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Pour une véritable Stratégie Nationale pour l'Alimentation, la Nutrition et le Climat : Note collective de 54 organisations de la société civile
La loi Climat et Résilience de 2021 charge le gouvernement de publier, au 1er juillet 2023, une Stratégie Nationale pour l'Alimentation, la Nutrition et le Climat (SNANC), visant à intégrer les objectifs climatiques dans la politique de l'alimentation, en accord avec la Stratégie Nationale Bas carbone. Le système alimentaire français doit, en effet, évoluer en profondeur pour faire face au changement climatique, mais aussi pour répondre à l'absence de réduction de l'usage des pesticides et des engrais de synthèse, à la hausse continue des recours à l'aide alimentaire, ainsi qu'à la progression de maladies liées à une alimentation déséquilibrée et de mauvaise qualité. Cette Stratégie devra également répondre aux enjeux sociaux touchant les agriculteurs et les agricultrices : rémunération insuffisante, manque de reconnaissance... Cette note, élaborée collectivement par des associations de consommateurs, de familles, de lutte contre la précarité alimentaire, de patients, de paysans, de professionnels de santé, de protection de lenvironnement et du bien-être animal, fait la demande d'une SNANC ambitieuse, établissant le cadre et fixant les objectifs d'une politique de lalimentation à la hauteur des enjeux climatiques, de préservation de la biodiversité, de justice sociale, de bien-être animal et de santé publique. 13 recommandations sont formulées dans ce document.
Produits bio : Guide pratique pour la transformation 2ème édition
Cyril BERTRAND, Auteur ; Philippe COTTEREAU, Auteur ; Claire DIMIER-VALLET, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS Cedex 12 (RMT ACTIA TRANSFOBIO, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ACTIA | 2023Au fil des évolutions réglementaires et depuis ses débuts, lagriculture biologique a fait lobjet de nombreuses améliorations pour toujours mieux sadapter aux attentes des consommateurs, en préservant ses valeurs dorigine. Dans ce contexte évolutif, les transformateurs ont besoin dêtre accompagnés pour démarrer une gamme de produits bio ou pour approfondir leurs connaissances sur la transformation des produits issus de lagriculture biologique. Cet ouvrage, fruit dun travail collectif des membres du RMT Actia TransfoBio, est un outil opérationnel destiné aux entreprises. Il propose l'accès à un outil d'auto-diagnostic comportant les principales questions quil faut se poser au moment de se lancer dans la transformation de produits biologiques. Les éléments-clés de la transformation bio sont ensuite détaillés, en sappuyant sur les spécificités de la règlementation bio : marché, démarches de certification, approvisionnement, formulation, transformation. Des cas concrets issus dentreprises, des outils pratiques et de nombreuses données sont fournis au fil de cet ouvrage. Lengagement des transformateurs en agriculture biologique se traduisant également par une recherche continue damélioration, ce guide apporte des informations pour aller au-delà de la stricte application des exigences du règlement bio et tendre vers plus d'engagements, comme le proposent les valeurs fondatrices de la bio.
La coopérative qui tatoue les kiwis
Myriam ROBERT, AuteurLors du Salon international de l'agriculture, KSO, la première coopérative de France pour les kiwis bio, a fait la démonstration de la machine qui marque les kiwis au laser. Les fruits, après leur passage dans la machine, ressortent avec "Bio by KSO" gravé sur la peau. La coopérative a été la première à opter pour cette solution, qui permet de résoudre les problèmes d'étiquetage (toxicité de la colle, recyclage des étiquettes).
Distribution vrac et EAP
Christophe BEAUBATON, Auteur ; François LABBAYE, Auteur ; RESEAU VRAC, Auteur ; ET AL., AuteurEn magasin vrac, comme dans d'autres EAP (Épiceries Alternatives de Proximité), ce sont majoritairement des produits biologiques qui sont proposés, souvent accompagnés dune offre en produits conventionnels. Ce dossier est consacré aux EAP qui regroupent, notamment, les magasins vrac, les boutiques zéro déchet et les magasins de producteurs. 1 Le premier article est une interview dans laquelle Sylvie Boes, du magasin L'Instant Vrac, à Rambouillet (78) et à Dourdan (91), raconte son parcours, avec le développement d'une licence de marque de magasin vrac et la gestion de ses magasins. 2 L'article suivant s'intéresse au développement du vrac et des emballages réutilisables et consignés en Allemagne. 3 Dans le troisième article, Opti-Mix livre son analyse sur les prix de trois produits vrac bio largement distribués en GMS, les comparant avec les prix de vente en magasin spécialisé bio : lamande décortiquée, la noix de cajou et la pistache coque. 4 Larticle suivant, consacré à la réglementation pour la vente de produits vrac, fait le point sur létiquetage de lorigine des denrées alimentaires bio. 5 Le Salon du Vrac 2022 (4ème édition), qui a eu lieu les 16 et 17 mai 2022, a été organisé par lassociation Réseau Vrac. Cet événement, qui a réuni plus de 200 exposants, a hébergé trois conférences sur lactualité du vrac et a été loccasion de récompenser les innovations du secteur vrac. 6 Une enquête, réalisée auprès de 362 consommateurs du réseau bio spécialisé, révèle les chiffres de la consommation vrac. 7 Larticle suivant présente quatre nouveautés de la distribution vrac. 8 Pour terminer, la carte de France 2022 des Épiceries Alternatives de Proximité offre un aperçu des points de vente EAP par région.
Distribution vrac et EAP
Christophe BEAUBATON, Auteur ; Lucia PEREIRA, Auteur ; BIO-LINEAIRES, AuteurCe dossier de Bio Linéaires est consacré aux EAP (Epiceries Alternatives de Proximité) qui regroupent, notamment, les magasins vrac, les boutiques zéro déchet et les magasins de producteurs. Il regroupe cinq articles : 1 Pierre Legeay, co-fondateur du magasin « P'tits Poids carottes », à Angers (49), explique le développement de l'activité du magasin. 2 L'article suivant présente quelques repères économiques des points de vente du réseau EAP (chiffre d'affaires moyen, surface moyenne, taux de marge pratiqué). 3 Point sur les chantiers réglementaires en cours, autour de la vente des produits en vrac et du réemploi des emballages. 4 - Présentation de 5 nouveautés de la distribution vrac. 5 La carte de France 2022 des Épiceries Alternatives de Proximité offre un aperçu, par région, des points de vente EAP, au nombre de 1043 en juillet 2022.
Guide Conversion à l'agriculture biologique : Edition Normandie
AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE NORMANDIE, Auteur ; AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE DE BRETAGNE, Auteur ; AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE PAYS DE LA LOIRE, Auteur | CAEN CEDEX 4 (Chambre Régionale d'Agriculture Normandie, 6 Rue des Roquemonts - CS 45346, 14 053, FRANCE) : AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE NORMANDIE | 2022Ce guide contient une série de fiches présentant la conversion en agriculture biologique. Réalisé à l'échelle du Grand Ouest, il comporte aussi des données spécifiques à la Normandie. Cet outil permet aux agriculteurs et aux techniciens de connaître les démarches administratives liées à la conversion. Ce guide fournit aussi des repères concernant les prix de vente pour les agriculteurs en filières longues, ainsi que des coordonnées de fournisseurs et de collecteurs régionaux, en Normandie. Au sommaire : Fiche 1 : Lagriculture biologique, c'est quoi ? ; - Fiche 2 : Les bonnes questions à se poser avant d'aller plus loin ; - Fiche 3 : Les démarches pour engager sa conversion en AB ; - Fiche 4 : Le déroulé de la conversion bio ; - Fiche 5 : Certification, Contrôle, Traçabilité, Étiquetage ; - Fiche 6 : La mixité entre agriculture biologique et conventionnelle ; - Fiche 7 : Les aides à l'agriculture biologique ; - Fiche 8 : Fournisseurs et collecteurs en Normandie ; - Fiche 9 : Repères de valorisation en filières longues ; - Fiche 10 : Les incidences techniques sur les systèmes de production ; - Fiche 11 : Pour en savoir plus.
Un plan d'action de l'UE pour l'agriculture biologique : Résolution du Parlement européen du 3 mai 2022 sur un plan d'action de l'UE pour l'agriculture biologique (2021/2239(INI))
Le Parlement européen, considérant que l'agriculture biologique joue un rôle essentiel dans la réalisation de la transition vers un système alimentaire vers un système plus durable, a adopté, le 3 mai 2022, une résolution sur un plan d'action de l'UE en faveur du développement de l'agriculture biologique. Il charge sa Présidente de transmettre la présente résolution au Conseil et à la Commission, ainsi qu'aux gouvernements et aux parlements des États membres.
Position paper on sustainability labelling & the Planet-score - September 2022
Ce document présente la position dIFOAM-Organics Europe vis-à-vis des propositions d'étiquetage reflétant la durabilité des denrées alimentaires au sein de lUnion Européenne. IFOAM-Organics Europe soutient la lutte contre le greenwashing et soutient l'intention de la Commission Européenne d'accroître la visibilité de l'impact environnemental des denrées alimentaires (de leur production et à leur consommation). Toutefois, IFOAM-Organics Europe est préoccupé par : 1 - la pertinence de la méthodologie choisie pour mesurer l'impact environnemental des produits alimentaires, et sa capacité à prendre en compte les externalités positives et négatives des différents modes de production ; 2 limpact des choix méthodologiques d'affichage sur les signaux envoyés aux consommateurs, et par les modèles agricoles (plus ou moins durables) favorisés par cette méthodologie. La méthodologie choisie influencera, en effet, les directions et les évolutions du système alimentaire européen. A ce stade et sans aucune correction, la méthodologie d'analyse du cycle de vie (ACV), à la base de l'Empreinte Environnementale Produit (PEF), conduit à une « continuité avec le système intensif actuel ». IFOAM-Organics Europe propose d'utiliser le PEF comme base, mais de le mettre à jour, et de le compléter par dautres indicateurs pour mieux prendre en compte les externalités (effets sur la biodiversité, sur le bien-être animal ). Le Planet-score, autre étiquetage proposé, est justement basé sur le PEF, mais complété par des indicateurs supplémentaires. Selon IFOAM-Organics Europe, la méthodologie du Planet-score a fait ses preuves et elle est capable daccompagner la transition des systèmes alimentaires.
Viande bovine bio : On se met une caisse ?
SYMBIOSE, AuteurLa vente de viande bovine bio en direct, en caissettes, reste une pratique importante, avec nombre davantages, mais ceux-ci devant être « entretenus » dans un contexte de concurrence accrue. Cet article présente divers conseils pratiques, issus notamment du retour dexpérience de cinq producteurs bio du Finistère, pour qui la vente directe représente en moyenne les 3/4 des volumes vendus, dont les 2/3 en caissettes. En plus des caissettes, ces éleveurs font aussi de la vente directe au détail, plus contraignante et plus coûteuse, mais qui apporte de la souplesse ou qui peut offrir une vitrine pour mieux toucher le consommateur. En effet, pour maintenir son volume de vente en caissettes, il est important de communiquer, pour fidéliser, mais aussi pour toucher de nouveaux clients. Il faut aussi développer ses techniques de vente avec, par exemple, une diversité de tailles de colis, un étiquetage avec quelques précisions sur la cuisson, une bonne propreté et une apparence correcte du colis, du vendeur ou de la ferme. Par ailleurs, il est important de bien veiller à la rentabilité de la vente en caissettes, en tenant compte de linvestissement, du rendement de découpe ou encore du temps de travail. Sont présentés, dans cet article, des éléments chiffrés pour aider à la réflexion. De même, la composition du colis est aussi à soigner et un tableau pour aider à répartir au mieux les morceaux à bouillir et à griller conclut cet article.
Vu au Sitevi
VITISBIO, AuteurCet article présente huit nouveautés (utilisables en viticulture biologique) vues lors de lédition 2022 du salon professionnel Sitevi : 1 Ecopra propose un comburateur pour économiser le carburant ; 2 New Holland commercialise un désherbeur électrique pour les vignes étroites ; 3 Vitibot met en avant deux nouvelles options sur son robot Bakus : la pulvérisation confinée (pour les traitements) et des lames décimage développées en partenariat avec Provitis ; 4 Clayver présente trois nouvelles cuves en céramique à base de grès ; 5 Timac Agro propose des fertilisants et des amendements d'origine viticole en économie circulaire (entreprise basée en Bretagne) ; 6 Koppert a développé un insecticide à base dhuile paraffinique ; 7 Weenat commercialise un algorithme qui corrige les prévisions météo (modèles Arome et Asperge de Météo France) pour mieux les adapter à la réalité du terrain, et ainsi mieux prévenir les risques de gel ; 8 Mecamarc propose une étiqueteuse haute cadence.
Biased from the outset: The EU Commissions working document on new GM techniques fails to uphold environmental and consumer protection standards
IFOAM - ORGANICS INTERNATIONAL, Auteur ; GREENPEACE, Auteur ; GÉNÉRATIONS FUTURES, Auteur ; ET AL., Auteur | BONN (Charles-de-Gaulle-Strasse 5, 53113, ALLEMAGNE) : IFOAM - ORGANICS INTERNATIONAL | 2021Ce document retranscrit l'analyse critique dune soixantaine dorganisations non gouvernementales (ONG) et dassociations, suite à la publication dun document sur les nouveaux OGM par la Commission Européenne (CE). En avril 2021, la direction santé de la Commission européenne (DG SANTÉ) a publié un document de travail qui pourrait conduire à une proposition de déréglementation des nouvelles techniques de modification génétique (OGM de deuxième génération). Cette déréglementation viserait à ne plus obliger les contrôles de sécurité, ni l'étiquetage des OGM sur les produits (étiquetage visant à informer le consommateur), ni à exiger une traçabilité ou une surveillance des produits post-commercialisation. Les différentes ONG et associations qui ont signé cette réponse à la CE sopposent fermement aux propositions contenues dans ce document. Elles dénoncent le fait que ce « document de travail » est biaisé en faveur des intérêts de lindustrie des biotechnologies agricoles. Par ailleurs, elles dénoncent les impacts négatifs quaurait cette déréglementation : elle présenterait des risques inacceptables pour la santé humaine, la santé animale et l'environnement ; elle interdirait aux citoyens de savoir ce qu'ils mangent et aux agriculteurs de savoir ce qu'ils sèment ; elle soulèverait également des questions de biosécurité, de transparence de l'information et de protection des consommateurs.
Créer un atelier meunerie dans une ferme en agriculture biologique
Kristel MOINET, AuteurAvec une demande croissante des consommateurs, mais aussi des pouvoirs publics, pour des produits alimentaires locaux et de qualité, par exemple à travers le développement de Projets Alimentaires Territoriaux, les circuits courts, ainsi que les ateliers de transformation à la ferme semblent avoir de beaux jours devant eux. Dans cet article, le BioCivam de l'Aude apporte ses conseils pour la création d'un atelier de meunerie à la ferme, en agriculture biologique, en 14 étapes, de la récolte des céréales à la commercialisation dans les réseaux et filières de proximité, en passant par le stockage et le tri des grains, la mouture, ou encore l'étiquetage.
Note d'orientation : Environnements alimentaires et politique alimentaire de lUE : Comprendre le rôle des environnements alimentaires pour des systèmes alimentaires durables
La notion denvironnement alimentaire occupe une place de plus en plus importante dans les discussions sur la transformation des systèmes alimentaires. Le concept a été adopté par un ensemble dorganisations et intégré dans un certain nombre dinitiatives, notamment dans la stratégie « De la ferme à la table » de lUnion européenne (UE). Mais, que désigne-t-on par environnement alimentaire ? Quelle peut être lutilité du concept d« environnement alimentaire » pour les efforts de transition vers des systèmes alimentaires durables ? Et comment améliorer les environnements alimentaires ? Lenvironnement alimentaire désigne le « contexte physique, économique, politique et socioculturel dans lequel les consommateurs entrent en contact avec le système alimentaire pour faire leurs choix concernant lachat, la préparation et la consommation des aliments ». Cette note dorientation doit permettre de mieux comprendre les environnements alimentaires et les implications dune « approche par lenvironnement alimentaire » pour la politique alimentaire de lUE et la transition vers des systèmes alimentaires durables.
Le point avec Ecocert : Nouveau règlement : les actes secondaires
Stéphane LEROYER, AuteurLe 1er janvier 2022, le nouveau règlement bio européen UE 2018/848 entrera en vigueur. Courant 2021, plusieurs actes secondaires, visant à préciser certaines modalités d'application ou complétant certaines exigences, sont parus ou vont paraître. Deux d'entre eux sont présentés ici : - le R(UE) 2021/279 sur les règles de contrôle, avec certains articles, donc l'article 1 détaillé ici, s'appliquant aux opérateurs ; - le R(UE) 2021/642 sur l'étiquetage lors du transport, notamment pour les aliments composés pour animaux et pour les mélanges de semences fourragères.
Dossier : Applications consommateurs
Laura DUPONCHEL, Auteur ; Michel KNITTEL, Auteur ; Simon LE FUR, Auteur ; ET AL., AuteurLe succès du Nutri-Score et de ces applications qui, comme Yuka, "Ménag'Score" de 60 Millions de Consommateurs ou MyLabel dont Bio Consom'acteurs est partenaire, permettent aux consommateurs de décrypter le contenu des produits de grande consommation est-il le fait d'une tendance de fond pour plus de transparence ou d'un effet de mode ? Ce dossier fait le point en expliquant le fonctionnement de ces applications, leur impact sur les industriels, la GMS et le réseau bio, avec les points de vue de distributeurs spécialisés, de transformateurs, d'experts en nutrition ou en cosmétique et détergence. Des applications sont parfois axées sur le score nutritionnel, d'autres sur l'éthique du produit, ou encore sur la durabilité. Les choix des consommateurs peuvent pousser les fabricants à revoir les recettes et les ingrédients de leurs produits afin qu'ils soient mieux "notés". Selon une nutritionniste, il ne faut pas se fier les yeux fermés à ces applications. Néanmoins, ces dernières semblent répondre au besoin de transparence qui saccroît auprès des consommateurs.
Guide conversion 2020
Ce guide porte sur la conversion à lagriculture biologique en Pays de la Loire. Il a été conçu afin de répondre à un double objectif : être un support informatif (il contient les informations essentielles pour engager une démarche de conversion) et être un outil pédagogique (il peut servir de base de réflexion et déchanges avec les agriculteurs). Il compile neuf fiches et chacune dentre elles porte sur un thème particulier : Fiche 1 - La démarche de conversion, un cheminement personnel ; Fiche 2 - Les soutiens financiers à lagriculture biologique ; Fiche 3 - Certification, contrôle et étiquetage des produits de lagriculture biologique ; Fiche 4 - Cultiver en agriculture biologique : en pratique... ; Fiche 5 - Règlement européen : résumé du cahier des charges par production biologique (productions végétales, bovins lait et viande, ovins et caprins, porcins, volailles de chair, poules pondeuses, viticulture et arboriculture) ; Fiche 6 - Marché et filières ; Fiche 7 - Lagriculture biologique : quelques chiffres ; Fiche 8 - Pour en savoir plus : contacts utiles ; Fiche 9 - Les grands principes de lagriculture biologique.
Le point avec Certipaq Bio : Quelles sont les règles détiquetage en bio ?
François SOULARD, AuteurLes viticulteurs bio ou en conversion doivent respecter un certain nombre dobligations pour leurs étiquettes. Létiquetage de produits biologiques doit en effet être conforme aux règles décrites dans : le règlement (CE) n°834/2007 modifié du 28 juin 2007 ; le règlement (CE) n°889/2008 modifié du 5 septembre 2008 ; le guide détiquetage des denrées alimentaires biologiques de lInao ; les règles dusage de la marque AB. Cet article présente les principales obligations pour les étiquettes des vins bio et la possibilité, pour les vins en deuxième et troisième années de conversion, de porter lindication « produit en conversion vers lagriculture biologique ». Dans tous les cas, il est recommandé de faire valider les projets détiquettes et autres supports de communication auprès de son organisme certificateur.
Agriculture Biologique : Les Nouvelles Règles pour 2019
Cette fiche technique présente les principales nouvelles règles relatives à l'agriculture bio, entrées en vigueur au 1er janvier 2019, en Suisse, et qui entraînent des modifications dans les cahiers des charges pour la production, la transformation et le commerce des produits bio.
Frequently asked questions on organic rules
La Commission européenne a publié les réponses aux questions les plus fréquemment posées sur la réglementation biologique. Ce document comprend 86 questions-réponses qui couvrent : le champ d'application de la bio, létiquetage et lutilisation du logo bio européen, les contrôles, le système de certification, les règles de production, le commerce (notamment concernant les achats de produits biologiques dans des pays tiers).
Guide transformation à la ferme : Comment transformer les produits bio de ma ferme ?
Ce guide sur la transformation des produits bio à la ferme est composé de 10 fiches : - Quest-ce que la transformation à la ferme ?; - Concevoir mon projet de transformation à la ferme ; - Créer un atelier de transformation collectif ; - Conséquences sociales et fiscales dune activité de transformation ; - Produire un aliment bio en conformité avec la règlementation ; - Les aspects sanitaires de mon projet de transformation à la ferme ; - Létiquetage des denrées alimentaires bio ; - Artisan agroalimentaire : gérer la mixité de mes produits bio et non bio ; - Vendre à la restauration collective, quelles obligations sanitaires ? ; - Foire aux questions.
Programme National pour l'Alimentation : Territoires en Action 2019-2023
La politique de lalimentation a pour finalités « dassurer à la population laccès à une alimentation sûre, saine, diversifiée, de bonne qualité et en quantité suffisante, produite dans des conditions économiquement et socialement acceptables par tous, favorisant lemploi, la protection de lenvironnement et des paysages et contribuant à latténuation et à ladaptation aux effets du changement climatique ». L'outil du Ministère de lAgriculture et de lAlimentation pour relever ce défi est le Programme national pour lalimentation (PNA). Abordant pratiquement toutes les dimensions de lalimentation, quil sagisse de la santé, de la nutrition, de laide alimentaire, de léducation, du gaspillage, de lancrage territorial, de léconomie circulaire, de la protection de lenvironnement et de la biodiversité, le PNA propose une approche transversale et intégrative sadressant à des publics cibles très divers (enfants, adultes, collectivités, professionnels de la chaîne alimentaire, associations, etc.). Deux éditions du PNA ont eu lieu, la première sur la période 2010-2014 et la deuxième sur 2015-2017. Sur la base des attentes exprimées lors des États généraux de l'alimentation, il a été décidé de conserver dans ce PNA 3 (2019-2023) les axes fondamentaux du PNA précédent, tout en tenant compte de nouvelles orientations plébiscitées : - Trois axes thématiques : la justice sociale, la lutte contre le gaspillage alimentaire, léducation alimentaire ; - 2 axes transversaux : les Projets Alimentaires Territoriaux et la restauration collective. Les actions sont décrites dans ce document.
En direct de l'Inao : Logo AB : une marque bien identifiée à protéger
Olivier CATROU, Auteur ; Fanny HENNEQUIN, AuteurLe logo AB, s'il n'est plus obligatoire sur les produits issus de l'agriculture biologique depuis la mise en place en 2010 de l'Eurofeuille, n'en est pas moins protégé en vertu du droit des marques. C'est l'Inao, l'Institut national de l'origine et de la qualité, qui est chargé de veiller à sa bonne utilisation, que celle-ci soit à visée de certification ou à visée de communication. Fanny Hennequin, juriste au Service juridique et international de l'Inao, apporte quelques précisions dans cet article. Elle fait notamment le parallèle avec les nombreuses indications géographiques.
Dossier qualité : Production biologique : Le nouveau règlement cadre (2ème partie)
Patrick SIVARDIERE, AuteurCet article constitue la deuxième partie dun dossier sur le nouveau règlement cadre qui concerne les productions biologiques et létiquetage des produits biologiques (UE n° 2018/848) qui entrera en vigueur le 1er janvier 2021. La première partie du dossier avait retracé la genèse de ce règlement, évoqué les points sur lesquels il conforte les fondamentaux de lagriculture biologique et indiqué les principales évolutions. Cette seconde partie traite : des évolutions du régime dimportation des produits biologiques en abordant la question de léquivalence et de la conformité des produits ; des contrôles qui seront à la fois renforcés et mieux ciblés (tous les opérateurs de la filière bio sont soumis à notification et au contrôle, sauf exceptions (restauration ) ; une analyse des risques sera également mise en place pour mieux cibler ces contrôles) ; des modifications légères concernant létiquetage et la transformation alimentaire des produits biologiques.
L'étiquetage des OGM dans le monde
Charlotte KRINKE, AuteurL'étiquetage des OGM joue un rôle important en matière d'information et de traçabilité des OGM de la ferme à l'assiette. Cependant, seuls une soixantaine de pays ont mis en place une obligation d'étiquetage des OGM et avec des critères différents. De plus, les moyens de contrôle et les sanctions en cas de non respect ne sont pas toujours bien appliqués. Une carte présente la situation dans les différents pays (réglementation stricte, souple, floue, texte en projet, pas d'information). Des focus sont établis pour : la France (réglementation stricte) ; le Brésil, le Japon et l'Afrique du Sud (réglementation souple) ; la Chine (réglementation floue) et les États-Unis (texte en projet).
Règlement (UE) 2018/848 du Parlement Européen et du Conseil du 30 mai 2018 relatif à la production biologique et à létiquetage des produits biologiques, et abrogeant le règlement (CE) n° 834/2007 du Conseil
Le Règlement (UE) 2018/848 du Parlement Européen et du Conseil du 30 mai 2018 relatif à la production biologique et à létiquetage des produits biologiques, et abrogeant le règlement (CE) n° 834/2007 du Conseil est paru au Journal Officiel de l'Union Européenne du 14 juin 2018.
Fêtes de fin d'année : Avec ou sans OGM ?
Charlotte KRINKE, Auteur ; Christophe NOISETTE, Auteur ; Marc DEWALQUE, Auteur ; ET AL., AuteurOn parle beaucoup, ces derniers temps, des OGM dits « cachés » (VrTH) dont le statut juridique doit être clarifié par la Cour de Justice de lUE et qui échappent pour linstant à létiquetage. Mais beaucoup dentre nous ignorent quils consomment à leur insu des OGM cachés dans les produits de la vie quotidienne. En effet, la législation impose un étiquetage des denrées alimentaires contenant ou consistant en des OGM, mais des exceptions existent, entraînant par exemple la consommation de pain aux enzymes génétiquement modifiées. Par ailleurs, lobligation détiquetage nexiste pas pour les produits non alimentaires. Ainsi, alors que lon peut être soucieux de ne manger que des produits biologiques, il est possible d'utiliser des cosmétiques ou des vêtements produits à partir dOGM ou en contenant. La relance du coton bio au Burkina Faso est abordée.
Fiche technique : L'étiquetage des denrées alimentaires biologiques
Cette fiche technique décrit les exigences et les possibilités détiquetage des denrées alimentaires biologiques selon les bases légales valables en Suisse et les directives de droits privés de Bio Suisse et de Demeter. Elle fournit ainsi une aide pour une déclaration correcte des produits bio en Suisse.
Guide de lecture : dernières évolutions
TECHNI BIO, AuteurSuite à la mise à jour du guide de lecture relatif à la réglementation sur l'agriculture biologique, cet article présente brièvement les principales évolutions. Celles-ci concernent : - l'écornage des bovins ; - le calcul de la part d'aliments en première année de conversion dans les rations des animaux ; - la prise en compte de la cuisson comme activité de préparation ; - le passage de volailles et de porcs non bio sur des parcours bio de cultures pérennes ; - l'utilisation de vinasses ammoniacales ; - la vaccination et les délais d'attente ; - l'interdiction du piperonyl de butoxyde ; - la conversion simultanée lors d'une reprise d'exploitation conventionnelle ; - les conditions d'utilisation du millepertuis ; - le code de l'organisme certificateur sur les étiquettes du dernier opérateur ; - le logo UE ; - le catalogue des manquements INAO.
Mélanges de semences fourragères : point règlementaire
Paulette HUREL, AuteurSelon la réglementation bio, les mélanges de semences fourragères doivent être composés au minimum de 70 % de semences bio certifiées et au maximum de 30 % de semences conventionnelles non traitées. Ces dernières doivent provenir de variétés inscrites dans la liste des autorisations générales pour les mélanges de semences bio sur le site « www.semences-biologiques.org ». Lors des visites des organismes de contrôle, les bons de livraison et factures avec mentions peuvent être demandés. Le mélange de semences doit comporter une étiquette SOC (service officiel de contrôle et certification) et une étiquette commerciale complémentaire. Des précisions sur les mentions obligatoires ou non sont apportées.
OGM et produits importés : Pas toujours étiquetés
Charlotte KRINKE, AuteurLa réglementation impose un étiquetage des denrées alimentaires mentionnant la présence d'OGM lorsque celle-ci est intentionnelle ou si le produit contient plus de 0,9 % d'OGM. Afin de vérifier la bonne application de cette réglementation, Inf'OGM a fait analyser 12 produits alimentaires importés des États-Unis. Parmi eux, un seul contient plus de 0,9 % d'OGM sans que cela ne soit spécifié sur l'étiquette. Par ailleurs, l'utilisation d'expressions ambiguës et donc non-conformes, ou des étiquetages différents pour un même produit (contenant ou pas des OGM, notamment) selon son importateur et son lieu de commercialisation peuvent semer le trouble dans l'esprit des consommateurs.
Pour une France des héros ordinaires
Biocoop a lancé, en avril 2017, via le site collaboratif www.biocoop2017.fr, une concertation destinée à recueillir des propositions de mesures pertinentes pour une alimentation plus saine, une consommation plus respectueuse de la nature, du bien-être animal et des hommes. Cette démarche sest inscrite dans une volonté de peser sur les futures décisions du président de la République. Ce dispositif a mobilisé un grand nombre de citoyens français qui ont choisi de sexprimer via ce site. Au total, 1678 idées ont été soumises, 1016 idées ont été validées et 21 idées ont été retenues, les plus pertinentes et les plus en phase avec les valeurs défendues par Biocoop. Elles figurent dans ce Livre Blanc qui a été remis à Emmanuel Macron, deux semaines après son investiture. Parmi ces 21 propositions : - Pour une France des 1 million de paysans en 2030 ; - Pour une baisse de la TVA sur les produits bio pour les rendre plus accessibles et dynamiser le développement de la filière en toute équité ; - Pour une transparence totale de létiquetage ; - Pour une libéralisation des semences et des graines ; - Pour un commerce équitable "origine France" ; - Pour un développement de l'économie circulaire ; - Pour une interdiction totale des pesticides et engrais chimiques ; - etc.
Cahier Technique : Vin bio : Expertise technique sur la réglementation européenne
Depuis le 1er août 2012, le Règlement Européen « Vin Bio » est entré en vigueur. Ce règlement interdit notamment certaines pratiques, limite les intrants utilisables, ainsi que les apports en sulfites. Il instaure des règles pour respecter le plus possible la véritable nature du produit tout en préservant la diversité et la qualité des vins qui sont dans tous les cas élaborés à partir de raisins biologiques. Ce règlement a pu modifier les pratiques des vignerons et imposer de nouvelles techniques de vinification, notamment sur les doses de sulfites totaux admissibles dans les vins finis qui ont diminué jusquà 35 % par rapport à la législation des vins conventionnels. Il est important davoir en tête ces nouvelles doses limites. Le guide technique résume les différentes conséquences en 8 fiches : - Réglementation vin bio UE ; - Doses de SO2 total ; - Gestion du SO2 ; - Gestion de la stabilité tartrique ; - Gestion des Brettanomyces ; - Alternatives au sorbate de potassium ; - Nettoyage et hygiène ; - Traçabilité de lhygiène.
Comment étiqueter "sans OGM" ?
Pauline VERRIÈRE, AuteurDepuis 2012, les agriculteurs et transformateurs français peuvent valoriser leurs produits en utilisant l'étiquetage "sans OGM". Ils doivent, dans ce cas, respecter la réglementation en vigueur, rappelée dans l'article. Il n'existe pas de visuel officiel. Cette fiche pratique détaille les différents cas de figure pour un étiquetage "sans OGM" conforme à la réglementation.
Comportements d'achat en présence d'affichage environnemental : les enseignements d'une enquête par expériences de choix
Nila CECI-RENAUD, Auteur ; Tedjani TARAYOUN, AuteurL'affichage environnemental vise à sensibiliser les consommateurs à l'impact environnemental des produits qu'ils achètent. Il consiste à afficher une information quantitative, par exemple à travers une échelle graduée, sur l'empreinte environnementale des produits. L'étude analyse l'impact d'un tel dispositif sur les choix des consommateurs, à travers une enquête avec expériences de choix hypothétiques sur 5000 répondants. Elle estime leurs consentements à payer pour des produits de meilleure qualité environnementale. Les résultats révèlent une grande hétérogénéité des préférences entre consommateurs et concluent à une forte sensibilité de ces derniers à la qualité environnementale. Le consentement à payer médian pour des produits plus respectueux de l'environnement serait ainsi près du double du consentement à payer pour les marques connues. Les résultats suggèrent également que l'affichage environnemental est susceptible de toucher une cible de population plus large que celle des écolabels (qui se traduisent par la présence d'un logo sur certains produits). Enfin, l'efficacité du dispositif diffère selon son caractère obligatoire ou volontaire : lorsque l'affichage n'est pas obligatoire, le consommateur tend à considérer les produits non étiquetés comme de qualité environnementale moyenne, conduisant les producteurs à ne révéler leur performance environnementale que lorsqu'elle est supérieure à la moyenne. L'affichage environnemental se rapproche alors des écolabels.
Etats-Unis : étiquetage des OGM, les entreprises à la croisée des chemins
Pauline VERRIÈRE, AuteurAux Etats-Unis, létiquetage des OGM dans lalimentation est au cur de la prise de conscience des consommateurs qui sintéressent de plus en plus au contenu de leur assiette. Face à cette situation, certaines entreprises mettent en place différentes stratégies pour échapper à létiquetage tandis que dautres acceptent plus de transparence sur le sujet ou développent des gammes sans OGM. Pour aider les consommateurs à sy retrouver, lassociation Non-GMO Project propose une certification privée qui garantit labsence dOGM à hauteur de 0.9 %, y compris pour la viande, le lait et les ufs. Par ailleurs, ladministration américaine a adopté des lignes directrices non contraignantes pour aider les entreprises dans leurs démarches détiquetage.
L'étiquette environnementale : Un levier pour manger bio au resto ?
Lise ALLAIN, AuteurUn protocole destiné à attribuer une étiquette environnementale aux restaurateurs est en phase d'expérimentation. La Bretagne a été choisie comme territoire pilote. Le Groupement National des Indépendants du Grand Ouest a mandaté l'entreprise Evea Tourisme (Nantes), spécialisée dans le conseil en éco-conception, pour le mettre en place. 15 restaurants bretons se prêtent à la démarche. C'est dans ce cadre que Nathalie et Arnaud Beauvais, propriétaires du "Jardin Gourmand", à Lorient, ont reçu la première "étiquette", en avril 2015. En plus de l'analyse environnementale de l'établissement, cette démarche, qui demande une forte implication des restaurateurs, permet aussi de calculer les coûts de fonctionnement et de planifier des actions pour réduire certains coûts. Parmi les critères d'évaluation, on trouve les émissions de gaz à effet de serre, l'impact eau, le pourcentage de produits bio et écologiques utilisés. L'augmentation de la part de l'approvisionnement bio et local est donc préconisée dans cette démarche. Les propriétaires du "Jardin Gourmand" témoignent de la façon dont ils ont vécu cette expérience et de ce qu'elle leur a apporté. L'étiquetage environnemental des restaurants pourrait être un outil d'accompagnement des professionnels du tourisme dans un changement de pratiques, et aussi un levier pour développer la consommation de produits bio et locaux dans les restaurants.
Le point avec Bureau Veritas : Guide de lecture : les dernières mises à jour
Gilles BILLON, AuteurCet article présente les dernières mises à jour du guide de lecture validées par le Comité national de l'agriculture biologique (Cnab), en date du 5 juillet 2016. Ces modifications concernent : - le matériel de reproduction végétative ; - la culture in vitro ; - les plants à repiquer ; - les semences fermières ; - la dérogation en plants de petits fruits ; - les matériels agricoles à usage mixte bio-conventionnel ; - le pâturage pour les herbivores bio ; - la non-prise en compte des engrais verts dans les rotations ; - les mutilations des animaux ; - la cohérence en étiquetage ; - les engrais foliaires et les oligoéléments contenant du cuivre.
"Réglementation : Les démarches à suivre ; Mesures de flexibilité ; Bonnes pratiques"
Manon DESSALCES, AuteurCette page est consacrée à la transformation des produits à la ferme. Un point réglementation est proposé sur ces pratiques. Il indique les démarches à suivre avant de pouvoir transformer, puis précise que des mesures de flexibilité peuvent être mises en uvre dans certains cas, par exemple concernant lorganisation des locaux dédiés à la transformation sur l'exploitation (Interview de Ludovic Landais, éleveur de chèvres bio). Un encadré présente les bonnes pratiques en matière dhygiène (chaîne du froid, locaux, auto-contrôles, personnel, traçabilité, étiquetage).
Révision du Règlement pour l'agriculture biologique : les points de divergences !
CERTISYS, AuteurDepuis mars 2014, suite à une proposition de la Commission européenne, un projet de révision du règlement européen relatif à l'agriculture biologique (règlement n°834/2007) est sur la table. Pour être validé, ce nouveau texte devra faire consensus entre la Commission européenne, le Conseil des ministres de l'agriculture et le Parlement européen. Cet article revient sur les points de convergence et de divergence discutés. Ils concernent : - le champ d'application du règlement (points de vente, sous-traitant, restauration collective...) ; - les règles de production (certification de groupe, mixité bio/non bio sur une même exploitation, conversion) ; - le contrôle et la certification (règles de contrôle, contrôles annuels obligatoires, règles pour les cas d'infractions, cas de contamination par des pesticides ou autres produits interdits) ; - les règles d'étiquetage (produits issus de fermes en conversion, aliments pour animaux, utilisation du logo bio de l'UE sur les produits contenant moins de 95 % d'ingrédients bio, indication sur la provenance des ingrédients agricoles...) ; - l'importation de produits bio.
Actualité détergence : Un nouvel étiquetage au 1er juin 2015
BIO-LINEAIRES, AuteurConcernant les détergents et les produits d'entretien, qui ne représentent, en magasin bio, que 2 % environ des ventes, les fabricants qui les proposent sont soumis aux mêmes règles que dans le secteur conventionnel : d'ici à 2017, les étiquettes devront porter les nouveaux symboles et mentions imposés par la législation européenne relative à la classification, à l'étiquetage et à l'emballage des substances et des mélanges, afin d'indiquer les dangers de ces produits pour la santé. Le règlement, qui s'applique aux substances depuis 2010, s'applique aussi, depuis le 1er juin 2015, aux mélanges. Ainsi, et cela concerne aussi les produits ménagers écologiques, il est possible qu'un nouveau symbole de danger fasse son apparition sur un produit alors qu'il n'y figurait pas auparavant. La raison en est qu'il n'était pas exigé dans l'ancien système. Ainsi, pour les produits ménagers "respectueux de l'environnement" ou "écologiques", ils apporteront toujours les mêmes garanties environnementales, même s'ils portent ces nouveaux symboles et mentions. Par exemple, s'il contient de l'alcool, il portera la mention "inflammable" .
Ananas bio : le fruit exotique incontournable
BIO-LINEAIRES, AuteurApparu en Europe dans les années 1555, l'ananas est arrivé en Angleterre et en France au XVIIème siècle. Cette plante tropicale d'environ 1,20 m possède une tige centrale qui porte le fruit. Étant un des fruits exotiques les plus consommés, il est, comme beaucoup de ces produits où la demande est forte, cultivé en conventionnel de façon intensive. Il est ainsi recommandé de le consommer bio. Les différences entre cultures en bio et cultures en conventionnel, pour ce fruit, sont détaillées, ainsi que les qualités nutritionnelles, des éléments pour bien le choisir et le conserver et des conseils pour une bonne gestion du rayon.
Economic value as a functional unit for environmental labelling of food and other consumer products
Hayo VAN DER WERF, Auteur ; Thibault SALOU, AuteurCet article s'inscrit dans le cadre des discussions autour de l'étiquetage environnemental des produits. Il étudie la possibilité d'utiliser la valeur économique d'un produit comme unité fonctionnelle pour cet étiquetage (impact/). Les données étudiées sont issues de l'analyse de cycle de vie en productions de porcs et de poulets de chair biologiques et conventionnels (base de données Agribalyse). En conclusion, les auteurs recommandent l'utilisation d'une unité fonctionnelle pour l'étiquetage environnemental basée sur la valeur économique des produits, car elle permet de prendre en compte la qualité du produit à travers son prix. Cette unité pourrait être utilisée en complément d'autres unités actuellement utilisées (par quantité de produit notamment) pour l'étiquetage environnemental. Ce nouvel indicateur est susceptible d'orienter les consommateurs vers des produits à plus faibles impacts environnementaux pour une même dépense.
OGM aux Etats-Unis : l'industrie obtient gain de cause
Pauline VERRIÈRE, AuteurAux États-Unis, les mouvements contestataires contre les OGM se multiplient. Les consommateurs réclament notamment une plus grande transparence sur les produits alimentaires contenant des OGM. L'auteure estime qu'à l'heure actuelle, les instances décisionnelles semblent moins prendre en compte ces réclamations citoyennes que celles de l'industrie agro-alimentaire, en s'appuyant sur les trois dossiers présentés dans cet article. Ces derniers concernent la mise en place de zones sans OGM, l'étiquetage des produits, et les autorisations.
Rayon fruits et légumes bio : le bon pancartage...
BIO-LINEAIRES, AuteurAprès avoir présenté, dans les numéros 55 et 56 de la revue, les principales bases des règles de commercialisation, la notion de normalisation et quelques exemples de pancartage, Bio Linéaires examine, dans cet article, quelques cas particuliers en matière de marquage des fruits et légumes au stade détail : cas des fruits et légumes frais préemballés, exigences de marquage en cas de publicité hors du lieu de vente, cas des produits sommairement préparés appelés aussi "produits de 1ère gamme et demi".
UE - Vers une définition commune du « sans OGM » ?
Pauline VERRIÈRE, AuteurPlusieurs États européens ont mis en place un étiquetage « sans OGM ». Selon les pays, cet étiquetage cache différentes pratiques et/ou différents niveaux de tolérance : animaux nourris sans OGM depuis leur naissance ou seulement sur une période de leur vie, indication ou non d'un seuil de tolérance pour faire face aux possibles contaminations... Afin de faire le point sur les différentes conceptions européennes d'un tel étiquetage, et de s'entendre sur une harmonisation de celui-ci, la Commission Européenne a fait réaliser une étude. Le rapport de cette étude, dont les principaux éléments sont rapportés dans cet article, a été publié fin 2015.
Agriculture biologique : Guide des possiblités de soutien aux producteurs biologiques en Europe
Ce document d'information est destiné aux agriculteurs, transformateurs et détaillants biologiques. Il vise à présenter les mesures de soutien destinées aux producteurs biologiques (dont l'aquaculture) dans le cadre de la politique agricole commune (PAC) et du Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (FEAMP). Il donne également une vue d'ensemble et des références utiles en matière de règles applicables à la production, au traitement et au commerce de produits biologiques, y compris celles qui s'appliquent à la conversion. Compte-tenu de la demande croissante pour les produits biologiques et des changements importants intervenus récemment dans la PAC, la Commission européenne, dans le cadre du plan d'action 2014 pour l'avenir de la production biologique dans l'Union européenne, entend sensibiliser les agriculteurs et les acteurs ruraux aux mesures mises à la disposition de l'agriculture biologique et aux instruments adéquats prévus dans la nouvelle politique agricole commune.
Dossier : Compléments alimentaires : un marché pour le magasin bio ?
BIO-LINEAIRES, AuteurCe dossier étudie le secteur des compléments alimentaires afin de mieux connaître le positionnement du magasin bio aujourd'hui. En effet, si le magasin bio reste, de l'avis de bon nombre de professionnels et de consommateurs, le lieu privilégié pour la vente des compléments alimentaires, en raison notamment du conseil qu'on y trouve, la vente par Internet se développe, et avec un taux de satisfaction important. Au sommaire du dossier : - Historique et grandes dates ; - Les différentes galéniques ; - Les différentes familles ; - La saisonnalité ; - Adapter les conseils ; - Évolution de la réglementation ; - Un marché à +3,5% ; - Enquête exclusive : Le point de vue des fabricants ; La bonne gestion du rayon ; Comportements et attentes du consommateur bio.
Dossier : De la terre à la bouteille
Lisa GIACHINO, AuteurDans ce dossier, l'auteur s'intéresse à des initiatives de viticulteurs qui ont une démarche de production différente par rapport à un système de production conventionnel. Si certains sujets font l'objet d'une approche parfois polémique, le dossier aborde un ensemble de questions importantes pour cerner les enjeux d'un vin respectueux des valeurs de la bio. Après un rapide tour d'horizon des étapes de la fabrication du vin, les différents articles sont : - "Sur les pesticides, la parole des salariés n'est pas libre" ; - Ce que cachent les étiquettes ; - "Je fais des vins qui parlent pour moi" ; - Sarriette, origan et sucre au secours des vignerons ? ; - Quand le vin est tiré, il faut le donner ; - L'étonnante histoire des cépages interdits.
Fiches réglementation 2014
La réglementation de l'agriculture biologique est répartie entre plusieurs textes européens et français, qui évoluent fréquemment. C'est pourquoi il n'est pas évident pour un producteur de savoir ce qui s'applique à ses productions et à sa ferme. Pour répondre à cette question, la FNAB propose une approche claire et pédagogique des textes au travers de 13 fiches thématiques téléchargeables, destinées aux agriculteurs biologiques, aux candidats à la conversion, et aux conseillers et animateurs qui les accompagnent : - Informations pratiques ; - Fiche productions végétales ; - Fiche cadre général de l'élevage ; - Fiche bovins lait ; - Fiche bovins viande et équidés ; - Fiche ovins et caprins, lait et viande ; - Fiche porcs ; - Fiche volailles de chair ; - Fiche poules pondeuses ; - Fiche apiculture ; - Fiche escargots ; - Fiche OGM ; - Fiche transformation.
Nouvel étiquetage des viandes au rayon libre-service
BIO-LINEAIRES, AuteurCet été, la DGCCRF a donné son accord pour un nouvel étiquetage qui faciliterait la compréhension des morceaux de viande par les consommateurs. Ces derniers, notamment ceux âgés de moins de 40 ans, connaissent peu les morceaux et les modes de cuisson de la viande. Il comportera trois informations : nom ou type de morceau ; potentiel de qualité, gradué avec des étoiles ; mode de cuisson. L'interprofession Interbev met à disposition pour les professionnels des outils techniques sur son site Internet.
Rayon fruits et légumes bio : le bon pancartage (partie 2)
BIO-LINEAIRES, AuteurLes légumes frais non transformés sont soumis à une norme spécifique quant aux pancartes indicatives. Le Ctifl donne ici les indications légales obligatoires ou facultatives selon les catégories de marchandises avec les exemples suivants : banane, pomme, fruits à compote, pomme de terre, salade, fruits et légumes vendus à la pièce.
1er congrès européen de l'apiculture : A la recherche d'espace sans pesticides
Anne-Françoise ROGER, AuteurLe premier congrès européen de l'apiculture s'est tenu du 11 au 14 octobre 2012, à Agen. La mobilisation des apiculteurs a été forte, reflétant l'inquiétude au sein de la filière, mais aussi l'engouement pour celle-ci. La demande des consommateurs pour les produits mellifères biologiques reste forte et les installations suffisent pour compenser les départs. Toutefois, la filière est fragilisée par le manque d'espaces vierges de pesticides. Au vu de la difficulté à trouver des zones d'un rayon de trois kilomètres exclusivement bio, les ruchers se développent essentiellement dans des zones sauvages. Ce congrès a été l'occasion de rappeler, à partir de travaux scientifiques, l'impact des pesticides sur les abeilles. La mortalité annuelle des abeilles, en partie liée aux insecticides, est d'environ 30 % par ruche conventionnelle et de 15 à 20 % par ruche biologique. A la suite d'un rapport formulant une centaine de propositions, un plan pour l'apiculture devrait être prochainement présenté par le gouvernement. Un encart fait le point sur la menace que représentent les OGM pour l'apiculture et notamment sur les règles d'étiquetage en cas de présence d'OGM dans les miels.
Décrypter les étiquettes
Ce guide permet de décoder les étiquettes des produits alimentaires. Sont indiqués : La signification des termes et expressions tels que "nectar de fruit", "label rouge", "gélifiant E406", "sans sucre ajouté", "à l'ancienne", "allégé", "source de fibres"... ; Les codes, les logos, les mentions légales ou facultatives et leur signification ; Les astuces pour faire les bons choix. En outre, de nombreux exemples d'étiquettes sont proposés pour 16 grandes catégories de produits alimentaires (produits laitiers, jus de fruits, conserves, viandes...).
Dossier : Europe : les OGM en embuscade
Nelly PEGEAULT, Auteur ; Christophe NOISETTE, Auteur ; COLLECTIF ANTI-OGM 31, AuteurCe dossier, consacré au thème des OGM, comporte les articles suivants : - L'Europe à la veille d'une entrée massive de nouveaux OGM sur son territoire (par la rédactrice en chef de Nature & Progrès) ; - Comprendre les méandres de l'étiquetage avec ou sans OGM (par le rédacteur en chef d'Inf'OGM) ; - Quand les OGM avancent cachés ! (par le Collectif anti-OGM 31) ; - OGM : pour creuser le sujet (un point sur : l'Expertise Collective INRA CNRS (ESCo) sur les Variétés Tolérantes aux Herbicides (VTH) ; des ouvrages sur les OGM ; 2 pétitions).
Interview : « Faire en sorte que la bio ne soit pas victime de son succès »
Anne-Françoise ROGER, AuteurEn vue de la réforme du règlement européen de l'agriculture biologique, Dacian Ciolos, commissaire européen à l'agriculture, s'exprime sur le sujet. Face au développement de l'AB, cette réforme permettra surtout d'adapter la législation à la nouvelle dimension de ce marché, tout en ne faisant pas de compromis sur les principes fondateurs de l'AB. Les enjeux sont de faire en sorte que la bio ne soit pas victime de son succès et de garder la confiance des consommateurs. Un travail est alors à faire sur les dérogations et exemptions, sur les accords d'équivalence entre pays, sur les risques de fraude ou encore sur les systèmes de contrôle. La consultation du public, effectuée via une enquête en ligne début 2013, est en cours d'analyse. Les premiers résultats montrent l'importance des critères environnementaux et de durabilité de l'AB pour les consommateurs. Ces derniers sont de plus en plus à la recherche d'une alimentation sans OGM et sans résidus de pesticides. Aujourd'hui, l'AB répond aux attentes des consommateurs, et elle doit continuer à le faire.
Le point avec Ecocert : Mise à jour du Guide des produits de protection des cultures Nouveaux éléments pour le règlement vin bio
Jérôme VIEL, AuteurLa nouvelle édition du « Guide des intrants utilisables en Agriculture Biologique en France » s'intitule désormais « Guide des produits de protection des cultures utilisables en Agriculture Biologique en France ». Les matières fertilisantes et les produits de nettoyage notamment ne sont pas concernés. Mis à jour tous les trimestres par l'Itab, cet ouvrage décrit brièvement les procédures réglementaires nécessaires pour l'utilisation d'un produit en bio et liste les produits de protection des cultures concernés. Du côté du règlement vin bio, le Comité national de l'agriculture biologique de l'INAO a apporté, le 14 mars 2013, quelques précisions. Le pourcentage de sucre sera calculé à partir du poids du raisin et non plus du moût. Concernant l'assemblage de vins vinifiés avant le 1er août 2012, pratiqué pour l'écoulement des stocks, différents étiquetages sont possibles selon le règlement auquel se conforment les vins en question : vins issus de raisin bio ou vins bio.
Pourquoi refuser les OGM dans mon alimentation ???
Chantal GEHIN, Auteur ; Patrick HERRERO, Auteur ; Marie-Aude CORNU, Auteur | LYON (58 Rue Raulin, 69 007, FRANCE) : RES'OGM INFO | 2013A travers cette question "Pourquoi refuser les OGM dans mon alimentation ?", la brochure, éditée par Res'OGM Info, fait une présentation des OGM et du contexte dans lequel ils ont été brevetés et développés : Des semences traditionnelles à la standardisation de la sélection ; Un OGM, c'est quoi ? ; Etat des lieux des OGM dans le monde en 2013 ; Des OGM qui ne disent pas leur nom ; Les OGM : dangereux pour la santé ? ; Les problèmes que posent les OGM pour l'environnement ; Comment autorise-t-on un OGM en Europe ? ; Qui sont ceux qui fabriquent les OGM ? ; Les citoyens refusent les OGM ; Etiquettes OGM - sans OGM : comment s'y retrouver ?
Produire en Agriculture Biologique : Demain, c'est vous ! : Guide Conversion Limousin
Ce guide, édité dans le cadre du Programme Limousin des Acteurs de l'Agriculture Biologique, a pour but de présenter les éléments de réflexion pour les agriculteurs qui envisagent une démarche de conversion. Il se compose des éléments suivants : - Un livret ; - Des fiches administratives : 1. Les démarches administratives de la conversion ; 2. Les aides financières en bio ; 3. L'étiquetage et la commercialisation des produits bio ; 4. Les sources d'information sur l'agriculture biologique ; 5. Annuaire des fournisseurs ; - Des fiches productions : Les productions animales : Apiculture, Bovin viande, Bovin lait, Caprin et ovin lait, Lapin, Ovin viande, Porcin, Poissons d'eau douce, Volailles pondeuses et volailles de chair ; Les productions végétales : Arboriculture et petits fruits, Céréales, Oléo-protéagineux, Prairies, Maraîchage, Viticulture.
La règlementation en agriculture biologique : principes et spécificités
Au sommaire de ce 4 pages sur la règlementation en agriculture biologique, édité par l'Agence Bio : - L'agriculture biologique : un mode de production et de transformation spécifique, une filière à part entière ; - Une certification rigoureuse, garante du respect de la règlementation à tous les stades de la filière ; - Quelques principes de base : Productions végétales biologiques ; Productions animales biologiques ; - La conversion en agriculture biologique ; - Quelques mesures de précaution ; - Transformation des produits biologiques : principes de base.
Report on the results of the public consultation on the review of the Eu policy on organic farming
Cette consultation publique sur la politique européenne en matière d'agriculture biologique a été conduite par la Direction générale pour l'agriculture et le développement rural, du 15 janvier au 10 avril 2013. Le public et les acteurs ont été consultés via un questionnaire en ligne. La Commission a reçu 44 846 réponses au questionnaire, à ajouter aux 1450 contributions libres envoyées par mail par des citoyens ou des acteurs divers. Ce rapport présente : - l'origine des réponses (56% provenaient de France, 96% de citoyens et 48% déclaraient représenter l'intérêt des agriculteurs) ; - la consommation bio des personnes ayant répondu (83% sont des consommateurs réguliers de produits bio) ; - les réponses relatives aux petites entreprises et à l'harmonisation des règles et des contrôles ; - les règles bio avec le renforcement des normes en AB (74% pour), la recherche de résidus de pesticides, les OGM (90% des répondants estiment que l'absence d'OGM dans les produits bio est une raison importante pour les acheter), les exceptions aux règles, l'origine locale de la nourriture, le bien-être animal, la procédure d'autorisation, les performances environnementales ; - l'étiquetage et le logo (79% des répondants reconnaissent le logo bio européen, les moyens pour reconnaître les produits bio) ; - la promotion et l'information sur les produits bio ; - les contrôles (71% des répondants ont confiance dans les produits certifiés bio, la fréquence des inspections, l'amélioration du système de contrôle) ; - le commerce avec les pays hors UE (l'ouverture du marché, les négociations d'accords commerciaux) ; - recherche et innovations (les besoins dans le secteur bio, 81% des répondants souhaiteraient qu'un budget public soit réservé exclusivement à la recherche en bio) ; - les réponses libres.
Synabio : Des chantiers stratégiques en cours
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurL'assemblée générale du Synabio a eu lieu le 19 septembre 2013, l'occasion de revenir sur les nombreux chantiers en cours alors que l'actualité de la bio est très dense. Dans le cadre du programme Ambition Bio 2017, le Synabio souhaite accompagner les TPE-PME dans la structuration de filières, en leur permettant notamment de bénéficier du fonds Avenir Bio et de différents soutiens financiers. Alors que la règlementation européenne est en cours de révision, le Synabio revendique également un étiquetage plus juste et moins ambigu pour le consommateur. Il demande notamment à ce que l'appellation bio soit réservée aux produits contenant 100% d'ingrédients d'origine agricole bio. Les produits ne contenant pas 100 % d'ingrédients bio pourraient porter la mention « contient des ingrédients biologiques ». Le Synabio demande également à ce que la mention « Sans OGM » ne soit pas réservée aux produits mono-ingrédients, mais puisse être aussi utilisée sur les produits multi-ingrédients bio. Enfin, la base de données Securbio, en cours de développement, permet aux experts d'élaborer des préconisations pour limiter les risques de contamination OGM et pesticides.
Synabio : Dossier de presse : Les entreprises bio défient la crise et s'engagent dans le plan ambition bio 2017 et le contrat de filière alimentaire
L'enquête réalisée mois après mois auprès d'un panel d'entreprises du Synabio (Syndicat des Entreprises Bio) confirme que le chiffre d'affaires des entreprises du panel a augmenté de + 7 % en 2012 et poursuit sa progression en 2013 : + 10 % pour les 7 premiers mois de l'année (janv. à juil.) par rapport à la même période l'an passé. Pour prolonger cette dynamique de croissance, les entreprises membres du Synabio s'engagent dans le Plan Ambition Bio 2017 et le contrat de filière alimentaire pour accompagner les entreprises bio dans leur développement, et mettent en place de nombreuses actions en faveur de la valorisation des produits bio : actions pour valoriser les produits bio ; communication renouvelée. Sommaire : Indicateur Synabio : Les entreprises bio françaises confirment la bonne tenue du marché ; Le Synabio : 120 entreprises mobilisées pour des produits bio de qualité ; Le Synabio engagé dans les nouvelles étapes de développement de la bio en France ; Securbio® : un nouvel outil pour garantir l'intégrité et la qualité des produits bio ; Etiquetage des produits bio : un besoin de clarté revendiqué ; Des actions pour une meilleure adéquation entre offre et demande ; La nouvelle communication du Synabio : reflet de la nouvelle phase du développement de la bio en France.
Vente directe : Lancez-vous !
BULLETIN DE L'ALLIANCE PASTORALE, AuteurCet article prend la forme d'un mémento, réalisé par la Chambre régionale d'agriculture des Pays-de-la-Loire, la FRCIVAM et la Coordination agrobiologique des Pays-de-la-Loire, et destiné aux agriculteurs qui souhaitent se lancer dans une activité de vente directe. Ce type de projet n'est en effet pas anodin et peut comprendre trois métiers bien distincts : la production, la transformation et la commercialisation. Ainsi, il nécessite diverses démarches, de la construction des objectifs du projet à sa concrétisation. Des objectifs bien définis et une analyse précise de la situation actuelle sont des préalables nécessaires. Ensuite, il est important de connaître l'ensemble des démarches à entreprendre. Rappelées dans ce mémento, elles concernent les statuts juridique, social et fiscal, la stratégie de commercialisation et les réglementations en vigueur, la signalétique des produits et éventuellement d'une structure de vente à la ferme, et la réglementation sanitaire. Pour accompagner les porteurs de projet, des formations, longues ou courtes, existent.
Affichage environnemental : Biocoop à l'essai
Véronique BOURFE-RIVIERE, AuteurUne des mesures fortes du Grenelle de l'environnement a été expérimentée pendant un an. Il s'agit de l'affichage environnemental. Son objectif est d'informer clairement le consommateur sur les impacts environnementaux des produits de grande consommation afin de mieux orienter ses choix d'achat et d'inciter les fabricants à évoluer sur ce plan. Cent soixante entreprises ont participé à ce test, dont un distributeur de produits biologiques : Biocoop, en partenariat avec trois fournisseurs, Triballat-Noyal, Cereco, Nutrition et Nature. L'article présente brièvement les étapes de l'étude. Un bilan a été transmis par les entreprises participantes au ministère de l'Ecologie. Des contributions ont été apportées par la DGCCRF (Direction générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes), des associations de consommateurs, le groupe thématique du CNDDGE (Comité national du développement durable et du Grenelle de l'environnement), des experts des différents ministères et du Conseil national de la consommation. L'évaluation a commencé l'été 2012 et le bilan sera transmis début 2013.
Avec ou sans OGM, l'étiquetage décrypté : Réglementation et détection : enjeux et ambiguïtés
Eric MEUNIER, Auteur ; Christophe NOISETTE, Auteur ; Pauline VERRIÈRE, Auteur | MONTREUIL (47 Avenue Pasteur, 93 100, FRANCE) : INF'OGM | 2012Le 1er juillet 2012, est entré en vigueur le décret qui définit les différentes étiquettes "sans OGM" sur les produits végétaux et surtout, nouveauté réglementaire majeure, sur les produits issus d'animaux nourris sans OGM. A cette occasion, Inf'OGM a édité une brochure qui propose un tour d'horizon exhaustif de la réglementation française et européenne, une explication détaillée des questions techniques et une analyse des conséquences économiques. On entend souvent dire que l'Union Européenne a le "meilleur" système d'étiquetage au monde : cela est vrai à plus d'un titre, mais il reste incomplet, notamment avec l'exception des produits issus d'animaux nourris aux OGM. Or, les plantes transgéniques actuellement sur le marché servent essentiellement à nourrir les élevages. La nouvelle réglementation française permettra donc aux éleveurs qui font le choix du "sans OGM" de valoriser ces produits auprès du consommateur. A contrario, les consommateurs pourront supposer qu'en l'absence de cette étiquette, les produits animaux seront issus d'élevage n'excluant pas les PGM des rations alimentaires. Ils disposent donc désormais d'un outil qui les aide à faire le choix de consommer avec ou sans OGM. Le consommateur trouvera des réponses à nombre de ses questions : que signifie exactement "sans OGM" ? Un seuil à 0% est-il techniquement possible ? Pourquoi différents laboratoires ne trouvent-ils pas nécessairement les mêmes résultats ? Combien de temps un poulet doit-il être nourri sans OGM pour bénéficier du label ? Que dit l'OMC sur l'étiquetage ?... Au final, un outil très utile pour qui veut réellement comprendre et agir sur les filières avec ou sans OGM.
La coexistence cultures OGM et sans OGM
TERRE (LA), AuteurInscrite dans le cadre de l'environnement, la loi n° 2008-595 du 25 juin 2008 relative aux OGM stipule que les OGM ne peuvent être cultivés, commercialisés ou utilisés que dans le respect de l'environnement, de la santé, des structures agricoles et des filières "sans OGM". L'article, écrit avant la sortie de l'arrêté, décrit les dispositions de celui-ci qui définit les distances à respecter entre les cultures OGM et non GM. Ces distances ne tiennent pas compte du vent, ni des abeilles, ni de la recommandation de la commission européenne qui précisait que la coexistence à l'échelle locale entre les cultures bio garanties "sans OGM" et les cultures OGM est impossible. Les exploitations agricoles sont tenues de souscrire une garantie financière vis-à-vis de la contamination des cultures et des ruches à proximité. Les exploitants doivent aussi informer par lettre recommandée les exploitants des parcelles voisines 90 jours avant toute mise en culture d'OGM.
Dossier de presse : La bio : Une alternative qui prend de l'ampleur : 1 million d'hectares bio dépassé en 2012 ; Un marché approchant 4 milliards d'euros fin 2011 ; Une croissance à 2 chiffres de tous les indicateurs
Alors que toute la France a mis la bio à l'honneur dans le cadre de l'événement d'information nationale Printemps BIO du 1er au 15 juin, l'agriculture biologique vient de franchir un nouveau cap dans sa dynamique de croissance qui lui permet de s'affirmer comme une alternative qui prend de plus en plus d'ampleur. Le million d'hectares de terres en mode de production biologique a été dépassé au cours de ce premier semestre 2012. Le franchissement de cette barre symbolique confirme le solide enracinement de la Bio, qui connaît une croissance à deux chiffres depuis plusieurs années en France. Les résultats de l'année 2011 ont ainsi consolidé cette tendance : qu'il s'agisse de production ou de consommation, la Bio affiche des progressions à 2 chiffres entre 2010 et 2011. Le nombre total d'opérateurs bio a enregistré une hausse de +14% pour atteindre 35 271 opérateurs engagés fin 2011, celui des exploitations bio de +12,3% (23 135) et les surfaces bio ont augmenté de +15,3% (975 141 ha) durant l'année 2011, pour atteindre 1 million d'hectares au cours de ce premier semestre 2012. Une hausse de la production et de la consommation : en 2011, il s'est vendu pour près de 4 milliards d'euros de produits alimentaires bio sur le marché français, soit +11% par rapport à 2010. Au sommaire de ce dossier de presse : - La croissance de la bio en chiffres (La bio fête son premier million d'hectares en 2012 ; Marché alimentaire Bio : un total de près de 4 milliards d'euros ; Restauration collective : la bio s'invite dans les assiettes ; Le Fonds Avenir Bio : des financements pour développer la Bio) ; - Printemps Bio du 1er au 15 juin : les acteurs de la bio à la rencontre du public (Printemps Bio 2012 : coup d'envoi le 1er juin à Paris ; Des centaines d'animations Bio du 1er au 15 juin dans toute la France ; Des outils d'information pour mieux connaître la Bio ; Les « Minutes Bio » : 10 reportages vidéos inédits à partir de juin ; Le 19 juin : Rencontres professionnelles en Champagne-Ardenne ; Les prochains rendez-vous ; La Bio à portée de clics : deux nouveaux annuaires en ligne et sur mobile) ; - En savoir plus sur la bio (La Bio dans l'Union européenne : une réglementation harmonisée ; Des filières rigoureusement contrôlées ; Les productions végétales bio : des pratiques en cohérence avec la nature ; Elevage bio : des normes élevées de bien-être animal ; Transformation des matières premières bio : un contrôle à tous les stades ; La conversion : des règles strictes à respecter ; Comment lire les étiquettes des produits bio ?).
Etiquetage « sans OGM » : enfin !
Romain LE MOUEL, AuteurLe décret d'application de la loi sur l'étiquetage des denrées alimentaires « sans OGM » entrera en vigueur le 1er juillet 2012, décret demandé depuis plus de 14 ans, notamment par l'association de consommateurs UFC-Que Choisir. Il va plus loin que la loi de 1997, qui obligeait les fabricants d'aliments à indiquer la présence d'OGM dans leurs ingrédients, en permettant d'identifier les produits issus d'animaux nourris sans OGM (produits laitiers, ufs, viande). Certaines limites apparaissent tout de même, notamment le fait que les animaux devront être nourris sans OGM seulement sur une période de 6 mois et non pas pendant toute leur vie pour que leurs produits bénéficient de cet étiquetage, ainsi que sur la visibilité de celui-ci. Le Cedapa, qui souhaite valoriser un lait herbager sans OGM, voit à travers ce décret un moyen de mettre en valeur les produits issus d'une agriculture durable.
GOMA : Global Organic Market Access : Asia regional organic standard (AROS)
UNCTAD, Auteur ; IFOAM, Auteur ; FAO, Auteur | GENEVE 10 (Palais des Nations, 8-14 Av. de la Paix, 1211, SUISSE) : UNCTAD (United Nations Conference on Trade and Development) | 2012La norme régionale relative à l'agriculture biologique en Asie (AROS), qui décrit les exigences relatives à la production biologique, a été développée grâce à un partenariat public-privé entre plusieurs parties prenantes dans l'Est, le Sud-est et le Sud de l'Asie. Cela a été possible dans le cadre du projet GOMA (Global Organic Market Access, 2009 à 2012), dirigé conjointement par la FAO, l'IFOAM et la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), également auteurs et éditeurs de ce document. Cette norme commune a pour objectifs de faciliter l'équivalence entre les différentes normes existantes et les programmes de certification, et ainsi de développer la coopération interrégionale entre les différentes zones concernées, et même au-delà, en matière d'étiquetage et de commercialisation des produits biologiques. Ce document présente la norme AROS et les principes généraux de la production et de la transformation de produits biologiques, qui concernent les productions végétales, la cueillette de plantes sauvages, la transformation et l'étiquetage.
Guide Plantes à Parfum, Aromatiques et Médicinales
Ce guide, édité par la Chambre d'agriculture de la Drôme et destiné aux producteurs de plantes aromatiques et médicinales, est composé comme suit : - L'équipe PPAM de la Chambre d'agriculture de la Drôme ; - La production des PPAM dans la Drôme ; - Les signes officiels de qualité (le Label Rouge « Herbes de Provence ») ; - Actualités réglementaires (l'étiquetage des huiles essentielles) ; - Actualités techniques (le pôle d'expérimentation et de progrès « Arômes et Parfums » ; qualité des jeunes plants en agriculture biologique ; les techniques alternatives en PPAM ; itinéraires techniques alternatifs en lavande) ; - Produits phytosanitaires autorisés en PPAM (pas en bio) ; - Les fiches techniques (basilic, coriandre, lavande clonale, lavande population semis direct, lavande bio, lavandin, lavandin bio, menthe poivrée, origan, origan bio, plantation des PPAM, plants sains issus de semis, romarin bio, sarriette bio, sauge sclarée, sauge sclarée bio, thym, thym bio) ; - Actualités diverses ; - Les rendez-vous de l'année 2012 ; - Annuaire de contacts (constructeurs de matériel spécifique PPAM, distilleries, distributeurs d'approvisionnement, négociants transformateurs, organisations de producteurs, organismes certificateurs, partenaires de la filière, pépiniéristes Plants sains de lavande, lavandin).
Guide pratique : Conversion à l'agriculture biologique en Pays de la Loire
Depuis le début des années 1990, les surfaces conduites en agriculture biologique représentent une part de plus en plus importante de la surface agricole utile, régionale et nationale. Ce phénomène s'explique à la fois par une consommation croissante de produits biologiques et par un mode de production qui répond aux attentes de plus en plus fortes de la société en termes d'environnement, de traçabilité et de qualité des produits. Ce guide pratique "La conversion à l'agriculture biologique en Pays de la Loire" s'adresse à tous les porteurs de projets, ainsi qu'aux animateurs et conseillers qui les accompagnent dans leur démarche. Il a double vocation : - Support informatif, il est composé de fiches qui reprennent les informations essentielles pour engager une démarche de conversion ; - Outil pédagogique, il constitue une base de réflexion et d'échanges pour les agriculteurs qui souhaitent développer leur projet de conversion. Il est composé de 11 fiches : Fiche 1 : La démarche de conversion, un cheminement personnel ; Fiche 2 : Les soutiens financiers à l'agriculture biologique ; Fiche 3 : Fiche départementale ; Fiche 4 : Certification, contrôle et étiquetage des produits de l'agriculture biologique ; Fiche 5 : Cultiver en agriculture biologique : en pratique... ; Fiches 6 : Règlement européen 834 et 889 relatif aux différentes productions biologiques (Bovins lait et viande ; Porcins ; Volailles de chair ; Poules pondeuses ; Ovins et caprins ; Productions végétales ; Viticulture et arboriculture) ; Fiche 7 : Marché et filières ; Fiche 8 : L'agriculture biologique, quelques chiffres ; Fiche 9 : Adresses et contacts utiles ; Fiche 10 : Pour en savoir plus (bibliographie, sites internet et listes de diffusion professionnelles) ; Fiche 11 : Les grands principes de l'agriculture biologique.
OGM : l'épineuse question de la coexistence
Fabienne BOIS, AuteurEn matière d'autorisations d'OGM, les gouvernements nationaux donnent des avis, et la Commission européenne tranche quand les Conseils européens (d'agriculture ou d'environnement) n'ont pas réussi à le faire. Pour donner son avis, le gouvernement français s'appuie sur celui d'une instance scientifique : le Haut conseil des biotechnologies (HCB). Ce dernier est composé de deux sous-instances : le Conseil scientifique (CS), et le Conseil éthique, économique et social (CEES). A l'occasion de la sortie d'un rapport sur la coexistence des cultures, le CS et le CEES ont affiché publiquement leur désaccord, le premier prônant une distance de 20 m entre les parcelles OGM et non OGM pour assurer une contamination inférieure à 0,9% ; le second recommandant de se limiter à une contamination de 0,1% (donc des distances d'au moins 100 m entre parcelles), pour pouvoir assurer des produits étiquetés « sans OGM ». A l'intérieur même du CEES, certaines organisations pro-OGM (dont la FNSEA) ont démissionné pour marquer leur désaccord avec les associations environnementalistes ou la Confédération paysanne. Suite à ces démissions, le gouvernement a demandé une évaluation du fonctionnement du HCB.
Le petit journal du Synabio
Cécile LEPERS, Auteur ; Claire DIMIER-VALLET, Auteur ; Claire LARGIER, Auteur ; ET AL., AuteurCe deuxième numéro du Petit Journal du Synabio, le Syndicat National des transformateurs de produits naturels et de culture biologique, présente : - un point sur la réglementation générale des produits agroalimentaires, notamment sur le nouveau règlement européen sur l'information des consommateurs, dit « INCO », sur le décret français encadrant l'utilisation de l'étiquetage « sans OGM », sur l'utilisation de l'Ecolabel et sur les allégations de santé ; - un point sur la réglementation en agriculture biologique, avec quelques précisions sur les évolutions du règlement (CE) n°502/2012, venu modifier le règlement (CE) n°889/2008 en 2012, et sur l'arrêté du 28 novembre 2011 portant homologation du cahier des charges relatif à la restauration hors foyer à caractère commercial ; - quelques actualités sur les spécificités de la transformation biologique, sur l'indicateur de conjoncture du Synabio (enquête auprès des adhérents) et sur l'étude concernant la formation des vendeurs conseil en magasins spécialisés ; - quelques projets de recherche-développement, notamment sur les sels nitrités, sur le goût des produits bio (Ecropolis), sur le projet de base de données (SecurBio), sur l'affichage environnemental (Conso bio et DD) et, plus en détail, sur le projet Bioentreprisedurable® ; - les travaux du groupe des transformateurs bio européen d'IFOAM-EU. Quelques éléments d'actualités du Synabio viennent compléter ce numéro.
Productions oléicoles en agriculture biologique (Les Guides de l'Afidol)
Célia GRATRAUD, Auteur ; Sébastien LE VERGE, Auteur ; François MARTIN, Auteur ; ET AL., Auteur | AIX-EN-PROVENCE CEDEX 1 (22 Avenue Henri Pontier, 13 626, FRANCE) : AFIDOL (Association Française Interprofessionnelle de l'Olive) | 2012Ce document a été réalisé par le Centre Technique de l'Olivier pour l'Association Française Interprofessionnelle de l'Olive (AFIDOL). Les représentants professionnels de l'AFIDOL ont souhaité la publication de ce Guide des productions oléicoles en agriculture biologique pour accompagner les oléiculteurs dans leur réflexion par rapport à la conversion à l'AB. A son sommaire, figurent : - Rappel des fondements de l'agriculture biologique ; - Avant la conversion : quelques points de réflexion (références économiques ; commercialisation) ; - Conversion et certification des productions (démarches administratives ; aides) ; - Conduite de l'oliveraie en production biologique (La création de l'oliveraie ; L'environnement du verger et sa biodiversité fonctionnelle ; La gestion des bioagresseurs de l'olivier ; La fertilisation ; L'irrigation ; L'entretien du sol) ; - Transformation des olives en mode de production biologique (principes de transformation ; habilitation en production biologique) ; - Étiquetage des denrées alimentaires biologiques (à 95 % et plus d'ingrédients agricoles biologiques ou avec certains ingrédients agricoles biologiques ; en conversion) ; - Organisation de l'agriculture biologique ; - Synthèse réglementaire pour les productions oléicoles.
Produire ses propres semences : La laitue
Philippe DELWICHE, AuteurPour permettre au jardinier de réussir sa production de semences de laitues, l'auteur présente tout d'abord quelques aspects botaniques et agronomiques de la plante. Puis, il s'intéresse aux critères de sélection ; à la culture des porte-graines ; au nombre de plants nécessaire ; aux distances entre les plants ; à la fertilisation, à l'eau (sensibilité au manque d'eau mais aussi à la pourriture) ; aux soins à apporter aux porte-graines ; à la récolte des semences ; à leur nettoyage ; à leur étiquetage ; à leur stockage ; au choix des variétés.
Rapport de la commission au Parlement européen et au Conseil sur l'application du règlement (CE) n°834/2007 du Conseil relatif à la production biologique et à l'étiquetage des produits biologiques
Depuis le 1er janvier 2009, l'ensemble des acteurs européens de la filière bio sont soumis au règlement (CE) n°834/2007 du Conseil et à ses règlements d'application. Au vu du développement dynamique de l'agriculture biologique, le Conseil européen avait prévu un réexamen d'un certain nombre de questions. Ce rapport expose le bilan de l'expérience acquise depuis l'application du règlement, c'est-à-dire sur une période de trois ans. Concernant le champ d'application du règlement, la Commission estime qu'il est préférable de se concentrer sur les produits agricoles plutôt que de l'étendre à d'autres secteurs comme la restauration collective. L'interdiction de l'utilisation d'OGM est bien mise en uvre mais les acteurs doivent rester vigilants quant à la déclaration des vendeurs et la disponibilité des produits en non-OGM. Enfin, le système de contrôle semble bien adapté au marché, malgré certaines faiblesses qui demandent encore quelques efforts d'amélioration. Finalement, la Commission ne préconise pas de modification du règlement (CE) n°834/2007 dans l'immédiat, surtout dans un contexte de discussion autour d'un alignement possible sur le traité de Lisbonne. Toutefois, les éléments apportés dans ce rapport, ainsi que d'autres thèmes spécifiques à la réglementation, restent des questions importantes pour les futures réflexions de l'Europe sur le développement de son agriculture biologique.
Réglementation sur les matières fertilisantes en viticulture
Pascal GUILBAULT, AuteurLes matières fertilisantes, aussi bien en viticulture conventionnelle que biologique, sont soumises à réglementation : Code Rural, normes NF, règlement CE, directive Nitrates Cet article, après un rappel des définitions des matières fertilisantes, engrais, amendements et supports de culture, revient sur ces différents éléments de réglementation. Des zooms sont proposés sur les spécificités des marcs de raisin, des produits alternatifs pour la lutte phytosanitaire comme les Stimulateurs des Défenses Naturelles (SDN), des boues de stations d'épuration et déchets organiques ménagers, et de l'agriculture biologique. Tous ces éléments réglementaires, qui paraissent parfois complexes, sont destinés à accompagner l'utilisateur, ici le viticulteur, pour une utilisation raisonnée et en toute sécurité des produits.
Société : S'afficher "sans OGM"
Laurence ROUHER, Auteur ; Brigitte BONNET, AuteurLe décret relatif à l'étiquetage des denrées alimentaires issues de filières qualifiées de « sans organismes génétiquement modifiés » est entré en application le 1er juillet 2012. Trois catégories d'ingrédients pourront faire l'objet d'une mention du type « sans OGM » : les ingrédients d'origine végétale ; ceux d'origine animale (avec des mentions distinctes selon que les animaux sont nourris avec des aliments contenant moins de 0,1% ou moins de 0,9% d'OGM) ; et les ingrédients apicoles, lorsqu'ils sont issus de ruches situées à plus de trois kilomètres de cultures génétiquement modifiées. L'article détaille les modalités concrètes de cet étiquetage, modalités qu'on retrouvera également sur le site gouvernemental de la DGCCRF : http://www.economie.gouv.fr/dgccrf/consommation/Etiquetage-des-produits/OGM.
Vers un affichage environnemental sur les produits alimentaires (Études & documents n° 64 - Janvier 2012)
Antonin VERGEZ, Auteur | LA DÉFENSE CEDEX (SERVICE DE L'ÉCONOMIE, DE L'ÉVALUATION ET DE L'INTÉGRATION DU DÉVELOPPEMENT DURABLE, Bureau des Territoires - Tour Séquoïa, 92 055, FRANCE) : MINISTÈRE DE L'ENVIRONNEMENT, DE L'ÉNERGIE ET DE LA MER - COMMISSARIAT GÉNÉRAL AU DÉVELOPPEMENT DURABLE | Économie et évaluation, ISSN 2012-4723 | 2012Rendre la consommation des ménages plus durable est un des leviers d'action essentiels pour amorcer la "croissance verte". En France, le Grenelle de l'Environnement comporte une mesure dont l'objectif est de fournir aux consommateurs une information sur les caractéristiques environnementales des produits de grande consommation, dont les produits alimentaires. Cet affichage environnemental pourrait inciter l'ensemble des acteurs des filières alimentaires (producteurs agricoles inclus) à adopter des modes de production plus durables. L'objet de cet article est de présenter les initiatives actuellement développées dans le monde, les enjeux méthodologiques et l'état d'avancement du dispositif français, unique, puisqu'il s'appuie i) sur un pilier législatif, ii) vise un affichage "cycle de vie" et multi-critères (incluant mais dépassant la seule empreinte carbone, avec par exemple une empreinte "eau") et iii) qu'à l'avenir, il pourrait être généralisé en France. La conclusion porte sur la double nécessité d'une harmonisation des dispositifs à l'échelle européenne (dans un premier temps) et d'une réflexion sur la co-existence en France des systèmes d'information aux consommateurs.
Viticulture : En savoir plus sur la vinification biologique : quelques questions et réponses
L'AUXILIAIRE BIO, AuteurCet article fait le point sur la vinification biologique, notamment suite à la mise en application de la nouvelle réglementation au 1er août 2012. Les principaux thèmes abordés sont : - les règles d'étiquetage ; - les pratiques interdites en vinification bio ; - les additifs et auxiliaires autorisés ; - les doses de SO2 applicables ; - la gestion des stocks existants avant la mise en place de la nouvelle réglementation.
Actualités : Un règlement pour la vinification bio d'ici 2012 ?
Magali-Eve KORALEWSKI, AuteurL'abandon du projet de règlement sur la vinification biologique par la Commission Européenne en juin 2010 pose des problèmes à la filière viticulture "bio". Cette décision a des conséquences sur l'étiquetage des vins (car la mention "vin issu de raisins de l'agriculture biologique" n'est pas valable dans le règlement européen relatif à l'étiquetage des produits biologiques et fait l'objet d'une dérogation), mais aussi dans le cadre d'un règlement Canadien, adopté en 2009, qui prévoit que les vins « bios » européens portent la mention « vin biologique », avec un délai de deux ans pour mettre en uvre une règlementation permettant d'apposer cette mention. Pour que la Commission européenne fasse une nouvelle proposition, il est impératif qu'une entente entre les pays membres soit trouvée, et plus particulièrement sur les doses de SO2 qui font toujours débat , précise Yves Dietrich, membre du comité vin et du comité bio de l'INAO (Institut national de l'origine et de la qualité).
Additifs alimentaires : Ce que cachent les étiquettes (Nouvelle édition revue et augmentée)
Cet ouvrage fournit la liste des principaux additifs alimentaires utilisés dans l'industrie alimentaire (description, nom, à quoi ça sert) avec des mises en garde et des informations sur leur toxicité ou non, plus ou moins importante. Cette nouvelle édition, revue et augmentée, intègre les récents changements : nouvelles données scientifiques, nouvelles législations (il y a eu notamment les Directives européennes 2008 et 2009 mentionnant ou non tel additif), nouvelles interdictions ou autorisations, et même nouveaux additifs.
Arrêté du 18 avril 2011 autorisant la mise sur le marché du purin d'ortie en tant que préparation naturelle peu préoccupante à usage phytopharmaceutique
L'Arrêté du 18 avril 2011 autorisant la mise sur le marché du purin d'ortie en tant que préparation naturelle peu préoccupante à usage phytopharmaceutique est paru au Journal Officiel de la République Française le 28 avril 2011. L'annexe donne la recette de fabrication et les conditions d'utilisation du purin d'ortie (PNPP n° 2011-01) : Fabrication et ingrédients ; Utilisations préconisées ; Conditions d'emploi ; Conservation.
Consommation et modes de vie (n° 242)
La sensibilité environnementale s'est largement diffusée dans la société française. Une recherche du CREDOC (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie) a permis d'identifier les changements de comportements qui se sont opérés depuis une vingtaine d'années. La brochure revient sur l'attitude des Français en ce qui concerne la consommation d'eau ; le rapport à l'automobile ; la prise de conscience de l'impact des actions individuelles sur l'environnement. Il revient, par ailleurs, sur le succès du bio, une des manifestations les plus visibles des changements d'habitude à l'uvre ces dernières années : 52 % des personnes disposant de moins de 900 par mois consomment aujourd'hui des produits issus de l'agriculture biologique, contre 20 % en 1995. La volonté d'acheter des produits fabriqués en France est, en outre, remarquée. Concernant la communication sur les produits, seuls 31 % des Français considèrent aujourd'hui que les informations présentes sur les produits verts sont scientifiquement fondées. En quinze ans, les ménages ont remis en question certaines habitudes mais l'accompagnement des pouvoirs publics et l'implication des entreprises sont également nécessaires. Des graphiques sont présentés : des économies d'eau de plus en plus liées aux préoccupations environnementales, les jeunes semblent prendre leur distance avec la voiture ; des points particuliers sont traités : la sensibilité à l'environnement progresse malgré la crise, mais les préoccupations changent : seulement 13 % de « suiveurs » (individus guidés par le souci de donner une bonne image d'eux-mêmes).
Distribution : Le double visage du commerce équitable
Fabienne MALEYSSON, AuteurSi tout le monde est d'accord sur les objectifs assignés au commerce équitable, les controverses se multiplient autour de la stratégie mise en oeuvre par Flo (Fairtrade Labelling Organization International). Cette association internationale, mère de Max Havelaar France et de ses dix-huit homologues nationaux, a une triple mission : développer et faire connaître le commerce équitable ; appuyer les producteurs défavorisés pour les aider à intégrer le marché ; établir les cahiers des charges. C'est sur cette fonction que son action est en butte aux critiques. En l'absence de label public, l'organisme, qui détient toujours le quasi-monopole de la certification équitable, décide des critères auxquels doivent se conformer ceux qui souhaitent utiliser son logo. L'article revient sur les points suivants : contrôle exercé par Flo ; contenu des "standards", les cahiers des charges établis par Flo ; vraie signification du logo Max Havelaar et stratégie de développement des ventes de Flo ; question des prix et des plantations ; même logo pour des méthodes différentes ; distribution... Des encarts sont réservés à plusieurs points : les grands principes du commerce équitable, la filière huile d'olive équitable dans le Nord marocain, prix, étiquetage (trio de logos).
Dossier : Huiles et condiments bio
BIO-LINEAIRES, AuteurLes bénéfices pour la santé des huiles végétales font l'unanimité de tous les nutritionnistes : rôle sur l'immunité, le fonctionnement cardio-vasculaire et celui du cerveau. Les condiments : épices, moutardes présentent aussi de multiples atouts nutritionnels et gustatifs. Le dossier propose de mieux connaître comment sont fabriqués huiles et condiments bio jusqu'à considérer leur représentativité en rayon : - Les spécificités et avantages du bio ; - Huiles bio, extraction, réglementation et étiquetage ; - Lexique des huiles bio ; - Lexique des condiments bio ; - Merchandising et représentativité du rayon huile ; - Focus sur l'huile d'onagre biologique : une huile au secours des articulations et de la peau ; - Les bienfaits nutritionnels de certains condiments ; - Les huiles de première pression à froid : besoins et bienfaits.
Dossier OGM
Nathalie GOUEREC, AuteurCe dossier porte sur des acteurs, en particulier transformateurs et distributeurs, qui ont fait le choix du non OGM pour l'alimentation des animaux, en France et en Allemagne. Ainsi, en France, Carrefour s'est engagé depuis 1996 dans le non OGM dans les produits de sa marque distributeur. Un des problèmes majeurs est que le coût de ségrégation (séparation entre soja OGM et non OGM) reste à la charge des opérateurs sans OGM. Il devrait être réparti aussi sur les filières OGM, d'autant plus que ce surcoût n'est pas répercuté auprès des consommateurs. Ces opérateurs « sans OGM » attendent avec impatience le décret (prévu fin 2011) permettant de faire apparaître sur l'étiquetage la mention « produits animaux sans OGM ». D'autres acteurs se sont engagés en France dans le non OGM pour l'alimentation animale, comme les Poulets de Loué ou de Janzé ou encore la marque de viande bovine « Limousin Blason Prestige ». En Allemagne, le marché du sans OGM représente un marché de 6 milliards d'euros. Dès 2008, ce pays a adopté un étiquetage « sans OGM ». Reste la question de l'harmonisation des étiquetages entre les divers pays au sein de l'Europe.
Dossier : Les préparations à base de fruits bio
BIO-LINEAIRES, AuteurCe dossier sur les préparations à base de fruits bio comprend plusieurs articles : - Fruits bio, une qualité irréprochable ! ; - Confitures, gelées, marmelades : bien les différencier, la fabrication, les bons ingrédients ; - Etiquetage et spécificités bio (préparations de fruits) ; - Compotes, purées : variétés et tradition, leur fabrication ; - Conserves et liquides à base de fruits ; - Les petits pots de fruits pour bébé ; - Atouts nutritionnels des fruits biologiques ; - Le client face aux préparations à base de fruits (les habitudes d'achats, les comportements d'achats, les priorités du client, la satisfaction, les axes de progrès prioritaires pour le client).
L'élevage des caprins en bio : Réglementation et incidences
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches systèmes agricoles. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur "L'élevage des caprins en bio : Réglementation et incidences". Elle traite des points suivants : - Lien au sol ; - La conduite des terres ; - Durée de la conversion ; - Mixité élevage bio et conventionnel ; - Cheptel - Reproduction ; - Alimentation ; - L'élevage des jeunes ; - Conduite du troupeau ; - Traitements vétérinaires ; - Bâtiments ; - Et la fromagerie ? ; - L'étiquette ; - Les documents demandés lors du contrôle ; - Quelques repères techniques pour la conversion d'un troupeau caprin en AB en Rhône-Alpes (Conduite des terres ; Méteils ; Cheptel et reproduction ; Alimentation ; Conduite sanitaire en bio ; Nettoyage des bâtiments ; Rodonticide "bio" ; Lutte contre les mouches ; Sel pour la fromagerie) ; - Quelques adresses.
Etat-Unis d'Amérique, OGM : Les problèmes s'accumulent
CAMPAGNES SOLIDAIRES, AuteurCet article a été rédigé d'après un texte de Eric Meunier, Christophe Noisette et Pauline Verrière, paru dans le journal d'Inf'OGM, en juin 2011. L'équipe de l'association Inf'OGM y fait le point sur la situation des OGM aux Etats-Unis d'Amérique. Dans ce pays où, selon les auteurs, les règles de coexistence OGM/non OGM n'existent pas, où l'étiquetage est absent, et où le texte de loi pose le concept d'équivalence en substance (aucune évaluation requise si une plante GM est reconnue équivalente à son homologue non GM), les OGM se développent sans entrave : 93 % du coton, 86 % du maïs, 86 % du soja sont transgéniques. Mais les problèmes sont très nombreux aussi : envahissement de mauvaises herbes résistantes, croisements de variétés non autorisées entravant les exportations, concurrence déloyale et guerre commerciale entre firmes De nombreux citoyens étatsuniens souhaitent de plus en plus un étiquetage et consomment aussi de plus en plus de produits bio (+ 5.3 % en 2009).
Guide des règles d'étiquetage des produits issus de l'agriculture biologique
Suite à la publication du règlement (UE) N°271/2010 et à l'adoption du nouveau logo de production biologique de l'Union Européenne, des questions se posent relatives à son utilisation. Cette brochure présente les textes réglementaires précisant les modalités d'utilisation de ce logo communautaire, ainsi que la charte graphique devant être utilisée lors de l'apposition de celui-ci. Certaines mentions doivent obligatoirement être associées au logo communautaire : le numéro de code de l'organisme certificateur et la mention du lieu de production des matières premières agricoles. La brochure précise les règles de transition pour l'utilisation des anciennes étiquettes, ainsi que les adresses internet pour télécharger les différents logos. Enfin, en annexe, un tableau recense les conditions d'usage (caractère obligatoire, facultatif ou interdit) des logos communautaires, AB ou de l'organisme certificateur en fonction des catégories de produits (denrées alimentaires pré-emballées, denrées alimentaires à pourcentage bio variable, denrées avec un produit de la chasse ou de la pêche comme ingrédient principal, produits hors champ d'application ).
Mise en place d'une production de fromage au lait de vache bio : les exigences sanitaires et règlementaires
Ce mémoire a été réalisé dans le cadre de la licence professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement", dans le cadre d'un stage effectué au sein de la fromagerie Lou Passou Bio (située en Lozère). L'entreprise, qui produit des fromages affinés au lait de brebis bio depuis sa création (1998), a pris la décision de se restructurer et d'élargir sa production au lait de vache bio. L'objet du stage a consisté à étudier, d'un point de vue règlementaire et sanitaire, les conséquences de l'introduction de lait de vache dans la chaîne de fabrication de fromage (éviter les mélanges de lait de différentes espèces pour des aspects sanitaires (allergènes éventuels) et commerciaux). Sa mission consistait également à préconiser les mentions obligatoires à faire figurer sur l'étiquetage des produits.
Produits bio : Guide pratique pour la transformation
Cyril BERTRAND, Auteur ; Frédéric CHEVALLIER, Auteur ; Sandrine LEBOIS, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ACTIA (Le réseau français des Instituts techniques de lAgro-alimentaire) | 2011Le fort développement de la demande en produits issus de l'agriculture biologique incite les entreprises agro-alimentaires, qui ne sont pas encore engagées dans cette démarche, à envisager une diversification en ce sens. Les transformateurs, souvent des PME, ont besoin d'être accompagnés pour démarrer une gamme de produits bio. Ce guide pratique est destiné aux industriels souhaitant approfondir leurs connaissances sur la transformation des produits issus de l'agriculture biologique. Il constitue un véritable outil opérationnel d'aide à la décision pour les dirigeants et les responsables de production des entreprises. Après avoir présenté le contexte du marché des produits transformés bio, le guide propose de faire un autodiagnostic permettant au responsable de se situer et d'évaluer le niveau d'organisation de l'entreprise face aux exigences réglementaires. Il détaille ensuite chaque étape clé de la transformation, en s'appuyant sur les spécificités de la réglementation bio et sur des cas concrets issus d'expériences d'entreprises. C'est notamment le cas pour la formulation des produits bio et les règles spécifiques sur les additifs et auxiliaires technologiques. De nombreuses fiches pratiques (contacts utiles, trame de cahier des charges, procédures...) sont fournies en complément, ainsi que des références réglementaires, bibliographiques et de nombreux contacts professionnels. Ce guide a été rédigé par le Réseau Bio de l'Actia : Critt Provence-Alpes-Côte d'Azur, Critt Poitou-Charentes et Actia, avec la participation de : ABioDoc, Acta, Agence Bio, Ecocert, Groupe Léa Nature - Jardin Bio, Itab, Synabio.
Réglementation : Compléments alimentaires : point sur les allégations santé...
BIO-LINEAIRES, AuteurLe règlement européen CE 1924-2006, du 20 décembre 2006, porte sur les denrées alimentaires et s'applique pour tout ce qui concerne les allégations nutritionnelles ou de santé formulées dans les communications à caractère commercial des produits et destinées à être fournies en tant que telles au consommateur final. Il concerne l'étiquetage des produits, leur présentation... Des changements majeurs vont être apportés à ce règlement. Après adoption de ce nouveau règlement, toutes les allégations devront être contrôlées et justifiées avant la mise sur le marché d'un produit. Deux types d'allégations seront disponibles : les allégations "génériques" ; les allégations "spécifiques". Bio-Linéaires a repris le communiqué de presse, diffusé par la Commission Européenne, le 27 septembre 2010, et traduit par Synadiet, qui modifie la démarche suivie jusqu'alors : la liste des allégations autorisées sera établie en deux étapes : pour toutes les substances autres que les plantes, la liste des allégations de santé autorisées sera adoptée en une seule étape. L'avis de l'agence EFSA (European food safety authority) sur toutes les allégations autres que les "plantes" est attendu d'ici fin juin 2011. Par la suite, les allégations concernant les plantes seront examinées... L'Agence devrait finaliser son évaluation d'ici fin 2011 en une ou plusieurs séries d'avis (la date limite du 31 janvier 2010 pour l'adoption de la liste des allégations de santé autorisées n'ayant pu être respectée).
Réglementation : Valoriser les spécificités des produits bio par le biais de l'étiquetage...
BIO-LINEAIRES, AuteurLa qualité nutritionnelle des produits biologiques est essentiellement due à la qualité des matières premières biologiques employées et aux process de transformation utilisés. Bio-Linéaires fait un point sur la valorisation des spécificités des produits bio par le biais de l'étiquetage : l'identification des différences significatives entre un produit biologique et conventionnel faisant l'objet d'une étude du Synabio ; l'accès des transformateurs de produits biologiques aux allégations (la publication de la première liste positive d'allégation santé est prévue prochainement, la filière biologique, de son côté, peut valoriser ses produits par le biais d'allégations nutritionnelles (liste positive du règlement européen n° 1924/2006) de type "Naturellement riche en...", "Source naturelle de..." ou "Naturellement présent". Un autre moyen pour les transformateurs de valoriser leurs produits est de faire figurer sur l'emballage les matières premières de qualité employées, ainsi que la formulation et les process de transformation utilisés. Le règlement bio (CE) n° 834/2007 restreint le nombre d'additifs autorisés à 36 contre 300 en conventionnel. En outre, ces additifs en bio ne sont permis que si l'usage est indispensable à la préparation de certains aliments transformés et sous réserve qu'ils figurent dans la liste positive définie par la règlementation...
Ronde des étiquettes bio : Comment s'y retrouver ?
ECHO BIO, AuteurL'Eurofeuille (le nouveau logo européen de l'agriculture biologique) est active depuis le 1er juillet 2010. Mais les produits bio ont deux ans de transition pour l'afficher sur leurs étiquettes. La marque AB peut rester accolée, mais sans aucune obligation. L'article fait notamment état des règles d'étiquetage encadrées et précises. L'Eurofeuille doit apparaître sur le produit pour garantir la bio et doit s'accompagner de la référence de l'organisme certificateur (OC), avec le code Iso du Pays, "FR" pour la France, suivi de "BIO" et d'un chiffre. "FR" ne traduit pas une matière première française, mais au moins un produit préparé et emballé sur le territoire. Dans le même champ de vision de l'Eurofeuille, doit être mentionné "Agriculture UE" pour une matière première produite dans l'Union, "non UE" lorsqu'elle vient d'ailleurs... Lorsque l'origine exacte de la matière première est inscrite, exemple "Origine France", c'est qu'au moins 98 % des ingrédients en proviennent. Par ailleurs, l'article précise certains termes du règlement. Le terme "biologique" est désormais protégé dans toute l'Union, ainsi que son dérivé "bio", et affecté aux seuls aliments issus de ce mode de production. Des encarts sont consacrés à plusieurs points : les allégations, une règlementation nationale en cours d'élaboration pour les restaurants bio, présentation de trois types d'étiquetage, les repères concernant un produit mentionné sans "OGM", des logos de référence.
Sensory-based target groups for the organic food market : Comparative report from quantitative consumer research
Tim OBERMOWE, Auteur ; Katia Laura SIDALI, Auteur ; Sarah HEMMERLING, Auteur ; ET AL., Auteur | GÖTTINGEN (Platz der Göttinger Sieben 5, 37073, GERMANY) : UNIVERSITY OF GOETTINGEN | 2011Le projet consiste à développer une approche permettant d'identifier une image sensorielle pour les aliments biologiques et de cibler différents groupes à des fins de marketing sensoriel. L'étude a été réalisée auprès d'environ 300 répondants dans chacun des six pays européens impliqués (France, Italie, Pays-Bas, Pologne, Suisse et Allemagne). Les personnes sondées étaient questionnées sur leurs habitudes de consommation biologique, sur leurs préférences sensorielles, sur leur niveau de connaissance sur l'étiquetage biologique, sur leurs motifs d'achats et sur leurs habitudes de vie. Selon les résultats, les pays à l'étude présentent des différences quant à l'historique du bio, au niveau de consommation biologique et au degré de sensibilisation de la population à l'agriculture biologique. Les consommateurs sont prêts à en apprendre plus sur les propriétés sensorielles des produits biologiques dans seulement 3 pays (France, Allemagne, Italie). Il semble y avoir des différences importantes en ce qui concerne la perception sensorielle des produits biologiques (bonne en Suisse et en Allemagne, mauvaise en France). Des manques au niveau sensoriel (la saveur par exemple) font obstacle à la consommation des aliments biologiques. L'approche présentée par l'étude ne permet pas d'identifier des groupes cibles pour le marché de l'alimentation biologique. Plusieurs recommandations sont formulées à l'intention des acteurs du secteur biologique. Les résultats détaillés de chaque aspect de l'étude sont présentés par pays.
10 Questions and Answers to the new organic production logo of the European Union
Alexander BECK, Auteur ; Andrzej SZEREMETA, Auteur ; Sabine EIGENSCHINK, Auteur | BRUXELLES (Rue du Commerce 124, 1000, BELGIQUE) : IFOAM EU GROUP | 2010Ce document, en anglais, publié par le groupe IFOAM-EU, présente les règles d'utilisation du nouveau logo européen pour l'agriculture biologique à travers 10 questions / réponses, et une sélection de textes réglementaires. La mise en place progressive de ce nouveau logo devra être aboutie le 30 juin 2012. Pour pouvoir bénéficier de l'appellation « biologique » et du logo, les produits doivent contenir plus de 95 % d'ingrédients biologiques, pour lesquels la production respecte le cahier des charges européen. Les produits issus de surfaces en conversion, et ceux dont le principal ingrédient provient de la chasse ou de la pêche, ne peuvent pas recevoir cette appellation. Les éléments à indiquer, en complément du logo, sont le code de l'organisme de contrôle, ainsi que l'origine des ingrédients biologiques (origine européenne et/ou non européenne, indication du pays d'origine). L'utilisation de logos privés ou nationaux, à côté du logo européen, est possible. Les aspects pratiques liés à l'étiquetage sont passés en revue (couleur, emplacement des différentes mentions à faire apparaître ).
Bien connaître... : Le radis, le légume... qui annonce le printemps
BIO-LINEAIRES, AuteurLe radis est une plante potagère bisannuelle de la même famille que la moutarde, les brassicacées. On le connaît de différentes tailles, de différentes formes et de différentes couleurs de peau : rose, rouge et noir, blanc selon les variétés... L'article aborde plusieurs points quant à la consommation et à la vente de ce légume : - Qualités nutritionnelles ; - Bien le positionner dans le rayon ; - Bien le conserver ; - Bien le cuire ; - Origine et variétés ; - Affichage en magasin.
Carrefour lance l'étiquetage nourri sans OGM
L'ATOUT TREFLE, AuteurLe groupe Carrefour a lancé un étiquetage « Nourri sans OGM » sur 300 références alimentaires de produits animaux du groupe. Cela répond à la demande de 96% des consommateurs qui souhaitent connaître cette information. La viande garantie sans OGM est en moyenne 8% plus chère, mais l'enseigne annonce un surcoût de 2% sur le prix de vente. Cette démarche a suscité des réactions positives, de la part notamment de José Bové, de Greenpeace, de WWF France et d'Arnaud Apoteker, chargé de campagne OGM de Greenpeace. Au contraire, le réseau Biocoop est plus critique, puisque lui-même milite contre les OGM depuis plus de 20 ans et propose des produits 100% sans OGM, soit près de 5 000 références alimentaires.
Devenir agriculteur biologique en Bourgogne : Pôle Conversion Bourgogne
Pour répondre aux demandes d'accompagnement des agriculteurs en conversion à l'agrobiologie, les membres de la Fédération nationale d'agriculture biologique des régions de France (FNAB) ont proposé la mise en place de pôles "conversion" régionaux ayant pour but de coordonner les flux d'information et de faciliter l'accompagnement des agriculteurs. Le Pôle Conversion Bourgogne est coordonné par le SEDARB (Service d'EcoDéveloppement Agrobiologique et Rural de Bourgogne) ; cette initiative a pour but de regrouper et d'accompagner les divers acteurs concernés : chambres d'agriculture, organismes économiques, autres structures de conseil et d'une façon générale, toute structure désireuse de participer à la diffusion d'une information complète sur la conversion à l'agriculture biologique. Ce dossier est constitué de 9 fiches pratiques : - Le Pôle Conversion en Région Bourgogne ; - L'agrobiologie en Bourgogne ; - Les fondements de l'agriculture biologique ; - Réussir la conversion de sa ferme en bio ; - La certification, les contrôles et la notification ; - Les aides financières pour la conversion ; - Etiquetage et commercialisation des produits bio ; - Le réseau des agriculteurs bio en Bourgogne ; - Ressources documentaires.
Dossier : La consommation des produits bio
ALTERNATIVES BIO, AuteurCe dossier sur la consommation des produits bio aborde plusieurs points : - Pourquoi mange-t-on bio ? ; - Que mange-t-on en bio ? ; - Où achète-t-on les produits bio ? ; - Manger bio au travail ou à l'école... ; - De nouvelles perspectives ; - Un magasin en milieu rural ; - La Carline, une consommation coopérative. Des encarts sont réservés à l'étiquetage des produits bio, au marché bio en valeur, au profil des mangeurs bio.
Dossier : Les étiquettes à la loupe
Véronique BOURFE-RIVIERE, AuteurParfois véritable casse-tête, la lecture des étiquettes des produits alimentaires se révèle indispensable à tout consommateur soucieux d'information et de traçabilité. Encore faut-il savoir ce que l'on cherche, ce que l'on ne veut pas trouver, l'étiquette est souvent densément remplie (logos, certifications, labels, compositions, allégations nutritionnelles...). Présentation de l'étiquette produit : - Les mentions obligatoires (composition, mention OGM / "Sans OGM", langue, dénomination de vente...) ; - Gros plan sur les petites lettres (ce que veut dire "allégé en graisses", pas de mention obligatoire quant à la présence d'acides gras trans, signification de la mention "sans conservateurs" et présence d'additifs toxiques, signes de qualité, mentions règlementées...). Concernant l'agriculture bio, le fait de sélectionner un produit certifié AB apporte certaines garanties : pas de pesticides, apport minimum d'additifs... Néanmoins, des agrobiologistes ne sont pas satisfaits de certains points concernant la nouvelle législation sur l'étiquetage.
Dossier : OGM : Mythes et réalités
Mireille BEAUDOIN, AuteurLe dossier évoque plusieurs aspects concernant les OGM : définition d'un OGM, mythes les plus populaires concernant les OGM, portrait des cultures OGM au Québec et au Canada (canola, maïs et soja OGM), utilisation accrue du soja OGM en Amazonie... Le dossier s'interroge également sur les normes internationales relatives à la biosécurité : protocole de Carthagène (visant à régulariser et à sécuriser les échanges internationaux d'OGM), accords multilatéraux relatifs à l'environnement (AME), contradictions juridiques soulevées dans le cadre de l'organisation mondiale du commerce (OMC), convention de Vienne... Par ailleurs, est évoquée la découverte par les autorités européennes de lin OGM parmi les cargaisons de lin en provenance du Canada (alors qu'il est interdit de commercialiser du lin OGM au Canada depuis 2001). Est aussi mentionnée l'opposition à la commercialisation de blé OGM d'une coalition au Canada (formée de divers groupes, notamment la Commission canadienne du blé, le Syndicat national des agriculteurs du Canada...) et de plusieurs groupes issus des Etats-Unis et d'Australie. Le dossier conclut sur des pistes de réflexions et d'actions pour un avenir sans OGM (manger bio, exiger l'étiquetage obligatoire des OGM..., propositions de la Commission sur l'avenir de l'agroalimentaire (CAAAQ) pour favoriser le développement d'une agriculture durable au Québec (rapport pronovost)).
Dossier : Propres mais à quel prix ? : Les produits ménagers sous la loupe
Anne-Marie BEAUDOIN, Auteur ; COLLECTIVITES ECOLOGIQUES BAS - SAINT - LAURENT, Auteur ; Pascale MALENFANT GAMACHE, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier relatif aux produits d'entretien écologiques au Québec évoque plusieurs aspects : - Naturel et écologique ! Ou comment trouver un produit nettoyant vert ; - Trucs écolo par Co-Eco Collectivités écologiques Bas-Saint-Laurent ; - Les toxiques à la maison ; - Lavage vert ? L'environnement au service du marketing... ; - Des sites web pour approfondir.
Etiquetage : Nouvel étiquetage des produits bio
BIO-LINEAIRES, AuteurDepuis le 1er juillet 2010, le nouveau logo européen ou "l'Euro-feuille" est obligatoire pour tous les nouveaux emballages, avec cependant pour les professionnels une période de transition pendant laquelle les produits étiquetés conformément aux anciennes règles pourront être écoulés. Le consommateur sera ainsi confronté, sur une période d'environ 2 ans, à une cohabitation entre anciens et nouveaux étiquetages pour les produits biologiques. À partir de la lettre info du Synabio de juin 2010, le point est fait sur ce nouveau logo européen et toutes les explications sont données sur cette phase de changement des étiquetages pour les acteurs de la filière biologique : - Tout savoir sur le nouvel étiquetage bio... (les garanties du nouveau logo européen, les différentes catégories de produits, caractéristiques du logo bio européen, association du logo européen avec une référence à l'agriculture biologique, conditions d'usage conjoint du logo européen avec des marques privées ou nationales, conditions d'utilisation sur les supports de communication et documents commerciaux, les mentions obligatoires associées au logo bio européen, délais d'écoulement des étiquetages existants) ; - Transition vers les nouveaux étiquetages entre 2010 et 2012 (différents étiquetages des produits biologiques, cohabitation entre le logo européen et la marque AB, numéro de code des organismes certificateurs français).
Fiche technique : L'étiquetage des denrées alimentaires biologiques
Cette fiche technique fournit une vue d'ensemble des bases légales et des directives des différentes organisations labellisatrices valables en Suisse pour l'étiquetage des denrées alimentaires biologiques. Elle décrit les principales exigences, ainsi que les possibilités de déclaration des produits. Il est stipulé de se référer, pour les détails, aux ordonnances, aux cahiers des charges et aux règlements correspondants.
Les fiches Information du réseau GAB/FRAB
Le réseau GAB/FRAB, en Bretagne, a édité, en 2010, des Fiches Information (de 2 pages chacune) qui portent sur : - Fiche n°1 : Les grands principes de la bio ; - Fiche n°2 : Se convertir à l'agriculture biologique ; - Fiche n°3 : Certification, contrôle et étiquetage ; - Fiche n°4 : Produire bio en Bretagne ; - Fiche n°5 : Environnement ; - Fiche n°6 : Qualité ; - Fiche n°7 : Histoire ; - Fiche n°8 : Organisations économiques de producteurs bio en Bretagne.
Guide pratique : Conversion à l'agriculture biologique en Pays de la loire
Ce guide pratique, relatif à la conversion à l'agriculture biologique en Pays de la Loire, est organisé sous forme de fiches : - Fiche 1 : La démarche de conversion, un cheminement personnel ; - Fiche 2 : Certification, contrôle et étiquetage des produits de l'agriculture biologique ; - Fiche 3 : Cultiver en agriculture biologique, les grandes lignes de la réglementation ; - Fiches 4 et 5 : Règlement européen 834 et 889 relatif à la production biologique des bovins lait et viande, des ovins et caprins, des porcins, des volailles de chair, des poules pondeuses ; relatif aux productions végétales conduites en agriculture biologique ; - Fiche 6 : Marché et filières ; - Fiche 7 : L'agriculture biologique : quelques chiffres ; - Fiche 8 : Adresses et contacts utiles ; - Fiche 9 : Pour en savoir plus (revues générales sur l'agriculture biologique, documents...) ; - Fiche 10 : Les grands principes de l'agriculture biologique.
Introduire des produits bio en restauration collective : Pense-bête sur les aspects sanitaires : Synthèse bibliographique
Cette synthèse bibliographique fait le point sur les obligations sanitaires à respecter lors de l'introduction de produits biologiques en restauration collective. Elle comporte deux chapitres : l'un s'adresse aux producteurs biologiques, l'autre aux collectivités. Le premier chapitre rappelle les règles d'enregistrement et de déclaration des produits d'origine animale auprès de la direction des services vétérinaires, ainsi que les obligations liées à l'étiquetage et au transport. Le second chapitre présente le principe du plan de maîtrise sanitaire HACCP, les points d'hygiène qui doivent être maîtrisés au niveau des achats et de la réception des produits et les exigences réglementaires en terme de traçabilité. Une note complémentaire détaille la réglementation liée à l'utilisation d'ufs coquille.
Nouveau logo bio de l'Union européenne : Conditions d'utilisation en 10 questions - réponses
L'Agence Bio a édité une note relative aux conditions d'utilisation en 10 questions-réponses du nouveau logo bio de l'Union européenne. La note fait une présentation du logo : un nouveau logo pour identifier les produits biologiques dans l'Union européenne ; logo bio européen : une reconnaissance officielle des produits bio ; logo bio européen : obligatoire à partir du 1er juillet 2010 ; des dispositions transitoires jusqu'au 1er juillet 2012 ; les logos nationaux et privés toujours en vigueur. Par ailleurs, la note aborde, en 10 questions/réponses, les conditions d'utilisation du logo : Q1 - Peut-on utiliser le nouveau logo avant le 01/07/2010 ? ; Q2 - Quels sont les délais d'écoulement des étiquetages existants ? ; Q3 - Quelle est la couleur retenue ? ; Q4 - Où doit apparaître le logo ? ; Q5 - Quelles sont les dimensions retenues ? ; Q6 - Quelles sont les mentions obligatoires ? ; Q7 - Quelles sont les mentions facultatives ? ; Q8 - Quid des supports de communication ? ; Q9 - Peut-on légèrement modifier le nouveau logo ? ; Q10 - Avez-vous des exemples ?
Nouveau logo européen bio : Quelles garanties ? Comment gérer la transition à la fois pour les professionnels et les consommateurs ?
Le nouveau logo bio européen baptisé "Euro-feuille" devient obligatoire pour tous les nouveaux emballages conçus à partir du 1er juillet 2010. Il y aura cependant pour les professionnels une période de transition pendant laquelle les produits étiquetés conformément aux anciennes règles pourront être écoulés. Le consommateur sera ainsi confronté, sur une période d'environ 2 ans, à une cohabitation entre anciens et nouveaux étiquetages pour les produits biologiques qu'il trouvera en rayons. Le document fait le point : - Nouveau logo européen : quelles garanties ? ; - Quelques rappels sur les différentes catégories de produits (produits pour lesquels le logo est obligatoire, produits pour lesquels le logo n'est pas utilisable, produits pour lesquels le logo est facultatif) ; - Les caractéristiques du logo bio européen (carte d'identité du logo bio européen, les points essentiels sur l'usage du logo, et les supports de communication et documents commerciaux) ; - Les mentions obligatoires associées au logo bio européen (le numéro de code d'un organisme certificateur, la mention de l'origine géographique des matières premières, la liste des ingrédients) ; - Assurer un relais dans l'esprit des consommateurs : harmonisation des pratiques et cohabitation entre le logo européen et la marque AB (les recommandations du Synabio) ; - La transition vers les nouveaux étiquetages sur 2010-2012 ; - Pour aller plus loin : références.
Le point avec Ecocert : Aliments pour animaux : les règles de formulation
Jérôme VIEL, AuteurLes animaux biologiques doivent être nourris avant tout avec des produits biologiques (mais seules les matières premières animales biologiques listées dans l'annexe V du règlement sont autorisées). Néanmoins, les matières premières végétales en conversion peuvent être acceptées jusqu'à 30% de la part végétale de la ration. Jusqu'au 31 décembre 2011, les producteurs de monogastriques bénéficient d'une dérogation qui leur permet d'utiliser jusqu'à 5% maximum d'ingrédients conventionnels, à condition qu'ils soient indisponibles en bio, listés dans l'annexe V du règlement européen et qu'ils soient contrôlés (OGM, hexane ). Les minéraux et additifs utilisables dans l'alimentation du bétail doivent être listés dans les annexes V et VI. Concernant les règles d'étiquetage des aliments, il existe deux catégories : les aliments « issus de l'agriculture biologique » (plus de 95% du total est bio) et les aliments « utilisables en bio » (moins de 95% du total est bio) tels que les aliments minéraux ou les blocs à lécher. Pour faciliter le calcul des rations par les éleveurs, les pourcentages doivent être indiqués (% bio, % conversion, % conventionnel, part agricole sur le total).
Le point avec Qualité France : Le nouveau règlement bio national
Gilles BILLON, AuteurLe cahier des charges concernant le mode de production biologique d'animaux d'élevage et complétant les dispositions des règlements (CE) 834-2007 du Conseil et (CE) 889-2008 de la Commission est paru au journal officiel du 15 janvier 2010. Le CC-Repab-F (Cahier des charges français des productions animales en agriculture biologique) est donc abrogé avec le retrait des anciennes mesures complémentaires nationales. Conformément à l'article 42 du règlement 834-2007, les règles de production non prévues au niveau européen peuvent être complétées par les Etats Membres avec des règles nationales reconnues. De ce fait, le cahier des charges français contient les règles de production pour les espèces non couvertes par le RCE 889/2008 : lapins, escargots, autruches, poulettes et aquaculture. Les textes visant ces productions ont été pour la plupart repris du CC-Repab-F et mis à jour en retirant toutes les références au RCE 2092/91 modifié. L'article évoque le cas particulier de l'aquaculture (dont le règlement européen entre en vigueur au 1er juillet 2010), les règles d'étiquetage des produits couverts par le cahier des charges français (dont l'aquaculture sous les règles françaises), les modalités d'application, ainsi que les mesures transitoires.
Le point avec SGS : Etiquetage : ça bouge au 1er juillet
Xavier DUPUIS, AuteurCet article présente les modifications réglementaires sur les règles d'étiquetage suite à la modification du pourcentage d'ingrédients bio (introduction d'additifs), avec l'entrée en vigueur du règlement européen n° 710/2009 pour les animaux d'aquaculture et les algues marines. Au 1er Juillet 2010, les additifs alimentaires, cités dans l'article, entrent dans le calcul du pourcentage d'ingrédients bio. L'article décrit les modifications des règles d'étiquetage pour les denrées bio à 95 % et plus, préemballées ou non préemballées, pour les denrées ne comportant que certains ingrédients bio, pour les denrées avec produit de la pêche ou de la chasse comme ingrédient principal, pour les denrées d'origine végétale en conversion et pour le cas particulier des denrées importées de pays tiers.
Les produits de grande consommation : Point sur le projet d'affichage environnemental
Xavier VERNIN, Auteur ; Dominique GRASSELLY, Auteur ; Christian HUTIN, Auteur ; ET AL., AuteurAfin de fournir aux consommateurs des informations sur les impacts environnementaux des principaux produits de consommation, et donc de leur apporter un élément de comparaison supplémentaire lors de leurs achats, la loi « Grenelle 2 » prévoit l'affichage obligatoire « du contenu en équivalent carbone des produits et de leur emballage, ainsi que de la consommation de ressources naturelles ou de l'impact sur les milieux naturels qui sont imputables à ces produits au cours de leur cycle de vie ». Néanmoins, cet affichage sera, dans un premier temps, expérimental, pendant au moins un an, à partir du 1er juillet 2011. Cet article présente les motivations d'un affichage environnemental, ainsi que l'avancement des études menées par l'Ademe pour définir une méthode harmonisée et utilisable pour toutes les catégories de produits. Le dispositif sera basé sur des calculs d'analyse du cycle de vie. Le cas particulier des produits d'origine agricole est décrit plus en détail. L'affichage multicritères sera plus complet en France, par rapport à la plupart des initiatives menées dans les autres pays qui se limitent à l'empreinte carbone. Des projets pilotes ont déjà été menés par les enseignes Casino et Leclerc, avec le soutien de l'Ademe, et confirment l'intérêt des consommateurs pour ce type de démarche.
Règlementation : Projet d'étiquetage nutritionnel : comment informer le consommateur
BIO-LINEAIRES, AuteurLa première lecture du projet européen de règlement concernant l'étiquetage, qui a été adopté en juin 2010, prévoit de rendre obligatoires, sur les étiquettes, les quantités de graisses, de graisses saturées, de calories, de sucres lents... contenues dans les aliments (quantités exprimées en pourcentage sur 100 g ou 100 ml et mises en évidence de manière lisible sur l'emballage). Trop de divergences existent encore, laissant penser que le texte passera en deuxième lecture auprès des députés du Parlement européen. Si le règlement est adopté à ce stade, une période de transition aura lieu, ce qui fait qu'il n'entrera pas en vigueur avant 2014... Le Synabio (Syndicat national des entreprises Bio) s'est impliqué dès 2007 pour évaluer et anticiper sur les conséquences de cette nouvelle réforme sur l'étiquetage des produits alimentaires biologiques. L'article fait le point sur l'étude du Synabio. Suite à la mise en place de la base de données d'OQALI (Observatoire de la qualité de l'alimentation), ainsi qu'à la constitution d'un groupe de travail "Nutrition" interne, le Synabio a lancé un projet nutrition de six mois. L'état des lieux réalisé sur les produits biologiques permet de constater que la présence d'étiquetage nutritionnel est hétérogène selon les secteurs alimentaires, et que les produits biologiques ne sont pas autant positionnés sur les aspects nutritionnels en matière d'étiquetage que les produits conventionnels. Trois catégories de produits ont été étudiées : les biscuits et gâteaux industriels, les produits laitiers ultra-frais, les céréales du petit déjeuner.
Règles d'usage du logo bio européen
Le règlement européen n° 271/2010 daté du 24 mars 2010 modifie le règlement d'application n° 889/2009 et introduit de nouvelles dispositions concernant la production biologique, l'étiquetage et les contrôles. Le nouveau logo de production biologique de l'Union Européenne, obligatoire à compter du 1er juillet 2010, répond à une charte graphique précise (taille minimale, application sur n'importe quel emballage...). L'article revient notamment sur l'accord possible de la couleur du logo (associé à d'autres éléments graphiques ou textuels...), sur les règles d'étiquetage définies selon deux catégories de produits (ceux contenant plus de 95 % d'ingrédients biologiques et les autres), ainsi que sur les mesures transitoires.
Sulfites : La course à la réduction
ORGANIC PRO, AuteurEn viticulture, l'indication "contient des sulfites" est obligatoire depuis début 2006. La nouvelle mention informe ceux, de plus en plus nombreux, qui ne les tolèrent pas, mais manque de clarté. La loi impose d'indiquer la présence de sulfites à partir de 10 mg/l présents. Vu la production naturelle du vin, il est quasiment impossible d'avoir du vin sans sulfites, mais seulement sans sulfites ajoutés. D'où la cohabitation sur certaines étiquettes de 2 mentions : "contient des sulfites" et "sans sulfites ajoutés". Cette seconde précision se situe hors du cadre de contrôle des chartes de vinification bio et repose actuellement uniquement sur la confiance du consommateur qui aujourd'hui, chez les cavistes comme en magasins bio, accorde beaucoup d'importance à ce critère. Réduire les sulfites sans les supprimer est le grand défi des viticulteurs bio : des viticulteurs tentent des cuvées isolées (en fonction de la qualité du raisin, du profil organoleptique) ; d'autres pensent qu'il est possible de travailler sans sulfites ; certains pensent que le sans sulfites est très risqué et dessert le bio. Une étude comparative bio/conventionnel des vins de Languedoc-Roussillon faite en 2007 (travail AIVB-LR/Labos d'nologie régionaux) montre que tous les vins analysés, bio ou conventionnels, ont des teneurs de 20 % inférieures à la limite autorisée par les cadres européens des pratiques de vinification. En bio, 80 % des rouges affichaient moins de 75 mg par SO2 total / l et 60 % des blancs et rosés restaient en deça de 100 mg SO2 total / l. En juin 2010, le projet de règlement bio a été reporté. Pour Thierry Julien, président de l'AIVB-LR (Association interprofessionnelle des vins biologiques du Languedoc-Roussillon), les pratiques doivent progresser sur cette question, mais il faudrait plus de recherche. Un tableau présente les teneurs maximum autorisées en SO2 total par des chartes de vinification bio (NOP (USA), Bio Suisse, FNIVAB, Nature & Progrès, Demeter, Biodyvin), le réglement CEE 479/2008 et le Projet de règlement bio.
Technique : Bientôt une "pastille verte" sur le matériel viticole ?
Dans les exploitations agricoles, la consommation d'énergie est liée à la fois à des choix technologiques et à des pratiques. Pour aider les viticulteurs à faire les choix les plus économes en énergie, l'IFV (Institut français de la vigne et du vin) réalise une étude sur la consommation énergétique des différents outils existants. Cette étude devrait trouver une application dans la mise en place d'un étiquetage prenant en compte les performances énergétiques du matériel. L'article présente notamment, sous forme de tableaux, deux extraits de l'étude (consommation par matériels, incidence de la vitesse de travail sur la consommation instantanée).
Comportement du consommateur : De l'intention à l'acte d'achat
Vincent LEGENDRE, AuteurLe choix des consommateurs face aux produits de porc est déterminé par de nombreux critères. Après une étude quantitative menée sur les prix, cette étude qualitative a cherché à cerner les mécanismes en jeu dans les comportements d'achat en déterminant l'importance des attributs portés par les produits, les motivations d'achat des consommateurs et la dissonance entre les attentes déclarées et l'achat réel. L'attribut sur l'origine de la viande ressort comme un élément déterminant du choix de consommateurs. La recherche de sécurité pour soi et sa famille semble être la valeur la plus importante. Les mentions liées à l'élevage font, quant à elles, l'objet de perceptions ambiguës. Le test de dissonance met, lui, en évidence l'influence majeure de l'attractivité du rayon, du prix et des promotions au moment crucial de l'achat.
Dossier : La bio made in Europe
Nelly PEGEAULT, Auteur ; Guy KASTLER, Auteur ; Jean-François LYPHOUT, Auteur ; ET AL.Depuis janvier 2009, le nouveau dispositif réglementaire européen de l'agriculture biologique est en vigueur. Nature & Progrès Belgique revient sur les conséquences de son application. Après une introduction relative au modèle originel de la bio, au seuil des OGM fixé à 0,9% de contamination, au "Paquet hygiène", le dossier détaille la situation. Il aborde les ambiguités liées au seuil d'étiquetage des OGM et à l'application de la directive 2001/18, les problèmes concernant les intrants et l'alerte lancée par l'ASPRO-PNPP (Association pour la PROmotion des Produits Naturels Peu Préoccupants) ; les semences paysannes, l'alimentation des ruminants, le lien au sol alimentaire, les traitements vétérinaires ; l'engagement de Nature & Progrès Belgique et de la FNAB.
Dossier : Le chocolat bio...
BIO-LINEAIRES, AuteurEn France, environ 7 kg de chocolat, par personne et par an, sont consommés. Ce marché croît depuis 10 ans mais il est difficile de faire le bon choix parmi la multitude de produits proposés. Le dossier, consacré au chocolat, est composé des articles suivants : - Chocolat bio : la production (la fève de cacao, spécificité de la production bio) ; - Cacao bio : la recherche des arômes (fermentation, séchage) ; - Chocolat bio : sa fabrication... (décorticage, torréfaction, broyage...) ; - Chocolat bio : étiquetage et variétés ; - Chocolat : marché, conseils clients, spécificité bio... ; - Tous les bienfaits du chocolat noir (une manne de substances protectrices : des antioxydants, des substances anti-inflammatoires...).
Dossier : Les produits carnés bio : Les grands principes de l'élevage biologique ; Le transport et l'abattage ; La viande et la charcuterie biologique
BIO-LINEAIRES, AuteurEn agriculture biologique, la matière première est l'élément essentiel. La qualité du produit fini sera fonction, en grande partie, des méthodes utilisées à la production ou à l'élevage. Il est donc indispensable pour la fabrication des produits carnés ou de la charcuterie biologique d'en tenir compte. Toutefois, les méthodes utilisées pour la transformation doivent elles aussi, prendre soin de cette matière première pour éviter toutes pertes nutritionnelles ou gustatives. En partant des spécificités de l'élevage bio (interdiction de la mixité de même espèce, origine des animaux, logement, accès au parcours (plein air)), le dossier passe en revue les différentes étapes nécessaires à l'élaboration de produits carnés et de la charcuterie : - L'alimentation (alimentation des animaux, aliments autorisés) ; - Les soins et pratiques (soins des animaux, gestion de l'élevage, des cahiers des charges plus stricts) ; - Le transport et l'abattage (transport des animaux pour abattage, préparer l'animal avant abattage) ; - La viande et la charcuterie biologique (préparation des produits, artisanat et bio, race à viande ou laitière ?, où est distribuée la viande bio ?, pourquoi un veau rosé en bio ?). Des encarts complètent le dossier : élevage bio : réglementation française ou européenne ! , superficies minimales intérieures et extérieures et autres caractéristiques concernant les bâtiments en fonction des différentes espèces et des types de production...
L'étiquetage du fromage à la coupe
BIO-LINEAIRES, AuteurL'étiquetage des fromages est désormais réglementé par le Code de la Consommation (articles R112-1 à R112-33) et par le décret du 27 avril 2007 relatif aux fromages et spécialités fromagères, ainsi que, le cas échéant, par les décrets AOC. Les fromages se classent selon 4 catégories : Appellation d'Origine Contrôlée - Appellation d'Origine Protégée (AOC-AOP), Identification Géographique Protégée (IGP), les fromages définis et les autres produits. Pour chaque catégorie présentée dans l'article, les mentions sur l'étiquetage sont donc obligatoires et sont applicables aussi aux fromages biologiques.
L'étiquetage des produits bio...
BIO-LINEAIRES, AuteurLa nouvelle réglementation européenne sur l'agriculture biologique et l'étiquetage des produits biologiques est entrée en application depuis le 1er janvier 2009. Les fondements, les grands principes de l'agriculture biologique, ses règles et ses interdictions sont principalement maintenus. En revanche, quelques modifications sont à prendre en compte dont celles concernant l'étiquetage bio. Les changements qui auront lieu sont répertoriés et concernent la liste des ingrédients, le logo bio communautaire, le numéro de code de l'organisme certificateur, les références au mode de production biologique protégé, la mention de l'origine des matières premières agricoles biologiques, l'ajout des logos nationaux (ou privés).
Germany : New logo Ohne Gentechnik (GMO-free) expected in autumn
Julia IVLIEVA, AuteurÀ la mi-août, le ministère Fédéral Allemand de l'Alimentation, l'Agriculture et la Défense du Consommateur a présenté un nouveau logo pour les produits "Sans Technique Génétique", dont les critères détaillés d'attribution seront établis dans les mois à venir. L'introduction du nouveau logo standardisé permettra une meilleure identification et transparence des produits sans OGM, ce qui satisfait les demandes des associations de consommateurs et du secteur alimentaire. Les exploitations et entreprises du secteur biologique devraient avoir un droit direct à l'utilisation du logo.
Guide pratique : Conversion à l'agriculture biologique en Pays de la Loire
Le guide pratique "La conversion à l'agriculture biologique en Pays de la Loire" s'adresse à tous les porteurs de projets, ainsi qu'aux animateurs et conseillers qui les accompagnent dans leur démarche. Il a une double vocation. Il s'agit d'un support informatif, composé de dix fiches qui reprennent les informations essentielles pour engager une démarche de conversion (la démarche ; certification, contrôle et étiquetage des produits biologiques ; cultiver en agriculture biologique ; règlement européen 843 et 889, relatif aux productions biologiques...). Il s'agit aussi d'un outil pédagogique qui constitue une base de réflexion et d'échanges pour les agriculteurs qui souhaitent développer leur projet de conversion.
La longue marche de l'étiquette "nourri sans utilisation d'OGM"
Si la réglementation européenne impose depuis 2004 d'indiquer sur la liste des ingrédients des produits alimentaires ceux qui contiennent plus de 0,9 % d'OGM, cette obligation ne concerne pas les viandes, volailles, produits laitiers, ufs et poissons d'élevage issus d'une alimentation animale avec OGM. Des initiatives d'information sur les produits issus d'animaux nourris sans OGM se sont donc mises en place dans certains régions françaises. Certains pays européens ont autorisé dès 2007 l'étiquetage "non OGM" de ces produits, ce qui est possible en France depuis peu. Trois encarts évoquent par ailleurs : - le point de vue d'un collectif anti-OGM ; - la démarche des fermiers de Loué ; - les résultats d'une étude argentine sur le Roundup et le développement d'adventices résistantes à ce dernier.
Non aux oranges carrées !
Ce guide pratique propose des centaines de conseils et quelques règles très pratiques pour changer sa façon de faire ses courses alimentaires. Les différents types de produits concernés sont classifiés comme suit : - Additifs ; - Beurre ; - Bio ; - Biscuits ; - Boissons ; - Café ; - Céréales ; - Chocolat ; - Confiture ; - Edulcorants ; - Farine ; - Foie gras ; - Fromage ; - Fruits ; - Glaces ; - Herbes fraîches ; - Huile ; - Jambon ; - Lait ; - Légumes ; - Light ; - Mentions & Labels ; - Oeufs ; - Pain ; - Plats cuisinés ; - Poisson ; - Produits de la mer ; - Riz ; - Saucisson ; - Soja ; - Sucre ; - Surgelés ; - Thé ; - Viande (d'agneau, d'autruche, de boeuf...) ; - Yaourts, laitages.
Le nouveau règlement bio entre en vigueur ce premier janvier : Qu'est-ce qui va changer ?
Bruno VALETTE, AuteurDans le courant de l'année 2007, le Conseil européen des ministres de l'Agriculture a adopté un nouveau règlement européen de l'agriculture biologique - le règlement 834/2007 - en remplacement du règlement 2092/91. Nature & Progrès Belgique revient sur les principaux changements issus de ce nouveau règlement. Outre la question des OGM, des modifications importantes concernent l'harmonisation européenne en matière d'élevage (et la suppression de l'autorisation préalable de l'organisme de contrôle, par exemple lors de l'introduction de jeunes animaux non bio dans un élevage bio...), les domaines d'activité qui sont couverts par le règlement européen... et ceux qui ne le sont toujours pas (tissus bio...). Pour pallier l'absence de la restauration collective dans le nouveau règlement, les autorités wallonnes ont décidé de développer un cahier des charges pour la restauration collective. Concernant l'étiquetage des produits bio, celui-ci apparaît plus clair et plus "européen".
Nouveau règlement : Que faut-il en penser ?
Gilles BILLON, AuteurLes points de discordes issus du passage au nouveau règlement de l'agriculture biologique sont analysés dans cet article par un représentant de Qualité France. Le logo AB sera toujours utilisable, en complément au futur logo européen obligatoire, mais ne permet plus d'identifier les mesures spécifiques françaises de l'ancien cahier des charges. Les marques privées sont autorisées à communiquer sur des règles plus strictes qui ne relèvent pas des pouvoirs publics. Le point le plus critiquable du nouveau règlement et qui pourrait nuire à la lisibilité du label est l'autorisation de préciser l'origine biologique d'une partie des produits dans la liste des ingrédients, sans obligation de pourcentage. La présence d'OGM entre 0,1 et 0,9% amènera les organismes certificateurs à statuer sur le caractère fortuit ou non des contaminations, cette fourchette ne permettant en aucun cas l'introduction d'OGM dans les produits biologiques. Si le contenu technique du règlement n'a pas fondamentalement évolué, quelques évolutions par rapport aux anciennes mesures d'élevage du REPAB-F sont détaillées ici pour : - le lien au sol ; - le bien être des animaux ; - la mixité ; - les traitements vétérinaires ; - la matière organique.
Nouvelle réglementation européenne : la forme change, les principes sont maintenus
S'appuyant sur des éléments concrets, le dossier revient sur le nouveau règlement bio : - Le nouveau règlement bio reprend les principes fondamentaux de l'agriculture biologique ; - A quoi ressemblera l'étiquetage d'un produit biologique ? ; - 2009-2012 : transition vers un nouvel étiquetage ; - Préparation des produits biologiques : quelles règles ? ; - FAQ sur les produits biologiques ; - Multiplication des logos : positionner les produits alimentaires biologiques, quelques exemples de marques collectives publiques et privées.
OGM : Sens et contresens du "sans OGM"
Guy KASTLER, AuteurLa définition du "sans OGM" sera étudiée par le Haut conseil des biotechnologies (HCB) et cela doit intervenir dans les prochains mois. Elle est fondamentale, puisque la loi garantit la liberté de consommer et de produire avec ou sans OGM. Pour les industriels : sans OGM = 0,9% d'OGM, seuil de présence à partir duquel la loi oblige à étiqueter ! Mais pour les consommateurs, sans OGM = 0 OGM (ou tout au moins le seuil de détection, aujourd'hui à 0,01%). Qui va gagner ? Dans cet article, Guy Kastler, l'un des plus grands spécialistes de cette question, et représentant de la confédération paysanne au HCB, explique les enjeux.
Assises nationales de la Bio 2008 - Nouveau règlement européen n° 834/2007 du Conseil du 28 juin 2007, sur l'agriculture biologique et l'étiquetage des produits biologiques et ses règles d'application : Quels changements pour l'agriculture bi
Les deuxièmes Assises Nationales de l'Agriculture Biologique, organisées par l'Agence Bio, se sont déroulées le 8 octobre 2008 à Paris. Marianne Monod (du Ministère de l'agriculture et de la pêche, Direction générale de l'agriculture, de l'agroalimentaire et des territoires, Bureau de la gestion des signes de qualité et de l'agriculture biologique) est intervenue à cette occasion. Sa présentation (Nouveau règlement européen n° 834/2007 du Conseil du 28 juin 2007, sur l'agriculture biologique et l'étiquetage des produits biologiques et ses règles d'application : Quels changements pour l'agriculture biologique à compter du 1er janvier 2009 ?) est en ligne à l'adresse : http://www.agencebio.org/upload/pagesEdito/fichiers/MMonod081008.pdf
L'avenir des OGM en France : Un pas vers l'interdiction ?
Valse médiatique et rebondissements : dès le début de l'année, les OGM ont continué à faire les gros titres avec la suspension de la commercialisation des semences de maïs MON810, puis le rapport de la Haute Autorité et le déclenchement de la clause de sauvegarde et, enfin, le début des débats sur la future loi au Sénat...
Dossier : Agriculture Biologique : La règlementation en question
Après le vote du texte cadre en 2007 et depuis l'adoption à Bruxelles le 2 juillet 2008 du principal règlement d'application, le nouveau dispositif réglementaire qui s'appliquera dans tous les états membres à partir de janvier 2009 est désormais connu dans les grandes lignes. Pour en arriver là, il aura fallu 3 années de négociation, souvent houleuses, entre organisations professionnelles, services ministériels et instances européennes. L'adoption de ces deux nouveaux textes met fin aux négociations mais suscite toujours le débat , tant du côté des professionnels que du côté du grand public. Le dossier renvoie à plusieurs des questions qui se posent aujourd'hui, revenant sur les principes fondamentaux du mode de production biologique et les points positifs de la nouvelle réglementation, le sentiment de la FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique), la mobilisation de Synabio (Syndicat National des Transformateurs et Grossistes de Produits Biologiques), les avis partagés quant à un nouvel identifiant (la FNAB travaille à la mise en place d'un nouvel identifiant qui pourrait reprendre certains points du CCREPAB F (Cahier des Charges Français pour les Productions Animales), imposer le zéro OGM, intégrer de nouvelles clauses environnementales et sociales). Par ailleurs, le dossier fait état d'un nouveau règlement en préparation pour la vinification bio, du rôle des organismes certificateurs qui, avec la nouvelle réglementation, doivent réviser leurs plans de contrôle et leurs règles de fonctionnement et présente les conditions d'utilisation d'un nouveau logo européen qui sera rendu obligatoire à compter de juillet 2010.
Dossier : Course de vitesse pour l'évaluation écologique
Laurence MOUQUET, Auteur ; Rita LEMOINE, AuteurLe Grenelle de l'environnement a promis pour 2011 la mise en place d'une information du consommateur sur le "coût environnemental" des produits. Reste à définir sous quelle forme, sur quelles bases, sous quelle responsabilité une méthode de calcul harmonisée pourra être mise en place. Sous l'égide du Comop 23 (comité opérationnel du Grenelle), les groupes de travail se multiplient, avec un objectif : arriver à une méthode unique par grandes catégories de produit. Le dossier débute par l'évocation d'initiatives prises par certaines organisations dont la FCD (Fédération des entreprises du commerce et de la distribution) et l'Ademe, la détermination de critères sur lesquels portera l'information environnementale (les émissions de gaz à effet de serre feront partie des indicateurs retenus), la mention d'une expérimentation portant sur 300 produits. Le dossier revient ensuite sur plusieurs sujets : démarches engagées en grande distribution par Casino et deux magasins E. Leclerc ; réalisation, par un centre de recherche néo-zélandais AgResearch, d'une analyse de cycle de vie complète sur le fromage, y compris son exportation vers l'Europe ; travail dans de nombreux pays sur l'étiquetage environnemental ou l'empreinte carbone ; travail de chercheurs sur l'amélioration des performances de l'agriculture ; inquiétude d'entreprises laitières concernées quant à la proposition de révision de la directive quotas CO2, qui prévoit pour l'après-2013, un système de quotas d'émissions de CO2 devenant peu à peu entièrement payant, avec mise aux enchères ; interview de Noël Pallez, groupe Bel (industrie alimentaire et fromagère française).
Dossier : Le point sur... La nouvelle réglementation Bio en 2009
Michael BÖHM, Auteur ; Maryline LE RUYET, AuteurDepuis la publication du règlement cadre en 2007, le ministère français de l'Agriculture et de la Pêche, s'est penchée sur l'interprétation des textes réglementaires. En effet, les différentes instances de consultation et de décision, réunies au sein de l'INAO (Institut National de l'Origine et de la Qualité) font un travail important d'analyse et les commissions et groupes de travail créés à cet effet ont déjà produit un certain nombre de documents explicatifs. Ce dossier présente les avancées les plus importantes.
Etiquetage pour la vente directe des huiles essentielles de lavande et de lavadin
L'étiquetage à apposer sur les flacons contenant des huiles essentielles de lavande ou de lavandin et destinés à la vente directe est devenu un problème épineux et a fait l'objet d'une réunion des acteurs de la filière en juillet pour déterminer comment doivent être rédigées les étiquettes. Les usages possibles sont en effet multiples et à chaque type d'usage se rapporte une réglementation spécifique qu'il convient de respecter selon l'usage que l'on préconise pour le produit. Vue la complexité de mise en uvre, au niveau du producteur, des législations relatives à la cosmétique et aux usages thérapeutiques, seuls les étiquetages comme arômes alimentaires et substances dangereuses sont accessibles à la filière, ceci selon les textes de lois respectifs, à savoir le décret n°91-366 du 11 avril 1991 et les articles 17 à 23 de l'arrêté du 20 avril 1994. L'étiquetage comme arôme alimentaire devra ainsi obligatoirement être adopté car pour être certifié bio, le produit doit être à destination alimentaire. Si les produits sont destinés à être utilisés comme parfum d'ambiance, de lavage, ingrédient cosmétique ou encore lorsque aucun usage n'est préconisé, les pictogrammes de danger devront apparaître et les flacons être munis de bouchons de sécurité. Il est d'autre part interdit aux producteurs de préconiser des utilisations thérapeutiques, d'aromathérapie ou encore comme biocide. Si cette situation est pénalisante et regrettable pour la filière, aucune autre solution n'a pu être trouvée pour l'instant.
Le guide des meilleurs aliments bio : Se nourrir bio et bon
Hélène LE HENO, Auteur ; Laurence WITTNER, Auteur | PARIS (23 Rue du Cherche-Midi, 75 006) : LE CHERCHE MIDI | 2008La bio est tendance, mais tout ce qui est bio est-il bon ? Pour la santé, le goût, le pouvoir d'achat ? En s'appuyant sur les avis d'un jury d'experts basés sur des critères professionnels - rapport qualité/prix, conformité et caractère écologique de l'étiquetage, qualité, - 366 aliments biologiques et 103 marques différentes, du beurre aux yaourts, en passant par les huiles ou le riz, le lait de soja ou le quinoa, le café ou les biscuits, ont été testés, goûtés, évalués sous tous leurs aspects, puis notés, en toute transparence et totale indépendance. Ce livre propose un classement des meilleurs produits dans 25 catégories, parmi ceux qui entrent le plus fréquemment dans le panier du bio-consommateur.
Hormone laitière : La fin des illusions
L'article détaille l'évolution de l'utilisation et de la commercialisation de l'hormone laitière, ou somatotropine bovine (BST), qui permet aux vaches d'augmenter leur production de lait. Les procédures d'homologation aux Etats-Unis ont permis une mise sur le marché dès 1993 par les laboratoires pharmaceutiques. En Europe, des essais ne révèlent aucune modification de la composition et des aptitudes de transformation du lait. Cependant, la Commission opte en 1990 pour un moratoire malgré la contestation des firmes pour entrave aux règles de l'OMC. Dans un même temps aux Etats-Unis, la défiance croissante pour le lait ordinaire et l'augmentation de la demande en lait bio amènent des producteurs et de grandes chaînes de distribution à proposer du "lait sans hormones". Cette mention est jugée mensongère mais la possibilité d'étiquetage du lait avec une double mention plus spécifique sonnera le glas de la BST et du lait ainsi produit dont l'image est dévalorisée. L'auteur fait finalement le parallèle avec les OGM auxquels les consommateurs s'opposent en majorité. L'obligation d'étiquetage pour les produits végétaux a conduit les industriels et distributeurs à éliminer les composants végétaux OGM de leurs préparations. L'essentiel des plantes OGM se retrouvent alors dans les aliments du bétail. L'auteur soutient donc qu'en obtenant l'obligation d'étiquetage des produits issus d'animaux ayant consommé des OGM, il serait possible de limiter l'expansion de ces derniers.
L'indice carbone Casino : Précurseur de l'étiquetage environnemental
Depuis juin 2008, le groupe Casino (avec le soutien de l'Ademe) a mis en place un étiquetage environnemental sur plus d'une centaine de produits alimentaires de la marque Casino, en réponse concrète aux attentes du Grenelle de l'environnement (étiquetage environnemental obligatoire au 1er janvier 2011). L'objectif de "l'Indice carbone Casino" (exprimé en grammes d'équivalent CO2 pour 100 g de produit fini) est de fournir au consommateur une information claire sur l'impact environnemental des produits pour qu'il puisse faire son choix en connaissance de cause. La démarche est complexe : la quantité de gaz à effet de serre est évaluée par produit lors des cinq stades de son cycle de vie (étape agricole, fabrication, transport, emballage et distribution). Casino a fait appel à un organisme indépendant et reconnu (Bio Intelligence Service) pour élaborer une méthodologie spécifique de la grande distribution. Un repère visuel de consommation, simple et lisible est mis en place : une feuille verte, complétée par une réglette verte. Pour le moment l'étiquetage n'existe que pour des produits de marques de distributeurs préemballés (secrets de fabrication des grandes marques). L'Ademe et l'Afnor ont édité un guide de bonnes pratiques afin que les informations transmises au consommateur sur le lieu de vente via l'affichage soient comparables et communes (règles de calcul précises par catégories de produits).
Indispensables, les compléments alimentaires ? : L'avis de Valérie Vidal, bionutritionniste
Dans cette interview, Valérie Vidal, bionutritionniste, donne son point de vue en ce qui concerne les compléments alimentaires : Les compléments alimentaires sont-ils nécessaires quand on mange bio ? ; Comment évaluer ses besoins ? ; Comment choisir ses compléments ? ; Les compléments alimentaires sont-ils utilisables dans une démarche curative ? ; Les compléments bio sont-ils de meilleure qualité ? ; L'autocomplémentation présente-t-elle des risques ?
Le livre vert de la Cosmétique bio : Comment s'y retrouver
La cosmétique labellisée "bio" a récemment envahi l'univers esthétique, impulsée par un besoin d'authenticité et surtout de sécurité. Apportant un éclairage sur la cosmétique bio, cet ouvrage doit permettre de mieux s'y retrouver dans le dédale de l'univers bio, la composition des produits, le décryptage des étiquettes, mais aussi et surtout de découvrir la nouvelle offre de la cosmétique biologique, conjuguant le "biologiquement correct" à l'infiniment agréable. L'ouvrage revient sur certains fondamentaux comme la naturalité et analyse le marché de la cosmétique, ainsi que ses perspectives. Il fait le point sur la définition de la cosmétique, son histoire..., la différence entre produits naturels et produits bio, les labels, les extraits végétaux, la vraie cosmétique naturelle, l'industrie de la beauté, le décryptage des étiquettes, la beauté... et donne des conseils pour faire son choix et satisfaire un besoin de bien-être. Un livre vert de la cosmétique bio ponctue l'ouvrage (tableau des marques et produits), ainsi qu'une bibliographie.
Loi OGM : La fin de partie n'est pas sifflée
La loi sur les OGM votée par les parlementaires le 22 mai 2008 ne fait pas l'unanimité et Guy Kastler, chargé de mission à Nature & Progrès, expose son point de vue.
Un nouveau règlement pour la bio en 2009
Cet article fait le point sur le nouveau règlement concernant la production bio et l'étiquetage des produits bio, qui va remplacer le RCE2092/91 à partir du 1er janvier 2009. Des mesures transitoires seront adoptées en cas de besoin et un règlement d'application doit venir compléter ce texte. L'auteur pointe les principaux changements émis par ce règlement, notamment le calcul de la part des ingrédients d'origine agricole, la "flexibilité" (règles de production exceptionnelles ou dérogations aux règles de production établies), la modification de l'étiquetage (seules les denrées à 95 % et plus d'ingrédients d'origine agricole bio pourront être étiquetées bio), la référence à la bio pourra apparaître au niveau de la liste des ingrédients. Enfin, le champ d'application du règlement concernera, en plus des produits déjà couverts par la réglementation : la vinification, les produits de l'aquaculture, les algues marines, ainsi que les levures destinées à l'alimentation humaine et animale. La restauration collective n'est pas soumise à ce règlement, cependant les Etats membres peuvent élaborer des règles nationales.
OGM : Le prix à payer : Les conséquences économiques des cultures OGM sur les filières sans OGM
Au delà des risques environnementaux, sanitaires ou des considérations éthiques, l'existence de produits agricoles OGM sur le marché français, à l'importation ou à la culture, a un coût sur les filières agricoles sans OGM : coûts de séparation des filières, de contrôle, d'approvisionnement... En cas de généralisation des cultures d'OGM en France, jusqu'à quand pourra-t-on consommer sans OGM et à quel prix ? Le Centre de Recherche et d'Etude en Gestion (CREG) de l'Université de Pau et des Pays de l'Adour (UPPA) a étudié ces coûts induits et leurs conséquences. L'étude, réalisée par Julien Milanesi, économiste et chercheur au CREG, a été financée par Greenpeace. La note présentée en est un résumé et une interprétation par Greenpeace (l'étude complète est téléchargeable sur : http://blog-s.greenpeace.fr/documents/ogm/Rapport-CREG-OGM.pdf). Les investigations ont été conduites entre janvier et août 2008 auprès de nombreux acteurs et experts du monde agricole. L'évaluation s'est faite à partir de filières animales et végétales représentatives : - Maïs OGM en France : des risques lourds de conséquences ; - Des filières menacées ou condamnées ; - L'expérience du soja : surcoûts liés à des filières tracées ; - Conséquences sur une filière animale : le poulet Label rouge.
Le point avec SGS : Nouveau règlement européen : Les règles de l'étiquette
Xavier DUPUIS, AuteurLes règles d'étiquetage des produits conformes au nouveau règlement européen se mettront progressivement en place entre le 1er janvier 2009 et le 1er juillet 2010, date à laquelle l'ensemble des emballages devront être conformes au nouveau règlement. Ceci va entraîner un certain nombre de changements concernant les références au mode de production biologique et un guide d'étiquetage des denrées alimentaires biologiques va être mis en place à cet effet. Dans l'attente des positions qui y seront prises, l'article détaille quelques point pour les différents types de produits à savoir : ceux contenant plus de 95% d'ingrédients agricoles biologiques, ceux en contenant moins de 95%, ceux issus d'une exploitation en conversion, les cas particuliers des vins, vinaigres, poissons et viandes sauvages.
Point réglementaire concernant l'étiquetage des huiles essentielles en agriculture biologique
Pour qu'une huile essentielle ait la certification " bio ", il faut qu'elle soit reconnue comme étant alimentaire. Pour cela, elle doit être obtenue à partir de plantes figurant dans la liste des sources naturelles de matières premières aromatisantes du Conseil de l'Europe ou qu'elle soit obtenue à partir de plantes dont l'usage en alimentation humaine est reconnu. Elle doit également être mise en uvre à des doses correspondant aux doses traditionnellement employées à des fins d'aromatisation. Pour les produits non alimentaires, il est possible de faire figurer, dans la liste des ingrédients, le pourcentage de produit d'origine agricole issu du mode de production biologique.
RÈGLEMENT (CE) N° 1254/2008 DE LA COMMISSION du 15 décembre 2008 modifiant le règlement (CE) n° 889/2008 : portant modalités d'application du règlement (CE) n° 834/2007 du Conseil relatif à la production biologique et à l'étiquetage des produits biologiques en ce qui concerne la production biologique, l'étiquetage et les contrôles
Le Règlement (CE) n° 1254/2008 de la Commission du 15 décembre 2008 modifiant le règlement (CE) n° 889/2008 portant modalités d'application du règlement (CE) n° 834/2007 du Conseil relatif à la production biologique et à l'étiquetage des produits biologiques en ce qui concerne la production biologique, l'étiquetage et les contrôles est paru au Journal Officiel de l'Union Européenne le 16 décembre 2008. Ce règlement porte plus particulièrement sur les levures.
Règlement (CE) N° 967/2008 du Conseil du 29 septembre 2008 modifiant le règlement (CE) n°834/2007 relatif à la production biologique et à l'étiquetage des produits biologiques
Le Règlement (CE) N° 967/2008 du Conseil du 29 septembre 2008 modifiant le règlement (CE) N° 834/2007 relatif à la production biologique et à l'étiquetage des produits biologiques a été publié au Journal officiel de l'Union européenne le 3 octobre 2008 et est en ligne à l'adresse : http://agriculture.gouv.fr/sections/thematiques/environnement/agriculture-biologique/fichier-telecharger/downloadFile/FichierAttache_12_f0/RCE_Bio_967_2008.pdf
Règlement (CE) No 889/2008 de la Commission du 5 septembre 2008 portant modalités d'application du règlement (CE) No 834/2007 du Conseil relatif à la production biologique et à l'étiquetage des produits biologiques en ce qui concerne la production b
Le Règlement (CE) No 889/2008 de la Commission du 5 septembre 2008 portant modalités d'application du règlement (CE) No 834/2007 du Conseil relatif à la production biologique et à l'étiquetage des produits biologiques en ce qui concerne la production biologique, l'étiquetage et les contrôles a été publié au Journal officiel le 18 septembre 2008 et est en ligne à l'adresse : http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2008:250:0001:0084:FR:PDF
Réglementation 2009 : Les changements...
BIO-LINEAIRES, AuteurDans le cadre du nouveau dispositif réglementaire bio européen entré en vigueur le 1er janvier 2009 (un "règlement d'application" définit les dispositions pratiques de production, de transformation, de contrôle ... et complète les "principes" généraux et les grandes "règles" du Règlement cadre (834/2007)), l'article revient sur l'historique de la réglementation, les raisons du changement, les activités non couvertes, ce qui reste à faire, le principe d'interdiction des OGM et des dérivés en bio..., ainsi que sur les principaux changements dans l'élevage bio en matière de fabrication des aliments pour les animaux, d'alimentation animale, de gestion d'élevage...
Rencontre : Eric Pacquet, directeur environnement du groupe Casino : L'étiquetage CO2, tout le monde y viendra
Spécialiste du commerce de proximité et numéro deux français de la grande distribution derrière Carrefour, le groupe Casino est le premier à lancer son indice carbone. Il colle ainsi aux engagements pris par le secteur, à la suite du Grenelle. Apposé sur une dizaine de produits en marque propre depuis juin, l'étiquetage CO2 devrait s'afficher sur une centaine de références d'ici à la fin de l'année. L'indice carbone mesure les émissions générées par chaque produit (de la marque Casino) pour les cinq étapes clés de son cycle de vie : production, fabrication, emballage, transport et distribution. L'indice, exprimé en grammes équivalent CO2 pour 100 g, a été élaboré avec Bio Intelligence Service, un cabinet indépendant expert dans le domaine et validé par l'ADEME. Dans un entretien, Eric Pacquet expose le contexte, les enjeux, la mise en oeuvre d'un tel indice qui, au vu de la méthode de calcul employée, doit servir de référent du moins pour le carbone. Il étend sa réflexion à l'engagement de Casino en faveur du développement durable et de la vente de produits bio de qualité.
Révision Règlement Européen Bio
Le CC REPAB F, cahier des charges français de l'élevage, disparaîtra au 1er janvier 2009. Les règles françaises décrites dans cet article disparaitront donc également si elles ne sont pas reprises dans le règlement d'application européen en cours de discussion.
Vote des règles d'application : Le nouveau règlement bio en vigueur dès janvier 2009
Un an après l'adoption du nouveau règlement européen de l'agriculture et l'alimentation bio intitulé RCE n°834/2007, la Commission européenne vient de voter, le 2 juillet, ses règles d'application. Finalisée, cette nouvelle mouture pourra entrer en vigueur le 1er janvier 2009, comme prévu. L'article présente les changements, les améliorations et les reculs dont par exemple : suppression d'un âge d'abattage imposé pour les volailles, lien au sol assoupli pour l'alimentation, précautions à prendre pour éviter les contaminations par les OGM, report au 1er juillet 2010 de la date d'obligation du logo européen.
Adoption du nouveau règlement européen : le texte amélioré ne fait pas l'unanimité
Les Ministres de l'agriculture de l'Union européenne ont adopté, le 12 juin, une nouvelle réglementation concernant la production bio et son étiquetage. Applicable début 2009, elle va remplacer le fameux CEE 2092/91 en cours depuis 1991. Après un an et demi de travail sur le texte initial de la Commission, la version validée, certes améliorée par rapport à la première mouture de fin 2005, ne fait pas l'unanimité.
Agriculture biologique : une filière en danger !
L'auteur estime que le nouveau règlement pour l'agriculture biologique, adopté le 12 juin par le Conseil agricole de l'UE, va faire la part belle aux filières OGM et à l'industrie agroalimentaire, trompant les consommateurs. En effet, il ouvre la porte à la contamination par les OGM des produits bio, en dessous de 0,9%, sans étiquetage ! Et pour les produits animaux, l'interdiction de l'usage des farines animales a disparu. L'auteur recommande une extrême vigilance lors de la rédaction des dispositifs d'application précisant la teneur exacte des 42 articles de ce règlement...
Codex alimentarius : Aliments issus de l'agriculture biologique : Troisième édition
Les Directives concernant la production, la transformation, l'étiquetage et la commercialisation des aliments issus de l'agriculture biologique ont été développées au vu de l'augmentation de la production et du commerce international pour les aliments issus de l'agriculture biologique, dans le but de faciliter le commerce et de prévenir les allégations trompeuses. Elles sont destinées à faciliter l'harmonisation des exigences pour les produits biologiques sur le plan international, et peuvent aussi apporter une assistance aux gouvernements souhaitant établir des règlementations nationales dans ce domaine. Cette troisième édition comprend des révisions du texte adoptées par la Commission du Codex Alimentarius jusqu'en 2007. Organisé en différentes sections, le codex alimentarius présente : les domaines d'application ; la description des aliments issus des modes de production biologique et des définitions (agrément officiel, animaux d'élevage...) ; l'étiquetage et les allégations ; les règles de production et de préparation ; les conditions à l'inscription de substances à l'annexe 2 et les critères pour l'établissement de listes de substances par les pays ; les systèmes d'inspection et de certification ; - les conditions des importations (produits visés, certificat, authenticité du produit...) ; l'examen permanent des directives. En annexes, sont présentés : les principes de production biologique ; les substances autorisées pour la production d'aliments ; les prescriptions minimales d'inspection et mesures de précaution prévues dans le cadre du système d'inspection/de certification.
La législation européenne sur le bio devrait être adoptée en juin
Une mise au point est faite sur le projet de nouveau règlement portant sur la production et l'étiquetage des produits biologiques, à l'échelle européenne, qui doit être appliqué à compter de 2009. Des encarts sont réservés à la situation du bio en France, et au Danemark.
Une marque privée pour remplacer le logo AB ?
Voté le 12 juin en Conseil des Ministres européens de l'agriculture, le nouveau règlement européen de l'agriculture biologique comporte des points " inacceptables " pour nombres d'organisations de la bio : refus du droit d'être indemne d'OGM, refus de subsidiarité (droit d'avoir une réglementation nationale plus exigeante qu'au niveau européen), pâturage non obligatoire pour les herbivores... Anticipant le vote de ce texte laxiste, la FNAB avait voté dès mars 2007 la possibilité de créer une marque privée : elle y travaille donc actuellement. Le nouveau règlement européen entrera en vigueur en 2009.
Ne pas brader l'agriculture bio
A travers un entretien, Pierre de Contes, céréalier bio, s'exprime sur le nouveau règlement européen pour l'agriculture biologique, sur l'état du marché des céréales bio confronté à une pénurie, sur le risque de disparité des aides entre régions, sur les aides à la conversion et prône un système de régulation des prix bio.
Nouveau règlement européen : La dernière ligne droite
Alors que le Conseil des Ministres de l'Agriculture de l'Union Européenne est parvenu à un accord sur les grandes lignes du nouveau règlement de l'agriculture bio applicable en 2009 et que la Commission Européenne a adopté la proposition dans la foulée fin décembre, de nombreux points méritent d'être précisés. Même si elle s'est améliorée, la mouture en préparation ne fait pas encore l'unanimité. Malgré sa volonté de mettre un point final à ce travail avant la fin 2006 sous présidence finlandaise, le Conseil des Ministres a prolongé les délais sous présidence allemande et ne rendra sa décision finale, prévue en avril prochain dans le meilleur des cas, qu'après avoir pris en compte l'avis du Parlement Européen.
Préparation des produits biologiques en Rhône-Alpes, Situation 2006 et perspectives
La préparation recouvre les opérations de conservation, transformation, conditionnement et étiquetage des produits issus de l'agriculture ou des produits transformés conformément au mode de production biologique. Le document est le résultat d'une enquête auprès de plus de 600 entreprises et a pour objectif de présenter un état des lieux du secteur aval de la filière biologique en Rhône-Alpes, d'étudier ses évolutions et d'analyser les perspectives de développement.
Règlement actuel (CEE) n° 2092/91 modifié - Nouveau règlement du Conseil pour 2009 : Qu'est-ce qui change dans la réglementation européenne sur la production biologique et l'étiquetage des produits biologiques ?
Le règlement sur l'agriculture biologique, actuellement en vigueur (RCEE n° 2092/91), a été adopté en juin 1991. Au départ ne concernant que les productions végétales, les règles ont été élargies aux productions animales et aux aliments pour animaux à partir de 1999. En janvier 2006, la Commission de l'Union européenne a soumis aux Ministres de l'agriculture un projet de règlement cadre, dont l'approche globale a été approuvée par le Conseil des Ministres en décembre 2006 et qui devrait s'appliquer à partir de 2009. Le Parlement européen a rendu son avis sur le projet le 22 mai 2007. Le règlement a été adopté sous présidence allemande au Conseil des Ministres de l'agriculture et de la pêche des 11 et 12 juin 2007. Avant 2009, les règles d'application des principes définis dans ce texte devront être élaborées et votées sous forme de règlements de la Commission de l'Union européenne. Ce document du Ministère de l'agriculture fait le point sur ce qui change dans la nouvelle réglementation européenne.
Savoir acheter : Le guide des étiquettes : Alimentaire, vins, cosmétiques, textiles...
Ce guide est incontournable pour comprendre ce qui est écrit sur les étiquettes et aider à acheter mieux en dépensant moins. Il est organisé en fonction des types de produits ou de signes spécifiques : Alcool ; Alimentation ; Cafés et restaurants : une question de licence ; Cosmétique ; Cuir ; Electroménager ; Emballages ; Meubles ; Signes de danger ; Textile. On y trouve aussi les coordonnées de différentes associations qui oeuvrent directement ou indirectement dans la consommation.
Aliments issus de l'agriculture biologique : Programme mixte FAO/OMS sur les normes alimentaires
Le Codex Alimentarus est un recueil de normes alimentaires adoptées à l'échelon international. L'étiquetage des denrées alimentaires est le premier moyen de communication entre le producteur et le vendeur d'une part, et l'acheteur et le consommateur d'autre part. Les directives concernant la production, la transformation, l'étiquetage et la commercialisation des aliments issus de l'agriculture biologique sont publiées dans ce volume compact afin de faciliter leur utilisation et leur compréhension par les gouvernements, les industriels et les détaillants, et les consommateurs.
Réglementation : Les règles d'étiquetage des produits bio
Traitement du jardin : Le grand bazar
Cet article dresse un état des lieux désastreux sur l'utilisation des pesticides par les jardiniers amateurs (étiquetage volontairement flou des produits dangereux, incompétence des vendeurs, ignorance des risques par les usagers ). Un exemple de jardinage biologique, avec zéro traitement, réalisé au centre écologique de Terre vivante est également donné dans cet article.
Aliments irradiés : appliquer le principe de précaution
Traçabilité OGM en Bretagne
Dans cet article, un schéma présente les règles d'étiquetage des produits destinés à l'alimentation humaine et animale par rapport aux OGM.
Les Européens font de la résistance aux OGM
Cet article s'interroge sur la levée ou non du moratoire européen, concernant une variété de maïs doux Bt11 (depuis la parution de l'article, on sait que la Commission a finalement levé ce moratoire en approuvant cette autorisation). L'intérêt cependant de l'article réside dans la fourniture d'arguments scientifiques jetant la suspicion sur le comité scientifique européen : en effet, ce dernier a statué sur la fiabilité du maïs Bt11, alors que la CGB (Commission française de Génie Biomoléculaire) révélait dans le même temps des anomalies sur des rats ayant consommé cet OGM. Par ailleurs, l'article rend compte des prises de positions anti-OGM de plus en plus de régions françaises et européennes, ainsi que leur mise en réseau. On notera avec intérêt un autre article sur cette même page décrivant la nouvelle réglementation européenne d'étiquetage et traçabilité, entrée en vigueur le 18 avril.
OGM : L'étiquette ne fait pas l'éthique
Jacques Testard, directeur de recherche à l'Inserm et administrateur de l'association Inf'OGM, analyse dans cet article la levée du moratoire européen sur les OGM.
Organismes génétiquement modifiés : Deux règlements qui ne règlent pas tout
Aujourd'hui, après l'adoption des deux réglements sur la traçabilité et l'étiquetage des OGM, le débat se poursuit sur la coexistence entre les cultures, dont les enjeux en terme de responsabilité environnementaux vis-à-vis des filières conventionnelles et biologiques sont primordiaux.
Produits d'animaux nourris aux OGM : Innocuité pour le consommateur ?
Depuis avril 2004, dans l'Union Européenne, tous les produits contenant plus de 0,9 % d'organismes génétiquement modifiés doivent être étiquetés, qu'ils soient pour la consommation humaine ou animale. Tous ? Non, car les produits issus d'animaux ayant consommé des OGM (viande, oeufs, lait,...) ne sont pas soumis à cet étiquetage...
Risque OGM : Les maires sauveront-ils l'agriculture bio ?
Si l'Europe ouvre ses portes aux OGM, qu'adviendra-t-il de l'agriculture bio ? Les règlements sur l'étiquetage et la traçabilité n'éviteront pas les contaminations. L'incertitude est telle qu'aujourd'hui, les arrêtés municipaux d'interdiction de cultures font figure d'ultimes remparts contre les OGM.
L'achèvement de l'édifice juridique de l'agriculture biologique : la certification et l'étiquetage à l'international des aliments
De nombreuses questions agitent le secteur de l'agriculture biologique : définition de la qualité et de la "qualité bio", adaptation des mécanismes réglementaires au contexte international, apport du juriste dans l'élaboration d'une règle technique. Ces questions sont abordées dans le cadre du marché intérieur, en précisant l'articulation entre les différents niveaux de réglementation. Les obstacles à la consolidation, par le contrôle et l'étiquetage, d'une règle commune harmonisée proviennent probablement, en grande partie, des incertitudes dont souffre la définition même de l'aliment issu de l'agriculture biologique. Les questions qui se posent, au sein de la sphère extra-communautaire, concernent l'apport du juriste dans la capacité de la réglementation à intégrer certains phénomènes internationaux, liés au niveau de développement des Etats, à la confrontation des cultures ou encore à la diplomatie.
Les aliments du bétail changent de réglementation
Le réglement CE 223/2003 concernant les exigences en matière d'étiquetage liées au mode de production biologique pour les aliments des animaux, les aliments composés pour animaux et les matières premières pour aliments des animaux et modifiant le réglement 2092/91 du conseil est paru au journal officiel de la communauté européenne le 5 février 2003. Désormais, et ce depuis le 6 août, seules les formules contenant effectivement 95 % des matières premières en bio peuvent prétendre à la mention "issu de l'agriculture biologique". Celles n'atteignant pas ce seuil portent la mention "peut être utilisé en agriculture biologique en conformité avec le réglement (CEE) numéro 2092/91".
Dossier : Derrière le fard des cosmétiques
Un état des lieux des produits naturels dans le domaine des cosmétiques : analyse des bienfaits de la nature, réglementation bio en matière de cosmétiques, tour d'horizon des étiquettes et des emballages prometteurs mais mensongers,... Toutes les informations pour bien choisir des produits de maquillage sains, réellement naturels et bienfaisants. Enfin, le dossier présente les avantages des cosmétiques biologiques et les cahiers des charges qui fixent leur production et leur future utilisation.
Fin annoncée du moratoire sur les OGM ?
Le vote des règlements européens en juillet 2003 sur la traçabilité et l'étiquetage des OGM ouvre la porte à la levée du moratoire européen. Pourtant, même s'il est indéniable que ces réglements apportent un plus par rapport à la législation antérieure (notamment avec l'étiquetage de l'alimentation animale et des produits issus d'OGM mais n'en contenant plus), ils n'en sont pas moins encore incomplets : quid de la responsabilité en cas de contamination ? quelle coexistence des filières ? Comment sauver la bio ?
Fin annoncée du moratoire sur les OGM ?
Le vote des règlements européens en juillet 2003 sur la traçabilité et l'étiquetage des OGM ouvre la porte à la levée du moratoire européen. Pourtant, même s'il est indéniable que ces réglements apportent un plus par rapport à la législation antérieure (notamment avec l'étiquetage de l'alimentation animale et des produits issus d'OGM mais n'en contenant plus), ils n'en sont pas moins encore incomplets : quid de la responsabilité en cas de contamination ? quelle coexistence des filières ? Comment sauver la bio ?
OGM : pourrons-nous choisir ?
Etiquetage et traçabilité : deux nouveaux règlements européens concernant les organismes génétiquement modifiés ont été adoptés. Ce qui devrait conduire à la levée du moratoire de fait imposé depuis 1999. Tout ce qu'il faut savoir en dix questions réponses.
Traçabilité et étiquetage des OGM dans l'alimentation : La nouvelle réglementation européenne
Le 22 septembre 2003, la Communauté européenne a adopté formellement deux règlements sur la traçabilité et l'étiquetage des OGM. Le premier vise à définir une procédure communautaire centralisée et transparente d'évaluation de la sécurité sanitaire et d'autorisation des aliments à destination des hommes et des animaux lorsqu'ils ont été génétiquement modifiés ou produits à partir d'OGM, ainsi que des prescriptions d'étiquetage harmonisées et complètes en vue d'offrir aux consommateurs et aux utilisateurs des informations exactes sur leur composition et leurs qualités. Le second règlement modifie la directive 2001/18/CE et fournit un cadre harmonisé pour la traçabilité des OGM et des produits destinés à l'alimentation humaine ou animale produits et dérivant d'OGM dans le but de facilter l'étiquetage exact, la surveillance des effets sur l'environnement et le retrait de ces produits.
Traçabilité et étiquetage des OGM dans l'alimentation : La nouvelle réglementation européenne
Le 22 septembre 2003, la Communauté européenne a adopté formellement deux règlements sur la traçabilité et l'étiquetage des OGM. Le premier vise à définir une procédure communautaire centralisée et transparente d'évaluation de la sécurité sanitaire et d'autorisation des aliments à destination des hommes et des animaux lorsqu'ils ont été génétiquement modifiés ou produits à partir d'OGM, ainsi que des prescriptions d'étiquetage harmonisées et complètes en vue d'offrir aux consommateurs et aux utilisateurs des informations exactes sur leur composition et leurs qualités. Le second règlement modifie la directive 2001/18/CE et fournit un cadre harmonisé pour la traçabilité des OGM et des produits destinés à l'alimentation humaine ou animale produits et dérivant d'OGM dans le but de facilter l'étiquetage exact, la surveillance des effets sur l'environnement et le retrait de ces produits.
Vins bio : la charte, au coeur des premières assises nationales
Les premières assises nationales de la viticulture bio se sont tenues juste après le salon Vinotech, près de Bordeaux. Cela a été l'occasion de présenter la charte de vinification bio ; pour l'instant, c'est une charte de droits privés et non un cahier des charges. Les représentants de la FNIVAB ont pu donner quelques explications quant à la manière dont a été élaborée cette charte. Mais une fois que le vin est fait, il faut le... vendre ; et pour cela, il faut bien mettre une étiquette sur la bouteille. Alors pour ou contre le logo AB, la question divise et fait ressortir quelques litiges entre les viticulteurs bio et l'Institut National des Appellations d'Origine. La charte sera mise en application lors de la prochaine vendange, différents contrôles seront effectués pour vérifier le bon respect de cette dernière.
L'alimentation santé : enjeu commercial ou nutritionnel
Née il y a dix ans au Japon, la nutraceutique (contraction de nutrition et pharmaceutique) est aujourd'hui un marché florissant (plus de 7 % des dépenses alimentaires nippones). Elle s'est exportée en Amérique du Nord et en Europe. En France, on emploie le terme alicament (aliment + médicament), plus suggestif. Mais la définition précise reste floue, et la réglementation européenne sur l'étiquetage n'est pas harmonisée.
Etiquetage : ce qui va changer la donne
La polémique autour des langues utilisées sur l'emballage des produits alimentaires a fait rage cet été. Elle s'inscrit dans une longue liste de règles européennes qui contraignent les marques à de nouvelles stratégies. Loin d'être anodin, l'étiquetage des produits de grande consommation constitue l'un des grands chantiers d'harmonisation européenne. Les quelques centimètres carrés d'emballage dévolus à l'information du consommateur sont devenus le théâtre d'enjeux majeurs.
La filière bio s'organise
On présente ici les différents chantiers de la FNIVAB : Fédération Nationale Interprofessionnelle des Vins de l'Agriculture Biologique. La FNIVAB regroupe les associations de producteurs de vins bio de chaque vignoble et un collège de négociants spécialisés, mais ne fédère pas encore l'ensemble des acteurs concernés par la viticulture biologique. La structure se donne comme mission de réaliser un observatoire économique spécifique. Elle doit aussi travailler à clarifier la réglementation pour pouvoir adopter un étiquetage explicite (le terme vin biologique n'est toujours pas légalement utilisable) et promouvoir les vins auprès des consommateurs.
OGM : l'Europe ne lâche pas la bride
La directive européenne, relative à la mise sur le marché et aux expérimentations d'OGM, vient d'être abrogée par une nouvelle directive. Cette dernière ne lève pas le moratoire concernant la mise sur le marché d'OGM et ne change rien quant à l'étiquetage. Cette décision satisfait les mouvements écologiques mais les agriculteurs biologiques restent fortement inquiets sur les risques de contamination. Et, ni les traces d'OGM régulièrement détectées dans les lots de semences, ni les remarques de certains spécialistes, ne sont là pour rassurer les producteurs bio. Avec cette nouvelle directive, les seuils de tolérance d'OGM dans les semences vont peut être être abaissés. Alors que le moratoire perdure, seule l'Espagne cultive, à raison de 20 000 à 25 000 ha, des plantes transgéniques et cette possibilité semble satisfaire les producteurs. Outre atlantique, Etat-Unis, Canada et Argentine, représentent 96 % des surfaces OGM. Dans ces pays, l'intérêt économique d'une éventuelle utilisation de semences transgéniques semble corrélé avec le niveau d'infestation.
Production biologique : L'agriculture raisonnée sème le trouble
"Lors de l'assemblée générale de la Fédération Nationale de l'Agriculture Biologique (FNAB) des 19 et 20 mars 2002, François Thierry, président de la FNAB, s'est exprimé au sujet de l'agriculture raisonnée, qui ""ne sert qu'à blanchir le masque de l'agriculture traditionnelle"". Les producteurs bio ont peur de l'ombrage que pourrait exercer l'agriculture raisonnée sur leurs produits, notamment avec l'étiquetage des produits issus de l'agriculture raisonnée. Mais l'inquiétude se porte également sur la question du financement qui pourrait réduire les crédits qui leur sont destinés."
La réglementation de l'agriculture biologique aux Etats-Unis
Les surfaces agricoles biologiques aux Etats-Unis, selon l'USDA, étaient de 344 000 hectares en 1997, avec 5 000 exploitations, 810 000 ha en 2000 et devraient atteindre 2,63 millions d'ha en 2010. Les ventes de produits biologiques ont atteint approximativement 9,2 milliards de dollars en 2001, contre 7,8 milliards en 2000, en croissance annuelle régulière d'environ 20% depuis 1990, soulignant l'intérêt grandissant des consommateurs américains pour ce type de produits. Le Natural Marketing Institute souligne que 43 % de la population américaine déclare consommer des aliments biologiques. Compte tenu de cette nouvelle demande des consommateurs et des changements initiés dans l'agriculture, de nouvelles stratégies marketing sont développées par les entreprises afin de renforcer cette dynamique de marché. Une nouvelle mesure a été mise en place pour mieux contrôler un marché très lucratif. L'Organic Foods Production Act (OFPA), adopté en 1990, requiert l'établissement d'un programme de certification pour les acteurs du secteur. Durant 10 ans, les efforts conjoints de l'U.S. Department of Agriculture (USDA), de l'Organic Material Review Institute ou de l'Organic Trade Association ont permis d'aboutir en avril 2001 à un programme national détaillé et précis réglementant l'agriculture biologique. En février 2002, l'USDA a annoncé la liste des organismes accréditeurs remplissant toutes les conditions édictées par L'OFPA.
Tout savoir pour...réussir sa conversion en "AB"
Ce guide a été réalisé pour aider les producteurs, désirant se convertir à l'agriculture biologique, à se constituer des repères tant du point de vue réglementaire que du point de vue technique. Le guide indique ce qu'il faut savoir pour bien réussir sa conversion (obligation de moyens, procédure de certification, plan de correction, période de conversion...), les grands principes du REPAB-F, présente des fiches relatives aux pratiques d'élevage biologique (fiche bovins, fiche ovins-caprins, fiche porcins...) et qui précisent les aides à la conversion à l'agriculture biologique, la mesure CAB, le déroulement de la conversion, le diagnostic. Les annexes reviennent sur quelques définitions, sur les légumineuses fourragères éligibles au gel PAC...
17 avril : sensibiliser, interpeller, rappeler à l'ordre...
Visites de semenciers dans le Béarn ou dans l'Aveyron, débats publics avec des chercheurs à Dijon ou à Bordeaux, mises en scène dans les supermarchés, lettres et pétitions aux députés : telles sont quelques-unes des actions qui ont eu lieu en France le 17 avril et qui sont relatées brièvement dans cet article.
Dix questions sur l'étiquetage
L'étiquette est devenue aujourd'hui une véritable encyclopédie. Cet article dresse en deux pages un tour d'horizon des mentions obligatoires sur une étiquette, rappelle quelques notions de base (DLC, DLUO...), donne l'utilité du code barre... mais aussi rappelle ce qui ne peut figurer sur l'étiquette (comme la promotion des vertus curatives d'un aliment).
Marjolaine : Les tendances du bio
"Quels sont les désirs d'un consommateur bio ? Pour en avoir une idée, rien ne vaut la visite d'un salon comme Marjolaine. Il révèle les nouvelles peurs et les nouveaux désirs de consommateurs attirés par le naturel. Le consommateur recherche le naturel, avec un nom à consonance magique : le bio. Voilà donc de quoi calmer le corps et l'esprit des affres de la ""mal bouffe"" et de la vache folle. "
Qualité et origine des produits agricoles et alimentaires
La politique de qualité et d'origine des produits agricoles et alimentaires qui s'est développée, en France, depuis plus d'un siècle, a été confirmée par la loi d'orientation agricole de juillet 1999. La réflexion du Conseil Economique et Social sur cette politique de qualité et d'origine a été menée dans le contexte d'une double actualité : - celle des préoccupations fortes des consommateurs en matière de sécurité sanitaire des aliments, préoccupations à la fois au niveau de leur santé, mais aussi en matière de protection de l'environnement, - celle des négociations commerciales dans le cadre de l'Organisation Mondiale du Commerce, pour lesquelles les professionnels de la filière agroalimentaire ont plaidé en faveur d'un modèle alimentaire européen et pour la reconnaissance et la protection des démarches de qualité et d'origine dans le cadre de l'Accord sur la Propriété Intellectuelle (ADPIC).
Les allégations nutritionnelles largement débattues
Deux groupes de travail se sont réunis lors de la 28ème session du Comité Codex Etiquetage : celui sur l'agriculture biologique et celui sur les allégations santé.
Arcadie propose un cahier des charges " Arômes bio "
La société Arcadie bien connue depuis longtemps dans la filière de transformation bio comme fournisseur d'épices, légumes déshydratés, plantes aromatiques, propose aujourd'hui un cahier des charges pour les arômes utilisés en bio. Ceux-ci font aujourd'hui partie des additifs autorisés par le réglement CEE 2092/91 à la seule condition qu'ils bénéficient de la dénomination " Arôme naturel " au sens de la réglementation générale régissant ces produits. Ils n'ont pas obligation d'être bio. Arcadie propose une réglementation bio prenant en compte les points suivants : - prédominance dans la composition de l'ingrédient de référence, - nécéssité d'utilisation d'ingrédients bio dans la fabrication, - obligation pour les transformateurs d'utiliser des arômes bio dans les produits comportant dans leur dénomination l'indication d'un ingrédient présent uniquement sous forme d'arôme, - étude méticuleuse des process pour déterminer leur validité en bio (problème de confidentialité dans ce type d'industrie), - nécessité d'imposer des unités de fabrication uniquement dédiées au bio.
Le codex alimentarius
Ces directives constituent une première étape vers l'harmonisation internationale des dispositions relatives aux produits biologiques en termes de normes de production et de commercialisation, de systèmes d'inspection et d'exigences d'étiquetage.