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L'abeille et la ruche
Au Québec, Alain Péricard a développé un rucher bio (35-40 ruches) dont la conduite est respectée de ses pairs. Dans ce guide, il partage le fruit de son expérience et de son savoir pour accompagner quiconque aspire à se lancer ou à se perfectionner en apiculture. Faire découvrir le monde des abeilles, comprendre leur fonctionnement et partager de bonnes pratiques apicoles, tels sont les objectifs de ce manuel. Cette nouvelle édition expose les plus récentes avancées en matière de connaissances théoriques et techniques et permet d'apprendre : - les bases de la biologie de labeille et de ses interactions avec lenvironnement ; - quelles sont les ressources nécessaires pour installer les ruches et bien choisir le site ; - léquipement et les outils indispensables pour accomplir les différentes tâches tout au long de la saison apicole ; - comment identifier, prévenir et protéger ses ruches des maladies, des parasites et des prédateurs, et comment maintenir des colonies en bonne santé ; - les techniques spécifiques aux interventions qui concernent la reine et la sélection génétique ; - comment extraire, utiliser et transformer le miel et les autres produits du rucher ; - comment favoriser des colonies vigoureuses au terme de la période critique de lhivernage.
D'une agriculture l'autre : Conflictualités, expérimentations, transmissions
Nathalie JOLY, Auteur ; Lucie DUPRÉ, Auteur ; Sandrine PETIT, Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2023Dans une conjoncture incertaine (crises économique, écologique et sociale, accentuation des effets du changement climatique et impacts de la guerre en Ukraine sur la production et la commercialisation des denrées agricoles), cet ouvrage offre un éclairage sur de possibles devenirs agricoles à l'échelle des territoires. Il documente et analyse des expérimentations (valorisation de productions sur les marchés locaux, allongement des rotations de cultures), des changements de pratiques (élevage des veaux avec des vaches nourrices, conception de nouveaux contenus de formation dans lenseignement agricole), ainsi que les conséquences humaines et au travail de cohabitations conflictuelles (entre le loup et les éleveurs, entre les apiculteurs et les agriculteurs). Les contributions réunies dans cet ouvrage prennent le temps de la présence sur le terrain et de lécoute des acteurs pour décrire des initiatives ou des situations ancrées géographiquement, souvent sensibles et résolument actuelles. Louvrage dresse le portrait dune « autre agriculture », soutenue par de nouvelles façons de travailler, ainsi que par des formes originales de transmission de savoirs professionnels entre pairs, de transmission des patrimoines et par une réflexion sur la relève en élevage. Cet ouvrage s'adresse aux enseignants du secondaire agricole et du supérieur, aux chercheurs, aux agents de développement et aux acteurs institutionnels et professionnels cherchant à comprendre les changements actuels en agriculture, au prisme des sciences humaines et sociales.
Dossier spécial : La biodiversité
Aurélie RINGARD, Auteur ; Jean-Pierre LAFFONT, Auteur ; Esther MARIS, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier sur la biodiversité présente dabord une étude qui, à travers lobservation des oiseaux, met en avant l'érosion de la biodiversité en Europe. Dans le cadre de la Démarche Qualité Biolait, un partenariat, en place depuis 2019, entre Biolait et la Coordination Régionale LPO Pays de la Loire, vise à améliorer l'accueil de la biodiversité sur les fermes du réseau. Plusieurs éleveur.ses bio témoignent de leurs actions en faveur de la biodiversité : Esther Maris, du GAEC du Monvallon, à Champsac (87), a mis à disposition 5 ha de landes pour l'observation et la préservation de la biodiversité ; Norbert Peyssi, éleveur bio en Aveyron, explique la richesse de ses haies et comment il les entretient ; Natalia et Aurélien Marion, du GAEC du Bastillon, dans la Manche, ont installé un système agroforestier en pâturage tournant pour leurs vaches laitières ; Le GAEC Mas de Feix, à La-Jonchère-Saint-Maurice (87), a mis en place plusieurs actions pour améliorer la biodiversité sur l'exploitation ; Rachel et Dominique Goron, de l'EARL Quina, en Loire-Atlantique (44), sensibilisent la population à la biodiversité ; Elize et Vincent Roussel, éleveurs bio dans le Nord (59), contribuent à préserver la race bovine Rouge Flamande dans le PNR Scarpe Escault ; Laurent Tite, à la Ferme des Jarouilles, en Gironde (33), élève des vaches de la race Bordelaise, une race à petit effectif ; Annie Ong, éleveuse à la Ferme Saint-Hubert, en Loire-Atlantique (44), accueille et sensibilise des scolaires à la biodiversité ; Yoann Tremoulet, éleveur en Lozère (48), explique les mesures qu'il a mises en place sur son exploitation afin de limiter l'impact des attaques de loups ; Boris Mollier et Christian Ville, éleveurs en Isère (38), recherchent un équilibre entre les animaux d'élevage et les animaux sauvages (loups, vautours, cervidés).
Élever des abeilles maçonnes : Améliorer la pollinisation dans les cultures fruitières
Patrick STEFANI, Auteur ; Andi HÄSELI, Auteur ; Sabrina GURTEN, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2023Cette fiche technique montre comment élever et favoriser la présence d'osmies rousses et d'osmies cornues (deux espèces d'abeilles maçonnes) : mise à disposition de fleurs adaptées, mise à disposition de ressources de nidification, gestion des nichoirs, prédateurs... Pour assurer des rendements réguliers en arboriculture fruitière, des pollinisateurs efficaces sont indispensables. Le déclin de la faune naturelle dinsectes et la faible activité de pollinisation par temps froid des abeilles mellifères exigent laide de pollinisateurs alternatifs tels que les bourdons et les abeilles sauvages solitaires. Outre la promotion des abeilles sauvages locales, le lâcher dabeilles maçonnes (osmies) délevage peut contribuer, dans une large mesure, à la pollinisation des arbres.
Intrus envahissants : Gestion des rongeurs : Que faire quand on en a rat-le-bol ?
Jérémy BELLANGER, AuteurLes campagnols terrestres et les campagnols des champs peuvent causer des dommages importants en production maraîchère. Le cycle et le mode de vie de ces deux espèces diffèrent un peu, mais ils ont des points communs, notamment une reproduction très efficace (un couple de campagnols donne naissance à 100 nouveaux individus) et quatre phases de développement de leurs populations (une phase de basse densité stable, une phase de moyenne densité avec une population croissante, une phase de forte densité ou pic de population - et une phase de déclin). La dégradation continuelle de la biodiversité joue un rôle dans laugmentation de ces populations, qui sont moins régulées par des prédateurs naturels (renards, belettes, fouines, serpents ). Les hivers doux permettent également à de nombreux individus de survivre et certaines pratiques favorisent le développement de ce ravageur, comme la réduction du travail du sol ou lutilisation de paillage. Contrairement à ce que lon entend dire, les tourteaux de ricin (ou de neem) et les appareils à ultrasons ne sont pas forcément très efficaces contre les campagnols. Il est, en revanche, conseillé de recourir à du piégeage (le piège à guillotine Topcat est le plus efficace) et de favoriser la biodiversité avec linstallation dinfrastructures agroécologiques (bosquets, haies, mares ). BioCentre a, par ailleurs, testé des purins à base dail pour limiter les attaques de rongeurs sur patates douces. Les résultats sont prometteurs, mais de nombreux points restent à approfondir (dose, pulvérisation, phytotoxicité, etc.).
Le nouvel ennemi des Allium : La mouche mineuse du poireau
Philippe DELWICHE, AuteurApparue il y a une vingtaine d'années en France et en Belgique, la mouche mineuse du poireau cause d'importants dégâts sur les poireaux, ainsi que sur d'autres légumes de la famille des Allium (oignon, ail, échalote, ciboule, ciboulette, ail des ours...). Cet article fournit des éléments pour reconnaître la mouche mineuse du poireau à ses différents stades (larve, pupe et mouche adulte) et pour comprendre son cycle biologique. Il fait le point sur les pratiques qui permettent de lutter, de manière préventive et curative, contre les attaques de ce ravageur, et sur les pratiques à éviter (préparation des poireaux sur le lieu de repiquage, recyclage des déchets de poireaux dans le compost...).
Phéromones : Gare aux pièges
Josselin RIVOIRE, AuteurEn lutte biologique, les pièges à phéromones n'ont pas directement vocation à réduire une population de ravageurs, mais permettent de détecter l'arrivée d'un ravageur (la capture d'une espèce indique que la période de vol a commencé) et de déclencher les traitements adaptés avant la période de reproduction. Deux principaux types de pièges à phéromones sont présentés dans cet article : les pièges à entonnoir et les pièges de type delta. Un encart fournit des informations sur l'utilisation de pièges chromatiques (qui ne sont pas des pièges à phéromones).
Le retour du loup en Bretagne
Simon BROSSILLON, AuteurPatrick Thomas est un éleveur laitier breton à la retraite, passionné de faune sauvage. Il a observé le loup, durant plusieurs mois, sur un territoire où ce dernier est déclaré officiellement absent. Il a ainsi rejoint lObservatoire Du Loup (ODL). Selon les pouvoirs publics, en 2022, seul un loup filmé à Berrien était présent sur le territoire. Mi-2023, ils ont concédé la présence de 3-4 loups, alors que les observateurs estiment leur nombre entre 30 et 35. LÉtat a la charge du suivi du loup, par lintermédiaire de lOffice Français de la Biodiversité (OFB). Toutefois, selon Patrick Thomas, lEtat nassume pas pleinement sa mission pour des motifs budgétaires (lOFB manque actuellement de moyens et de compétences), au détriment des éleveurs. Les troupeaux situés dans des zones potentiellement à risque devraient être protégés par des chiens et des clôtures adaptées. Pour trouver des solutions, certains syndicats agricoles parlent de tuer les loups (abattages). Selon Patrick Thomas, ce nest pas la bonne solution, car tuer un loup peut déstructurer la meute, qui peut alors éclater. Dans ce cas, ses membres ont tendance à délaisser les proies sauvages pour chasser plus danimaux domestiques. Un autre syndicat agricole prône plutôt les moyens de prévention, notamment en intégrant les chiens de protection. Parallèlement, un groupe est en cours de formation au sein de lODL afin de former au pistage et aux bons réflexes à adopter vis-à-vis du loup.
Dossier : Préparer les récoltes d'hiver
Joseph CHAUFFREY, AuteurL'automne n'est pas seulement le temps des récoltes et des conserves, c'est aussi la saison pour semer les légumes qui seront récoltés en hiver et au tout début du printemps. Betteraves, blettes, carottes, fèves, radis,... font partie des légumes à croissance rapide ou encore résistants au froid présentés dans ce dossier. D'autres semis peuvent être anticipés dès le printemps (choux de Bruxelles, choux-fleurs, endives) pour donner des récoltes pendant la période de soudure, en fin d'hiver. Cultiver en hiver présente des avantages : les ravageurs sont moins nombreux, on dispose de davantage de place pour les cultures spacieuses comme les choux... Cependant, les productions hivernales requièrent une certaine vigilance pour s'adapter aux températures et aux cycles biologiques des plantes.
Élevage biologique de poules pondeuses en plein air
Veronika MAURER, Auteur ; Thomas BERNET, Auteur ; Christine BRENNINKMEYER, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2022En Suisse, la demande en ufs bio est en constante augmentation. Cette fiche technique, éditée par le FiBL, aborde tous les aspects de l'élevage biologique de poules pondeuses en plein air, en Suisse, avec une attention particulière portée au bien-être animal. Cette fiche fournit des informations sur : les systèmes de poulaillers et les équipements adéquats ; l'aménagement et l'entretien des aires de sorties ; l'alimentation ; l'élevage de poulettes ; la mue pour prolonger la durée d'utilisation ; les mesures de protection contre les prédateurs ; le choix de la race ; la santé animale ; la rentabilité ; la conversion à la production biologique.
« Jéconomise en argent et en temps de travail »
Bérenger MOREL, AuteurGuillaume Diquélou a mis en place, avec sa compagne, un élevage ovin bio basé sur la valorisation de lherbe et sur la réduction du temps de travail. Originaire de Bretagne, il sest installé dans lAin en 2011, avant dêtre rejoint par sa compagne en 2014. Ils élèvent 40 vaches allaitantes Aubrac et 200 brebis Hampshire en sélection. Les éleveurs ont choisi cette race ovine car elle est adaptée à une stratégie herbagère (agneaux dherbe) et à lélevage en plein air intégral. Ils ont fait le choix de navoir quune seule période dagnelage (du 20 mars au 5 avril) et pratiquent le pâturage tournant dynamique. Les meilleures parcelles sont destinées aux brebis gestantes, puis, à partir de juillet, aux agneaux à lengraissement. Comme les parcelles sont peu productives et pas faciles à faucher, Guillaume Diquélou préfère acheter du foin plutôt que le faire, ce qui participe à réduire ses charges dexploitation (moins de matériel). Ses brebis sont inscrites au contrôle de performance. Avec ce système en plein air intégral, les performances sont inférieures à celles observées en moyenne par le contrôle de performance, mais l'éleveur na pas de charges de mécanisation, ni demprunt à rembourser. Une partie des agneaux est vendue en direct à la ferme ou en Amap, un autre lot dagneaux est vendu en maigre à un engraisseur, et une autre partie des ventes se fait pour la fête de lAïd-el-Kébir.
Les pipistrelles
Isabelle MONTIGAUD, AuteurTrois espèces de pipistrelles sont fréquemment observées dans les vergers et leurs abords : commune, Kuhl et pygmée. Ces chauves-souris aident à réguler des ravageurs, comme le carpocapse et la tordeuse. Pour préserver ces précieuses alliées prédatrices d'insectes, il est essentiel de protéger leurs gîtes et les corridors (haies, points d'eau) qui facilitent leurs déplacements.
Pucerons : Les reconnaître, c'est déjà les connaître
Lucie DROGOU, AuteurEn maraîchage, les pucerons peuvent causer des dégâts considérables sur les cultures, sous abris comme en plein champ. Cet article fournit des informations pour mieux comprendre le fonctionnement de ces populations (morphologie, reproduction, dispersion) et pour mieux reconnaître les principales espèces (caractéristiques du corps, culture hôte, localisation du puceron sur la plante...).
Des volailles dans les tunnels de framboisiers
Lucie AUBAILLY, Auteur ; Fleur MOIROT, AuteurEntre le nord de l'Ardèche et le sud de la Haute-Loire, un groupe de producteur.rice.s de petits fruits s'est constitué, afin de tester des solutions pour réguler les ravageurs et l'enherbement de leurs cultures. C'est ainsi que des poules ont été introduites sur les parcelles, après la récolte, pour éliminer les ravageurs réfugiés dans le sol. Les poules sont également revenues à la fin de l'hiver, jusqu'au stade de la floraison, ce qui a simplifié le désherbage manuel sur le rang, sans qu'elles ne s'attaquent aux pousses de l'année. Valérie Courbon, productrice de petits fruits bio à Mazet-Saint-Voy (43), fournit des conseils pour la conduite d'élevage de volailles sur les parcelles (périodes d'action, déplacements) et pour faire face aux prédateurs des poules.
"La biodiversité est utile à notre élevage"
Costie PRUILH, AuteurLe GAEC 2000, qui élève des vaches laitières dans le Calvados, a été converti à l'agriculture biologique en 2017. Une vingtaine d'années avant cela, la question de la biodiversité sur l'exploitation était déjà d'actualité, avec la signature d'une convention avec le Conservatoire du littoral. Aujourd'hui encore, de nouvelles mesures sont prises pour améliorer la biodiversité, notamment par la mise en place d'un projet agroforestier et par l'augmentation du cheptel afin de disposer de plus de fumier pour optimiser le bilan humique du sol.
Le campagnol provençal : Prédation par les rapaces et dynamique des populations
Michel JAY, Auteur ; Jean-Michel RICARD, Auteur ; Christian RIOLS, AuteurLa part du campagnol provençal (Microtus duodecimcostatus) dans le régime alimentaire de cinq rapaces du sud de la France, ainsi quun suivi des populations de ce rongeur sur le centre CTIFL de Balandran (Gard) sont présentés. Les résultats sappuient sur lidentification de 70 432 proies retrouvées dans des pelotes de réjection, collectées entre 1978 et 2018, sur 95 communes dOccitanie et de PACA. Le faucon crécerelle et le hibou moyen duc consomment le plus de campagnols. Les populations du rongeur montrent une quasi disparition entre 2015 et 2019. Les hypothèses émises pour lexpliquer sont laridité croissante du climat, limpact du sanglier et une possible cyclicité méconnue des populations de ce campagnol provençal.
Des canards coureurs indiens dans mon jardin : Stop aux limaces !
Pourquoi les canards coureurs indiens sont-ils particulièrement appréciés en permaculture et en jardinage biologique ? Tout simplement parce qu'ils se faufilent aisément entre les végétaux et attrapent, grâce à leur long bec, les limaces et leurs ufs sur les plantes, dans les paillages et dans la terre, tout en respectant les plantations. Ils apportent donc une solution naturelle à un problème crucial au potager. De plus, cette race est facile à élever. Les canes ont une excellente capacité de ponte et ce sont des animaux économiques qui se nourrissent (aussi) de grains, comme les poules. Tomate cerise sur le gâteau, ils sont faciles à vivre, drôles et attachants. Le lecteur trouvera, dans cet ouvrage, toutes les réponses aux questions qu'il se pose pour se lancer dans l'élevage de ces volatiles : comment les choisir, les loger, les nourrir, élever les canetons, comment les protéger des maladies et des prédateurs, combien de temps leur consacrer au quotidien, quel est l'intérêt d'une "mare aux canards", comment les faire cohabiter avec les légumes et les fleurs du jardin...
Frelon asiatique : Une conquête fulgurante
Danièle BOONE, AuteurCela fait maintenant quinze ans que le frelon asiatique originaire de Chine a été découvert pour la première fois en France, dans le Lot-et-Garonne. Les scientifiques et les agriculteurs sont désormais d'accord pour dire que son éradication n'est plus envisageable, tant il est bien implanté. Alors qu'il est reconnu "espèce exotique envahissante" et classé dans la liste des "dangers sanitaires", aucun plan national de lutte ne limite aujourd'hui les dégâts économiques, sanitaires et écologiques causés par le frelon asiatique. Son impact sur la biodiversité est important. En s'invitant dans un écosystème d'où il était auparavant absent, le frelon asiatique entraîne une compétition pour la nourriture avec les espèces locales (frelon européen, mais aussi oiseaux, comme la mésange) qui doivent partager une manne déjà rétrécie avec l'effondrement des populations d'insectes. Surtout, le frelon asiatique chasse des abeilles domestiques pour quasiment deux tiers de sa nourriture. Les apiculteurs ont observé un stress notable dans les ruches ; les abeilles sortent moins et la colonie finit par s'affaiblir et par devenir une proie d'autant plus facile pour le frelon. Les chercheurs s'emploient à trouver comment affaiblir le frelon asiatique, mais les moyens financiers manquent. Sur le terrain, les apiculteurs s'impatientent ; certains trouvent des astuces pour protéger leur rucher, mais aucune des solutions ne semble pour le moment être totalement satisfaisante.
Sus à l'ennemi !
Aino ADRIAENS, AuteurAutrefois, les pullulations de campagnols n'étaient pas considérées comme un fléau car leurs prédateurs attitrés - hermines, belettes, rapaces... étaient largement présents dans les haies, bosquets et petits habitats en bordure des parcelles. Le campagnol est devenu la bête noire des jardiniers. Pas de solution miracle en perspective, mais une panoplie de stratégies, de techniques et de "trucs" plus ou moins efficaces, à combiner selon les situations. Sont recensés, dans cet article, les moyens de lutte préférés des jardiniers amateurs qui les ont testés : piégeage, présence d'un chat, plantes répulsives, grillage enterré, vibrations et ultrasons...
Auxiliaires : Les araignées
Christian GLORIA, AuteurLes araignées peuvent être des auxiliaires de culture précieux puisque 40 à 70 % de leurs proies sont des ravageurs. Il en existe plus de 40 000 espèces à travers le monde, dont 1600 en France. Leur abondance est de 50 à 150 individus/m2, mais ce chiffre peut être multiplié par dix suivant les périodes de lannée. Elles sont sensibles à plusieurs types de produits phytosanitaires (pas que aux insecticides à large spectre) et au travail du sol. En agriculture biologique, le passage doutils pour le contrôle des adventices, comme la herse, porte préjudice aux araignées. Elles sont par contre favorisées par les couverts végétaux implantés sur une période longue et par la présence dendroits non fauchés. Les araignées ont également une grande capacité de déplacement : leffet favorable dun habitat semi-naturel (prairie, bois, haie) peut se faire ressentir jusquà 3000 m selon les espèces. Très sensibles à la modification de leur milieu, elles sont utilisées comme des espèces bio-indicatrices.
Le cuivre : Un ion quil faut savoir manier !
Danielle BRETON, Auteur ; Antoine MARQUET, AuteurPour optimiser l'efficacité des traitements au cuivre, il est important de bien connaître les bonnes pratiques dutilisation, ainsi que la réglementation en vigueur. Cet article sintéresse plus particulièrement au cas du mildiou de la pomme de terre. A laide du cycle biologique du mildiou, il explique pourquoi les débris végétaux sont des foyers dinfection et pourquoi il est important de les détruire lors de la récolte. Il apporte quelques explications sur leffet toxique du cuivre sur les spores et répond aux questions suivantes : Quand traiter ? Comment appliquer le produit ? Quand renouveler le traitement ? Quel produit utiliser ? Un tableau permet également de récapituler les caractéristiques des différentes formes chimiques du cuivre et de différents produits commercialisés. Enfin, l'article précise les doses à utiliser et à la réglementation européenne en vigueur depuis le 27 novembre 2018.
Dossier : Climat : Adapter le travail en vert
Catherine GERBOD, Auteur ; Xavier DELBECQUE, AuteurLe changement climatique est une réalité qui impose déjà une adaptation des pratiques et une nouvelle organisation du travail. Jean-Baptise Soula, directeur des domaines Bordeaux Vineam cultivés en agriculture biologique, adapte ses actions, notamment en limitant la surface foliaire (écimage bas...), en arrêtant le travail du sol et en couchant les herbes pour lutter contre lévapotranspiration. Pour Benjamin Bois, chercheur en agroclimatologie viticole, le changement climatique va faire évoluer le cycle de la vigne et la pression des maladies. Notamment, le cycle de la vigne sera plus court, impliquant une maturation précoce. Les conditions de travail pourraient être plus rudes à lavenir, en raison des températures plus chaudes et des pics de travail à prévoir pour la main duvre. Des solutions sont déjà envisagées à travers le recours aux prestataires ou à la mécanisation. Selon Benjamin Bois, les travaux en vert évolueront en conséquence, avec de nouvelles pratiques visant à retarder la maturation (arrosage de la canopée, filets dombrage, rognages plus bas, effeuillage moins dense, etc.). Des recherches ont déjà été menées. Les premiers résultats montrent que rogner plus bas naméliore pas la résistance à la sécheresse, que rogner bas puis à hauteur permet de conserver davantage dacidité dans la grappe ou encore que la vendange en vert (éclaircissage) ne permet pas déconomie deau.
L'élevage des volailles en agriculture biologique : Le parcours aménagé : Un outil au service d'un élevage performant
Aujourdhui, de plus en plus déleveurs saccordent sur limportance du parcours extérieur dans un élevage de volailles plein air. Sa fréquentation et loptimisation de son usage ont des répercussions positives à la fois à léchelle de lélevage, mais également à léchelle de la ferme et de son environnement. Il peut sintégrer au maillage écologique régional et participer au développement de la biodiversité locale. Bien aménagé, le parcours devient un élément interagissant avec lensemble de la ferme et de son territoire régional. Ce livret aborde également les facteurs qui influencent la fréquentation du parcours et sa valorisation par la volaille (l'âge et le premier accès au parcours, la durée de vie et la génétique, la taille des bandes...). L'aménagement des parcours est bien détaillé (agroforesterie, équipements...).
Fiche biodiversité : Metcalfa pruinosa
Isabelle MONTIGAUD, AuteurMetcalfa pruinosa, également appelée cicadelle pruineuse, est un ravageur de la vigne présent dans la moitié sud de la France. Cette cicadelle, originaire dAmérique du Nord, est arrivée en France à la fin des années 70. Elle neffectue quune ponte par an et elle est visible de mai à juillet. Cet insecte piqueur-suceur occasionne des dégâts sur la vigne car il sécrète un miellat lorsquil pique des rameaux. La fumagine, un champignon noir qui limite lactivité photosynthétique et ralentit la croissance de la végétation, se développe ensuite sur la vigne à laide de ce miellat. Toutefois, les attaques sont rares en France : ce ravageur a été régulé dans les années 2000 avec des lâchers dun hyménoptère parasitoïde (Neodryinus typhlocybae). Même si son nombre a fortement décru, la cicadelle pruineuse reste sous surveillance car elle est très polyphage (elle a été observée sur plus de 300 plantes hôtes, dont des arbres fruitiers, des plantes ornementales ) et elle est très mobile.
Gestion de la courtilière ou taupe-grillon (Gryllotalpa gryllotalpa) en PPAM et maraîchage
Arnaud FURET, AuteurLa courtilière est un insecte ravageur qui peut occasionner dimportants dégâts sur les PPAM et sur les cultures maraîchères. Cet insecte est omnivore et préfère les sols meubles, frais et riches en humus où il peut plus facilement se nourrir. Les larves creusent des galeries en octobre pour hiverner et reprennent leur activité au printemps. Cest à ce moment quelles occasionnent le plus de dégâts car elles se déplacent sans faire de détours. Elles perturbent ainsi les semis et sectionnent les racines des cultures. Pour sen prémunir, il est possible dappliquer des méthodes de lutte préventives : favoriser les ennemis naturels de la courtilière (huppes, pics verts, hérissons ) ; éloigner les tas de fumier et de compost des parcelles ; arrêter loccultation et le paillage dans les parcelles infestées car ces pratiques favorisent son maintien. Concernant la lutte directe, il est possible de réaliser du piégeage (différentes méthodes sont détaillées dans larticle en fonction de la période de piégeage) et de détruire les nids. Il est également possible dutiliser des produits de lutte biologique, mais leur efficacité est variable et leur coût est non négligeable.