Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (233)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
Le dispositif de contrôle en agriculture biologique : Quelle crédibilité ?
L'agriculture biologique est aujourd'hui protégée par un cadre de règles communautaires de production, d'étiquetage et de contrôle. Ce cadre garantit des conditions de concurrence loyales entre les producteurs, et conduit à une plus grande crédibilité des produits bio aux yeux des consommateurs. Toutefois, malgré ce cadre réglementaire et malgré un dispositif de contrôle très important, l'agriculture biologique connaît depuis quelque temps une multiplication de fraudes. Malheureusement, ces fraudes mettent en évidence l'existence des failles importantes qui contribuent à fragiliser la crédibilité de l'agriculture biologique. Différents facteurs de risque en terme de fraude peuvent aujourd'hui être identifiés. Certains sont liés à la réglementation, qui ne prévoit pas le contrôle de certains maillons faibles de la filière ou qui autorise la mixité. D'autres sont plutôt liés à une mauvaise mise en oeuvre de la réglementation. Ainsi le dispositif de contrôle ne semble pas être aussi fiable qu'il y paraît, et l'impartialité des organismes de contrôle est sujette à caution. La simple volonté des professionnels de l'agriculture biologique ne suffira pas pour résoudre les problèmes identifiés. Il appartient donc désormais aux pouvoirs publics de prendre les mesures nécessaires pour faire évoluer la réglementation et de veiller à sa bonne mise en pratique.
Dossier Technique - Transformer et commercialiser ses produits en agriculture biologique
Lors de l'élaboration des produits fermiers, l'agriculteur est responsable de leur sécurité sanitaire. Deux préoccupations réglementaires accompagnent la vente : préserver l'hygiène des produits et ne pas tromper le consommateur. Rebecca Verschueren rappelle ici les points essentiels à retenir sur la législation des produits fermiers.
Cahier des charges concernant le mode de production et de préparation biologique des animaux et des produits animaux définissant les modalités d'application du règlement CEE n°2092/91 modifié du Conseil et/ou complétant les dispositions du règleme
L'or de l'olive : l'huile
L'huile d'olive bio est une rareté en France (production d'environ 10 tonnes) et la quasi totalité des huiles bio distribuées est donc importée. A la découverte de cette filière, Pascale Solana nous propose un reportage chez Eric Vigean, moulinier bio, une viste guidée en Andalousie, chez Nunez de Prado, quelques conseils pour mieux lire les étiquettes et toutes les propriétés de l'huile d'olive pour notre santé.
La production "bio" est-elle sûre ?
Viticulture biologique : La charte de vinification se précise
"Lors d'une journée sur les vins issus de l'agriculture biologique, le 27 Janvier 2000 à Montpellier, l'Association interprofessionnelle des vins biologiques a fait le point sur l'épineux dossier des ""vins biologiques"", dossier en souffrance depuis plusieurs années."
Aliments transgéniques : une invasion inéluctable ?
Avec l'avancée des autorisations de variétés transgéniques un peu partout dans le monde, il est de moins en moins évident d'éviter les plantes modifiées et les aliments qui en découlent. Quels sont les véritables dangers de ces organismes et que faire pour s'en protéger ?
Etiquetage des produits Bio
Quelles informations porter sur les produits biologiques ? Le point sur les derniers textes en vigueur : le calcul du pourcentage "bio" s'effectue sur le poids des ingrédients d'origine agricole mis en oeuvre, l'étiquetage d'un produit doit être validé par l'organisme certificateur avant l'impression des étiquettes et la mise en marché. Des modifications apportées à l'annexe VI - Partie C : de nouveaux ingrédients (sucre de canne, noix de coco dattes,...) doivent être certifiés issus de l'agriculture biologique ; la liste des ingrédients qui peuvent être utilisés en non-bio jusqu'au 31 Janvier 2000 pour permettre l'écoulement des stocks existants et l'adaptation de l'industrie aux nouvelles exigences.
Free trade is not fair trade
Début Décembre 1999, l'Organisation Mondiale du Commerce s'est réunie à Seattle pour mener diverses négociations. Les décisions prises par l'OMC concernent tout être humain et touchent différents domaines comme, entre autre, la sécurité alimentaire, l'étiquetage des produits biologiques, les OGM, le bien-être animal, la protection de la vie sauvage, la conservation des forêts,... Tim Lang, quant à lui, s'interroge sur les conséquences internationales (pas forcément positives !) des accords sur le GATT (dont la nouvelle version a été signée en 1994, à Marrakesh, au Maroc, après 7 années de négociations et, dont la mise en oeuvre est assurée par l'OMC depuis 1995), et il nous fait part de ses craintes concernant la mauvaise direction prise par le commerce actuel : "Ce système oppose les agriculteurs les uns aux autres et aboutit à toujours plus d'intensification... Et, qui prend en compte le prix du fuel (et on ne parle pas nécessairement d'argent !) ? Le trou dans la couche d'ozone toujours plus important ?..."
Guide des fournisseurs bio Rhône-Alpes
L'agriculture biologique se développe, ses filières se structurent et la distribution s'organise, mais l'agriculteur bio a encore des difficultés pour trouver les produits qu'il souhaite utiliser sur sa ferme. Ce premier guide des fournisseurs Rhône-Alpes a donc été conçu et réalisé pour lui apporter des réponses, des éléments de choix, des contacts, etc.
Identifier, c'est tracer
La filière de la viande bovine française bénéficie d'une traçabilité entre le lieu de naissance et d'élevage de l'animal et le consommateur final. La traçabilité se fonde sur un système d'identification des bovins, qui permet de suivre l'animal tout au long de la chaîne de production et de fournir les informations nécessaires à la commercialisation de la viande. Afin de répondre à une volonté d'harmonisation communautaire, ce système vient d'être réformé et apporte davantage de fiabilité et de réactivité.
Interdiction des OGM dans les cahiers des charges produits animaux français
Afin de mettre en cohérence les différents cahiers des charges nationaux avec le principe de non-utilisation des OGM, un avenant transversal à ces différents cahiers avait été soumis à enquête publique durant l'été 1998. Suite à cette procédure, l'avenant a été homologué par arrêté interministériel le 15 février 1999. Il entre en application au plus tard le 18 mai 1999.
La irradiacion de alimentos
"L'irradiation des aliments est une technique qui consiste à les soumettre à certaines doses de radiations ionisantes : le principal objectif d'une telle méthode est de prolonger la durée de conservation des aliments. L'idée d'irradier les aliments n'est pas nouvelle : cette technique avait déjà été utilisée, en 1916, en Suisse, lors d'expérimentations sur les fraises. Mais, c'est véritablement en 1953 que cette technique a commencé à se développer à partir du programme ""Des atomes pour la paix"", aux Etats-Unis, dont le but était de rechercher des utilisations ""civiles"" à la technologie nucléaire. A partir de ce moment-là, des recherches ont été faîtes sur cette nouvelle technique et le premier usage commercial a eu lieu en Allemagne en 1957 : on a stérilisé les épices utilisées pour la fabrication des saucisses. C'est le gouvernement de l'Union Soviétique qui le premier a autorisé l'irradiation des aliments en 1958, suivi du Canada en 1960. Depuis, plus de trente pays ont permis l'utilisation de l'irradiation sur 28 types d'aliments différents destinés à la consommation humaine. Actuellement, on trouve dans les principaux pays qui utilisent cette technique la Chine, l'Afrique du Sud et certains pays de l'ex-URSS. Les différents degrés de radiation, les raisons et conséquences de l'irradiation des aliments, l'étiquetage des produits irradiés,..."
Lebensmittel ohne Gentechnik
A. BECK ; R. HERMANOWSKI ; N. PAHNE ; ET AL.Transgénèse et agriculture biologique sont deux concepts diamétralement opposés - le premier s'inscrit dans l'approche purement technologique de l'agriculture conventionnelle et le second étant basé sur une approche holistique du monde vivant. D'après plusieurs enquêtes auprès des consommateurs allemands, 48 à 74 % de la population sont contre le génie génétique, tout au moins en ce qui concerne son utilisation dans l'agriculture. Actuellement, on trouve essentiellement les produits-OGM suivants sur le marché : plantes transgéniques, produits transformés à base de soja et de maïs, additifs alimentaires et vitamines et, à une échelle moindre, adjuvants techniques et microorganismes intervenant dans la transformation alimentaire.
OGM, l'alimentation mutante
Sous la pression des associations de protection de l'environnement, des organisations paysannes et devant l'hostilité croissante des consommateurs, de plus en plus d'entreprises s'affichent sans OGM et certaines chaînes de distribution les bannissent de leurs rayons. On ne peut que se réjouir de ces initiatives, cependant il reste encore du travail car malgré un étiquetage obligatoire pour les ingrédients dérivés de soja ou de maïs transgéniques, les additifs et les dérivés (amidon de maïs, lécithine de soja, huile...) ne sont pas encore soumis à cette réglementation.
Plantes et aliments transgéniques
Le débat sur les plantes transgéniques est ouvert. Chacun s'interroge : que mangerons-nous demain ? Le but de cet ouvrage est de faire avancer la réflexion sur l'un des grands problèmes de l'humanité qui se présente à l'aube de l'an 2000. A la manière d'un audit, destiné au grand public, il fait le tour de ce que l'on sait des manipulations génétiques et surtout de ce qu'on en ignore. Il analyse également l'impact des biotechnologies dans des domaines aussi divers que l'éthique, la science, l'économie et l'agriculture. Enfin, il essaie de répondre à la question qui nous tracasse tous : que peut-on craindre des OGM ?
La production biologique a besoin de ressources
"Dans toute l'Europe, l'agriculture biologique connaît un succès croissant. Et, dans l'intérêt de l'environnement, il devient désormais indispensable d'adopter un mode de pensée plus écologique. Miser sur le ""vert"" sera toujours payant, c'est pourquoi l'agriculture et les producteurs respectueux de l'environnement doivent avoir davantage de ressources."
Qu'est-ce qu'un OGM ?
Un OGM est une plante modifiée par voie génétique pour lui conférer soit un intérêt agronomique, soit un intérêt pharmaceutique, ou pour faire évoluer ses caractéristiques qualitatives. L'enjeu est de doper le marché de l'agrofourniture et le marché des OGM est estimé à 33 milliards de francs. Mais les risques existent, il faut donc évaluer les risques de transfert, évaluer les risques toxicologiques pour les gènes codant la synthèse d'une protéïne. Pour en savoir plus sur les plantes transgéniques, ce bulletin reprend tous ces points en détail, il a été réalisé par le laboratoire d'analyse SGS.
Règlement européen pour les productions animales biologiques
Un extrait du Règlement européen pour les productions animales biologiques dont le texte a été adopté par le Conseil des Ministres Européen de l'Agriculture le 15 Juin 1999. D'après la FNAB, les résultats de ce règlement semblent insatisfaisants car ses 46 dérogations sont éloignées du cahier des charges français. D'ailleurs, le Ministre français, même s'il a voté le projet, a déposé une motion nuançant son approbation. Le texte de règlement devrait être publié au J.O. de la Communauté Européenne à la fin de l'année 1999, et il sera effectif un an après. En attendant, on appliquera le cahier des charges français. Comme se pose le problème du positionnement français en faveur ou non de la "différenciation de la bio française par une réglementation nationale", les producteurs biologiques français sont invités à donner leur opinion sur la réglementation qu'ils veulent pour l'élevage biologique français.
Règles d'usage du logo AB : des précisions complémentaires
Additif au dossier consacré aux règles d'usages du logo AB présenté dans le numéro précédent.
Sécurité alimentaire : jeu de dupes ?
Aujourd'hui, la pression est terrible pour les agriculteurs : il faut produire avec une sécurité alimentaire absolue. Cette demande des consommateurs est légitime et soutenue par les pouvoirs publics. Mais, elle a un coût. Qui va payer ?
Les américains préfèrent les produits bio
Petit article sur le projet de Dan Glickman, ministre de l'agriculture des Etats Unis et la bataille menée par les consommateurs et les associations de défense de l'environnement pour le faire réviser.
Des avis à défaut de certitudes
"Le débat sur les OGM bat son plein. Le panel des citoyens s'est prononcé à l'Assemblée Nationale. L'auteur présente quelques uns des avis et des réflexions des citoyens ""profanes"" qui ont participé au débat avec les spécialistes."
La bio refuse les OGM
L'agriculture biologique est aujourd'hui le seul mode de production et de transformation qui veille à interdire officiellement les OGM. Position ambitieuse puisque les OGM, bien que réglementés, ne sont que très incomplétement définis et étiquetés. Ce qui n'est pas sans poser de problèmes et qui demandent la mobilisation de tous.
Conseils pratiques pour l'échantillonnage des composts
. Rappel sur la nécessité de rigueur dans la conduite d'un échantillonnage. Les textes officiels. Matériel nécessaire pour l'échantillonnage des andains. Construction d'un diviseur ou échantillonneur. Exemple d'application concrète des principes d'échantillonnage au cas d'un andain. Soin pour la rédaction de l'étiquette ou/et du rapport d'échantillonnage. Constitution d'une bibliothèque d'échantillons.
La crédibilité de l'agriculture biologique et le droit
Par rapport à l'absence de définitions réglementaires officielles des débuts de l'agriculture biologique, l'auteur note de nettes avancées depuis d'une part la reconnaissance officielle par les pouvoirs publics français en 1980, et d'autre part, la reconnaissance communautaire en 1991. Pourtant elle souligne la confusion des consommateurs devant la multiplicité des signes de qualité, ainsi que la non pertinence d'application des cahiers des charges de l'AB au niveau communautaire, due notamment à certaines législations nationales plus restrictives (ex : le métaldéhyde ou les phéromones d'origine synthétiques autorisés à l'échelon communautaire, sont interdits en France). Elle préconise donc une harmonisation communautaire plus poussée, ainsi qu'un étiquetage portant non seulement sur la garantie d'un mode de production, mais aussi sur la qualité finale du produit.
Les labels et la bête
Les signes de qualité se multiplient mais quel est le bénéfice pour les consommateurs qui s'y retrouvent de moins en moins ? Entre label rouge, logo AB et marques diverses, la clarté n'est pas toujours au rendez-vous, notamment car les cahiers des charges correspondants sont inconnus. Jusqu'où ira-t-on dans la segmentation du marché par la labellisation ?
Les nouvelles règles d'utilisation du logo "Agriculture biologique"
Fiche pratique pour connaître les démarches à effectuer pour pouvoir apposer le logo "AB" sur les étiquettes d'un produit, les encarts publicitaires, les plaquettes, etc. Outre le fait de respecter les cahiers des charges et d'être contrôlé par un organisme certificateur agréé, l'utilisateur doit faire une déclaration préalable auprès de son certificateur pour l'étiquetage et obtenir une autorisation du Ministère pour les supports de communication.
Organisation de la filière
L'AIVB ne chôme pas. En appuyant la constitution d'un groupe de travail à l'Onivins, et en participant activement aux commissions, elle réussit à faire avancer les différents réglements (étiquetage et réglement européen) vers la reconnaissance des vins bio.
Organismes génétiquement modifiés
Du maïs qui joue les insecticides, un soja qui ne craint pas les herbicides, des tomates qui n'en finissent pas de mûrir, du melon un peu plus sucré... et après ? Dame Nature est un peu dépassée par les trouvailles de l'homme moderne. Mais en manipulant ainsi la matière vivante, les chercheurs ne jouent-ils pas aux apprentis sorciers ? Qui seront les bénéficiaires de cette inquiétante loterie où se joue, à coup de millions de dollars, l'avenir de notre agriculture, de notre alimentation, de notre santé et de notre environnement ? Beaucoup de questions et peu de réponses fiables, si ce n'est l'urgente nécessité d'imposer le principe de précaution.
Organismes Génétiquement Modifiés : quel choix pour les agriculteurs ?
Le débat scientifique sur les OGM porte sur les risques liés à l'environnement et à la santé humaine. Mais les querelles d'experts masquent un autre débat, social et politique. Agriculteurs et consommateurs ont-ils encore le choix ? Pas sûr, car le maïs transgénique (cultivé en France) ou le soja, importé des Etats-Unis, sont déjà dans nos assiettes !
Produits bio : comment démêler le vrai du faux ?
Voici un article qui ne mâche pas ses mots et qui illustre combien la confiance des consommateurs est difficile à gagner, mais facile à perdre.
Produits Bio : mode d'emploi (Mise à jour d'octobre 1998)
Compte-tenu de la vitesse à laquelle évoluent la réglementation et les organismes agréés pour le contrôle, il est nécessaire de rééditer périodiquement cette plaquette qui présente les produits issus de l'agriculture biologique : leur définition, bien sûr, mais surtout l'ensemble de la législation s'y référant, tant nationale qu'européenne.
La publication attise la controverse
Coup d'oeil sur le projet de règlement devant gérer l'application de la loi américaine sur l'étiquetage des produits biologiques. Ceci permet de comprendre la levée de boucliers contre ce projet qui a eu lieu au printemps et qui devrait aboutir sur une nouvelle proposition en décembre 1998.
Renforcement des règles d'usage du logo AB
Soja et maïs transgéniques : les OGM font le forcing
Qu'on le veuille ou non, les animaux consomment déjà bel et bien des OGM. Fabriquants d'aliment et importateurs se retrouvent dans la situation inconfortable de devoir les utiliser sans obligatoirement le souhaiter ni même parfois le savoir !
Etiquetage écologique : effets réels de certains programmes
Cette étude commandée par l'OCDE traite principalement des éco-labels (desquels le logo AB est curieusement absent). Des exemples européens, mais aussi canadiens ou japonais, montrent que l'éco-étiquetage n'est qu'un demi-succès auprès du consommateur, mais que son impact est grand lorsque cette clause est imposée pour la fourniture de marchés publics ou de grosses entreprises.
Règlement (CE) N° 1488/97 de la Commission du 29 juillet 1997, modifiant le règlement (CEE) N°2092/91 du Conseil concernant le mode de production biologique de produits agricoles et sa présentation sur les produits agricoles et les denrées alimentai
Terreaux bio : faites votre choix
La qualité du plant conditionne fortement la réussite d'une culture. C'est pourquoi tous les maraîchers bio cherchent la performance de leur terreau.
L'aliment biologique bientôt au codex alimentaire
Le codex - recueil de normes alimentaires valables pour toutes les nations -, créé en 1962 par la FAO et l'OMS, a pour objet principal de guider et de promouvoir l'élaboration et l'établissement de définitions et de critères applicables aux aliments, de contribuer à leur harmonisation et, ce faisant, de faciliter les échanges internationaux. A l'heure actuelle, la Commission compte 146 pays membres et il ne fait désormais aucun doute que le codex alimentaire a un impact considérable sur la qualité et la sécurité des approvisionnements mondiaux. Lors du dernier comité du codex sur l'étiquetage des denrées alimentaires, à Ottawa (Canada), l'un des sujets à l'ordre du jour était le suivant : "Projet de directive concernant la production, la transformation, l'étiquetage et la commercialisation des aliments biologiques". Ce rendez-vous d'Ottawa avait pour objectif de compléter, étoffer, finaliser le projet de rédaction des règles internationales (étape 6) sur l'agriculture biologique.
Utilisation d'allégations valorisantes, relatives au mode de fabrication ou de production - Attention
La Commission nationale des labels et des certifications des produits agricoles et alimentaires (CNLC) a été confrontée, lors de l'examen de cahiers des charges ou d'étiquetages de produits sous label ou avec certificat de conformité, à l'utilisation d'allégations valorisantes tenant au mode de fabrication ou de production (veau sous la mère, fermier, artisanal...). Afin d'assurer un traîtement cohérent et équitable des dossiers et une meilleure information des consommateurs, la CNLC a demandé à la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes une note sur les conditions d'utilisation de certaines de ces allégations...
Modifications du règlement bio européen
Deux règlements sont parus à un mois d'intervalle, apportant quelques modifications et compléments au règlement européen du 24 Juin 1991. Après quelques années de pratique, il était, en effet, devenu nécessaire d'apporter, sur certains points, quelques retouches indispensables. - Le règlement 1202/95 - du 29 Mai 1995 - concerne la période de conversion et le problème posé par la production d'une même variété en bio et en non bio sur une même exploitation. - Le règlement 1935/95 - du 22 Juin 1995 - touche aux dispositions de base du règlement du 24 Juin 1991. On y note, par exemple, l'apparition d'une nouvelle catégorie de produits bio... et, enfin, l'obligation pour tous les organismes de contrôle européens de passer aux normes EN 45011 ! Mais ce, malheureusement, dans trois ans... Du Sol à la Table fait une synthèse de ces nouvelles dispositions.
Produits bio : ce qui se cache derrière les étiquettes
"La bio se construit peu à peu une réglementation ; complète, mais aussi, pour l'instant, complexe. Ce dossier est avant tout destiné aux consommateurs qui s'intéressent de plus en plus nombreux aux aliments biologiques, c'est-à-dire sans recours à des produits chimiques de synthèse. Vous voulez savoir la différence entre contrôle et certification ; pourquoi les étiquettes des produits biologiques accumulent les logos, les marques et les indications ""contrôle CEE"", ""certifié par..."" ? Toutes les explications vous sont données ici pour connaître à quelles conditions un produit alimentaire peut être appelé ""biologique"", à quoi se rapportent les marques collectives et les indications de contrôle et de certification (Tableau synoptique résumé de la certification des produits biologiques en France - produits végétaux / produits animaux et dérivés. Organismes gestionnaires)."
L'agriculture biologique
Ce document Europe Verte traite ici de l'agriculture biologique : d'abord dans ses concepts et ses réalités historique et géographique, ensuite et surtout, dans le cadre de la réglementation communautaire, au niveau production, transformation, contrôle, étiquetage, transport, importation, aides publiques (nationales ou CEE). Les règlements spécifiques communautaires et la réglementation permettant d'apporter une aide à l'AB sont donnés en annexes, ainsi que la liste des organismes de contrôle reconnus dans les Etats membres.
Bon et bio à la fois
Manger biologique se mérite : produits et circuits de distribution encore mal connus, confusion des étiquettes, le consommateur s'y perd. C'est vrai, la prudence s'impose parfois car il y a encore des déviations : certains prix prohibitifs, législation incomplète, problèmes de distribution, dérogations sur certaines importations, confusion sur l'emballage, vrais faux-bio. Cependant, l'alimentation biologique acquiert aujourd'hui ses lettres de noblesse, et ceci jusque dans les rayons des hypermarchés : le mot s'affiche sur les emballages, s'immisce dans le dictionnaire de la consommation ordinaire et fleurit dans le langage des hommes de marketing. Alors, ce marché est-il appelé à grandir ? De bonnes raisons pour y croire : - Les petits exploitants "purs et durs" sont là, hardis défenseurs d'une économie alternative, soucieux d'environnement et d'écologie, réfléchissant à un code éthique et social, - De plus en plus de grands groupes s'intéressent au marché de la bio (même si le label bio leur sert souvent de faire-valoir pour promouvoir les autres produits de leurs gammes). Ce sont des "locomotives", - L'agriculture biologique a aujourd'hui sa cote, ses cours, - Tout le monde s'entend à reconnaître les avantages des produits biologiques : moindre risque quant aux teneurs en résidus de pesticides, nitrites, nitrates ; plus grande variété sur le plan du goût, - L' agriculture biologique et les produits qui en sont issus sont étroitement encadrés et surveillés par les organismes gestionnaires de la marque, et sont soumis à deux législations complémentaires : l'une nationale, l'autre européenne. (Les Biocoop se distinguent par un contrôle sévère sur les produits proposés et un code déontologique exemplaire. D'autres distributeurs commencent à suivre et renouer avec le respect du consommateur). Le Cahier des charges est le même pour tous les Etats Membres de la CEE en ce qui concerne les "produits agricoles végétaux non transformés" (céréales, fruits, légumes, légumineuses) et les "produits transformés composés essentiellement d'un ou de plusieurs ingrédients d'origine végétale" (pain, biscuits). Huit cahiers des charges nationaux ont été homologués pour les produits animaux transformés (lait, produits laitiers et matières grasses, volailles, lapins, veaux, boeufs, moutons). Le consommateur qui sait ce que représente le label AB peut acheter en toute connaissance de cause. Cet article propose des adresses, guides, etc... pour savoir où trouver des produits bio et donne le résultat d'une étude comparative de prix entre panier bio et panier traditionnel. La "vraie" bio, alternative et artisanale, doit désormais trouver son public. Manger bio, c'est faire preuve d'exigence culinaire et culturelle ; c'est aussi prendre le temps, simplement, d'entrer dans l'alchimie de la cuisine. Alors, pourquoi l'alimentation biologique ne se marierait-t-elle pas enfin avec gourmandise ?
Le café biologique
La consommation totale du café en France, en 1992, a atteint 240 450 Tonnes (dont 218 500 en grains et moulu). * Le marché du café bio : Il approché les 250 Tonnes. Il semble que la majorité des cafés biologiques disponibles actuellement sur le marché provienne des pays d'Amérique centrale (Costa Rica, Mexique...). Le choix s'est porté sur le type Arabica (pour sa faible teneur en caféine). Il est vrai qu'il s'agit d'un produit exclusivement d'importation, dont la production s'effectue loin de nos bases françaises et européennes, ce qui rend encore plus difficile son cheminement dans la filière biologique. Mais, du fait des qualités gustatives qu'apporte le bio, les opérateurs bio savent que les français (au 7ème rang mondial des consommateurs) en réserveront sous peu quelques tasses supplémentaires sur les 700 qu'ils consomment chaque année. * Les opérateurs bio : La liste en est donnée sous forme de tableaux : - Les torréfacteurs : Société, Marques, Torréfaction, Tonnes/An, Adhérent, Contrôle, Destination (surtout GMS, Grossistes, Coop), - Les distributeurs : Société, Marques, Tonnage actuel, Adhérent, Contrôle, Destination (Magasins spécialisés, Grandes Surfaces) * La réglementation bio : En tant que produit d'importation, le café est traité par l'article 11 du Règlement CEE 2092/91. Pour cette raison, il ne peut bénéficier du Logo "AB". Ce café importé doit être accompagné des certificats exigés (délivrés par les organismes habilités) pour pouvoir bénéficier de la garantie bio. En matière d'étiquetage, la référence "Produit de l'agriculture biologique" peut apparaître en facing. Toutes les procédures de contrôle décrites dans ce règlement sont pleinement applicables au café biologique, en particulier : - Le certificat d'importation doit être tout à fait conforme, - La torréfaction du café bio doit être réalisée séparément (dans le temps) de celle du café classique, - Aucun produit de synthèse de conservation ne doit être utilisé, - Au niveau stockage, tout au long de la chaîne, toutes les précautions doivent être prises pour éviter la possibilité de mélange avec des produits conventionnels.
La Bio
Aujourd'hui, en France, 6 Marques contrôlent plus de 70 % de la "Bio" ou, plus exactement, du diététique. Les organismes de contrôle et de certification européens sont mentionnés par pays. Le règlement CEE N° 1535/92 du 15 Juin 1992 spécifie que "les animaux doivent être élevés conformément à le réglementation nationale en vigueur en matière de production animale biologique".
Les huiles
Deux tableaux présentent la filière des huiles végétales françaises : production et utilisation ; Groupes industriels. Les stades et procédés de fabrication sont décrits, à partir de la graine jusqu'à l'huile raffinée. Le produit fini subit des analyses et est soumis à une réglementation rigoureuse. Les principales huiles sont présentées succinctement en fonction des matières premières.
Pour s'y retrouver dans l'étiquetage des produits biologiques
Quelles informations le consommateur doit-il trouver sur l'étiquetage des produits de l'agriculture biologique ? Trois familles de produits : Les produits végétaux (transformés ou en l'état) qui sont réglementés depuis le 1/1/93 - Règlement CEE Les productions animales bénéficiant d'une réglementation (française) Les produits en attente d'une réglementation (porcs et charcuterie, lait et produits laitiers des ovins et caprins).