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Documents disponibles dans cette catégorie (2249)


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Stratégies de lutte contre les principaux ravageurs des arbres fruitiers
En principe, la protection intégrée des cultures se base sur la notion de seuil de tolérance ou de seuil d'intervention : un ravageur n'est combattu que si des attaques occasionnent une perte financière égale ou supérieure au coût du moyen de lutte à engager. Les seuils de tolérance sont, par conséquent, plus faciles à définir pour des ravageurs qui s'attaquent directement aux fruits, mais beaucoup plus difficiles à établir pour les phytophages qui affaiblissent l'arbre en vivant aux dépens du feuillage ou du bois. Dans de tels cas, des seuils d'intervention ont été établis, en se basant sur l'expérience pratique acquise au fil des ans. Plusieurs nouveaux moyens homologués, comme la technique de confusion ou les inhibiteurs et régulateurs de croissance d'insectes à mode d'action ovicide, sont essentiellement préventifs. Ainsi, l'arboriculteur base certaines de ses décisions sur les informations et les enseignements de la saison précédente. Plus que jamais, il doit rassembler un maximum de données concernant l'évolution à terme des divers ravageurs dans ses différentes parcelles, s'il veut bénéficier des avantages écologiques que présentent les moyens modernes de protection des plantes. Par conséquent, la conception du seuil de tolérance ne peut plus se restreindre à l'évaluation du risque immédiat, mais doit s'élargir à la notion de gestion ou de régulation des populations de ravageurs à moyen ou long terme. Dans cet article, vous trouverez : - des stratégies d'intervention pour les principaux ravageurs, - des méthodes d'échantillonnage, - des seuils de tolérance, - des descriptions des modes d'action des moyens de lutte (de façon à intervenir à bon escient et au moment optimal). L'article "Stratégies de lutte contre les principales maladies des arbres fruitiers" fournit des explications et informations supplémentaires ; graphiques et tableaux se complètent. (Des informations plus détaillées sur la biologie des ravageurs figurent sur des planches en couleur).
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Le tébufénozide, un nouveau produit sélectif de lutte contre le carpocapse Cydia pomonella L. et la tordeuse de la pelure Adoxophyes orana F.v.R.
Le tébufénozide est un régulateur de croissance d'insectes (RCI), agoniste de l'hormone de mue écdysone.Il agit sur tous les stades larvaires en provoquant une mue prématurée létale. Dans des essais pratiques de lutte contre le carpocapse Cydia pomonella L., il s'est montré aussi efficace que le fenoxycarbe ou le téflubenzuron. L'efficacité et la rémanence du tébufénozide et des produits de comparaison ont été déterminées par des tests biologiques en laboratoire, effectués sur des pommes prélevées chaque semaine en verger après les traitements. Le tébufénozide, appliqué à 240 ou 180 g de m.a. par ha, a une efficacité larvicide supérieure à 80% pendant environ un mois, ce qui est similaire à l'efficacité ovicide du fénoxycarbe ou du diflubenzuron. La pluie n'affecte pratiquement pas la persistance de ces produits. Appliqué au printemps, avant la floraison du pommier, sur les larves de la génération hivernante de la tordeuse de la pelure Adoxophyes orana F.v.R., le tébufénozide a une efficacité comparable à celle du fénoxycarbe. Les populations du ravageur restent alors en-dessous du seuil de tolérance durant les deux générations estivales.
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Apiculture biologique
L'auteur, apiculteur pharmacien dans l'Est de la France, aborde deux sujets : - La méthode naturelle d'élevage des reines. Il estime que l'élevage artificiel perturbe la vie sociale de l'abeille ; - Une méthode naturelle de lutte anti-varroa, testée depuis 1984 et suivie pendant deux ans par l'Institut vétérinaire de Fribourg-en-Brisgau.
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Contrôle des populations de pucerons verts en verger de pêchers
L'objectif de l'expérimentation était de vérifier l'efficacité des interventions réalisables avec les produits utilisables en agriculture biologique en privilégiant les interventions les plus précoces possibles : intervenir au début de la colonisation, afin de limiter le développement des populations en-deçà du seuil de tolérance économique et d'éviter le recours à des interventions tardives aux résultats aléatoires (pucerons difficiles à atteindre dans les feuilles enroulées) et préjudiciables à la faune auxiliaire alors très présente. Rapport final.
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Essai de lutte biologique contre le puceron vert du pêcher (Myzus persicae) par lâcher de la coccinelle Harmonia axyridis en agriculture biologique
But de l'étude : tester la faisabilité et l'efficacité d'un lâcher précoce, dès l'apparition des premières colonies de Myzus persicae.
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Evaluation de l'efficacité pratique de préparations à base de Bacillus thurengiensis sur tordeuse orientale du pêcher (Cydia molesta) en agriculture biologique
But de l'essai : tester l'efficacité de préparations à base de Bacillus thurengiensis (COLLAPSE et BACTOSPEINE) sur la tordeuse orientale du pêcher dans des conditions de production ne permettant pas l'emploi de la confusion sexuelle (petites parcelles, ...).
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Lutte biologique
Alain FRAVAL, Directeur de publication | VERSAILLES CEDEX (R D 10, 78 026, FRANCE) : INRA EDITIONS | Les dossiers de l'environnement de l'INRA, ISSN 1257-4627 | 1993Ce Dossier n°5 est consacré à la lutte biologique, autrement dit à l'emploi d'êtres vivants - dits auxiliaires - pour limiter les effectifs d'autres êtres vivants indésirables. Parmi ces derniers, sont considérés ici essentiellement les ravageurs des cultures et des forêts, bien que les mêmes principes et les mêmes techniques s'appliquent aux vecteurs des maladies et aux mauvaises herbes. Composé à partir de textes déjà établis et repris fidèlement (à certaines illustrations près), pour certains traduits en français, il rassemble, sous trois rubriques (Généralités et historique ; Agents et applications ; Informations pratiques), 23 articles, de niveaux différents, choisis parmi les plus récents et les plus à même de fournir une information synthétique sur les différents aspects de la "lutte bio". Ce Dossier se veut un gisement de documentation à l'usage, en particulier, des étudiants, enseignants, journalistes, techniciens et praticiens, accessible aussi à toute personne curieuse. Un glossaire rappelle les définitions des principaux termes du vocabulaire de la défense des végétaux.
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Pêcher - Contrôle des populations de pucerons en verger de pêchers en agriculture biologique
But de l'essai : vérifier l'efficacité des interventions avant floraison avec les produits utilisables en agriculture biologique, en privilégiant les traitements les plus précoces possibles sur puceron vert (Myzus persicae) et sur d'autres espèces comme le puceron farineux (Hyalopterus pruni).
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Pommier : contrôle des populations de pucerons cendrés (Dysaphis plantaginae) en verger de pommier en agriculture biologique
But de l'essai : comparer l'efficacité de 2 traitements à base d'huile blanche et d'insecticides appliqués juste avant fleur (stade E) pour contrôler les populations de pucerons cendrés du pommier (Dysaphis plantaginae).
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Pommier - Efficacité pratique de l'utilisation du virus de la granulose contre le carpocapse des pommes (Cydia pomonella) en agriculture biologique
But de l'essai : tester l'efficacité de la lutte contre le carpocapse avec le virus de la granulose en conditions réelles de production, à partir d'un suivi réalisé auprès de 5 arboriculteurs.
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Pommier - Essai de lutte contre le carpocapse des pommes (Cydia pomonella) par confusion sexuelle en agriculture biologique
But de l'essai : tester l'efficacité de diffuseurs de codlemone d'origine italienne (ECOPOM) pour la lutte contre le carpocapse en agriculture biologique.
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Le puceron du pois (Acyrthosiphon pisum Harris) : biologie, nuisibilité et moyens de lutte sur le pois protéagineux
Le puceron du pois est le ravageur le plus fréquent du pois protéagineux. Il hiverne sur diverses espèces de vesce, soit sous forme d'oeuf, soit par parthogénèse continue. Sa nuisibilité est diversement évaluée. Des pertes économiques de rendement justifiant un traitement sont occasionnellement observées. Un échantillonage rapide permettant d'évaluer le risque est proposé. Il est économiquement intéressant de l'effectuer et d'éviter des traitements d'assurance. La méthode proposée est simple et rapide et ne fait courir que très peu de risques à l'agriculteur. Un aphicide plus rémanent que le pirimicarbe, et qui épargne la faune auxiliaire, est souhaitable. Comme mesure préventive, il est conseillé d'éviter de cultiver le pois protéagineux à proximité de cultures fourragères ou d'engrais verts contenant de la vesce.
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Le charançon de la prune
Le charançon de la prune est l'un des plus sérieux ravageurs des arbres fruitiers d'Amérique du Nord. Pour le contrôler, la connaissance de son cycle biologique est indispensable car il est difficile à dépister par pièges. Les moyens de lutte peuvent être physiques (pratique du battage des arbres), biologiques (prédateur, parasite, champignon, nématode) ou se faire à l'aide d'insecticides végétaux et de répulsifs.
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L'élimination des phytopathogènes par le compostage
L'un des impacts les plus importants du compostage est l'assainissement, la "pasteurisation" des matériaux organiques. Pour obtenir des résultats valables, il faut toutefois que le compostage soit bien fait. C'est seulement dans le cas de quelques rares pathogènes que l'inactivation n'aura pas lieu même si le compostage est effectué correctement. Si la destruction des pathogènes humains par le compostage est très bien documentée, la destruction des pathogènes végétaux l'est beaucoup moins. Cette synthèse fait le point sur le sujet.
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L'introduction des vers de terre dans une prairie
L'introduction de vers de terre dans un sol agricole n'est pas une pratique courante et il n'existe donc pas de méthode vraiment au point. Selon Stuart Hill, le peu d'essais réalisés se sont révélés infructueux. Quand les vers de terre ne sont pas nombreux, c'est que le milieu ne leur est pas propice. Il est certain qu'il est inutile d'introduire des vers de terre provenant d'élevage dans un sol agricole. Ceux-ci sont en effet du type Eisenia et ne peuvent survivre et se reproduire que dans la matière organique en décomposition. Ils ne persisteraient donc pas dans une prairie. A l'inverse, le type de vers qu'on retrouve dans les prairies ne se prêtent pas à l'élevage. Selon l'agronome Bernard Estevez, il reste comme possibilités pour augmenter les populations de vers, d'introduire des vers capturés plutôt qu'élevés, mais surtout de rendre les conditions plus propices aux vers.