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![]() BESOIN ALIMENTAIRESynonyme(s)regime alimentaire |
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Pâturer en toute saison pour réduire le concentré
Véronique BARGAIN, AuteurLa journée régionale ovine de Bretagne a mis en avant limportance de maîtriser la consommation de concentré. A cette occasion, Vincent Bellet (de lInstitut de lÉlevage) a rappelé que « la consommation de concentré par kilo de carcasse produit est le deuxième facteur de maîtrise de la marge brute, après la productivité numérique ». Selon les systèmes de production, cette consommation varie, en moyenne, de 8 à 11 kg de concentré / kg de carcasse produit. Pour réduire cette consommation, le premier levier est de développer le pâturage des animaux à forts besoins, cest-à-dire les brebis en lactation et éventuellement les agneaux. Lidée est de caler les lactations sur la pousse de printemps, voire sur la pousse dautomne (qui est favorisée par le changement climatique). Pratiquer le pâturage tournant dynamique permet également de mieux valoriser lherbe. Autre piste : le pâturage de couverts végétaux hivernaux sur sa ferme ou chez des voisins. Il existe aussi dautres possibilités, comme baisser le chargement ou jouer sur la génétique, notamment sur la valeur laitière des brebis (pour diminuer les concentrés mangés par les agneaux) et la prolificité.
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Dossier : Comprendre le fonctionnement de son sol
Morgane COULOMBEL, Auteur ; Hélène COATMELEC, AuteurDans les Côtes dArmor, une dizaine déleveurs ont participé à une formation permettant de comprendre le fonctionnement dun sol, de réaliser un diagnostic et d'adapter ses pratiques damendements et de gestion des prairies en fonction du diagnostic. Cette formation a été dispensée par Jean-Pierre Scherer, intervenant en agronomie, botanique et écologie, de la Maison Familiale Rurale de Chauvigny (Vienne). Cet article, rédigé à la suite de cette formation, répond aux questions suivantes : Comment définir un sol ? Quest-ce quun bon sol ? Les minéraux dont les plantes ont-besoin sont-ils disponibles ? Il apporte également quelques éléments méthodologiques permettant danalyser le fonctionnement dun sol, tout en sappuyant sur létude de cas réalisée durant la formation (analyse du fonctionnement du sol dune prairie implantée en RGA-trèfle blanc il y a quatre ans).
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Engraissement des vaches de réformes allaitantes en AB
Emmanuel DESILLES, Auteur ; Marie-Claire PAILLEUX, Auteur ; Philippe HALTER, Auteur ; ET AL., Auteur | LYON CEDEX 07 (23 Rue Jean Baldassini, 69 364, FRANCE) : AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE AUVERGNE-RHÔNE-ALPES | 2021Cette fiche technique apporte des données sur lengraissement des vaches de réforme allaitantes en agriculture biologique. Lobjectif de cette phase dengraissement est daugmenter le poids de carcasse de la vache, notamment en augmentant sa masse musculaire et de gras, afin datteindre les qualités (finition et conformation) attendues et valorisées par les acheteurs, tout en maîtrisant les coûts dalimentation. Ainsi, cette fiche technique commence par détailler les attentes de la filière viande pour ce type danimal : moins de 10 ans, carcasses de 300 à 480 kg, état dengraissement de 2 à 3 Elle apporte ensuite des conseils pour choisir les vaches à engraisser (primipares manquant de qualités maternelles, vaches improductives ou non remises à la reproduction ), avant de détailler les différentes conduites délevage possibles durant la phase dengraissement (engraissement au pré ou à lauge). Elle effectue notamment un important focus sur lalimentation (besoins alimentaires, choix du fourrage et des concentrés, exemples de rations, exemple de calcul dune marge nette dengraissement hivernal...) et aborde également la conduite sanitaire.
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Evaluation de solutions de biostimulation : de coproduit à biostimulant, lhistoire dun hydrolysat protéique
Charlotte BERTHELOT, Auteur ; Romane JEAN, Auteur ; Vanessa DEMOISSON, Auteur ; ET AL., AuteurAvant darriver sur les étals, les poissons sont souvent transformés, ce qui génère 60 % de coproduits non destinés à la consommation humaine. Ces coproduits contiennent de fortes concentrations en protéines et en métabolites actifs qui pourraient avoir un grand intérêt en tant que biostimulants pour la croissance des légumes, sachant que la valorisation de coproduits présente des intérêts économiques et environnementaux. Des essais, menés sur deux ans (2019 et 2020) par le CTIFL et lentreprise SARIA (groupe familial qui collecte, transforme et donne une seconde vie aux biodéchets dorigine animale ou alimentaire), ont validé lintérêt de lutilisation dun hydrolysat protéique issu de coproduits de poisson comme biostimulant en culture de laitues beurre, radis ronds et tomates grappes. À noter quun hydrolysat protéique est défini comme un mélange de polypeptides, doligoéléments et dacides aminés, obtenu par hydrolyse de produits animaux ou végétaux. Lhydrolysat protéique issu de coproduits de poisson a favorisé la croissance des laitues en augmentant leur développement racinaire, leur activité enzymatique et leur biosynthèse de chlorophylle. Il impacte aussi positivement la vie biologique du sol. Ces tests ont également permis de constater que ce biostimulant contrebalance les effets négatifs des stress abiotiques (carences en azote ou variations de température ou dhygrométrie).
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POSCIF (Pâturage Ovin en Système Céréalier en Ile-de-France) : 1 - Le pâturage des couverts dinterculture : une formule gagnante ; 2 - Pâturage des céréales : les premières références ; 3 - Des brebis en bonne santé sur les surfaces céréalières
Laurence SAGOT, Auteur ; Valentin VERRET, Auteur ; Sophie LAVIGNE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2021Le projet POSCIF (2018 2021) propose de repenser la place de lélevage ovin au sein de systèmes de cultures spécialisés en céréales en Ile-de-France. Lobjectif est de valoriser les biomasses pâturables disponibles en automne et en hiver (cultures ou couverts dinterculture), au sein dexploitations en polyculture-élevage ou dexploitations céréalières qui pourraient accueillir un troupeau itinérant. Ce programme de recherche expérimental et participatif a ainsi impliqué un réseau dagriculteurs afin : 1 - dexplorer les effets du pâturage sur les parcelles, les cultures, les troupeaux ; 2 - de quantifier les impacts technico-économiques, environnementaux et sociaux du pâturage de champs dédiés aux grandes cultures ; 3 - dévaluer la faisabilité/généralisation de ladoption du pâturage ovin en système céréalier à plus large échelle. Les résultats de ce projet ont été synthétisés en trois fiches techniques, qui portent sur : 1 leffet gagnant-gagnant du pâturage de couverts végétaux (avec des témoignages côté éleveurs et côté céréaliers) ; 2 les premières références techniques sur le pâturage de céréales dhiver (avec des données techniques côté ovins et côté cultures) ; 3 - le suivi des troupeaux en extérieur en hiver sur couverts végétaux et céréales (aspects liés à la santé et à la couverture des besoins alimentaires des ovins).
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5 solutions alternatives à lutilisation de soja en élevage de vaches laitières
BULLETIN DE L'ALLIANCE PASTORALE, AuteurLe soja est largement utilisé dans les rations des vaches laitières. Il présente toutefois deux inconvénients : il est produit outre-Atlantique et son prix est très volatile. Cest pourquoi le projet PROTECOW a étudié cinq alternatives à son utilisation. Ces alternatives devaient respecter deux critères : maintenir le niveau de production des animaux et les résultats économiques de la ferme. Lune des cinq alternatives envisagées est de convertir le système de production à lagriculture biologique tout en conservant un haut niveau de production par vache laitière. Cette solution pourrait convenir à des exploitations qui ont une bonne situation financière, afin de supporter la période de conversion de deux ans, et dont les rations sont, en plus du maïs, basées sur lherbe (pâturage). La conversion à l'AB a été simulée sur une ferme type de 100 ha avec 100 VL à 8 300 L de lait/an. Elle a nécessité de revoir intégralement lassolement de lexploitation et a permis de remplacer partiellement le soja (- 64 %, soit une économie de 51 t/an). Néanmoins, elle entraîne une baisse du niveau de production (-1 400 kg/lactation). Si les prix du lait bio sont élevés, cette diminution de la production peut être compensée au niveau de la marge nette.
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Bovins lait : Les minéraux, de lor en bar
Elisa DUBOIS, AuteurLa complémentation minérale est un point important pour la santé d'un troupeau bovin laitier et pour maintenir de bonnes performances (production, vêlage, reproduction). Or, la teneur en minéraux dans les fourrages peut varier selon divers facteurs. Globalement, avec la recherche du rendement et la sélection variétale basée sur lénergie et lazote, les fourrages savèrent moins riches en minéraux. La nature du sol influence aussi la teneur en minéraux des fourrages (risques de carence), tout comme le mode de conservation des fourrages (cest le fourrage en vert qui est le plus riche), ou encore le stade et le type de récolte. Cet article présente, par ailleurs, les rôles des divers minéraux et les principaux signes liés à leur carence ou leur excès dans la ration. De plus, il propose des quantités à apporter en complémentation par type danimal. A noter que le bar à minéraux, permettant de mettre à disposition divers éléments comme du sel, de largile, du chlorure de magnésium, ou encore du vinaigre de cidre, est une solution intéressante pour aider les animaux à couvrir leurs besoins en limitant les risques dexcès, les bovins étant capables de sauto-réguler pour les macro éléments comme le calcium, le phosphore ou le sodium.
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Pour des vins avec peu dintrants : Rechercher un raisin équilibré
Frédérique ROSE, AuteurLe congrès du Mouvement de l'Agriculture Bio-Dynamique (MABD) sest déroulé les 10 et 11 mars 2020, à Corte (Corse). À cette occasion, Jacques Fourès, consultant en biodynamie, est revenu sur limportance des pratiques agronomiques et biodynamiques pour produire un raisin équilibré et de qualité. Il a notamment insisté sur l'importance de tenir compte du cycle de lazote pour éviter un déficit azoté dans les moûts et ne pas retarder la maturité. Des apports azotés peuvent être effectués à laide de compost et dengrais verts, à condition de réaliser ces interventions au bon moment et davoir un faible rapport C/N. Les vignerons peuvent également favoriser un développement équilibré de la vigne à laide de préparations, notamment les préparations 500 et 501 (leurs utilisations et leurs effets sont détaillés par Jacques Fourès). Cet agronome sattache aussi à présenter limportance des mycorhizes. Selon lui, dans un sol vivant, les racines peuvent échanger jusquà trois tonnes de sucre par hectare et par an avec des champignons. Elles reçoivent en échange des éléments minéraux, ce qui a pour effet de limiter les carences. Jacques Fourès revient également sur lintérêt de sentourer de forces animales (cheval pour la traction, mouton pour pâturer, compost de fumier ) pour freiner et équilibrer lardeur de la vigne.
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Qualité de l'eau en élevage : Mais de quoi parle-t-on ?
Marion ANDREAU, AuteurEn Nouvelle Aquitaine, un groupe déleveurs de caprins et de bovins sest penché sur la problématique de la qualité de leau suite à différents problèmes de santé observés sur leurs troupeaux. Jérôme Crouzoulon, formateur en santé animale, leur a apporté des connaissances sur la qualité de leau, les a conseillés sur les analyses à effectuer et sur les traitements envisageables pour obtenir une eau de qualité. La qualité de leau est importante, car cette dernière est le constituant majeur des êtres vivants. Hormis pour les volailles, il nexiste pas de normes pour leau destinées à lélevage. LANSES donne simplement des recommandations (ces dernières sont récapitulées dans des tableaux). Plusieurs problèmes de santé peuvent pourtant être liés à une eau de qualité insuffisante : diarrhées, carences, anémie Cet article commence par expliquer comment la qualité de leau peut avoir des impacts sur les animaux, puis il définit ce quest une eau de qualité pour lélevage. Il précise que la qualité de leau doit sintégrer dans une approche globale de la santé du troupeau : alimentation, logement, etc. Il aborde ensuite les mesures correctives envisageables : quel niveau danalyse choisir en fonction des problèmes rencontrés (complexité et coût des analyses) et quels traitements envisager (filtration, désinfection, effet antitartre, structuration de leau).
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Reliance on Biological Nitrogen Fixation Depletes Soil Phosphorus and Potassium Reserves
Marie REIMER, Auteur ; Tobias Edward HARTMANN, Auteur ; Kurt MOLLER, Auteur ; ET AL., AuteurLa disponibilité limitée des éléments nutritifs dans les sols est l'un des principaux défis auxquels l'agriculture biologique doit faire face. Cette étude a cherché à évaluer le statut nutritif des sols de vingt fermes bio allemandes. Des bilans nutritifs ont également été réalisés, à léchelle de lexploitation, en matière d'azote (N), de phosphore (P), de potassium (K), de magnésium (Mg) et de soufre (S). En moyenne, ces bilans affichent un surplus en N (19 kg/ha), K (5 kg kg/ha), S (12 kg/ha) et Mg (7 kg/ha), mais un déficit en P (- 3 kg/ha). Une forte variabilité a toutefois été observée entre les fermes : lécart-type des bilans azotés est, par exemple, de plus ou moins 36 kg/ha. Ces variations s'expliquent, en grande partie, par la source dazote utilisée et, notamment, par le degré de dépendance de la ferme à la fixation biologique de diazote. Les exploitations qui obtiennent plus de 60 % de leur apport en azote par le biais de la fixation biologique de N2 présentent des déficits en P (- 8 kg/ha) et en K (- 18 kg/ha). Quant aux statuts nutritifs de la plupart des sols, ils se situent dans les normes, excepté pour le P, le K et le Mg : 10 à 15 % des parcelles étaient inférieures aux normes, tandis que 45 à 63 % des parcelles étaient supérieures à ces normes. Par ailleurs, les teneurs en nutriments facilement assimilables n'étaient pas corrélées aux résultats des bilans. Il faut également noter que les exploitations qui pratiquent depuis longtemps lagriculture biologique ont peu de P facilement assimilable dans leurs sols, ce qui présente un risque de carence. Cette étude a ainsi révélé certains déséquilibres en éléments nutritifs au sein des exploitations bio allemandes. Elle a également démontré que la pénurie de P et de K représente un défi majeur pour les exploitations bio qui dépendent fortement des fixations biologiques de N2.
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Baisse de la teneur des sols en phosphore : Entre vigilance et inquiétude
Jean-Martial POUPEAU, AuteurRégis Hélias, ingénieur régional pour lOccitanie chez Arvalis-Institut du végétal, alerte sur la baisse des niveaux de phosphore dans les sols en grandes cultures. Ses inquiétudes reposent sur les analyses de sols de ces 10 dernières années, et des études montrent quen bio, les teneurs sont encore plus faibles. Les agriculteurs ont du mal à sen rendre compte car les effets agissent sur le rendement mais à long terme. Le problème semble plus grave en bio, car les conventionnels apportent plus de déjections animales (plus accessibles), ainsi que du super-phosphate (interdit en bio). Les phosphates naturels, autorisés en bio, ont une efficacité très lente. Pour lutter contre la baisse de la teneur des sols en phosphore en bio, Régis Hélias propose un meilleur suivi des analyses de terre et lapport d'amendements (composts de déchets verts...). Charlotte Glachant, responsable de léquipe bio de la Chambre dAgriculture dÎle-de-France, souligne que ce phénomène est moins alarmant dans sa région, du fait de son passé de terres sur-fertilisées. Elle se questionne tout de même sur le sujet, notamment sur le lien entre la teneur en phosphore et le rendement des cultures. Des essais ont été lancés. Enfin, selon Charlotte Glachant, les risques de carences en potasse sont plus préoccupants.
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Les BioThémas 2019 : Parlons productions et filières viandes biologiques à base dherbe !
Julien FORTIN, Auteur ; Bertrand DAVEAU, Auteur ; Christèle PINEAU, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2019Le 2 octobre 2019, plusieurs résultats de projets de R&D en lien avec les filières ruminants bio ont été proposés, à loccasion de la 7ème édition des BioThémas, un cycle de conférences dédié à lagriculture biologique et à ses pratiques, co-organisé par le Pôle Bio Massif Central et lItab. Les différents intervenants ont présenté des résultats obtenus dans le cadre des projets BioViandes, BioRéférences et détudes portées par la ferme expérimentale de Thorigné dAnjou. La première présentation portait sur les « Vaches allaitantes en finition : le coût des derniers kilos », avec une comparaison de 14 rations différentes, entre 2000 et 2015, sur la ferme expérimentale de Thorigné dAnjou. La présentation suivante sintéressait à la question « Engraisser et finir des bovins et des ovins majoritairement à lherbe dans le Massif Central : est-ce possible ? » et a apporté des références sur les coûts de production de lengraissement à lherbe. La dernière présentation sintéressait au meilleur couplage entre « Périodes de vêlages et besoins alimentaires » en bovins allaitant (expérimentation menée sur la ferme expérimentale de Thorigné dAnjou).
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Dossier : Brebis laitières, alimenter au bon moment
REUSSIR PATRE, AuteurCe dossier est consacré à lalimentation des brebis laitières. Il a été réalisé à partir dun nouveau guide, intitulé « Lalimentation des brebis laitières », rédigé par le Comité national brebis laitières (CNBL) à partir des recommandations effectuées en 2018 par lInra (recommandations effectuées dans le cadre du projet Casdar Autelo 2015-2019). Ce guide sarticule en quatre parties : lalimentation des brebis durant la phase de gestation, dallaitement, de traite exclusive et de reproduction. Bien que ce dossier sattache à décrire lalimentation des brebis dans un contexte conventionnel, il peut contenir des informations intéressantes pour les éleveurs bio. Il commence par décrire la clé du rationnement des brebis laitières : trouver un équilibre entre besoins et capacité dingestion à une période donnée. Il explique ensuite limportance de reconstituer les réserves corporelles des brebis durant leur gestation et donne des conseils pour y parvenir. À la suite, il précise pourquoi les meilleurs fourrages doivent être distribués durant lallaitement, puis il apporte des conseils sur lalimentation des brebis durant la phase de traite exclusive.
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Engraissement en agriculture biologique : Améliorer la finition des femelles
Pascal BISSON, AuteurEn élevage bovin viande biologique, le marché de la femelle se développe. Il est alors nécessaire dévaluer le potentiel de la femelle pour définir quel type de finition sera économiquement le plus viable. La note détat corporel (NEC) entre en jeu. Les vaches maigres (NEC à 1,4) nécessiteront 60 jours de finition de plus que les vaches en état (NEC à 2,4). De même, les femelles à fort développement squelettique (DS) ont des durées de finition plus longues. Concernant les vaches les plus âgées, il est préférable de limiter les durées de finition car, passé un certain âge, le gain moyen quotidien (GMQ) diminue. Les besoins alimentaires en finition sont définis sur les tables INRA, la priorité étant, en AB, dobtenir des fourrages de haute densité énergétique. Différentes rations types et méthodes de distribution sont possibles, tant que la durée dengraissement à lauge maximale de 90 jours est respectée.
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Focus : Estimer ses stocks sur pieds
L'ATOUT TREFLE, AuteurLes estimations de stocks dherbe sur pied se font en 2 étapes. La première étape consiste à estimer la quantité d'herbe disponible dans le paddock (en fonction de la hauteur d'herbe, des normes de quantité et de la surface). La 2ème étape correspond au calcul de la consommation journalière du troupeau à l'herbe, comparée à la quantité disponible dans le paddock afin de déterminer le nombre de jours de présence des animaux sur ce paddock. Les chiffres clés concernant ces calculs sont fournis dans l'article.