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RECYCLAGESynonyme(s)recuperation |
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Dossier spécial : Gestion des déchets
Pierre-Etienne GENTHON, Auteur ; Julie CLOUPET, Auteur ; ET AL., AuteurEn 2021, l'ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de lÉnergie) estimait que 1,3 millions de tonnes de déchets étaient générés par le secteur de l'agriculture et de la pêche. À l'échelle des fermes, ces déchets proviennent notamment des emballages et des plastiques usagés, mais aussi des produits phytopharmaceutiques non utilisés, ou encore des produits de soins aux animaux... Ce dossier fait un focus sur les pratiques de gestion et de valorisation des déchets de l'agrofourniture générés sur les fermes. Il regroupe les articles et les témoignages d'éleveurs suivants : 1 - A.D.I.VALOR ou quand la filière agricole s'organise autour de la gestion des déchets produits sur les fermes ; 2 - Les déchets de soins en élevage : Comment s'y retrouver ? ; 3 - Minagris : Un projet européen étudiant l'impact des débris plastiques sur la biodiversité des sols ; 4 - Vers plus de réemploi : L'exemple de Consign'up et du retour de la consigne ; 5 - Passer au vert... avec le verre !!! : témoignage de Pierre-Yves Moriceau et d'Arnaud Robin, producteurs-transformateurs laitiers bio dans le Morbihan (56) ; 6 - On parle de bâche d'ensilage réutilisable chez Gilles Veigneau, éleveur de bovins lait bio dans l'Orne (61) ; 7 - Limitation des déchets de traite : La prévention avant tout (Guillaume Padet, éleveur de bovins lait bio dans la Loire, 42) ; 8 - Une seconde vie pour nos déchets (exemples de recyclage en agriculture).
EthicDrinks : Pour un monde du vin moins polluant
Frédérique ROSE, AuteurCamille et Mickaël Alborghetti ont fondé lentreprise EthicDrinks, en 2019. Cette société, spécialisée dans la commercialisation de vins engagés pour lenvironnement, travaille sur la réduction de lempreinte carbone de laval de la filière. Pour cela, elle a élaboré un cahier des charges précis et le plus « vert » possible : zéro plastique, pas de capsule, pas détiquette adhésive, utilisation de colle végétale ou naturelle, logistique verte (train en France et en Europe, voilier-cargot pour lexport, camion roulant au bio-éthanol issu de marc de raisin pour les petits trajets ). Elle sengage aussi à mesurer, à limiter et à compenser ses émissions de CO2. Pour cela, elle se fait accompagner et certifier par Toovalu (en 2020, la société a émis 128 t de CO2 et en a compensé 300 t). Elle sengage également auprès dONG en faveur de la protection de lenvironnement (5 % des ventes sont notamment reversés à Sea Shepherd qui protège les océans). EthicDrinks ne commercialise que des vins ayant un label environnemental : 95 % des vins sont bio. Lentreprise accepte les vins HVE, mais demande surtout ce label pour les vins en conversion (sinon, le vin nest pas reconnu comme doté dun label environnemental).
Le Guide Terre vivante : Composts & Paillages : Recyclez vos biodéchets pour nourrir la terre
Tous les biodéchets domestiques (épluchures, restes de repas, plantes vertes, fleurs fanées, litières, etc.) et du jardin (déchets de tonte ou de taille, feuilles mortes, aiguilles de pin, mousse, « mauvaises herbes », etc.) peuvent être recyclés de manière à auto-produire le compost et le paillage de son jardin. Cette nouvelle édition explique l'importance de la matière organique issue de biodéchets pour obtenir un sol vivant et fertile. Cette édition comprend, notamment, une partie très détaillée sur le rôle de lhumus et du paillage pour nourrir la vie du sol (micro-organismes, vers de terre...), afin de mieux comprendre les mécanismes en action. Lauteur donne ensuite les clés pour réussir les différents types de compostage, individuels ou collectifs (bac, lombricompost, bokashi, toilettes sèches, etc.), et répond aux questions les plus fréquentes sur le compost. Il apporte aussi des solutions aux problèmes rencontrés. Il détaille également l'utilisation du compost et des paillages au potager, au verger et au jardin d'ornement. Des fiches récapitulent les solutions domestiques pour chaque biodéchet, pour éviter de les jeter à la déchetterie. Enfin, lauteur partage sa réflexion et lévolution de ses pratiques sur plus de 40 ans de compostage et de paillage avec les biodéchets.
Nouvelle technique sur vieilles roues
Aline LÜSCHER, AuteurAndreas Baumgartner, issu d'une famille d'agriculteurs, a conçu un atelier particulier dans lequel il met au goût du jour de vieux matériels agricoles, en particulier destinés aux traitements des vignes. L'objectif est de réutiliser de vieilles machines toujours fonctionnelles en y installant du matériel moderne, type capteurs de mesures et buses, pour optimiser l'efficacité des traitements et limiter les dérives. L'une de ces machines, conçue sur mesure, est utilisée au FiBL. Il s'agit d'un Turbomobil de trente ans rééquipé à neuf. Toujours en collaboration avec Andreas Baumgartner, le FiBL a aménagé une place de lavage pour son matériel de pulvérisation. Les eaux de traitements sont stockées dans un réservoir avant de traverser un mur végétal qui sert de biofiltre et qui permettra de traiter une partie des polluants contenus dans ces eaux.
Paysans et (auto)constructeurs
ADEME, AuteurAuparavant paysan-maraîcher, Kevin Piermay est aujourdhui l'unique salarié de Farming Soul, une plateforme de conception, de développement et de diffusion de machines novatrices. S'inscrivant dans le sillage de la coopérative d'autoconstruction l'Atelier Paysan, les activités de Farming Soul reposent sur la conception d'outils low-tech, destinés au travail en petites et moyennes fermes maraîchères, et sur la formation de paysans pour qu'ils puissent construire eux-mêmes les outils adaptés à leurs besoins.
Biopresse / Référence horticole : Hors-série 2021 : Réduction des déchets plastiques
Esméralda RIBEIRO, Auteur ; Sophie VALLEIX, Auteur ; Benoît CROISEL, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - CS 82212, 63 370, FRANCE) : ABIODOC (Service de VetAgro-Sup) | 2021Le service documentation dASTREDHOR, lInstitut technique de lhorticulture, et ABioDoc, le Centre national de ressources en agriculture biologique, ont publié conjointement un hors-série sur la réduction des déchets plastiques. Ce dernier regroupe plus de 200 références bibliographiques, publiées entre 2012 et 2021, qui abordent la question du plastique en agriculture et proposent des pistes en matière de réduction des déchets plastiques. Les plastiques posent, en effet, de plus en plus problème car, en raison de leur longue durée de vie, ils s'accumulent dans l'environnement et causent d'énormes dégâts aux écosystèmes. Selon lADEME, environ 150 000 tonnes de déchets plastiques sont produits chaque année par lagriculture et la sylviculture. Il sagit de films plastiques, de toiles tissées, de voiles non tissés, de contenants, de ficelles... Ces produits en plastique ne sont pas forcément conçus pour être réutilisables et sont difficilement recyclables car souillés. Face à cette situation, des alternatives existent. Ce hors-série aide à les identifier en compilant des documents portant sur des alternatives : au paillage plastique (ex : paillages biodégradables, organiques ou textiles) ; aux équipements fabriqués à partir de plastique, notamment les pots et autres petits matériels utilisés en horticulture et en maraîchage (ex : équipements obtenus à partir de nouveaux matériaux) ; aux emballages plastiques (vrac, zéro déchet ). Ce hors-série compile également les synthèses de différents essais menés par ASTREDHOR et visant à réduire les déchets plastiques.
Le Bokashi pour valoriser les déchets alimentaires
Agnès CATHALA, AuteurStéphane Gatti est un agriculteur du Lot-et-Garonne, en conversion bio depuis 2019. En 2011, lorsquil sest lancé dans lagroforesterie, il a eu besoin de bois raméal fragmenté (BRF) pour le paillage de ses arbres et a rencontré des difficultés pour sapprovisionner. Il a alors impulsé la création de lassociation « Cultivons une terre vivante (CTV) », qui vise à faciliter lapprovisionnement, en circuit court, en déchets végétaux. Les déchets verts sont collectés auprès de collectivités, puis broyés et mis à disposition des adhérents de lassociation. Lassociation souhaite maintenant aller encore plus loin avec son projet Bokashine, en proposant aux collectivités de valoriser les déchets organiques de leurs cantines avec la technique Bokashi. Ce procédé japonais permet de produire un amendement à partir de déchets alimentaires, via un processus de fermentation anaérobie. Des conteneurs spéciaux de 120 L sont fournis aux cantines. Les déchets sont versés dans ces conteneurs grâce à des seaux et, pour chaque seau versé, une certaine dose de microorganismes efficients (EM), sous forme solide, est déposée. Les conteneurs pleins sont récupérés tous les mois, et transportés sur une ferme basée à proximité.
Emballages bio-sourcés et biodégradables : défis et solutions pour la filière bio
ECOZEPT, AuteurLa recherche d'alternatives aux emballages plastiques pose de nombreux défis au vu des facteurs qui rentrent en ligne de compte pour arriver à des solutions satisfaisantes. En matière de recyclage des emballages alimentaires, en 2018, l'Allemagne présentait un taux d'environ 40 % et la France un taux d'un peu plus de 20 %. Cependant, le "vrai recyclage" ne semble pas fréquent. La directive européenne 2018/852 stipule que 50 % des plastiques devraient être recyclés d'ici 2025, avec un recyclage en boucle fermée aussi longtemps que possible. Cette approche, coûteuse, nécessite des investissements élevés et de nombreux acteurs. Dans le secteur alimentaire, les emballages bio-sourcés et/ou biodégradables semblent une alternative aux plastiques d'origine fossile, mais ils font aussi l'objet de controverses. Les "bioplastiques" (définis comme des emballages qui présentent au moins une des propriétés suivantes : à base de matières premières renouvelables ou biodégradables) ont fait l'objet d'une enquête menée par Ecozept et conduite à l'échelle européenne. Cette enquête a conclu à la nécessité de poursuivre les recherches, les bioplastiques ne pouvant constituer, pour le moment, qu'une solution partielle, au vu des coûts engendrés, ainsi que des modalités de fabrication et d'utilisation et des taux actuels de biodégradabilité.
Emballages : le secteur s'impatiente et cherche des solutions
Oumaima MASBAH, Auteur ; Burkhard SCHAER, AuteurEn 2021, Ecozept a réalisé une étude, en coopération avec Bio Linéaires, sur le marché des produits biologiques en France, et plus particulièrement sur les emballages alimentaires. L'enquête, menée auprès d'un échantillon de magasins bio français, révèle que les solutions et les innovations pour réduire limpact écologique des emballages sont un moyen, pour la distribution spécialisée bio, de se distinguer dans la compétition qui l'oppose à la grande distribution, tant par les alternatives proposées par les fournisseurs, que par la mise en place de dispositifs de collecte dans les magasins pour le recyclage. La distribution bio prend également des initiatives en termes de communication, afin dencourager sa clientèle à sengager pour la réduction des déchets et linciter à apporter ses propres contenants. Un petit encart définit les emballages « bio-sourcés ».
Projets collectifs : La Pampa, Plateforme d'Activités Mutualisées des Producteurs Auvergnats ; Une brasserie éco-responsable en Auvergne
Solenn BRIOUDE, Auteur ; Amélie HÉRICHER, AuteurDepuis juin 2021, la Pampa (Plateforme d'Activités Mutualisées des Producteurs Auvergnats), projet qui a émergé en 2017, développe des actions pour favoriser le recyclage et le réemploi de contenants en verre. Avec le soutien de l'État, de l'ADEME et de CITEO, la Pampa, désormais constituée en association, a mis en place des groupes de travail visant à identifier des solutions techniques pour la collecte, le lavage de contenants, la mise en place d'achats mutualisés et l'instauration de la consigne. Les citoyens auvergnats sont invités à rejoindre ces groupes de travail. Charlie Leroux a créé la Brasserie de l'Alagnon en 2009, en Haute-Loire. Certifiée Nature & Progrès en 2011, la brasserie bio, artisanale et locale a souhaité aller plus loin dans la réduction de son bilan carbone. Charlie Leroux a commencé par expérimenter la consigne, le lavage des bouteilles étant réalisé par un prestataire. En 2014, il a investi dans une laveuse d'occasion, qu'il a réparée et remise en route. Aujourd'hui, avec ses 2 associés, il gère le lavage d'environ 3000 bouteilles par jour, une vingtaine de jours par mois. Malgré les contraintes, ils en tirent une grande satisfaction et continuent de mettre en place des actions pour réduire encore leur empreinte carbone, notamment en relocalisant toujours plus leurs approvisionnements.
"Ma miniserre mobile, un vrai jouet ! "
Ingrid VAN HOUDENHOVE, AuteurInstallé dans la Haute-Vienne, François Rouillay, initiateur du mouvement des Incroyables Comestibles, en France, en 2012, a accompagné le développement de collectifs citoyens d'agriculture urbaine dans plus de 1 200 villes. Conférencier et formateur, il aime partager ses expériences et ses trouvailles. Dans cet article, il présente la petite serre mobile qu'il a conçue à partir de matériaux récupérés, depuis la naissance de l'idée jusqu'aux améliorations qu'il envisage de lui apporter, en passant par les matériaux, les étapes de réalisation et les conditions d'utilisation.
Collectibio : des entreprises bio s'engagent pour la planète
BIO-LINEAIRES, AuteurDes entreprises de la filière bio se sont engagées dans le programme Collectibio, initiative collective financée par 13 marques spécialisées bio, pour collecter et recycler certains types de plastique qui, aujourd'hui, ne le sont pas. Cette démarche est animée et coordonnée par le Synabio, en partenariat avec TerraCycle, leader dans le traitement des déchets difficilement recyclables. Environ 850 magasins bio dans toute la France seront progressivement équipés de box de collecte.
Déconsommation : Le grand tournant (2/2)
BIO-LINEAIRES, AuteurLa déconsommation, différente de la décroissance, est un phénomène social dans lequel un bon nombre de citoyens se reconnaissent, dans une démarche visant à redonner du sens aux actes d'acheter et de consommer. Cette dynamique va au-delà d'une recherche de produits sains, mais elle reste un marqueur fort de la bio : chasse au gaspillage, simplicité volontaire, conscience écologique, défiance face aux industriels... La frange la plus avancée de ce mouvement de déconsommation revendique aussi, motivée par le sentiment d'arriver au bout d'une forme de surconsommation, un changement de mode de vie qui passe par un désemcombrement et une simplification. Les motivations peuvent procéder aussi d'une volonté de consommer plus raisonnable et plus responsable sans se ruiner ni nuire aux ressources, et elles peuvent se traduire de différentes façons : recyclage des matières, réemploi des objets, choix de produits sans déchets (shampoings solides, serviettes lavables...), fait maison, etc. Pour les magasins bio, la déconsommation indique de nouvelles façons de satisfaire les clients : opérer une distinction nette avec la GMS bio, par exemple en n'allant pas vers une multiplication des références, favoriser les produits locaux, mettre en avant le zéro déchet, valoriser des astuces pour mieux maîtriser son budget autrement qu'en chassant les "promos", privilégier le relationnel. Proposer des menus et des cours zéro surconsommation, créer, dans le magasin, une ambiance chaleureuse et une proximité bienveillante avec les clients, organiser des espaces collaboratifs de gratuité, inciter à l'utilisation de la consigne et/ou au recyclage des contenants usagers, autant d'exemples d'actions qu'il est possible de mettre en place et qui sont susceptibles de satisfaire tous les types de déconsommateurs, quelles que soient leurs motivations.
Famille en transition écologique : Ze guide 2 : Changer son monde pour changer le monde
Quel est le véritable impact de notre mode de vie sur lenvironnement ? Comment le mesurer ? Et surtout : quels changements opérer dans notre vie de tous les jours si lon veut préserver la planète ? Ce guide, à la fois manifeste pour la sobriété et guide pratique, invite à agir concrètement ici et maintenant pour la transition écologique. Avec laide dingénieurs spécialisés en bilan carbone et analyse de cycle de vie, lauteur passe au peigne fin, avec humour, le coût écologique de notre vie quotidienne : transport, logement, alimentation, électronique, épargne Saviez-vous, par exemple, que ce sont nos placements financiers qui ont le plus dincidence sur notre empreinte carbone ? Sur la base de cette analyse détaillée, ce guide invite chacun à redéfinir ses priorités et propose un plan dactions pour amorcer, en famille, une vraie transition écologique.
Ma cuisine bio zéro déchet - 52 recettes végétariennes pour cuisiner responsable et mieux se nourrir
Ce livre recèle de nombreux conseils pour accéder à une cuisine plus écologique tout en favorisant une alimentation nutritive, saine et économique. Lauteure sest interrogée sur sa façon de se nourrir et de consommer au quotidien, et a mis au point des recettes faciles, goûteuses, originales et végétariennes où les fruits et légumes bio sont utilisés à 100 %, avec leurs cosses, leur peau, leurs écorces, leurs fanes La démarche « zéro déchet » appliquée à la cuisine invite chacun à revoir ses aprioris pour développer de nouvelles habitudes alimentaires, depuis les courses jusquà la confection des plats, en passant par le matériel de cuisine et la conservation des aliments. Aux fourneaux, un ensemble de gestes et de réflexes sinstallent : réutilisation de leau de cuisson des pâtes ou du riz qui regorge de nutriments, récupération des fanes et des épluchures de légumes, très riches en vitamines, recyclage des restes de repas Les 58 recettes proposées étonneront par leur inventivité : Gaspacho aux cosses de petits pois, pop-corn de chou-fleur au paprika, chaussons aux fanes de radis, chips dépluchures
Dossier : Jardiner sans se ruiner
Perrine DUPONT, Auteur ; Brigitte LAPOUGE-DEJEAN, Auteur ; Alan LOQUET, Auteur ; ET AL., AuteurQuatre articles composent ce dossier destiné à donner des idées et des conseils pour "jardiner sans se ruiner" : - Mon jardin, cette quincaillerie ; Comment s'y prendre pour toujours avoir disponibles purins de plantes, paillages, tuteurs... ; - Multiplier, c'est gagner ; Comment multiplier les plantes et réussir les boutures ; - Les graines se font la malle ; Pour mieux connaître les grainothèques et leur fonctionnement ; - S'équiper à moindre frais.
Increased utilization of renewable resources : Dilemmas for organic agriculture
Ce diaporama a été présenté par deux chercheurs norvégiens, lors de la 2ème rencontre internationale GRAB-IT (Groupe de recherche en AB de l'université de Naples) "L'agriculture biologique et l'agroécologie en réponse aux défis mondiaux", et plus particulièrement dans une session intitulée "Transition vers léconomie circulaire : le rôle de lagriculture biologique". Globalement, le recyclage est insuffisant en agriculture biologique, alors que l'économie circulaire est en phase avec les valeurs de la bio. Pour certains produits cependant, le souhait de "naturalité" se heurte à lacceptabilité de recycler ces produits en bio (fertilisants issus de déjections humaines, certains déchets dabattoir, huile de qualité alimentaire ). De plus, la demande de processus non chimiques conduit à utiliser des ressources naturelles notamment issues de la mer (algues, poissons). Les dilemmes exprimés par les participants à un atelier Ifoam portaient notamment sur : la "viande" créée à partir de levure et dammoniac ; quel impact sur la fertilité du sol de la limite dutilisation dengrais non organiques ou issus de produits animaux.
Mon jardin du moindre effort : Éloge de la paresse productive
Sandrine BOUCHER, Auteur ; Alban DELACOUR, Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2018Il est possible dobtenir un jardin bio, beau et bon à moindre effort, simplement en cultivant autrement, en ne gardant que les tâches vraiment indispensables : pailler, composter, travailler le sol au minimum... Pour le reste : semer, ne pas trop arroser, désherber un peu et regarder pousser ! Pas de beau jardin sans "mauvaises herbes" et bestioles auxiliaires zélées, même les nuisibles peuvent devenir des alliés, pour peu quils soient utilisés au bon moment. Le choix se portera sur des végétaux adaptés : légumes vivaces, cultures productives, variétés rustiques peu exigeantes en soins, plantes "deux en un" belles à voir et bonnes à manger... La reproduction des plantes se fera par division, marcottage, bouturage ou récupération des graines, en choisissant les plus résistantes et productives, afin de sélectionner peu à peu les végétaux les plus beaux, les plus goûteux et qui demanderont le moins de soins. Sans oublier de recycler, récupérer, réutiliser pour produire gratuitement terreau, amendements, paillis, petits accessoires ou aménagements qui éviteront de coûteux, et parfois inutiles, achats.
La permaculture : En route pour la transition écologique : La solution pour un avenir durable
Bien au-delà de la technique de jardinage à laquelle elle est souvent réduite, la permaculture est un ensemble de valeurs, de connaissances et de pratiques dont le but est de créer des systèmes inspirés par la nature, performants, autonomes et durables. La permaculture est la culture de la permanence. Elle invite à être dans une posture d'observation constante, à envisager les opportunités plutôt que les problèmes, à considérer les situations dans leur ensemble plutôt que fragmentées... Cet ouvrage offre une explication très pédagogique de ses concepts : exposé détaillé de la démarche globale, illustré d'exemples concrets et accompagné de photos, de schémas et de dessins explicatifs ; présentation du design en permaculture, stratégie qui permet de mettre en uvre, in situ et avec des objectifs précis, les éthiques et les principes de la permaculture ; mise en perspective de la façon dont la permaculture peut être appliquée au quotidien dans des domaines concrets (le jardin et le verger, l'énergie, la gestion de l'eau, le compostage ou le recyclage des déchets, l'habitat, l'élevage des animaux...) ; description des critères à prendre en compte pour sélectionner les bonnes pratiques.
Economie circulaire : Boucler la boucle de la matière organique
ADEME & VOUS - LE MAG, AuteurEn Haute-Garonne, à Bélesta-en-Lauragais, le projet Organic'Vallée® est un exemple déconomie circulaire basée sur un esprit coopératif. A l'origine du projet, la plate-forme multi-filières de recyclage et valorisation de déchets organiques CLER Verts. La SCIC (Société Coopérative dIntérêt Collectif) OrganicVallée dispose de 55 hectares, proposés à des porteurs de projets en lien avec la valorisation de la matière organique. Ainsi, un maraîcher utilise pour ses cultures le compost de CLER Verts ; un élevage expérimental plein air de 4 porcs nourrit ses animaux à partir d'invendus de légumes, fruits et pain. Dautres projets sont en cours de construction. Organic'Vallée® est aussi à lorigine dune démarche de Pôle Territorial de Coopération Économique (PTCE).
Ménages & Environnement : Les chiffres clés - Édition 2017
Dans leurs activités quotidiennes, et par leurs habitudes de consommation, les ménages exercent des pressions sur lenvironnement (émissions de gaz à effet de serre, de polluants atmosphériques, production de déchets, etc.). Ces pressions, qui paraissent négligeables à l'échelle individuelle, génèrent collectivement de profondes répercussions sur l'environnement et les ressources naturelles. Cette publication présente une sélection dindicateurs sur les pressions et les impacts sur lenvironnement associés aux pratiques et modes de vie des ménages : usages des ressources dans lhabitat, rénovation des logements, formes de mobilité (dont un encart sur les Français et la pratique du vélo), pratiques alimentaires (dont consommation de produits bio), réparation, entretien et réemploi des objets du quotidien, recyclage des déchets, etc. Les chiffres-clés de ces pratiques sont présentés.
La transition en actions : Des initiatives qui marchent pour une agriculture et une alimentation plus durables
La Fondation Daniel et Nina Carasso a édité ce recueil de projets quelle soutient et qui contribuent, chacun à sa manière, à la transition vers des systèmes agricoles et alimentaires plus durables. Ce document met en valeur la richesse et le potentiel des initiatives portées par des acteurs de la société civile partout en France. Parmi ces initiatives, figurent notamment des projets en lien avec : - lalimentation, à destination des étudiants, des hôpitaux, des personnes démunies... ; - lagriculture durable : agroforesterie, espaces-tests, agriculture urbaine et sociale... ; - la citoyenneté (entreprises sociales, espaces multifonctionnels, valorisation des déchets, insertion professionnelle, etc.).
Dossier : Les Portes ouvertes de Nature & Progrès : Saison 2016
Lionel PISTONE, AuteurCe dossier permet de découvrir quelques-uns des membres de l'association Nature & Progrès Belgique qui ouvriront les portes de leur maison écobioconstruite, de leur jardin ou de leur ferme bio, lors de la saison 2016 des Portes ouvertes de Nature & Progrès, en Wallonie et à Bruxelles, de mai à octobre. Avec un focus sur ce qu'ils font en matière de gestion des déchets, de recyclage, de réutilisation, de récupération, d'éco-rénovation, de lagunage... : - 1. Ressourcerie à la Ferme Nos Pilifs, à Bruxelles ; - 2. Poulailler en matériaux de "récupe" à la ferme du Chant des cailles ; - 3. Rencontre avec Rudolf Köchli, fondateur de la Ferme Arc-en-Ciel et adepte du Bokashi : " Mes décisions influencent la vie de mes petits-enfants" ; - 4. Compost et lombricompost chez Daniel Limbourg, à Cortil Wodon ; - 5. Eco-rénovation chez Guillaume Grawez, à Lobbes ; - 6. Lagunage chez Christian Heyden.
L'économie circulaire : 100 Questions pour comprendre et agir
Le modèle linéaire "extraire-produire-consommer-jeter" trouve aujourd'hui ses limites. Pour l'auteur, ce modèle économique est déjà dans l'impasse et un changement s'impose : place à l'économie circulaire. En effet, on peut s'attendre, si aucune mesure à la hauteur des enjeux n'est engagée, à ce que, du fait de la raréfaction des ressources, les coûts de production d'eau, d'énergie, de métaux, de matières ou de nourriture explosent. Parallèlement, les émissions de polluants et la production de déchets vont croître jusqu'à la rupture de l'équilibre des écosystèmes. Nous ressentons déjà fortement les effets du gaspillage sur la biodiversité. Il est dès lors indispensable d'engager le plus tôt possible une transition vers un modèle économique circulaire. Ceci n'implique pas seulement le développement du recyclage, mais aussi une utilisation plus efficace des ressources, en modifiant les modes de production et de consommation, en allongeant la durée de vie des produits, en valorisant l'écoconception de produits réutilisables et recyclables. Cet ouvrage a pour objectif, en répondant aux questions que les citoyens se posent, d'expliquer l'économie circulaire et d'exposer les outils et méthodes déjà disponibles. Il met également en perspective la place de l'écoconception et du management environnemental.
Recyclage de déchets organiques en agriculture : Effets agronomiques et environnementaux de leur épandage
Sabine HOUOT, Auteur ; Marie-Noëlle PONS, Auteur ; Marilys PRADEL, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2016La fertilisation organique des cultures et des prairies est historiquement basée sur lépandage des déjections animales. Au cours du XXème siècle, les engrais minéraux sont venus compléter, voire supplanter, cette pratique. Plus récent, lemploi en agriculture de matières provenant de diverses filières de traitement des déchets domestiques et industriels (eaux usées, ordures ménagères, effluents industriels ) répond à des enjeux forts tels que lamélioration du recyclage des déchets, le renchérissement des coûts de lénergie nécessaire à la fabrication des engrais minéraux de synthèse, la raréfaction des ressources minières (notamment le phosphore) et la dégradation des taux de matière organique des sols. Cette ressource en matières fertilisantes dorigine résiduaire (Mafor) contient des éléments nutritifs en mesure de se substituer au moins en partie aux engrais minéraux de synthèse, mais son épandage ne peut être envisagé que si les risques associés sont acceptables pour lenvironnement et pour lhomme. Synthèse dune expertise scientifique collective réalisée à la demande des ministères en charge de lÉcologie et de lAgriculture, cet ouvrage associant sciences biologiques et sciences sociales présente un panorama des ressources et de lusage des Mafor dans le contexte français, et donne des clefs pour instruire la question de leur substitution aux engrais minéraux. Il fait le point sur les impacts agronomiques, environnementaux et socio-économiques de leur épandage et met en évidence la difficulté à réaliser un bilan quantitatif des avantages et des inconvénients du recours à ces matières.
Les 101 règles d'or de la green attitude
Ce petit guide donne une multitude de recettes, d'astuces et de conseils pratiques pour vivre de manière éco-responsable dans sa vie de tous les jours. Avec des gestes et des actions concrètes faciles à réaliser à la maison, pour ses enfants, en faisant ses courses, dans ses déplacements, au travail, au jardin..., il est possible d'apprendre à moins gaspiller et à faire des économies substantielles. Les principes sont simples et parfaitement compatibles avec la vie moderne, comme l'illustrent les nombreux exemples proposés.
36 trucs et astuces au jardin bio : Récup', conseils, solutions pratiques
Toutes les astuces présentées dans cet ouvrage proposent des solutions accessibles et directes à des problèmes fréquents rencontrés au jardin. Des conseils pour les cultures, tout d'abord, permettront de mettre en uvre des solutions simples et efficaces (protéger les carottes, favoriser l'enracinement, piéger les limaces, et bien d'autres choses encore...). Dans une deuxième partie, des idées originales sont proposées, à partir d'objets du quotidien comme des bouteilles en plastique, des bas nylon, des jantes de vélos (...), pour résoudre certains problèmes ou faciliter le jardinage. Enfin, certains gestes deviendront simples grâce aux instructions astucieuses soumises par l'auteur en troisième partie : laver et aseptiser les pots de culture, semer les haricots dans des rouleaux de papier toilette, préparer un terreau de feuilles "maison", fabriquer un échardonnoir, etc.
Dossier : La pomme met les voiles
Maude LE CORRE, Auteur ; Véronique BARGAIN, AuteurCe dossier fait le point sur différents filets utilisés sur les pommiers. Les bâches antipluie peuvent ainsi avoir un effet anti-tavelure et anti-Gloeosporioses dans les vergers conduits en taille courte et dans les régions peu ventées. En revanche, ces bâches peuvent parfois favoriser l'oïdium et les pucerons lanigères. Ces bâches peuvent également avoir un effet tampon empêchant la formation de gel pour des températures inférieures à 5°C et inversement augmenter la température pour des températures supérieures à 20 °C. Elles peuvent également entraîner une augmentation des besoins en irrigation. Il paraît intéressant de limiter l'ouverture de ces bâches afin de ne pas gêner la coloration des fruits l'été et de limiter les besoins en irrigation et les risques d'exposition au vent. Un agriculteur témoigne sur l'utilisation de ce type de bâche, dont il est très satisfait, mais il s'interroge sur la durée de vie des bâches (notamment à cause des dégâts occasionnés par le vent). Le filet anticarpocapse, principalement utilisé en bio, est également présenté (filet monorang et filet monoparcelle). Il a également un effet contre la tordeuse orientale. Une filière de recyclage des filets paragrêle se met en place.
État des énergies renouvelables en Europe : Édition 2014 : 14ème bilan EurObserv'ER
OBSERV'ER, Auteur ; RENAC, Auteur ; INSTITUTE FOR RENEWABLE ENERGY, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (146 Rue de l'Université, 75 007, FRANCE) : OBSERV'ER | 2015Soutenu par la Commission Européenne, l'Ademe et la Caisse des Dépôts, l'Observatoire des énergies renouvelables réalise et publie le baromètre EurObserv'ER. Il présente un focus détaillé sur l'état de la production d'une filière (éolien, solaire thermique, solaire photovoltaïque, petite hydraulique, biogaz, biomasse solide, biocarburant, géothermie et pompes à chaleur) pour chaque pays de l'Union européenne : chiffres clefs, indicateurs, avancées technologiques, emplois, détail des programmes et des aides publiques 5 cas pratiques de mécanismes de financement innovants sont présentés.
L'état des énergies renouvelables en Europe : Édition 2015 : 15ème bilan EurObserv'ER
OBSERV'ER, Auteur ; RENAC, Auteur ; INSTITUTE FOR RENEWABLE ENERGY, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (146 Rue de l'Université, 75 007, FRANCE) : OBSERV'ER | 2015Soutenu par la Commission Européenne, lAdeme et la Caisse des Dépôts, lObservatoire des énergies renouvelables réalise et publie, sur CD-Rom, le 15ème baromètre EurObservER. Il présente un tour d'horizon complet de l'ensemble des filières renouvelables en Europe (éolien, solaire thermique, solaire photovoltaïque, petite hydraulique, biogaz, biomasse solide, biocarburant, géothermie et pompes à chaleur) à travers des indicateurs énergétiques, industriels et socio-économiques : chiffres clefs, indicateurs, avancées technologiques, emplois, détail des programmes et des aides publiques 4 cas pratiques de mécanismes de financement innovants sont présentés. En supplément, 6 baromètres thématiques (éolien, photovoltaïque, solaire, biocarburant, pompes à chaleur, biomasse solide) peuvent être consultés indépendamment.
Jardin sur palettes
Omar MAHDI, AuteurAu Centre Terre Vivante, les palettes trouvent une seconde vie dans les jardins, où elles deviennent des structures végétalisables et modulables. Une fois le bois nettoyé, certains clous remplacés, deux couches de lasure bio passées, un film frein vapeur respirant est posé à l'intérieur de la palette, destiné à maintenir la terre tout en laissant s'évacuer l'eau. Pour bien réaliser les structures, il conviendra de suivre pas à pas les étapes décrites, de la fabrication jusqu'à la plantation, en passant par l'opération remplissage de la palette avec la terre du jardin.
Pailler avec ce qu'on a sous la main : 1/2
Denis PEPIN, AuteurCet article apporte un éclairage sur l'utilisation en paillis de certains végétaux que les jardiniers craignent parfois d'utiliser : thuyas, résineux, lauriers, plantes toxiques pour l'homme... En effet, c'est souvent à tort qu'ils sont mis de côté. Le thuya (thuya plicata), par exemple, réputé pour son bois imputrescible, protégé par des substances (acide thuyique, thuyaplicine) aux propriétés fongicides et insecticides, n'a pas, utilisé en paillis, d'incidence fâcheuses sur les cultures. Contrairement à ce que l'on pourrait craindre, il n'acidifie pas le sol, en tout cas sur le court terme et, de plus, il persiste plus longtemps que d'autres types de paillis. De plus, la finesse de ses rameaux permet un paillage au plus près des jeunes plants. Le laurier peut, lui aussi, être utilisé avantageusement sous forme de paillis au jardin. Au final, c'est une bonne façon de recycler les déchets verts.
Temps fort : Entrez dans l'ère de l'économie circulaire
ADEME, AuteurLa définition de léconomie circulaire par lAdeme est : « Léconomie circulaire est un système économique déchange et de production qui, à tous les stades du cycle de vie des produits, biens et services, vise à augmenter lefficacité de lutilisation des ressources et à diminuer limpact sur lenvironnement tout en permettant le bien-être des individus ». Approvisionnement durable, écoconception, écologie industrielle et territoriale, consommation responsable, recyclage des déchets en font partie. Les collectivités locales ont un rôle clé à jouer.
Alléger l'empreinte environnementale de la consommation des Français en 2030 - Rapport de synthèse : Vers une évolution profonde des modes de production et de consommation - Résumé
Dans le but de contribuer à la réflexion sur une consommation durable, l'ADEME a réalisé un exercice de prospective, s'attachant à donner une vision à l'horizon 2030 des changements technologiques, économiques et sociaux nécessaires à la réduction de l'empreinte environnementale de la consommation des ménages français. Ce résumé présente les principales hypothèses et enseignements de ce travail.
Histoire de couches
Omar MAHDI, AuteurLa "lasagne" porte bien son nom : c'est en effet une superposition de couches sèches, apportant du carbone, et de couches vertes fournissant de l'azote, le tout sur une hauteur d'au moins 30 cm. À partir des matériaux stockés pendant l'hiver, le chantier s'organise dès le mois de mars : la technique consiste à empiler des couches utilisant des matériaux de plus en plus fins. On obtient une sorte de compost "en évolution". Les avantages de cette technique d'origine américaine sont nombreux, de la productivité au gain de place, en passant par le recyclage des matières organiques.
Permaculture - Principes et pistes d'action pour un mode de vie soutenable
Face à la raréfaction et à l'augmentation du prix de l'énergie, la permaculture constitue une réponse pragmatique aux enjeux de notre époque, pour vivre dans le respect des limites et des ressources de la nature. La permaculture utilise la pensée systémique pour « élaborer en toute conscience des paysages qui imitent les schémas et les relations observés dans la nature et fournissent en abondance nourriture, fibres et énergie afin de subvenir aux besoins locaux ». En moins de quatre décennies, la permaculture est devenue un mouvement mondial, apportant une contribution pratique au débat sur la soutenabilité. Dans ce livre, l'auteur théorise et illustre concrètement 12 principes sur lesquels s'appuyer pour concevoir un mode de vie soutenable et s'adapter à la « descente énergétique ».
Vers une France "Zero Waste"
Delphine LEVI-ALVARES, AuteurLe Centre national d'information indépendante sur les déchets (Cniid) a lancé, début 2014, en France, l'opération « Zero Waste ». L'ambition : une société zéro déchet, zéro gaspillage. Ce mouvement international compte plusieurs antennes en Europe, avec près de 300 collectivités, principalement en Espagne et en Italie. La promotion de nouveaux comportements est le fer de lance du projet : modifier nos manières de produire, nos manières de consommer, développer la réutilisation et le réemploi, composter les déchets organiques. En 2013, le Cniid a lancé une campagne nationale pour demander le tri à la source des déchets organiques. Afin de conscientiser les citoyens, certaines collectivités, comme la Ville de Besançon, ont commencé à facturer le service d'enlèvement à sa valeur réelle basée sur le poids des déchets et/ou nombre de levées de bacs.
36 trucs et astuces au jardin bio : Solutions pratiques ; Conseils ; Récup'
De nombreux légumes peuvent être cultivés en Belgique par les jardiniers et l'auteur propose des astuces pour compenser parfois le manque de chaleur ou cultiver en terrain humide (carotte sur butte ). Il propose aussi des techniques originales, telles la création artisanale de ruban de graines à semer de carottes, qui évite les éclaicissages et permet de préparer des associations bénéfiques, la sélection et la régénération de plants de pomme de terre ou la récolte de graines de courges non hybridées. Ces trois techniques permettant notamment de cultiver les variétés souhaitées par le jardinier, en particulier des variétés anciennes. Des techniques de protection des cultures sont aussi fournies, comme le marc de café contre les fourmis, la préparation d'extrait de tanaisie, de consoude, les pièges à limace avec un pamplemousse ou des feuilles de consoude. Tout un paragraphe est aussi consacré à la récup au jardin : bouteilles plastique, bas-nylon, matelas de fer à béton... Enfin, le chapitre Les bonnes idées au jardin indique de nombreux moyens pour semer (en petits cubes pressés, dans des rouleaux de papier toilette), pour bouturer, échardonner, composter, étalonner ses mesures
Composts et paillis : Pour un jardin sain, facile et productif
Déchets de la cuisine, tontes d'herbes, branches, feuilles mortes, tailles de haie, litières des toilettes sèches... Ces déchets organiques peuvent se transformer dans nos jardins, sous forme de compost ou de paillis naturels et sains. Ensemble, ils enrichissent le sol en humus fertile, permettent des économies d'eau, limitent les mauvaises herbes... Dans cette nouvelle édition revue et augmentée, l'auteur présente, dans le détail, ces pratiques simples et faciles, qui ont évolué avec le développement du lombricompostage, l'utilisation des "déchets" verts en paillis, l'installation de toilettes sèches et, au niveau collectif, le compostage en pied d'immeuble... En transformant ainsi nos déchets, nous économisons du temps, de l'argent, et nous limitons nos pollutions. Ingénieur écologue et agronome, Denis Pépin est spécialisé dans la pratique du jardinage biologique depuis plus de 30 ans.
Dossier Les technologies de l'information et de la communication et l'impératif de la sobriété
LaRevueDurable, Auteur ; Frederic BORDAGE, Auteur ; Françoise BERTHOUD, Auteur ; ET AL., AuteurLe développement effréné des technologies de l'information et de la communication (TIC) conduit à certaines dérives. La sobriété, un des trois principes fondamentaux du scénario négawatt, est particulièrement absente. Les TIC consomment de nombreuses ressources énergétiques ou minières, souvent rares, au cours de leur fabrication, puis de leur utilisation. Les durées de vie sont de plus en plus courtes, ce qui augmente la pression sur les ressources, d'autant plus que le recyclage est encore faible. Ce dossier présente plusieurs initiatives permettant d'améliorer la durabilité des TIC, à travers la conception des appareils, leur utilisation, puis leur recyclage. Ainsi, une PME a conçu un ordinateur à longue durée de vie et entièrement recyclable, tandis que le « Fairphone » s'engage envers la justice sociale, l'écologie et la transparence. Des ordinateurs sont collectés et réparés, puis vendus à bas coût à des écoles ou associations. Le recyclage se met peu à peu en place à travers le monde, notamment sous l'impulsion de la Suisse, pour récupérer les métaux précieux présents dans les téléphones, tablettes et ordinateurs, permettant ainsi de réduire la pression sur les ressources minières et les conflits qui y sont souvent associés. Des astuces pour réduire sa consommation d'électricité sur internet ou allonger la durée de vie des appareils sont données. Enfin, les possibilités de « TIC vertes » et d'encadrement du développement des TIC sont débattues.
Un gros projet de méthanisation porté à 100% par des éleveurs
Costie PRUILH, AuteurUn double projet de méthanisation, porté intégralement par des éleveurs, est en train de voir le jour dans le Maine-et-Loire. L'idée émane d'une antenne locale de la Chambre d'agriculture, pour stabiliser l'élevage sur la région. Les éleveurs ont souhaité rester intégralement autonomes, c'est-à-dire garder la maîtrise du capital, des choix stratégiques, des matières premières entrantes dans les unités de méthanisation et du plan d'épandage. Après une étude de faisabilité et un dimensionnement du projet en fonction du gisement et des débouchés de chaleur, deux entreprises, représentant 77 éleveurs, ont été créées. Il reste à instruire le dossier d'installation classée et à faire les travaux, avant une mise en service prévue fin 2015. Les éleveurs y voient une opportunité pour la gestion des effluents d'élevage et des plans d'épandage. La rentabilité économique de la méthanisation est encore faible en France, surtout pour les projets collectifs de grosse puissance utilisant essentiellement des effluents d'élevage. Les agriculteurs espèrent obtenir des subventions pour financer l'investissement à hauteur de 30%.
Natexpo 2013 : Quelles éco-innovations et tendances de fond ?
Sauveur FERNANDEZ, AuteurPrésentation d'une sélection non exhaustive des nouveautés "produits", principalement alimentaires (salon Natexpo du 20 au 22 octobre 2013) : - Introduction : petite vue d'ensemble ; 1. Le goût, valeur sûre qui ennoblit la bio ; 2. Végétarien ? Non, Vegan et raw ! ; 3. Super-aliment, veille sur ma santé ; 4. Le règne du sans gluten ; 5. Apéritif, le snacking plaisir ; 6. Vers de nouveaux univers de consommation ; 7. Cosmétique et compléments alimentaires ; 8. Eco-conception et recyclage : où en est-on ?
L'économie humaine, mode d'emploi : Des idées pour travailler solidaire et responsable
Jérôme HENRY, Auteur ; Claire SEJOURNET, Auteur ; Anne GHESQUIÈRE, Auteur | PARIS CEDEX 05 (61 Boulevard Saint-Germain, 75 240, FRANCE) : ÉDITIONS EYROLLES | 2012"L'économie humaine, mode d'emploi" est un guide qui englobe le bio, l'éco-habitat, le recyclage, les réseaux sociaux, l'apprentissage, les circuits courts, l'économie des villes et des villages... S'adressant à toute personne qui souhaite donner du sens à son travail, il deviendra un compagnon indispensable pour comprendre les enjeux actuels, agir concrètement ou travailler au service d'une économie à visage humain. Le lecteur y trouvera des éclairages économiques clairs, des pistes concrètes pour travailler dans ce secteur, de courts portraits de professionnels passionnés qui vivent cette autre forme d'entreprendre. L'ouvrage reflète le travail passionné d'acteurs quotidiens de l'économie humaine. Écrit par Jérôme Henry, penseur et artisan du changement, ce livre fait rimer durable avec désirable et propose des idées concrètes à mettre en uvre.
Premiers Pas en Permaculture : 50 projets et solutions pour le jardin et la maison
Ross MARS, Auteur ; Jenny MARS, Auteur ; Anne DEROUET, Traducteur ; ET AL., Auteur | LA CHAPELLE-SOUS-UCHON (Corcelle, 71 190, FRANCE) : PASSERELLE ÉCO | 2012La permaculture est une éthique et une manière de comprendre le vivant sous toutes ses formes. Il en découle un ensemble d'outils et de méthodes permettant de créer des écosystèmes pérennes et nourrissiers. Tout en rappelant certains principes de la permaculture, ce livre s'attache à présenter des solutions pratiques pour le jardin et la maison, particulièrement à destination du particulier ou de la petite ferme en polyactivité.
ADIVALOR : Une filière exemplaire de recyclage des déchets
Arnaud GAUFFIER, AuteurPlus de 150 metteurs en marché, 1 300 distributeurs et 350 000 utilisateurs professionnels ont initié, en 2001, un éco-organisme ADIVALOR pour gérer la fin de vie des déchets issus de l'activité agricole. Cette initiative s'appuie sur le principe "pollueur-payeur", responsabilité récemment renforcée par l'article 46 de la loi "Grenelle 1 " et concerne 5 filières d'emballage : emballage de semences et plants, films usagés... Cette initiative, qui fête cette année ses 10 ans, est reconnue et soutenue par les Pouvoirs publics. Les objectifs initiaux ont été révisés pour 2015, afin d'avoisiner un taux de collecte moyen de 73 % (47 % en 2009) et un taux de recyclage de 95 % (87 % en 2009) pour un volume de gisement mis sur le marché par les distributeurs à ADIVALOR de 85 800 t en 2015 (50 300 t en 2009).
Artisans du Changement
Sylvain BRAUN, Auteur ; Mike PEARCE, Auteur ; Takao FURUNO, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (12 Villa Cur de Vey, 75 014, FRANCE) : EDITIONS MONTPARNASSE | 2011Ce coffret de trois DVD vidéo "Artisans du changement - Saison 1" constitue une série de trente portraits, présentée à l'UNESCO, qui donne à découvrir des hommes et des femmes qui changent la vie au quotidien, intervenant sur différents champs d'action (innovation, capitalisme et philanthropie, éco-habitat, enjeux de la biodiversité, économie du goût, croissance verte, recyclage, aide aux jeunes à sortir de la misère, droit à la santé, communauté d'avenir). Chaque DVD présente 10 enquêtes sur le développement durable aux quatre coins du monde, dans 27 pays. Le DVD 1 présente Mike Pearce (Australie), architecte bioclimatique ; Takao Furuno (Japon), agriculteur qui fait appel à des techniques ancestrales et naturelles ; Janine Benyus (Etats-Unis) qui invente le principe du biomimétisme, pour apprendre de la nature ; Muhammad Yunus (Bangladesh), notamment fondateur de la première institution de microcrédit Le DVD 2 présente Joanne Lalumière (Canada), directrice du zoo de Granby, au Québec ; Wangari Maathaï (Kenya), notamment fondatrice de la ceinture verte ; Philippe Renard (Belgique), chef cuisinier qui introduit la bio dans les collectivités ; Jean Guy Henckel (France), fondateur des Jardins de Cocagne ; Dagmara Bienkowska (Pologne), consultante en développement économique ; Donna Morton (Canada), directrice du Centre d'économie intégrée Le DVD 3 présente Fernando Nilo (Chili, président de Ecycla, entreprise de récupération des déchets électroniques ; Iftekhar Enayetullah & Madqood Sinha (Bangladesh), fondateurs du Waste Concern Group, entreprise qui collecte les déchets organiques ; Makoto Murase (Japon), spécialiste dans la récupération des eaux de pluie ; Sébastien Marot (Cambodge) qui préside un centre d'accueil pour les enfants défavorisés du Cambodge
Conservons nos légumes en hiver !
Philippe DELWICHE, Auteur ; Désiré GREVISSE, AuteurDurant l'hiver, les légumes racines peuvent être conservés dans des silos : les auteurs proposent, à l'aide de photographies, d'expliciter les étapes selon lesquelles procéder grâce à l'utilisation de tambours de machines à laver (dix à quinze kilos de racines) ou de sèche-linge (trente à quarante kilos de racines), posés dans un trou (équivalent à la hauteur du tambour, augmentée de trente centimètres) et protégés des nuisibles (limace, cloportes...) par du sable. La préparation des légumes à ensiler s'effectue le plus tard possible, en novembre-décembre ; juste après la récolte, les racines sont débarrassées du maximum de leur feuillage. Dans le potager, restent les légumes capables de supporter les plus grands froids (topinambours et panais, salade de blé, poireaux..., ainsi que choux verts...). Les poireaux, pour faciliter leur extraction, sont protégés d'un tapis de feuilles mortes... Les autres fruits et légumes sont conservés dans les abris de jardin, les caves et les greniers. Dès l'été, les herbes aromatiques sont séchées au fur et à mesure de leur maturité.
Impact environnemental des colis fruits et légumes : comparaison entre "usage unique" et "réutilisable"
Xavier VERNIN, AuteurLa réutilisation et le recyclage constituent une solution pour réduire la production de déchets d'emballages. Cette solution est vivement encouragée par la réglementation européenne et la réutilisation constitue la deuxième voie prioritaire dans la transposition de la directive cadre sur les déchets du 19 novembre 2008 en droit français. L'Ademe a réalisé une étude sur les conditions favorables à la réutilisation selon les trois piliers du développement durable. L'étude a porté sur la filière fruits et légumes frais et sur les palettes et les caisses. La méthode utilisée est l'Analyse du cycle de vie. L'étude prend en compte de nombreuses modalités comme le transport entre les acteurs de la filière, les quantités de matière première, d'énergie, le nombre d'utilisations, le poids de chargement ou le taux de récupération. Si pour la catégorie des emballages à usage unique, les phases les plus "impactantes" sont la production, le transport et la fin de vie, en revanche, le transport constitue la phase qui impacte le plus l'environnement pour la catégorie des emballages en plastique réutilisables. De plus, les impacts liés au choix du matériau sont plus faibles que les impacts liés au transport. L'étude précise en outre les paramètres et les conditions où l'un et l'autre de ces systèmes d'emballages sont les plus performants.
Déchets de l'exploitation agricole, du tri au traitement, en passant par la collecte : Faisons le point
Pierre DUFA, AuteurLa production agricole génère des déchets nombreux et variés dont la gestion doit être raisonnée globalement. La gestion des déchets est aujourd'hui un véritable enjeu, que ce soit au niveau financier (coûts de gestion des déchets de plus en plus élevés) ou sur le plan environnemental. L'article présente le cadre réglementaire de la gestion des déchets qui s'inscrit dans le cadre de la réglementation générale sur les déchets et dans le code de l'environnement. Selon leur nature, les déchets agricoles ne sont pas collectés de la même façon et n'ont pas le même devenir. L'article présente les différentes catégories (déchets amiantés, huiles usagées, emballages vides de produits phytosanitaires, pneus usagés ) et explique où les apporter ainsi que la valorisation qui en est faite. Deux agriculteurs témoignent ensuite de leur gestion quotidienne des déchets de l'exploitation : Jérôme Sarret, éleveur sur le Lévezou au Gaec du Pariat ; Pierre Gaillac, Earl du Chêne, éleveur en vallée de l'Aveyron (à proximité de l'agglomération ruthénoise).
Dossier : Compost : un recyclage bénéfique
F. DENET, Auteur ; C. BOCHARD, AuteurAu Lycée Agricole de Marmilhat (63), ce sont 2 500 tonnes de fumier qui sortent chaque année. La fabrication du compost est une alternative intéressante pour le chef d'exploitation du lycée, car il permet d'augmenter la surface épandable (proximité de l'aéroport et de la ville), et de réduire la quantité de matières à épandre tout en conservant de bonnes propriétés agronomiques. Cependant, il n'oublie pas de prendre en compte le bilan énergétique du compost. Même si des économies sont faites sur le temps de travail et le nombre d'épandages, son retournement par la Cuma et ses transferts ont un coût. Plus globalement, des solutions de proximité se mettent en place entre les agriculteurs et les déchetteries. Dans le Puy-de-Dôme, une opération compte ainsi aujourd'hui 17 agriculteurs. Le Valtom, Syndicat pour la valorisation et le traitement des déchets ménagers, récupère les déchets verts en déchetterie, les dirige vers une plateforme de broyage, puis les livre aux agriculteurs pour les transformer en compost et les utiliser directement sur l'exploitation. Les coûts de transports sont limités puisque les exploitations sont à proximité. Ceci permet aux agriculteurs d'augmenter la fertilité de leurs sols, pour un coût dérisoire. Une solution qui semble attirer encore de nouveaux agriculteurs. Le Valtom mise sur 2000 tonnes de déchets verts réutilisés cette année. D'autres projets se créent comme celui de Michel Boilon, agriculteur à Lempty (63), qui a ouvert une société pour récupérer les déchets verts et les transformer en compost. Initialement éleveur, il a dû abandonner son activité pour gérer cette nouvelle société, qui représentait un lourd investissement. Le fonctionnement est très simple : les déchets sont récupérés sur la plateforme, puis transformés en compost de divers types selon l'utilisation. Les clients sont surtout des particuliers, des paysagistes et des collectivités. Cette société traite 40 tonnes de déchets par jour et emploie douze salariés et des saisonniers.