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Pour une véritable Stratégie Nationale pour l'Alimentation, la Nutrition et le Climat : Note collective de 54 organisations de la société civile
La loi Climat et Résilience de 2021 charge le gouvernement de publier, au 1er juillet 2023, une Stratégie Nationale pour l'Alimentation, la Nutrition et le Climat (SNANC), visant à intégrer les objectifs climatiques dans la politique de l'alimentation, en accord avec la Stratégie Nationale Bas carbone. Le système alimentaire français doit, en effet, évoluer en profondeur pour faire face au changement climatique, mais aussi pour répondre à l'absence de réduction de l'usage des pesticides et des engrais de synthèse, à la hausse continue des recours à l'aide alimentaire, ainsi qu'à la progression de maladies liées à une alimentation déséquilibrée et de mauvaise qualité. Cette Stratégie devra également répondre aux enjeux sociaux touchant les agriculteurs et les agricultrices : rémunération insuffisante, manque de reconnaissance... Cette note, élaborée collectivement par des associations de consommateurs, de familles, de lutte contre la précarité alimentaire, de patients, de paysans, de professionnels de santé, de protection de lenvironnement et du bien-être animal, fait la demande d'une SNANC ambitieuse, établissant le cadre et fixant les objectifs d'une politique de lalimentation à la hauteur des enjeux climatiques, de préservation de la biodiversité, de justice sociale, de bien-être animal et de santé publique. 13 recommandations sont formulées dans ce document.
Produits bio : Guide pratique pour la transformation 2ème édition
Cyril BERTRAND, Auteur ; Philippe COTTEREAU, Auteur ; Claire DIMIER-VALLET, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS Cedex 12 (RMT ACTIA TRANSFOBIO, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ACTIA | 2023Au fil des évolutions réglementaires et depuis ses débuts, lagriculture biologique a fait lobjet de nombreuses améliorations pour toujours mieux sadapter aux attentes des consommateurs, en préservant ses valeurs dorigine. Dans ce contexte évolutif, les transformateurs ont besoin dêtre accompagnés pour démarrer une gamme de produits bio ou pour approfondir leurs connaissances sur la transformation des produits issus de lagriculture biologique. Cet ouvrage, fruit dun travail collectif des membres du RMT Actia TransfoBio, est un outil opérationnel destiné aux entreprises. Il propose l'accès à un outil d'auto-diagnostic comportant les principales questions quil faut se poser au moment de se lancer dans la transformation de produits biologiques. Les éléments-clés de la transformation bio sont ensuite détaillés, en sappuyant sur les spécificités de la règlementation bio : marché, démarches de certification, approvisionnement, formulation, transformation. Des cas concrets issus dentreprises, des outils pratiques et de nombreuses données sont fournis au fil de cet ouvrage. Lengagement des transformateurs en agriculture biologique se traduisant également par une recherche continue damélioration, ce guide apporte des informations pour aller au-delà de la stricte application des exigences du règlement bio et tendre vers plus d'engagements, comme le proposent les valeurs fondatrices de la bio.
La coopérative qui tatoue les kiwis
Myriam ROBERT, AuteurLors du Salon international de l'agriculture, KSO, la première coopérative de France pour les kiwis bio, a fait la démonstration de la machine qui marque les kiwis au laser. Les fruits, après leur passage dans la machine, ressortent avec "Bio by KSO" gravé sur la peau. La coopérative a été la première à opter pour cette solution, qui permet de résoudre les problèmes d'étiquetage (toxicité de la colle, recyclage des étiquettes).
Distribution vrac et EAP
Christophe BEAUBATON, Auteur ; François LABBAYE, Auteur ; RESEAU VRAC, Auteur ; ET AL., AuteurEn magasin vrac, comme dans d'autres EAP (Épiceries Alternatives de Proximité), ce sont majoritairement des produits biologiques qui sont proposés, souvent accompagnés dune offre en produits conventionnels. Ce dossier est consacré aux EAP qui regroupent, notamment, les magasins vrac, les boutiques zéro déchet et les magasins de producteurs. 1 Le premier article est une interview dans laquelle Sylvie Boes, du magasin L'Instant Vrac, à Rambouillet (78) et à Dourdan (91), raconte son parcours, avec le développement d'une licence de marque de magasin vrac et la gestion de ses magasins. 2 L'article suivant s'intéresse au développement du vrac et des emballages réutilisables et consignés en Allemagne. 3 Dans le troisième article, Opti-Mix livre son analyse sur les prix de trois produits vrac bio largement distribués en GMS, les comparant avec les prix de vente en magasin spécialisé bio : lamande décortiquée, la noix de cajou et la pistache coque. 4 Larticle suivant, consacré à la réglementation pour la vente de produits vrac, fait le point sur létiquetage de lorigine des denrées alimentaires bio. 5 Le Salon du Vrac 2022 (4ème édition), qui a eu lieu les 16 et 17 mai 2022, a été organisé par lassociation Réseau Vrac. Cet événement, qui a réuni plus de 200 exposants, a hébergé trois conférences sur lactualité du vrac et a été loccasion de récompenser les innovations du secteur vrac. 6 Une enquête, réalisée auprès de 362 consommateurs du réseau bio spécialisé, révèle les chiffres de la consommation vrac. 7 Larticle suivant présente quatre nouveautés de la distribution vrac. 8 Pour terminer, la carte de France 2022 des Épiceries Alternatives de Proximité offre un aperçu des points de vente EAP par région.
Distribution vrac et EAP
Christophe BEAUBATON, Auteur ; Lucia PEREIRA, Auteur ; BIO-LINEAIRES, AuteurCe dossier de Bio Linéaires est consacré aux EAP (Epiceries Alternatives de Proximité) qui regroupent, notamment, les magasins vrac, les boutiques zéro déchet et les magasins de producteurs. Il regroupe cinq articles : 1 Pierre Legeay, co-fondateur du magasin « P'tits Poids carottes », à Angers (49), explique le développement de l'activité du magasin. 2 L'article suivant présente quelques repères économiques des points de vente du réseau EAP (chiffre d'affaires moyen, surface moyenne, taux de marge pratiqué). 3 Point sur les chantiers réglementaires en cours, autour de la vente des produits en vrac et du réemploi des emballages. 4 - Présentation de 5 nouveautés de la distribution vrac. 5 La carte de France 2022 des Épiceries Alternatives de Proximité offre un aperçu, par région, des points de vente EAP, au nombre de 1043 en juillet 2022.
Guide Conversion à l'agriculture biologique : Edition Normandie
AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE NORMANDIE, Auteur ; AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE DE BRETAGNE, Auteur ; AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE PAYS DE LA LOIRE, Auteur | CAEN CEDEX 4 (Chambre Régionale d'Agriculture Normandie, 6 Rue des Roquemonts - CS 45346, 14 053, FRANCE) : AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE NORMANDIE | 2022Ce guide contient une série de fiches présentant la conversion en agriculture biologique. Réalisé à l'échelle du Grand Ouest, il comporte aussi des données spécifiques à la Normandie. Cet outil permet aux agriculteurs et aux techniciens de connaître les démarches administratives liées à la conversion. Ce guide fournit aussi des repères concernant les prix de vente pour les agriculteurs en filières longues, ainsi que des coordonnées de fournisseurs et de collecteurs régionaux, en Normandie. Au sommaire : Fiche 1 : Lagriculture biologique, c'est quoi ? ; - Fiche 2 : Les bonnes questions à se poser avant d'aller plus loin ; - Fiche 3 : Les démarches pour engager sa conversion en AB ; - Fiche 4 : Le déroulé de la conversion bio ; - Fiche 5 : Certification, Contrôle, Traçabilité, Étiquetage ; - Fiche 6 : La mixité entre agriculture biologique et conventionnelle ; - Fiche 7 : Les aides à l'agriculture biologique ; - Fiche 8 : Fournisseurs et collecteurs en Normandie ; - Fiche 9 : Repères de valorisation en filières longues ; - Fiche 10 : Les incidences techniques sur les systèmes de production ; - Fiche 11 : Pour en savoir plus.
Un plan d'action de l'UE pour l'agriculture biologique : Résolution du Parlement européen du 3 mai 2022 sur un plan d'action de l'UE pour l'agriculture biologique (2021/2239(INI))
Le Parlement européen, considérant que l'agriculture biologique joue un rôle essentiel dans la réalisation de la transition vers un système alimentaire vers un système plus durable, a adopté, le 3 mai 2022, une résolution sur un plan d'action de l'UE en faveur du développement de l'agriculture biologique. Il charge sa Présidente de transmettre la présente résolution au Conseil et à la Commission, ainsi qu'aux gouvernements et aux parlements des États membres.
Position paper on sustainability labelling & the Planet-score - September 2022
Ce document présente la position dIFOAM-Organics Europe vis-à-vis des propositions d'étiquetage reflétant la durabilité des denrées alimentaires au sein de lUnion Européenne. IFOAM-Organics Europe soutient la lutte contre le greenwashing et soutient l'intention de la Commission Européenne d'accroître la visibilité de l'impact environnemental des denrées alimentaires (de leur production et à leur consommation). Toutefois, IFOAM-Organics Europe est préoccupé par : 1 - la pertinence de la méthodologie choisie pour mesurer l'impact environnemental des produits alimentaires, et sa capacité à prendre en compte les externalités positives et négatives des différents modes de production ; 2 limpact des choix méthodologiques d'affichage sur les signaux envoyés aux consommateurs, et par les modèles agricoles (plus ou moins durables) favorisés par cette méthodologie. La méthodologie choisie influencera, en effet, les directions et les évolutions du système alimentaire européen. A ce stade et sans aucune correction, la méthodologie d'analyse du cycle de vie (ACV), à la base de l'Empreinte Environnementale Produit (PEF), conduit à une « continuité avec le système intensif actuel ». IFOAM-Organics Europe propose d'utiliser le PEF comme base, mais de le mettre à jour, et de le compléter par dautres indicateurs pour mieux prendre en compte les externalités (effets sur la biodiversité, sur le bien-être animal ). Le Planet-score, autre étiquetage proposé, est justement basé sur le PEF, mais complété par des indicateurs supplémentaires. Selon IFOAM-Organics Europe, la méthodologie du Planet-score a fait ses preuves et elle est capable daccompagner la transition des systèmes alimentaires.
Viande bovine bio : On se met une caisse ?
SYMBIOSE, AuteurLa vente de viande bovine bio en direct, en caissettes, reste une pratique importante, avec nombre davantages, mais ceux-ci devant être « entretenus » dans un contexte de concurrence accrue. Cet article présente divers conseils pratiques, issus notamment du retour dexpérience de cinq producteurs bio du Finistère, pour qui la vente directe représente en moyenne les 3/4 des volumes vendus, dont les 2/3 en caissettes. En plus des caissettes, ces éleveurs font aussi de la vente directe au détail, plus contraignante et plus coûteuse, mais qui apporte de la souplesse ou qui peut offrir une vitrine pour mieux toucher le consommateur. En effet, pour maintenir son volume de vente en caissettes, il est important de communiquer, pour fidéliser, mais aussi pour toucher de nouveaux clients. Il faut aussi développer ses techniques de vente avec, par exemple, une diversité de tailles de colis, un étiquetage avec quelques précisions sur la cuisson, une bonne propreté et une apparence correcte du colis, du vendeur ou de la ferme. Par ailleurs, il est important de bien veiller à la rentabilité de la vente en caissettes, en tenant compte de linvestissement, du rendement de découpe ou encore du temps de travail. Sont présentés, dans cet article, des éléments chiffrés pour aider à la réflexion. De même, la composition du colis est aussi à soigner et un tableau pour aider à répartir au mieux les morceaux à bouillir et à griller conclut cet article.
Vu au Sitevi
VITISBIO, AuteurCet article présente huit nouveautés (utilisables en viticulture biologique) vues lors de lédition 2022 du salon professionnel Sitevi : 1 Ecopra propose un comburateur pour économiser le carburant ; 2 New Holland commercialise un désherbeur électrique pour les vignes étroites ; 3 Vitibot met en avant deux nouvelles options sur son robot Bakus : la pulvérisation confinée (pour les traitements) et des lames décimage développées en partenariat avec Provitis ; 4 Clayver présente trois nouvelles cuves en céramique à base de grès ; 5 Timac Agro propose des fertilisants et des amendements d'origine viticole en économie circulaire (entreprise basée en Bretagne) ; 6 Koppert a développé un insecticide à base dhuile paraffinique ; 7 Weenat commercialise un algorithme qui corrige les prévisions météo (modèles Arome et Asperge de Météo France) pour mieux les adapter à la réalité du terrain, et ainsi mieux prévenir les risques de gel ; 8 Mecamarc propose une étiqueteuse haute cadence.
Biased from the outset: The EU Commissions working document on new GM techniques fails to uphold environmental and consumer protection standards
IFOAM - ORGANICS INTERNATIONAL, Auteur ; GREENPEACE, Auteur ; GÉNÉRATIONS FUTURES, Auteur ; ET AL., Auteur | BONN (Charles-de-Gaulle-Strasse 5, 53113, ALLEMAGNE) : IFOAM - ORGANICS INTERNATIONAL | 2021Ce document retranscrit l'analyse critique dune soixantaine dorganisations non gouvernementales (ONG) et dassociations, suite à la publication dun document sur les nouveaux OGM par la Commission Européenne (CE). En avril 2021, la direction santé de la Commission européenne (DG SANTÉ) a publié un document de travail qui pourrait conduire à une proposition de déréglementation des nouvelles techniques de modification génétique (OGM de deuxième génération). Cette déréglementation viserait à ne plus obliger les contrôles de sécurité, ni l'étiquetage des OGM sur les produits (étiquetage visant à informer le consommateur), ni à exiger une traçabilité ou une surveillance des produits post-commercialisation. Les différentes ONG et associations qui ont signé cette réponse à la CE sopposent fermement aux propositions contenues dans ce document. Elles dénoncent le fait que ce « document de travail » est biaisé en faveur des intérêts de lindustrie des biotechnologies agricoles. Par ailleurs, elles dénoncent les impacts négatifs quaurait cette déréglementation : elle présenterait des risques inacceptables pour la santé humaine, la santé animale et l'environnement ; elle interdirait aux citoyens de savoir ce qu'ils mangent et aux agriculteurs de savoir ce qu'ils sèment ; elle soulèverait également des questions de biosécurité, de transparence de l'information et de protection des consommateurs.
Créer un atelier meunerie dans une ferme en agriculture biologique
Kristel MOINET, AuteurAvec une demande croissante des consommateurs, mais aussi des pouvoirs publics, pour des produits alimentaires locaux et de qualité, par exemple à travers le développement de Projets Alimentaires Territoriaux, les circuits courts, ainsi que les ateliers de transformation à la ferme semblent avoir de beaux jours devant eux. Dans cet article, le BioCivam de l'Aude apporte ses conseils pour la création d'un atelier de meunerie à la ferme, en agriculture biologique, en 14 étapes, de la récolte des céréales à la commercialisation dans les réseaux et filières de proximité, en passant par le stockage et le tri des grains, la mouture, ou encore l'étiquetage.
Note d'orientation : Environnements alimentaires et politique alimentaire de lUE : Comprendre le rôle des environnements alimentaires pour des systèmes alimentaires durables
La notion denvironnement alimentaire occupe une place de plus en plus importante dans les discussions sur la transformation des systèmes alimentaires. Le concept a été adopté par un ensemble dorganisations et intégré dans un certain nombre dinitiatives, notamment dans la stratégie « De la ferme à la table » de lUnion européenne (UE). Mais, que désigne-t-on par environnement alimentaire ? Quelle peut être lutilité du concept d« environnement alimentaire » pour les efforts de transition vers des systèmes alimentaires durables ? Et comment améliorer les environnements alimentaires ? Lenvironnement alimentaire désigne le « contexte physique, économique, politique et socioculturel dans lequel les consommateurs entrent en contact avec le système alimentaire pour faire leurs choix concernant lachat, la préparation et la consommation des aliments ». Cette note dorientation doit permettre de mieux comprendre les environnements alimentaires et les implications dune « approche par lenvironnement alimentaire » pour la politique alimentaire de lUE et la transition vers des systèmes alimentaires durables.
Le point avec Ecocert : Nouveau règlement : les actes secondaires
Stéphane LEROYER, AuteurLe 1er janvier 2022, le nouveau règlement bio européen UE 2018/848 entrera en vigueur. Courant 2021, plusieurs actes secondaires, visant à préciser certaines modalités d'application ou complétant certaines exigences, sont parus ou vont paraître. Deux d'entre eux sont présentés ici : - le R(UE) 2021/279 sur les règles de contrôle, avec certains articles, donc l'article 1 détaillé ici, s'appliquant aux opérateurs ; - le R(UE) 2021/642 sur l'étiquetage lors du transport, notamment pour les aliments composés pour animaux et pour les mélanges de semences fourragères.
Dossier : Applications consommateurs
Laura DUPONCHEL, Auteur ; Michel KNITTEL, Auteur ; Simon LE FUR, Auteur ; ET AL., AuteurLe succès du Nutri-Score et de ces applications qui, comme Yuka, "Ménag'Score" de 60 Millions de Consommateurs ou MyLabel dont Bio Consom'acteurs est partenaire, permettent aux consommateurs de décrypter le contenu des produits de grande consommation est-il le fait d'une tendance de fond pour plus de transparence ou d'un effet de mode ? Ce dossier fait le point en expliquant le fonctionnement de ces applications, leur impact sur les industriels, la GMS et le réseau bio, avec les points de vue de distributeurs spécialisés, de transformateurs, d'experts en nutrition ou en cosmétique et détergence. Des applications sont parfois axées sur le score nutritionnel, d'autres sur l'éthique du produit, ou encore sur la durabilité. Les choix des consommateurs peuvent pousser les fabricants à revoir les recettes et les ingrédients de leurs produits afin qu'ils soient mieux "notés". Selon une nutritionniste, il ne faut pas se fier les yeux fermés à ces applications. Néanmoins, ces dernières semblent répondre au besoin de transparence qui saccroît auprès des consommateurs.
Guide conversion 2020
Ce guide porte sur la conversion à lagriculture biologique en Pays de la Loire. Il a été conçu afin de répondre à un double objectif : être un support informatif (il contient les informations essentielles pour engager une démarche de conversion) et être un outil pédagogique (il peut servir de base de réflexion et déchanges avec les agriculteurs). Il compile neuf fiches et chacune dentre elles porte sur un thème particulier : Fiche 1 - La démarche de conversion, un cheminement personnel ; Fiche 2 - Les soutiens financiers à lagriculture biologique ; Fiche 3 - Certification, contrôle et étiquetage des produits de lagriculture biologique ; Fiche 4 - Cultiver en agriculture biologique : en pratique... ; Fiche 5 - Règlement européen : résumé du cahier des charges par production biologique (productions végétales, bovins lait et viande, ovins et caprins, porcins, volailles de chair, poules pondeuses, viticulture et arboriculture) ; Fiche 6 - Marché et filières ; Fiche 7 - Lagriculture biologique : quelques chiffres ; Fiche 8 - Pour en savoir plus : contacts utiles ; Fiche 9 - Les grands principes de lagriculture biologique.
Le point avec Certipaq Bio : Quelles sont les règles détiquetage en bio ?
François SOULARD, AuteurLes viticulteurs bio ou en conversion doivent respecter un certain nombre dobligations pour leurs étiquettes. Létiquetage de produits biologiques doit en effet être conforme aux règles décrites dans : le règlement (CE) n°834/2007 modifié du 28 juin 2007 ; le règlement (CE) n°889/2008 modifié du 5 septembre 2008 ; le guide détiquetage des denrées alimentaires biologiques de lInao ; les règles dusage de la marque AB. Cet article présente les principales obligations pour les étiquettes des vins bio et la possibilité, pour les vins en deuxième et troisième années de conversion, de porter lindication « produit en conversion vers lagriculture biologique ». Dans tous les cas, il est recommandé de faire valider les projets détiquettes et autres supports de communication auprès de son organisme certificateur.
Agriculture Biologique : Les Nouvelles Règles pour 2019
Cette fiche technique présente les principales nouvelles règles relatives à l'agriculture bio, entrées en vigueur au 1er janvier 2019, en Suisse, et qui entraînent des modifications dans les cahiers des charges pour la production, la transformation et le commerce des produits bio.
Frequently asked questions on organic rules
La Commission européenne a publié les réponses aux questions les plus fréquemment posées sur la réglementation biologique. Ce document comprend 86 questions-réponses qui couvrent : le champ d'application de la bio, létiquetage et lutilisation du logo bio européen, les contrôles, le système de certification, les règles de production, le commerce (notamment concernant les achats de produits biologiques dans des pays tiers).
Guide transformation à la ferme : Comment transformer les produits bio de ma ferme ?
Ce guide sur la transformation des produits bio à la ferme est composé de 10 fiches : - Quest-ce que la transformation à la ferme ?; - Concevoir mon projet de transformation à la ferme ; - Créer un atelier de transformation collectif ; - Conséquences sociales et fiscales dune activité de transformation ; - Produire un aliment bio en conformité avec la règlementation ; - Les aspects sanitaires de mon projet de transformation à la ferme ; - Létiquetage des denrées alimentaires bio ; - Artisan agroalimentaire : gérer la mixité de mes produits bio et non bio ; - Vendre à la restauration collective, quelles obligations sanitaires ? ; - Foire aux questions.
Programme National pour l'Alimentation : Territoires en Action 2019-2023
La politique de lalimentation a pour finalités « dassurer à la population laccès à une alimentation sûre, saine, diversifiée, de bonne qualité et en quantité suffisante, produite dans des conditions économiquement et socialement acceptables par tous, favorisant lemploi, la protection de lenvironnement et des paysages et contribuant à latténuation et à ladaptation aux effets du changement climatique ». L'outil du Ministère de lAgriculture et de lAlimentation pour relever ce défi est le Programme national pour lalimentation (PNA). Abordant pratiquement toutes les dimensions de lalimentation, quil sagisse de la santé, de la nutrition, de laide alimentaire, de léducation, du gaspillage, de lancrage territorial, de léconomie circulaire, de la protection de lenvironnement et de la biodiversité, le PNA propose une approche transversale et intégrative sadressant à des publics cibles très divers (enfants, adultes, collectivités, professionnels de la chaîne alimentaire, associations, etc.). Deux éditions du PNA ont eu lieu, la première sur la période 2010-2014 et la deuxième sur 2015-2017. Sur la base des attentes exprimées lors des États généraux de l'alimentation, il a été décidé de conserver dans ce PNA 3 (2019-2023) les axes fondamentaux du PNA précédent, tout en tenant compte de nouvelles orientations plébiscitées : - Trois axes thématiques : la justice sociale, la lutte contre le gaspillage alimentaire, léducation alimentaire ; - 2 axes transversaux : les Projets Alimentaires Territoriaux et la restauration collective. Les actions sont décrites dans ce document.
En direct de l'Inao : Logo AB : une marque bien identifiée à protéger
Olivier CATROU, Auteur ; Fanny HENNEQUIN, AuteurLe logo AB, s'il n'est plus obligatoire sur les produits issus de l'agriculture biologique depuis la mise en place en 2010 de l'Eurofeuille, n'en est pas moins protégé en vertu du droit des marques. C'est l'Inao, l'Institut national de l'origine et de la qualité, qui est chargé de veiller à sa bonne utilisation, que celle-ci soit à visée de certification ou à visée de communication. Fanny Hennequin, juriste au Service juridique et international de l'Inao, apporte quelques précisions dans cet article. Elle fait notamment le parallèle avec les nombreuses indications géographiques.
Dossier qualité : Production biologique : Le nouveau règlement cadre (2ème partie)
Patrick SIVARDIERE, AuteurCet article constitue la deuxième partie dun dossier sur le nouveau règlement cadre qui concerne les productions biologiques et létiquetage des produits biologiques (UE n° 2018/848) qui entrera en vigueur le 1er janvier 2021. La première partie du dossier avait retracé la genèse de ce règlement, évoqué les points sur lesquels il conforte les fondamentaux de lagriculture biologique et indiqué les principales évolutions. Cette seconde partie traite : des évolutions du régime dimportation des produits biologiques en abordant la question de léquivalence et de la conformité des produits ; des contrôles qui seront à la fois renforcés et mieux ciblés (tous les opérateurs de la filière bio sont soumis à notification et au contrôle, sauf exceptions (restauration ) ; une analyse des risques sera également mise en place pour mieux cibler ces contrôles) ; des modifications légères concernant létiquetage et la transformation alimentaire des produits biologiques.
L'étiquetage des OGM dans le monde
Charlotte KRINKE, AuteurL'étiquetage des OGM joue un rôle important en matière d'information et de traçabilité des OGM de la ferme à l'assiette. Cependant, seuls une soixantaine de pays ont mis en place une obligation d'étiquetage des OGM et avec des critères différents. De plus, les moyens de contrôle et les sanctions en cas de non respect ne sont pas toujours bien appliqués. Une carte présente la situation dans les différents pays (réglementation stricte, souple, floue, texte en projet, pas d'information). Des focus sont établis pour : la France (réglementation stricte) ; le Brésil, le Japon et l'Afrique du Sud (réglementation souple) ; la Chine (réglementation floue) et les États-Unis (texte en projet).
Règlement (UE) 2018/848 du Parlement Européen et du Conseil du 30 mai 2018 relatif à la production biologique et à létiquetage des produits biologiques, et abrogeant le règlement (CE) n° 834/2007 du Conseil
Le Règlement (UE) 2018/848 du Parlement Européen et du Conseil du 30 mai 2018 relatif à la production biologique et à létiquetage des produits biologiques, et abrogeant le règlement (CE) n° 834/2007 du Conseil est paru au Journal Officiel de l'Union Européenne du 14 juin 2018.
Fêtes de fin d'année : Avec ou sans OGM ?
Charlotte KRINKE, Auteur ; Christophe NOISETTE, Auteur ; Marc DEWALQUE, Auteur ; ET AL., AuteurOn parle beaucoup, ces derniers temps, des OGM dits « cachés » (VrTH) dont le statut juridique doit être clarifié par la Cour de Justice de lUE et qui échappent pour linstant à létiquetage. Mais beaucoup dentre nous ignorent quils consomment à leur insu des OGM cachés dans les produits de la vie quotidienne. En effet, la législation impose un étiquetage des denrées alimentaires contenant ou consistant en des OGM, mais des exceptions existent, entraînant par exemple la consommation de pain aux enzymes génétiquement modifiées. Par ailleurs, lobligation détiquetage nexiste pas pour les produits non alimentaires. Ainsi, alors que lon peut être soucieux de ne manger que des produits biologiques, il est possible d'utiliser des cosmétiques ou des vêtements produits à partir dOGM ou en contenant. La relance du coton bio au Burkina Faso est abordée.
Fiche technique : L'étiquetage des denrées alimentaires biologiques
Cette fiche technique décrit les exigences et les possibilités détiquetage des denrées alimentaires biologiques selon les bases légales valables en Suisse et les directives de droits privés de Bio Suisse et de Demeter. Elle fournit ainsi une aide pour une déclaration correcte des produits bio en Suisse.
Guide de lecture : dernières évolutions
TECHNI BIO, AuteurSuite à la mise à jour du guide de lecture relatif à la réglementation sur l'agriculture biologique, cet article présente brièvement les principales évolutions. Celles-ci concernent : - l'écornage des bovins ; - le calcul de la part d'aliments en première année de conversion dans les rations des animaux ; - la prise en compte de la cuisson comme activité de préparation ; - le passage de volailles et de porcs non bio sur des parcours bio de cultures pérennes ; - l'utilisation de vinasses ammoniacales ; - la vaccination et les délais d'attente ; - l'interdiction du piperonyl de butoxyde ; - la conversion simultanée lors d'une reprise d'exploitation conventionnelle ; - les conditions d'utilisation du millepertuis ; - le code de l'organisme certificateur sur les étiquettes du dernier opérateur ; - le logo UE ; - le catalogue des manquements INAO.
Mélanges de semences fourragères : point règlementaire
Paulette HUREL, AuteurSelon la réglementation bio, les mélanges de semences fourragères doivent être composés au minimum de 70 % de semences bio certifiées et au maximum de 30 % de semences conventionnelles non traitées. Ces dernières doivent provenir de variétés inscrites dans la liste des autorisations générales pour les mélanges de semences bio sur le site « www.semences-biologiques.org ». Lors des visites des organismes de contrôle, les bons de livraison et factures avec mentions peuvent être demandés. Le mélange de semences doit comporter une étiquette SOC (service officiel de contrôle et certification) et une étiquette commerciale complémentaire. Des précisions sur les mentions obligatoires ou non sont apportées.
OGM et produits importés : Pas toujours étiquetés
Charlotte KRINKE, AuteurLa réglementation impose un étiquetage des denrées alimentaires mentionnant la présence d'OGM lorsque celle-ci est intentionnelle ou si le produit contient plus de 0,9 % d'OGM. Afin de vérifier la bonne application de cette réglementation, Inf'OGM a fait analyser 12 produits alimentaires importés des États-Unis. Parmi eux, un seul contient plus de 0,9 % d'OGM sans que cela ne soit spécifié sur l'étiquette. Par ailleurs, l'utilisation d'expressions ambiguës et donc non-conformes, ou des étiquetages différents pour un même produit (contenant ou pas des OGM, notamment) selon son importateur et son lieu de commercialisation peuvent semer le trouble dans l'esprit des consommateurs.
Pour une France des héros ordinaires
Biocoop a lancé, en avril 2017, via le site collaboratif www.biocoop2017.fr, une concertation destinée à recueillir des propositions de mesures pertinentes pour une alimentation plus saine, une consommation plus respectueuse de la nature, du bien-être animal et des hommes. Cette démarche sest inscrite dans une volonté de peser sur les futures décisions du président de la République. Ce dispositif a mobilisé un grand nombre de citoyens français qui ont choisi de sexprimer via ce site. Au total, 1678 idées ont été soumises, 1016 idées ont été validées et 21 idées ont été retenues, les plus pertinentes et les plus en phase avec les valeurs défendues par Biocoop. Elles figurent dans ce Livre Blanc qui a été remis à Emmanuel Macron, deux semaines après son investiture. Parmi ces 21 propositions : - Pour une France des 1 million de paysans en 2030 ; - Pour une baisse de la TVA sur les produits bio pour les rendre plus accessibles et dynamiser le développement de la filière en toute équité ; - Pour une transparence totale de létiquetage ; - Pour une libéralisation des semences et des graines ; - Pour un commerce équitable "origine France" ; - Pour un développement de l'économie circulaire ; - Pour une interdiction totale des pesticides et engrais chimiques ; - etc.
Cahier Technique : Vin bio : Expertise technique sur la réglementation européenne
Depuis le 1er août 2012, le Règlement Européen « Vin Bio » est entré en vigueur. Ce règlement interdit notamment certaines pratiques, limite les intrants utilisables, ainsi que les apports en sulfites. Il instaure des règles pour respecter le plus possible la véritable nature du produit tout en préservant la diversité et la qualité des vins qui sont dans tous les cas élaborés à partir de raisins biologiques. Ce règlement a pu modifier les pratiques des vignerons et imposer de nouvelles techniques de vinification, notamment sur les doses de sulfites totaux admissibles dans les vins finis qui ont diminué jusquà 35 % par rapport à la législation des vins conventionnels. Il est important davoir en tête ces nouvelles doses limites. Le guide technique résume les différentes conséquences en 8 fiches : - Réglementation vin bio UE ; - Doses de SO2 total ; - Gestion du SO2 ; - Gestion de la stabilité tartrique ; - Gestion des Brettanomyces ; - Alternatives au sorbate de potassium ; - Nettoyage et hygiène ; - Traçabilité de lhygiène.
Comment étiqueter "sans OGM" ?
Pauline VERRIÈRE, AuteurDepuis 2012, les agriculteurs et transformateurs français peuvent valoriser leurs produits en utilisant l'étiquetage "sans OGM". Ils doivent, dans ce cas, respecter la réglementation en vigueur, rappelée dans l'article. Il n'existe pas de visuel officiel. Cette fiche pratique détaille les différents cas de figure pour un étiquetage "sans OGM" conforme à la réglementation.
Comportements d'achat en présence d'affichage environnemental : les enseignements d'une enquête par expériences de choix
Nila CECI-RENAUD, Auteur ; Tedjani TARAYOUN, AuteurL'affichage environnemental vise à sensibiliser les consommateurs à l'impact environnemental des produits qu'ils achètent. Il consiste à afficher une information quantitative, par exemple à travers une échelle graduée, sur l'empreinte environnementale des produits. L'étude analyse l'impact d'un tel dispositif sur les choix des consommateurs, à travers une enquête avec expériences de choix hypothétiques sur 5000 répondants. Elle estime leurs consentements à payer pour des produits de meilleure qualité environnementale. Les résultats révèlent une grande hétérogénéité des préférences entre consommateurs et concluent à une forte sensibilité de ces derniers à la qualité environnementale. Le consentement à payer médian pour des produits plus respectueux de l'environnement serait ainsi près du double du consentement à payer pour les marques connues. Les résultats suggèrent également que l'affichage environnemental est susceptible de toucher une cible de population plus large que celle des écolabels (qui se traduisent par la présence d'un logo sur certains produits). Enfin, l'efficacité du dispositif diffère selon son caractère obligatoire ou volontaire : lorsque l'affichage n'est pas obligatoire, le consommateur tend à considérer les produits non étiquetés comme de qualité environnementale moyenne, conduisant les producteurs à ne révéler leur performance environnementale que lorsqu'elle est supérieure à la moyenne. L'affichage environnemental se rapproche alors des écolabels.
Etats-Unis : étiquetage des OGM, les entreprises à la croisée des chemins
Pauline VERRIÈRE, AuteurAux Etats-Unis, létiquetage des OGM dans lalimentation est au cur de la prise de conscience des consommateurs qui sintéressent de plus en plus au contenu de leur assiette. Face à cette situation, certaines entreprises mettent en place différentes stratégies pour échapper à létiquetage tandis que dautres acceptent plus de transparence sur le sujet ou développent des gammes sans OGM. Pour aider les consommateurs à sy retrouver, lassociation Non-GMO Project propose une certification privée qui garantit labsence dOGM à hauteur de 0.9 %, y compris pour la viande, le lait et les ufs. Par ailleurs, ladministration américaine a adopté des lignes directrices non contraignantes pour aider les entreprises dans leurs démarches détiquetage.
L'étiquette environnementale : Un levier pour manger bio au resto ?
Lise ALLAIN, AuteurUn protocole destiné à attribuer une étiquette environnementale aux restaurateurs est en phase d'expérimentation. La Bretagne a été choisie comme territoire pilote. Le Groupement National des Indépendants du Grand Ouest a mandaté l'entreprise Evea Tourisme (Nantes), spécialisée dans le conseil en éco-conception, pour le mettre en place. 15 restaurants bretons se prêtent à la démarche. C'est dans ce cadre que Nathalie et Arnaud Beauvais, propriétaires du "Jardin Gourmand", à Lorient, ont reçu la première "étiquette", en avril 2015. En plus de l'analyse environnementale de l'établissement, cette démarche, qui demande une forte implication des restaurateurs, permet aussi de calculer les coûts de fonctionnement et de planifier des actions pour réduire certains coûts. Parmi les critères d'évaluation, on trouve les émissions de gaz à effet de serre, l'impact eau, le pourcentage de produits bio et écologiques utilisés. L'augmentation de la part de l'approvisionnement bio et local est donc préconisée dans cette démarche. Les propriétaires du "Jardin Gourmand" témoignent de la façon dont ils ont vécu cette expérience et de ce qu'elle leur a apporté. L'étiquetage environnemental des restaurants pourrait être un outil d'accompagnement des professionnels du tourisme dans un changement de pratiques, et aussi un levier pour développer la consommation de produits bio et locaux dans les restaurants.
Le point avec Bureau Veritas : Guide de lecture : les dernières mises à jour
Gilles BILLON, AuteurCet article présente les dernières mises à jour du guide de lecture validées par le Comité national de l'agriculture biologique (Cnab), en date du 5 juillet 2016. Ces modifications concernent : - le matériel de reproduction végétative ; - la culture in vitro ; - les plants à repiquer ; - les semences fermières ; - la dérogation en plants de petits fruits ; - les matériels agricoles à usage mixte bio-conventionnel ; - le pâturage pour les herbivores bio ; - la non-prise en compte des engrais verts dans les rotations ; - les mutilations des animaux ; - la cohérence en étiquetage ; - les engrais foliaires et les oligoéléments contenant du cuivre.
"Réglementation : Les démarches à suivre ; Mesures de flexibilité ; Bonnes pratiques"
Manon DESSALCES, AuteurCette page est consacrée à la transformation des produits à la ferme. Un point réglementation est proposé sur ces pratiques. Il indique les démarches à suivre avant de pouvoir transformer, puis précise que des mesures de flexibilité peuvent être mises en uvre dans certains cas, par exemple concernant lorganisation des locaux dédiés à la transformation sur l'exploitation (Interview de Ludovic Landais, éleveur de chèvres bio). Un encadré présente les bonnes pratiques en matière dhygiène (chaîne du froid, locaux, auto-contrôles, personnel, traçabilité, étiquetage).
Révision du Règlement pour l'agriculture biologique : les points de divergences !
CERTISYS, AuteurDepuis mars 2014, suite à une proposition de la Commission européenne, un projet de révision du règlement européen relatif à l'agriculture biologique (règlement n°834/2007) est sur la table. Pour être validé, ce nouveau texte devra faire consensus entre la Commission européenne, le Conseil des ministres de l'agriculture et le Parlement européen. Cet article revient sur les points de convergence et de divergence discutés. Ils concernent : - le champ d'application du règlement (points de vente, sous-traitant, restauration collective...) ; - les règles de production (certification de groupe, mixité bio/non bio sur une même exploitation, conversion) ; - le contrôle et la certification (règles de contrôle, contrôles annuels obligatoires, règles pour les cas d'infractions, cas de contamination par des pesticides ou autres produits interdits) ; - les règles d'étiquetage (produits issus de fermes en conversion, aliments pour animaux, utilisation du logo bio de l'UE sur les produits contenant moins de 95 % d'ingrédients bio, indication sur la provenance des ingrédients agricoles...) ; - l'importation de produits bio.
Actualité détergence : Un nouvel étiquetage au 1er juin 2015
BIO-LINEAIRES, AuteurConcernant les détergents et les produits d'entretien, qui ne représentent, en magasin bio, que 2 % environ des ventes, les fabricants qui les proposent sont soumis aux mêmes règles que dans le secteur conventionnel : d'ici à 2017, les étiquettes devront porter les nouveaux symboles et mentions imposés par la législation européenne relative à la classification, à l'étiquetage et à l'emballage des substances et des mélanges, afin d'indiquer les dangers de ces produits pour la santé. Le règlement, qui s'applique aux substances depuis 2010, s'applique aussi, depuis le 1er juin 2015, aux mélanges. Ainsi, et cela concerne aussi les produits ménagers écologiques, il est possible qu'un nouveau symbole de danger fasse son apparition sur un produit alors qu'il n'y figurait pas auparavant. La raison en est qu'il n'était pas exigé dans l'ancien système. Ainsi, pour les produits ménagers "respectueux de l'environnement" ou "écologiques", ils apporteront toujours les mêmes garanties environnementales, même s'ils portent ces nouveaux symboles et mentions. Par exemple, s'il contient de l'alcool, il portera la mention "inflammable" .
Ananas bio : le fruit exotique incontournable
BIO-LINEAIRES, AuteurApparu en Europe dans les années 1555, l'ananas est arrivé en Angleterre et en France au XVIIème siècle. Cette plante tropicale d'environ 1,20 m possède une tige centrale qui porte le fruit. Étant un des fruits exotiques les plus consommés, il est, comme beaucoup de ces produits où la demande est forte, cultivé en conventionnel de façon intensive. Il est ainsi recommandé de le consommer bio. Les différences entre cultures en bio et cultures en conventionnel, pour ce fruit, sont détaillées, ainsi que les qualités nutritionnelles, des éléments pour bien le choisir et le conserver et des conseils pour une bonne gestion du rayon.
Economic value as a functional unit for environmental labelling of food and other consumer products
Hayo VAN DER WERF, Auteur ; Thibault SALOU, AuteurCet article s'inscrit dans le cadre des discussions autour de l'étiquetage environnemental des produits. Il étudie la possibilité d'utiliser la valeur économique d'un produit comme unité fonctionnelle pour cet étiquetage (impact/). Les données étudiées sont issues de l'analyse de cycle de vie en productions de porcs et de poulets de chair biologiques et conventionnels (base de données Agribalyse). En conclusion, les auteurs recommandent l'utilisation d'une unité fonctionnelle pour l'étiquetage environnemental basée sur la valeur économique des produits, car elle permet de prendre en compte la qualité du produit à travers son prix. Cette unité pourrait être utilisée en complément d'autres unités actuellement utilisées (par quantité de produit notamment) pour l'étiquetage environnemental. Ce nouvel indicateur est susceptible d'orienter les consommateurs vers des produits à plus faibles impacts environnementaux pour une même dépense.
OGM aux Etats-Unis : l'industrie obtient gain de cause
Pauline VERRIÈRE, AuteurAux États-Unis, les mouvements contestataires contre les OGM se multiplient. Les consommateurs réclament notamment une plus grande transparence sur les produits alimentaires contenant des OGM. L'auteure estime qu'à l'heure actuelle, les instances décisionnelles semblent moins prendre en compte ces réclamations citoyennes que celles de l'industrie agro-alimentaire, en s'appuyant sur les trois dossiers présentés dans cet article. Ces derniers concernent la mise en place de zones sans OGM, l'étiquetage des produits, et les autorisations.
Rayon fruits et légumes bio : le bon pancartage...
BIO-LINEAIRES, AuteurAprès avoir présenté, dans les numéros 55 et 56 de la revue, les principales bases des règles de commercialisation, la notion de normalisation et quelques exemples de pancartage, Bio Linéaires examine, dans cet article, quelques cas particuliers en matière de marquage des fruits et légumes au stade détail : cas des fruits et légumes frais préemballés, exigences de marquage en cas de publicité hors du lieu de vente, cas des produits sommairement préparés appelés aussi "produits de 1ère gamme et demi".
UE - Vers une définition commune du « sans OGM » ?
Pauline VERRIÈRE, AuteurPlusieurs États européens ont mis en place un étiquetage « sans OGM ». Selon les pays, cet étiquetage cache différentes pratiques et/ou différents niveaux de tolérance : animaux nourris sans OGM depuis leur naissance ou seulement sur une période de leur vie, indication ou non d'un seuil de tolérance pour faire face aux possibles contaminations... Afin de faire le point sur les différentes conceptions européennes d'un tel étiquetage, et de s'entendre sur une harmonisation de celui-ci, la Commission Européenne a fait réaliser une étude. Le rapport de cette étude, dont les principaux éléments sont rapportés dans cet article, a été publié fin 2015.
Agriculture biologique : Guide des possiblités de soutien aux producteurs biologiques en Europe
Ce document d'information est destiné aux agriculteurs, transformateurs et détaillants biologiques. Il vise à présenter les mesures de soutien destinées aux producteurs biologiques (dont l'aquaculture) dans le cadre de la politique agricole commune (PAC) et du Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (FEAMP). Il donne également une vue d'ensemble et des références utiles en matière de règles applicables à la production, au traitement et au commerce de produits biologiques, y compris celles qui s'appliquent à la conversion. Compte-tenu de la demande croissante pour les produits biologiques et des changements importants intervenus récemment dans la PAC, la Commission européenne, dans le cadre du plan d'action 2014 pour l'avenir de la production biologique dans l'Union européenne, entend sensibiliser les agriculteurs et les acteurs ruraux aux mesures mises à la disposition de l'agriculture biologique et aux instruments adéquats prévus dans la nouvelle politique agricole commune.
Dossier : Compléments alimentaires : un marché pour le magasin bio ?
BIO-LINEAIRES, AuteurCe dossier étudie le secteur des compléments alimentaires afin de mieux connaître le positionnement du magasin bio aujourd'hui. En effet, si le magasin bio reste, de l'avis de bon nombre de professionnels et de consommateurs, le lieu privilégié pour la vente des compléments alimentaires, en raison notamment du conseil qu'on y trouve, la vente par Internet se développe, et avec un taux de satisfaction important. Au sommaire du dossier : - Historique et grandes dates ; - Les différentes galéniques ; - Les différentes familles ; - La saisonnalité ; - Adapter les conseils ; - Évolution de la réglementation ; - Un marché à +3,5% ; - Enquête exclusive : Le point de vue des fabricants ; La bonne gestion du rayon ; Comportements et attentes du consommateur bio.
Dossier : De la terre à la bouteille
Lisa GIACHINO, AuteurDans ce dossier, l'auteur s'intéresse à des initiatives de viticulteurs qui ont une démarche de production différente par rapport à un système de production conventionnel. Si certains sujets font l'objet d'une approche parfois polémique, le dossier aborde un ensemble de questions importantes pour cerner les enjeux d'un vin respectueux des valeurs de la bio. Après un rapide tour d'horizon des étapes de la fabrication du vin, les différents articles sont : - "Sur les pesticides, la parole des salariés n'est pas libre" ; - Ce que cachent les étiquettes ; - "Je fais des vins qui parlent pour moi" ; - Sarriette, origan et sucre au secours des vignerons ? ; - Quand le vin est tiré, il faut le donner ; - L'étonnante histoire des cépages interdits.
Fiches réglementation 2014
La réglementation de l'agriculture biologique est répartie entre plusieurs textes européens et français, qui évoluent fréquemment. C'est pourquoi il n'est pas évident pour un producteur de savoir ce qui s'applique à ses productions et à sa ferme. Pour répondre à cette question, la FNAB propose une approche claire et pédagogique des textes au travers de 13 fiches thématiques téléchargeables, destinées aux agriculteurs biologiques, aux candidats à la conversion, et aux conseillers et animateurs qui les accompagnent : - Informations pratiques ; - Fiche productions végétales ; - Fiche cadre général de l'élevage ; - Fiche bovins lait ; - Fiche bovins viande et équidés ; - Fiche ovins et caprins, lait et viande ; - Fiche porcs ; - Fiche volailles de chair ; - Fiche poules pondeuses ; - Fiche apiculture ; - Fiche escargots ; - Fiche OGM ; - Fiche transformation.
Nouvel étiquetage des viandes au rayon libre-service
BIO-LINEAIRES, AuteurCet été, la DGCCRF a donné son accord pour un nouvel étiquetage qui faciliterait la compréhension des morceaux de viande par les consommateurs. Ces derniers, notamment ceux âgés de moins de 40 ans, connaissent peu les morceaux et les modes de cuisson de la viande. Il comportera trois informations : nom ou type de morceau ; potentiel de qualité, gradué avec des étoiles ; mode de cuisson. L'interprofession Interbev met à disposition pour les professionnels des outils techniques sur son site Internet.