de producteurs prêts à s'engager dans cette démarche.
Worgamic, sensibiliser au cycle de la matière organique
Annie SALAT, AuteurL'association Worgamic a été créée en 2007 par Antoine Hubert, ingénieur agronome. Son objectif est de sensibiliser le grand public au cycle de vie de la matière organique, jusqu'à sa dégradation ou sa valorisation. L'association, qui compte aujourd'hui 20 bénévoles actifs dans ses rangs, met à disposition de chacun de nombreux outils pour comprendre les mécanismes mis en jeu. Ceux-ci sont accessibles à travers le site Internet de l'association, les animations réalisées dans les écoles ou les entreprises, les sorties organisées Le principe du compostage, largement mis en avant par l'association est un moyen de réduire son impact environnemental.
L'achat durable au coeur de la restauration collective
Depuis l'entrée en vigueur, le 1er septembre 2006, du nouveau Code des marchés publics, les collectivités locales ont la possibilité de s'engager dans une politique d'achat public durable. Ainsi, par l'intermédiaire de leurs achats alimentaires, les collectivités locales peuvent défendre une restauration citoyenne, à condition de maîtriser les aspects juridiques. Quelques-uns des articles du Code sont commentés. Allonnes, dans la Sarthe, est citée comme exemple d'une ville engagée pour une restauration durable. La parole est également donnée à Marie-Laure Motreuil, conseillère régionale des Pays de la Loire où la charte de qualité des services, signée en septembre 2007 pour quatre ans, a vu le jour.
Alimentation et développement durable
Catherine DONNARS, AuteurDes initiatives émergent pour développer des modes de consommation et d'alimentation durables, telles que les Amap, les analyses de cycle de vie des productions, des procédés industriels économes ressources naturelles, les empreintes carbones des produits Ces initiatives approchent l'impact de l'alimentation par le biais d'indicateurs dont la représentativité se doit d'être évaluée. Une première bibliographie scientifique a été réalisée. Les méthodes en cours de développement simplifient souvent la chaîne alimentaire pour n'en retenir que quelques étapes telles que le transport, la production, la distribution alors que les questions du périmètre du système et des unités étudiées restent en suspens. Afin de développer des approches systémiques, il s'agira d'intégrer par exemple les aspects sociaux, l'approche territoriale, les types de systèmes de production ou encore l'impact des régimes alimentaires.
Baromètre du développement durable
Plusieurs articles composent ce dossier : - Dans le premier "Un baromètre du développement durable", il apparaît que le baromètre trouve son origine en Hollande, et pourrait s'implanter en France. Il est né de l'intérêt de l'évaluation et du suivi, pour les communes, des réalisations en matière de développement durable. En Bretagne, le réseau Cohérence, composé d'une centaine d'associations du Grand-Ouest, a cette volonté de créer une émulation entre les communes ; - "Le miroir hollandais de la durabilité" rappelle que le "miroir de la durabilité" est un questionnaire participatif réalisé par la société civile hollandaise qui a pour but d'évaluer et d'impulser des actions de développement durable au niveau local ; - "Le Baromètre des communes bretonnes" renvoie à la manière dont le Baromètre a été élaboré par le réseau Cohérence, pour dresser une photographie du développement durable local ; - dans le quatrième article "Un baromètre pour toutes les communes ?", l'interview d'Armina Knibbe, membre du comité de pilotage du Baromètre Bretagne, permet d'aborder les différentes façons de propager cette initiative. L'encart "Mesurons !" est une incitation à évaluer les mesures en faveur du développement durable, alors que la rubrique "114 questions pour un développement durable" donne des indications sur la manière de mettre en oeuvre le questionnaire, le barème qui repose sur l'intention, l'action réalisée et le plan structuré et les thèmes abordés selon quatre aspects : économie, solidarités, environnement, citoyenneté.
Bâtir des villes durables : Bonnes pratiques et financements européens
L'explosion des villes est un sujet connu de tous : en 2025, les 2/3 de la population mondiale vivront en ville. Pour Jean-Marie Beaupuy, il est grand temps de trouver des moyens d'accompagner le développement de ces villes, développement qui ne peut être que durable. Il explique les outils mis à la disposition des acteurs de la ville pour promouvoir un développement urbain durable. Il aborde entre autres les enjeux et les défis de la gouvernance locale, les solutions apportées en terme de bonnes pratiques et de financements européens pour 2007-2013. Il donne de nombreux exemples pour sept sujets essentiels : démographie, mobilité, logement, étalement urbain, environnement, compétitivité et innovation, intégration sociale. Il s'agit là d'une véritable boîte à outils à l'attention de tous les acteurs de la ville, du citoyen à l'élu. L'auteur, fort de 30 ans d'expérience dans ce domaine, apporte ici des réponses concrètes et des solutions applicables à ce sujet d'actualité.
Bio-Center, le premier centre commercial bio
Au centre de Mannheim, deuxième ville du Bade-Wurtemberg, avec 320 000 habitants (au Sud-Ouest de l'Allemagne), le promoteur Naturfabrik a implanté un centre commercial de 4 000 m2 consacré au développement durable et au bio. Bio-Center, installé dans un bâtiment rénové, a ainsi été inauguré le 15 mai 2008. L'espace est composé d'un supermarché de 870 m2 avec près de 5 000 références, trois restaurants et un café, abrite une boutique de vêtements, une agence bancaire, un salon de coiffure, un spécialiste des télécoms et propose de nombreuses solutions intéressantes dans le domaine du développement durable : connexion à la Toile sans avoir recours au Wi-Fi, possiblité de souscrire un contrat de fourniture d'énergie produite à partir de ressources naturelles non polluantes comme le solaire, l'éolien ou l'hydroélectricité. A terme, Naturfabrick souhaiterait développer ce label dans d'autres villes du pays, le groupe sachant que l'intérêt des allemands pour le bio ne fait que commencer.
La biodiversité au quotidien : Le développement durable à l'épreuve des faits
La biodiversité, cotoyée en permanence dans la vie quotidienne, est un sujet pour le moins d'actualité. Le discours trop souvent entendu est sans nuances : la biodiversité est bonne a priori, et sa conservation est indispensable à l'avenir de l'humanité. L'homme, que certains assimilent à une espèce invasive et nuisible, est accusé d'être le principal responsable de la destruction de la nature. Il faut donc tout mettre en oeuvre pour préserver cet héritage biologique. Mais la réalité est bien plus complexe que ce discours quelque peu réducteur. Tous les hommes perçoivent-ils la nature de la même manière ? Toute la biodiversité est-elle nécessaire au fonctionnement de la biosphère ? Est-elle immuable ou le produit du changement ? L'homme n'est-il pas, lui aussi, créateur de biodiversité ? Souhaite-t-il réellement protéger toute la diversité des espèces ? Comment, et à quel prix ? Et d'ailleurs, quelle nature veut-il ? Est-il capable de répondre à la question ? A partir du constat de situations réellement inquiétantes, conséquences de la pauvreté des pays du Sud et de la course au profit des pays du Nord, l'auteur, directeur de recherche émérite à l'IRD (Institut de Recherche pour le Développement) et spécialiste des écosystèmes aquatiques, tord le cou à certaines idées reçues. En s'appuyant sur de nombreux exemples, il explore des pistes pour un avenir dans lequel l'homme a toute sa place au sein de la nature.
Chantal Jouanno : Mon défi est climatique
Depuis le Grenelle, l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) est devenue une institution écologiquement incontournable, chargée de la mise en place des politiques publiques pour tout ce qui concerne de près ou de loin l'environnement. Le 6 février 2008, Chantal Jouanno, une énarque de 38 ans, conseillère en développement durable de Nicolas Sarkozy depuis 2002, est nommée à la tête de l'agence. Grâce à un entretien avec elle, différentes situations sont abordées relatives à son engagement pour le développement durable, au rôle du Grenelle et aux étapes concrètes mises en oeuvre notamment auprès des entreprises : taxes carbone, bonus écologique. La problématique des agrocarburants est également posée. Elle concerne en particulier les agrocarburants de seconde génération et la mise en place de pilotes de production industrielle en complément de la recherche. Enfin, sont cités une action particulière de l'ADEME qui, associée au Bureau de vérification de la publicité (BVP), lutte contre le "greenwashing", ainsi que les prochains chantiers de l'Agence reposant sur le défi climatique, la gestion des déchets, la diminution des coûts des filières de l'énergie, l'émergence de nouvelles technologies.
Les circuits courts alimentaires : Bien manger dans les territoires
L'objectif de cet ouvrage est de dresser un état des lieux du phénomène "circuits courts" (AMAP, ventes directes à la ferme ou sur les marchés...). Dans la première partie, des acteurs de terrain font le point de leur expérience, tandis que dans les deuxième et troisième parties, des chercheurs ouvrent des pistes de réflexion pour comprendre les ressorts de ces modes de commercialisation. Ensemble, ils tentent de dépasser les cloisonnements pour dégager une logique d'ensemble et proposer une vision élargie, nourrie par des projets de recherche associant les acteurs de terrain. L'ouvrage s'adresse à la fois aux accompagnateurs de projets tels que les agents de développement, le personnel des collectivités ou les élus, mais aussi au monde de la formation (enseignants, formateurs et étudiants).
Comment Botanic se mue en écodistributeur
L'enseigne de jardinerie Botanic adopte un nouveau concept de magasins qui intègre un supermarché de produits alimentaires 100% biologiques baptisé Marché Bio. La formule, lancée il y a huit mois à Gaillard (74), a été dupliquée à Villeurbanne, en banlieue lyonnaise. A l'horizon 2010, l'intégralité du parc sera équipée de Marchés Bio. Christine Viron, directrice de l'enseigne, explique la légitimité de celle-ci à investir dans l'alimentaire. Créé en 1995, ce concept de magasin est en matériaux naturels. Depuis, Botanic s'est engagé dans des actions respectueuses de l'environnement. C'est en 2005, sous l'impulsion du fils du fondateur, Luc Blanchet, que Botanic formalise sa politique de développement durable et l'utilise comme stratégie de croissance d'entreprise.
Consommer mieux ! : Le guide des produits bio, éthiques et durables
Le guide des produits bio, éthiques et durables présente une famille parisienne militante (mode de vie) et aborde les différents domaines dans lesquels il est possible de consommer ou investir autrement : construction, déco, jardin, goût, transports, mode, beauté, voyages, sports, finances.
Consommez bio !
Pour aider chacun à consommer bio, Marcelo Quiroga, journaliste, s'appuie sur les précieux conseils et l'enthousiasme de professionnels de la filière. Son ouvrage constitue une somme de repères dans trois domaines : - L'agriculture bio : comment mieux manger et mieux vivre sur la planète ? (principes de l'agriculture bio, manger bio, les AMAP) ; - Votre vie en bio : des clés pour une vie meilleure (cosmétiques, habillez-vous bio et bien, votre maison en bio, bio-construction) ; - Le tourisme bio : alliez culture et nature ! ( développement durable, tourisme écologique, biotourisme, les bons plans bio).
Développement durable : Comment l'agriculteur peut le mettre en pratique avec vous
Ce guide pédagogique grand public est destiné à ceux qui veulent comprendre comment les agriculteurs, producteurs du vivant et au coeur du territoire, prennent en compte le développement durable tous les jours dans leurs pratiques de travail. Différentes questions sont posées : Pourquoi parle-t-on autant et partout de développement durable ? Comment fait-on du développement durable ? Pourquoi les agriculteurs sont-ils concernés ? Concrètement, qu'est-ce qui change dans les pratiques agricoles ? Le document est téléchargeable à l'adresse : http://www.agrilianet.com/pdf/jpo_08_dd_brochure_pedagogique_finale.pdf.
Développement durable, entreprises et territoires : Vers un renouveau des pratiques et des outils
Yvette LAZZERI, Auteur ; Magalie MARAIS, Auteur ; Florence DEPOERS, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (5-7 Rue de l'Ecole-Polytechnique, 75 005, FRANCE) : ÉDITIONS L'HARMATTAN | 2008L'ouvrage est issu du colloque "Entreprises, territoires et indicateurs de développement durable", organisé par l'Université Paul Cézanne, les 9 et 10 janvier 2008, à Aix-en-Provence. Le développement durable représente, aux yeux de la communauté internationale, un enjeu fort comme alternative au développement actuel, basé sur la seule dimension économique. Sa prise en compte progressive par le monde politique, l'évolution des législations et la pression de l'opinion publique influencent désormais l'ensemble des acteurs publics et privés (Etats, entreprises, ONG, collectivités locales...). Dans une introduction générale à l'ouvrage, un rappel est fait sur le contexte dans lequel évolue l'entreprise face à cet enjeu : positionnement de l'entreprise qui doit répondre de sa responsabilité sociale ; pertinence d'outils de mesure sur la performance globale des entreprises (encore peu nombreuses sont les entreprises cumulant l'ensemble des démarches innovantes, en termes de gouvernance, environnement, droits humains...) et sur la prise en compte du territoire ; guides pour aider les entreprises à mesurer et suivre des indicateurs sur les plans environnemental, social et économique ; territorialisation du développement durable questionnant l'ensemble des entreprises ; universitaires et chercheurs construisant de nouveaux outils d'observation des territoires L'ouvrage est, en outre, organisé en trois parties : - Partie I : Développement durable et responsabilité sociale des entreprises : concept, démarche et outils ; - Partie II : La durabilité territoriale : le nécessaire renouvellement des outils d'évaluation ; - Partie III : Regards croisés entreprises et territoires : vers des pratiques et des outils innovants.
Développement durable : La filière lavande-lavandin se lance dans la démarche
L'Office National Interprofessionnel des Plantes à Parfum, Aromatiques et Médicinales (ONIPPAM) et le Comité Interprofessionnel des Huiles Essentielles Françaises (CIHEF) ont élaboré en partenariat avec l'Association Française de Normalisation une stratégie de développement durable (DD) des huiles essentielles de lavande et de lavandin. Cette démarche novatrice dans le domaine de l'agriculture et qui a réunit la filière dans son ensemble a permis de définir une charte d'engagement en 10 points et un plan d'actions opérationnel qui en reprend les principes, les deux ayant été signés en avril 2008 par le Ministre de l'Agriculture et de la Pêche. Le comité de pilotage constitué assure la mise en place opérationnelle, le suivi et l'évaluation du plan d'actions qui se décompose en différents points : - La mise en place, pour la campagne 2009, d'un système de certification des produits. Une opération pilote en 2008 permettra de définir et de tester un cahier des charges puis, pendant l'inter campagne, un plan et une organisation de contrôle seront définit ; - La mise en place de l'organisation permettant de procéder à l'enregistrement et à l'évaluation des huiles essentielles conformément au règlement européen REACH ; - L'étude de faisabilité d'un dispositif renforcé d'assistance technique aux producteurs engagés dans l'agriculture biologique ou dans des démarches de qualité ; - L'évaluation des programmes de recherche au regard de leur impact en terme de DD ; - Le développement d'outils de communication et de promotion permettant de présenter la démarche ; -Une manifestation de communication interne et de formation pour diffuser et expliquer la stratégie aux producteurs, distillateurs et distributeurs avec notamment les résultats de l'action pilote de certification ; - la mise en place d'un centre de ressources et de veille économique et réglementaire ; - la définition des éléments de faisabilité pour la constitution d'une plate-forme euro-méditerranéenne de DD des PPAM. L'agriculture biologique fait partie intégrante de la démarche puisque la charte indique que son développement doit être favorisé et qu'une action du plan lui est consacrée.
La distribution signe en faveur de l'écologie
Le 29 janvier 2008, une convention signée entre le ministère de l'Ecologie et les acteurs de la grande distribution engage ces derniers sur des objectifs ambitieux. Six actions sont prévues : orienter les choix des consommateurs vers les produits écologiques, améliorer l'écoconception des emballages et diminuer la production des déchets, augmenter la part des produits issus de l'agriculture biologique, réduire les consommations énergétiques et les émissions de gaz à effet de serre du secteur de la distribution, réduire les émissions de gaz à effet de serre liées au transport, limiter les impacts visuels sur les paysages et les écosystèmes. Les responsables de l'Eurogroup Institute, de la Fédération du commerce et de la distribution, s'expriment à ce sujet, ainsi que les dirigeants de grandes enseignes comme Carrefour, Casino, Auchan, Intermarché, Darty, Système U...
Dossier : L'agroécologie, un mouvement social ?
Jordy VAN DEN AKKER, Auteur ; Miguel A. ALTIERI, Auteur ; CIara NICHOLLS ; ET AL.Ce dossier présente l'agroécologie à travers six articles. Un premier évoque les dérives de la voie industrielle empruntée par certains acteurs de l'agriculture biologique pour justifier la nécessité de développer des formes d'agriculture biologique socialement équitables, économiquement viables et environnementalement satisfaisantes. Afin de comprendre et de combiner au mieux ces trois aspects, un second article insiste sur la nécessité d'intégrer le fait que l'agriculture repose fondamentalement sur les mêmes processus biologiques que ceux assurant le fonctionnement des écosystèmes. Un troisième évoque deux courants de pensées différents pour l'agroécologie. Un premier la considère comme une science des pratiques agricoles et de leurs interactions avec les milieux. Un second la conçoit comme un mouvement social qui uvre à la souveraineté et à l'autonomie des populations locales pour les besoins essentiels de la vie, en favorisant les processus écologiques. Quelques pratiques existantes en France sont présentées. Les caractères écologiques de l'agriculture conventionnelle et de l'agroécologie sont ensuite comparés dans un tableau d'évaluation. Les critères concernent le mode de production, l'organisation économique, des aspects sociaux, juridiques, philosophiques et moraux. Un couple de viticulteurs bio du Tarn témoigne ensuite de son approche de l'agroécologie. Un dernier article expose l'antagonisme de l'agroécologie et de l'industrie agro-alimentaire sous les aspects économiques et sociaux.
Dossier : Développement durable : Enjeux du développement durable pour l'horticulture ornementale
Le concept de développement durable (DD) est défini au plan international et repose sur trois idées fortes : l'efficacité économique, la préservation de l'environnement et l'équité sociale. Ce principe de DD s'applique à l'entreprise sous le terme de Responsabilité sociale des entreprises (RSE). En ce qui concerne le citoyen français, la prise de conscience de la notion de DD a été récente et rapide. Celui-ci oriente de plus en plus ses achats vers un certain type de produits (labellisés, issus du commerce équitable, bio, de saison, goûteux ). Aujourd'hui, l'horticulture ornementale possède des atouts car elle a déjà mis en place des pratiques respectueuses de l'environnement. Mais elle ne se mobilise pas suffisamment pour les valoriser auprès du consommateur, qui risque de se tourner de plus en plus vers des produits d'importation aux dépens de la production nationale et du commerce traditionnel. Pourtant, des pistes d'action existent pour positionner l'horticulture ornementale comme filière responsable et reconnue en tant que telle. La certification d'entreprise, les codes de bonnes pratiques en sont des exemples concrets. Il existe environ une vingtaine de programmes internationaux (ex : M.P.S., ABC, Max Havelaar ) pour promouvoir ces pratiques (agricoles, environnementales, sociales) responsables. En France, les collectivités territoriales sont de plus en plus nombreuses à s'engager en faveur du DD, notamment à travers les services techniques des espaces verts. En production maraîchère, le DD est également devenu un enjeu stratégique. La Chambre d'Agriculture du Loir-et-Cher accompagne ses producteurs dans une démarche de développement durable, notamment par le développement de leur RSE, garante de pérennité, grâce à un outil d'analyse appliqué par exemple à la production de fraises dans ce département.