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Documents disponibles dans cette catégorie (7)


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Vaches laitières : Gérer le PH du rumen pour optimiser la production
Anne-Laure SIMON, AuteurLalimentation est un point essentiel pour une production laitière de qualité, avec un coût limité et un maintien de la bonne santé des animaux, en AB notamment. Généralement, laisser libre accès à la nourriture savère contre-productif. Il vaut mieux mettre en place une ration alimentaire et un rythme dadministration adaptés à la physiologie des ruminants. Donner des fibres en quantité insuffisante, trop donner à manger et/ou tout le temps ou au mauvais moment, proposer des aliments trop acidogènes ou trop digestibles..., autant de facteurs contribuant à un mauvais fonctionnement du rumen, avec comme corolaire une augmentation des coûts de production et des problèmes de santé. Cet article reprend des éléments clés relatifs à lalimentation des vaches laitières. Ainsi, il est préférable de distribuer la moitié de la ration (en quantité et qualité) le matin et le reste en soirée afin de bien respecter les rythmes physiologiques de lanimal. Cet article est illustré par le témoignage dun éleveur, Richard Le Duc, qui, au moment de son passage en AB, a revu sa manière dalimenter ses animaux, passant dune alimentation à volonté au système « deux repas jour », avec, comme résultat, tout en maintenant la production, d'arriver à une baisse des charges et des problèmes de santé (diarrhées, mammites ).
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Paramphistome : un parasite des bovins qui pose encore des questions
Denis FRIC, AuteurCet article est une synthèse à fin de vulgarisation des connaissances sur le Paramphistome, parasite interne des ruminants touchant le tube digestif et présentant de fortes similitudes avec la Grande Douve. Le genre Paramphistomum compte plusieurs espèces dont deux sont spécifiques soit des bovins (P. daubneyi), soit des ovins (P. ichikawai). Cette parasitose est encore mal connue, aussi bien au niveau cycle qu'impact au niveau des élevages, même si elle est en pleine extension, surtout en zones humides avec hivers doux et pluvieux. Ce parasite a des conséquences sur la santé et la production animale par accumulation du nombre de Paramphistomes présents dans l'hôte. L'auteur, après avoir présenté le cycle du parasite, les principaux symptômes et les méthodes de diagnostics, donne des éléments sur le traitement. En conclusion, il souligne l'intérêt qu'il y aurait à développer les connaissances sur ce parasite et sur les défenses immunitaires mises en place par les ruminants, car l'observation montre que les bovins de plus de 5 ans manifestent peu ou pas de signes cliniques.
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Technique d'élevage : Allier prévention et économie chez les ruminants
Christophe LEFÈVRE, AuteurL'alimentation, le logement et les techniques d'élevage (foin, traite...) sont responsables de 87 % des pathologies dans les élevages. La prévention, principe fondamental du cahier des charges, se fait donc principalement sur des critères qui permettront à l'animal de résister aux agressions. L'article aborde les techniques d'élevage des ruminants liées à plusieurs principes : - L'alimentation : dégradation des molécules de cellulose et d'amidon, risque d'acidose si mauvaise complémentation avec des foins précoces et/ou des concentrés, mécanismes permettant de tamponner l'acidification, conditions de distribution des aliments selon des principes permettant au troupeau de s'approcher de son comportement naturel, cas pratique avec une ration hivernale et en période de transition, complémentation, pâturage, sevrage des veaux, réalisation d'un minéral adapté ; - Le logement : respect de la vie du troupeau avec le cornadis et 10 % de places supplémentaires pour que chaque animal trouve sa place... L'article donne différentes indications : - Impact de la technique : foin salivogène, l'heure de fauche, le conditionneur... ; - Observation des excès : excès d'azote, excès d'énergie, fibres en excès. Il est, par ailleurs, complété par des schémas et des tableaux : rythme proche du comportement naturel, le rumen, causes de pathologies dans les élevages, les concentrés azotés, les concentrés énergétiques.
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Intégrés à de nombreux aliments : Des extraits végétaux pour piloter la flore du rumen
Des extraits végétaux, utilisés à des doses très précises, modifient l'orientation des fermentations dans le rumen. Leur incorporation dans l'aliment permet d'obtenir une plus grande disponibilité des protéines dans l'intestin. Certaines huiles essentielles permettent de ralentir la vitesse de dégradation de l'amidon dans le rumen, limitant ainsi les risques d'acidose. Des extraits végétaux ont été également étudiés comme alternative au tannage des tourteaux. Ces extraits ont un mode d'action différent de celui des levures.
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Extraits végétaux, des modes d'action mieux connus
Les extraits de plantes et huiles essentielles sont de plus en plus présents dans les aliments des ruminants. L'objectif est d'optimiser le fonctionnement du rumen et donc la valorisation de la ration. La diversité des substances (et des doses) rencontrées sur le marché rend difficile la généralisation des effets de ces substances. La cannelle et le clou de girofle semblent réduire la production de méthane, l'anis réduit les risques d'acidose, ...
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L'écosystème microbien : une association de bienfaiteurs
La connaissance de l'écosystème microbien du rumen est une des clés de l'alimentation des bovins allaitants. Elle intervient pour la prévention de l'acidose, la formation des acides gras des viandes et la simplification du rationnement. Ce dossier traite notamment de : - des besoins des micro-organismes du rumen, - de la symbiose entre le bovin et les micro-organismes, - de la modification des acides gras de la ration par les micro-organismes, - d'une distribution plus simple de la ration des vaches.
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Mesure in vitro de l'activité microbienne du rumen pour mieux estimer la qualité des fourrages
La plupart des travaux relatifs à la qualité des fourrages ne prennent pas en compte le rôle de certaines substances présentes dans le contenu cellulaire. Une méthode de laboratoire a été développée afin d'évaluer in vitro l'effet potentiel de l'ensemble des composants de la matière végétale sur la fermentation microbienne dans le rumen. La méthode est basée sur la mesure de l'évolution du pH résultant de la production de gaz durant la fermentation, dans un milieu reproduisant les conditions existant dans le rumen. L'ampleur de cette évolution traduit l'intensité de l'activité microbienne. Cet article présente ce procédé microbiologique dont le résultat exprime l'action de l'ensemble des composants végétaux sur l'activité microbienne du rumen, avec pour seule source d'énergie la matière organique digestible.