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BIOTECHNOLOGIE |
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Semences du futur
LHomme influence lévolution dune biodiversité dont il dépend pour se nourrir. De la sélection paysanne aux biotechnologies, quelles initiatives permettront vraiment de produire les graines qui garantiront lalimentation de demain ? Face aux changements climatiques et à la nécessité écologique de réduire lutilisation de produits chimiques dans les champs, la création de nouvelles variétés de plantes cultivées doit surmonter dimportants défis. En trame de fond, ce film pose la question fondamentale du rapport de lhomme à la nature. Tandis que Pierre-Henri Gouyon, évolutionniste au Muséum dHistoire Naturelle de Paris, et Christophe Bonneuil, historien au Centre National de la Recherche Scientifique, apportent leur éclairage scientifique, Guy Kastler du Réseau Semences Paysannes et François Burgaud du Groupement National de lInterprofession des Semences livrent leurs visions opposées de lavenir, synthèse de leurs vies professionnelles dévouées aux semences. Des agriculteurs producteurs de semences et plants, ainsi que de nombreux chercheurs de lInstitut National de la Recherche Agronomique (INRA, France) et de lInternational Center for Agriculture in Dry Areas (ICARDA, Syrie) participent à ce film.
Sur la souveraineté technologique des paysannes et des paysans
Mohammed-Raouf SAÏDI, AuteurFabrice Clerc est cofondateur de la coopérative Atelier Paysan et administrateur du pôle InPACT national (Initiatives pour une agriculture citoyenne et territoriale), deux structures qui contribuent à lémergence dun système alimentaire durable. A la suite des nombreuses visites et explorations menées pour ses projets, les constats dressés ont abouti à la rédaction dun plaidoyer sur la souveraineté technologique des paysans par le collectif InPACT. Fabrice Clerc a co-organisé un séminaire sur cette thématique qui sest tenu le 5 avril 2017 à Paris, souhaitant faire naître un débat public en France autour du machinisme agricole (son rôle et sa place), qui est pour lui aujourdhui le « bras armé » dun modèle agro-industriel. Il incite à la réappropriation de loutil de travail, à lopposé du « saut technologique » (robotisation, numérisation, biotechnologie ). Pour Fabrice Clerc, la machine agricole nest pas seulement un outil matériel, mais également un symbole, un acte dinvestissement... Un encart présente lAtelier Paysan et ses rencontres annuelles de 2017.
Surfaces OGM : Une augmentation en trompe-l'oeil
Christophe NOISETTE, AuteurInfOGM reprend les chiffres de lIsaaa (organisme financé par lindustrie biotechnologique) qui annonce une augmentation des surfaces cultivées en OGM de 3 %, et les compare aux chiffres disponibles auprès des États. Une différence importante est présente, réduisant fortement cette augmentation annoncée. Les États cultivant le plus dOGM sont toujours les États-Unis, le Brésil, lArgentine, le Canada et lInde. Laugmentation des surfaces se situe principalement au Brésil et aux Etats-Unis. La culture de coton Bt est en net recul.
Les cultures d'OGM se raréfient en Europe
Benoît DUCASSE, AuteurCet article présente et commente une carte d'Europe des moratoires sur les cultures OGM. Fin 2015, 17 pays de l'UE sur 28 avaient adopté un moratoire sur la culture du maïs MON810, seule culture transgénique encore autorisée en Europe. Depuis avril de la même année, l'UE a mis en place une nouvelle procédure, appelée "opt-out", ou option de retrait, pour permettre aux États membres d'interdire la culture de plantes GM sur leur territoire. Le principe de cette procédure est expliqué. La position des principaux États de l'UE est commentée. Globalement, les cultures OGM sont désormais interdites ou en fort déclin en Europe, seule l'Espagne en cultive encore, dans ses champs, des surfaces significatives.
Débat sur les CMS : un enjeu majeur pour les filières F&L bio
LETTRE FILIÈRES FNAB - LÉGUMES, AuteurLes semences de variétés hybrides sont de plus en plus obtenues grâce à des techniques dites "CMS" par fusion protoplasmique, soit des techniques de fusion cellulaire visant à développer le caractère de stérilité mâle cytoplasmique. Bien que ce caractère puisse apparaître de manière naturelle, la technique pourrait être assimilée à une technique OGM. Un des débats soulevés par la révision du règlement bio européen consiste à examiner si cette méthode de sélection est compatible avec la bio. En France, certaines marques privées collectives ont décidé de mettre en uvre elles-mêmes une interdiction d'utiliser les semences issues de CMS par fusion cellulaire.
Der Bio-Papst sagt : Gentechnik kann öko sein
Jost MAURIN, AuteurUrs Niggli, directeur du FiBL, en Suisse, qui sest longtemps positionné contre les manipulations génétiques, propose maintenant un tournant en ce qui concerne la nouvelle méthode des CRISPR/CAS (CC), qui permettrait de couper le génome à un endroit précis avec une grande exactitude. Urs Niggli ne rejette néanmoins pas les risques et suggère un examen de chaque utilisation au cas par cas. Ces nouvelles technologies pourraient permettre, par exemple, dintroduire des gènes de résistance issus de plantes sauvages proches dans les variétés modernes, de façon plus rapide et moins coûteuse que par les croisements traditionnels. Cependant, si Urs Niggli prône une réflexion différenciée selon les types de technologies, il nest pas sûr que le milieu bio suive son point de vue.
Le dossier : De nouveaux OGM bientôt au menu ?
Eric MEUNIER, Auteur ; Christophe NOISETTE, Auteur ; Frédéric PRAT, Auteur ; ET AL., AuteurDe nouvelles techniques de sélection, pour les espèces animales et végétales, sont en train de voir le jour : « édition de gène », Crispr/Cas9, mutagenèse dirigée... Si les industries qui mettent en uvre ces techniques ne parlent pas d'OGM, pour les auteurs de ce dossier, ce sont bien des interventions non naturelles sur l'ADN d'organismes vivants visant à leur conférer de nouvelles propriétés, répondant ainsi à la définition européenne d'un OGM. A travers ce dossier, les auteurs reviennent sur les débats qui entourent depuis 20 ans la question des OGM, et notamment de leur évaluation et de leur étiquetage. Daniel Evain, agriculteur bio et représentant de la FNAB au Comité Économique, Éthique et Social (CEES) du Haut Conseil des Biotechnologies (HCB), apporte aussi son point de vue. La question de l'encadrement juridique dans l'Union européenne est ensuite posée, en particulier pour savoir si les nouvelles techniques de sélection seront ou pas définies comme des OGM. Sont également abordées l'évaluation des plantes issues de ces nouvelles technologies et l'extension des brevets sur le vivant. Enfin, face à des aspects scientifiques prépondérants, Inf'OGM, à travers ce dossier, met aussi en avant la problématique éthique. A ce jour, il semble que la décision politique face aux OGM s'appuie essentiellement sur des faits scientifiques, mettant de côté la réflexion éthique, et ne prenant pas en compte le contexte dans lequel ces technologies apparaissent. Le principe de précaution et le droit à l'information semblent, pour les auteurs, fondamentaux.
Etats-Unis : étiquetage des OGM, les entreprises à la croisée des chemins
Pauline VERRIÈRE, AuteurAux Etats-Unis, létiquetage des OGM dans lalimentation est au cur de la prise de conscience des consommateurs qui sintéressent de plus en plus au contenu de leur assiette. Face à cette situation, certaines entreprises mettent en place différentes stratégies pour échapper à létiquetage tandis que dautres acceptent plus de transparence sur le sujet ou développent des gammes sans OGM. Pour aider les consommateurs à sy retrouver, lassociation Non-GMO Project propose une certification privée qui garantit labsence dOGM à hauteur de 0.9 %, y compris pour la viande, le lait et les ufs. Par ailleurs, ladministration américaine a adopté des lignes directrices non contraignantes pour aider les entreprises dans leurs démarches détiquetage.
La guerre des OGM et des brevets sur le vivant n'est pas finie !
Thierry JACOT, AuteurLes firmes sont en mesure de créer rapidement, grâce aux progrès du séquençage génétique, mais aussi dans le contexte d'une certaine forme de "flou juridique" des directives européennes, de nouvelles plantes brevetées qui ne sont pas étiquetées OGM malgré les technologies utilisées pour leur création. Pourtant, toutes ces nouvelles techniques (mutagenèse, cisgénèse, nucléases spécifiques...) consistent bien à modifier le matériel génétique des plantes "d'une manière qui ne s'effectue pas naturellement par multiplication et/ou par recombinaison naturelle", ce qui est la définition officielle des OGM... En faisant breveter le lien entre fonction et gène grâce à la bioinformatique, les sélectionneurs deviennent détenteurs de brevets. Ils revendiquent alors des droits visant toutes les plantes porteuses des caractéristiques brevetées qui, en réalité, existent à l'état naturel et font partie des biens inaliénables de l'Humanité. Pour l'auteur, une mobilisation s'impose pour demander que les produits issus des nouvelles techniques génétiques rentrent pleinement dans le champ d'application de la législation OGM et subissent une évaluation sanitaire et environnementale préalable à leur commercialisation.
International : Les surfaces OGM diminuent
Christophe NOISETTE, AuteurCet article présente les principaux chiffres relatifs aux cultures OGM dans le monde en 2015. Globalement, les surfaces concernées ont diminué entre 2014 et 2015, passant de 181,5 à 179,7 millions d'hectares. Selon l'ISAAA, l'International Service for the Acquisition of Agri-biotech Applications ou Service international pour l'acquisition d'applications agricoles biotechnologiques, cette baisse des surfaces OGM serait corrélée à la diminution générale des terres agricoles. En revanche, selon l'auteur de cet article, la part des surfaces OGM par rapport à la SAU totale a pourtant bel et bien diminué dans certains pays. Les États-Unis, le Brésil, l'Argentine et le Canada restent les principaux producteurs de cultures OGM, tandis que les pays européens et africains restent globalement réticents, de par leur législation et/ou les mobilisations citoyennes. Du côté des espèces cultivées, là encore, peu de changement : soja, maïs, coton, colza, tolérants aux herbicides ou produisant un ou plusieurs insecticides, sont les plus cultivés. De nouvelles techniques de modification génétique du vivant sont mises en avant par l'ISAAA.
Nanomatériaux et risques pour la santé et l'environnement ! : Soyons vigilants
Les industriels intègrent désormais des nanomatériaux dans de nombreux produits de consommation courante (sel de table, plats préparés, dentifrice, crème solaire, pneus, peinture, engrais ). Ces nanomatériaux manufacturés, différents des nanoparticules naturelles (poussières d'érosion, embruns marines, virus ) et des nanoparticules dites « incidentelles », (présentes notamment dans les fumées de combustion du bois, ou dans celles émanant des moteurs diesel), désignent des matériaux composés d'éléments intentionnellement fabriqués à l'échelle nanométrique. Ils sont, le plus souvent, utilisés sous forme de poudres ultrafines intégrées dans des crèmes, lotions, sprays, pansements, et peuvent aussi être incorporés dans des matériaux solides. Du fait de leurs propriétés, leur utilisation connaît un essor dans des domaines nombreux et variés de l'industrie (cosmétique, textile, électroménager, matériaux de construction, etc.). Ainsi, par exemple, le nanoargent, en devenant un antibactérien plus puissant qu'à l'état brut, est utilisé dans l'industrie textile parce qu'il « élimine les mauvaises odeurs ». Si l'on connaît la nature des bénéfices, pour certains produits manufacturés, apportés par ces nanomatériaux, on connaît moins leurs impacts sanitaires et environnementaux. Des effets néfastes et préoccupants ont d'ores et déjà été mis en évidence, notamment en laboratoire, sur des cellules végétales, animales et humaines. Pour Avicenn (Association de veille et d'information civique sur les enjeux des nanosciences et des nanotechnologies), aucune réelle restriction n'est pourtant aujourd'hui mise en uvre par les pouvoirs publics, aucune possibilité, non plus, pour le consommateur, d'identifier de façon fiable les produits commercialisés contenant ces nanomatériaux (traçabilité, étiquetage).
Des nanos en agriculture ?
Christophe NOISETTE, AuteurL'association de veille et d'information civique sur les enjeux des nanosciences et des nanotechnologies (AVICENN) a pour objectif de favoriser le débat public et la transparence sur le dossier des nanotechnologies. Cette interview de Danielle Lanquetit et de Mathilde Detcheverry, respectivement membre fondatrice et rédactrice, apporte des éléments de réflexion : Quels sont les nanomatériaux utilisés dans l'alimentation ? Dans l'agriculture ? Pourquoi est-il si difficile d'identifier les produits contenant des nanomatériaux ? Quels sont les risques en matière de santé et d'environnement ? Quelles sont les exigences en matière d'évaluation ?
Nourrir le monde : quelles positions pour les biotechnologies ?
Yves BERTHEAU, AuteurD'après la FAO (rapport 2014), un humain sur neuf dans le monde souffrirait directement de la faim, chiffre auquel il faut ajouter les personnes victimes de carences. Face à cette situation, certains pays et/ou industries mettent en avant les OGM comme solution. L'analyse de l'auteur l'amène à conclure que l'adoption d'une telle technologie n'est pas neutre. Si elle paraît parfois être en mesure d'apporter une solution technique, il convient également de prendre en compte les aspects socio-économiques et culturels. Par ailleurs, des solutions alternatives, telles que l'agroécologie, semblent être plus adaptées à certains contextes. Cet article est un résumé du chapitre « Feeding the world: are biotechnologies the solution ? », issu de louvrage « Advances in biotechnology », édité en 2016 par Ravishankar Rai V, et paru chez Wiley.
Nouveaux OGM : Épisode dun débat manipulé
Ce documentaire présente la problématique des OGM "nouvelle génération" qui ne sont pas forcément considérés comme des OGM par la réglementation européenne, ainsi que les débats et controverses quils entraînent. Plusieurs personnes interviennent dans cette vidéo, dont Christian Vélot, maître de conférence, et plusieurs membres démissionnaires du HCB (Haut-Conseil des Biotechnologies) : Patrick de Kochko, du réseau semences paysannes ; Guy Kastler, de la confédération paysanne ; Yves Bertheau, directeur de recherche à lINRA.
Offener Brief : Betr. Ihr Interview zu gentechnischen Züchtungsverfahren in der Taz vom 6.4.2016
Dans cette lettre ouverte, Hans-Joachim Bannier, pomologue en lien avec Bioland, répond à linterview de Urs Niggli, directeur du FiBL, en Suisse, qui propose une vision différente concernant la nouvelle méthode de sélection génétique des CRISPR/CAS (CC). Contrairement à Urs Niggli, H-J Bannier estime que cette nouvelle technologie ne résoudra pas de façon durable les problèmes de sensibilité aux maladies des variétés modernes, quelle comporte des risques à long terme et quelle nest pas une perspective pour lAB. H-J Bannier considère quil vaudrait mieux utiliser certaines variétés anciennes de pommes, par exemple, avec des variétés polygéniques, pour une sélection écologique.