Thésaurus
> SCIENCE > SCIENCE MEDICALE > SANTE > SOIN
SOINSynonyme(s)therapie therapeutiqueVoir aussi |
Documents disponibles dans cette catégorie (578)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
La chimie verte arrive en Auvergne...
Séverine MALHIÈRE, AuteurEn 2018, Séverine Malhière a créé la ferme CANAUOS, dans le Puy-de-Dôme, en agriculture biologique (récolte de sève de bouleau et de bourgeons, culture de chanvre et de plantes aromatiques et médicinales). Pionnière, en Auvergne et en France, dans la culture du chanvre à des fins thérapeutiques, la ferme est devenue un acteur majeur du CBD (cannabidiol) en région AuRA. Baumes, hydrolats, huiles essentielles, macérats, arômes naturels, huile de CBD au spectre complet..., les produits sont élaborés avec une machine à extraction au CO2 supercritique, une technologie innovante et sur-mesure, issue de la chimie verte, qui permet de tirer le maximum d'arômes et de principes actifs que peuvent donner les plantes, par distillation, par macération ou par pression.
Le Guide des plantes sauvages : 100 plantes essentielles aux vertus bienfaisantes
Bénéficier des vertus des plantes sauvages en faisant d’elles des alliées au quotidien, telle est la promesse de ce guide. Il invite le lecteur à renouer avec les bienfaits des plantes de nos régions. Carole Minker, docteure en pharmacie et spécialiste de phytothérapie et d’aromathérapie, emmène à la découverte de 100 plantes sauvages et de leurs propriétés thérapeutiques, gustatives et énergétiques. Pissenlit, ail des ours, coquelicot, consoude officinale, lavande, lierre terrestre, primevère, berce commune, pâquerette… Ce guide explique comment préparer les plantes (en infusion, en décoction, en teinture mère, en sirop ou en élixir floral) pour soigner les maux du quotidien, par voie interne ou externe, avec les posologies, les précautions d’emploi et des focus pour les enfants, les femmes enceintes et les personnes âgées. Pour faciliter l’identification et éviter les erreurs de cueillette, chaque plante a sa fiche d’identité illustrée (famille botanique, composition chimique, répartition géographique, biotope, période de floraison), accompagnée de différentes rubriques : santé, cuisine, beauté, cueillette, conservation, espèces proches et confusions possibles.
Réussir le sevrage des porcelets bio
Barbara FRÜH, Auteur ; Werner HAGMÜLLER, Auteur ; Michael WALKENHORST, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2023Le sevrage des porcelets constitue un défi de taille pour nombre d’éleveuses et d’éleveurs. La perte d’appétit, le déficit immunitaire et la diarrhée post-sevrage entraînent souvent une baisse des performances et des pertes d’animaux. La réussite ou l’échec de l’élevage se révèle souvent dès les premiers jours suivant le sevrage. L’optimisation des conditions de logement, de la gestion du sevrage (mesures à prendre avant et après le sevrage) et de l'alimentation à cette période peut contribuer, de manière décisive, à éviter les pertes d’animaux et à limiter l’utilisation de médicaments. Cette fiche technique, éditée par le FiBL, aborde les difficultés liées au sevrage des porcelets et présente des mesures visant à prévenir les problèmes, voire à y remédier en cas d’urgence.
Du bien-être et des animaux en BIOnne santé sur nos territoires
Charlotte DOR, Auteur ; Cécile CARCELLE, Auteur ; Cloé MONTCHER, AuteurNombre d’éleveurs s’investissent dans la gestion de la santé et du bien-être de leur troupeau par le biais du recours à des pratiques de soins dites alternatives, souvent avec la volonté d’être autonomes en la matière. L’idée n’est pas de réaliser des actes vétérinaires, mais d’agir au quotidien pour une meilleure immunité de son cheptel via des soins et des actions diverses. Ainsi, en 2019, selon les résultats du projet Casdar Otoveil, 65 % des éleveurs de ruminants bio français utilisaient la phyto-aromathérapie. Pourtant, le cadre législatif n’est pas favorable à ces démarches, comme le montrait récemment l’arrêt du financement des formations sur des « soins aux animaux » non délivrées par des vétérinaires. Malgré ce contexte, des groupes d’éleveurs s’organisent pour travailler collectivement sur ces pratiques. Ainsi, un GIEE est en cours d’émergence en Haute-Loire, regroupant des éleveurs, la plupart déjà formés à l’homéopathie ou à l’acupuncture par exemple, et qui veulent aller plus loin dans leur capacité à gérer le bien-être de leur troupeau. En Isère, un collectif d’éleveurs caprins se réunit régulièrement pour parler santé du troupeau et pratiques de prévention. En Haute-Loire, une formation a été mise en place sur l’usage de la biokinésiologie, dont les grands principes sont présentés dans cet article. Autre exemple : le développement, en Isère, d’ateliers d’éleveurs pour fabriquer des produits à base de plantes à des fins de complémentation de l’animal, ateliers permettant de gérer au mieux les approvisionnements en matières premières ou encore l’optimisation des recettes. Ce collectif isérois utilise aussi l’outil Panse-Bêtes, développé dans le projet Otoveil, pour une approche globale de la santé du troupeau.
Distillerie Saint-Hilaire : du champ au flacon
BIO-LINEAIRES, AuteurPassionné par les huiles essentielles, Gérard Chambon a créé une distillerie bio, en 1988, au cœur de l'Auvergne. Depuis plus de 30 ans, la société Helpac gère la marque Distillerie Saint-Hilaire Auvergne, soit plus de 200 références : huiles essentielles, eaux florales, huiles et macérats végétaux, soins visage et corps, gemmothérapie... En parallèle, Helpac a également une activité de production, de transformation de végétaux et de commercialisation d'ingrédients à destination des industries de la cosmétique, de la parfumerie et de l'agroalimentaire. L'entreprise a aussi une certification Fair For Life pour concrétiser notamment ses liens avec les producteurs. En septembre 2021, la marque a lancé une gamme de cosmétiques solides, d'abord dans la catégorie soins, avec pour projet de développer une gamme hygiène fin 2022. Pour finir, le magasin de la distillerie, ouvert au public 7 jours sur 7 en été, permet aux visiteurs de découvrir les valeurs de l'entreprise et met à disposition des espaces pédagogiques pour les clients, professionnels et particuliers.
Elevage - Méthodes de santé alternatives en bovins
Frédéric RIPOCHE, AuteurEn santé animale, certains vétérinaires proposent, aux éleveurs qu'ils accompagnent, de recourir, au moins en première intention, aux médecines alternatives : homéopathie, phytothérapie, aromathérapie, acupuncture... C'est notamment le cas de Claudine Fouquet, vétérinaire dans la Loire, qui associe ces différentes méthodes, ainsi que l'allopathie lorsque cela s'avère nécessaire. Elle présente, dans une interview, son approche et ses pratiques en élevage de bovins. Dans un second article, Jean-Pierre Siméon, vétérinaire membre du GIE Zone Verte et installé en Saône-et-Loire, présente sa pratique de l'ostéopathie avec, pour maître-mot, la prévention. On retrouve ces pratiques alternatives sur l'élevage laitier d'Amandine et de Carl Cheminal (GAEC La Route du Basalte), dans la Loire. Partis d'un système intensif, ils ont peu à peu changé leurs pratiques en allant vers un système herbe et foin et en convertissant la ferme à l'agriculture biologique. Le changement de système a conduit à diminuer la pression sur les vaches. Avec une alimentation équilibrée et un travail de sélection dans le troupeau, ils gèrent la santé principalement avec des médecines alternatives. Aujourd'hui, la législation ne permet pas l'automédication en élevage, mais le collectif d'experts Plantes en élevage, coordonné par l'Itab, s'est mobilisé, en 2017, pour faire bouger les lignes concernant notamment la phytothérapie et l'aromathérapie. L'Anses s'est saisi de ces questions et, fin 2021, a rendu un avis plutôt favorable.
Les esprits scientifiques : Savoirs et croyances dans les agricultures alternatives
Jean FOYER, Auteur ; Aurélie CHONE, Auteur ; Valérie BOISVERT, Auteur ; ET AL., Auteur | GRENOBLE CEDEX 9 (Université Grenoble Alpes, CS 40700, 38 058, FRANCE) : UGA ÉDITIONS | 2022La biodynamie, la permaculture, l’homéopathie rurale et tout autre type d’agriculture alternative ou paysanne ne peuvent se réduire à la seule question de la production. Elles engagent un rapport au monde, en particulier aux sciences et à des courants spirituels ou religieux qui dépassent l’humain. Cet ouvrage explore les entrecroisements et les hybridations entre différentes formes de savoirs et de croyances à l’œuvre dans les agricultures alternatives. En associant de façon inextricable le sensible et le matériel, le pragmatisme et le spirituel, ces agricultures déjouent toute tentative de catégorisation qui reposerait sur l’opposition binaire entre scientificité et spiritualité. Emerge alors une pluralité d’« esprits scientifiques » pour traiter des aspirations qui les animent et des assemblages singuliers auxquels leur quête de rigueur et d’intégrité et leur ambition de faire modèle donnent lieu. Pluraliser l’esprit scientifique de Bachelard, c’est aussi bien pluraliser les manières de faire science que laisser la porte ouverte aux « esprits », c’est-à-dire à des visions du monde où le naturalisme physique n’est pas le seul horizon.
Huiles essentielles en renfort
Aino ADRIAENS, AuteurSuite au lancement, en 2009, du programme zéro phyto pour tous les espaces verts de la Ville de Lausanne (Suisse), Paolo Fornara, chef d'équipe au Service des parcs et domaines de la Ville, a dû développer des alternatives aux produits de synthèse. Il a commencé par préparer des extraits fermentés, des tisanes et des décoctions de plantes, pour soigner les plantes. Les préparations à base de plantes fraîches ou sèches ne parvenaient pas, cependant, à repousser certains ravageurs et certaines maladies cryptogamiques et sont surtout utilisées à titre préventif. Pour les soins curatifs, Paolo utilise des huiles essentielles, en pulvérisation et avec sobriété, contre les maladies fongiques et comme insectifuge et insecticide. Pour le traitement des arbres, d'autres techniques d'application d'huiles essentielles existent ; la perfusion dans le tronc et le badigeonnage, techniques présentées par Jean-Yves Meignen, responsable des jardins à l'Abbaye de Valsaintes (04). Sous serre, l'usage de diffuseurs d'huiles essentielles est également efficace pour lutter contre les maladies et les ravageurs, comme en témoigne Michel Bovy, contre-maître au Service des parcs et domaines de Lausanne, en complément d'extraits de plantes et en combinaison avec d'autres techniques de lutte biologique (pièges à phéromones, prédateurs naturels/auxiliaires). Une recette de base de traitement antifongique ou insectifuge est fournie dans un encart.
Les médecines alternatives en élevages ruminants
En 2022, Bio en Grand Est a conduit une étude sur l'usage réel des médecines alternatives au sein des élevages biologiques ruminants de la région. Le travail a consisté en deux étapes : - l'envoi d'un sondage à destination de la totalité des éleveurs bio possédant des ateliers ruminants en région Grand Est ; - des enquêtes semi-directives, sur une trentaine de fermes du territoire, pour un premier diagnostic. Ce document concentre des données issues de ces travaux, en réponse aux questionnements suivants : Quelles sont les médecines complémentaires les plus utilisées par les éleveurs ? ; Pourquoi y font-ils appel ? ; Qu’utilisent-ils (en préventif et en curatif) ? ; Comment s’approvisionnent-ils ? ; Font-ils appel à des professionnels de santé ou interviennent-ils eux-mêmes sur le troupeau ? ; Quels types de prévention autres que par ces médecines ? ; Quelles limites à leur recours ? ; Quel accompagnement des éleveurs dans l’apprentissage et l’appréhension de ces médecines ? Le document est constitué de deux parties : - la première propose une description rapide des médecines alternatives utilisées dans l’échantillon d’éleveurs étudiés ; - la seconde présente les témoignages de 9 éleveur·euse·s bio sur leur utilisation des médecines alternatives.
RELACS: Deliverables & reports: Mineral oil
Valerio MAZZONI, Auteur ; Vincenzo VERRASTRO, Auteur ; Catherine EXPERTON, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2022 et 2021Le projet européen RELACS - REplacement of Contentious Inputs in organic farming Systems (2018-2022) - avait pour objectif d’évaluer des solutions pour diminuer, voire remplacer, l’utilisation d’intrants controversés dans les systèmes conduits en agriculture biologique. Ce projet s’est notamment penché sur les alternatives à l’utilisation d’huiles minérales. Bien que ces dernières soient assez peu connues et utilisées en France, elles le sont dans d’autres pays européens. Elles sont utilisées pour la protection des cultures biologiques et en santé animale. Ces huiles minérales, issues de ressources non renouvelables, peuvent présenter des risques pour la santé et l’environnement si elles sont utilisées à des doses non appropriées. Cinq livrables ont été publiés sur des alternatives à leur utilisation. Trois d’entre eux concernent les productions végétales : 1 – Un livrable présente les résultats d’essais conduits sur des fermes italiennes pour tester et valider des pratiques alternatives contre les aleurodes dans les vergers d’agrumes et sous serre ; 2 – Un autre livrable porte plus spécifiquement sur l’utilisation d'huile essentielle d'orange et d’extrait de plante Clitoria ternatea pour lutter contre les aleurodes dans les serres ; 3 – Un livrable détaille des combinaisons de moyens alternatifs pour contrôler les aleurodes sous serre sans recourir aux huiles minérales. Deux autres livrables traitent des alternatives à l’utilisation de ces huiles pour la gestion des mammites des vaches laitières : 1 – Le premier porte sur l’utilisation de l’approche « AHWP » pour limiter l’utilisation d’huiles minérales (approche développée dans le cadre de ce projet, avec des groupes d’agriculteurs guidés par des conseillers et des vétérinaires pour améliorer la santé globale de leurs animaux) ; 2 – Le second analyse le marché des huiles essentielles pour contrôler les mammites sans recourir aux antibiotiques et aux huiles minérales.
Accompagner les apprentissages des agriculteurs pour la transition agroécologique
L’agroécologie consiste à utiliser et à renforcer différents services rendus par la nature, afin de réduire l’utilisation d’intrants de synthèse et de réguler les flux. Au-delà de ses aspects techniques, la transition agroécologique transforme en profondeur l’ensemble du système agri-agroalimentaire. Pour cela, elle appelle notamment à transformer la façon de produire, d’échanger et de diffuser les connaissances agricoles. C’est pourquoi se multiplient de nouvelles formes de coopération entre des acteurs agricoles et des acteurs non agricoles, pour coproduire des connaissances en agroécologie. Le projet TRANSAAT -Transition vers un système agricole et alimentaire territorialisé – (2016-2021) a suivi trois initiatives de ce type dans la vallée de la Drôme : un groupe d’éleveurs caprins-ovins souhaitant développer la phyto-aromathérapie ; un groupe d’éleveurs porcins travaillant sur la santé animale ; un groupe d’agriculteurs utilisant des Techniques Culturales Simplifiées et des engrais verts. Les objectifS de ce suivi étaient de mieux comprendre comment ces dispositifs territorialisés de coproduction de connaissances se développent, en quoi ils peuvent favoriser la transition agroécologique dans les territoires, et comment les accompagner.
Alternative Medicines on the Farm: A Study of Dairy Farmers' Experiences in France
Florence HELLEC, Auteur ; Claire MANOLI, Auteur ; Manon DE JOYBERT, AuteurLes médecines alternatives sont régulièrement utilisées dans les exploitations laitières (biologiques ou conventionnelles) afin de réduire l'utilisation d'antibiotiques. Cette étude a examiné la manière dont des producteurs laitiers français abordent ces médecines et les utilisent, en se concentrant plus particulièrement sur l'homéopathie, l'aromathérapie et la phytothérapie. Elle repose sur une approche interdisciplinaire, combinant sciences animales et sociologie, pour analyser comment l'utilisation de ces médecines alternatives s'inscrit : 1- dans une approche holistique de la gestion de la santé des troupeaux ; 2 - dans les réseaux professionnels des éleveurs. Les résultats montrent que les agriculteurs s'intéressent aux médecines alternatives pour des raisons à la fois techniques, éthiques et économiques. En l'absence de vétérinaires locaux spécialisés en homéopathie et en aromathérapie, les agriculteurs s'inscrivent à des formations de courte durée pour apprendre à les utiliser. Toutefois, pour les éleveurs, les médecines alternatives ne remplacent pas la médecine conventionnelle. Ces médecines s'inscrivent plutôt dans une approche holistique de la santé du troupeau qui combine des mesures préventives et curatives. Les éleveurs placent ainsi l’observation au cœur des médecines alternatives vétérinaires. Il est intéressant de noter que les agricultrices semblent jouer un rôle important dans l'introduction de ces pratiques. Enfin, l'intérêt des agriculteurs pour les médecines alternatives est révélateur de leurs attentes plus larges en matière de conseil et d'accompagnement pour une gestion intégrée de la santé du troupeau (élément-clé de la transition agroécologique). Reconnaître ces attentes offre des éclairages utiles pour repenser le rôle des vétérinaires dans l'élevage laitier.
Dossier : Davantage de soins avec les médecines complémentaires
Bérenger MOREL, Auteur ; Robin HORRIOT, AuteurDe plus en plus d’éleveurs ovins ou caprins ont recours aux médecines dites alternatives ou complémentaires pour gérer la santé de leurs animaux et, ainsi, limiter le recours aux produits chimiques et les frais vétérinaires. Ces médecines sont diverses : phytothérapie, aromathérapie, manipulations, homéopathie, acupuncture, Reiki… Cependant, leur utilisation nécessite d’être formé et d’avoir l’appui d’un vétérinaire. Certaines plantes à tanins, consommées au pâturage, peuvent aider à enrayer les infestations parasitaires chez les petits ruminants. Par ailleurs, tout traitement, même avec des produits naturels, nécessite de tenir compte des possibles effets secondaires et des délais d’attente. De plus, les produits à base de plantes dépendent de la même réglementation que tout autre traitement vétérinaire. Ce qui pose problème pour les éleveurs qui font de l’automédication sur leur troupeau. En effet, le cadre réglementaire actuel n’est pas adapté aux pratiques et le faire évoluer permettrait de répondre aux attentes des éleveurs et même de la société. Certains acteurs travaillent à l’assouplissement de cette réglementation auprès des différentes instances. Au final, il faut éviter les dérives dans la pratique de la phyto-aromathérapie et, ainsi, ne pas « jeter l’opprobre sur des pratiques pourtant d’avenir ».
Dossier de presse INRAE – Agriculture biologique : vers un changement d’échelle
Ce dossier de presse présente les différentes recherches en lien avec l’agriculture biologique menées par INRAE (Institut National de Recherche pour l'Agriculture, l'Alimentation et l'Environnement). Après avoir énuméré les 17 dispositifs expérimentaux d’INRAE conduits en agriculture biologique, il détaille une trentaine de projets de recherche, ainsi que leurs principaux résultats. Les projets sont classés selon trois thèmes : 1 – Du champ à l’assiette : santés et qualités à la loupe ; 2 – Quelles clés pour les dynamiques de transitions ; 3 – A la recherche de la multi-performance de l’agriculture biologique. Les thématiques abordées sont variées, par exemple : « Des vers bien pleins... de pesticides ! » ; « La bio, rempart efficace contre les bioagresseurs » ; « Les vertus du régime bio » ; « Du bio et de la diversité chez les maraîchers » ; « Circuits courts : une belle dynamique collective dans les territoires » ; « PAC : il est urgent de passer au vert » ; « Demain, la panne d’azote ? » ; « Notation du bio : l’ACV doit revoir sa copie » ; « L’AB fait aussi pousser les emplois »…
Dossier spécial : Viticulture
Laurent COLOMBIER, Auteur ; Sidonie GUEGNIARD, Auteur ; Séverine DUPIN, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier regroupe trois articles dédiés à la réduction des intrants en viticulture biologique, en région Nouvelle-Aquitaine. Le premier s’intéresse aux cépages résistant aux principales maladies annuelles de la vigne (mildiou, oïdium). Ces cépages peuvent permettre de diminuer les traitements fongicides de plus de 90 % et sont testés dans le Bergeracois (Dordogne). L’article aborde les points suivants : les freins législatifs qui ralentissent l’utilisation de ces variétés dans les AOP, les mécanismes impliqués dans la résistance génétique de ces cépages, le rôle et les suivis mis en place par l’Observatoire national du déploiement des cépages résistants (OSCAR), ainsi que le témoignage des viticulteurs du Château Grinou qui ont intégré le réseau OSCAR. Le deuxième article est consacré aux expérimentations conduites par le Vinopôle Bordeaux-Aquitaine et ses partenaires. Il présente les résultats obtenus avec l’OAD DeciTrait® pour moduler les doses de cuivre (projet Opticuivre Viti Bio) et les essais visant à intégrer des produits alternatifs pour lutter contre le mildiou (projet Alt’Fongi Biocontrôle). Le dernier article porte sur l’importance des collectifs d’agriculteurs pour aller de l’avant en matière de réduction d’intrants. La Nouvelle-Aquitaine compte 13 réseaux viticoles DEPHY, 23 groupes 30 000 viti et 20 GIEE en lien avec la viticulture. Les principales thématiques travaillées en bio sont le désherbage, les couverts végétaux, la gestion du cuivre, l’optimisation du choix de matériel…