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La chimie verte arrive en Auvergne...
Séverine MALHIÈRE, AuteurEn 2018, Séverine Malhière a créé la ferme CANAUOS, dans le Puy-de-Dôme, en agriculture biologique (récolte de sève de bouleau et de bourgeons, culture de chanvre et de plantes aromatiques et médicinales). Pionnière, en Auvergne et en France, dans la culture du chanvre à des fins thérapeutiques, la ferme est devenue un acteur majeur du CBD (cannabidiol) en région AuRA. Baumes, hydrolats, huiles essentielles, macérats, arômes naturels, huile de CBD au spectre complet..., les produits sont élaborés avec une machine à extraction au CO2 supercritique, une technologie innovante et sur-mesure, issue de la chimie verte, qui permet de tirer le maximum d'arômes et de principes actifs que peuvent donner les plantes, par distillation, par macération ou par pression.
Le Guide des plantes sauvages : 100 plantes essentielles aux vertus bienfaisantes
Bénéficier des vertus des plantes sauvages en faisant delles des alliées au quotidien, telle est la promesse de ce guide. Il invite le lecteur à renouer avec les bienfaits des plantes de nos régions. Carole Minker, docteure en pharmacie et spécialiste de phytothérapie et daromathérapie, emmène à la découverte de 100 plantes sauvages et de leurs propriétés thérapeutiques, gustatives et énergétiques. Pissenlit, ail des ours, coquelicot, consoude officinale, lavande, lierre terrestre, primevère, berce commune, pâquerette Ce guide explique comment préparer les plantes (en infusion, en décoction, en teinture mère, en sirop ou en élixir floral) pour soigner les maux du quotidien, par voie interne ou externe, avec les posologies, les précautions demploi et des focus pour les enfants, les femmes enceintes et les personnes âgées. Pour faciliter lidentification et éviter les erreurs de cueillette, chaque plante a sa fiche didentité illustrée (famille botanique, composition chimique, répartition géographique, biotope, période de floraison), accompagnée de différentes rubriques : santé, cuisine, beauté, cueillette, conservation, espèces proches et confusions possibles.
Réussir le sevrage des porcelets bio
Barbara FRÜH, Auteur ; Werner HAGMÜLLER, Auteur ; Michael WALKENHORST, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2023Le sevrage des porcelets constitue un défi de taille pour nombre déleveuses et déleveurs. La perte dappétit, le déficit immunitaire et la diarrhée post-sevrage entraînent souvent une baisse des performances et des pertes danimaux. La réussite ou léchec de lélevage se révèle souvent dès les premiers jours suivant le sevrage. Loptimisation des conditions de logement, de la gestion du sevrage (mesures à prendre avant et après le sevrage) et de l'alimentation à cette période peut contribuer, de manière décisive, à éviter les pertes danimaux et à limiter lutilisation de médicaments. Cette fiche technique, éditée par le FiBL, aborde les difficultés liées au sevrage des porcelets et présente des mesures visant à prévenir les problèmes, voire à y remédier en cas durgence.
Du bien-être et des animaux en BIOnne santé sur nos territoires
Charlotte DOR, Auteur ; Cécile CARCELLE, Auteur ; Cloé MONTCHER, AuteurNombre déleveurs sinvestissent dans la gestion de la santé et du bien-être de leur troupeau par le biais du recours à des pratiques de soins dites alternatives, souvent avec la volonté dêtre autonomes en la matière. Lidée nest pas de réaliser des actes vétérinaires, mais dagir au quotidien pour une meilleure immunité de son cheptel via des soins et des actions diverses. Ainsi, en 2019, selon les résultats du projet Casdar Otoveil, 65 % des éleveurs de ruminants bio français utilisaient la phyto-aromathérapie. Pourtant, le cadre législatif nest pas favorable à ces démarches, comme le montrait récemment larrêt du financement des formations sur des « soins aux animaux » non délivrées par des vétérinaires. Malgré ce contexte, des groupes déleveurs sorganisent pour travailler collectivement sur ces pratiques. Ainsi, un GIEE est en cours démergence en Haute-Loire, regroupant des éleveurs, la plupart déjà formés à lhoméopathie ou à lacupuncture par exemple, et qui veulent aller plus loin dans leur capacité à gérer le bien-être de leur troupeau. En Isère, un collectif déleveurs caprins se réunit régulièrement pour parler santé du troupeau et pratiques de prévention. En Haute-Loire, une formation a été mise en place sur lusage de la biokinésiologie, dont les grands principes sont présentés dans cet article. Autre exemple : le développement, en Isère, dateliers déleveurs pour fabriquer des produits à base de plantes à des fins de complémentation de lanimal, ateliers permettant de gérer au mieux les approvisionnements en matières premières ou encore loptimisation des recettes. Ce collectif isérois utilise aussi loutil Panse-Bêtes, développé dans le projet Otoveil, pour une approche globale de la santé du troupeau.
Distillerie Saint-Hilaire : du champ au flacon
BIO-LINEAIRES, AuteurPassionné par les huiles essentielles, Gérard Chambon a créé une distillerie bio, en 1988, au cur de l'Auvergne. Depuis plus de 30 ans, la société Helpac gère la marque Distillerie Saint-Hilaire Auvergne, soit plus de 200 références : huiles essentielles, eaux florales, huiles et macérats végétaux, soins visage et corps, gemmothérapie... En parallèle, Helpac a également une activité de production, de transformation de végétaux et de commercialisation d'ingrédients à destination des industries de la cosmétique, de la parfumerie et de l'agroalimentaire. L'entreprise a aussi une certification Fair For Life pour concrétiser notamment ses liens avec les producteurs. En septembre 2021, la marque a lancé une gamme de cosmétiques solides, d'abord dans la catégorie soins, avec pour projet de développer une gamme hygiène fin 2022. Pour finir, le magasin de la distillerie, ouvert au public 7 jours sur 7 en été, permet aux visiteurs de découvrir les valeurs de l'entreprise et met à disposition des espaces pédagogiques pour les clients, professionnels et particuliers.
Elevage - Méthodes de santé alternatives en bovins
Frédéric RIPOCHE, AuteurEn santé animale, certains vétérinaires proposent, aux éleveurs qu'ils accompagnent, de recourir, au moins en première intention, aux médecines alternatives : homéopathie, phytothérapie, aromathérapie, acupuncture... C'est notamment le cas de Claudine Fouquet, vétérinaire dans la Loire, qui associe ces différentes méthodes, ainsi que l'allopathie lorsque cela s'avère nécessaire. Elle présente, dans une interview, son approche et ses pratiques en élevage de bovins. Dans un second article, Jean-Pierre Siméon, vétérinaire membre du GIE Zone Verte et installé en Saône-et-Loire, présente sa pratique de l'ostéopathie avec, pour maître-mot, la prévention. On retrouve ces pratiques alternatives sur l'élevage laitier d'Amandine et de Carl Cheminal (GAEC La Route du Basalte), dans la Loire. Partis d'un système intensif, ils ont peu à peu changé leurs pratiques en allant vers un système herbe et foin et en convertissant la ferme à l'agriculture biologique. Le changement de système a conduit à diminuer la pression sur les vaches. Avec une alimentation équilibrée et un travail de sélection dans le troupeau, ils gèrent la santé principalement avec des médecines alternatives. Aujourd'hui, la législation ne permet pas l'automédication en élevage, mais le collectif d'experts Plantes en élevage, coordonné par l'Itab, s'est mobilisé, en 2017, pour faire bouger les lignes concernant notamment la phytothérapie et l'aromathérapie. L'Anses s'est saisi de ces questions et, fin 2021, a rendu un avis plutôt favorable.
Les esprits scientifiques : Savoirs et croyances dans les agricultures alternatives
Jean FOYER, Auteur ; Aurélie CHONE, Auteur ; Valérie BOISVERT, Auteur ; ET AL., Auteur | GRENOBLE CEDEX 9 (Université Grenoble Alpes, CS 40700, 38 058, FRANCE) : UGA ÉDITIONS | 2022La biodynamie, la permaculture, lhoméopathie rurale et tout autre type dagriculture alternative ou paysanne ne peuvent se réduire à la seule question de la production. Elles engagent un rapport au monde, en particulier aux sciences et à des courants spirituels ou religieux qui dépassent lhumain. Cet ouvrage explore les entrecroisements et les hybridations entre différentes formes de savoirs et de croyances à luvre dans les agricultures alternatives. En associant de façon inextricable le sensible et le matériel, le pragmatisme et le spirituel, ces agricultures déjouent toute tentative de catégorisation qui reposerait sur lopposition binaire entre scientificité et spiritualité. Emerge alors une pluralité d« esprits scientifiques » pour traiter des aspirations qui les animent et des assemblages singuliers auxquels leur quête de rigueur et dintégrité et leur ambition de faire modèle donnent lieu. Pluraliser lesprit scientifique de Bachelard, cest aussi bien pluraliser les manières de faire science que laisser la porte ouverte aux « esprits », cest-à-dire à des visions du monde où le naturalisme physique nest pas le seul horizon.
Huiles essentielles en renfort
Aino ADRIAENS, AuteurSuite au lancement, en 2009, du programme zéro phyto pour tous les espaces verts de la Ville de Lausanne (Suisse), Paolo Fornara, chef d'équipe au Service des parcs et domaines de la Ville, a dû développer des alternatives aux produits de synthèse. Il a commencé par préparer des extraits fermentés, des tisanes et des décoctions de plantes, pour soigner les plantes. Les préparations à base de plantes fraîches ou sèches ne parvenaient pas, cependant, à repousser certains ravageurs et certaines maladies cryptogamiques et sont surtout utilisées à titre préventif. Pour les soins curatifs, Paolo utilise des huiles essentielles, en pulvérisation et avec sobriété, contre les maladies fongiques et comme insectifuge et insecticide. Pour le traitement des arbres, d'autres techniques d'application d'huiles essentielles existent ; la perfusion dans le tronc et le badigeonnage, techniques présentées par Jean-Yves Meignen, responsable des jardins à l'Abbaye de Valsaintes (04). Sous serre, l'usage de diffuseurs d'huiles essentielles est également efficace pour lutter contre les maladies et les ravageurs, comme en témoigne Michel Bovy, contre-maître au Service des parcs et domaines de Lausanne, en complément d'extraits de plantes et en combinaison avec d'autres techniques de lutte biologique (pièges à phéromones, prédateurs naturels/auxiliaires). Une recette de base de traitement antifongique ou insectifuge est fournie dans un encart.
Les médecines alternatives en élevages ruminants
En 2022, Bio en Grand Est a conduit une étude sur l'usage réel des médecines alternatives au sein des élevages biologiques ruminants de la région. Le travail a consisté en deux étapes : - l'envoi d'un sondage à destination de la totalité des éleveurs bio possédant des ateliers ruminants en région Grand Est ; - des enquêtes semi-directives, sur une trentaine de fermes du territoire, pour un premier diagnostic. Ce document concentre des données issues de ces travaux, en réponse aux questionnements suivants : Quelles sont les médecines complémentaires les plus utilisées par les éleveurs ? ; Pourquoi y font-ils appel ? ; Quutilisent-ils (en préventif et en curatif) ? ; Comment sapprovisionnent-ils ? ; Font-ils appel à des professionnels de santé ou interviennent-ils eux-mêmes sur le troupeau ? ; Quels types de prévention autres que par ces médecines ? ; Quelles limites à leur recours ? ; Quel accompagnement des éleveurs dans lapprentissage et lappréhension de ces médecines ? Le document est constitué de deux parties : - la première propose une description rapide des médecines alternatives utilisées dans léchantillon déleveurs étudiés ; - la seconde présente les témoignages de 9 éleveur·euse·s bio sur leur utilisation des médecines alternatives.
RELACS: Deliverables & reports: Mineral oil
Valerio MAZZONI, Auteur ; Vincenzo VERRASTRO, Auteur ; Catherine EXPERTON, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2022 et 2021Le projet européen RELACS - REplacement of Contentious Inputs in organic farming Systems (2018-2022) - avait pour objectif dévaluer des solutions pour diminuer, voire remplacer, lutilisation dintrants controversés dans les systèmes conduits en agriculture biologique. Ce projet sest notamment penché sur les alternatives à lutilisation dhuiles minérales. Bien que ces dernières soient assez peu connues et utilisées en France, elles le sont dans dautres pays européens. Elles sont utilisées pour la protection des cultures biologiques et en santé animale. Ces huiles minérales, issues de ressources non renouvelables, peuvent présenter des risques pour la santé et lenvironnement si elles sont utilisées à des doses non appropriées. Cinq livrables ont été publiés sur des alternatives à leur utilisation. Trois dentre eux concernent les productions végétales : 1 Un livrable présente les résultats dessais conduits sur des fermes italiennes pour tester et valider des pratiques alternatives contre les aleurodes dans les vergers dagrumes et sous serre ; 2 Un autre livrable porte plus spécifiquement sur lutilisation d'huile essentielle d'orange et dextrait de plante Clitoria ternatea pour lutter contre les aleurodes dans les serres ; 3 Un livrable détaille des combinaisons de moyens alternatifs pour contrôler les aleurodes sous serre sans recourir aux huiles minérales. Deux autres livrables traitent des alternatives à lutilisation de ces huiles pour la gestion des mammites des vaches laitières : 1 Le premier porte sur lutilisation de lapproche « AHWP » pour limiter lutilisation dhuiles minérales (approche développée dans le cadre de ce projet, avec des groupes dagriculteurs guidés par des conseillers et des vétérinaires pour améliorer la santé globale de leurs animaux) ; 2 Le second analyse le marché des huiles essentielles pour contrôler les mammites sans recourir aux antibiotiques et aux huiles minérales.
Accompagner les apprentissages des agriculteurs pour la transition agroécologique
Lagroécologie consiste à utiliser et à renforcer différents services rendus par la nature, afin de réduire lutilisation dintrants de synthèse et de réguler les flux. Au-delà de ses aspects techniques, la transition agroécologique transforme en profondeur lensemble du système agri-agroalimentaire. Pour cela, elle appelle notamment à transformer la façon de produire, déchanger et de diffuser les connaissances agricoles. Cest pourquoi se multiplient de nouvelles formes de coopération entre des acteurs agricoles et des acteurs non agricoles, pour coproduire des connaissances en agroécologie. Le projet TRANSAAT -Transition vers un système agricole et alimentaire territorialisé (2016-2021) a suivi trois initiatives de ce type dans la vallée de la Drôme : un groupe déleveurs caprins-ovins souhaitant développer la phyto-aromathérapie ; un groupe déleveurs porcins travaillant sur la santé animale ; un groupe dagriculteurs utilisant des Techniques Culturales Simplifiées et des engrais verts. Les objectifS de ce suivi étaient de mieux comprendre comment ces dispositifs territorialisés de coproduction de connaissances se développent, en quoi ils peuvent favoriser la transition agroécologique dans les territoires, et comment les accompagner.
Alternative Medicines on the Farm: A Study of Dairy Farmers' Experiences in France
Florence HELLEC, Auteur ; Claire MANOLI, Auteur ; Manon DE JOYBERT, AuteurLes médecines alternatives sont régulièrement utilisées dans les exploitations laitières (biologiques ou conventionnelles) afin de réduire l'utilisation d'antibiotiques. Cette étude a examiné la manière dont des producteurs laitiers français abordent ces médecines et les utilisent, en se concentrant plus particulièrement sur l'homéopathie, l'aromathérapie et la phytothérapie. Elle repose sur une approche interdisciplinaire, combinant sciences animales et sociologie, pour analyser comment l'utilisation de ces médecines alternatives s'inscrit : 1- dans une approche holistique de la gestion de la santé des troupeaux ; 2 - dans les réseaux professionnels des éleveurs. Les résultats montrent que les agriculteurs s'intéressent aux médecines alternatives pour des raisons à la fois techniques, éthiques et économiques. En l'absence de vétérinaires locaux spécialisés en homéopathie et en aromathérapie, les agriculteurs s'inscrivent à des formations de courte durée pour apprendre à les utiliser. Toutefois, pour les éleveurs, les médecines alternatives ne remplacent pas la médecine conventionnelle. Ces médecines s'inscrivent plutôt dans une approche holistique de la santé du troupeau qui combine des mesures préventives et curatives. Les éleveurs placent ainsi lobservation au cur des médecines alternatives vétérinaires. Il est intéressant de noter que les agricultrices semblent jouer un rôle important dans l'introduction de ces pratiques. Enfin, l'intérêt des agriculteurs pour les médecines alternatives est révélateur de leurs attentes plus larges en matière de conseil et d'accompagnement pour une gestion intégrée de la santé du troupeau (élément-clé de la transition agroécologique). Reconnaître ces attentes offre des éclairages utiles pour repenser le rôle des vétérinaires dans l'élevage laitier.
Dossier : Davantage de soins avec les médecines complémentaires
Bérenger MOREL, Auteur ; Robin HORRIOT, AuteurDe plus en plus déleveurs ovins ou caprins ont recours aux médecines dites alternatives ou complémentaires pour gérer la santé de leurs animaux et, ainsi, limiter le recours aux produits chimiques et les frais vétérinaires. Ces médecines sont diverses : phytothérapie, aromathérapie, manipulations, homéopathie, acupuncture, Reiki Cependant, leur utilisation nécessite dêtre formé et davoir lappui dun vétérinaire. Certaines plantes à tanins, consommées au pâturage, peuvent aider à enrayer les infestations parasitaires chez les petits ruminants. Par ailleurs, tout traitement, même avec des produits naturels, nécessite de tenir compte des possibles effets secondaires et des délais dattente. De plus, les produits à base de plantes dépendent de la même réglementation que tout autre traitement vétérinaire. Ce qui pose problème pour les éleveurs qui font de lautomédication sur leur troupeau. En effet, le cadre réglementaire actuel nest pas adapté aux pratiques et le faire évoluer permettrait de répondre aux attentes des éleveurs et même de la société. Certains acteurs travaillent à lassouplissement de cette réglementation auprès des différentes instances. Au final, il faut éviter les dérives dans la pratique de la phyto-aromathérapie et, ainsi, ne pas « jeter lopprobre sur des pratiques pourtant davenir ».
Dossier de presse INRAE Agriculture biologique : vers un changement déchelle
Ce dossier de presse présente les différentes recherches en lien avec lagriculture biologique menées par INRAE (Institut National de Recherche pour l'Agriculture, l'Alimentation et l'Environnement). Après avoir énuméré les 17 dispositifs expérimentaux dINRAE conduits en agriculture biologique, il détaille une trentaine de projets de recherche, ainsi que leurs principaux résultats. Les projets sont classés selon trois thèmes : 1 Du champ à lassiette : santés et qualités à la loupe ; 2 Quelles clés pour les dynamiques de transitions ; 3 A la recherche de la multi-performance de lagriculture biologique. Les thématiques abordées sont variées, par exemple : « Des vers bien pleins... de pesticides ! » ; « La bio, rempart efficace contre les bioagresseurs » ; « Les vertus du régime bio » ; « Du bio et de la diversité chez les maraîchers » ; « Circuits courts : une belle dynamique collective dans les territoires » ; « PAC : il est urgent de passer au vert » ; « Demain, la panne dazote ? » ; « Notation du bio : lACV doit revoir sa copie » ; « LAB fait aussi pousser les emplois »
Dossier spécial : Viticulture
Laurent COLOMBIER, Auteur ; Sidonie GUEGNIARD, Auteur ; Séverine DUPIN, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier regroupe trois articles dédiés à la réduction des intrants en viticulture biologique, en région Nouvelle-Aquitaine. Le premier sintéresse aux cépages résistant aux principales maladies annuelles de la vigne (mildiou, oïdium). Ces cépages peuvent permettre de diminuer les traitements fongicides de plus de 90 % et sont testés dans le Bergeracois (Dordogne). Larticle aborde les points suivants : les freins législatifs qui ralentissent lutilisation de ces variétés dans les AOP, les mécanismes impliqués dans la résistance génétique de ces cépages, le rôle et les suivis mis en place par lObservatoire national du déploiement des cépages résistants (OSCAR), ainsi que le témoignage des viticulteurs du Château Grinou qui ont intégré le réseau OSCAR. Le deuxième article est consacré aux expérimentations conduites par le Vinopôle Bordeaux-Aquitaine et ses partenaires. Il présente les résultats obtenus avec lOAD DeciTrait® pour moduler les doses de cuivre (projet Opticuivre Viti Bio) et les essais visant à intégrer des produits alternatifs pour lutter contre le mildiou (projet AltFongi Biocontrôle). Le dernier article porte sur limportance des collectifs dagriculteurs pour aller de lavant en matière de réduction dintrants. La Nouvelle-Aquitaine compte 13 réseaux viticoles DEPHY, 23 groupes 30 000 viti et 20 GIEE en lien avec la viticulture. Les principales thématiques travaillées en bio sont le désherbage, les couverts végétaux, la gestion du cuivre, loptimisation du choix de matériel
Entre pratiques et réglementation : Les préparations naturelles sadaptent ; PNPP : les producteurs de légumes témoignent : Plantes en meilleure santé et coût modique
Arnaud FURET, AuteurLes PNPP peuvent fournir un soutien aux cultures maraîchères et aux plantes aromatiques. Mais comment sy retrouver dans la réglementation mouvante ? Dans les années 2000, Eric Petiot, spécialiste français des solutions naturelles pour la santé des plantes, avait été inquiété par la DGAL Direction générale de lagriculture et de lalimentation. Depuis, les travaux techniques de lItab et de ses partenaires, ainsi que le lobbying actif de lAsproPNPP et de la Confédération paysanne permettent dutiliser, dans un certain cadre, ces substances naturelles. Cependant, il faut du temps pour quune substance naturelle soit reconnue par la Commission européenne comme une substance de base : 34 dossiers sont encore en dépôt à Bruxelles, dont certains sont suivis depuis cinq ans. Parallèlement, Eric Petiot a poursuivi ses recherches et a développé la théorie du triangle, dont le but nest pas de soigner les maladies, mais de rendre le sol vivant et équilibré pour avoir des plantes en bonne santé. Cet article est accompagné dun encart contenant des rappels réglementaires sur les PNPP. Il est également complété par des témoignages de maraîchers bio : Timothée Chatelain met en pratique la théorie du triangle, tandis que Thomas Seguin et Flora Bardelli testent différentes solutions naturelles (infusion de sureau, huiles essentielles, homéopathie ).
Des médecines douces pour vos fruitiers : Phytothérapie, homéopathie, aromathérapie...
Les ennemis des fruits sont nombreux et le « zéro traitement » a ses limites, si lon veut être sûr davoir des arbres en bonne santé et obtenir de belles récoltes. Ce livre a pour objectif de donner au jardinier les clés pour traiter le plus naturellement possible les fruitiers. Différentes possibilités soffrent ainsi au jardinier pour soigner les arbres fruitiers en utilisant des médecines douces : extraits de plantes, argiles, macérats, homéopathie, gemmothérapie, isothérapie, huiles essentielles, kanné, neem, thé de compost, EM, LiFoFer, élixirs floraux Les procédés utilisés pour les fabriquer sont simples, économiques, bien expliqués, avec de nombreuses photos : séchage à température ambiante, extraction par pression, dissolution dans leau (décoctions, infusions, macérations) ou dans lalcool, distillation par la vapeur deau, etc. Les modes dadministration sont également détaillés.
Phytothérapie et aromathérapie chez les animaux producteurs de denrées alimentaires : Proposition dune méthodologie dévaluation du risque pour le consommateur - Avis de lAnses ; Rapport dexpertise collective
Les préparations à base de plantes (phytothérapie) ou dhuiles essentielles (aromathérapie) sont des alternatives aux traitements allopathiques. Ces préparations sont de plus en plus utilisées en santé animale, notamment pour les animaux délevage destinés à produire des denrées alimentaires. Si ces préparations ont une visée thérapeutique, elles sont alors considérées comme des médicaments vétérinaires. Elles ne doivent ainsi pas présenter de risques pour les personnes qui vont consommer les denrées alimentaires provenant des animaux traités. Cependant, lapplication de la réglementation actuelle pour évaluer ces risques liés aux traitements à base de plantes est compliquée. Face à ce constat, lAnses (Agence nationale de sécurité sanitaire de lalimentation, de lenvironnement et du travail) a réalisé, en 2020, un état des lieux des connaissances en lien avec les huiles essentielles et les plantes intéressantes en phytothérapie et en aromathérapie pour les animaux producteurs de denrées alimentaires. Suite à cette expertise, lAnses a également fait une proposition de méthodologie pour évaluer les risques pour la santé humaine. Ce document présente à la fois lavis de lAnses sur lintérêt et les risques de la phytothérapie et de laromathérapie en élevage, ainsi que le rapport dexpertise collective.
Des plantes pour prévenir les mammites
Alizée JUANCHICH, AuteurLinstitut de recherche Inrae, la coopérative Sodiaal et le laboratoire spécialiste des biosolutions Biodevas ont débuté le projet Néolac, en 2021. Ce projet est doté dun budget de 2,5 millions deuros sur quatre ans, et a pour ambition de diminuer de 30 à 50 % lutilisation dintrants chimiques pour le traitement des mammites. Le but étant de lutter contre lantibiorésistance. Des essais vont être menés dans une centaine de fermes laitières volontaires, afin de valider scientifiquement lefficacité de solutions naturelles à base dextraits de plantes pour la prévention des mammites. Les solutions proposées par Biodevas présentent lavantage dêtre simples dutilisation : elles sont à incorporer dans lalimentation des vaches laitières, ce qui prend peu de temps aux agriculteurs.
Salon Tech&Bio : Echanger sur les sujets de fond
Frédérique ROSE, AuteurLors de lédition 2021 du salon Tech&Bio à Bourg-Lès-Valence, les discussions en matière de viticulture ont notamment beaucoup tourné autour des alternatives au cuivre et des épandages par drone. Le portail Ecophyto-Pic (centre de ressources en ligne sur la protection intégrée des cultures) a notamment été présenté lors dune conférence sur les alternatives au cuivre. Pour linstant, les solutions recensées compatibles avec la bio ne peuvent se substituer au cuivre, mais peuvent permettre de réduire les doses de cuivre utilisées. Par ailleurs, le cadre réglementaire limite les recherches dalternatives. Les principaux résultats du projet AltFongi Biocontrôle, qui est piloté par la Chambre dagriculture de Gironde, ont aussi été présentés. Entre 2018 et 2020, différents produits phytosanitaires ont été testés sur des micro-parcelles. Lassociation de petites doses de cuivre, dhuile essentielle dorange et de phosphites (qui ne sont pas autorisés en bio) a assuré une protection équivalente à la référence cuivre. Les tisanes Salix et Arvense (de la société Biovitis) ont eu des résultats intermédiaires, et les SDP testés nont pas montré une efficacité suffisante. Les pulvérisations par drone suscitent également beaucoup dintérêt, mais la législation française limite leur utilisation à des situations d'expérimentation. Pour le reste, lépandage aérien est interdit en France et les engins de plus de 25 kg ne sont pas autorisés à voler. Un encart porte aussi sur la société Akinao qui, via le projet Folivarde, a développé un fongicide à base dune plante (linule visqueuse) contre le mildiou.
Santé des arbres fruitiers : Opter pour des soins alternatifs
Arnaud FURET, AuteurDe nombreux arboriculteurs cherchent des solutions alternatives en matière de protection des végétaux (phytothérapie, aromathérapie, homéopathie, etc.). Alors que, dans les années 2000, ils cherchaient des insecticides, insectifuges et fongicides alternatifs, leurs attentes sont maintenant de plus en plus tournées vers une bonne santé globale de la plante. En Ardèche et en Haute-Loire, des producteurs ont suivi des formations dispensées par Eric Petiot (expert des plantes et préparations naturelles). Afin de pouvoir mettre en uvre ces préparations et les évaluer sur le terrain, un groupe Ecophyto Dephy-ferme a été formé en 2016. Grâce à ce dernier, les producteurs ont pu affiner leurs stratégies de lutte. Les effets de certaines pratiques alternatives ont pu être quantifiés à travers diverses analyses (ex : suivis de la conductivité, du pH et du redox des sols). Cet article présente également des résultats obtenus dans divers projets de recherche-développement : efficacité d'infradoses de sucre contre le carpocapse, des mélanges dhuiles essentielles contre Drosophila suzukii, d'infusions contre les pucerons non migrants Dans des encarts, Christophe Francès, producteur bio de petits fruits et Gilbert Leouffre, arboriculteur bio, expliquent comment ils arrivent à produire des fruits en altitude.
Traitez-vous vos chèvres contre les parasites ?
REUSSIR LA CHEVRE, AuteurCet article compile les témoignages de trois fermes caprines pratiquant le pâturage sur leur gestion du parasitisme. Les éleveurs interrogés sont invités à répondre à la question : « Traitez-vous vos chèvres contre les parasites ? ». Agnès et Nicolas Armand (en système conventionnel pâturant) effectuent deux coproscopies par an. Ils décident ensuite sil faut traiter ou non avec leur vétérinaire. Ils essayent de réduire au maximum lutilisation de traitements en effectuant de la prévention avec des huiles essentielles et du pâturage tournant. Jessica Merland (en conversion bio) mélange, en préventif, du vinaigre de cidre à laliment de ses chèvres. Durant les périodes de pâturage, elle mixe également une ou deux gousses dail quelle mélange au concentré distribué le matin. Fabien et Céline Bondu (en agriculture biologique) effectuent un suivi coprologique. Ces éleveurs ne sont pas encore à leur rythme de croisière : toutes les clôtures ne sont pas encore installées et les chèvres restent parfois un peu trop longtemps sur une parcelle. Ils essayent daméliorer ce point.
Vignerons du monde : Losonci Pince : Bálint Losonci : Pas à pas, vivre son rêve et révéler le terroir
Arnaud FURET, AuteurBálint Losonci est à la tête dun domaine viticole biologique de 6 ha situé au nord de la Hongrie. Rien ne prédestinait cet étudiant en commerce international à devenir viticulteur. Il découvre le monde du vin à travers une interview de István Szepsy (vigneron célèbre). Il effectue ensuite un stage pour un magazine viticole, où il reste au final cinq ans, avant de sinstaller sur son propre domaine, en 2004, sur 30 ares. Sa surface grandit petit à petit pour atteindre 6 ha. Bálint Losonci commence à passer une partie de son domaine en bio en 2014, et étiquette son premier millésime bio en 2019. Lobjectif de ce jeune vigneron est de gérer le plus durablement possible son vignoble : peu de travail du sol, couverture du sol par la flore spontanée, fertilisation par une litière forestière fermentée, utilisation de peu dintrants au chai Même si la région présente des conditions météorologiques idéales pour la vigne, le changement climatique se fait ressentir. Néanmoins, les inquiétudes de Bálint Losonci sur lavenir portent plus sur la difficulté à trouver suffisamment de main duvre pour maintenir ses objectifs en matière de qualité et de quantité, que sur les impacts du changement climatique.
Agir face au gel : Des pistes de préventions testées en viticulture
Nathalie DALLEMAGNE, AuteurLes gels printaniers deviennent récurrents et représentent un véritable risque en viticulture et en arboriculture. En viticulture biologique et biodynamique, il existe plusieurs méthodes pour lutter contre le gel : pulvérisation de Valériane dynamisée 20 minutes (préparation biodynamique 507), tard le soir, sur les bourgeons et, si besoin, le matin (si les plantes sont couvertes de gelées blanches) ; pulvérisation dun traitement homéopathique (Carbo Végétabilis en 200K) la veille du gel et, si nécessaire, le matin avant le lever du soleil ; poudrage la veille à laide de poudre de roche volcanique ou dargile bentonitique (ces poudres absorbent et diminuent lhumidité, mais elles sont abrasives) ; utilisation de bougies fabriquées maison (charbon de bois) ou du commerce (paraffine) ; installation de câbles chauffants.
Alternatives aux intrants controversés en élevage bio : Retour dexpériences dun éleveur laitier bio : Marc Dumas (42)
Héloïse BUGAUT, Auteur ; Sophie VALLEIX, Auteur ; Aude EGRET, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - CS 82212, 63 370, FRANCE) : ABIODOC (Service de VetAgro-Sup) | 2020Organic-PLUS (2018-2021) est un projet européen qui a pour objectif de rechercher des alternatives à des intrants controversés en agriculture biologique (ex : antibiotiques, antiparasitaires chimiques, paille conventionnelle ) et de communiquer sur celles-ci. Afin dobtenir des données techniques sur des méthodes alternatives, ABioDoc, lun des deux partenaires français de ce projet, a demandé à des étudiants de la Licence Professionnelle Agriculture Biologique, Conseil et Développement (site Auvergne-Limousin) de réaliser des entretiens auprès de producteurs bio. Ces étudiants sont notamment allés à la rencontre de Marc Dumas, un éleveur laitier bio (42 ha, 35 VL) installé, depuis 1982, dans la Loire, en zone de montagne. Cet éleveur nutilise plus dantiparasitaires chimiques et quasiment plus de traitements allopathiques. Il a revu ses pratiques délevage et a recours à la phytothérapie, ainsi quà laromathérapie pour prévenir et soigner les principaux problèmes de santé de son troupeau : parasitisme gastro-intestinal, mammites, boiteries
Colloque MEXAVI : Intérêt des plantes chez les volailles : comment passer de la croyance à la science ?
Francis ENJALBERT, Auteur ; Maxime QUENTIN, Auteur ; Géraldine CHANU, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (7 Rue du Faubourg Poissonnière, 75 009, FRANCE) : ITAVI (Institut Technique de l'Aviculture) | 2020Ce diaporama regroupe toutes les présentations qui ont servi de supports lors du colloque « Intérêt des plantes chez les volailles : comment passer de la croyance à la science ? ». Ce colloque sest tenu le 22 octobre 2020, dans le cadre du projet Casdar Mexavi (Méthodologie permettant dévaluer la capacité des EXtraits végétaux à renforcer les défenses naturelles des espèces AVIcoles, 2017-2020). Dans un premier temps, une introduction rappelle lintérêt de trouver des alternatives aux antibiotiques, ainsi que les enjeux auxquels tente de répondre le projet Mexavi. Les aspects réglementaires liés à lutilisation dextraits de plantes en alimentation animale sont ensuite rappelés, tout comme lusage des plantes en santé animale (cette présentation démontre la nécessité dadapter lévaluation et la réglementation aux usages) et la caractérisation des extraits. Une étude sur des extraits végétaux et des poudres de plantes en alimentation animale est ensuite présentée. Loutil de sélection Check'Mex (aide à lidentification dextraits de plantes dintérêt) est ensuite détaillé et accompagné dun retour dexpérience utilisateur. Suit une présentation de la mangeoire électronique Bird-e, un outil qui permet dévaluer limpact dun extrait de plante sur le comportement alimentaire. Des explications sont également apportées sur des méthodes permettant : 1 - dévaluer, sur les cellules, linnocuité et les effets des extraits de plantes ; 2 - dévaluer leffet des extraits de plantes sur le système immunitaire ; 3 de valider lefficacité des extraits de plantes en ferme expérimentale. Toutes ces interventions sont également disponibles sous forme de vidéos.
Dossier élevages : Comment limiter le parasitisme des ruminants ? Retour dexpérience dun GIEE ariégeois
Cécile CLUZET, Auteur ; Nathalie LAROCHE, Auteur14 éleveurs ariégeois de ruminants, tous en zones herbagères de coteaux ou de montagne, accompagnés par le Civam Bio 09, ont constitué un GIEE (Groupement dintérêt économique et environnemental) autour de la question des alternatives à lallopathie dans le traitement du poly-parasitisme. Pour produire aussi bien tout en traitant moins, il faut retenir 2 points dimportance : des animaux en bonne santé, développant une bonne immunité, et une pression parasitaire faible dans lenvironnement. Il faut aussi sappuyer sur une démarche de détection (avec collecte dinformations sur létat dinfestation des animaux : signes cliniques, coproscopies, baisse de production) et, en cas dalerte, agir de façon adaptée, selon la gravité, la classe dâge ou encore la période de reproduction. Dans ce cas, on peut utiliser divers leviers : le soutien par les plantes, ladaptation des pratiques de pâturage et dalimentation ou en dernier recours, le traitement allopathique ciblé (sur les animaux les plus touchés). La prévention reste centrale, en tenant compte des parasites présents, des sensibilités diverses des animaux (selon lespèce, lâge, le stade de reproduction...) ou des effets liés au climat (ex. labsence de gel important en hiver est favorable aux parasites). Des points-clés sont alors à retenir : éviter le surpâturage, favoriser si possible le pâturage mixte (ex. ruminants/équins), éviter les zones à risque (ex. zones humides), favoriser limmunité naturelle de contact, avoir de bonnes conditions délevage et une alimentation adaptée, ou encore sélectionner les mères les moins sensibles.
Dossier : Impact du Covid-19 sur la distribution. Et demain...
BIO-LINEAIRES, AuteurQuel aura été l'impact de la crise sanitaire liée à la Covid-19 et en particulier de la période de confinement sur la consommation et la distribution des produits bio ? Le dossier passe en revue de nombreux thèmes liés à cette situation inédite, avec : des interviews de représentants des principales organisations professionnelles (Natexbio, Synabio, Synadis Bio, Synadiet) ; la présentation des chiffres du bio en GMS et en réseau spécialisé ; le panier idéal pour faire face à la période (alimentation, sommeil, anxiété ) ; le point sur la situation en Allemagne, en Belgique et dans le reste du monde ; le rôle des microbes et la désinfection, des témoignages dentreprises du marché de lentretien en réseau bio... Les résultats de deux enquêtes, l'une auprès de magasins bio, l'autre auprès de consommateurs, sont présentés.
Dossier : Parcours de vignerons
Claire KACHKOUCH SOUSSI, Auteur ; Arnaud FURET, AuteurLes vignerons biologiques ajustent sans cesse leurs pratiques pour obtenir des raisins de qualité. Ce dossier détaille les pratiques de deux domaines biologiques français. En Corse, le domaine Clos Culombu, de la famille Suzzoni, sétend sur 64 ha. Il est conduit en biodynamie et bénéficie du micro-climat de la baie de Calvi. Ces dernières années, il doit faire face à deux défis : le manque deau et la minéralisation de ses sols. Pour contrer cela, la famille Suzzoni multiplie les essais : fertilisation, traction animale, porte-greffes et tisanes. Pour la vinification, elle a investi dans un nouveau système gravitaire et a créé un chai enterré à six mètres de profondeur qui offre une bonne inertie thermique. Ses vins sont valorisés en AOC Corse Calvi (production de 500 000 bouteilles par an). A Mérignat, dans lAin, Elie Renardat-Fache cultive un vignoble bio de 12 ha. Ses vignes sont situées sur des terrains escarpés et ce viticulteur s'est adapté pour travailler plus en sécurité. Il cultive du gamay et du poulsard pour produire du cerdon, un vin rosé pétillant produit selon des méthodes ancestrales. Son vin est vendu en AOP Bugey Cerdon et en AOP Bugey (production de 85 000 bouteilles par an).
L'essentiel de l'homéopathie en élevage laitier
Ce document a été réalisé pour les éleveurs laitiers qui ont suivi la formation « Lessentiel de lhoméopathie en élevage laitier », dispensée par Bio Nouvelle-Aquitaine. Il a été réfléchi afin de donner des repères simples permettant de commencer à utiliser lhoméopathie après avoir suivi la formation. Lutilisation de ce livret seffectue en fonction de ce que souhaite soigner ou améliorer léleveur : le vêlage, la santé des veaux, les mammites, les boiteries ou encore le parasitisme. Pour chacune de ces parties, une situation observée est décrite. Par exemple, dans la partie boiteries, lune des situations est « Boiteries dorigine traumatique », dautres sont « Boiteries suite au temps humide », « Panaris sans complication », etc. Pour chacune de ces situations, une liste de remèdes homéopathiques est indiquée. En face de chaque remède, une description indique les symptômes plus précis pour lesquels il est recommandé de lutiliser. La posologie et le mode dadministration ne sont pas décrits dans ce livret, mais ont été abordés lors de la formation dispensée par Bio Nouvelle-Aquitaine.
La gemmothérapie, une médecine de vie
Célia DUPETIT, AuteurLa gemmothérapie correspond à une forme de phytothérapie, utilisant une soixantaine de bourgeons, de radicelles, de jeunes pousses ou d'écorces internes, pris par voie orale sous forme de macérat. Après un bref rappel historique de la gemmothérapie (de lEgypte Antique aux années 1960), une présentation de ses bienfaits est réalisée, dont la fonction de drainage des toxines. Delphine Maillard et Patrick Pasanau, installés près de Saint-Jean-du Gard (dans le Gard), cueillent des bourgeons et fabriquent les macérats-mères utilisés en gemmothérapie, à partir de miel, d'eau et d'alcool. Labellisés Nature & Progrès, ils vendent leurs produits sur les marchés et travaillent avec des naturopathes. Le couple retrace son parcours : de l'installation en apiculture et en maraîchage à la formation en gemmothérapie.
Homéopathie : des éleveurs, des vaches et des granules !
Lise FABRIÈS, Auteur ; Hubert HIRON, AuteurIl y a deux siècles, Samuel Hahnemann, médecin allemand, publiait les bases de lhoméopathie. Utilisée en élevage, elle permet de soigner des problèmes autant aigus que chroniques avec des remèdes issus de matières végétales, minérales ou animales. A lissue dune bonne observation des animaux, les symptômes relevés permettent de rechercher les remèdes homéopathiques adéquats, explique Lise Fabries, animatrice du groupement Bio15. Franck Jaulhac, éleveur bio à Vitratc, dans le Cantal, explique quaprès sa conversion en agriculture biologique en 2016, il a suivi une formation de deux jours sur lhoméopathie. Après avoir testé la pratique de l'homéopathie sur son cheptel de 60 vaches laitières, il est satisfait des résultats et continue aujourdhui de l'appliquer.
Homéopathie, isothérapie, vie du sol Une approche globale pour la vitalité de la vigne
Frédérique ROSE, AuteurLa Coordination agrobiologique des Pays de la Loire (Cab) a mis en place un essai pour tester lefficacité de lhoméopathie, de lisothérapie et des poivres (ces trois types de remèdes sont plus précisément définis dans larticle) sur certains ravageurs de la vigne : le mildiou, les cochylis et le cigarier. Pour mener à bien cet essai, cinq vignerons en biodynamie ont mis à disposition une parcelle dun hectare. Sur chacune, trois modalités ont été testées. La modalité Témoin reprend les traitements habituels du vigneron (cuivre, soufre, biodynamie et bio-insecticide si nécessaire). Sur la modalité Vigne, le vigneron effectue ses traitements habituels et ajoute des remèdes disothérapie et des poivres. La modalité Vigne + Sol reprend la modalité Vigne qui est complétée par différents apports destinés au sol (compost, poudre de roche volcanique, bore ). Lobjectif est davoir une approche globale et de voir comment la vigne répond aux soins quand on soccupe aussi du sol. Au cours des cinq années d'essais, de nombreuses mesures ont été effectuées sur le développement des ravageurs, sur la vitalité de la vigne et de nombreuses analyses de sol ont été réalisées. Des résultats encourageants ont été obtenus pour mieux gérer le mildiou, les cochylis et le cigarier avec ces méthodes. Très souvent, les meilleurs résultats étaient observés sur la modalité Vigne + Sol. Les analyses de sol confirment dailleurs les bienfaits des apports réalisés sur cette modalité.
Homéopathie en vigne, des effets ponctuels
Xavier DELBECQUE, AuteurLe projet Homéo-iso-viti, qui était porté par la Coordination agrobiologique (CAB) des Pays de la Loire, a permis dobserver, durant cinq ans, lintérêt de lhoméopathie et de lisothérapie sur la vigne. Lobjectif était de voir si de tels soins, en complément dun programme de traitement, avaient un effet bénéfique sur la vigne et permettaient de sécuriser la protection phytosanitaire. Cinq domaines viticoles de la vallée de la Loire ont participé à cette expérience. Ils ont divisé certaines de leurs parcelles en trois : une modalité témoin (programme de traitement classique), une avec des soins sur le feuillage en plus du programme de traitement classique (isothérapie contre le mildiou et poivres contre les insectes), et une autre avec soins sur le feuillage et le sol en plus du programme de traitement. Les soins homéopathiques n'ont été utilisés quen cas de besoin. Si ces différents itinéraires nont pas montré de différences significatives lorsque la pression en mildiou était faible, les modalités traitées par isothérapie et homéopathie montrent significativement des symptômes moindres lorsque la pression est forte.
Je crée mon carré médicinal : 20 plantes pour composer sa pharmacie naturelle
Les plantes médicinales, autrefois nommées "simples", sont, par nature, faciles à cultiver et à entretenir. Vingt plantes différentes suffisent pour constituer une pharmacie naturelle efficace. Ce livre fournit toutes les informations utiles sur la mise en place d'un jardin médicinal : comment l'aménager, préparer le sol, où se procurer les plantes et en quelle quantité, comment les soigner, les récolter et les conserver. Achillée, mélisse, sauge... L'auteure propose vingt fiches de cultures comportant une description précise des plantes sélectionnées, leurs modalités propres de jardinage (exposition, type de sol, etc.), de récolte et de séchage. La transformation des plantes en diverses préparations est une étape incontournable pour bénéficier de leurs propriétés à tout moment de l'année, cest pourquoi lauteur présente aussi plusieurs recettes médicinales à faire soi-même : baume réparateur à la consoude, cataplasme dachillée millefeuille, crème cutanée au calendula, élixir floral daigremoine, vinaigre de lavande, teintures mères, tisanes, macérats
Lorigan a un potentiel éliciteur contre le mildiou
Xavier DELBECQUE, AuteurEn Suisse, une équipe de linstitut de recherche de lécole dingénieurs de Changins a démontré que lhuile essentielle dorigan était capable de déclencher une réaction du système immunitaire de la vigne. Pour cela, les membres de léquipe ont cultivé des plants de chasselas (cépage fortement sensible au mildiou) en chambre climatique et dans des pots. Ils ont ensuite infecté ces plants avec du mildiou, avant de les exposer en continu à une biofumigation dhuiles essentielles de thym et dorigan, à différentes concentrations, durant un à dix jours. Les scientifiques ont été stupéfaits de constater quun traitement de seulement 24 heures à la vapeur dhuile essentielle dorigan a été suffisant pour réduire le mildiou de 95 %. Lanalyse de lexpression génétique de la vigne a révélé une activation hormonale complexe qui a induit la synthèse de composés qui rentrent dans lactivation des gènes de défense de la vigne. Lobjectif, à long terme, est de mieux comprendre les effets des huiles essentielles afin de les utiliser pour réduire la pression exercée par le mildiou.
Les plantes, ces alternatives aux pesticides encore interdites
Fabrice BUGNOT, AuteurEn novembre 2019, lors dun colloque sur les alternatives naturelles aux pesticides, les participants ont dénoncé lincohérence de la réglementation portant sur l'usage des préparations naturelles à base de plantes (telles que les purins, les infusions, les macérations ou encore les décoctions) et ont demandé une action politique rapide pour favoriser le développement de leur utilisation. Les exigences réglementaires de ces préparations naturelles ont été créées par la loi dorientation agricole de 2006. Cette dernière a notamment introduit lobligation dobtenir une AMM (Autorisation de Mise sur le Marché) pour les commercialiser. Cette réglementation a, depuis, été précisée et distingue deux catégories au sein des PNPP (Préparations Naturelles Peu Préoccupantes) : les « substances de base » (contre les bioagresseurs) et les SNUB (Substances Naturelles à Usage Biostimulant). Cette classification et les différentes exigences réglementaires font que, pour les participants au colloque, lutilisation de ces préparations naturelles est en pratique quasiment interdite (ou du moins très restreinte). Les participants dénoncent également le fait que cette réglementation bénéficie principalement aux firmes phytopharmaceutiques au détriment de l'autonomie des exploitations.
Les plantes médicinales en biodynamie : Une approche vivante du végétal
Jean-Michel FLORIN, Auteur ; Ernst-Michael KRANICH, Auteur ; Michael KALISCH, Auteur ; ET AL., Auteur | COLMAR (5 Place de la Gare, 68 000, FRANCE) : MOUVEMENT DE L'AGRICULTURE BIODYNAMIQUE | 2020Lintérêt croissant pour le soin par les plantes médicinales incite de plus en plus de personnes à cultiver ou à ramasser des plantes. Cependant, dans le domaine de la santé plus que dans tout autre, la qualité maximale est essentielle pour obtenir la meilleure efficacité thérapeutique. Lapproche biodynamique a fait ses preuves en permettant dobtenir des plantes médicinales de très haute qualité exprimant au mieux les caractéristiques et la nature profonde de chaque espèce végétale. Sappuyant sur les recherches et lexpérience pratique en production de plantes médicinales, cet ouvrage permet daccéder à une vue originale sur la biochimie des plantes. Il présente des pratiques de culture et de cueillette respectueuses de la nature du végétal. Les aspects spécifiques de la biodynamie sont développés à partir de lexemple dune quinzaine de plantes majeures de différentes familles, telles que la menthe, lortie, la sauge, la camomille ou la verveine. Cet ouvrage sadresse autant au producteur professionnel quà lamateur ou au thérapeute qui souhaitent approfondir la compréhension des simples pour mieux les cultiver et les utiliser.
Quel usage pour les huiles essentielles ? ; « Favoriser la réussite à linsémination » ; « Prévenir les risques respiratoires des veaux »
Sophie BOURGEOIS, AuteurJoannick Dorso, vétérinaire conseil et formateur chez Naturélevage, explique les conditions dans lesquelles les éleveurs ont le droit dutiliser des huiles essentielles. La réglementation interdit aux éleveurs davoir recours à lautomédication. Lusage dhuiles essentielles à des fins médicales doit donc être encadré par une ordonnance d'un vétérinaire qui indique notamment les délais dattente afin déviter des risques de résidus pour les consommateurs (28 jours pour la viande conventionnelle, 56 jours pour la viande bio). Actuellement, très peu de vétérinaires ont recours à laromathérapie, notamment car cette dernière nest pas enseignée dans le cursus vétérinaire français. En plus de lutilisation dhuiles essentielles à des fins médicales, comme citée précédemment, il existe deux autres voies dutilisation : laromathérapie informationnelle (molécules aromatiques respirées de manière passive ; à ne pas confondre avec la nébulisation dhuiles essentielles) et les compléments alimentaires contenant des huiles essentielles. Dans tous les cas, Joannick Dorso conseille de se former à laromathérapie afin de connaître ses droits et de lutiliser correctement. Deux témoignages déleveurs allaitants viennent compléter cet article : François Fouqueron utilise des huiles essentielles pour favoriser la réussite à linsémination et Emmanuel Dinand met en place de laromathérapie informationnelle pour prévenir les maladies respiratoires des veaux.
Résultats du programme de recherche : Homéo-Iso-Viti Bio en Pays-de-Loire
Nathalie DALLEMAGNE, AuteurEntre 2015 et 2019, la CAB Pays de la Loire a mené un programme de recherche nommé « Homéo-Iso-Viti Bio ». Son objectif était de réduire lutilisation de cuivre et dinsecticides en passant de « la lutte contre » à « laccompagnement de la vigne par des soins en vue de maintenir ou de recréer un équilibre de vitalité ». Des expérimentations ont ainsi été mises en place chez cinq vignerons biodynamistes pour répondre aux trois questions suivantes : lhoméopathie couplée à de lisothérapie (pour gérer le mildiou) ou à des poivres (pour gérer les cochylis et les cigariers) permet-elle de renforcer le programme de traitement habituel du domaine ? ; Les apports au sol renforcent-ils la résistance naturelle de la vigne aux pathogènes ? ; Peut-on envisager lhoméopathie, lisothérapie et les poivres comme alternatives pour baisser les doses de cuivre et dinsecticides ? Trois modalités ont ainsi pu être testées : une témoin (programme du domaine : biodynamie, cuivre, soufre et huiles essentielles) ; une « vigne » (programme du domaine + isothérapie ou poivres) ; et une « vigne + sol » (programme du domaine + isothérapie ou poivres + apports au sol). Les résultats montrent que ces méthodes alternatives sont des pistes prometteuses (mais il faut encore les approfondir) et que la santé du sol nest pas à négliger.
Utilisez-vous les médecines vétérinaires complémentaires ?
REUSSIR PATRE, AuteurCet article compile trois témoignages déleveurs ovins. Ces derniers répondent à la question : « Utilisez-vous les médecines vétérinaires complémentaires ? ». Lhoméopathie, la phytothérapie et laromathérapie peuvent en effet aider à gérer la santé du troupeau. Raphaël Bottemer, éleveur dans le Bas-Rhin, explique tout dabord pourquoi il nen utilise pas. Sébastien Rigaud, éleveur bio dans la Drôme, et Emeline Vadrot, éleveuse en Dordogne, expliquent ensuite pourquoi et comment ils en utilisent sur leurs agneaux et brebis.
« Laromathérapie, une médecine complémentaire à explorer »
Sophie BOURGEOIS, AuteurCet article est extrait dun dossier intitulé « Vacciner contre les troubles respiratoires en engraissement » et explique comment laromathérapie peut être utilisée pour aider à lutter contre les maladies respiratoires des broutards au sevrage ou des jeunes bovins en phase dengraissement. Pour cela, il sappuie sur les propos dAlexandre Fauriat, un vétérinaire basé dans la Loire qui travaille pour la Févec (Fédération des éleveurs et vétérinaires en convention). Celui-ci préconise dutiliser les huiles essentielles en prévention, par brumisation, à chaque fois que de nouveaux animaux rentrent dans le bâtiment. Les huiles essentielles peuvent également être employées de manière curative quand des signes cliniques de maladies respiratoires sont observés. Elles sont alors directement appliquées sur lépi dorsal : une partie est absorbée à travers la peau et lautre est inhalée. Si aucune amélioration nest observée dans les 24 heures, un autre traitement doit être administré. Cet article rappelle également quelques points sur la réglementation qui encadre le recours à laromathérapie (il est interdit dacheter des huiles essentielles sans ordonnance pour soigner ses animaux).
Bovins lait bio : Qui aime bien tarit bien
Elisa DUBOIS, AuteurParticulièrement en AB où la prévention prime, gérer au mieux la phase de tarissement dune vache est essentiel pour la santé de cette dernière, celle du veau à venir ou encore pour la lactation suivante. Réussir le tarissement, cest : tenir compte de la physiologie de la mamelle et des besoins de lanimal ; respecter certains points-clés (présentés ici) et bien observer. Ainsi, par exemple, il faut une ration alimentaire adaptée, permettant de remettre daplomb un animal si besoin mais pas trop riche pour éviter que les vaches nengraissent trop pendant le tarissement (risques au vêlage). Il faut aussi assurer une bonne couverture en oligo-éléments. Il est, par ailleurs, important de bien calibrer la durée du tarissement et de tarir dans de bonnes conditions délevage : pas de litière sale, lidéal étant plutôt de mettre les animaux à la pâture si possible. Il est plutôt conseillé déviter les traitements systématiques au tarissement et, en cas de suspicion de problème de mamelle, il faut intervenir au cas par cas, voire quartier par quartier. Comme en témoigne Véronique Le Bars, éleveuse de vaches laitières dans les Côtes d'Armor, lhoméopathie peut être une aide précieuse.
Cahier Technique : Synthèse du programme de recherche Homéo-Iso-Viti-Bio, "Accompagnement holistique pour aller vers une vigne plus vivante" : 2015-2019, dans 5 vignobles biodynamiques en Pays de la Loire
Ce document présente les résultats du programme de recherche "Homéo-Iso-Viti-Bio" (2015-2019) qui a consisté à conduire des expérimentations chez 5 vignerons biodynamiques volontaires en Pays de Loire, afin de répondre aux trois questions suivantes : Lhoméopathie couplée à de lisothérapie (sur Mildiou) ou à des poivres (sur Cochylis et Cigarier) permet-elle de renforcer le programme de traitement habituel du domaine ? Les apports au sol renforcent-ils la résistance naturelle de la vigne aux pathogènes observés ? Peut-on envisager lhoméopathie, lisothérapie et les poivres comme des alternatives pour baisser les doses de cuivre et dinsecticide ? En plus des résultats techniques et des enseignements à tirer de ce programme de recherche, les 5 vignerons expliquent leur motivation à participer au programme, racontent ce qui les a particulièrement marqués et quelles sont leurs perspectives après cette expérience.
Caprins bio : Prévention et soin des chèvres aux stades clés
Valérian LEBON, AuteurObserver, apporter une ration adaptée et complémenter au bon moment, selon des stades clés du cycle de production, sont essentiels pour limiter le recours aux traitements sur son troupeau caprin. Cet article présente les points et les actions clés (complémentation, type de ration, apports de vinaigre, dargile ) à avoir en tête tout au long de lannée, à la fois pour les chevreaux, les chèvres et les boucs. Ces éléments de base, résumés en un schéma, sont alors à adapter à son troupeau et, pour le piloter au mieux, il convient de suivre létat corporel de ses animaux, notamment via la note détat corporel (NEC), en particulier lombaire. Il faut la calculer sur un échantillon représentatif du lot de chèvres observées, à 4 moments clés du cycle : en fin de gestation, au début de la lactation, au moment de la fécondation, puis au tarissement. Pour apporter un plus, on peut aussi effectuer, sur son troupeau, un drainage en phytothérapie, par exemple au tarissement ou 1.5 mois après les mises-bas.
Le cassis, bienfaits et délices...
Isabelle MUNIER-MARSOLLIER, AuteurLes qualités et les utilisations du cassis (Ribes nigrum L.) sont diverses et variées. L'auteure détaille les vertus de ses petits fruits noirs, mais aussi de ses feuilles et de ses bourgeons, fort utiles pour la pharmacopée familiale. Sa richesse en minéraux et en vitamines (en particulier la vitamine C qui présente une grande stabilité) en fait l'allié non seulement des sportifs, mais aussi des personnes asthéniques, des personnes âgées et des personnes souffrant de troubles de la circulation sanguine. La pharmacopée française cite la feuille du cassis, notamment riche en flavonoïdes et en tanins, comme appropriée pour traiter "les manifestations articulaires douloureuses mineures" et pour "favoriser l'élimination rénale d'eau". Les bourgeons du cassis présentent de nombreux atouts pour la gemmothérapie. Des précisions sont fournies pour bien connaître la composition de chaque partie de la plante (fruit, feuille et bourgeon) et pour savoir comment les préparer afin d'en conserver tous les principes actifs. Des recettes de cuisine complètent la présentation.
Le clou de girofle
Joël ACREMANT, AuteurLe "clou de girofle" (Syzygium aromaticum) est le bouton floral du giroflier. Cueilli avant son épanouissement, puis séché plusieurs jours au soleil, il prend une couleur brun foncé. Le giroflier peut atteindre 10 mètres de haut, et c'est au bout de 10 à 20 ans qu'il est le plus productif (jusqu'à 3 kg de clous). La floraison s'étale dans le temps, imposant jusqu'à 4 cueillettes dans la même saison. Comme beaucoup d'épices, le clou de girofle, connu depuis l'Antiquité, a fait l'objet de tractations au cours des siècles. Aujourd'hui, la culture, historiquement très importante en Indonésie, s'est étendue à la Malaisie, à Madagascar et à l'île de Pemba (Océan Indien). Ses vertus antiseptiques, antalgiques et olfactives font du clou de girofle un élément important pour la parfumerie et l'aromathérapie. Le clou de girofle piqué dans un oignon fait partie de la cuisine populaire, mais il se prête également à la confection de boissons originales, par exemple une "sangria sans alcool" ou un "grog naturiste" dont les recettes sont proposées.
Dossier : Linnovation en AB
Nathalie DELAGNES, Auteur ; Céline MEFFE, Auteur ; Clémentine ROBIN, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier compile des expériences innovantes mises en place par des éleveurs laitiers bio (adhérents de Biolait) pour augmenter leur confort de travail, le bien-être des animaux, ou encore pour être plus respectueux de lenvironnement. La première innovation présentée est celle du GAEC de Loran (Gers) qui a implanté des haies pour augmenter le bien-être de ses vaches Jersiaises. La deuxième est celle du GAEC le Pont des Noues (Loire-Atlantique) qui a investi dans un boviduc pour faciliter son passage à lagriculture biologique et modifier son système de production. Le GAEC Bioloval (Vendée) implante, depuis trois ans, un mélange céréalier dans une prairie dégradée afin dassurer une récolte de grains et de régénérer la prairie (alors que les semis de prairies sont rendus difficiles par les étés et les automnes secs). La SCEA Zins (Meuse) teste, depuis 2014, lisothérapie contre les adventices (nanification des adventices) et lhoméopathie contre certains ravageurs des cultures (bruches). Le Groupement dEmployeurs des Montagnes du Matin (Loire) regroupe sept fermes. Ces dernières partagent un salarié afin de répondre à la surcharge de travail et d'assurer la sécurité de certains travaux en les effectuant à deux. Le GAEC PhilHolstein (Deux-Sèvres) sest tourné vers le financement participatif pour créer une yaourterie avec le réseau Invitation à la Ferme. LEARL des Biaux dElle (Manche) a investi dans un système de séchage en grange il y a une douzaine dannées, avec un ascenseur pour accéder à la plateforme en hauteur. Par ailleurs, les bénéfices des prairies pour le climat ont été abordés lors des journées du projet Nefertiti 2019.
Dossier : Que peut-on attendre des médecines complémentaires ?
Emeline BIGNON, Auteur ; Cécile JULIEN, AuteurFace à la demande sociétale et à lobjectif de diminuer le recours aux antibiotiques, il existe un engouement, notamment en bovins lait, pour des médecines complémentaires comme lhoméopathie, laromathérapie, ou lostéopathie. Ce dossier revient sur les principes qui appuient ces médecines. Lhoméopathie, comme lostéopathie, sintéressent ainsi à lanimal dans sa globalité et visent à stimuler les capacités naturelles de ce dernier à se guérir. Toutes ces médecines sappuient sur une observation accrue de lanimal. Cependant, des questions demeurent sur lefficacité réelle de ces pratiques, notamment lhoméopathie et la phytothérapie. Ce dossier, via divers témoignages, déleveurs ou de vétérinaires, praticiens ou non de ces médecines, revient sur cette question, mais également sur celle de la législation. Si lhoméopathie pose peu de problèmes en matière de résidus ou de toxicité, il en va différemment pour la phytothérapie (dont l'aromathérapie). Le cadre législatif actuel limite fortement lusage par exemple des huiles essentielles (délais dattente élevés, peu de plantes utilisables autorisées). Rester dans la légalité et utiliser ces produits nest pas facile. Les vétérinaires demeurent donc des acteurs clés mais peu sont formés. Pourtant, le ressenti des éleveurs est globalement favorable face à ces médecines.
Dossier : Santé naturelle : mais pourquoi tant de haine ?
Nelly PEGEAULT, Auteur ; Arnaud LERCH, Auteur ; COLLECTIF POUR LA SANTÉ NATURELLE EN ÉLEVAGE, Auteur ; ET AL., AuteurDans la société, une tendance va vers les médecines alternatives, tant en élevage quen santé humaine. Cependant, certaines évolutions semblent aller dans la direction contraire (plus forte pénalisation de lacte dautomédication de léleveur soignant son troupeau ; fronde grandissante contre les médecines dites alternatives, qualifiées de non efficaces, de potentiellement à risque, de cause de pertes de chances pour le malade, voire de dérives sectaires ; déremboursement de lhoméopathie). Ce dossier sinterroge sur les logiques à luvre expliquant un tel contexte (lobbying des laboratoires pharmaceutiques notamment), alors que limpact dune médecine basée sur la chimie sur la santé des hommes et des animaux et ses conséquences en matière denvironnement (pollution des eaux, impact sur la biodiversité ) font lobjet dalertes répétées. Ainsi, entre contraintes réglementaires et pressions, bien des freins existent au développement dautres approches de la gestion de la santé, plus basées sur les plantes, les processus du vivant, la prévention et donnant une plus grande place à dautres acteurs que le médecin ou le vétérinaire, comme par exemple léleveur ou même le citoyen.
Faut-il interdire aux vaches de manger des pissenlits ?
Maxime BERGONSO, AuteurLe collectif « Plantes en élevage » se mobilise pour que les médecines vétérinaires alternatives soit autorisées. L'article explique comment la réglementation en vigueur empêche actuellement les éleveurs de pratiquer pleinement la phytothérapie et laromathérapie, alors quune diminution des antibiotiques est prônée par les pouvoirs publics.
Florame : au coeur des plantes
BIO-LINEAIRES, AuteurL'entreprise Florame (13) a été pionnière dans la cosmétique bio certifiée française. A l'origine, elle était une parfumerie travaillant uniquement avec des eaux florales et des huiles essentielles qu'elle produisait. Ses clients composaient souvent eux-mêmes leurs mélanges avec des huiles végétales. L'évolution vers la cosmétique bio certifiée telle qu'on la connaît aujourd'hui s'est produite tout naturellement, il y a presque 30 ans. Florame a fait partie des toutes premières sociétés investies dans la cosmétique bio et a participé à la naissance du cahier des charges français de la cosmétique bio et de Cosmébio. Son expérience des huiles essentielles et de l'aromathérapie a construit la philosophie de la marque. Installée à Saint-Rémy de Provence, où tout est fabriqué, elle maintient une attention forte à la qualité des plantes. Toutes les étapes de fabrication sont réalisées en interne. Les méthodes traditionnelles de distillation sont privilégiées. L'entreprise compte une cinquantaine d'employés et reçoit régulièrement des groupes en formation. En 2014, Florame a créé, à Mane (04), l'Institut des huiles essentielles. Pour Romain Ruth, l'actuel directeur général, cet attachement au territoire de la Provence est fondamental.
Focus : Les pommiers de Raphaëlle (2)
Juliette DÉMARET, AuteurRaphaëlle, arboricultrice à Riec-sur-Bélon (29), partage les pratiques alternatives qu'elle a développées. Dans son verger de 3 ha en bio, Raphaëlle applique la gemmothérapie (utilisation des bourgeons, des petites pousses) afin dapporter des bienfaits aux arbres et plantes qui poussent naturellement ensemble. Elle produit 25 à 30 t/ha/an de différentes variétés de pommes. En plus de la protection sanitaire classique en bio (BB RSR, soufre, Neem azal et confusion sexuelle), Raphaëlle applique des préparations phytothérapiques, dans le but de trouver un bon équilibre à son verger. Quatre macérats glycérinés à base de bourgeons, de cassis, de fleurs, etc. sont alors appliqués pour la vitalité, limmuno-stimulation, le drainage et la purification. Ces macérats sont appliqués en mélange avec des tisanes « maison » composées d'ortie, de fougère, de consoude et de saule à raison de 200 g de plantes sèches pour chacune par hectare, et principalement lors des périodes sensibles comme la floraison, le mois précédant la récolte, etc. Toutes les plantes utilisées pour ses préparations sont cueillies à proximité du verger. Globalement, elle constate une meilleure résistance aux ravageurs, aux maladies et aux aléas climatiques. Avec sa méthode bien rodée, Raphaëlle travaille maintenant à trouver des complémentarités entre plantes et teste des applications dhydrolats.
Homéopathie : Des éleveurs, des vaches et des granulés
Lise FABRIÈS, Auteur ; Hubert HIRON, AuteurHubert Hiron, vétérinaire au sein du GIE Zone Verte, est venu initier les éleveurs bio du Cantal à lhoméopathie. Cette médecine alternative sert à redresser les déséquilibres dun troupeau ou dun individu. Elle peut être utilisée pour résoudre aussi bien des pathologies aiguës que chroniques. Il reste néanmoins nécessaire de travailler en amont sur lenvironnement global du cheptel (bâtiment, alimentation, écosystème microbien ). Il existe près de 2 000 remèdes homéopathiques, dont 600 sont prescrits régulièrement. Lobservation et lidentification des symptômes sont deux étapes importantes pour déduire le remède homéopathique à utiliser. Franck Jaulhac, éleveur laitier bio basé dans le Cantal, partage son expérience en la matière. Il a effectué une formation dinitiation à lhoméopathie sur deux journées, puis la mise en pratique sur son troupeau. Il détaille deux cas concrets : un où il a réussi à soigner sa vache du premier coup, et un autre, où il sest tout dabord trompé (il na pas administré le bon traitement homéopathique et a dû soigner sa vache à laide de traitements allopathiques), avant de trouver le bon traitement homéopathique lors dune rechute. Depuis, lors dun échec, il ne se dit pas que lhoméopathie ne fonctionne pas, mais plutôt quil na pas administré le bon remède et il continue alors à chercher.
Homéopathie vétérinaire chez les bovins, ovins & caprins - 6ème édition
Le Tome 1 de la collection "Médecines naturelles en élevage" propose une présentation de l'homéopathie vétérinaire telle qu'elle peut être mise en uvre dans le traitement des maladies des ruminants. Une première partie expose les généralités sur lhoméopathie, la démarche technique et les spécificités de la consultation et de la pratique homéopathique en médecine vétérinaire rurale. La seconde partie est un répertoire thérapeutique qui présente les symptômes et les signes caractéristiques permettant de comparer les médicaments homéopathiques les plus fréquemment indiqués dans les pathologies courantes des ruminants, autorisant ainsi une prescription rapide adaptée à la majorité des maladies aiguës ou chroniques, individuelles ou collectives. Cinquante cas cliniques illustrent la démarche technique et montrent l'étendue des possibilités de la thérapeutique homéopathique en élevage des ruminants.
Humains et animaux dans les agricultures alternatives : La domination en question
Denise VAN DAM, Auteur ; Jean NIZET, Auteur ; Michel STREITH, Auteur | DIJON CEDEX (26 Boulevard Docteur Petitjean, BP 87999, 21 079, FRANCE) : EDUCAGRI ÉDITIONS | 2019Depuis quelques années, la question des relations entre les humains et les animaux de divers statuts (animaux de rente, de compagnie, nuisibles) suscite de nombreux débats sociétaux portés par des groupes influents, des individus passionnés ou encore des scientifiques engagés. Louvrage apporte un éclairage original sur ces débats en analysant, à partir de différents points de vue disciplinaires (anthropologie, géographie, histoire, sociologie, etc.), des expériences mises en place dans le cadre dagricultures alternatives : des élevages bovins où les relations avec les animaux se trouvent transformées du fait de lintroduction de médecines douces ; un viticulteur qui utilise la flore (des haies, des arbres) et la faune (en introduisant des moutons dans ses vignes) pour assurer le devenir de son exploitation ; des éleveurs de moutons qui parviennent à revaloriser la laine comme co-produit, à côté de la viande et du lait ; lusage de techniques douces pour réguler les animaux nuisibles, comme les campagnols : piégeage sélectif, aménagement des espaces, etc. Ces expériences constituent autant de manières de sortir de la dichotomie entre la domination violente de lhomme sur lanimal, telle quelle est pratiquée dans la production animale industrielle, et labandon de toute forme délevage tel quil est promu par le véganisme. Cest donc bien à lanalyse des dominations douces que sattachent les textes proposés.
Lettre Filières FNAB - Lait n° 12
Lucille LUTUN, Auteur ; BIOLAIT, Auteur ; Philippe DESMAISON, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Lait n° 12 est composée des articles suivants : - Médecines alternatives : Des vaches laitières au naturel ; - Nos vaches et nous - 2 films de Biolait ; - Pâturages caprins : Bien appréhender les surfaces à prévoir ; - Autonomie en élevage bovin bio : Quels leviers ? ; - Séverine et Michel Gabriac - Polyculture-élevage laitier - Moselle ; - Marie Laflotte - Cheffe d'exploitation de la Ferme de la Marchande - Lycée agricole - Moselle.
Lettre Filières FNAB - Lait n° 13
Niels BIZE, Auteur ; Maëlys BOUTTES, Auteur ; Ika DARNHOFER, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Lait n° 13 est composée des articles suivants : - Des producteurs bio solidaires face aux difficultés climatiques ; - La conversion à la bio pour améliorer sa situation ; - Phytothérapie : Quel contexte réglementaire en agriculture biologique ? ; - Vulnérabilité et stratégies adoptées par les fermes laitières en conversion ; - Nathalie Delahaye - Bovins lait - Val d'Oise ; - François Borel - Caprin lait et oléiculture - Bouches-du-Rhône ; - Bien-être animal en bio : Faire toujours mieux !
Des plantes contre la tavelure
Maude LE CORRE, AuteurLa station expérimentale de La Morinière (Indre-et-Loire) teste, depuis deux ans, des PNPP (Préparations Naturelles Peu Préoccupantes) contre la tavelure et les pucerons en verger de pommiers. En 2018, les PNPP suivantes ont été testées contre la tavelure : un mélange dhuiles essentielles dorigan et de clou de girofle ; une décoction de racines dortie ; une infusion dun mélange de feuilles de serpolet, de feuilles de sureau et de clous de girofle ; une décoction de prêle. En 2019, après avoir analysé les résultats obtenus, les tests ont été reconduits pour le mélange dhuiles essentielles dorigan et de clou de girofle, et pour linfusion serpolet-sureau-clou de girofle. De nouvelles PNPP ont aussi été testées : une macération à froid décorce de chêne et le produit Kanne Brottrunk® (produit à base de bactéries lactiques, obtenu par la fermentation en cuve de pain complet durant huit mois). À chaque fois, ces produits ont été testés avec des demi-doses de cuivre et de soufre, et comparés à la référence cuivre+soufre. Les comptages en verger ont montré que le mélange dhuiles essentielles, la macération décorce et le Kanne Brottrunk® semblent augmenter lefficacité des traitements fongiques. En laboratoire, le mélange dhuiles essentielles est aussi ressorti. Ce travail exploratoire va continuer durant les prochaines années.
Résultats préliminaires de l'enquête Organic-PLUS sur les élevages biologiques français (juin 2019)
Héloïse BUGAUT, Auteur ; Carmen MANUELIAN, Auteur ; Sophie VALLEIX, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - CS 82212, 63 370, FRANCE) : ABIODOC (Service de VetAgro-Sup) | 2019Au sein de lUnion européenne, les consommateurs plébiscitent les produits issus de lagriculture biologique, mais certains intrants peuvent être sujets à controverse. Afin de pallier le manque d'informations sur l'utilisation concrète de tels intrants, comme les vitamines de synthèse, les antibiotiques, les antiparasitaires ou encore les matériaux de litière issus de lagriculture conventionnelle (tels que la paille conventionnelle), une enquête a été conduite auprès déleveurs biologiques, dans le cadre du projet de recherche européen Organic-PLUS. En France, 135 réponses d'éleveurs ont été analysées. Cette analyse a permis de mettre en évidence que les élevages biologiques interrogés ne sont pas forcément concernés par les différentes maladies évoquées. Les résultats montrent également que les agriculteurs ont plus ou moins recours à différents traitements alternatifs (phytothérapie, homéopathie, probiotiques) selon le type de pathologie. La phytothérapie est, dans la plupart des cas, le type de traitement le plus utilisé, excepté contre les mammites et les boiteries (problèmes rencontrés assez fréquemment dans les élevages bio) pour lesquelles les traitements conventionnels restent encore les plus employés. Il sera ainsi nécessaire de poursuivre les recherches afin de trouver des alternatives à ladministration de ces traitements et de communiquer sur ces alternatives.
Sanitaire : Soigner ses animaux avec des plantes : une démarche périlleuse
Roxanne MITRALIAS, AuteurLes éleveurs qui souhaitent utiliser des traitements alternatifs à base de plantes pour soigner leurs animaux (aromathérapie, phytothérapie, etc.) doivent faire face à un cadre réglementaire très strict (seuls les médicaments homéopathiques bénéficient dune procédure dautorisation spécifique). Selon la réglementation, les traitements à base de plantes doivent être réglementés de la même manière que les traitements vétérinaires, cest-à-dire quils doivent être évalués, puis obtenir une autorisation de mise sur le marché. Actuellement, seuls huit médicaments vétérinaires à base de plantes sont autorisés. En conséquence également, les échanges de savoirs et de savoir-faire sont limités par cette réglementation. Le champ des formations sur lutilisation des plantes a dailleurs été fortement restreint depuis quun rappel réglementaire a été envoyé aux organismes de formation par Vivea (le fonds dassurance formation des agriculteurs). Un collectif regroupant la Confédération paysanne, des organismes de formation, des éleveurs et des vétérinaires se mobilise pour changer la réglementation, et propose une liste de plantes qui pourraient être autorisées en tant que substances naturelles à usage biostimulant. Leur utilisation seffectuerait en dehors du cadre réglementaire des médicaments vétérinaires, sans prescription, sans LMR, sans AMM.
Se soigner par les huiles essentielles : Pourquoi et comment ça marche ?
Aujourd'hui, l'efficacité des huiles essentielles est reconnue. Puissantes et accessibles, elles deviennent de plus en plus populaires, mais peu savent réellement pourquoi elles fonctionnent si bien. Cet ouvrage d'aromathérapie se fixe donc ce double objectif : accompagner le lecteur dans l'utilisation des huiles essentielles, et expliquer leur fonctionnement. A travers une description détaillée de leur composition biochimique et de leurs propriétés, ce sont 100 huiles essentielles, 20 huiles végétales et 100 synergies d'aromathérapie qui sont présentées. Ce livre est le condensé de plusieurs années de recherches et d'analyses par une équipe pluri-disciplinaire de six personnes passionnées, composée de pharmaciens, d'ingénieurs, de biochimistes et d'agronomes.
Le soin des plantes par les plantes : Retours dexpériences
Céline VENOT, Auteur ; Fleur MOIROT, Auteur ; Pauline BONHOMME, Auteur | ALISSAS (Bâtiment MDG, 593 Route des Blaches, 07 210, FRANCE) : AGRI BIO ARDÈCHE | 2019Ce livret a été rédigé par les associations Agri Bio Ardèche et ARDAB, avec la participation de lADABIO et dAgribiodrôme, dans le cadre du projet « Soins des plantes par les plantes » (2016-2019). Il a été élaboré à partir de témoignages de producteurs de fruits bio qui utilisent des préparations naturelles pour protéger leurs productions. Ce document est donc avant tout un recueil de savoir-faire. Il commence par détailler et par comparer les différents types de préparations naturelles : macérations, décoctions, infusions, purins, LFF (litières forestières fermentées), teintures mères et huiles essentielles. Pour chacune dentre elles, des informations sont apportées sur leur objectif, leur principe de fonctionnement, et leur protocole de fabrication. Ces informations sont complétées par des conseils de préparation et dutilisation donnés par des producteurs. Les questions concernant lapprovisionnement en plantes, lorganisation du travail, la durée de conservation des préparations et les précautions dusages sont également détaillées. Les principes actifs de quelques plantes (ortie, prêle, consoude, tanaisie et reine des prés) et leurs utilisations sont aussi présentés. Un focus est également réalisé sur la réglementation. Il permet notamment dapprofondir certaines notions comme les substances de base et les SNUB (substances naturelles à usage biostimulant). Enfin, les préparations pouvant être employées pour les principaux arbres fruitiers sont listées, ainsi que leur cible, leur dose et leur période dapplication.
Use and efficacy of homeopathy in prevention and treatment of bovine mastitis
Johanna ZEISE, Auteur ; Jürgen FRITZ, AuteurLes mammites font partie des maladies les plus répandues dans les élevages laitiers et le recours aux antibiotiques pour les soigner est de plus en plus contesté. Lutilisation de traitements alternatifs (préventifs ou curatifs) se répand dans les élevages. Cette étude allemande sest intéressée plus particulièrement à lun dentre eux : lhoméopathie. Les objectifs de cette étude sont i) de savoir si les traitements homéopathiques peuvent être efficaces contre les mammites chez les bovins ; ii) d'examiner quels traitements homéopathiques ont été efficaces et dans quelles conditions ; iii) de formuler des conseils dutilisation pour soigner les mammites à laide de traitements homéopathiques. Pour cela, une étude bibliométrique a été réalisée. Au total, 32 études ont été analysées. Des critères d'évaluation ont permis dattribuer à chacune dentre elles une note entre 0 et 5 afin de refléter le niveau de guérison ou le niveau de prévention des mammites. Les huit premières études (celles qui ont obtenu les meilleurs résultats) ont fait l'objet d'une évaluation plus poussée. Ces dernières montrent bien que l'homéopathie peut fonctionner dans certaines conditions. Les traitements homéopathiques utilisés sont variés, mais ils ont permis de réduire jusquà 75 % l'utilisation d'antibiotiques. Dautres études montrent même un effet à long terme des traitements homéopathiques sur la résistance des bovins face aux mammites.
Volailles de chair bio : Les médecines dites alternatives
Tiffany MASSALVE, Auteur ; Dominique PLASSARD, AuteurLe cahier des charges biologique limite le nombre de traitements antiparasitaires ou antibiotiques à un par an pour les volailles de chair. Les médecines dites alternatives comme la phytothérapie, laromathérapie ou lhoméopathie peuvent être prescrites en cas de besoin. Ainsi, après avoir rappelé limportance de penser dabord à la prévention (être vigilant sur la qualité des bâtiments, de lalimentation, de leau, de lair, veiller au bien-être animal, réaliser des vides sanitaires...), cet article fournit des éléments sur ces médecines alternatives et sur leurs usages possibles, notamment via des témoignages (éleveurs en particulier). Pour certains dentre eux, ces médecines représentent même lavenir.
Vu par léleveur : « Nous utilisons des huiles essentielles en diffusion dans la nurserie »
Emeline BIGNON, AuteurLe Gaec de la Grandinière élève 110 vaches Normandes à 8 000 kg en agriculture conventionnelle. Depuis un an, et après avoir suivi une formation NaturElevage sur les médecines complémentaires, Antoine Fournière sest lancé dans laromathérapie pour contrer les problèmes respiratoires des veaux au moment du sevrage. Des huiles essentielles (laurier noble, ravintsara) sont utilisées à titre préventif dans la nurserie, en diffusion sur des rondins de bois fixés au cornadis. Dautres huiles (cyprès vert, eucalyptus) sont utilisées à titre curatif lorsquun veau est encombré. Laromathérapie leur a permis de diminuer de moitié le nombre de piqûres dantibiotiques.
Vu au salon Tech&Bio 2019 ; Vu sur autres salons ; Vu au Space ; Vu au salon Sommet de lÉlevage
Jean-Martial POUPEAU, Auteur ; Frédérique ROSE, Auteur ; Frédéric RIPOCHE, AuteurCet article décrit plusieurs innovations exposées à l'occasion des éditions 2019 de divers salons : Tech&Bio (Drôme), Space (Ille-et-Vilaine), Sommet de lÉlevage (Puy-de-Dôme) et autres salons. Il présente : 1 - différents outils de travail du sol, de désherbage (mécanique, électrique) et de guidage GPS ; 2 - divers équipements agricoles : un bâtiment déplaçable pour volailles et pondeuses, une centrale photovoltaïque produisant de lélectricité, des filets paragrêles pour le vignoble, un drone pour pulvériser des traitements dans les vignes, une sonde de température pour matières fermentescibles, un trieur séparateur, aérodynamique, un boîtier à variateur autorégulé sur un fertiliseur ; 3 d'autres innovations plus spécifiques à lélevage : des aliments dallaitement multi-espèces, des aliments minéraux, des produits utilisés en médecines alternatives (homéopathie, phytothérapie, aromathérapie), de la mélasse de betterave bio, un soin pour animaux à base dargile, une gamme de produits permettant de mieux valoriser les fumiers, et un produit naturel de post-trempage pour les vaches laitières.
Colloque Arom'Adage : un chantier qui réunit !
Edith CHEMIN, Auteur ; Marie-Edith MACÉ, AuteurPour conclure le projet de recherche-action Arom'Adage, un colloque a été organisé par l'Adage, une association d'éleveurs herbagers d'Ille-et-Vilaine, le 9 novembre 2017, autour de l'utilisation des huiles essentielles en élevage. A cette occasion, les éleveurs ont affirmé leur désir d'autonomie pour soigner leurs animaux. Or, la réglementation exige l'encadrement d'un vétérinaire pour l'utilisation d'huiles essentielles. Le projet Arom'Adage s'est fortement appuyé sur des groupes d'échanges associant éleveurs et vétérinaires dans le but, entre autres, de construire des arbres de décision permettant de soigner certaines pathologies animales.
Comment soigner sans danger 150 maux de tous les jours ! : Les meilleures solutions pratiques, simples, sans effets secondaires...
Lauteur, pharmacien, conseille des solutions naturelles, simples et sans effets secondaires pour soigner les maux de tous les jours. L'objectif de cet ouvrage est de proposer des conseils pratiques, des médicaments disponibles et aussi des règles hygiéno-diététiques, dans une ambition de poser les fondements d'une médecine familiale générale. L'automédication exige une démarche rationnelle, logique, rigoureuse et exigeante. Accompagnée du conseil d'un pharmacien, elle peut être sécure et garantie. Les 150 problèmes de santé les plus fréquemment rencontrés sont triés sous forme de fiches synthétiques abordant : la définition de la pathologie, les principaux symptômes permettant l'identification sans erreur, les cas où une consultation médicale est indispensable, les remèdes et médicaments les mieux adaptés à la gravité des symptômes, les mises en garde et les contre-indications des traitements proposés, des conseils supplémentaires concernant la prévention, l'alimentation, l'hygiène de vie ou les traitements complémentaires : plantes, huiles essentielles, tisanes, probiotiques, homéopathie, vitamines, oméga 3, compléments alimentaires, antioxydants, enzymes, etc.
Dossier : Zéro Antibio : Comment font-ils ?
Alain GRASTEAU, Auteur ; Jean SICOT, Auteur ; Barbara DE BRUIN, Auteur ; ET AL., AuteurDes méthodes alternatives, mises en uvre par des éleveurs laitiers bio depuis des années, montrent le chemin vers le Zéro Antibio. Certains éleveurs sont même très en avance dans ce domaine. Ce dossier, qui fait également un point sur la législation, présente des témoignages d'éleveurs et des exemples concrets d'alternatives aux antibiotiques, y compris pour passer l'étape difficile du tarissement : - SCEA ZINS (51), Zéro Antibio depuis 2014 ; - Prévention et médecines douces pour atteindre le Zéro Antibio (Véronique Le Bars, 22) ; - Les antibiotiques, ça n'est pas automatique (André Vermande, 15) ; - Tarissement sans antibiotique via la méthode Organic Valley (Rodolphe et Isabelle Doineau, 53) ; - Le sans antibiotiques, un cheminement logique devenu une conviction (GAEC Vachement Bio, 80) ; - Améliorer l'ensemble du système pour éviter le recours aux traitements (GAEC Lusanbio, 44) ; - Maintenir l'équilibre (Véronique et Michel Chevalley, 88) ; - Du changement d'alimentation au changement des pratiques de soin (GAEC Romé, 54) ; - La Ferme des Aza Lait, 15 ans d'homéopathie au quotidien (Mireille et Benoît Nys, 12) ; - Adapter son système de production pour se passer des antibiotiques (Ferme des Ptits Bio, 42) ; - L'antibiorésistance : Focus sur le phénomène et adoption dun nouveau règlement européen ; - La priorité à la prévention et aux soins alternatifs ; - Les antibiotiques, on en est où ? ; - Antibio : Point de vue des États-Unis.
En élevage biologique des synergies entre les pratiques délevage et létat de santé des animaux : approfondissement en poulets de chair
Catherine EXPERTON, Auteur ; Sophie LE BOUQUIN, Auteur ; Antoine ROINSARD, Auteur ; ET AL., AuteurEn élevage bio, un bon état sanitaire passe avant tout par une approche globale de la santé basée sur des pratiques préventives. Dans le cadre du projet CasDar "Synergies pour la santé des élevages bio", une enquête épidémiologique, menée sur 85 lots de poulets de chair AB, a permis de dresser un état des lieux de létat de santé et de bien-être de ces volailles. Les résultats montrent un bon état général, un très faible recours aux traitements antibiotiques (seulement 5 lots), de faibles taux de mortalité (2,8 % en moyenne à 77 jours dâge) et peu de problèmes sanitaires (32 lots sur 85, essentiellement digestifs). Même avec laccès aux parcours, les lésions parasitaires sont faibles et aucun lien na pu être mis en évidence entre présence parasitaire et problèmes digestifs. Des marges de progrès sont toutefois possibles : qualité de leau de boisson, mesures dhygiène et de biosécurité (désinfection des bâtiments, changement de chaussures, vide sanitaire périodique complet), accès au conseil technique pour les éleveurs indépendants. Cette étude montre aussi quune sortie précoce des poulets nengendre pas de problème de santé tout en favorisant le comportement exploratoire. Elle a également fait ressortir un besoin des éleveurs : bien quils utilisent beaucoup de produits naturels (aromathérapie, phytothérapie), ils ont besoin de mieux connaître leurs modalités daction et dutilisation.
Gestion du parasitisme en élevage caprin
Marine PHILIPPE, AuteurLors dune journée axée sur le parasitisme, des éleveurs caprins bourguignons ont pu rencontrer des éleveurs du Syndicat Caprin de la Drôme qui travaille sur ce thème. Le vétérinaire Michel Bouy a encadré cet échange. Les strongles gastro-intestinaux sont pris pour exemple tout au long de cet article. Les chèvres sont globalement peu résistantes au parasitisme : à la base, elles se nourrissent de feuilles darbustes et darbres, elles sont moins habituées que les bovins et les ovins à être en contact avec les parasites qui se trouvent dans lherbe. De plus, limmunité contre les parasites est qualifiée dimmunité de « prémunition » : elle disparaît lorsque les parasites ne sont plus présents dans lanimal. Il faut donc veiller à ce que les chèvres soient constamment en contact avec de petites populations de parasites. Afin de pouvoir gérer son troupeau, il est essentiel de connaître le cycle de développement du parasite (description de celui des strongles gastro-intestinaux) afin didentifier les périodes et les lieux à risques. Par exemple, une parcelle fauchée et au soleil sera plus saine car les parasites auront été tués par la chaleur. Pour maîtriser le parasitisme, il est également possible de renforcer limmunité du troupeau. D'un point de vue génétique, il est conseillé de garder uniquement les chevrettes de mères qui nont pas eu de problème. Concernant lalimentation, il faut veiller à avoir des rations adaptées, des apports réguliers en minéraux ou distribuer du kéfir de lait pour les jeunes. Limmunité peut également être développée au pâturage en réservant les parcelles les plus saines pour les jeunes (parcelles fauchées lannée précédente). Pour limiter linfestation, il faut veiller à la rotation des pâtures : pas plus de cinq jours sur une même parcelle, pas moins de 5 cm de hauteur en sortie et éviter de revenir sur la même parcelle au cours de la saison. Le pâturage mixte et le pâturage en parcours permettent également de limiter linfestation. Enfin, il est possible de traiter. Il existe également des traitements alternatifs (homéopathie, phytothérapie, aromathérapie) en prévention ou lors dune infestation moyenne. Les coproscopies avant la rentrée des animaux en bâtiment sont fortement conseillées.
En Haute-Vienne : « Je soigne mes brebis par les plantes cultivées sur lélevage »
Bérenger MOREL, AuteurInstallée en AB en 2011 sur les terres familiales suite à un changement de carrière, Aude de Roffignac conduit ses 150 brebis et quatre béliers sur 40 hectares de parcours. La ferme fonctionne en autonomie fourragère : les animaux pâturent toute lannée et cinq hectares de méteil sont cultivés. Aude travaille à renforcer la rusticité de ses animaux avec des brebis qui savent agneler seules et qui sont peu malades. Elle privilégie la prévention et utilise les plantes pour la santé animale. En grande partie autodidacte, elle cultive sur sa ferme des plantes aromatiques et médicinales quelle commercialise et utilise pour son troupeau, notamment le thym. Elle achète aussi de la poudre dail comme antiparasitaire et des huiles essentielles pour compléter son arsenal thérapeutique. Elle vend ses animaux en vente directe, à la ferme et dans un magasin de producteurs. Elle souhaite sagrandir et augmenter son troupeau dans les prochaines années.
Herbes & Traditions : Les "grands crus" de l'aromathérapie
BIO-LINEAIRES, AuteurLentreprise Herbes & Traditions est née en 1992. Ses 2 co-fondateurs, Brigitte Quaghebeur et Christian Eloy, étaient alors respectivement dans laction humanitaire et naturopathe. Ils ont très tôt compris limportance de bien connaître laction des huiles essentielles, pour bien les utiliser. La recherche dune grande qualité les a conduits à travailler avec des petits producteurs artisanaux partageant la même exigence. Ils sont devenus de vrais partenaires. Aujourdhui, Herbes & Traditions compte une vingtaine de collaborateurs avec un savoir-faire renforcé par lunion, en 2015, avec le groupe Thera Sana. Toutes les plantes utilisées pour la distillation sont bio, voire biodynamiques, ou de cueillette sauvage. Elles sont cueillies au meilleur moment estimé pour obtenir une concentration dactifs idéale pour que, après un processus de distillation qui peut aller jusquà 3 heures, la quintessence des plantes se retrouve dans lhuile essentielle. Herbes & Traditions propose un assortiment denviron 200 huiles essentielles majoritairement bio, mais aussi des huiles végétales, des eaux florales et une cinquantaine de références en gemmothérapie, réservées aux magasins bio et aux instituts de formation à laromathérapie.
Homéopathie pour les plantes : Guide pratique pour le soin des plantes d'ornement, du potager et du verger
Lauteure utilise depuis de nombreuses années lhoméopathie pour ses plantes utiles et ornementales. Dans ce guide, elle décrit les meilleurs remèdes pour lutter contre les ravageurs (pucerons, pyrale du buis, mouche blanche ) et contre les maladies les plus courantes comme les taches noires du rosier, le mildiou de la tomate, le feu bactérien sur les arbres fruitiers, la cloque du pêcher, le chancre, le mildiou, la moniliose Les traitements pour les conséquences du gel ou de la grêle, les blessures et coupures liées à la taille, les dégâts liés à la chaleur ou encore au rempotage sont aussi expliqués. Les maladies et les ravageurs sont illustrés, afin de faciliter leur identification. Les dosages et lutilisation des remèdes sont détaillés. Un chapitre complet est consacré aux plantes dintérieur et à leurs maladies (infections fongiques, dégâts liés aux températures ou aux excès deau) et aux actions possibles en homéopathie.
Listes bibliographiques sur les méthodes alternatives à des intrants controversés utilisables en AB
Dans le cadre dOrganic-PLUS, un projet européen H2020, mené de 2018 à 2022, qui visait à réduire lutilisation dintrants controversés en agriculture biologique (ex : antibiotiques, tourbe ) pour tendre vers des systèmes de production plus fidèles aux principes de la bio, ABioDoc-VetAgro Sup (Centre national de ressources en agriculture biologique) a réalisé des listes bibliographiques sur des alternatives (utilisables en bio) à lemploi : 1 - de tourbe dans les supports de culture ; 2 - de paillage plastique pour contrôler les adventices ; 3 - de cuivre en protection des cultures (principalement contre le mildiou en viticulture et en pommes de terre, mais aussi contre dautres maladies cryptogamiques en arboriculture) ; 4 - de paille conventionnelle pour la litière des animaux ; 5 - de produits anthelminthiques utilisés en élevage (notamment ceux employés pour lutter contre les parasites gastro-intestinaux) ; 6 - dantibiotiques contre les mammites en élevage laitier. Une septième liste bibliographique regroupe des références sur toutes les médecines alternatives pouvant être utilisées en santé animale (phytothérapie, aromathérapie, homéopathie, acupuncture ). Les différentes références bibliographiques citées ont principalement été publiées entre 2010 et 2018. Elles ont été extraites de la Biobase, la plus importante base de données documentaire francophone dédiée à lagriculture biologique, qui est gérée par ABioDoc-VetAgro Sup.
Protection alternative des cultures : Leffet fongique des huiles essentielles difficile à démontrer en grandes cultures
Des essais ont été menés, dans un contexte conventionnel, pour tester lutilisation dhuiles essentielles pour la protection des grandes cultures. Il est actuellement difficile de mettre en évidence une efficacité récurrente. Une huile essentielle est complexe : elle peut contenir entre 50 et 200 molécules différentes et leur concentration change suivant les conditions dans lesquelles la plante a poussé. Il est donc impossible de travailler tout le temps avec un produit de composition égale. Les familles de molécules les plus recherchées en agriculture sont les terpènes (effet répulsif pour les insectes), les phénols (effet contre les maladies fongiques) et les carvacrols. Lorigan, le clou de girofle, larbre à thé, lorange douce et la citronnelle sont les huiles essentielles pour lesquelles le plus grand nombre de références a été produit. Dans la bouillie de traitement, la dose dhuile essentielle dépend de lobjectif affiché : au maximum 100 mL/ha pour un effet curatif et 10 à 15 mL/ha (à renouveler tous les dix jours durant la période à risque) pour un effet préventif. Afin que ces huiles essentielles se mélangent à leau, il faut ajouter un mouillant tensio-actif, la quantité à ajouter restant toutefois définie de manière empirique. Le coût de ces huiles peut varier de 15 à 25 /ha. Vincent Franquet, gérant dAgri-Conseil, explique que les résultats obtenus en protection des cultures sont perturbants car aléatoires dune année à lautre. Toutefois, ces essais sont conduits avec le même protocole que pour des produits phytosanitaires, alors qu'il serait nécessaire de les tester avec une approche plus globale où le système de production laisse une plus grande place à la lutte biologique.
Soigner naturellement les petits maux du quotidien : Homéopathie, naturopathie, phytothérapie...
De nombreux maux, pour être gênants ou douloureux, parfois même invalidants, ne présentent cependant aucun caractère de gravité et peuvent être traités "à la maison". On pense aux différentes écorchures, morsures, également aux maux de tête, abcès, au simple rhume, à la gênante gastro-entérite, à la perturbante acné, aux désagréables nausées, à la crampe douloureuse, aux irritantes ampoules aux mains ou aux pieds, ou aux agaçantes piqûres d'insectes... Cet ouvrage propose des remèdes simples et éprouvés, le plus souvent naturels, tirés, entre autres, des pratiques homéopathiques, naturopathiques ou phytothérapiques, utilisées séparément ou en complément les unes des autres. Ces remèdes permettent généralement un apaisement et une guérison rapides. L'auteur précise qu'il sera cependant nécessaire de consulter un médecin si les symptômes persistent.
Vade-mecum homéopathique de lélevage en milieu pastoral
A. BOUTONNET, Auteur ; Danielle MEUROT, Auteur ; Jean-Louis MEUROT, Auteur ; ET AL., Auteur | VALENCE (4 Allée Séverine, 26 000, FRANCE) : ÉDITIONS REPAS | 2018Ce vade-mecum, guide pratique, est le résultat du travail collectif de bergers et d'un vétérinaire, qui souhaitent partager leur expérience et aider d'autres éleveurs et bergers à soigner par l'homéopathie. L'ensemble des pathologies rencontrées en milieu pastoral est passé au crible : boiteries, plaies, gestation, problèmes à la mise bas, abandon du petit par sa mère, pathologies respiratoires, digestives, de la mamelle, liées à la météo, suite de peurs... Pour chacune, des remèdes sont proposés selon les symptômes observés. Lhoméopathie est vécue comme une formidable aventure humaine durant laquelle rencontres, échanges et partages se succèdent dans un esprit de solidarité et dentraide. Comme le dit l'une des auteurs de ce livre : "Déleveuse passive, soumise et ignorante, je suis devenue soigneuse réfléchie, responsable et libre".
Votre équilibre émotionnel avec les fleurs de Bach : Et la gemmothérapie, la phytothérapie, l'homéopathie, l'aromathérapie...
Claudine LUU, Auteur ; Anne-Marie PUJOL, Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2018Les émotions sont considérées comme des portes d'entrée des déséquilibres corporels et des maladies. Les fleurs de Bach sont indiquées pour se libérer des émotions et pensées toxiques, pour transformer les attitudes négatives en points forts et pour aider à modifier des comportements de façon plus sereine. Cet ouvrage a été écrit par une Docteure en pharmacie et une spécialiste des fleurs de Bach, conjuguant savoir scientifique et savoir-faire pratique. Chacun des 38 élixirs du Docteur Bach, à lorigine de cette thérapie, fait lobjet dune fiche qui comprend : un repère botanique, un témoignage, la personnalité, les attitudes et phrases types associées à la fleur, ainsi que les somatisations fréquentes. Chaque fiche explique également la posologie, les élixirs à associer et fournit des conseils et des remèdes complémentaires en gemmothérapie, homéopathie, phytothérapie et aromathérapie, afin d'apporter une réponse globale et naturelle à chaque mal-être. Près de 70 situations de la vie quotidienne et émotions associées sont décryptées : timidité, surmenage, déprime, problèmes de sommeil, addictions, compulsion alimentaire, rupture, grossesse, accouchement, baby-blues, peur de l'école, harcèlement, problèmes de concentration, examens, andropause/ménopause, accompagnement de fin de vie... Un mode d'emploi pour faire soi-même ses élixirs et connaître posologies et modes d'utilisation (voie interne, externe, massages, bains...) est fourni.
Aromathérapie pour les ruminants : le mode d'action des huiles essentielles, les bonnes pratiques, 50 protocoles aromatiques
Il existe environ 700 huiles essentielles dont une centaine sont dusage courant. Quelles sont leurs caractéristiques thérapeutiques ? Comment les utiliser en élevage pour prévenir et soigner certaines pathologies ? Ce guide pratique présente les principales huiles essentielles et leurs multiples applications pour les animaux. Les notions générales sur les huiles essentielles sont décrites, ainsi que les diverses molécules qui les composent (sujet de controverse pour certains). Les éleveurs expérimentés pourront tout lire, les débutants pourront sappuyer sur les résumés reprenant les notions clés : - mode daction des huiles ; - bonne pratique. Toutes les huiles essentielles, les huiles végétales et les hydrolats utilisables en élevage sont ensuite décrits sous forme de fiches : nom du produit, principes actifs, propriétés reconnues, indications vétérinaires. La dernière partie de louvrage propose des protocoles aromathérapeutiques pour les 50 pathologies les plus fréquentes.
Aromathérapie et réglementation
Edith CHEMIN, AuteurCet article présente la réglementation en vigueur quant à lutilisation dhuiles essentielles en gestion de la santé animale. Ainsi, selon une note de lANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de lalimentation, de lenvironnement et du travail), ces substances sont considérées comme des médicaments vétérinaires, avec délais dattente et prescription obligatoire. Dans la pratique, ce n'est pas si simple. Ainsi, des évolutions réglementaires devraient apporter des précisions sur ce point de controverse également valables pour dautres préparations à base de plantes.
Le châtaignier : un arbre généreux
Eliane ASTIER, Auteur ; Bernard BERTRAND, Auteur | ESCALQUENS (355 Rue de la Montagne noire, 31 750, FRANCE) : ÉDITIONS DE TERRAN | 2017Le châtaignier ou "arbre à pain" a nourri les hommes pendant plusieurs générations, en Corse, dans les Cévennes, en Ardèche, dans le Limousin. Il a également été une ressource précieuse dans de nombreuses autres régions. Ce livre dresse un portrait du châtaignier, dont la culture a été répandue en Gaule pendant l'Antiquité, et raconte son histoire à travers les siècles. Il est le feuillu de nos forêts dont le bois a le plus d'usages. Ses très nombreuses qualités et ses atouts justifient qu'on l'appelle l'"arbre à tout faire". Son bois, gorgé de tanins, n'a pas besoin de traitements pour être utilisé à l'extérieur. On l'emploie en agriculture, en viticulture, en ostréiculture, dans la construction La châtaigne nest pas seulement un fruit sauvage. De nombreuses variétés sont cultivées : Aguyane, Bouche rouge, Comballe, Pellegrine, Tricciuda Cet ouvrage propose un panorama complet du châtaignier et de la châtaigne : botanique, écologie, histoire, traditions, variétés, culture Les propriétés médicinales du châtaignier sont présentées, ainsi que ses utilisations au fil des saisons, en teinture, apiculture, vannerie et, bien sûr, en cuisine.
Comment consommer moins d'antibiotiques
Véronique BARGAIN, Auteur ; Annick CONTÉ, AuteurPour réduire la consommation dantibiotiques, lapproche globale et les médecines complémentaires sont des leviers possibles. Tout dabord, une utilisation plus ciblée des antibiotiques, en évitant les prescriptions inutiles (pour la plupart des diarrhées des veaux ) permet de limiter leur utilisation. Des astuces pour limiter les traitements ou mieux les cibler sont données. Ensuite, les moyens de prévenir lapparition des pathologies sont abordés : quantité et qualité des aliments, apport en oligo-éléments et vitamines, drainage du foie à laide dhoméopathie et phytothérapie, limitation du stress, adaptation du logement des animaux (absence de courants dair, litière, etc.). Le témoignage de Pierre-André Beaupère, éleveur de vaches laitières en conventionnel, démontre lefficacité des traitements homéopathiques et phytothérapiques. Des solutions homéopathiques et phytothérapiques de stimulation de limmunité sont présentées, notamment dans le cas de traitements visant à drainer le foie ; de lutte contre les mammites, les traumatismes de la mise-bas ou la délivrance, le stress. Enfin, les objectifs du plan Ecoantibio 2, de 2017 à 2021, décliné en vingt actions, sont présentés.
Comment récolter vos plantes médicinales ?
Moutsie CLAISSE, AuteurLa cueillette des plantes médicinales doit être adaptée en fonction du mode d'utilisation de ces plantes : tisanes fraîches ou séchées, alcoolatures, jus, macérations... Il convient également de bien distinguer entre elles les plantes qui se ressemblent (prêles, millepertuis, séneçon...). Des conseils sont fournis pour permettre de bien choisir ses lieux de cueillette en cas de cueillette sauvage, ainsi que les meilleurs moments de l'année et de la journée pour les ramasser, de savoir quelles parties cueillir, de connaître les gestes pour s'occuper sans attendre des plantes dès le retour de cueillette, de savoir les faire sécher et d'optimiser les conditions de leur conservation.
Différents outils pour gérer le parasitisme avec des petits ruminants
Cindy SCHRADER, AuteurLors de l'intervention du vétérinaire Olivier Patout, salarié de l'AVEM (Association Vétérinaires Eleveurs du Millavois) en Aveyron, auprès des éleveurs du CEDAPA, les outils pour gérer le parasitisme chez les petits ruminants ont été abordés. Pour casser les cycles des parasites, le vétérinaire préconise une rotation rapide de petits paddocks à fort chargement instantané (30 à 40 UGB), ainsi que la division du parcellaire en 3 blocs de pâturage (un bloc pour le printemps, un autre pour l'été et un dernier pour l'automne). Le pâturage mixte est un bon moyen pour limiter les réinfestations : bovins-ovins par exemple car ils ne sont pas sensibles aux mêmes strongles. Olivier Patout revient sur l'intérêt d'un suivi régulier de la coprologie et de la note d'état corporel. Ces indicateurs permettent de connaître l'état d'infestation du troupeau et de prendre les décisions de traitement au bon moment. Les soins naturels tels que l'aromathérapie et la phytothérapie se montrent efficaces sur des infestations faibles à moyennes.
Dossier : OGM : Soigner à tout prix ?
Christophe NOISETTE, Auteur ; Christian VELOT, Auteur ; Jacques TESTART, Auteur ; ET AL., AuteurDans le domaine de la santé humaine et de la recherche médicale, l'utilisation des OGM est rarement questionnée. Pourtant, si certaines de ces innovations techniques semblent porteuses de solutions pour les malades, l'incertitude reste quant aux effets à long terme potentiellement indésirables. A travers ce dossier, Inf'OGM apporte des éléments de réflexion sur le sujet : exemples de techniques utilisées dans la recherche ou d'applications pharmaceutiques telles que la production de protéines médicaments ou encore la thérapie génique, etc.
Dossier viticulture : Santé de la vigne : Des essais juteux
Frédérique ROSE, AuteurCe dossier est consacré aux essais et aux recherches en cours en viticulture bio. Tout d'abord, dans une interview, deux techniciens, Eric Maille d'Agrobio Périgord et Anne-Claire Bordreuil d'Interbio Franche-Comté, reviennent sur les enjeux actuels, la protection des vignes, les innovations prometteuses, les questions de fertilisation et de matériels viticoles, ainsi que sur l'avenir du matériel génétique des plants. Un encart présente une expérimentation en homéopathie et isothérapie réalisée dans les Pays de la Loire. Un article s'intéresse ensuite aux essais menés par Agrobio Périgord pour réduire les intrants : produits de bio-contrôle contre eudémis (argile, traitement Bt, miel, saccharose...) et contre la flavescence dorée (différents pyrèthres naturels, huile de vaseline). Dans un autre article, Jean-Pascal Goutouly, chercheur à l'Inra de Bordeaux, rappelle quelques fondamentaux sur les liens entre la physiologie de la vigne et l'assimilation d'azote. Enfin, un dernier article est réservé à la fertilisation : Jean-Luc Morel et son fils Valentin, vignerons en cours de conversion à Poligny dans le Jura, souhaitent apporter du fumier frais sur leurs vignes. Mais la question de l'équipement pour l'épandage les freine. Ils entament une réflexion à plusieurs autour d'un prototype d'épandeur adapté à leur terroir.
Homéopathie et animaux
Le docteur Rouchossé utilise l'homéopathie dans sa pratique quotidienne depuis plus de vingt ans, tant sur les gros animaux (ruminants, chevaux) que sur les petits (chiens, chats). La pratique de l'homéopathie en élevage nécessite une qualité d'observation, voire d'empathie, importante de la part des éleveurs, d'où l'intérêt des formations organisées pour enseigner cette observation aux éleveurs à cette observation. Le travail sur le terrain permet de disposer de nombreux cas cliniques. Ces cas interrogent au regard de l'efficacité parfois spectaculaire de l'homéopathie et permettent d'illustrer certaines réflexions sur l'intelligence et le comportement animal, et sur notre relation aux animaux domestiques. L'utilisation de la matière médicale permet à chacun de construire une image dynamique et cohérente d'un remède. L'étude des souches et la comparaison avec les symptômes des pathogénésies est, dans ce but, une source de découvertes étonnantes. Enfin, la mise en relation de ce travail sur les remèdes et de cas cliniques résolus offre un nouvel éclairage pour la compréhension du comportement animal. Un chapitre aborde l'utilisation de l'homéopathie pour protéger les végétaux.
L'homéopathie pour les animaux aussi : 101 cas cliniques vétérinaires en homéopathie
Alain Duport, vétérinaire homéopathe uniciste depuis 1981, témoigne, à laide de cas cliniques, de laction de lhoméopathie sur les animaux. Son ouvrage intéressera les détenteurs danimaux, quelle que soit lespèce, désireux dutiliser une médecine naturelle, ainsi que les vétérinaires qui souhaitent élargir leur palette thérapeutique à lhoméopathie et, plus largement, les médecins homéopathes, souvent intrigués par lhoméopathie vétérinaire, souvent parce que lhoméopathie vétérinaire représente un champ dexpérimentation, dans les maladies graves ou les pathologies de groupe par exemple. Les résultats obtenus, aussi bien chez les abeilles que les volailles, les chiens, les chats, les bovins et équidés ainsi que chez les ovins et caprins, permettent de penser que lhoméopathie est une alternative intéressante pour certaines pathologies pour lesquelles la médecine classique na pas de solution. Ce livre est loccasion de découvrir 80 remèdes, certains étant peu usités (Kola, Cypripedium, Sambuccus ). Chaque cas clinique est suivi dun commentaire de matière médicale.
Médecines naturelles en élevage : Phytothérapie et Aromathérapie chez les ruminants et le cheval : Tome 2 - 3ème édition
Les enjeux sanitaires, écologiques et climatiques du XXIème siècle nécessitent des changements de pratique qui ne sont pas des options facultatives. La diminution de l'utilisation des molécules de synthèse en agriculture et en élevage, pour intégrer les concepts de durabilité de l'agro-écologie, est un des objectifs. Les plantes médicinales et les huiles essentielles apportent, en élevage, des solutions naturelles, efficaces, polyvalentes et non préoccupantes. Elles permettent de retrouver une autonomie pour de nombreuses pathologies courantes des animaux, qu'elles soient individuelles ou collectives. Cet ouvrage présente les possibilités offertes par les plantes médicinales et les huiles essentielles dans les pathologies courantes des ruminants et des chevaux. Des normes d'utilisation, des formulations et des protocoles sont proposés, privilégiant un choix de plantes et d'huiles essentielles polyvalentes et adaptées aux besoins des élevages. Il répond ainsi aux besoins des éleveurs dans un contexte en évolution : développement de l'AB, intérêt croissant pour la santé naturelle et l'aromathérapie animale en particulier, plan Ecoantibio, attentes des consommateurs pour des produits alimentaires obtenus sans molécules de synthèse phytosanitaires ou médicamenteuses. Cette édition présente également le contexte réglementaire.
Pourquoi Comment utiliser les huiles essentielles en élevage bovin
Edith CHEMIN, Auteur ; Mathilde AOUTIN, Auteur | CESSON-SÉVIGNÉ (Pôle InPACT, 17 Rue du Bas Village, 35 577, FRANCE) : ADAGE 35 | 2017Ce document dinformation sur les huiles essentielles présente tout dabord les bases de lutilisation des huiles essentielles : ce quelles sont, pourquoi les utiliser en élevage, pour quels avantages, quels modes dadministration, quelles précautions demploi, que dit la règlementation Il propose ensuite 6 témoignages déleveurs. Chacun fait lobjet dune fiche : - Diarrhées des veaux : Isabelle Gardan et Mickaël Melot, éleveurs laitiers à Saint MHervé (35) ; - Mammites cliniques (2 témoignages) : Adrien Roulleaux, éleveur laitier bio à Bain-de-Bretagne (35) ; Olivier Edy, éleveur laitier bio à Lignol (56) ; - Problèmes respiratoires des veaux : Mathilde Furtwaengler et Samuel Duguépéroux, éleveurs bio de bovins viande à Gahard (35) ; - Boiteries : Claude Jacquel, éleveur laitier à Livré sur Changeon (35) ; - Focus petits ruminants : Marie-Christine Lesage et Jean-Claude Juhel, éleveurs bio de brebis laitières à Saint-Broladre (35).
PPAM : Comment transformer sa récolte ?
Manu BUÉ, AuteurLa production et la vente de Plantes à Parfum, Aromatiques et Médicinales est un métier très encadré en France. Il est possible de valoriser ces plantes de nombreuses façons. Delphine Klappert, de l'association Les 5 Sens (29), a fait une intervention sur cette question de la transformation des PPAM, au cours de laquelle elle a exposé une palette de recettes permettant d'obtenir des macérats huileux (utilisation externe), mais aussi des produits destinés à la consommation, comme des pestos, des gelées ou encore des sirops. Des conseils sont donnés pour réaliser des mélanges de plantes sèches.
Produire bio en apiculture : Guide technique
Envisager une conversion ou une installation en apiculture biologique nécessite de sy préparer sur le plan technique, mais aussi didentifier les fournisseurs dintrants adaptés, ainsi que les circuits de commercialisation appropriés, de questionner ladéquation entre le projet et les valeurs et principes portés par les producteurs biologiques, de prendre connaissance de la réglementation de lapiculture biologique. Ce guide collaboratif a pour objectif de donner des éléments pour nourrir toutes ces réflexions. Il sadresse à tous les apiculteurs porteurs de projets, apiculteurs amateurs ou professionnels, conventionnels ou bio pour identifier les facteurs clés de la maîtrise des colonies en bio, ainsi qu'aux organisations de développement agricole ou apicole. Ce recueil est nourri des actions daccompagnement et de structuration de la filière apicole biologique menées par les apiculteurs et les salariés du réseau FNAB et leurs partenaires techniques. Les sujets traités sont : - La filière de lapiculture biologique ; - Élever et développer son cheptel en bio ; - Choisir son modèle de ruche et lentretenir en bio ; - Choisir des emplacements de ruchers et connaître son environnement ; - Maîtriser le nourrissement de ses ruches ; - Quelques préconisations sur la « cire bio » ; - Soigner les colonies et gérer le varroa en bio ; - Démarches administratives et aides ; - La réglementation en apiculture biologique ; - Comparaison des règles pour lapiculture biologique ou marques privées de qualité.
Quelles avancées en phytothérapie ? : Favoriser les échanges de savoirs ; Phytothérapie : Fortes attentes sur la formation
Frédéric RIPOCHE, AuteurEn agriculture biologique, la phytothérapie reste une pratique centrale dans la gestion de la santé du troupeau. A travers deux articles regroupant plusieurs témoignages, sont abordées diverses questions liées à ce sujet : dans quel domaine est-elle efficace ? Quelles sont les dernières évolutions, dans les pratiques ou encore dans la législation ? Eric Darley, éleveur ovin bio aveyronnais témoigne de sa pratique et surtout de son travail de producteur de mélanges dhuiles essentielles. Il a développé son savoir en autodidacte et, pour lui, cest un outil plein de potentiel pour agir à léchelle du troupeau, notamment via laromathérapie, à utiliser pour favoriser lstrus, induire le tarissement, calmer le troupeau ou encore faire face aux infections virales. Ses mélanges sont « open source » : il demande juste à avoir un retour dexpérience. En effet, pour cet éleveur, il faut échanger les savoirs, même en inter-filières. Autre témoignage, celui de Michel Bouy, vétérinaire drômois qui fait jusquà 50 formations par an en phytothérapie pour des éleveurs, bio ou non. Il note une évolution : les éleveurs veulent aujourdhui des formations extrêmement pratiques au cours desquelles ils apprennent à faire des sirops, des oblets Car, malgré une législation contraignante (lutilisation de phytothérapie doit être pratiquée uniquement sur prescription médicale), cette pratique se développe, malgré le risque pour les éleveurs et les praticiens d'être dans lillégalité. Des démarches, notamment portées par lITAB, sont en cours pour faire évoluer les choses. Parmi les propositions : faire que certaines plantes puissent être légalement utilisées par les éleveurs sous couvert dune formation.
Santé animale : Lhoméopathie fait sa place
Frédéric RIPOCHE, AuteurLhoméopathie est un des premiers modes de traitement en élevage biologique. Cependant, dans un contexte de baisse de lutilisation des antibiotiques, cette médecine se développe aussi en conventionnel. Marie-Noëlle Issautier, vétérinaire spécialisée, présente divers points notables sur cette pratique, comme des exemples de traitements (spécialités ou unitaires) ou encore les qualités nécessaires à léleveur pour utiliser lhoméopathie : « être un bon animalier, observateur et lucide ».
Santé : Comprendre la phytothérapie et l'aromathérapie
Christelle DUBOIS-FRAPSAUCE, AuteurL'auteure, vétérinaire, précise les principes de la phytothérapie, qui repose sur l'utilisation de plantes entières ou de parties de plantes, sauvages ou cultivées, et dont les principes actifs seront disponibles grâce à une transformation de la plante en différentes formes : entière fraîche ou sèche, teinture-mère, extraits fluides, macérats glycérinés... Des exemples de pathologies d'élevage pouvant être soulagées grâce aux plantes sont ensuite donnés : météorisation, myopathie, parasitisme intestinal, grande douve... L'auteure présente également l'aromathérapie, qui utilise les substances contenues dans les plantes après les avoir extraites par distillation à la vapeur d'eau. Elle rappelle les 6 familles d'huiles essentielles selon les composés chimiques qu'elles renferment. Elle souligne les mises en garde de rigueur concernant leur utilisation, notamment l'attention requise pour éviter les confusions entre différentes espèces et éviter les risques de toxicité. Ainsi, il sera primordial de bien comprendre ce qu'est le chémotype d'une huile essentielle et de se référer aux indications, en particulier aux voies dadministration préconisées, certaines huiles essentielles pouvant être dermocaustiques, par exemple, si elles ne sont pas suffisamment diluées. Avec une bonne maîtrise, l'aromathérapie permettra de limiter le recours aux antibiotiques et de maintenir la santé du troupeau.
Se soigner avec les plantes
Savez-vous que la tisane de ronce vient à bout du mal de gorge ? Que la valériane favorise un meilleur sommeil ? Que l'huile essentielle de romarin stimule la mémoire ? On découvre, dans cet ouvrage, des solutions phyto simples et éprouvées, pour soulager plus de 30 maux : rhume, migraine, fatigue, troubles du sommeil, stress, mauvaise digestion, douleurs articulaires, problèmes de poids... Ces solutions sont proposées sous le contrôle d'une douzaine des meilleurs spécialistes en phytothérapie du moment - médecins, pharmaciens, chercheurs. Chaque conseil est facile à suivre, à partir de produits aisément disponibles. Ce guide s'adresse à toute la famille (hommes, femmes, enfants, sportifs, seniors), avec une petite partie sur les animaux de compagnie.
Traitbio : un état des lieux des méthodes de traitements alternatifs utilisés en production de poulet de chair biologique
Antoine ROINSARD, Auteur ; Catherine EXPERTON, Auteur ; Sophie LE BOUQUIN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2017En production bio, la gestion de la santé repose essentiellement sur une approche éco-pathologique faisant appel à des pratiques préventives et des méthodes alternatives à lutilisation des traitements allopathiques. Dans le cadre du projet CASDAR SYNERGIES, une étude épidémiologique a été conduite en 2014/2015 sur 85 lots de poulets de chair biologiques. Cette étude a permis de réaliser un état des lieux sanitaire des élevages et des pratiques associées. Pour chaque lot enquêté, lensemble des produits administrés a été relevé avec le nom du produit, le motif dutilisation par léleveur, lâge des animaux et la durée du traitement. Le projet TRAITBIO initié à sa suite avait pour objectifs de recenser les produits utilisés, de décrire les usages et les motifs dutilisation et de les comparer aux allégations des fabricants. Un travail de recherche systématique a été réalisé (bibliographie, web, contacts téléphoniques avec les fabricants et fournisseurs ) afin de recueillir la composition des produits à partir de leurs notices. Les résultats de cette étude montrent quil existe une grande diversité de produits utilisés dans les élevages de poulets de chair bio avec 62 produits et 203 utilisations recensés. 15 lots nont reçu aucun produit. La part de lutilisation préventive est essentielle, avec 78.9% des usages contre seulement 21.2% pour le curatif. Peu de produits conventionnels ont été utilisés, avec seulement 6 lots ayant eu recours à ces produits pour des problèmes sanitaires. Concernant la composition des produits, si la moitié dentre eux sont constitués dune seule famille (huiles essentielles, extraits de plantes, médicaments homéopathiques...), les autres peuvent associer 2, 3, voire 4 familles. Les essences et huiles essentielles de plantes suivies des oligo-éléments et des minéraux en sont les composants majoritaires. Ces produits sont principalement utilisés pour éviter les problèmes digestifs, mais aussi pour favoriser lossification et la croissance.
Vit'All+ : La force d'une marque pionnière
BIO-LINEAIRES, AuteurLa société Vit'All+, spécialisée dans la fabrication de compléments alimentaires, est originaire de Belgique. Elle a été rachetée dans les années 1990 par un Français, Roger Serrault, passionné de nutrition et alors préparateur dans une pharmacie spécialisée en diététique. C'est en 2012 que la fabrication a été rapatriée en France, à quelques kilomètres du Mans (72). Aujourd'hui, ce sont ses enfants, Anne et François Serrault, qui en sont les co-gérants. Les produits de la marque sont élaborés à partir, soit d'ingrédients naturels (extraits de plantes, vitamines ou minéraux extraits du règne végétal), soit d'ingrédients bio-identiques, par exemple obtenus par fermentation. L'entreprise privilégie la forme gélule, pour laquelle elle s'est forgée une véritable expertise, et la forme comprimé. Elle conçoit les principes actifs de ses produits en puisant dans le végétal : extrait de riz pour le fer, varech pour l'iode..., et vise l'effet nutritionnel et la protection cellulaire. Parmi les dernières innovations, Neuro Vital, un complexe d'actifs breveté pour la sphère cérébrale ou encore des extraits de bourgeons sous forme sèche.