Thésaurus
> AGROALIMENTAIRE > DISTRIBUTION > GRANDE SURFACE ALIMENTAIRE
GRANDE SURFACE ALIMENTAIRESynonyme(s)GRANDE DISTRIBUTION ;forme moderne de distribution gms |
Documents disponibles dans cette catégorie (810)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
2022 : L'année qui a secoué le secteur bio en Allemagne
Michael BÖHM, Auteur ; Burkhard SCHAER, Auteur ; ECOZEPT, AuteurEn Allemagne, la distribution spécialisée bio connaît une crise sans précédent. En 2022, elle enregistrait une baisse de ses ventes de 12,3 %, alors que les ventes bio ont progressé de 3,2 % en grande distribution. Le discount est le circuit qui affiche la plus grande croissance, notamment concernant les ventes de produits frais bio (+ 13 % en valeur), en raison d'une augmentation importante de ses prix (+ 11 %) car les volumes n'augmentent que de 2 %. Si les prix du bio ont augmenté plus lentement que les prix des produits conventionnels, l'image du bio en tant que "produit cher" et le contexte d'inflation ont poussé des consommateurs à se détourner du bio. Par ailleurs, concernant les prix agricoles, le prix payé aux producteurs bio s'approchant du prix payé aux producteurs conventionnels, la dynamique de conversion vers l'agriculture biologique semble menacée. Le bilan des ouvertures et des fermetures de magasins bio, en 2022, en Allemagne, est négatif : face à l'explosion des coûts (personnel, énergie), 50 magasins bio (et particulièrement les plus petits) ont dû mettre la clé sous la porte...
Activité en magasins bio ; GMS : les PGC FLS bio et non bio à fin décembre 2022 ; Une année 2022 difficile pour le bio en GSA dans un contexte défavorable ; GMS : les PGC FLS bio et non bio en janvier 2023
Juliette FAVRE, Auteur ; IRI, Auteur ; BIO-LINEAIRES, AuteurEn magasins bio, en 2022, le chiffre d'affaires des ventes de produits bio est revenu au niveau de l'avant-Covid. Les ventes de produits alimentaires résistent, tandis que celles des produits du rayon DPH (droguerie, parfumerie, hygiène) et les compléments alimentaires ont fortement chuté (respectivement -39 % et -23 %). En janvier 2023, en GMS, les ventes de produits bio ont connu encore un recul, accentué par la baisse de l'offre bio (-6 % en 3 ans). L'hygiène beauté bio a également reculé en valeur en GMS, mais les ventes ont progressé en volume.
Activité en magasins bio premier trimestre 2023 ; Le vert à moitié plein ou à moitié vide ; Les prix en MSB, vers un printemps rouge ? ; GMS : Les PGC FLS bio et non bio en février 2023 ; Bio en GSA : Le recul des volumes saccélère début 2023 ; Compléments alimentaires en 2022 : Un marché en croissance mais pas pour tous les réseaux ; Bilan des principaux groupements bio et enseignes nationales en 2022
Bernard OLLIÉ, Auteur ; Juliette FAVRE, Auteur ; CIRCANA (ex-IRI), Auteur ; ET AL., AuteurAu premier trimestre 2023, les ventes en magasins bio ont connu une décroissance par rapport à 2022. Cette baisse des ventes, qui sajoute à laugmentation des coûts de lélectricité, inquiète. La GMS a créé une forte concurrence avec les magasins bio sur plusieurs familles de produits (alimentation infantile, hygiène et soins, entretien ). Par ailleurs, lécart des prix sur les fruits et légumes en bio et non-bio se réduit, jusquà parfois être positif en faveur des F&L bio (entre -5 % et +15 %), et les ventes ont augmenté de 5 % entre mars 2022 et mars 2023. En GMS, les ventes en valeur sont en forte progression pour les PGC FLS conventionnels (+ 10,6 %), alors que les PGC FLS bio connaissent une baisse en valeur de 1,5 % par rapport à 2022, ainsi qu'une baisse en volumes (- 12,5 % par rapport à 2022)...
Adéquation entre l'offre et la demande en bovins viande bio sur le Massif central - Fiches rééditées en 2023 dans le cadre de la tranche 2 de BioViandes
Ces quatre fiches synthétisent les attentes exprimées par les opérateurs économiques des filières de viande bovine biologique basés sur le Massif central. Chacune de ces fiches porte sur une catégorie d'animaux : bufs, génisses, vaches ou veaux (qu'ils soient de races allaitantes ou laitières). Sous forme de graphiques, elles indiquent les caractéristiques attendues en matière dâge, de poids carcasse, de conformation et de note détat d'engraissement, selon les principaux débouchés auxquels ces viandes peuvent être destinées : la boucherie artisanale, les rayons traditionnels de magasin (avec un boucher), les rayons libre-service de magasin, la restauration hors domicile, la transformation (ex : en steaks hachés ou en plats préparés). En complément, une analyse des données dabattage 2021 des bovins bio allaitants nés sur le Massif central permet de visualiser la proportion danimaux qui répondent à ces attentes. Ces fiches ont été réalisées dans le cadre du projet BioViandes tranche 2. Il sagit dune réactualisation des fiches éditées en 2020 dans le cadre de la tranche 1 de ce projet.
Agence BIO : une gouvernance élargie
BIOFIL, AuteurPour gagner en représentativité, lAgence BIO a élargi sa gouvernance à la distribution et aux structures régionales. En avril 2023, trois nouveaux représentants sont entrés dans son conseil dadministration : Christelle Le Hir, présidente du directoire de La Vie Claire (pour représenter la distribution spécialisée, par la voix du Synadis Bio) ; Benoit Soury, directeur Marché Bio de Carrefour et directeur Proximité France (pour représenter la GMS, par la FCD Fédération du commerce et de la distribution) ; Philippe Lassalle Saint Jean, président dInterbio Nouvelle-Aquitaine et directeur général de la Maison Meneau (pour représenter les régions dotées dInterbio, cousines régionales de lAgence BIO). Pour rappel, lAgence BIO a une mission de concertation. Elle doit faciliter le dialogue autour des différentes visions de la bio, en accueillant à la fois des acteurs spécialistes et des acteurs généralistes investis dans le secteur bio, et ce, à tous les maillons de la chaîne de valeurs. Cet élargissement de lAgence BIO a vocation à se poursuivre, en accord avec les vux du ministère de lAgriculture et de la Souveraineté alimentaire.
Allemagne : Quelques signaux positifs malgré la tourmente
ECOZEPT, AuteurEn Allemagne, comme en France, la tendance de la consommation est à la baisse. Pour les entreprises bio, l'année 2022 a été délicate financièrement, et ce fut également le cas pour la vente directe, qui a vu chuter la fréquentation des points de vente. Néanmoins, malgré une demande en baisse, les prix bio connaissant une hausse plus lente et plus modérée que leurs conventionnels, l'avantage des produits bio n'en est que plus marqué pour le consommateur : une bonne nouvelle pour le secteur qui montre des signes de reprise. Par exemple, l'association nationale « Verband Ökokiste e. V. » (un groupement de 50 entreprises locales réparties sur l'ensemble du territoire allemand), qui assure la livraison à domicile de paniers bio, gagne de nouveaux adhérents. Globalement, la baisse de l'activité semble passagère, avec un nombre de magasins bio qui reste stable, et une poursuite du développement des marques de distributeurs bio en GMS.
Bilan conjoncture : Septembre 2023
Ce diaporama, réalisé par la Fédération Nationale d'Agriculture Biologique (FNAB) en septembre 2023, regroupe les principales données 2023 (avec des estimations pour le dernier trimestre) relatives aux filières biologiques françaises. Après un premier point sur les chiffres des conversions à l'agriculture biologique et des déconversions, ce document aborde l'évolution du marché bio et des débouchés. Il présente les données en lien avec l'activité et l'offre bio en magasins bio, en grande distribution et en circuits courts, et l'évolution des filières porc, lait, grandes cultures et fruits et légumes
Le bio accessible en prix sur un grand nombre de produits du quotidien
LA MAISON DE LA BIO, AuteurÀ la demande de La Maison de la Bio, le cabinet de conseil Retail&Detail a réalisé une étude comparative sur les prix du bio et du conventionnel sur des produits du quotidien. Cette étude a permis d'identifier : - 13 produits de grande consommation (sur les 21 étudiés) ayant une solution bio accessible en prix (écart de prix modéré, voire favorable au bio) en optant pour une MDD bio en GMS ou en magasin bio ; - 7 fruits et légumes à prix attractifs, à condition d'effectuer ces achats en magasins bio (le bio est 12 % moins cher en magasins bio qu'en GMS).
La bio en Allemagne : Sortie de la crise, mais pas de l'auberge ?
ECOZEPT, AuteurEn Allemagne, la hausse des prix liée à l'inflation pousse les consommateurs à se tourner de plus en plus vers les marques de distributeurs et les entrées de gamme. Cette tendance concerne également les produits biologiques, dont les achats sont désormais effectués plus fréquemment en magasins conventionnels et discounts. En réponse à cette tendance, les grandes enseignes de la distribution bio, les grossistes et les magasins indépendants choisissent, afin de maintenir les prix à un niveau abordable, de proposer davantage de marques de distributeurs bio et d'entrées de gamme. Si cette solution peut avoir un effet favorable sur les volumes achetés, elle pourrait s'accompagner d'un recul pour le chiffre d'affaires et pour la rémunération des acteurs de la filière...
La bio en Benelux : Forte attente de transparence
Jean-Marc DENAN, AuteurDans cette interview, Stephan Blommendaal, responsable des achats chez UDEA (le principal grossiste des magasins spécialisés bio au Benelux), fait le point sur l'état du marché de la bio depuis 2020 et sur les activités du groupe.
La bio au Danemark : « Organic is not enough »
Jean-Marc DENAN, AuteurChampion du monde de la consommation alimentaire bio, le Danemark privilégie, mis à part pour les fruits et légumes bio (46 % sont importés), le bio local. Dans cette interview, Anders Kok, PDG du distributeur multicanal Biogan, présente l'évolution, depuis 2020, des ventes de son entreprise et fait part de ses attentes, au-delà de la qualité bio, vis-à-vis de ses fournisseurs, en particulier français, en termes de maîtrise de l'approvisionnement, de traçabilité et de qualité. En encart, un tableau présente l'évolution 2020-2022 du marché bio danois dans les différents canaux de distribution.
Chiffres 2022 : Le marché bio baisse mais dans une moindre mesure
BIO-LINEAIRES, AuteurEn 2022, en France, le marché bio à domicile, qui représente 92 % des débouchés bio, a connu un recul de 4,6 % par rapport à 2021, plaçant ainsi la restauration hors domicile (en progression de 17 %) comme potentiel relais de croissance. La baisse de la consommation de produits bio a fortement impacté le chiffre d'affaires des magasins bio (-8,6 %), celui de la grande distribution (-4,6 %) et celui des artisans (-2,6 %). 2 % des entreprises de l'aval (notamment des boulangeries, des boucheries...) ont d'ailleurs renoncé à leur certification. Par contre, la vente directe tire son épingle du jeu, avec une progression de 3,9 % par rapport à 2021, confirmant l'intérêt des consommateurs pour le bio local. Avec 83 % du bio consommé en France d'origine France, le bio ressort comme un marché très territorialisé. Cet article présente les chiffres de l'AB pour 2022 : débouchés, évolution des ventes par circuit de distribution, évolution de la SAU bio, emplois, importations/exportations...
Les chiffres du bio : Panorama 2022
En 2022, linflation a mis à mal le pouvoir dachat des Français et les a conduit à devoir dépenser plus pour leurs achats, ce qui a eu pour conséquence de réduire la consommation. Si les chiffres des ventes de produits alimentaires de 2022 (conventionnels et biologiques confondus) sont en hausse de 3 milliards d'euros par rapport à 2021, c'est du fait de la hausse des prix car, ramenés sur la base des prix de l'année 2021, ces chiffres indiquent qu'en réalité la consommation alimentaire est en baisse (-5,1 %) par rapport à 2021. Dans ce document, l'Agence BIO dévoile les chiffres 2022 du secteur bio. La part de produits bio dans les courses alimentaires des Français est en recul (de 6,44 % en 2021 à 6,06 % en 2022). Le nombre d'exploitations bio s'élève à 60 483 (+3,5 % par rapport à 2021, mais des conversions au bio en baisse), tandis que le nombre d'entreprises engagées en bio (préparateurs, distributeurs, importateurs et exportateurs) est en recul de 2,2 % par rapport à l'année précédente. Au sommaire de ce dossier de presse : - Bio et consommation ; - Bio et production agricole ; - Bio et souveraineté alimentaire ; - Bio et local : Territoire bio engagé et Établissement bio engagé ; - Bio en France et ailleurs ; - Bio et viticulture.
Communiqué de presse : Observatoire des viandes bio 2022
Selon les chiffres de lAgence BIO, le marché bio a été marqué, en 2022, par une baisse de la consommation de produits biologiques (environ - 9 % en volume). Le secteur de la viande bio s'inscrit dans cette tendance. Il se caractérise par une baisse de 6 % des volumes d'abattage (cest la première diminution observée depuis la mise en place de l'Observatoire des viandes bio) et par une augmentation des produits ne trouvant pas de valorisation sur le marché bio. Du côté des circuits de distribution, la vente de viande bio (toutes espèces confondues) est en diminution : lAgence BIO a observé une baisse générale de 21 % des volumes. De fortes baisses ont, en effet, été observées en magasins spécialisés (- 27 %), en boucheries artisanales (- 29 %) et en GMS (- 21 %). En revanche, la vente directe se maintient (+ 1 %), et la RHD connaît une croissance importante (+ 24 %). Globalement, les filières ont dû redoubler d'efforts pour valoriser la production, en trouvant de nouveaux débouchés et en amplifiant les leviers de régulation, mis en place dès 2021, pour gérer l'équilibre entre production et débouchés (export, déclassement, stockage, mise en place de quotas de production ). Ce communiqué de presse propose ainsi une analyse globale de la filière viande bio en 2022 et effectue des zooms sur différentes productions (viande bovine, viande ovine et viande porcine). Il apporte également des repères sur la production et la consommation de viande bio en France, ainsi que les chiffres-clés de létude Opinionway, menée au printemps 2023, qui portait sur la perception des viandes bio par les consommateurs. Il rappelle aussi que des actions de communication, à destination du grand public, ont été menées pour rappeler les raisons de consommer de la viande bio (dans le cadre de la campagne Bioréflexe).
Contractualiser en grandes cultures : Une assurance sur lavenir
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa contractualisation pluriannuelle et souvent multipartenaire (agriculteurs, collecteurs, transformateurs, par exemple) est mise en avant comme étant la « pierre angulaire de la structuration des filières » en AB, notamment en grandes cultures. Cependant, le contexte de baisse des prix (avec une offre trop importante) et le manque de visibilité du marché malmènent cette approche. Les prix du marché sont en net recul et, parfois, sont « en deçà du niveau bas de la fourchette à payer aux producteurs » prévue dans certains contrats. Des transformateurs peuvent alors préférer jouer les prix et se fournir sur le marché libre. Or, la stratégie de jouer le court terme et de ne plus privilégier la contractualisation peut amener à fragiliser durablement les filières grandes cultures bio. Dans un contexte où lorigine France est un point bien ancré dans les habitudes des consommateurs, la sécurisation des approvisionnements, qui plus est les plus locaux possible, est un élément essentiel. Avoir une vision pluriannuelle reste donc un gage davenir : lensemble des acteurs semblent en être conscients, y compris la distribution. Les logiques de partenariat, autour de démarches de qualité, type commerce équitable, sont des réponses plus que jamais pertinentes. Néanmoins, chaque filière doit « se pencher sur ses particularités ».
Débouchés : La bio locale en GMS, une opportunité ?
Maude CHABERT, AuteurSi les producteurs bio qui souhaitent vendre en circuits courts se tournent assez peu vers les grandes et moyennes surfaces (GMS), ces dernières n'en restent pas moins un débouché qui peut permettre de vendre en direct, tout en diversifiant les points de vente. 88 % des consommateurs font la majorité de leurs courses dans ce type de magasins qui, par ailleurs, représente le marché le plus conséquent de la bio (7 millions d'euros en 2021). La GMS apparaît donc comme une opportunité intéressante pour toucher une nouvelle clientèle, dans un contexte où les produits locaux ont la cote. Des prérequis sont toutefois à avoir en tête avant de se lancer, comme être en capacité de livrer des volumes conséquents, avec une qualité constante et une régularité, avoir un packaging adapté, maîtriser les techniques et les codes de la vente et de la négociation, connaître son prix de revient... Vendre directement à un ou plusieurs magasins, et non pas à une centrale d'achat, est généralement plus simple, aussi bien d'un point de vue logistique qu'humain.
Le dossier : La Bio augmentée : Les 6 réponses majeures à la crise
Sauveur FERNANDEZ, Auteur ; Laura DUPONCHEL, AuteurFace à la baisse de la consommation bio, la distribution spécialisée bio doit se réinventer, et mettre en avant une « bio augmentée ». Au sommaire de ce dossier : - Le défi de la désirabilité ; - Le défi du nouveau locavorisme ; - Le défi de l'aliment nu ; - Le défi de la biodiversité produit ; - Le défi des nouveaux formats, circuits, univers ; - Le défi du magasin relationnel et vie légère.
Dossier : Distribution spécialisée : Le marché en 2022
Antoine LEMAIRE, Auteur ; Juliette FAVRE, Auteur ; BIO-LINEAIRES, AuteurAu sommaire de ce bilan 2022 de la distribution spécialisée bio en France : - Activité en magasins bio durant les 11 premiers mois 2022 ; - Ouvertures, fermetures 2022 : Un bilan inédit ; - Carte de France 2022 des magasins bio ; - Bilan des principales enseignes régionales en 2022 ; - Bilan des principaux groupements bio et enseignes nationales en 2022 ; - Bilan des principales enseignes belges bio en 2022 ; - Les PGC FLS (produits de grande consommation et frais libre service) bio et non bio en GMS à fin novembre 2022 ; - L'année se termine dans la tourmente pour les PGC FLS bio.
Dossier de presse : Observatoire des prix des fruits et légumes 2023
Familles Rurales présente, pour la 17ème année consécutive, les résultats de son Observatoire des prix des fruits et légumes, dans l'objectif d'aider les ménages à consommer de manière éclairée en cette période d'inflation et d'étudier la répartition des marges du rayon fruits et légumes. L'étude des prix 2023 porte sur un panier de 9 fruits et 10 légumes frais, conventionnels et bio, présents dans 4 surfaces de vente (hypermarchés, supermarchés, EDMP type hard discount et magasins bio). Cette année, le niveau des prix atteint un nouveau record : le panier en conventionnel a augmenté de 16 % en un an (et de 11 % en bio), soit 3,5 fois plus que l'inflation générale. Respecter le PNNS (Plan National Nutrition Santé) représente entre 5 % et 18 % d'un SMIC net mensuel, pour une famille de 4 personnes, selon la composition du panier (18 % correspondant à du tout bio). Le document indique des prix moyens de fruits et légumes, en agriculture biologique et en agriculture conventionnelle ; et se penche sur le système des marges dans les relations commerciales qui pénalise autant les producteurs que les consommateurs.
Evolution de lagriculture bio française : Toujours en croissance, malgré la crise
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurAlors que les achats alimentaires se rétractent de 5,1 % en France en 2022, la consommation bio à domicile diminue de 4,6 %, ce qui représente 600 M de moins par rapport à 2021 (sachant que les prix des produits bio résistent mieux à linflation). La part de marché des produits bio est ainsi passée de 6,4 % à 6 %. La plupart des circuits de distribution (GMS, magasins spécialisés, artisans-commerçants ) ont enregistré une baisse de leur chiffre daffaires lié à la vente de produits bio en 2022. Seule la vente directe, qui représente 13 % de la consommation bio, affiche une hausse de 3,9 % de son chiffre daffaires. Or, pour atteindre lobjectif national de 18 % de bio dans les champs en 2027, il faut des débouchés et, donc, retrouver plus de produits bio dans les assiettes. Doù la nécessité de mettre en place dimportantes campagnes de communication. Néanmoins, en prenant en compte la restauration commerciale et collective, le marché de la bio ne régresse que de 3 % en 2022. Même si les agriculteurs restent prudents, les conversions continuent : 5 330 nouveaux producteurs se sont lancés en bio en 2022 (le cap des 60 000 fermes bio a ainsi été dépassé). Par ailleurs, la moitié des 3 290 arrêts de certification sont dus à des départs à la retraite.
Évolution des ventes alimentaires biologiques au 1er semestre 2023
C. RENAULT, Auteur ; T. CHEVER, Auteur ; C. LEPEULE, Auteur ; ET AL., Auteur | MONTREUIL-SOUS-BOIS (12 Rue Henri Rol-Tanguy, 93 100, FRANCE) : AGENCE BIO (Agence Française pour le Développement et la Promotion de l'Agriculture Biologique) | 2023Cette étude, réalisée pour l'Agence BIO, par AND International et l'Agence Good, propose une vision panoramique sur l'évolution du marché alimentaire biologique français au 1er semestre 2023. L'analyse prend en compte les ventes de produits alimentaires (dont les vins), dans les GMS généralistes et les magasins spécialisés bio, chez les artisans-commerçants et les producteurs agricoles (vente directe) et exclut la restauration hors domicile (collective et commerciale). Dans un contexte inflationniste et défavorable à la consommation des ménages, le recentrage de l'offre et de la demande alimentaire sur des produits bon marché, entamé à l'été 2022, s'est poursuivi au premier semestre 2023. En bio, la baisse des ventes en valeur a ralenti (-2,7 % au S1 2023, contre -4,6 % au S1 2022). En parallèle, les ventes en volume ont baissé de 10 %, ce qui entraîne des déclassements (en particulier dans la filière laitière) ou des dégagements, des réductions d'activité (fermetures d'exploitations...), ou encore des déconversions.
Faible augmentation des prix en MSB sur un an !
OPTI-MIX, AuteurEntre octobre 2021 et octobre 2022, les prix des produits de grande consommation et frais libre service bio (PGC-FLS) ont augmenté de 10,4 % dans la grande distribution. En magasins bio, ces prix ont augmenté, de façon plus modérée, de 3,8 %. D'avril à octobre 2022, l'inflation, en très forte augmentation en GMS (+7,5 %), a connu un ralentissement dans les enseignes bio (+1,2 %). Les produits bio du rayon boulangerie et pâtisserie industrielles sont les plus impactés par la hausse des prix...
Fruits et légumes : Meilleur marché en circuit court ?
Elsa CASALEGNO, AuteurFin 2022, l'UFC-Que Choisir a réalisé une enquête sur les prix de vente des fruits et légumes dans plusieurs points de vente en circuits courts (vente à la ferme, magasins de producteurs, Amap...) et dans des enseignes de la grande distribution. Verdict : le coût d'un panier de fruits et légumes issus de l'agriculture conventionnelle est le même pour le consommateur en circuits courts et dans la grande distribution (38 ) ; pour les produits issus de l'agriculture biologique, il est inférieur en circuits courts. On note toutefois des disparités selon les fruits ou légumes concernés. L'absence d'intermédiaires (ou la présence d'un seul intermédiaire) limite les marges prises par ces différents intervenants de la chaîne de distribution. Ainsi, si les agriculteurs qui commercialisent en circuits courts s'estiment mieux rémunérés, cela n'impacte pas le prix pour les consommateurs. Après un boom pendant la crise sanitaire en 2020, puis un reflux, les ventes en circuits courts repartent à la hausse, début 2023, dans un contexte de forte inflation.
La GMS moins chère que les MSB sur les produits frais bio issus du monde animal
OPTI-MIX, AuteurAlors que les magasins bio sont moins chers sur plusieurs familles de produits (vrac, fruits et légumes), la GMS, du fait de son offre bio bien orientée sur les marques de distributeurs, est moins chère d'environ 19 % que le réseau bio sur les fromages, sur les viandes de volaille et de buf et sur les poissons. Sur ces mêmes familles de produits, l'écart de prix, en GMS, entre les produits bio et conventionnels s'élève, en moyenne, à 27,6 %.
GMS : Les PGC FLS bio et non bio en avril 2023 ; Les difficultés des PGC FLS bio s'accentuent en GSA
Juliette FAVRE, AuteurEn France, en grandes surfaces, les PGC FLS (produits de grande consommation et frais libre service) bio ont enregistré, au premier trimestre 2023, une baisse des ventes en volume. En parallèle, les ventes en valeur des PGC FLS non bio, concernés par une inflation plus élevée que les produits bio, ont augmenté de 12,8 % en un an, alors que les ventes en valeur des PGC FLS bio ont enregistré une progression de 0,3 % en un an. La descente en gamme des Français bénéficie aux marques de distributeurs bio (MDD), plus dynamiques en valeur que les marques nationales bio. Ce contexte défavorable pour la bio, accentué par la contraction de l'offre bio dans tous les circuits, nentache pas pour autant la sensibilité des Français à la nécessité de bien consommer.
GMS : Les PGC FLS bio et non bio en juin 2023 ; Bio en GMS : Des difficultés mais des signaux encourageants ; L'activité des magasins bio fin juin 2023 ; Premier semestre 2023, le bilan en réseau bio
Juliette FAVRE, Auteur ; AGENCE GOOD, Auteur ; BIO-LINEAIRES, AuteurEn France, en grandes et moyennes surfaces, le recul des produits de grande consommation, frais et libre service (PGC FLS) bio se poursuit au premier semestre 2023. Si les ventes en volume continuent à baisser à mi-2023, la remontée des ventes en valeur des produits bio est exclusivement liée à l'inflation. Concernant la consommation, on constate une descente en gamme des ménages français qui, contraints de réduire leurs dépenses, se détournent du bio compte tenu du positionnement prix des produits labellisés. En conséquence, l'offre bio en GMS se contracte et les Français favorisent les marques de distributeurs (MDD), plutôt que les marques généralistes AB. Néanmoins, il existe des signaux positifs : les Français ne remettent pas en cause la nécessité d'une consommation responsable, les tendances de la demande des références bio s'améliorent. En magasins bio aussi, l'inflation continue d'impacter négativement la demande nette de consommation, excepté pour les fruits et légumes bio, mais la situation semblait se stabiliser en milieu d'année 2023.
GMS : Les PGC FLS bio et non bio en septembre 2023 ; Bio en GMS : Des signaux encourageants malgré la rationalisation ; L'activité des magasins bio fin septembre 2023 ; Le marché se stabilise en MSB
Juliette FAVRE, Auteur ; Bernard OLLIÉ, Auteur ; BIO-LINEAIRES, AuteurEn France, au 3ème trimestre 2023, la situation des PGC FLS (produits de grande consommation frais et libre-service) en grandes surfaces alimentaires reste difficile : baisse du chiffre d'affaires (-4 %) et des volumes (-13,1 %). Si le label bio bénéficie de signaux encourageants (progression de la demande en références bio...), les coupes dans les assortiments en GMS se sont intensifiées. En magasins bio, la situation se stabilise malgré la baisse de la demande et le crash du "non-alimentaire".
Le guide de la distribution de produits bio en Nouvelle-Aquitaine, Occitanie & Auvergne-Rhône-Alpes Édition avril 2023
Le Cluster Bio Auvergne-Rhône-Alpes s'associe à INTERBIO Nouvelle-Aquitaine et à INTERBIO Occitanie pour publier ce guide destiné aux entreprises de transformation, aux coopératives et aux producteurs bio des régions. Bien plus quune simple présentation des principaux distributeurs implantés dans ces trois régions, ce guide précise également les méthodes de référencement de chacun, afin de faciliter les partenariats commerciaux entre les acteurs de la filière bio. Cette troisième édition, actualisée et complétée avec des acteurs de la région Auvergne-Rhône-Alpes, recense les réseaux bio spécialisés, les grossistes bio régionaux, les distributeurs de la GMS, ainsi que les acteurs du e-commerce. Chaque fiche présente les informations suivantes de manière synthétique : - La présentation du réseau, de lentreprise et de ses spécificités ; - La qualification de loffre ; - Lorganisation logistique du réseau ; - Le référencement : parcours de référencement, cahier des charges ... ; - Les contacts. Ce guide présente aussi les 3 structures à l'initiative de ce guide, ainsi que des fiches thématiques sur le vrac et le local.
Lettre Info Marchés - Mai 2023
FNAB, AuteurCette Lettre Info FNAB fait un bilan de l'évolution des marchés de l'agriculture biologique entre 2019 et début 2023, période marquée par différentes crises successives (Covid-19, guerre en Ukraine, inflation). En magasins spécialisés, le chiffre d'affaires est en baisse début 2023 et retrouve ainsi son niveau de 2019, après des augmentations en 2020 et 2021. Cette baisse reste toutefois modérée grâce aux bonnes ventes de fruits et légumes (+5 % en 2023, par rapport à 2022), dont les prix sont restés relativement stables, contrairement aux fruits et légumes conventionnels et aux autres familles de produits. En grande distribution (GMS), les ventes de produits bio ont également baissé début 2023, par rapport à début 2022 (entre -11,6 et -15 %), et à un rythme plus poussé que pour les produits conventionnels. En magasins spécialisés comme en GMS, l'inflation s'avère moins marquée pour les produits biologiques que pour les produits conventionnels. Un zoom est proposé sur l'Allemagne, où le marché des produits bio est aussi en repli, et sur la Belgique, qui a mis en place un observatoire des prix bio en magasins spécialisés et en grande distribution.
Loïc Guines, président de lAgence Bio : "Il faut se mobiliser tous azimuts" ; Les Culturales : Crise de la bio : quels atouts pour la surmonter ? ; Productions légumières : Une nécessité : optimiser les ventes ; Prince de Bretagne : "Soutenir les nouveaux bio"
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Jean-Martial POUPEAU, Auteur ; Frédéric RIPOCHE, AuteurFace au contexte de crise que traverse aujourdhui la bio, pour Loïc Guines, président de lAgence BIO, « il faut se mobiliser tous azimuts ». En effet, différents leviers sont mobilisables, mais il faut agir maintenant, face aux grandes difficultés des producteurs et des filières. Ainsi, il est nécessaire de dynamiser fortement la consommation, notamment par plus de communication, la campagne BioRéflexe en cours devant être renforcée et relayée au niveau régional. Il faut aussi un soutien plus affirmé de lÉtat, dautant plus si on veut atteindre lobjectif, à lhorizon 2030, de 21 % de SAU en bio. La loi Egalim est aussi un levier et tout doit être fait pour atteindre les objectifs fixés. Les exportations peuvent aussi offrir des débouchés et ainsi limiter les déclassements de produits bio en conventionnel. Le constat est partagé par nombre dacteurs interviewés ici : la bio présente des atouts à mettre en valeur pour surmonter cette crise, comme ses externalités positives. Sil faut renforcer la communication et, notamment, éduquer les enfants, le cahier des charges doit aussi évoluer pour prendre en compte de nouvelles attentes des consommateurs : bien-être animal, certes, mais aussi équité. Chacun a son rôle à jouer, comme, par exemple, pour les légumes en GMS, promouvoir lorigine France malgré le contexte inflationniste et la baisse de consommation. Il faut aussi optimiser loffre pour assurer une vraie reprise du marché et sappuyer sur certains constats : en grande distribution, les îlots bio bien identifiés sont un plus pour les ventes et le drive reste bien placé pour les produits issus de lAB. A noter que les hausses de prix observées sont plus marquées en conventionnel, ce qui peut être aussi un autre argument en faveur de la bio.
Le marché alimentaire bio en 2022
C. RENAULT, Auteur ; C. LEPEULE, Auteur ; T. CHEVER, Auteur ; ET AL., Auteur | MONTREUIL-SOUS-BOIS (12 Rue Henri Rol-Tanguy, 93 100, FRANCE) : AGENCE BIO (Agence Française pour le Développement et la Promotion de l'Agriculture Biologique) | 2023Ce rapport d'évaluation du marché alimentaire bio français 2022, réalisé par AND International pour l'Agence BIO, visait à estimer l'évolution du marché en 2022 et les perspectives pour 2023. D'après les réponses des opérateurs économiques des filières biologiques aux enquêtes d'AND International, les ventes de produits alimentaires bio sont en recul de près de 5 % en valeur et de 9 % en volume. Ce sont les ventes de viandes biologiques qui sont les plus impactées par la baisse de consommation des ménages. À ceci, s'ajoute un taux de déclassement atteignant les 40 % à certaines périodes de l'année pour le lait, les ufs et la viande de porc, ce qui pousse certaines exploitations à abandonner la certification bio. Quant à l'aval, le nombre d'emplois est en diminution pour la première fois depuis 15 ans, particulièrement dans le commerce de détail spécialisé. Des analyses transversales sont réalisées sur plusieurs autres thématiques : le commerce équitable bio, la situation dans les différentes régions, le marché de la restauration, les fruits et légumes frais, le vin bio, les céréales, les oléoprotéagineux, le secteur laitier, les viandes de boucherie, les productions avicoles, les produits alimentaires intermédiaires (farine, sucre, huile...).
Le marché bio en Allemagne sort de la récession !
Burkhard SCHAER, AuteurEn Allemagne, la vente de produits bio connaît, pour le deuxième trimestre consécutif, une évolution positive dans la distribution conventionnelle. Cette progression concerne les grandes surfaces, les discounts et les drogueries, qui profitent du fort développement des marques de distributeurs bio. Par ailleurs, des liens forts entre la grande distribution conventionnelle et les associations de producteurs bio (Naturland, Bioland, Demeter...) se sont créés, permettant la distribution de leurs produits aux distributeurs conventionnels. En parallèle, au premier trimestre 2023, la distribution spécialisée bio enregistrait une baisse du chiffre d'affaires de 8 %.
Marché bio en Belgique en 2022 : Une année compliquée
Mélanie LONGIN, Auteur ; Jean-Marc DENAN, AuteurEn 2022, également touchée par le contexte inflationniste, la Belgique a vu ses dépenses en bio baisser pour la première fois depuis 2016 (-2,5 % par rapport à 2021), et particulièrement en Wallonie (-5,8 %). Néanmoins, la proportion de consommateurs bio intensifs (+0,4 point) et intermédiaires (+1,3 point) se renforce avec, cependant, une tendance à la baisse dans les dépenses pour les acheteurs bio intensifs (-2,8 points). Concernant les canaux de distribution, tous à l'exception des magasins bio ont gagné des parts de marché entre 2021 et 2022. Dans une interview, Pauline Riga, responsable de la marque propre, du marketing et de l'assortiment produits de Vajra-Delibio, grossiste bio et Demeter à destination des magasins bio et des transformateurs, fait le point sur le marché bio en Belgique.
Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Juin 2023
La Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique, publiée par lAgence BIO, apporte une photographie détaillée et actualisée du marché et des filières biologiques en France, avec également des données à l'échelle mondiale. Cette note, publiée en juin 2023, traite : 1 - des filières animales (secteur laitier ; secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; secteur avicole) ; 2 - des filières végétales (secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; secteur des fruits et légumes ; secteur viticole) ; 3 - de l'évolution du marché bio français ; 4 - des échos du monde. Mi-mai, le Ministère en charge de l'Agriculture a annoncé le renforcement du plan de soutien au secteur bio, avec un appui additionnel de près de 200 millions d'euros, dont 60 millions consacrés à la résolution des difficultés les plus urgentes des filières bio. Au cours des 4 premiers mois de 2023, le solde entre les conversions bio et les déconversions reste positif. Au premier trimestre 2023, la collecte de lait de vache bio a reculé de 1,0 % par rapport au premier trimestre 2022, tandis que les ventes de lait bio en GMS ont reculé de 10,3 % en volume, mais ont progressé de 6,7 % en valeur. Les ventes dufs bio ont baissé de 4,4 % en volume et ont progressé de 14,2 % en valeur en GMS, par rapport au premier trimestre 2022. En mars 2023, les ventes de 15 fruits et légumes bio ont reculé de 12,5 % en volume et de 6,0 % en valeur, par rapport à mars 2022.
Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Mars 2023
La Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique, publiée par lAgence BIO, apporte une photographie détaillée et actualisée du marché et des filières biologiques en France, avec également des données à l'échelle mondiale. Cette note, publiée en mars 2023, traite : 1 - des filières animales (secteur laitier ; secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; secteur avicole) ; 2 - des filières végétales (secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; secteur des fruits et légumes ; secteur viticole) ; 3 - de l'évolution du marché bio français ; 4 - de l'agriculture bio en Guyane et aux Antilles ; 5 - des échos du monde. Cinq régions ont décidé de prolonger d'un an l'aide au maintien à l'agriculture biologique (la Bretagne, le Centre-Val de Loire, la Nouvelle-Aquitaine, les Pays de la Loire et l'Occitanie). En 2022, la collecte de lait de vache bio a progressé de 2,7 % par rapport à 2021, tandis que les ventes de lait bio en GMS ont reculé de 8,8 % en volume et de 2,6 % en valeur. Les ventes dufs bio ont baissé de 5,8 % en volume mais ont progressé de 1,5 % en valeur en GMS, par rapport à 2021. Les ventes de 15 fruits et légumes bio ont reculé de 9,5 % en volume et de 12,1 % en valeur, par rapport à la moyenne 2019-2021.
Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Septembre 2023
La Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique, publiée par lAgence BIO, apporte une photographie détaillée et actualisée du marché et des filières biologiques en France, avec également des données à l'échelle mondiale. Cette note, publiée en septembre 2023, traite : 1 - des filières animales (secteur laitier ; secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; secteur avicole) ; 2 - des filières végétales (secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; secteur des fruits et légumes ; secteur viticole) ; 3 - de l'évolution du marché bio français ; 4 - des échos du monde. Fin septembre, le Ministère en charge de l'Agriculture a annoncé un nouveau budget pour la promotion des produits bio (5 millions d'euros en plus) et un renforcement du Fonds Avenir Bio (5 millions d'euros supplémentaires). Au terme des 8 premiers mois de 2023, le solde entre les conversions bio et les déconversions est devenu négatif pour la première fois depuis 15 ans. Au premier semestre 2023, la collecte de lait de vache bio a reculé de 3,9 % par rapport au premier semestre 2022, tandis que les ventes de lait bio en GMS ont reculé de 10,3 % en volume, mais ont progressé de 6,4 % en valeur. Les ventes dufs bio en GMS ont baissé de 5,8 % en volume et ont progressé de 10,7 % en valeur sur cette période ; à noter que, en GMS, le prix de la boîte de 6 ufs bio a progressé de 23 %. Quant aux ventes de fruits et légumes bio, elles ont reculé de 9,2 % en volume et de 4,3 % en valeur, au deuxième trimestre 2023, par rapport au deuxième trimestre 2022.
Prix du bio en Belgique : désamorcer les a priori
Mélanie LONGIN, AuteurEn Belgique, alors que le secteur spécialisé de l'alimentation bio et vrac est mis en difficulté par l'inflation et la hausse des coûts énergétiques, un observatoire des prix du bio et du vrac, piloté par Biowallonie et ConsomAction, a permis d'objectiver les prix pratiqués par le secteur. Les données collectées ont permis de mettre en évidence que la différence de prix d'un panier moyen de produits bio entre la GMS (101,6 ) et le magasin bio/vrac (103 ) est insignifiante. Les protocoles d'analyse, ainsi que les résultats obtenus par l'observatoire, sont détaillés dans cet article.
Les temps sont durs pour les élevages alternatifs allemands ; Des productions bien-être allemandes organisées en filières
Christine ROGUET, AuteurEn 2019, l'Allemagne a mis en place un étiquetage visant à informer les consommateurs sur le mode d'élevage ,et notamment sur le bien-être animal, le niveau 1 correspondant à l'élevage standard et le niveau 4 à l'élevage biologique ou équivalent. Les niveaux 2 et 3 sont dits alternatifs. En 2022, après plusieurs années de croissance, la demande en porcs issus des élevages alternatifs allemands a connu un coup d'arrêt. Comme expliqué dans un premier article, ceci s'explique, d'une part, par la forte hausse des coûts de revient et, d'autre part, par la baisse du pouvoir d'achat. Toujours en Allemagne, le développement de filières "bien-être" en élevage porcin s'accompagne de plus en plus de démarches de contractualisation entre éleveurs et distributeurs. Un second article présente un tour d'horizon des filières existantes.
Thym et herbes de Provence en GMS
Julien ZANATTA, AuteurCet article présente les données Circana (ex-IRI) relatives à l'évolution des ventes (volume et valeur) de thym et d'herbes de Provence en conventionnel, bio, IGP et Label Rouge) en grandes et moyennes surfaces, en France, de 2018 à 2022.
Toujours pas de mépris pour la bio en Allemagne !
Burkhard SCHAER, Auteur ; Michael BÖHM, Auteur ; ECOZEPT, AuteurEn Allemagne, le débat public reste favorable au bio. Cependant, le marché bio pâtit fortement des changements des habitudes alimentaires propulsés par les crises actuelles : une baisse générale de 4 %, avec de forts reculs en magasins bio (13 %) et en vente directe bio (18 %). La GMS, qui inclut le discount, enregistre une légère progression (1,3 %), qui peut être attribuée au discount (Aldi, Lidl...) et à sa communication sur ses engagements avec la filière bio. Si les Allemands restreignent leur consommation bio, les consommateurs, en magasins bio, maintiennent un volume de panier élevé (panier moyen de 20 , montant qui, avant 2020, était limité à la période d'avant-Noël)...
Vrac : Les MSB moins chers depuis l'inflation
OPTI-MIX, AuteurDepuis le début de l'inflation, les magasins spécialisés bio sont de moins en moins chers sur le vrac. En deux ans, le prix moyen du vrac a augmenté de façon plus modérée en magasins bio (+ 5,9 %) qu'en GMS (+ 8,3 %). L'écart de prix du vrac entre ces deux circuits s'est creusé jusqu'à atteindre, en octobre 2023, près de 14 %, le vrac en magasins bio étant le moins cher. Cet article décrit les pratiques et les positionnements prix pour l'offre « vrac » de ces deux circuits.
Le vrac nettement moins cher en MSB
OPTI-MIX, AuteurCet article rend compte des prix relevés, en octobre 2022, sur 50 produits vrac bio, en magasins bio et en grandes surfaces alimentaires. D'après les données fournies par Opti-Mix, 40 d'entre eux sont moins chers en magasins bio. L'écart de prix cumulé entre les deux circuits est de 11,3 %, ce qui représente près de 90 si on venait à acheter un kilo de chaque produit composant ce panier.
2021 - année exceptionnelle dans la distribution spécialisée bio allemande
ECOZEPT, AuteurEn Allemagne, le marché bio continue sa progression, avec un chiffre d'affaires bio approchant les +6 % en 2021 par rapport à l'année précédente. Cependant la situation est particulière pour la distribution spécialisée bio, qui connaît une baisse, particulièrement dans les petites surfaces en zone urbaine, surtout au dernier trimestre 2021 (-10 % en moyenne). Cependant, il faut noter que la crise Covid-19 rend difficile toute comparaison avec les chiffres 2020 et que l'évolution des achats bio par rapport à 2019 reste très positive : + 30 % tous circuits confondus, + 15 % en magasin bio en 2021. Dans cet article, Ecozept établit un bilan détaillé des ventes bio 2021 en Allemagne, où figure l'évolution des ventes pour différents produits bio, ainsi que les perspectives pour 2022.
2021 : Retournement ou pause passagère : Un marché bio qui sinterroge
Xavier VERNIN, AuteurSelon Kantar, qui observe les achats de 12 000 ménages représentatifs de la population française pour leur consommation à domicile, le marché des fruits et légumes bio a fortement augmenté entre 2015 et 2021 (même si le surcoût est den moyenne 30 % par rapport aux prix des produits conventionnels). 2020 a été une année très atypique en raison de la crise sanitaire. Elle a été globalement profitable aux fruits et légumes frais, dont les fruits et légumes bio. Parallèlement, lessor du marché bio a été porté par la diffusion des produits biologiques dans tous les circuits de distribution : ils se sont ouverts à un plus large public que la clientèle des magasins spécialisés, en étant de plus en plus référencés dans des circuits généralistes (grande distribution). Toutefois, lannée 2021, et son retour à une situation « normale » (sans confinement), a été accompagnée dune baisse des achats des fruits et légumes bio, et, plus généralement, de lensemble des produits bio. Cette pause, ou du moins, cet essoufflement du marché bio, rencontré pour la première fois, interroge sur les limites à lexpansion de ce marché. Kantar, qui a suivi cette évolution, apporte des éléments de réponse. Les raisons sous-jacentes à cette baisse de croissance du marché bio sont notamment évoquées : concurrence des autres labels ou dune offre locale, report vers des produits moins onéreux, etc.
L'alimentaire bio en GMS à fin 2021 ; Bilan 2021 en GMS : une année plus complexe ! ; Activité de la distribution Bio en 2021
Juliette FAVRE, Auteur ; BIO-LINEAIRES, AuteurD'après les données IRI, en France, la vente des produits bio (alimentaires et DPH) en GMS a connu une décroissance de -3,1 % en 2021, par rapport à 2020. Cependant, par rapport à 2019, année de référence avant la crise Covid-19, le marché bio en GMS a augmenté de 9,8 % en 2021. Un tableau présente les évolutions de chiffres daffaires en GMS pour de nombreux produits bio. Un article analyse le bilan 2021 de la consommation bio en GMS. Deux pages sont ensuite consacrées à lactivité des magasins spécialisés bio, de 2019 à 2021, avec graphiques et analyses.
L'alimentaire bio en GMS à fin avril ; Les difficultés du bio en GSA se poursuivent
Juliette FAVRE, AuteurÀ la fin avril 2022, le recul des ventes de produits alimentaires bio en GMS depuis début 2022 s'est confirmé, avec une décroissance atteignant - 9,6 %, d'après les données IRI, par rapport à avril 2021 (contre - 6,5 % en février). La montée de l'inflation continue d'inciter les consommateurs à prêter davantage d'attention aux prix et, par conséquent, à favoriser les marques de distributeurs plus économiques. Les assortiments bio se réduisent significativement cette année dans les différents circuits des GMS, et à un rythme supérieur à celui des produits conventionnels. Seules quelques familles de produits (bières, produits d'hygiène et de beauté, aliments bébé), pour lesquelles l'écart de prix entre bio et conventionnel est plus restreint, échappent à la tendance.
L'alimentaire bio en GMS à fin février ; Dans un contexte de contraction des ventes, l'inflation s'installe en GSA ; Activité de la distribution Bio fin 1er trimestre 2022
Juliette FAVRE, Auteur ; BIO-LINEAIRES, AuteurDébut 2022, le recul des ventes des produits alimentaires biologiques s'est poursuivi. Selon les données IRI, le chiffre d'affaires de la distribution bio en GMS a été affecté par une baisse de 6,5 % en février, par rapport à 2021. Seul le rayon bières et cidres bio a connu une évolution positive en un an, avec une augmentation du CA de 5,5 %. L'inflation s'installe en GMS, sur les produits de grande consommation, en bio comme en conventionnel. En février 2022, les trois quarts des produits de grande consommation et du frais en libre service étaient inflationnistes, contre 44 % en septembre 2021. Face à l'augmentation généralisée des prix, le comportement des consommateurs est modifié (achat de produits moins onéreux) ; c'est le label AB, dont le prix est plus élevé, qui risque d'en souffrir le plus. Deux tableaux présentent les chiffres de l'inflation, en bio et en conventionnel, des 5 catégories de produits les plus vendues en GMS. Pour finir, l'évolution 2019-2022 de l'activité de la distribution spécialisée bio, elle aussi en ralentissement, est présentée.
Big Corps, hyper monopoles ! : Opportunités et menaces pour la bio (2/2)
Sauveur FERNANDEZ, AuteurCet article fait suite à la première partie, publiée dans le Bio Linéaires n°98, qui traitait de l'influence des « big corps » (multinationales, grandes enseignes de la distribution) sur le marché agroalimentaire aux États-Unis et en France. Ce second volet traite des menaces et des opportunités qui attendent la bio spécialisée, alors que la bataille entre la GMS et Amazon, qui sera le plus grand distributeur de la planète en 2022, bat son plein. La bio spécialisée, quant à elle, s'apprête à entrer en crise, à défaut d'avoir su répondre aux nouvelles demandes des consommateurs comme l'achat en ligne et le locavorisme. Cependant, bien qu'elle ne soit pas en capacité de rivaliser avec les grands distributeurs, la bio spécialisée pourra exercer, localement, sa résistance, notamment grâce à l'intérêt du consommateur pour les produits bio et à sa recherche d'alternatives respectueuses de la nature.
C>Terre : Dans le commerce de détail alimentaire, les voies contrastées de lécologisation
Mathieu HOCQUELET, Auteur ; Samira MAHLAOUI, AuteurDans le cadre du projet de recherche C>Terre (compétences dans la transition écologique, représentations et réalités) conduit par le Céreq, une étude exploratoire a été réalisée à partir de lanalyse de discours institutionnels, de la littérature scientifique et dentretiens avec des acteurs du secteur, sur les enjeux écologiques dans le commerce de détail. Dans ce secteur « marqué par la diversification des circuits de distribution », comment sopèrent les dynamiques décologisation et comment cela affecte les métiers et les activités ? En la matière, les discours sont très contrastés, entre des grandes enseignes qui structurent le marché mais peinent à renouveler un modèle commercial fondé sur une distribution et une production de masse, des TPE parfois innovantes, où les préoccupations écologiques structurent les activités et qui sont à la recherche dun modèle économique viable, et les magasins bio qui promeuvent une alimentation de meilleure qualité mais sont tentés dimiter les process de la GMS. Comment vont évoluer les oppositions entre ces différentes orientations décologisation ? Vont-elles aboutir à des circuits de distribution et à des métiers différents, induisant des besoins de formation, eux aussi différents ? Ou observera-t-on un rapprochement avec une des orientations devenant dominante ? Entre différenciation et rapprochement, quel est le rôle des parties prenantes (producteurs, fournisseurs, consommateurs, gérants, salariés, acteurs de la logistique ), chacun étant plus ou moins volontaire dans la démarche décologisation ? Est-ce à ces acteurs de décider de lavenir, ou à la « branche » de décider daller au-delà de simples actions de verdissement, ou encore à laction publique dengager des actions plus volontaristes, en termes notamment demplois et de formation ?
Circuits courts : Produire, transformer et commercialiser de la viande bovine en circuits courts
Le CERD (Centre détude et de Ressources sur la Diversification) et le réseau des Chambres dagriculture ont conduit une enquête auprès de 71 producteurs de viande bovine, dont certains en bio, commercialisant, en moyenne, une vingtaine de bovins par an en circuits courts. Cette enquête, réalisée en 2019, fournit des repères sur différents modes dorganisation pour commercialiser en circuits courts (transformation à la ferme ou via un prestataire de service), sur différentes stratégies commerciales, ainsi que sur le temps de travail. Elle a également permis de recueillir des données économiques. Ce document présente une synthèse de ces résultats. Il est structuré en six parties : 1 - Structure, trajectoire et place de latelier viande bovine sur les exploitations ; 2 - Commercialisation ; 3 - Organisation de labattage, de la découpe et de la transformation ; 4 - Choix des animaux pour les circuits courts et gestion de la qualité ; 5 - Organisation du travail ; 6 - Rentabilité de lactivité viande bovine en circuits courts.
Consommation bio : Une moindre baisse en 2021 !
BIO-LINEAIRES, AuteurSelon l'INSEE, la consommation alimentaire des ménages français a baissé de 2,28 % en 2021 (soit 4,5 milliards d'euros). Le marché bio n'a pas été épargné puisqu'il enregistre une baisse de 1,4 % (soit 51 millions d'euros). Ainsi, parler d'un ralentissement de la demande bio est erroné, puisque la part de marché du bio a augmenté dans les courses alimentaires des Français (6,63 %). En effet, si la demande bio ralentit dans la grande distribution, elle connaît une meilleure évolution dans certains circuits de distribution, notamment en vente directe et chez les artisans-commerçants (boulangers, primeurs, boucheries...). Par ailleurs, les exports bio se sont bien développés en 2021 (+18 %) et les filières 100 % françaises sont également bien soutenues par la demande en restauration hors domicile, notamment avec l'application de la loi EGalim.
Croissance des chiffres bio... mais pas pour tout le monde !
ECOZEPT, AuteurEn Allemagne, le marché des produits biologiques a continué de progresser en 2021, atteignant 15,87 milliards d'euros (+ 5,8 %). La GSA (grande surface alimentaire) et le discount restent les circuits de distribution les plus performants (9,88 milliards d'euros) et ont connu une progression de 9 % en 2021. À l'inverse, les ventes en magasins bio allemands ont reculé de 3,2 %, pour la première fois depuis dix ans; et cela malgré l'augmentation des surfaces de vente (+ 10 000 m²)... Ecozept livre son analyse.
La distribution des produits naturels et bio au Brésil
Michel KNITTEL, AuteurPays immense par sa superficie, septième pays le plus peuplé du monde, le Brésil est décrit comme le plus grand marché pour les produits bio d'Amérique latine. Depuis 2014, en sept ans, le marché bio brésilien a triplé, passant d'environ 477 millions à 1,203 milliard d'euros (chiffres Organis / Organic Brazil). Cependant, compte tenu de la superficie du pays, ces chiffres sont à relativiser. D'ailleurs, la surface cultivée en bio du Brésil (1,3 million d'hectares), le classant en 12ème position mondiale, ne représente, en fait, que 0,6 % de sa surface agricole utile. De même, la consommation annuelle moyenne par habitant, bien que croissante, ne s'élève, selon le FiBL, qu'à 3,70 , en 2020, bien loin des champions mondiaux (Suisse : 418 ; Danemark : 384 ), ou de la France (188 ). Différentes enquêtes, réalisées auprès des consommateurs en 2019 et 2021, montrent que les enjeux de la crise sanitaire ont fait grandir l'attention des Brésiliens pour les produits bio, avec, pour première motivation, l'amélioration de leur santé. La GMS reste le premier circuit de vente des produits bio, avec pour leader le Groupe Carrefour Brésil, qui a, par ailleurs, annoncé, en juin 2021, le lancement de sa propre marque bio. Trois autres acteurs de la GMS opèrent sur le territoire, se partageant la distribution de manière plus ou moins active selon les régions où ils sont implantés. Derrière la GMS, le réseau spécialisé est principalement animé par Mundo Verde, une franchise créée en 1987, et Bio Mundo, une enseigne spécialisée née en 2015. Ces magasins ne proposent pas seulement du bio, mais aussi d'autres produits naturels et des compléments alimentaires. Finalement, malgré un chiffre d'affaires moins important pour eux, les marchés sont les lieux d'achat préférés des consommateurs bio et leurs prix sont plus attractifs qu'en GMS.
La distribution des produits naturels et bio en Chine
Michel KNITTEL, AuteurEn valeur, le marché bio de détail chinois se place à la quatrième position mondiale et représente 8 % des ventes mondiales bio (USA : 42 % ; UE : 39 %). Cependant, ce classement est à relativiser au vu du nombre d'habitants : pour une population de plus d'1,4 milliard d'habitants, la consommation bio annuelle moyenne par habitant ne s'élève qu'à 6 , un chiffre bien inférieur à la moyenne mondiale (14 ) et bien loin de celui de la France (174 ). La modicité du marché bio chinois est liée à plusieurs facteurs : l'absence de reconnaissance des certifications bio extérieures à la Chine (à l'exception de la Nouvelle-Zélande) ; une notion de bio mal comprise par les Chinois, avec des produits bio locaux vendus sans logo, ainsi que des fraudes et des contrefaçons qui participent à la confusion ; un prix bio très élevé (jusqu'à quatre fois le prix des produits équivalents en conventionnel) et inabordable pour la plupart des consommateurs. Concernant les circuits de distribution, les ventes se font majoritairement en GMS, même si beaucoup de Chinois ont davantage confiance dans les produits vendus en direct à la ferme.
La distribution des produits naturels et bio au Danemark
Michel KNITTEL, AuteurChampion du monde de la part du bio dans la consommation alimentaire (13 %), le Danemark est un marché où le bio est ancré dans les habitudes du quotidien. Le pays est aussi vice-champion de la consommation par habitant en valeur (Suisse : 418 ; Danemark : 384 ). Avec ses 6 millions d'habitants, le Danemark est loin d'être un marché négligeable, puisqu'il a atteint, en 2020, la valeur de 2,24 milliards d'euros. Le grand leader de la distribution des produits bio au Danemark est la distribution conventionnelle. Avec la vente en ligne, ces deux circuits ont réalisé le plus gros chiffre en 2020 : 2,15 milliards d'euros, soit 95,8 % des ventes bio (la restauration hors foyer n'est pas comprise dans ces calculs). À noter que les ventes bio en GMS et en ligne ont bénéficié, en 2020, des effets de la pandémie de Covid-19.
Distribution vrac et EAP
Christophe BEAUBATON, Auteur ; François LABBAYE, Auteur ; RESEAU VRAC, Auteur ; ET AL., AuteurEn magasin vrac, comme dans d'autres EAP (Épiceries Alternatives de Proximité), ce sont majoritairement des produits biologiques qui sont proposés, souvent accompagnés dune offre en produits conventionnels. Ce dossier est consacré aux EAP qui regroupent, notamment, les magasins vrac, les boutiques zéro déchet et les magasins de producteurs. 1 Le premier article est une interview dans laquelle Sylvie Boes, du magasin L'Instant Vrac, à Rambouillet (78) et à Dourdan (91), raconte son parcours, avec le développement d'une licence de marque de magasin vrac et la gestion de ses magasins. 2 L'article suivant s'intéresse au développement du vrac et des emballages réutilisables et consignés en Allemagne. 3 Dans le troisième article, Opti-Mix livre son analyse sur les prix de trois produits vrac bio largement distribués en GMS, les comparant avec les prix de vente en magasin spécialisé bio : lamande décortiquée, la noix de cajou et la pistache coque. 4 Larticle suivant, consacré à la réglementation pour la vente de produits vrac, fait le point sur létiquetage de lorigine des denrées alimentaires bio. 5 Le Salon du Vrac 2022 (4ème édition), qui a eu lieu les 16 et 17 mai 2022, a été organisé par lassociation Réseau Vrac. Cet événement, qui a réuni plus de 200 exposants, a hébergé trois conférences sur lactualité du vrac et a été loccasion de récompenser les innovations du secteur vrac. 6 Une enquête, réalisée auprès de 362 consommateurs du réseau bio spécialisé, révèle les chiffres de la consommation vrac. 7 Larticle suivant présente quatre nouveautés de la distribution vrac. 8 Pour terminer, la carte de France 2022 des Épiceries Alternatives de Proximité offre un aperçu des points de vente EAP par région.
Dossier : Distribution spécialisée : le marché en 2021
Antoine LEMAIRE, Auteur ; Juliette FAVRE, AuteurDans ce bilan 2021 de la distribution spécialisée bio en France, sont présentés : - Évolution du chiffre d'affaires en MSB (magasins spécialisés bio) et GMS ; - Bilan ouvertures fermetures ; - Carte de France des magasins bio ; - Bilan des principales enseignes régionales et des groupements bio ; - Bilan des principales enseignes nationales bio organisées ; - Bilan des principales enseignes bio belges ; - Tendances et évolutions 2021 ; - Chiffres de la bio en GMS à fin novembre 2021 (données IRI) ; - Analyse des chiffres du bio en GMS.
Dossier : La pertinence d'un rayon "cuisines du monde" en réseau bio
Laura DUPONCHEL, Auteur ; François LABBAYE, Auteur ; Angélique HOULBERT, Auteur ; ET AL., AuteurAvec 646 millions d'euros de chiffre d'affaires en GMS, le rayon des cuisines du monde pourrait bien devenir un relais de croissance pour le réseau spécialisé. Au vu de la demande des consommateurs fidèles du réseau bio, le marché des cuisines du monde a un fort potentiel : en effet, le chiffre daffaires en produits du monde (hors café et thé « classique ») en magasins spécialisés sélève, en 2021, à 67 millions deuros. Au sommaire : - En GMS, la cuisine dailleurs est un vrai marché ici ; - Les cuisines du monde dans le détail ; - En réseau bio, les cuisines du monde sont aussi un marché à fort potentiel ; - Cuisines du monde : ce quen pensent les clients des magasins bio ; - Mise en place d'un rayon : « C'est l'expérience qui prime » ; - Les avantages nutritionnels des cuisines du monde.
Dossier de presse Juin 2022 : Les chiffres 2021 du secteur bio : Faire de la France le leader du Bio et du Bon
En 2021, en France, la consommation alimentaire en général a connu une baisse de 4,5 milliards d'euros, et le marché bio a perdu 68 millions d'euros. Cependant, il est difficile danalyser les chiffres à la lumière de 2020, année exceptionnelle où la consommation avait augmenté. L'Agence BIO dévoile les chiffres 2021 du secteur bio ; elle souligne aussi la nécessité de mieux informer le consommateur sur les bénéfices du mode de production bio pour stimuler la demande et soutenir les producteurs. La part des produits bio dans les courses alimentaires des Français est de 6,63 %. Si la grande distribution vend 70 % de leur nourriture aux Français, elle ne représente que la moitié des débouchés du bio (50,2 %). En restauration collective, le bio représente 377 millions d'euros, soit 6,6 %. Le nombre d'exploitations bio s'élève à 58 413, représentant 13,41 % des fermes françaises et 10,34 % des surfaces (avec une hausse de 9 % depuis 2020). Au sommaire de ce dossier de presse : - Pourquoi cette conférence 2021 dans la Drôme ? ; - Les chiffres du bio en 2021 ; - GMS, GSS, vente directe, artisans... : des modes de distribution du bio diversifiés participent à sa résilience ; - La GMS et la distribution spécialisée bio en baisse, la vente directe, les artisans et la restauration en hausse ; - Le bio, acteur du dynamisme des territoires ; - Manger bio et manger local : deux notions non opposables.
Dossier : Produits festifs : Un atout pour les magasins bio
Laura DUPONCHEL, Auteur ; Noël LEDEY, Auteur ; Angélique HOULBERT, Auteur ; ET AL., AuteurChaque année, le rayon des produits festifs est crucial pour les distributeurs, tout particulièrement en décembre, en période de fêtes de fin d'année : il représente entre 10 et 15 % du chiffre d'affaires annuel en grandes surfaces et permet de recruter de nouveaux consommateurs. En magasins bio, il s'agit aussi d'une période stratégique. C'est aussi la période où les fidèles du réseau bio sont demandeurs d'une offre élargie (chocolats, gâteaux typiques de la période, coffrets, etc.) et effectuent davantage d'achats impulsifs. Décoration, mise en avant des produits festifs, gestion des stocks... Pour chaque famille de produits, ce dossier propose, aux gestionnaires de magasins bio, des règles et des conseils à suivre pour rendre leur offre de produits festifs attractive.
Dossier : Tout pour rebooster le rayon fruits & légumes
Laura DUPONCHEL, Auteur ; Claude AUBERT, Auteur ; Antoine LEMAIRE, Auteur ; ET AL., AuteurÀ l'heure où des études témoignent de la présence de résidus de pesticides dans les produits non-bio, d'autres labels, tels que la Haute Valeur Environnementale (HVE) et le Zéro résidu de pesticides (ZRP), jouent, pour les auteurs, une concurrence déloyale à la bio. En effet, ces labels, s'ils présentent un progrès par rapport au conventionnel, sont loin des exigences de la bio et de garantir l'absence de pesticides dans les fruits et légumes. Face à la baisse des ventes de fruits et légumes en magasins bio, ce dossier rappelle les atouts des produits issus de l'agriculture biologique, ainsi que les impacts positifs de la bio sur l'environnement et la santé humaine. Un comparatif de prix relevés dans huit réseaux de distribution met en évidence que le prix de certains fruits et légumes, contrairement aux idées reçues, n'est pas toujours plus élevé en magasins bio, comparé, notamment, à la grande distribution. Un article fournit, à l'attention des détaillants bio, des conseils d'optimisation du rayon fruits et légumes. Il est suivi par une enquête, réalisée en partenariat avec Bio Panel, qui traite de l'évolution des perceptions et des attentes des consommateurs. Pour finir, un article aborde l'évolution de la consommation de fruits et légumes bio en Allemagne.
L'entretien en réseau bio, le prix de l'inaction
AGENCE GOOD, AuteurContre toute attente, même durant l'épisode pandémique qui aurait dû le stimuler, le marché de l'entretien en réseau bio a connu une nette baisse (-24 %) sur 2 ans. L'inflation de fin 2021, ainsi que la crise russo-ukrainienne début 2022, n'ont pas, non plus, épargné le marché de l'entretien bio, mis à mal par des offres similaires en GMS. En effet, depuis 3 ans, la grande distribution propose une offre écologique moins chère, basée sur l'utilisation d'ingrédients bruts (vinaigre, citron, terre de diatomée, bicarbonate, etc.), non altérés, moins toxiques que les produits chimiques. La chute du marché de l'entretien bio s'explique également par l'absence de label dédié, qui garantirait, par exemple, des seuils d'ingrédients issus de l'agriculture biologique ou le contrôle des allergènes.
Evolution des ventes de produits biologiques : le point sur la situation
Goulven MARÉCHAL, AuteurLes chiffres sont parfois difficiles à analyser selon les modes de commercialisation, mais un tassement des ventes de produits biologiques a été observé en 2021 (par rapport à 2020). Il faut prendre des précautions en comparant ces deux années, puisque 2020 a été une année exceptionnelle à tous les égards. Il est donc important de comparer aussi ces chiffres à 2019. Les ventes de produits bio en GMS ont augmenté de 9,4 % entre 2019 et 2021, mais elles ont reculé de 2,8 % entre 2020 et 2021. Cette baisse concerne principalement les produits frais bio en libre-service. Elle intervient dans tous les types de GMS, sauf les drives, seul secteur pour lequel les ventes de produits bio ont augmenté. En magasins spécialisés, le chiffre daffaires des ventes a également baissé, par rapport à 2020 (- 2,4 %), mais il est en hausse par rapport à 2019 (+ 10,1 %). La tendance est plus difficile à analyser du côté des circuits courts. La CAB des Pays de la Loire et Agrobio 35 ont lancé une enquête auprès de leurs adhérents qui pratiquent la vente directe. La majorité des répondants indique une baisse des ventes via ce mode de commercialisation. Cette baisse de la consommation est multifactorielle. La concurrence des autres labels engendre notamment de la confusion chez les consommateurs. Les GMS ont également sécurisé leurs gammes de produits bio, en proposant moins de nouveaux produits bio en 2021 (vs 2020), créant moins dopportunités dachat et moins de visibilité pour les consommateurs. De plus, un manque de communication sur les produits bio se fait ressentir.
Freins et besoins à la commercialisation de la viande biologique en circuit court : Résultats dune enquête menée auprès dopérateurs de laval de la filière viande bio Massif central
Ce diaporama synthétise les principaux résultats dun travail mené, en 2022, par des étudiants de la Licence Professionnelle ABCD (Agriculture Biologique, Conseil et Développement), basés à la MFR dAnneyron. Dans le cadre du projet BioViandes (tranche 2), ces étudiants ont été amenés à travailler sur les freins et les besoins pour commercialiser, en circuits courts, de la viande biologique produite à lherbe sur le Massif central. Pour cela, ils ont mené 13 entretiens auprès de différents opérateurs de laval : 5 magasins spécialisés, 3 boucheries, 2 restaurants, 2 GMS, 1 plateforme de distribution. Ces entretiens avaient pour objectifs : de mieux connaître lintérêt des distributeurs à vendre de la viande bio « 100 % élevée à lherbe », et de mieux cerner leurs attentes en matière de qualité des carcasses, ainsi quen matière dorganisation pour lapprovisionnement. Globalement, les résultats montrent que laspect local est le point le plus important pour les consommateurs (et donc pour les distributeurs), plus que le bio. Ils souhaitent aussi de la qualité gustative et associent souvent « bio » à « cher ». Ils ne savent pas quelle est la plus-value de la viande bio produite à lherbe par rapport à de la viande conventionnelle (défaut de communication). Ces résultats montrent aussi de grandes différences entre les attentes des différents types dopérateurs de laval en matière dachat et de stratégie de commercialisation de viande bio et locale. À lissue de ces enquêtes, des pistes spécifiques, pour chaque type dopérateur, ont été élaborées. En complément de cette synthèse, le rapport complet des étudiants est disponible sur le site internet du projet BioViandes.
Fruits et légumes bio, l'écart de prix se resserre entre MSB et GMS
OPTI-MIX, AuteurCet article reprend les prix des fruits et légumes bio relevés, en septembre 2021, par Opti-Mix, dans deux circuits de distribution : en GMS et en magasins bio. Par rapport aux données de septembre 2020, l'écart de prix entre les deux circuits se réduit, passant de 11 % en faveur de la GMS à 5 % sur le global (fruits et légumes) et surtout à 2 % sur le panier uniquement composé de légumes.
En fruits et légumes frais : Trouver des solutions sans plastique
Marion COISNE, AuteurLe loi Agec du 10 février 2020 (n°2020-105 article 77) interdit, sauf dérogations, de vendre des fruits et légumes frais non transformés dans des conditionnements plastiques pour des volumes inférieurs à 1,5 kg. Cette loi a de forts impacts sur les fruits et légumes bio vendus en GMS, car beaucoup dentre eux sont emballés (selon le projet Analyse de loffre du CTIFL, 87,8 % des fruits bio sont préemballés dans les supermarchés de 400 à 2 500 m2). Les emballages issus de la pétrochimie sont donc bannis, tout comme les matériaux biosourcés modifiés chimiquement (ex : lamidon de maïs modifié chimiquement). Les papiers ajourés, les papiers associés avec des fibres de cellulose, les barquettes en bois thermocollé ou agrafé, les cartons ajourés, etc. sont, en revanche, conformes à cette nouvelle réglementation. Pour évaluer les performances de différents emballages, le CTIFL a fait des essais, de 2019 à 2021, sur des fraises vendues en barquettes. La barquette ouverte (barquette seule) entraîne des pertes par déshydratation, mais peu de pourriture. La barquette recouverte dun film plastique entraîne leffet inverse : peu de perte de poids par déshydratation, mais plus de pourriture. Entre les deux, les différents matériaux biosourcés séchelonnent, avec des performances différentes selon que l'on considère la perte de poids ou la pourriture des fraises. Le bois peut entraîner plus de meurtrissures, car il est abrasif.
Le guide de la distribution de produits bio en Nouvelle-Aquitaine & en Occitanie Édition juin 2022
Laureline TERRIS, Auteur ; Marine VEYRIES, Auteur ; Anaïs PINAUD, Auteur ; ET AL., Auteur | BORDEAUX CEDEX (Cité Mondiale, 6 Parvis des Chartrons, 33 075, FRANCE) : INTERBIO NOUVELLE-AQUITAINE | 2022INTERBIO Nouvelle-Aquitaine et INTERBIO Occitanie se sont associées pour publier ce guide destiné aux entreprises de transformation, aux coopératives et aux producteurs bio de leurs deux régions, avec pour objectif de faciliter les partenariats commerciaux entre les acteurs de la filière bio. Cette seconde édition, actualisée et complétée avec de nouveaux acteurs, recense les réseaux bio spécialisés, les grossistes bio régionaux, les distributeurs de la GMS généralistes, ainsi que les acteurs du e-commerce. Chaque fiche fournit, de manière synthétique, les informations suivantes : - La présentation du réseau, de lentreprise et de ses spécificités ; - La qualification de loffre ; - Lorganisation logistique du réseau ; - Le référencement : parcours de référencement, cahier des charges ... ; - Les contacts. Ce guide comprend aussi des données sur le panorama de la distribution des produits bio en France et les tendances de marché, ainsi quune fiche thématique sur le vrac.
La hausse des prix en MSB depuis six mois !
OPTI-MIX, AuteurSelon les données IRI, de mai 2021 à mai 2022, les prix des produits de grande consommation et frais libre-service ont davantage augmenté en GMS (+3,8 %) que dans les magasins bio (+2,5 %). Cependant, en magasins bio, les produits d'épicerie sont davantage touchés par la hausse des prix (+3,5 % pour le salé et +3,3 % pour le sucré), alors que d'autres familles de produits, comme les compléments alimentaires (+1,3 %) et les produits d'hygiène et les soins (+1,4 %) sont moins impactés. Néanmoins, certaines enseignes n'ayant pas encore répercuté la hausse de leurs fournisseurs, il faut s'attendre à ce que les prix augmentent encore par la suite.
Magasins de producteurs : plus chers que la grande distribution ?
Alexine JACQ, Auteur ; Marion LESOURD, AuteurDans l'imaginaire collectif, le prix des produits alimentaires en circuits courts, et notamment dans les magasins de producteurs, est considéré comme plus élevé que dans la grande distribution. Dans le cadre du projet "Magasins de Producteurs Accessibles à des Publics Précaires et Isolés (MAPPI)", l'association Trame a voulu, entre autres, vérifier ce préjugé. L'objectif visé était de favoriser l'accès à une alimentation locale de qualité au plus grand nombre. L'étude est illustrée, dans cet article, par une étude de cas d'un magasin de producteurs : La Ferme de Tartavel, basé en Ardèche. Dans ce magasin, si certains produits sont effectivement plus chers qu'en grande surface, d'autres - et en particulier les produits bruts - y sont plus abordables. Des pistes d'actions sont explorées pour lever ce frein "prix" pour les publics à faible budget.
Marché bio allemand : phase passagère de turbulences ?
Burkhard SCHAER, Auteur ; Michael BÖHM, Auteur ; Nura ALAYA, AuteurÀ la fin du premier semestre 2022, la production bio allemande continue sa progression : l'année précédente, les surfaces bio ont augmenté de 6 % et l'intérêt des producteurs conventionnels pour la bio, en 2022, reste fort, ce qui laisse penser que de nouvelles conversions pourraient être enclenchées. Cependant, en conventionnel, les prix à la production montent plus vite que dans les filières bio, réduisant ainsi l'écart de prix entre les produits bio et les produits conventionnels. Par ailleurs, les ventes bio reculent, particulièrement en magasins bio, mais elles sont compensées par une augmentation des ventes de certains produits bio moins chers, notamment dans les rayons des discounts, que leurs homologues conventionnels. Des difficultés d'approvisionnement en distribution conventionnelle entraînent également une augmentation des ventes de certains produits bio (farines, huiles alimentaires...). La filière bio doit communiquer, et notamment sur les prix bio, pour casser l'image du produit bio cher, ce qui n'est pas toujours le cas.
Natexpo à Lyon : Sadapter et continuer à innover
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLédition 2022 du salon Natexpo sest tenu du 18 au 20 septembre à Lyon. Cet évènement, plutôt destiné aux magasins bio, mais ouvert à tous les circuits de distribution, reflète les tendances du marché bio. Cette édition a été marquée par des inquiétudes sur lévolution de la consommation des produits biologiques. Un recul de 6,6 % des ventes a été enregistré en GMS au premier semestre 2022 (comparé à 2021), et les magasins bio évoquent une baisse de 16 % des achats. Malgré ce tassement, comparé à 2019 (année avant le covid), le marché reste à peu près stable en magasins spécialisés (- 1 %), et en hausse de 15,5 % en GMS. Néanmoins, linflation, due au contexte géopolitique, commence à avoir des effets. La GMS, qui avait fortement élargi sa gamme de produits bio ces dernières années, procède actuellement à des déférencements de produits, par souci de rentabilité. La bio est donc moins visible et les ventes sont en recul. Les magasins spécialisés, qui ont connu un boom au niveau de leurs ouvertures, doivent faire face à une concurrence accrue et ont du mal à simposer avec leurs prix moins attractifs, ce qui entraîne des fermetures. Pour aider à enrayer le repli de consommation actuel, il faut que la bio continue à se structurer et à communiquer efficacement, notamment sur les bénéfices de ce mode de production. Il faut aussi sappuyer sur certaines tendances recherchées par les consommateurs, notamment la chasse au gaspillage et la réduction des emballages. Côté prix, il croît davantage en conventionnel quen bio, ce qui amène le différentiel à se contracter. Toutefois, ce sont les marques distributeurs, en GMS, qui semblent résister le mieux : la maîtrise du prix est donc un levier important à mobiliser. En magasins spécialisés, le prix n'est pas le principal argument et les priorités sont le conseil, la qualité et la fraîcheur, les assortiments. Plusieurs entreprises présentes au salon témoignent : Val d'Ormèze, Ferme Ty-Coz, Uni-Vert, Le Relais Local et Arcadie.
Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Décembre 2022
La Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique, publiée par lAgence BIO, apporte une photographie détaillée et actualisée du marché et des filières biologiques en France, avec également des données à l'échelle mondiale. Cette note, publiée en décembre 2022, traite : 1 - des filières animales (secteur laitier ; secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; secteur avicole) ; 2 - des filières végétales (secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; secteur des fruits et légumes ; secteur viticole, secteur des PPAM) ; 3 - de l'évolution du marché bio français ; 4 - des échos du monde. Au cours des trois premiers trimestres 2022, la collecte de lait de vache bio a progressé de 1,9 % par rapport à 2021, tandis que les ventes de lait bio en GMS ont reculé de 8,4 % en volume et de 4,3 % en valeur. Les ventes dufs bio ont baissé de 5,5 % en volume et de 1,2 % en valeur en GMS. Les collectes de céréales ont progressé de 15 %.
Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Mai 2022
La Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique, publiée par lAgence BIO, apporte une photographie détaillée et actualisée du marché et des filières biologiques en France, avec également des données à l'échelle mondiale. Cette note, publiée en mai 2022, traite : 1 - des filières animales (secteur laitier ; secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; secteur avicole) ; 2 - des filières végétales (secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; secteur des fruits et légumes ; secteur viticole ; secteur des PPAM) ; 3 - de l'évolution du marché bio français ; 4 - des échos du monde.
Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Octobre 2022
La Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique, publiée par lAgence BIO, apporte une photographie détaillée et actualisée du marché et des filières biologiques en France, avec également des données à l'échelle mondiale. Cette note, publiée en mai 2022, traite : 1 - des filières animales (secteur laitier ; secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; secteur avicole ; secteur apicole) ; 2 - des filières végétales (secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; secteur des fruits et légumes ; secteur viticole) ; 3 - de l'évolution du marché bio français ; 4 - des échos du monde. Au cours du premier semestre 2022, la collecte de lait de vache bio a progressé de 3,9 %, tandis que les ventes de lait en GMS ont reculé de 8,4 %. Les ventes dufs bio ont baissé de 4,5 % en valeur en GMS. Les collectes de céréales et doléoprotéagineux ont largement augmenté. Les achats de 15 fruits et légumes ont reculé de 11,3 % en volume.
Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires : Rapport au Parlement 2022 : Section 11
Philippe BOYER, Auteur ; Benoît DEFAUCONPRET, Auteur ; Ali DRIDI, Auteur ; ET AL., Auteur | MONTREUIL CEDEX (12 Rue Henri Rol-Tanguy, TSA 20002, 93 555, FRANCE) : FRANCEAGRIMER | 2022L'Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires a été conduit d'octobre 2021 à mai 2022. La section 11 de l'Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires, consacrée aux produits issus de l'agriculture biologique, fait un focus sur le lait de vache bio et sur les fruits et légumes bio. La filière lait de vache biologique tente d'adapter l'offre à la demande, alors que les collectes bio continuent de progresser. Cet équilibre implique néanmoins le déclassement d'une partie du lait bio en lait conventionnel, en particulier au printemps. Le document propose aussi la décomposition des prix au détail dans la filière de lait de vache bio en GMS. La consommation de fruits et légumes bio a connu un ralentissement, en 2021, pour revenir au niveau de 2019 (avant les confinements), ce qui peut être notamment expliqué par la multiplication des labels environnementaux (Haute Valeur Environnementale, « Zéro résidus de pesticides »), qui proposent des prix inférieurs au bio, entraînant un report de la consommation vers ces produits. Cet observatoire fait un focus sur l'organisation de la filière fruits et légumes bio et sur la décomposition des prix au détail en GMS, et plus particulièrement sur l'asperge et la pêche-nectarine bio.
Où en est le marché bio belge ?
Mélanie LONGIN, AuteurEn Belgique, la hausse des prix impacte fortement tous les canaux de distribution avec, d'une part, des charges plus importantes pour les distributeurs et, d'autre part, des consommateurs qui se tournent vers des produits moins coûteux - notamment les marques de distributeurs, où la marge est moindre, plutôt que les grandes marques. Face à une situation tendue, les magasins bio belges doivent s'adapter (centralisation des achats, communication transparente sur les prix, partenariats...). Un encart est consacré à un nouvel acteur sur le marché belge : Aventure Bio Belux.
Les PGC FLS bio et non bio en GMS à fin juin
Juliette FAVRE, AuteurEn juin 2022, d'après les données IRI, les ventes des produits de grande consommation (PGC) bio en grandes surfaces alimentaires ont connu, à nouveau, une décroissance par rapport à juin 2021 (-4,2 %). L'écart de décroissance entre les produits labellisés et les autres PGC se creuse, les produits bio retrouvant à peine leurs poids du premier semestre 2019. Les difficultés du bio ne concernent pas seulement la grande distribution, mais aussi les magasins bio (-5,6 %). Si l'inflation des PGC en grandes surfaces alimentaires entraîne la réduction de l'écart des prix entre les références AB et non bio, les Français ne sont pas encore prêts à monter en gamme pour autant, l'écart de prix restant encore très important en 2022. Néanmoins, quelques marques bio résistent mieux.
Prix du frais emballé bio en GSA et MSB : avantages GSA !
OPTI-MIX, AuteurBio Linéaires publie, en partenariat avec Opti-Mix, le comparatif des prix de produits frais emballés bio disponibles en grande surface alimentaire (GSA) et en magasin spécialisé bio (MSB), pour un panier comprenant viande de boeuf, viande de volaille et fromages. Les prix relevés en GSA sont inférieurs à ceux relevés en magasin bio, avec un écart global entre les deux circuits s'élevant à 19,2 %. Le plus faible écart (87 centimes) se trouve sur le poulet prêt à cuire.
Ralentissement du marché bio : Degré dincertitude extrême
Florence RABUT, AuteurLe marché des produits biologiques est fortement perturbé depuis un repli de la consommation constaté en 2021 (ce qui navait encore jamais eu lieu). En période dinflation, les consommateurs deviennent plus attentifs au prix, même si la recherche dun produit plus durable persiste en toile de fond. Dautres labels (comme HVE), du local et du segment du « zéro/sans » font également concurrence à la bio. Certains produits bio ont tout de même continué leur progression en 2021 : les conserves de fruits et légumes, les jus de fruits, les aliments infantiles Les ventes de produits bio qui ont le plus reculé sont des produits perçus comme « non authentiques » par les consommateurs, comme les produits transformés des grandes marques. Une marge de manuvre existe avec le levier de la restauration collective qui, selon la loi Egalim, doit atteindre 20 % de produits bio. Pour linstant, les déconversions ne sont pas nombreuses mais, selon certains opérateurs de la filière, il y en aura, notamment chez les producteurs non historiques, qui se sont convertis uniquement parce que la bio était un secteur en pleine croissance. Selon Daniel Tirat, nouveau directeur de lentreprise Pronatura et anciennement à lorigine de la filière lait bio de Danone « Les 2 vaches », il existe encore des opportunités pour la bio, mais les filières doivent se réinventer, en cherchant à développer des produits uniques et en co-investissant avec les producteurs.
Repères économiques
Juliette FAVRE, Auteur ; IRI, Auteur ; BIO-LINEAIRES, Auteur ; ET AL., AuteurÀ lété 2022, la décroissance des volumes de produits de grande consommation en frais libre-service bio (PGC FLS) sest confirmée. Le nombre de références bio a diminué de 9,1 % entre lété 2022 et lété 2021, avec des réductions importantes sur les ufs, les aliments bébé et les jus de fruits ambiants. En magasins bio, le chiffre daffaires pour les 9 premiers mois 2022 est toujours en recul (-13 % par rapport à 2021) et sapproche de celui de 2019 (avant la pandémie). Un faible échantillon (5 %) des références bio présentes dans au moins 50 % des magasins bio n'ont pas augmenté, voire ont diminué entre mai 2021 et mai 2022. Dautres références, impactées par les faibles récoltes de matières premières en 2021, en lien avec la sécheresse, ont vu leur prix senvoler (jusquà 19,9 % entre un an) : purée d'amande par exemple.
La valorisation de la viande bio locale dans les différents circuits de distribution
Le projet BioViandes, qui a pour objectif de contribuer au développement de filières durables de viandes biologiques de ruminants sur le Massif Central, sest intéressé à la question de la valorisation des viandes bio locales dans différents circuits de distribution. Pour cela, des enquêtes qualitatives ont été menées en 2022 auprès dopérateurs basés dans le Massif Central. Des premières enquêtes ont été réalisées par un groupe détudiants de la MFR (Maison familiale rurale) d'Anneyron auprès de cinq magasins bio, trois boucheries, deux restaurants, deux GMS (grandes et moyennes surfaces) et une plateforme de distribution multi-produits. Lobjectif était didentifier les stratégies de commercialisation de la viande bio par ces distributeurs, la place des circuits-courts au sein de ces stratégies, ainsi que les attentes des consommateurs vis-à-vis de la viande bio. Une seconde série denquêtes a été réalisée par une élève ingénieure de lENSAIA (École d'ingénieurs de Nancy) auprès dune douzaine dopérateurs de la restauration hors domicile (RHD) et déleveurs bio. Lobjectif était alors didentifier leurs attentes respectives, ainsi que les besoins et les contraintes spécifiques à ce circuit commercial (RHD). Globalement, les résultats montrent quen magasin bio, la présence dun rayon traditionnel stimule les ventes de viande bio ; tandis que dans les GMS, la viande bio nest souvent disponible quemballée en libre-service (pas en rayon traditionnel), et un approvisionnement local ne semble pas forcément être une priorité pour les GMS. Les boucheries visent, quant à elles, une viande locale de bonne qualité organoleptique, et le bio est un plus pour les convaincus. En restauration collective, le surcoût lié à lachat de viande bio reste le premier frein à son introduction régulière dans les menus. Pour ce circuit de commercialisation, il faut tenir compte de la triple contrainte prix loi logistique.
Ventes de produits bio : Le e-commerce, une opportunité pour booster ses ventes ?
Maude CHABARET, AuteurEn France, depuis l'épisode de Covid-19, de nouveaux comportements d'achats alimentaires ont émergé : depuis 2019, les ventes en ligne de produits alimentaires sont montées en flèche : + 43 % en 2020 (par rapport à 2019) et + 41 % en 2021 (par rapport à 2020). À noter que 7,7 % des achats bio sont en ligne. En 2021, les ventes de produits bio en ligne ont pratiquement atteint 1 milliard d'euros, dont 17 % de points de vente en ligne 100 % bio. Elles ont augmenté de 41 % en un an. Pour les fermes bio, il semble donc important de diversifier les types de points de vente (numériques et physiques) afin de faciliter l'accès à leurs produits. En effet, faire ses courses alimentaires en ligne s'intègre facilement dans l'organisation des ménages ; c'est un gain de temps, d'autant plus quand il est possible d'opter pour une livraison, et la gestion du budget est facilitée (visualisation du montant total en direct, moins de tentations pour des produits superflus). Si la facilité d'accès et la flexibilité des achats en ligne ont séduit de nombreux consommateurs bio, ces derniers ne sont pas, pour autant, moins sensibles à d'autres critères d'achats (soutien aux acteurs locaux, qualité des produits, contribution au dynamisme du territoire...). Pour les fermes bio, se lancer dans la vente en ligne en circuit court est donc une opportunité à saisir pour booster les ventes et pour s'adapter aux nouvelles habitudes de consommation. Dans cet article, 7 conseils, ainsi qu'une sélection d'outils, pour réussir l'intégration du e-commerce dans sa stratégie commerciale sont fournis.
Le vin bio face à de nouveaux défis commerciaux
Catherine GERBOD, AuteurDébut 2022, le vin bio représentait 6 % de part de marché en valeur, soit 1.5 point de plus que début 2020. Pour autant, en 2021, le marché du vin bio na progressé que de 0.2 % en volume dans les grandes surfaces. Dans un contexte de crise, sa consommation se tasse, même si ce phénomène est bien plus marqué pour les vins conventionnels. Or, l'offre croît et va croître encore, suite aux conversons importantes des dernières années. Face à ce risque de déséquilibre entre offre et demande, les vins bio vont devoir relever de nouveaux défis commerciaux : investir la restauration, sexporter, mieux structurer le marché, se démarquer dans la profusion des démarches écoresponsables ou encore faire de la demande de produits locaux un atout.
Les vins bio français ont-ils la cote ?
Emmanuelle CHOLLET, AuteurChaque année, les vignerons bio français sont sollicités pour répondre à une enquête (envoyée par mail) afin détablir une vision du marché des vins bio en France. Cette enquête est commanditée par lAgence BIO et est réalisée par AND international. Elle est destinée à la fois aux viticulteurs, aux négociants et aux coopératives. En 2020, léchantillon touché représentait 19 % des surfaces certifiées bio et 12 % des exploitations viticoles biologiques. Le marché du vin bio représentait en valeur 1,3 milliard deuros cette année-là. Le volume mis en marché était de 2,4 millions dhectolitres de vins bio. Les viticulteurs (hors viticulteurs coopérateurs) produisent environ les trois quarts de ce volume, et les coopératives produisent le quart restant. Le négoce joue un rôle important dans les circuits de commercialisation, puisque 38 % des volumes transitent par ce biais (un schéma des flux représente les volumes de vins bio au sein des différents circuits de commercialisation). Les deux secteurs qui représentent lessentiel des ventes, en volume et en valeur sont la vente directe (18 % des volumes et 28 % en valeur) et lexport (42 % des volumes et 38 % en valeur).
Vins bio en GMS : augmentation des ventes
VITISBIO, AuteurSelon lAgence BIO, en 2021, les ventes de vins biologiques ont augmenté en GMS (grandes et moyennes surfaces), que ce soit en volume ou en valeur. Au sein du réseau des GMS, les ventes de vins tranquilles bio ont augmenté dans les supermarchés et les hypermarchés, mais elles ont eu tendance à reculer dans les magasins de proximité et le drive. Les vins français représentent une part importante de ces ventes : 89,4 % en volume et 95,1 % en valeur. Même si les ventes de vins étrangers bio restent très minoritaires, elles ont augmenté de 20,3 % en volume et de 7,1 % en valeur (par rapport aux ventes de lannée précédente). Quant aux ventes de vins effervescents bio, elles sont aussi en augmentation, sauf pour le secteur du hard discount, où elles sont nettement en recul.
11 % d'écart sur un panier de 20 fruits et légumes bio !
BIO-LINEAIRES, AuteurEn novembre 2019, Bio Linéaires relevait un écart de prix de 5,8 % en faveur du réseau bio par rapport aux supermarchés de moins de 2 500 m2 (sur une sélection de 15 produits bio). En septembre 2020, une nouvelle comparaison intégrant, cette fois-ci, les hypermarchés, établit un écart de prix de 11 % en faveur de la GSA, sur une sélection de 20 fruits et légumes bio. Un tableau présente les résultats par produit.
60 Millions de consommateurs : Hors-série n°209 : Manger bio : Les vrais bienfaits ; Les déceptions
Adeline TREGOUET, Auteur ; Cécile KLINGER, Auteur ; Elisabeth BOUVET, Auteur ; ET AL., AuteurPour tester la qualité des produits bio, 60 Millions de consommateurs a passé au crible 100 références : équilibre nutritionnel, nombre d'additifs, promesses marketing... Comparés aux mêmes références en conventionnel, comment les produits bio se distinguent-ils ? Ce Hors-série de la revue 60 Millions de consommateurs se compose de 4 parties : - Le bio, quésaco ? : Rappel des grands principes du bio, en culture, en élevage ; Informations sur les labels ; - Le bio et les autres : Tout d'abord, ce qu'en dit la science ; Puis, 100 références, dans 8 familles de produits, sont décryptées et comparées aux références conventionnelles (sucres ajoutés, additifs, pourcentage et origine des matières premières, acides gras saturés...) ; - Le bio paysan : Passage en revue de 3 filières (Riz de Camargue, porcs, sésame) et freins au développement des conversions (monocultures en riz...) ; - Le bio business ; Les produits bio de la grande distribution sont-ils des produits bio au rabais ? ; Comment le réseau bio spécialisé se démarque-t-il ?
L'alimentaire bio en GMS à fin 2020
BIO-LINEAIRES, AuteurLes données de la distribution des produits bio (hors droguerie, parfumerie et hygiène) en hypermarchés, supermarchés, EDMP (Enseignes à Dominante Marques Propres), drives et supérettes sont présentées. Elles concernent le mois de décembre 2020 et le cumul annuel mobile à fin décembre 2020.
Apple consumption in France : Varieties for all tastes
Christian HUTIN, AuteurLa consommation de pommes décline, depuis plusieurs années, en France. Létude des tendances de consommation permet didentifier les différents canaux de vente de ces fruits, ainsi que les profils des consommateurs. Elle permet également de mieux comprendre la demande et dadapter les variétés de pommes à celle-ci. Globalement, le nombre de variétés disponibles sétoffe, mais Gala et Golden Delicious représentent encore plus de la moitié des ventes. Pink Lady est la troisième variété la plus consommée en France. Toutefois, la gamme de variétés proposées dépend fortement des points de vente : elle est plus large dans les magasins spécialisés que dans les grandes surfaces. Les magasins bio ne représentent quune petite part des volumes de pommes vendus (1 %), mais cette part est en pleine croissance. La vente directe est également bien répandue en bio.
Avec 15 mrds d' de CA, la filière bio allemande affiche de belles performances en 2020
ECOZEPT, AuteurEn Allemagne, le chiffre d'affaires bio a connu une progression importante dans tous les circuits de distribution, en 2020, par rapport à 2019 : + 16,4 % en magasins spécialisés bio, + 35 % en boucheries, boulangeries et vente directe, et + 22 % en GSA et discount. Les surfaces bio sont en augmentation et la dynamique de conversions se poursuit. Les consommateurs allemands restent fidèles aux produits bio et la valeur du panier moyen a augmenté fortement en 2020, avec la viande et les ufs au premier rang des produits bio achetés.
Bénin : Des parents délèves et des paysans pour une alimentation locale de qualité
La scolarisation des enfants progresse au Bénin, mais les cantines restent rares et les enfants ne bénéficient pas souvent dune bonne alimentation. Le Programme alimentaire mondial subventionne quelques cantines, mais seulement en milieu rural, et les produits achetés restent majoritairement importés (ils nont pas deffet levier sur léconomie locale). A Cotonou, pour approvisionner les cuisinières en produits locaux et de qualité à des prix avantageux, la Fédération nationale des associations des parents délèves du Bénin (Fnapeb) et la Fondation béninoise Eurafrik ont créé une centrale dachat. Cette dernière est approvisionnée par lUnion régionale des producteurs de lAtlantique et du littoral (Urpal). Cette Union paysanne propose aussi des formations aux producteurs pour mettre en place des pratiques agroécologiques, accompagne les transformateurs pour diversifier leur offre et sensibilise enfants et parents à la consommation de produits locaux de qualité.
La bio en Allemagne : Dans un marché bio dynamique, la distribution bio spécialisée peine à garder le rythme
ECOZEPT, AuteurEn Allemagne, au 1er semestre 2021, la croissance du marché bio a continué sa progression, mais à un rythme moindre en magasins spécialisés bio. La vente en ligne a été le réseau le plus dynamique, puisquelle a progressé de 44 %, alors que la vente en magasins bio a eu tendance à stagner. Sils sont davantage fréquentés en milieu rural où la grande distribution restreint son offre, les magasins bio en zone urbaine nont pas réussi à fidéliser leur clientèle après les périodes de confinement. Le marché bio allemand semble avoir trouvé de nouveaux relais de croissance dans la vente en ligne et la vente directe, ainsi quavec loffre toujours plus fournie de la distribution conventionnelle. Reste à voir si les nouveaux consommateurs bio se tourneront ensuite durablement vers les circuits spécialisés bio
La bio en Allemagne : Vers une remise en question de la croissance ?
BIO-LINEAIRES, AuteurLes Allemands ont acheté davantage de produits bio (+ 21,3 %) durant le 1er semestre 2020, l'une des raisons semblant être la crise sanitaire liée à l'épidémie de Covid-19, qui a joué le rôle d'accélérateur de tendances. Cette percée s'est manifestée essentiellement en dehors des circuits de commercialisation bio, ce qui pousse toute la filière bio allemande à se réinventer. Les pionniers du bio y voient surtout l'occasion d'une nouvelle étape dans laquelle la distribution bio devra réaffirmer ses valeurs, stratégie dans laquelle les acteurs de l'économie sociale et solidaire jouent un rôle important.
Book of abstracts: Supply and Value chain Forum
Charles PERNIN, Auteur ; Flavio PAOLETTI, Auteur ; Michel REYNAUD, Auteur ; ET AL., Auteur | BONN (Charles-de-Gaulle-Strasse 5, 53113, ALLEMAGNE) : IFOAM - ORGANICS INTERNATIONAL | 2021Ces dernières années, la demande mondiale en produits biologiques na cessé de croître. Ceci sest traduit par un développement des filières biologiques. Toutefois, pour être cohérent, il faut que ce développement s'effectue dans le respect des quatre principes établis par IFOAM : santé, écologie, équité et précaution. Lors du Congrès Mondial de la Bio, qui sest déroulé à Rennes du 6 au 10 septembre 2021, les différents acteurs des filières et des chaînes de valeurs, allant du producteur au consommateur, ont été invités à partager des expériences inspirantes, ainsi que des initiatives novatrices pour développer, transformer, faire évoluer dans le sens des principes IFOAM les filières agro-alimentaires et non-alimentaires biologiques. Ce document compile les résumés de ces différentes contributions (plus dune soixantaine, conférences et présentations de posters confondues). Les contributions pouvaient sarticuler autour de six thèmes : 1 - Expériences et innovations pour une réduction continue des impacts environnementaux dans les processus de production ; 2 - Transformation des aliments et des produits non alimentaires : comment maintenir/améliorer la qualité et la sécurité des produits ? ; 3 - Comment mieux partager la valeur le long des chaînes dapprovisionnement, comment obtenir des produits biologiques équitables et améliorer les conditions de travail ? ; 4 - Assurer lapprovisionnement tout au long des filières ; 5 - Rôle des cahiers des charges dans le développement de pratiques respectueuses des principes de lagriculture biologique ; 6 - Élaboration de politiques favorables à lagriculture biologique pour les chaînes de valeurs et les filières.
Carrefour Bio : Nouveau partenariat en brocoli
Florence RABUT, AuteurCent tonnes de brocolis bio ont été contractualisées en filière Carrefour bio avec lEARL Les Demoiselles, une exploitation agricole basée en Provence. La productrice, Camille Poulet, a repris la ferme familiale. Elle a dabord testé la production de brocolis bio sur trois hectares, avant de se lancer dans une production à plus grande échelle (40 ha). Cette contractualisation de minimum trois ans a été officiellement signée lors de lédition 2021 du salon Tech&Bio. Lors de ce salon professionnel, Carrefour sest également engagé dans une autre filière : la filière blé meunier bio / farine / pain précuit.
Consommation des produits bio et enjeux : La crise sanitaire accentue les tendances alimentaires émergentes
Flavie TIRET, AuteurUne étude, menée par le CREDOC (Centre de Recherche pour létude et lobservation des conditions de vie), sur les comportements et les consommations alimentaires en France a montré que les consommateurs formulent de nouvelles attentes : lattente « santé » est repartie à la hausse depuis 2016 et la préoccupation environnementale grimpe depuis 2018. Concernant les risques liés à la consommation daliments, différents facteurs de préoccupation ont été identifiés : les antibiotiques et le bien-être animal pour les viandes, les conservateurs et les additifs pour les produits industriels, et les pesticides pour les fruits et légumes. Ces résultats expliquent lengouement des consommateurs pour les produits bio. Et cet engouement a été renforcé par la crise Covid-19 : gain de 20 % de chiffre daffaires et de 8 % dacheteurs. Du côté des points de vente spécialisés en bio, 90 % souhaitent prioriser les produits en vrac ou « zéro déchet », et 32 % les produits locaux (durant le premier confinement, 83 % des magasins spécialisés bio ont effectué des changements de fournisseurs, en faveur dopérateurs locaux et de filières courtes). La grande distribution continue à développer son chiffre daffaires en bio : si lécart sétait stabilisé entre les grandes surfaces et les magasins spécialisés, il se creuse de nouveau au profit de la grande distribution.
Les dernières évolutions du marché bio espagnol
Michel KNITTEL, AuteurEn Espagne, le marché de détail bio, en croissance régulière depuis plusieurs années, a poursuivi sa dynamique en 2020, malgré la crise de la Covid-19 : + 17 %. Cette croissance bénéficie avant tout à la GMS. Toutes les enseignes conventionnelles proposent un rayon bio, l'offre y étant cependant limitée à l'exception de l'enseigne Mercadona. Le leader du réseau spécialisé bio, Veritas, possède 78 magasins et détient de nombreux atouts face à la GMS, avec des magasins de taille concurrentielle (650 m2 à Barcelone), avec un assortiment conséquent, via ses propres marques, et avec des prix attractifs. L'enseigne se positionne également sur des combats comme la baisse des prix des produits d'hygiène féminine et des couches bébés, ou encore elle milite pour la prise en charge partielle, par lÉtat, des produits sans gluten pour les personnes souffrant de la maladie cliaque. Novembre 2020 a vu également l'inauguration, à Barcelone, de Biomarket, premier marché de gros en Espagne et 2ème en Europe (principalement tournés vers les fruits et légumes).
Les dernières évolutions du marché bio italien
Michel KNITTEL, AuteurEn Italie (3ème marché bio en Europe avec 3,48 Mrd ), la croissance bio est constante depuis 15 ans. En 2020, la part de produits bio dans les dépenses alimentaires représentait 3,6 %, contre 2,2 % en 2014. Avec le confinement, une grande part des achats bio ont été réalisés en ligne, avec une augmentation de 143 % de ce circuit sur 2020. La distribution bio italienne connaît des évolutions qui ont commencé avant cette année particulière de 2020. Le nombre de magasins indépendants a diminué et les supérettes de 150 m2 se sont développées. Depuis 2018, le groupe EcorNaturaSì a racheté plusieurs chaînes de magasins bio, entraînant des restructurations. Des magasins soumis à une forte concurrence ont dû fermer. Peu à peu, le paysage de la distribution spécialisée dans le pays se recompose.
Les dernières évolutions du marché bio suisse
Michel KNITTEL, AuteurEn Suisse, le marché de détail bio a augmenté de 19,1 % entre 2019 et 2020, pour atteindre 3,471 milliards d'euros, alors que cette augmentation n'était que de 5,6 % entre 2018 et 2019. La dépense moyenne par habitant est passée à 404 , représentant une augmentation de 40 % en 3 ans. Le réseau spécialisé a réalisé 9,6 % des ventes bio ; la part de marché de ce circuit continue de baisser depuis plusieurs années (-12 % en 2015). 2 enseignes leaders de la distribution conventionnelle, Coop et Migros, dominent le marché. Cependant, la situation diffère selon les régions, avec la présence plus ou moins forte de petites chaînes ou de magasins bio.
La distribution des produits naturels et bio en Autriche et en Suède
Michel KNITTEL, AuteurLAutriche possède le deuxième plus grand pourcentage de surface agricole utile en bio au monde, soit 26,1 %. La Suède, très engagée également dans lagriculture bio, se classe en 5ème position (20,4%), (à noter toutefois que sa surface agricole est faible puisque 75 % de ses terres sont couvertes de forêts). Dans cet article, Bio Linéaires propose un panorama de la distribution des produits bio dans deux pays « champions de la bio », qui connaissent, cependant, une évolution différente. En Autriche, la distribution conventionnelle continue de gagner du terrain sur le marché bio, grâce au développement de ses propres marques. La distribution spécialisée, quant à elle, dépend en grande partie des enseignes bio dorigine allemande ; par ailleurs, la mise en place de « conteneurs libre-service » permet délargir la vente de produits de ferme en circuit court. En Suède, les ventes bio semblent ralentir au profit de produits végétariens et locaux. Trois grandes enseignes du réseau conventionnel suédois réalisent, à elles seules, 58 % des ventes bio, tandis que la vente en magasins spécialisés bio, dont le réseau reste quasi-inexistant, représente seulement 1,73 % du marché.
La distribution des produits naturels et bio aux Etats-Unis
Michel KNITTEL, AuteurPremier marché alimentaire bio au niveau mondial, les États-Unis connaissent, comme les pays européens, une forte croissance dans la vente des produits bio, alimentaires et non-alimentaires. Les tendances du marché restent en faveur de la grande distribution conventionnelle, leader pour la vente de produits bio, grâce aux marques de distributeurs. L'article fournit la liste des 10 principaux acteurs conventionnels du marché bio américain en 2020, accompagnée d'éléments chiffrés. En ce qui concerne les magasins spécialisés, aux USA, les enseignes proposent souvent, en plus de la vente de produits « bio », celle de produits « naturels » et « healthy ». L'article présente les initiatives originales de plusieurs chaînes qui, cependant, attirent les convoitises des entreprises de la distribution conventionnelle. Pour illustration, le cas de Whole Foods Market, chaîne spécialisée n°1 aux USA, qui a été rachetée par Amazon. En 2021, plusieurs magasins ont été fermés et sont passés à la vente en ligne exclusivement.
La distribution des produits naturels et bio en Grèce
Michel KNITTEL, AuteurEn Grèce, l'importante crise de la dette publique en 2008, puis la crise due à l'épidémie de Covid-19 en 2020, freinent la croissance de la bio. La production bio y est cependant dynamique, puisque la Grèce se hisse au 8ème rang européen pour la SAU cultivée en bio et pour le nombre de producteurs. Selon l'Agence BIO, la grande distribution représentait, en 2016, 68 % du marché bio grec, devant le réseau spécialisé (27 %), la crise de 2008 ayant provoqué la faillite de nombreux magasins bio et d'entreprises de transformation. Grâce à ses prix plus bas, la GMS a attiré de plus en plus de clients, malgré l'attachement des Grecs aux magasins de proximité. Il n'existe pas de données précises sur les chiffres d'affaires et l'offre bio des nombreuses enseignes de GMS conventionnelles. La plupart des magasins proposant des produits bio se trouvent dans les grandes villes, Athènes et Thessalonique principalement, et sont souvent des épiceries fines qui distribuent de nombreuses productions locales. Le leader du commerce de détail bio, Green Family, possède 9 magasins proposant un assortiment de provenance essentiellement nationale. De nombreux magasins bio "classiques" possèdent une offre alimentaire et non alimentaire et se distinguent par un important assortiment de compléments alimentaires. Les marchés locaux sont des lieux d'achats bio prisés par les Grecs. L'Association des marchés agricoles biologiques, fondée en 2002 et membre d'IFOAM, organise des marchés dans 28 communes de la province d'Attique, regroupant ainsi plus de 220 producteurs bio.
La distribution des produits naturels et bio en Ukraine, Roumanie et Bulgarie
Michel KNITTEL, AuteurDans ces 3 pays d'Europe Centrale (Ukraine, Roumanie et Bulgarie), la consommation de produits bio n'est pas aussi développée que dans les pays d'Europe de l'Ouest et du Nord (entre 1 et 4 par habitant vs 118 en France). En Ukraine (marché d'environ 33 Mio en 2018), l'enseigne Eco-Lavka est la plus importante, avec une centaine de magasins de produits naturels "cultivés et produits à la ferme". Autre enseigne, "Natur Boutique" porte un concept de magasins bio installés dans des éco-hôtels. 70 boutiques de l'enseigne Moloko Ferma, véritable institution dans ce pays, distribuent les produits laitiers de sa propre production, ainsi qu'un ensemble de produits traditionnels locaux et naturels. En Roumanie (marché d'environ 57 Mio en 2018), la plupart des enseignes de GMS offrent aujourd'hui un assortiment bio, mais les magasins bio ne sont pas très nombreux. Planteea semble la chaîne spécialisée la plus importante (15 magasins). En Bulgarie (marché d'environ 30 Mio en 2018), le principal circuit de vente de produits bio est également la GMS. Parmi les enseignes, Billa distribue la marque allemande Alnatura. Un plus grand choix de marques est disponible dans les 200 magasins bio existants. Depuis quelque temps, de petits magasins vendant un assortiment mixte de bio, de frais et de local, spécialisés dans les fruits et légumes ou dans les produits laitiers et carnés, font leur apparition.
Dossier : Bio et GMS : un marché toujours performant
BIO-LINEAIRES, Auteur ; ECOZEPT, Auteur ; Juliette FAVRE, AuteurCe dossier, publié par Bio Linéaires en partenariat avec IRI et Ecozept, fait la synthèse de l'évolution, entre 2016 et 2021, de la bio en grande distribution. Une première partie détaille l'évolution du marché et de l'offre bio entre 2016 et 2020 en France, en passant à la loupe les différentes familles de produits, les marques bio, les Marques De Distributeurs (MDD), ainsi que les circuits. Dans la deuxième partie du dossier, IRI fait une analyse sur deux ans, 2019 étant l'année de référence avant la crise, pour faire la lumière sur la légère décroissance des produits bio en GMS entre juin 2020 et juin 2021, en France. IRI propose également ses prédictions pour 2022, en rappelant cependant que, avec l'épidémie de Covid-19, la donne est susceptible de changer avec l'évolution de la crise sanitaire. Pour terminer, la troisième partie du dossier, proposée par Ecozept, est consacrée à la bio dans les GMS et les discounts en Allemagne. Le paysage de cette distribution conventionnelle allemande y est dépeint : alors que les enseignes spécialisées en bio restent en phase de test, l'engagement des enseignes conventionnelles envers les producteurs bio allemands se développe, avec des « superlabels bio » exigeants, et semble ouvrir la voie à un marché bio plus structuré.
Dossier : Distribution spécialisée 2020 à la loupe
BIO-LINEAIRES, AuteurDans ce bilan 2020 de la distribution spécialisée bio, sont présentés : - Évolution du chiffre d'affaires en MBS (magasins bio spécialisés) et GMS ; - Bilan 2020, par familles, dans les Magasins Spécialisés Bio ; - Ouvertures, fermetures 2020 : un bilan plutôt encourageant ! ; - Carte de France 2020 des magasins bio ; - Bilan des principales enseignes régionales et groupements bio en 2020 ; - Bilan des principales enseignes nationales bio en 2020 ; - Bilan des principales enseignes belges bio en 2020 ; - Tendances et évolutions 2020 (enquête auprès de 2 143 points de vente) ; - L'alimentaire bio en GMS à fin novembre 2020 (données cabinet IRI) ; - Le reconfinement est moins bénéfique aux PGC (produits de grande consommation) bio en GSA (grandes surfaces alimentaires).
Dossier : Produits laitiers
Laura DUPONCHEL, Auteur ; Claude AUBERT, Auteur ; Angélique HOULBERT, Auteur ; ET AL., AuteurLe premier article, "Les Produits laitiers, un rayon dynamique en magasin bio", introduit ce dossier consacré aux produits laitiers bio par un rappel concernant leur marché, en plein essor, et annonce le contenu des articles à suivre : l'économie du lait, les enjeux de la filière, les différences entre lait bio et lait conventionnel, les différents produits laitiers et leurs spécificités... Au sommaire : - La filière laitière : les mamelles du bio ; - Vaches laitières et environnement ; - Élevage bio : les principales différences entre le conventionnel et le bio ; - Crème bio : l'incontournable du rayon frais ; - Le beurre bio : valeur sûre du rayon ; - Lait fermenté, yaourt ; - Desserts lactés : une offre qui s'enrichit ; - Fromage blanc : la famille des fromages non affinés ; - Fromages affinés bio : tradition et qualité.
Evolution de l'offre et du CA des PGC bio
Juliette FAVRE, AuteurLes ventes de produits de grande consommation (PGC) bio en grandes surfaces alimentaires (GSA) ont connu une augmentation de + 13,1 % en 2020, contre + 19,9 % en 2019. A partir de début juin 2020, le poids du label bio au sein des PGC a cependant diminué. Le e-commerce de GSA a assuré plus d'un tiers des gains des PGC bio. L'évolution des chiffre d'affaires liés à cette catégorie de produits est présentée, en montrant notamment l'effet des 2 confinements sur leur évolution, avec une projection sur 2021.
Fabrice Chaudier, consultant à Vins et Ventes : « Prendre en compte le prix de vente au consommateur »
Frédérique ROSE, AuteurFabrice Chaudier est consultant accompagnateur auprès de vignerons. Spécialiste des marchés viticoles, il livre, dans une interview, son analyse sur la viticulture biologique. Il répond notamment aux questions suivantes : Comment est reconnu le label bio par les consommateurs de vins ? Comment voyez-vous la dynamique de la viticulture bio ? Quels sont les circuits de distribution les plus pertinents ? Comment développer lexport ? Comment doit se positionner la bio au niveau des prix ? Comment éviter la conventionnalisation du bio ? Fabrice Chaudier apporte également son point de vue sur les attentes des consommateurs vis-à-vis de la bio : pour lui, ces derniers comprennent petit à petit que la bio porte des valeurs, notamment sur lenvironnement et la santé. Mais, ils attendent aussi que la bio aille plus loin, particulièrement sur les notions déquitable, dauthenticité, ainsi que dachat responsable et citoyen.
Le guide de la distribution de produits bio en Nouvelle-Aquitaine & en Occitanie
INTERBIO Nouvelle-Aquitaine et INTERBIO Occitanie se sont associés pour publier ce guide destiné aux entreprises de transformation, aux coopératives et aux producteurs bio de leurs deux régions. Bien plus quune simple présentation des principaux distributeurs implantés en Occitanie et en Nouvelle-Aquitaine, ce guide précise également les méthodes de référencement de chacun, afin de faciliter les partenariats commerciaux entre les acteurs de la filière bio. Cette première édition recense les réseaux bio spécialisés, les grossistes bio régionaux, les distributeurs de la GMS généralistes, ainsi que les acteurs du e-commerce. Chaque fiche présente les informations suivantes de manière synthétique : - La présentation du réseau, de lentreprise et de ses spécificités ; - La qualification de loffre ; - Lorganisation logistique du réseau ; - Le référencement : parcours de référencement, cahier des charges ... ; - Les contacts. Ce guide comprend aussi des informations sur le panorama de la distribution des produits bio en France et les tendances de marché, ainsi quune fiche thématique sur le vrac.
Ils ont inventé le yaourt bio écoresponsable en vrac
Véronique BARGAIN, AuteurEric Lepage, éleveur bio de 90 vaches normandes à la Ferme des glycines, à Saint-Jean-dElle (Manche), sest lancé dans la fabrication de yaourts bio vendus en vrac pour des GMS et pour la restauration collective. Les yaourts, confectionnés à base de lait pasteurisé, sont conditionnés dans des poches en plastique (munies dun bouchon verseur) de 1,2 kg à 5 kg. Ce conditionnement permet de réduire les emballages de 44 % par rapport à des yaourts en pots, et permet aussi daugmenter la DLC du produit à 30 jours (contre 21 normalement). Les distributeurs et les collectivités sont donc intéressés par ce produit bio, local, fermier, écoresponsable, qui peut être conservé plus longtemps. Ces yaourts sont commercialisés sous la marque « Simple comme bonjour ». Ils sont actuellement vendus à des collectivités et à des GMS de la Manche et du Calvados, et dans quelques grandes surfaces à Paris. Les commandes sont passées le lundi matin, pour une livraison à partir du mercredi (la livraison et la confection des étiquettes sont externalisées). Eric Lepage cherche maintenant dautres éleveurs pour dupliquer cette initiative dans dautres départements, afin de répondre aux demandes en dehors de la Manche.
Inquiétude confirmée sur le marché bio
Florence RABUT, AuteurAu cur de cet article consacré au marché des pommes en grande distribution, figure un encart sur la vente de pommes bio chez Carrefour. Après une forte croissance entre 2017 et 2019 (+ 75 %), la croissance de la vente de pommes bio s'est réduite à 1 % en 2020 : commentaires de Julie Mahmoun, category manager fruits et légumes bio chez Carrefour France.
LSA Bio - Dossier : En quête dun nouveau souffle
Camille HAREL, Auteur ; Mirabelle BELLOIR, Auteur ; Morgan LECLERC, AuteurCe dossier, composé de quatre articles, est consacré à lévolution du marché bio durant le premier semestre 2021. Le premier article porte sur le ralentissement de ce marché : après plusieurs années de croissance, il a commencé à ralentir fin 2020. Cet essoufflement se confirme en 2021 ; il est toutefois plus marqué dans les GMS que dans les magasins spécialisés. Le deuxième article traite de la mobilisation générale de la filière autour du bio « augmenté » : les industriels et les distributeurs cherchent à ajouter de nouvelles promesses à la bio (en lien avec la santé, lenvironnement ou lapprovisionnement local), afin de renouer avec la croissance en satisfaisant les nouvelles attentes des consommateurs. Larticle suivant est dédié aux cosmétiques bio : leurs ventes connaissent une forte croissance depuis plusieurs années, notamment en GMS. Les marques prennent également des engagements qui vont au-delà des conditions de production des matières premières biologiques. Le dernier article porte sur le vrac : celui-ci avait marqué un coup darrêt pendant la pandémie, mais il se développe de nouveau et présente une piste intéressante pour dynamiser les ventes de produits bio. Cependant, de nombreux chantiers restent à mener pour rendre le vrac encore plus accessible et attractif.
Le marché alimentaire bio en 2020 : Estimation de la consommation des ménages en produits alimentaires biologiques en 2020 Edition 2021
C. RENAULT, Auteur ; T. CHEVER, Auteur ; V. ROMIEU, Auteur ; ET AL., Auteur | MONTREUIL-SOUS-BOIS (12 Rue Henri Rol-Tanguy, 93 100, FRANCE) : AGENCE BIO (Agence Française pour le Développement et la Promotion de l'Agriculture Biologique) | 2021Ce document présente les chiffres-clés de la consommation et de la distribution de produits biologiques en 2020, en France. Ces chiffres ont été obtenus grâce à une étude réalisée par AND-International pour l'Agence BIO. Ils détaillent les évolutions : du marché global de la bio, de différents circuits de distribution et de divers types de produits bio (viande de boucherie, productions avicoles, productions issues de laquaculture, produits laitiers, céréales, oléoprotéagineux, fruits et légumes, vins et produits alimentaires intermédiaires). Ce document apporte également un éclairage sur le développement des filières bio françaises ainsi que sur le commerce extérieur. Globalement, en 2020, le marché alimentaire bio a progressé de plus de 12 % et a approché les 13 milliards deuros. Contrairement aux années précédentes, le développement des ventes a été moins rapide dans les grandes et moyennes surfaces (GMS) que dans la distribution spécialisée bio. Les produits qui ont connu les plus fortes croissances sont les surgelés et la bière (ces produits étaient déjà en pointe de classement en 2018 et 2019).
Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Décembre 2020
Au sommaire de la note de conjoncture et d'actualités sur les produits biologiques de décembre 2020 : - Filières animales : Secteur laitier ; Secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; Secteur des viandes de volailles et ufs ; - Filières végétales : Secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; Secteur des fruits et légumes ; Secteur viticole ; - Évolution du marché bio français ; - Échos du monde.
Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Décembre 2021
Au sommaire de la note de conjoncture et d'actualités sur les produits biologiques de décembre 2021 : - Filières animales : Secteur laitier ; Secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; Secteur avicole ; - Filières végétales : Secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; Secteur des fruits et légumes ; Secteur viticole ; - Évolution du marché bio français ; - Échos du monde.
Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Mai 2021
La « Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique », publiée par lAgence BIO, apporte une photographie détaillée et actualisée du marché et des filières biologiques en France, avec également des données à l'échelle mondiale. Cette note, publiée en mai 2021, traite : 1 des filières animales (secteur laitier ; secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; secteur avicole) ; 2 - des filières végétales (secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; secteur des fruits et légumes ; secteur viticole) ; 3 de l'évolution du marché bio français ; 4 d'échos sur le marché bio à travers le monde.
Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Mars 2021
La « Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique », publiée par lAgence BIO, apporte une photographie détaillée et actualisée du marché et des filières biologiques en France, avec également des données à l'échelle mondiale. Cette note, publiée en mars 2021, traite : 1 des filières animales (secteur laitier ; secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; secteur avicole) ; 2 - des filières végétales (secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; secteur des fruits et légumes ; secteur viticole) ; 3 des évolutions du marché bio français ; - 4 des échos sur le marché bio à travers le monde.
Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Septembre 2021
La « Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique », publiée par lAgence BIO, apporte une photographie détaillée et actualisée du marché et des filières biologiques en France, avec également des données à l'échelle mondiale. Cette note, publiée en septembre 2021, traite : 1 des filières animales (secteur laitier ; secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; secteur avicole) ; 2 - des filières végétales (secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; secteur des fruits et légumes ; secteur viticole) ; 3 des évolutions du marché bio français ; - 4 des échos sur le marché bio à travers le monde.
La perte de vitesse des PGC bio se confirme
Juliette FAVRE, AuteurEn grande surface, les ventes de produits de grande consommation bio ont commencé à se tasser en 2020, et la tendance se confirme en 2021. Une exception toutefois, le secteur de lhygiène bio qui affiche une croissance spectaculaire (+13,1 % contre 0,6 % en non bio) tirée par le soin beauté dont loffre sest développée. La visibilité du bio au sein du rayon frais, à linverse, est en recul, en particulier en hypermarchés.
TRANSAAT : Synthèse des apports du volet consommation Enseignements sur laccessibilité de lalimentation durable aux consommateurs éloignés de ces pratiques
Charlène NICOLAY, Auteur ; Jonathan PEUCH, Auteur ; Martina TUSCANO, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 07 (147 Rue de l'Université, 75 338, FRANCE) : INRAE (Institut National de Recherche pour l'Agriculture, l'Alimentation et l'Environnement) | 2021Le territoire « Biovallée » (vallée de la Drôme) compte 30 % de sa SAU en agriculture biologique, ainsi que de nombreuses dynamiques liées aux circuits courts. Toutefois, malgré une offre importante en produits locaux et sous signe de qualité (AB, AOP, IGP), une grande partie de la population semble peu ou mal connaître ces produits. Ce constat a amené divers acteurs de ce territoire à créer le projet de recherche action TRANSAAT : Transition vers un système agricole et alimentaire territorialisé (2016-2021). Il sarticule autour de deux volets : lun est consacré à létude de groupes dagriculteurs et lautre aux pratiques alimentaires des habitants. Ce dernier volet a pour objectif de mieux comprendre les habitudes alimentaires des habitants, ainsi que didentifier les freins et les leviers aux changements des pratiques alimentaires, pour aboutir à des pistes dactions. Ce rapport en présente les principaux constats. Il apporte des précisions sur : laccessibilité spatiale et cognitive des lieux dapprovisionnement durables situés sur ce territoire ; les dispositifs territoriaux mis en uvre pour le changement de pratiques (toucher, engager, accompagner) ; laccessibilité économique et matérielle ; le rapport au territoire. Des préconisations sont également apportées pour favoriser les pratiques alimentaires durables.
Les vins bio se développent tous circuits confondus
VITISBIO, AuteurLa vente de vins bio augmente depuis dix ans. Entre 2010 et 2019, le marché a quasiment quadruplé : il est passé de 252 millions deuros à 979 millions. Les vins bio représentaient 11,6 % des ventes de vins en France, en 2019. Une partie non négligeable des vins bio est destinée à lexport (43 % des volumes). Les vins bio à destination du marché national sont principalement commercialisés en vente directe et en GMS (le niveau de valorisation pour le producteur est toutefois nettement plus élevé en vente directe quen GMS). De plus faibles volumes sont également commercialisés via la RHD, les cavistes et les magasins bio. Au début de lannée 2020, les ventes de vins tranquilles biologiques en GMS ont augmenté de 7,9 % en volume et de 9,9 % en valeur. Côté vins effervescents biologiques, la croissance est de 34,5 % en volume et de 31 % en valeur, sachant que la bio pèse peu dans les ventes de vins effervescents (1,4 % en volume et 1,6 % en valeur).
Vrac bio : 6,3 % moins cher dans les magasins spécialisés
BIO-LINEAIRES, AuteurD'après des relevés de prix effectués sur 40 produits bio vendus en vrac (septembre 2020), dans 69 magasins de 11 enseignes spécialisées bio et dans 49 magasins de 11 enseignes de GMS, le réseau bio est plus compétitif que le circuit de la grande distribution, avec un écart de 6,3 %. Les 24 plus gros écarts de prix sont présentés, parmi lesquels, en faveur du circuit spécialisé bio : les noix du Brésil, les noix de Pécan, les graines de lin brun, les noix de cajou, les raisins secs Sultanine, etc.
Alimentation : Notre pays en quête d'autonomie
Elsa CASALEGNO, AuteurDurant le confinement, les ruptures de stocks pour certaines denrées alimentaires (notamment les pâtes et la farine) ont inquiété les consommateurs, les transformateurs et les distributeurs. Au-delà de ça, cette crise sanitaire a ainsi relancé le débat sur lautonomie alimentaire de notre pays. En théorie, la production française répond largement à nos besoins, mais en pratique, elle ne correspond pas exactement à ce que nous consommons : nous produisons deux fois plus de céréales que ce que nous mangeons, mais trop peu de fruits, de légumes ou de poissons. Ce déséquilibre est lié à nos préférences alimentaires et il est creusé par les entreprises qui sapprovisionnent souvent en fonction du prix sur des marchés mondiaux. Par exemple, des grandes surfaces préfèrent proposer de lagneau néo-zélandais (plutôt que français) car il est disponible hors saison à un tarif inférieur. Autre inconvénient, ces prix bas cachent souvent un dumping social, fiscal et environnemental, même au sein de lUnion Européenne. Si la France na pas vocation à être totalement autonome, des marges de progrès sont néanmoins possibles : il faut rebâtir des filières sur lensemble de notre territoire, repenser les systèmes alimentaires à une échelle plus locale, consacrer des terres à des productions déficitaires, accroître les circuits courts, développer lapprovisionnement local
Les Assises de la bio : La bio entre valeur et prix juste
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLors de l'édition 2019 des Assises de la Bio, la question du prix et de la valeur du bio était au cur des échanges et débats auxquels étaient conviés divers acteurs de la filière : représentants des producteurs, d'enseignes de grande distribution, de magasins spécialisés, etc. Aujourd'hui, même si la bio semble sortir de son marché de niche, sa démocratisation auprès du grand public rencontre encore des freins, le prix étant le premier d'entre eux. Tout l'enjeu est de permettre la croissance de ce marché tout en assurant une juste rémunération des producteurs bio et en facilitant l'accès aux produits bio pour le plus grand nombre. Parmi les pistes et propositions évoquées lors des Assises, apparaît notamment le principe d'économie de la fonctionnalité et de la coopération, ou comment rémunérer les externalités positives de la bio. Les distributeurs, de leur côté, veulent être co-acteurs de la transition à travers différentes démarches, comme la contractualisation pluri-annuelle, ou la signature de contrats tripartites, etc. Avec la loi Egalim, la construction des prix devra davantage être basée sur les coûts de production.
La Belgique, une évolution à suivre...
Mélanie LONGIN, AuteurLe marché bio belge a atteint 779 millions d'euros en 2019, en croissance de 4 % par rapport à 2018. Pour la première fois, il a été mis en avant au Salon Natexpo de 2020. Les particularités et les perspectives de développement de ce marché sont présentées, notamment le développement des EAP (épiceries alternatives de proximité), qui font la part belle au bio, au local, au vrac et au durable, et qui évoluent fortement sur les régions de Bruxelles, de Liège et du Hainaut.
La bio en Allemagne : Covid-19 booste la bio et accélère les tendances
BIO-LINEAIRES, AuteurEn Allemagne, la distribution spécialisée bio a progressé pendant les premiers mois de la crise sanitaire liée à la Covid-19. Selon les données disponibles de mi-mai 2020, les ventes de produits bio ont augmenté de 33 % en moyenne durant le 1er trimestre 2020, en comparaison avec le 1er trimestre 2019. La distribution spécialisée bio est le circuit de commercialisation allemand le plus dynamique si l'on observe le marché alimentaire dans sa globalité. Au-delà des chiffres, les derniers enseignements concernant la distribution bio allemande montrent que celle-ci a su résister pendant la crise de la Covid-19 et que, peut-être, une nouvelle opportunité s'ouvre à elle si la filière parvient à communiquer sur les valeurs bio, sur la provenance régionale des produits et sur la juste rémunération des acteurs de la filière.
Le bio au challenge du local
Jean HARZIG, AuteurCet article compare les stratégies commerciales, appliquées aux fruits et légumes biologiques, de deux magasins basés non loin de la métropole stéphanoise : un hypermarché (Leclerc) et un magasin spécialisé (La Vie Claire). En complément de cet article, un tableau compare les prix dune vingtaine de fruits et légumes bio vendus par ces deux magasins (le relevé des prix a été effectué le 12 novembre 2020). La provenance des produits est également renseignée.
La bio, un modèle résilient pour l'alimentation de demain
BIO-LINEAIRES, AuteurLe Synabio, organisation fédératrice des entreprises de la bio, rassemble aujourd'hui près de 200 entreprises bio de la transformation et de la distribution. Cet article est le plaidoyer qu'il a rédigé, après plusieurs mois de crise sanitaire liée à l'épidémie de Covid-19, pour exprimer sa vision d'un modèle alimentaire vertueux et capable de résilience. Premier constat : au cours de la première partie de la crise (jusqu'en juillet), la consommation de produits bio a augmenté fortement (+ 63 % en GMS pour la semaine du 15 mars 2020, contre + 40 % pour les produits conventionnels). Les filières bio ont su répondre à la demande et faire face à l'imprévu, démontrant leur résilience. Les atouts de l'agriculture bio pour s'adapter sont, entre autres : des approvisionnements en France, une contractualisation avec l'amont agricole, une distribution spécialisée, un climat social apaisé (la RSE dans les entreprises bio est relativement plus développée) qui a facilité l'adaptation des chaînes de production malgré la tension. Le Synabio rappelle que les entreprises de la bio défendent un mode de production intrinsèquement résilient et à l'origine de nombreux coûts évités pour la collectivité (dépollution, dépenses de santé, etc.) et qu'elles créent de l'emploi. Pour le Synabio, lÉtat devrait, pour toutes ces raisons, s'investir davantage pour protéger les bonnes pratiques des entreprises de la bio, pour sécuriser les acteurs de la bio (aléas climatiques, relations avec la grande distribution) pour accélérer la transition et changer d'échelle, en facilitant et en encourageant les investissements.
Bio : Loffre rattrape la demande
Marc-Henri BLAREL, AuteurLe marché de la carotte bio a connu une forte croissance ces dernières années. Les prix mieux valorisés et la recherche par laval dune production origine France ont suscité des vocations chez de nombreux producteurs et expéditeurs de carottes bio. Ce marché fortement dynamique a toutefois été marqué par une première saturation denvergure à lautomne 2019 : tous les volumes produits nont pas trouvé acheteur. Cette crise a fortement impacté les producteurs, souvent les nouveaux entrants dans la bio, qui navaient pas sécurisé leurs débouchés. Elle a été prise au sérieux par de nombreux opérateurs de la filière. Ces derniers ont listé les causes de cette saturation et pointent particulièrement labsence dorganisation de loffre. Ils se questionnent également sur les perspectives dévolution de loffre. Cette dernière pourrait se développer en restauration collective (restaurants scolaires et restaurants détablissements de santé) avec la loi Egalim. La valorisation pourrait être moindre dans ces circuits, mais ils représenteront des volumes significatifs. Concernant les circuits de vente au détail (ex : en GMS), loffre de carottes bio en vrac se développe pour limiter le plastique. Certaines fois, les carottes bio sont même proposées en substitution de loffre conventionnelle.
Bio : Vers un essoufflement ?
VEGETABLE, AuteurLe marché de la bio est en pleine croissance : il bénéficie de puissants moteurs, comme la volonté de consommer des aliments meilleurs pour la santé. Néanmoins, la crise sanitaire et ses impacts négatifs sur le pouvoir dachat ont des répercussions sur le dynamisme de ce marché qui risque de sessouffler. Lampleur de cette décélération va surtout dépendre des positionnements et des stratégies mis en place par les distributeurs. Le département détudes stratégiques Xerfi-Precepta a élaboré deux scenarii : 1 les distributeurs acceptent le ralentissement de leurs ventes et le rythme de croissance est divisé par deux (soit une croissance moyenne de 6,5 % entre 2021 et 2023) ; 2 les distributeurs refusent ce ralentissement et redoublent defforts pour conquérir de nouveaux clients. Dans les 2 scenarii, les GMS continueront à gagner du terrain sur les magasins spécialisés et deux circuits semblent pouvoir se développer : le hard discount et le e-commerce.
Bio : Vers les travers du conventionnel
VEGETABLE, AuteurLe cabinet détudes Xerfi Precepta a publié une étude intitulée « La distribution de produits alimentaires biologiques Mutations de la distribution, perspectives du marché et du jeu concurrentiel à lhorizon 2022 ». Cette étude met en avant le risque grandissant de voir le bio dénaturé de ses valeurs originelles face aux offensives de la grande distribution. Le marché alimentaire bio est en pleine croissance (+ 14 % en 2019), ce qui engendre une guerre des prix et une industrialisation de la production. Pour l'auteur, le bio a ainsi tendance à se rapprocher des travers du conventionnel. Par exemple, comme la France nest pas autosuffisante en matière de produits alimentaires biologiques, elle importe des produits pour répondre à la demande, ce qui engendre du transport et impacte lenvironnement. Dun point de vue commercialisation, la grande distribution représente plus de la moitié du marché. Les GMS ont dailleurs développé des marques spécifiques (ex : Carrefour Bio) ou se sont rapprochées denseignes bio (ex : Intermarché sest allié aux Comptoirs de la Bio). Une nouvelle génération de start-up développe également le e-commerce (ex : Aurore Market). Quant aux enseignes spécialisées, certaines adoptent les codes de la grande distribution et des enseignes indépendantes disparaissent. Le marché du bio devient ainsi de plus en plus homogène.
Les clés de la croissance
Jacques BERTIN, Auteur ; Benoît MERLAUD, Auteur ; Patricia BACHELIER, Auteur ; ET AL., AuteurLe secteur bio ne connaît pas la crise. Au contraire, il a connu une croissance supérieure au conventionnel durant le premier confinement (mi-mars à mi-mai 2020). Les produits bio simposent ainsi parmi les principaux bénéficiaires de la crise Covid-19 qui a renforcé lintérêt des Français pour « le mieux manger ». Ce hors-série bio de la revue Linéaires apporte des explications sur les stratégies déployées par les grandes surfaces pour développer leur marché bio et détaille les chiffres de ce marché. Il commence par aborder le côté « enseigne » avec : une interview dEmmanuel Fournet (directeur analytique chez Nielsen France) ; une interview de Benoît Soury (directeur des marchés bio du groupe Carrefour) ; une interview de Séverine Jégou (chef de projet transverse bio chez Intermarché) ; un reportage sur Leclerc et le faible succès de son enseigne spécialisée Le Marché bio ; un point sur les enseignes bio des GMS et leur concurrence avec les magasins bio spécialisés. Le côté « marché » est ensuite développé. Des informations sont apportées sur les marchés bio suivants : surgelés, produits de la mer, boucherie-volaille, charcuterie-traiteur, crémerie, fruits et légumes, épicerie. Pour chacun dentre eux, un article effectue un état des lieux, puis dautres textes apportent plus dexplications sur des produits phares, sur des problématiques rencontrées par certaines filières ou présentent de nouveaux produits bio.
Consommation bio : + 13, 5 % en 2019
BIO-LINEAIRES, AuteurEn 2019, le marché des produits bio a progressé de 1,4 milliards d'euros pour atteindre 11,93 milliard d'euros, soit une croissance de 13,5 % par rapport à 2018. Désormais, la consommation des ménages en bio atteint 6,1 %. Les achats de produits bio en restauration collective et en restauration commerciale ont augmenté de 16,4 % entre 2018 et 2019. L'évolution de la consommation et de la distribution des produits bio sont présentées : chiffre d'affaires entre 2010 et 2019 selon les circuits de distribution, progression des ventes selon les catégories de produits, répartition des achats de produits par famille et par circuit de distribution. Les enseignes de grande distribution sont restées, en 2019, le principal moteur des ventes bio.
La consommation bio en Europe
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurEn 2018, les consommateurs de lUnion Européenne ont dépensé plus de 42 milliards deuros pour des produits biologiques. Les pays aux cinq plus gros marchés (Allemagne, France, Italie, Suède et Royaume-Uni) représentent à eux seuls 33 milliards. Pour chacun de ces pays, plusieurs données sont fournies, concernant le marché bio national, les dépenses en bio par habitant et par an, ainsi que la répartition entre les différents circuits de distribution.
Covid-19 : Quel impact pour la filière vin bio ?
Frédérique ROSE, AuteurDurant lété 2020, qui faisait suite àun premier confinement puis à la réouverture des restaurants et de certaines frontières, Vitisbio a fait le tour des vignobles pour faire le point sur limpact de la crise Covid-19 sur la filière vin bio. Il est difficile de définir précisément les impacts économiques de cette crise car les situations dépendent fortement des circuits de commercialisation des vignerons. Toutefois, comme la majorité des vins bio français sont vendus en direct et en CHR (cafés-hôtels-restaurants), beaucoup de vignerons bio se retrouvent en difficulté. Dans cet article, les témoignages de différents producteurs, installés dans diverses régions viticoles, illustrent la diversité des situations. Un point est également effectué sur les enquêtes réalisées par Loire Vin Bio, Interbio Occitanie et SudVinBio auprès de leurs adhérents. Des initiatives mises en place par des associations de producteurs pour soutenir les vignerons sont également détaillées. Enfin, le plan de distillation de crise est évoqué : il semblerait que la filière vin bio ne réalisera pas de demande spécifique. Cet article est également accompagné dun encart sur la baisse des rendements en 2020 qui provoque également des difficultés chez les vignerons.
Covid-19 : Quels impacts sur la Bio ?
Anne UZUREAU, Auteur ; Emmanuelle CHOLLET, AuteurGlobalement, les filières bio ont plutôt bien résisté à la crise de la Covid-19. Le confinement a dailleurs accentué la dynamique de consommation des produits bio, ce qui sest traduit par une augmentation des ventes dans les GMS et dans les magasins spécialisés (cette croissance est toutefois inégale suivant les départements). Ce phénomène a dailleurs pu engendrer quelques difficultés occasionnelles dapprovisionnement en produits bio dans les magasins. Concernant la vente directe, cette crise a occasionné un surplus de travail chez les producteurs. Elle a aussi impacté de différentes manières les filières : la filière viande na pas trop subi de baisse de volume, sauf pour la viande de veau et un peu pour la viande dagneau. Quant à la filière lait, elle a réussi à gérer cet épisode en limitant les volumes produits durant le pic printanier. Luf bio a connu une pénurie et des problèmes dapprovisionnement sont à prévoir pour la farine bio française (la demande est forte et les récoltes sont faibles). Deux filières, la filière vin et la filière bière, ont en revanche directement souffert de cette crise sanitaire (leurs ventes se sont effondrées).
La distribution des produits naturels et bio en Finlande
Michel KNITTEL, AuteurLa Finlande possède près de 307 000 ha de terres cultivées en bio, soit 13,5 % de sa surface agricole. La surface en bio, dans ce pays, croît régulièrement, pouvant atteindre jusqu'à 28,8 % dans certaines régions. La Finlande se distingue aussi par le fait qu'elle est le pays avec la plus grande surface au monde de cueillette sauvage certifiée : près de 4,6 Mio ha, essentiellement situés en Laponie (myrtilles, airelles rouges, jus de bouleau). En 2018, selon le FiBL, le pays comptait 5 129 producteurs, 301 transformateurs, 63 importateurs et 20 exportateurs biologiques. En moins de 10 ans, le marché bio de détail finlandais a plus que doublé et pesait 368 Mio en 2019. Les consommateurs bio finlandais achètent des produits bio majoritairement dans le réseau conventionnel et seulement 16 % font leurs achats bio en magasins spécialisés. Environ 2,2 Mio de Finlandais achètent régulièrement des produits bio avec, pour motivations, entre autres, l'absence de pesticides, le goût et le bénéfice pour la santé. Toutes les tendances de consommation liées au bien-être, aux ingrédients naturels et à la responsabilité sont en hausse, ces dernières années. 2 groupes détiennent à eux seuls quasiment l'ensemble de la distribution alimentaire conventionnelle. Leurs chaînes de grandes surfaces distribuent une gamme toujours plus étoffée de produits bio. Il n'existe pas de chaînes organisées de magasins bio. C'est dans la région d'Helsinki et dans les autres grandes villes que se trouvent les plus nombreux points de vente bio indépendants, parmi lesquels Saturmarja, Anton & Anton et Ruohonjuuri. Ce dernier, apparu en 1982, est devenu une chaîne de 16 magasins spécialisés très modernes et attractifs (alimentation bio, cosmétiques naturels, les produits de santé, équitables, environnementalement responsables, etc.) Les chaînes Life et Aitokauppa proposent des magasins de produits de santé et écologiques (compléments alimentaires, phytothérapie, diététique, cosmétique, etc.)
La distribution des produits naturels et bio en Irlande
Michel KNITTEL, AuteurMalgré la forte influence du Royaume-Uni, l'Irlande du Sud présente un paysage de la distribution des produits biologiques différent de celui de son voisin. Petit pays insulaire de 4,9 millions d'habitants, sa surface est de 72 000 ha et la part de sa SAU en bio n'est que de 1,5 %. En 2019, on y comptait un peu plus de 2 100 opérateurs bio, dont 1 700 agriculteurs. D'après l'agence officielle irlandaise de promotion de l'industrie agroalimentaire, le marché bio se situerait, pour 2018, autour de "plus de 200 Mio ", représentant une croissance de + 10 % entre 2017 et 2018. Près de 94 % des ménages irlandais achètent des produits bio, en moyenne une fois toutes les 2 semaines. Les principales motivations sont la qualité des produits bio, le fait qu'ils soient labellisés, mais aussi les bienfaits pour la santé, le goût et l'origine irlandaise. Le principal frein à l'achat reste le prix, pour 48 % des consommateurs, selon une étude consommateurs réalisée en 2017. La production nationale concerne essentiellement des produits carnés (bovins, ovins) et souffre d'un manque de gros producteurs de fruits et légumes, impliquant une forte dépendance aux importations. La distribution des produits bio s'opère en grande partie via les grandes surfaces, avec 70 % des achats réalisés en 2017. La plupart des grandes enseignes conventionnelles possèdent leur propre marque de produits bio, comme SuperValu, leader de la distribution bio en GMS, et qui a lancé une gamme de 19 fruits et légumes bio avec des emballages compostables. La vente directe est bien présente, avec de nombreux marchés et des possibilités d'achats à la ferme. De nombreuses boutiques indépendantes, baptisées "magasins bio", existent, mais ce sont en général de petites supérettes proposant peu de produits frais. Les "health stores" proposent surtout des produits diététiques, des compléments alimentaires et des cosmétiques. Organisés sous forme de coopératives, certains magasins associent alimentaire et non-alimentaire, bio et non-bio, ou se consacrent au 100 % local, dont du bio...
La distribution des produits naturels et bio au Luxembourg
Michel KNITTEL, AuteurPetit pays de 2 600 km2, le Luxembourg est le 3ème pays au monde en production de richesses. Bien que sa SAU en bio soit relativement modeste (4,2 % de la SAU totale, fin 2018), le Luxembourg présente un taux de consommation bio élevé. En 2017, il était, selon les chiffres du FiBL et d'IFOAM, le 4ème pays au monde sur le plan de la consommation par habitant, derrière la Suisse, le Danemark et la Suède. La part du marché bio dans la consommation totale y représente 7,3 %, en progression par rapport à 2016, et les importations sont importantes. Des producteurs bio utilisent le label "Bio Lëtzebuerg" dont le cahier des charges comporte 3 conditions supplémentaires par rapport au cahier des charges bio européen (dont la conversion intégrale de l'exploitation). Côté distribution, la GMS possède 60 % de part de marché (l'enseigne conventionnelle "Cactus" offre plus de 2 750 références bio), les magasins bio un peu moins de 30 % et les autres circuits 10 %. Une trentaine de magasins bio composent la distribution spécialisée. Le leader de la distribution bio est la chaîne Naturata. Une trentaine de magasins bio font partie du groupe Oikopolis, dont lhistoire remonte à 1988 avec la création de la coopérative des fermiers bio du Luxembourg.
La distribution des produits naturels et bio en République d'Afrique du Sud
Michel KNITTEL, AuteurL'Afrique du Sud est un pays grand comme 2 fois la France et compte 58,8 millions d'habitants, la plupart d'entre eux se concentrant dans les zones urbaines. Avec un PIB par habitant se classant au 89ème rang mondial et un chômage important, l'Afrique du Sud n'offre pas l'environnement le plus favorable pour la distribution bio, d'autant que la production bio n'y est quasiment pas développée (280 agriculteurs certifiés). La SAU bio ne représente que 0,04 % de la SAU globale (pourcentage moyen de la SAU bio en Afrique : 0,2 %) et il n'existe pas de cadre légal pour les agriculteurs qui souhaiteraient produire en bio. Seule l'association bio South African Organic Sector Organisation (SAOSO) a publié un cahier des charges privé, reconnu par IFOAM en 2017. Fermement ancré dans le modèle conventionnel, le pays compte néanmoins 1,3 Mio d'ha consacrés à la cueillette sauvage (harpagophytum). L'émergence d'une classe moyenne a stimulé, ces dernières années, la croissance de produits "sains", dont les produits bio. Business France estimait le marché bio sud-africain, en 2019, à environ 27,3 Mio d'euros. L'Afrique du Sud serait cependant le premier marché bio du continent africain, une niche ne touchant que des consommateurs aisés des plus grandes zones urbaines, dont Cape Town et Johannesburg. Deux des plus importants distributeurs alimentaires du pays, Woolworths et Pick n Pay, proposent un assortiment significatif de produits bio et la plupart des enseignes conventionnelles possèdent des rayons bio. L'enseigne bio la plus connue et la plus ancienne est Wellness Warehouse, avec ses 34 magasins très modernes, n'offrant que des produits certifiés SAOSO et au maximum issus de petits producteurs. D'autres magasins spécialisés sont présents sur le territoire : Think Organic, Organic Footprints, Going Natural... Les producteurs bio ont la possibilité de vendre sur les marchés fermiers locaux et sur les marchés conventionnels, nombreux, très fréquentés et très festifs, ainsi que sur quelques marchés bio.
La distribution s'engage
Jean HARZIG, AuteurDans cet article, six enseignes de la distribution, dont Biocoop (les autres n'étant pas spécialisées en bio), répondent à plusieurs questions sur leur approvisionnement en fruits et légumes, ainsi que sur le devenir de leurs points de vente. Lune dentre elles concerne la régression des fruits et légumes français dans leurs rayons. A cette question, Biocoop répond que 80 % de son chiffre daffaires (tous produits confondus) est réalisé sur des produits français et que 30 % de ses fruits et légumes sont locaux (lapprovisionnement étant directement géré par les magasins). Une autre question concerne la répartition des risques et des bénéfices tout au long de la chaîne de valeurs : du producteur au consommateur, en passant par le commerce. Biocoop refuse que les agriculteurs soient une variable dajustement. Cest pourquoi cette enseigne développe le commerce équitable et travaille uniquement avec des groupements de producteurs, ce qui permet de mieux gérer les aléas du marché, tout en construisant une politique de prix à partir des coûts de production. Une autre question porte sur la crise Covid-19 qui a bousculé léchiquier de la distribution alimentaire. Face à ces changements, Biocoop explique vouloir développer le e-commerce.
Distribution : Le vrac emballe les Français ; Magasin « sans emballages » : Des pionnières convaincues
Fabienne MALEYSSON, Auteur ; Léa GIRARD, AuteurEn France, le vrac séduit de plus en plus de consommateurs. De 2013 à 2019, il a connu une croissance moyenne de 50 % de chiffre daffaires par an. Le nombre de commerces spécialisés dans ce mode de distribution sest envolé et les enseignes généralistes ne sont pas en reste : plus de 80 % des hypermarchés proposent un rayon dédié au vrac. Les consommateurs optent pour le vrac pour diverses raisons : saffranchir du marketing, éviter le gaspillage en achetant la quantité nécessaire, et diminuer les emballages. Preuve de lessor de ce mode de distribution, en février 2020, la loi sur léconomie circulaire a précisé que tout produit de consommation courante peut être vendu en vrac. Cette loi a également précisé que les clients ont le droit dapporter leurs contenants personnels dans les magasins, du moment quils sont propres. Toutefois, limpact environnemental global des produits en vrac nest pas réellement connu. Diverses interrogations subsistent, en particulier sur lempreinte environnementale de leur transport. Par ailleurs, si la promesse du secteur est de protéger la planète, il est préférable que les produits soient autant que possible bio et locaux. Pour illustrer cela, le fonctionnement du magasin spécialisé dans le vrac « Mamie mesure », qui sinscrit dans une démarche durable globale, est plus amplement détaillé.
Dossier : Applications consommateurs
Laura DUPONCHEL, Auteur ; Michel KNITTEL, Auteur ; Simon LE FUR, Auteur ; ET AL., AuteurLe succès du Nutri-Score et de ces applications qui, comme Yuka, "Ménag'Score" de 60 Millions de Consommateurs ou MyLabel dont Bio Consom'acteurs est partenaire, permettent aux consommateurs de décrypter le contenu des produits de grande consommation est-il le fait d'une tendance de fond pour plus de transparence ou d'un effet de mode ? Ce dossier fait le point en expliquant le fonctionnement de ces applications, leur impact sur les industriels, la GMS et le réseau bio, avec les points de vue de distributeurs spécialisés, de transformateurs, d'experts en nutrition ou en cosmétique et détergence. Des applications sont parfois axées sur le score nutritionnel, d'autres sur l'éthique du produit, ou encore sur la durabilité. Les choix des consommateurs peuvent pousser les fabricants à revoir les recettes et les ingrédients de leurs produits afin qu'ils soient mieux "notés". Selon une nutritionniste, il ne faut pas se fier les yeux fermés à ces applications. Néanmoins, ces dernières semblent répondre au besoin de transparence qui saccroît auprès des consommateurs.
Dossier : Bilan 2019 : Distribution spécialisée 2019 à la loupe
BIO-LINEAIRES, AuteurDans ce dossier, les chiffres de la distribution bio en France (cabinet IRI) pour l'année 2019 sont présentés et analysés : - Evolution du CA en MSB (magasins spécialisés bio) et en GMS (graphiques) ; - Estimation bilan MSB par familles en 2019 (chiffres d'affaires et évolution pour une quinzaine de familles de produits) ; - Ouvertures, fermetures 2019 : un bilan plus mitigé ; - Carte de France 2019 des magasins bio ; - Situation des principales enseignes régionales et groupements bio en 2019 ; - Situation des principales enseignes nationales en 2019 ; - Situation des principales enseignes belges bio ; - Les tendances et évolutions ; - L'alimentaire bio en GMS à fin novembre 2019 ; - La promo, un levier de plus en plus activé pour les produits bio.
Dossier : Impact du Covid-19 sur la distribution. Et demain...
BIO-LINEAIRES, AuteurQuel aura été l'impact de la crise sanitaire liée à la Covid-19 et en particulier de la période de confinement sur la consommation et la distribution des produits bio ? Le dossier passe en revue de nombreux thèmes liés à cette situation inédite, avec : des interviews de représentants des principales organisations professionnelles (Natexbio, Synabio, Synadis Bio, Synadiet) ; la présentation des chiffres du bio en GMS et en réseau spécialisé ; le panier idéal pour faire face à la période (alimentation, sommeil, anxiété ) ; le point sur la situation en Allemagne, en Belgique et dans le reste du monde ; le rôle des microbes et la désinfection, des témoignages dentreprises du marché de lentretien en réseau bio... Les résultats de deux enquêtes, l'une auprès de magasins bio, l'autre auprès de consommateurs, sont présentés.
Dossier de presse : Enquête : Fruits et légumes conventionnels et bio : Le lieu d'achat et l'origine ont peu d'influence sur le prix
L'Association nationale de défense des consommateurs et usagers CLCV (Consommation, Logement, Cadre de Vie) publie les résultats d'une enquête sur les prix à l'achat des produits bio. Elle s'est intéressée plus particulièrement aux raisons du surcoût de ces produits par rapport au conventionnel (44 % plus chers). Les prix et l'origine de 7 fruits et légumes biologiques et conventionnels (banane, orange, pomme golden, raisin blanc avec pépins, courgette, carotte et tomate ronde) ont été analysés. Parmi les observations : Bio ne rime pas toujours avec local ; les fruits et légumes bio sont en moyenne aussi chers en grandes surfaces qu'en magasins bio.
Dossier spécial Covid-19 : Les filières bio dOccitanie à lépreuve du Covid-19
Nancy FAURÉ, Auteur ; Lucie POLINE, Auteur ; Amélie BERGER, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier spécial est dédié à limpact du confinement, lié à lépidémie de Covid-19, sur les filières bio dOccitanie. Il commence par effectuer un point (à léchelle nationale) sur lévolution de la consommation de produits bio au cours de cette période : évolution générale des ventes, données plus spécifiques sur les ventes en GMS, en magasins spécialisés, en magasins de proximité, en direct Il décrit ensuite les résultats dune enquête menée par Interbio Occitanie afin de mieux comprendre les effets de cette crise sur les filières bio et sur leurs opérateurs : impacts, restructurations, perspectives... Au total, 322 producteurs et 54 opérateurs de laval ont répondu à cette enquête. Ce dossier détaille également les enseignements tirés de cette crise par les entreprises bio. Il faut savoir que les conséquences ont été nombreuses mais assez hétérogènes selon les entreprises et leurs débouchés. Différentes initiatives mises en uvre pour aider les producteurs à faire face à larrêt de certains débouchés sont présentées : dans le Gers, la Chambre dagriculture a lancé « Le Gers vous Drive » ; dans le Lot, la Chambre dagriculture a aidé les Martegoute (producteurs de foie gras) à lancer une opération nommée « Solidarité Producteurs » ; en Ariège, des Halles Fermières, des drives hebdomadaires et des marchés de pré-vente ont vu le jour dans plusieurs villes. Enfin, ce dossier est clôturé par le témoignage de deux producteurs bio : Benoît Joulain, qui produit des plants maraîchers et aromatiques quil a pu commercialiser grâce à des Drives Paysans ; Adeline Régis, pour qui le confinement a été loccasion de vendre sa production plus localement.
Etat des lieux du marché des viandes produites en AB
Fabien SEVIN, Auteur ; Camille BRILLION, Auteur ; Eva GROSHENS, Auteur ; ET AL., Auteur | LYON CEDEX 07 (23 Rue Jean Baldassini, 69 364, FRANCE) : AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRE RÉGIONALE D'AGRICULTURE AUVERGNE-RHÔNE-ALPES | 2020En mai 2020, la Chambre Régionale dAgriculture d'Auvergne-Rhône-Alpes a proposé à différentes structures de présenter les effets de la crise liée à la Covid-19 sur le marché des viandes bio, sous la forme dun webinaire. Dans le support de ce dernier, lIdele aborde les effets du confinement sur la consommation et la production de viandes (bio et non bio), aux échelles nationale et régionale. Un focus sur les jeunes bovins allaitants montre un retard d'écoulement. Selon les filières, les opérateurs Unebio et Sicaba observent des dynamiques de demande différentes : la demande en viande hachée est importante et crée un déséquilibre matière ; la vente de veaux et d'agneaux a diminué ; la vente de viande porcine est restée stable ou a baissé, selon l'opérateur concerné. La FRAB AuRA confirme que la demande en produits de proximité s'est renforcée, y compris sur la viande, favorisant les circuits courts. Des solutions pour renforcer ce mode de commercialisation sont proposées. Enfin, le Cluster bio dresse un état des lieux des enseignes de distribution de produits bio, dont un focus sur les GMS.
Filières Carrefour bio : Multiplier les partenariats
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe géant Carrefour vise un chiffre daffaires liés à la vente de produits biologiques de 5 milliards deuros en 2022 (contre 2,3 milliards en 2019). Pour atteindre cet objectif, il développe des filières et cherche à sapprovisionner le plus possible en France, notamment pour fournir la marque Carrefour bio. Sa première filière boule bio (pain bio) a été créée en 1992. Depuis, le groupe Carrefour ne cesse de multiplier les filières bio et vient dailleurs den créer six nouvelles : pâtes, flocons davoine, farine de blé, quinoa, graines de lin et graines de chia (les filières blé dur/pâtes et avoine blanche sont plus amplement détaillées). Toutes ces filières reposent sur des contrats tripartites (producteur-transformateur-distributeur). Concernant les producteurs, en 2018 et 2019, 500 nouveaux partenariats ont été signés afin daccompagner des conversions ou d'encourager des producteurs à augmenter leurs surfaces contractualisées. Carrefour accompagne ainsi plus de 2 000 producteurs bio français. Par ailleurs, concernant les entreprises, le 21 septembre 2020, à loccasion du salon Natexpo, des contrats tripartites ont été signés avec six coopératives françaises (Fermes Bio, Agribio Union, Bio Sud, Union Bio Sud Est, Coop drômoise de céréales, Cavac) et trois industriels (Alpina Savoie pour le blé dur, Celnat pour lavoine et Cavac pour le pois chiche). Un encart décrit également le rachat de la chaîne Bio cBon par Carrefour.
Forum végétable : Production, sourcing, commerce : changement dépoque ?
Cécile PRALY, Auteur ; Jean HARZIG, AuteurUn engouement pour le sourcing local/national est actuellement observé en France. Ce mouvement vient nouer ou renouer des liens entre des acteurs qui ne se connaissaient pas ou plus, et questionne lévolution des relations entre la grande distribution et la production. Les différents articles qui composent ce dossier aident à décrypter et à illustrer les impacts de ce mouvement. Le premier article se focalise sur la vague du « local » : il définit ce que lon entend par sourcing local et rapporte une interview de Burkhard Schaer, un consultant spécialiste des filières bio et durables qui suit lévolution, depuis 10 ans, du sourcing local des magasins bio spécialisés. Le deuxième article sintéresse aux plateformes françaises de produits locaux : alors que les marchés de gros qui proposaient ce type de produits souffraient dune image désuète au début des années 2000, ils sont devenus des acteurs incontournables des circuits alimentaires régionaux. Larticle suivant rapporte les témoignages de deux grossistes spécialistes de la clientèle RHD : ils expliquent comment la demande grandissante de produits locaux fait évoluer en profondeur le travail de leurs acheteurs, ainsi que leurs partenariats avec des producteurs. Enfin, le dernier article illustre un nouveau type de partenariat entre des points de vente et des fournisseurs. Il sappuie, pour cela, sur lexemple des Alliances locales. Ces dernières sont des engagements directs et autonomes entre des adhérents E.Leclerc (points de vente) et des entrepreneurs locaux (fournisseurs), afin dassurer un approvisionnement local et de faire reconnaître ce savoir-faire par les consommateurs.
Natexpo à Lyon : Objectif : relocaliser !
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLédition 2020 de Natexpo (salon national bio réservé au commerce inter-entreprises BtoB) a pu se tenir en présentiel, les 21 et 22 septembre à Lyon, avec des restrictions concernant le nombre de visiteurs présents en même temps sur le site. Ce rendez-vous annuel, dédié aux magasins bio, a accueilli 8 000 visiteurs et 700 exposants, dont la majorité proviennent du secteur alimentaire. Cet évènement a permis de constater que ce secteur est dynamique et boosté par la demande (ex : + 48 % pour les farines). Toutefois, selon les différents syndicats des filières aval de la bio, il ne suffit plus dêtre AB, il faut aller plus loin : authenticité, qualités nutritionnelles, liens avec les territoires et les producteurs, préservation de la biodiversité, bien-être animal Par ailleurs, même si le premier confinement a augmenté la croissance du marché bio, lenvol des ventes sest atténué au second semestre. En un an, les magasins spécialisés ont connu une hausse de 6 % de leur CA, ce qui se traduit par un ralentissement de leur croissance, tandis que les GMS progressent de 15 %, avec, comme devise, rendre la bio plus accessible. Cet article est complété par deux encarts : lun apporte le témoignage de Cyrille Moulin, un producteur engagé dans le label Bio Équitable en France, et lautre est dédié à lhuilier biologique Émile Noël, dont les ventes connaissent une forte croissance.
Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Mai 2020
Au sommaire de la note de conjoncture et d'actualités sur les produits biologiques de mai 2020 : - Filières animales : Secteur laitier ; Secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; Secteur des viandes de volailles et ufs ; - Filières végétales : Secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; Secteur des fruits et légumes ; Secteur viticole ; - Évolution du marché bio français ; - Échos du monde.
Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Mars 2020
Au sommaire de la note de conjoncture et d'actualités sur les produits biologiques de mars 2020 : - Filières animales : Secteur laitier ; Secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; Secteur des viandes de volailles et ufs ; - Filières végétales : Secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; Secteur des fruits et légumes ; Secteur viticole ; - Évolution du marché bio français ; - Échos du monde.
Les nouveaux magasins de la GMS : E-commerce & digital, Services, Shop in shop, Bio (suite 2/2)
Sauveur FERNANDEZ, Auteur4 tendances de la grande distribution sont présentées : - Le E-commerce et les nouveaux modèles économiques digitaux, avec un développement des services connectés qui ne feront pas disparaître l'expérience magasin, mais la complèteront ; - Les services relationnels, contrepoids au tout numérique, viendront renforcer le contact humain physique en proposant des services comme, par exemple, la vente de tickets de transport, un coin cuisine, la mise à disposition de pompes à vélo... ; - le Shop in shop, soit un espace réservé, au sein de la grande surface, à une autre enseigne (boutique dans la boutique), pour créer une ambiance de proximité et de commerce vivant ; - Les produits bio en GMS, en expansion, avec des marques qui affinent leurs stratégies ; - Les magasins bio pourront, en connaissance de cause, anticiper leur évolution tout en évitant certains pièges (robotisation logistique, etc.) et en se réinventant (semences rustiques, permaculture, ressources partagées, monnaie locale...).
Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires : Rapport au Parlement 2020
Benoît DEFAUCONPRET, Auteur ; Laure DEDON, Auteur ; Annie DUBOIS, Auteur ; ET AL., Auteur | MONTREUIL CEDEX (12 Rue Henri Rol-Tanguy, TSA 20002, 93 555, FRANCE) : FRANCEAGRIMER | 2020LObservatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires a été créé par la loi de modernisation de lagriculture et de la pêche de 2010, pour éclairer les filières sur la formation des prix tout au long des activités de production, de transformation et de distribution des produits alimentaires. Après quelques éléments de réflexion sur l'impact de la crise sanitaire Covid-19 sur les filières agroalimentaires et des données statistiques sur lévolution des prix et des charges, ce rapport détaille les données économiques des différentes filières : viande porcine et charcuterie, viande bovine, viande ovine, volailles de chair et lapins, produits laitiers de lait de vache, produits laitiers de lait de chèvre, pain, pâtes alimentaires, fruits et légumes, produits de la pêche et de laquaculture. La section 11 du rapport 2020 dresse, pour la première fois, un panorama général de la filière agriculture biologique, avec un focus spécifique sur le lait de vache biologique et les fruits et légumes bio. La filière lait de vache biologique parvient à adapter loffre à la demande, malgré les craintes liées à la croissance de la collecte (prix du lait moyen en 2019 à 6/1000l au-dessus du niveau de 2018 pour le prix standard, et 9/1000l pour le prix réel, malgré des replis au 1er trimestre). Ces deux prix ont atteint leur plus haut niveau jamais enregistré, signe dun bon équilibre du marché. La filière fruits et légumes bio française est également en croissance, avec une gamme qui sélargit en magasins non spécialisés et avec des ventes en magasins spécialisés bio qui se maintiennent, positionnant ce canal de distribution parmi les principaux circuits dapprovisionnement.
Valoriser dans des filières viande bio, les productions viande des bovins et ovins élevés en bio
Ce diaporama a été présenté à loccasion de lédition 2020 des BioThémas, un cycle de conférences organisé chaque année par lITAB et le Pôle Bio Massif Central dans le cadre du Sommet de lÉlevage. Il présente notamment des résultats du Casdar ReVABio. Cette présentation aborde les enjeux liés à la structuration des filières ovine et bovine biologiques afin de mieux valoriser les viandes bio. La filière ovine rencontre trois principaux problèmes liés à : 1) un déséquilibre saisonnier (les ventes sont majoritairement réalisées autour de Pâques) ; 2) la gestion de léquilibre matière ; 3) la gestion de ladéquation qualitative. Les carcasses entières bien conformées alimentent les rayons boucherie et traditionnels des magasins spécialisés et des grandes surfaces. Les carcasses moins bien conformées fournissent les rayons libre-service et la restauration commerciale (54% cuisson rapide, 46% cuisson lente). Sur la période 2013 à 2018, les classements carcasses sont majoritairement R et O, avec une note détat dengraissement de 3 pour plus de la moitié des animaux (56 % à 66 % selon les années). Concernant la filière viande bovine biologique, les principaux problèmes rencontrés sont liés à : 1) la valorisation de lensemble des types et catégories de bovins bio ; 2) la gestion de léquilibre matière ; 3) la gestion de ladéquation qualitative. Les vaches et veaux représentent les plus grands volumes abattus (les bufs, génisses et jeunes bovins représentent des parts moins importantes). Les steaks hachés comptabilisent 60 à 70% des ventes des viandes bovines bio. Les meilleurs animaux (races bouchères, animaux jeunes, lourds, bien conformés) sont destinés aux boucheries où la demande est encore assez importante ; les animaux un peu moins conformés se retrouvent dans les rayons traditionnels ou sous-vide où la demande est faible ; et les animaux les moins bien conformés sont valorisés par la RHD ou dans des plats préparés où la demande est encore forte.
Viandes bio : + 10 % de tonnage en magasin bio en 2019
BIO-LINEAIRES, AuteurLes résultats 2019 de l'observatoire de la viande bio d'Interbev montrent une nouvelle évolution des tonnages (+ 16 % par rapport à 2018), en particulier en porcins. En magasins bio, la forte demande en viande de porc bio s'est accentuée en 2019 (+ 13,5 %). Toutes viandes confondues, les magasins bio possèdent 14,7 % de part de marché (+ 10 %). Avec 56 % de part de marché, la GMS restait le premier circuit de distribution de la viande bio en 2019.
Vrac : vendre au bon prix
VITISBIO, AuteurVignerons bio Nouvelle-Aquitaine a étudié, pour le vignoble bordelais, la construction des prix de vente des vins bio vendus à des GMS. A l'échelle nationale, une étude pour l'Agence BIO a révélé une différence notable du prix de vente au départ du chai, entre les différents circuits de distribution, allant de 7 en moyenne en vente directe (pour une bouteille de 0,75 L) à 3,10 en GMS, en passant par 4,90 en magasins bio. Vignerons bio Nouvelle-Aquitaine a évalué les marges prises par les différents intermédiaires. En moyenne, le prix de 0,75 L de vin revient à 1,67 au vigneron, si lon se base sur un coût de production de 2 000 pour un tonneau de 900 L (les coûts de production varient en fonction du rendement obtenu par le producteur). A ce prix, il faut ajouter les frais de mise en bouteilles (qui sont souvent à la charge du producteur), estimés entre 0,65 et 1 par bouteille. Une bouteille revient alors autour de 2,67 au producteur. Cette bouteille sera vendue un peu plus de 6 en GMS, une fois les marges de négoce (x 1,3), les marges de la grande distribution (x 1,5) et la TVA (x 1,2) ajoutées. Une étude menée en 2013 a néanmoins montré que 36 % des consommateurs sont prêts à payer une bouteille de vin bio entre 6 et 9 .
12ème forum végétable : Alimentation et attentes sociétales : La bio fait partie de la solution
Claire BOUC, Auteur ; Franck JOURDAIN, AuteurLe 9 avril 2019, se tenait le 12ème Forum végétable sur le thème « La bio est-elle la réponse ? », au cours duquel 175 participants ont pu écouter les interventions de 16 experts. Cet article revient sur certains messages clés issus dacteurs de laval (notamment de grandes enseignes ou de la restauration collective) ou de lamont. Si, pour tous, lAB fait bien partie de la solution pour répondre aux attentes sociétales en matière dalimentation, les défis restent nombreux dans un contexte de forte augmentation de la consommation de produits bio, avec une question clé : Comment faire de lAB un succès sur le long terme et que lon ne reproduise pas le modèle actuel très concurrentiel, visant à baisser les prix, quitte à ne pas payer au juste prix les producteurs ? De plus, il existe de nombreuses démarches pouvant concurrencer lAB, au moins brouiller son message, comme le « sans pesticide/résidu ». Avoir une démarche claire et cohérente (traduite dans le cahier des charges), viser lexcellence et la qualité, sappuyer toujours plus sur des logiques agroécologiques (« les fondamentaux de la nature »), favoriser les produits bio locaux, travailler sur la notion de haute valeur environnementale (notamment en matière de packaging), respecter le travail des agriculteurs, bien communiquer, travailler à garder la confiance du consommateur , autant de chantiers pour relever le défi dune bio durable répondant aux demandes des consommateurs. Ainsi, pour lun des intervenants à ce forum, « si lagriculture prouve que ses produits sont bio, locaux, et bons, le pari dune alimentation durable sera gagné ».
L'alimentaire bio en GMS fin 2018
BIO-LINEAIRES, AuteurFin 2018, le taux de croissance de la distribution des produits bio en hypermarchés, supermarchés, Enseignes à Dominante Marques Propres et E-commerce était estimé à 21,4 %, contre 20,4 % en 2017. Un tableau présente, pour l'ensemble des produits bio (épicerie salée, sucrée, crèmerie, frais non laitier, surgelés-glaces, liquides), l'évolution du chiffre d'affaires et de la part de marché entre décembre 2017 et décembre 2018, ainsi que le cumul annuel.
Auvergne-Rhône-Alpes : Changer pour des légumes bio
Claudine LAVOREL, AuteurEn Savoie, deux agriculteurs ont choisi de changer de production et de se convertir au bio pour répondre à la demande locale. Alexandre Merle était jusquà présent céréalier et éleveur de veaux en agriculture conventionnelle sur une exploitation de 65 ha. David Bernard était viticulteur et producteur de pommes de terre sur 7 ha, également en conventionnel. Depuis plusieurs années, Alexandre travaillait avec le Groupe Provencia (Carrefour market) pour commercialiser ses veaux. Face au manque de production de légumes bio en Savoie, le Groupe Provencia et les cuisines Leztroy (acteur de la restauration collective en Savoie) cherchaient des producteurs de légumes bio et locaux supplémentaires. Ceci a fortement incité Alexandre et David à changer leurs systèmes de production pour cultiver des légumes bio en plein champ. En 2018, ils lancent une phase test en produisant des légumes sans produits phytosanitaires. En 2019, ils convertissent 15 ha en bio, dont 5 ha en céréales pour conserver une rotation pertinente. Chaque exploitation conserve son entité, mais ils créent un GIE pour commercialiser leurs légumes auprès du Groupe Provencia et des cuisines Leztroy (courgettes, pommes de terre, poireaux, butternuts et potimarrons).
La bio en Allemagne : Distribution spécialisée bio : à la recherche d'une nouvelle niche ?
BIO-LINEAIRES, AuteurEn Allemagne, des partenariats récents entre des associations de producteurs bio et des grandes surfaces ont mis à rude épreuve, depuis 2018, la cohésion de la filière bio. Les 3 associations allemandes bio les plus importantes, Naturland, Bioland et Demeter, ont récemment signé des contrats-cadres avec la GMS et le discount. Les acteurs de la distribution spécialisée bio, qui pouvaient compter autrefois sur une certaine "exclusivité", restent opposés à l'argument de la démocratisation des produits bio qui relève, selon eux, du "greenwashing". Ils entendent poursuivre les différentes actions entreprises visant à se démarquer de la distribution conventionnelle.
La bio en Allemagne : Gammes bio en distribution conventionnelle
BIO-LINEAIRES, AuteurAujourd'hui, en Allemagne, le consommateur trouve davantage de produits bio dans les points de vente classiques (GSA et discounts) que dans les magasins bio. Bioland a dernièrement entériné sa collaboration avec Lidl et certaines marques bio historiques ne sont désormais plus l'apanage des magasins spécialisés. De nouvelles collaborations vont dans le même sens. Même si, pour le moment, les gammes bio des différentes enseignes de la GSA et du discount sont encore loin des 6000 références en moyenne pour un magasin bio, les produits d'appel mis en avant dans la grande distribution concurrencent bel et bien les magasins bio. Ceux-ci doivent s'adapter, notamment en faisant en sorte d'augmenter la fréquentation de leurs points de vente et en fidélisant leur clientèle.
Bio : Les défis des distributeurs spécialisés
Florence BRAY, AuteurCe dossier, dédié aux distributeurs spécialisés et à leurs stratégies 2019, se compose des articles suivants : - La stratégie des spécialistes du bio en questions ; - Les leaders de la distribution sélective reprendront-ils l'avantage sur les GSA ? ; - Les challengers sont-ils condamnés à une course à la taille ? ; - Les réseaux bio des GSA vont-ils réussir à se faire une place ? ; - Une expansion tous azimuts du bio en GMS.
Le bio en GMS : une croissance qui s'essouffle pour la première fois !
Ingrid CUGNIERE, AuteurDepuis le début de l'année 2019, le bio ne cesse de progresser en GMS (+ 21,6 %), mais cette croissance tend à s'essouffler, comparé à la croissance de + 23,1 % en 2018 vs 2017. Tous les rayons du PGC-FLS (Produits de grande consommation - Frais libre-service) ont progressé. A noter que, dans 4 rayons, le bio progresse, alors que le conventionnel non : hygiène, épicerie salée, épicerie sucrée et spiritueux-champagnes. Selon l'institut IRI, le bio devrait atteindre 7 % du chiffre d'affaires alimentaire d'ici 2021.
Le bio s'est désormais fait une place dans le panier des Français !
BIO-LINEAIRES, AuteurEn 2017, le bio pesait 3,4 % des ventes totales de produits de grande consommation, incluant droguerie, parfumerie et hygiène et frais libre-service. En 2018, ce taux a atteint 4,1 %. Les produits bio les plus vendus en GMS sont les oeufs, le lait, les jus de fruits, les boissons et crèmes végétales.
Carrefour Provencia : La dimension éthique du bio local
Jean HARZIG, AuteurLe groupe Provencia, fondé en 1963, détient une quarantaine de supermarchés et dhypermarchés dans la région Auvergne-Rhône-Alpes sous lenseigne Carrefour-Provencia. Ce groupe souhaite conforter son image de proximité en développant son approvisionnement local. Actuellement, les produits locaux et régionaux représentent 8 % de son offre et 20 % du rayon fruits et légumes. Pour les produits bio de ce rayon, le groupe Provencia souhaite privilégier les productions de proximité. Les dirigeants du groupe ont dailleurs chargé Jean-Marc Claustre (moniteur fruits et légumes) de chercher des producteurs prêts à se convertir au bio et à sengager dans un partenariat (sous forme dun accord) avec Carrefour-Provencia et CSD (la centrale dachat utilisée par ce groupe). De premiers tests ont été menés avec un binôme dagriculteurs, David Bernard et Alexandre Merle, basés en Haute-Savoie. Ils fournissent des légumes à quatre magasins. Carrefour-Provencia et CSD ont signé, avec eux, un premier contrat de trois ans qui a permis daccompagner économiquement et commercialement ces producteurs durant leur phase de conversion.
Casino : Le bio à la hausse
Jean HARZIG, AuteurLes différentes enseignes du groupe Casino (Casino, Géant, Monoprix, etc.) affichent une augmentation des ventes alimentaires de moins de 3 %, boostées par une augmentation des ventes alimentaires de produits issus de lagriculture biologique (de 13 à 21 %). La hausse de la consommation de produits bio se traduit aussi par louverture de neuf magasins Naturalia en 2018.
Conjoncture laitière biologique : Lait de vache - 2ème trimestre 2019
En avril 2019, la collecte de lait de vache biologique, en France, était en hausse de 16,7 % par rapport au même mois de l'année 2018, tandis que la collecte de lait de vache hors lait biologique était en baisse de 1,6 % sur le même mois. 3 478 producteurs de lait de vache bio ont été recensés en avril 2019. La collecte de lait de vache bio en avril 2019 a représenté 4,2 % de la collecte totale de lait de vache. Le cumul annuel mobile de collecte de lait de vache bio sélève, en avril 2019, à 888,4 millions de litres, en hausse de 23,8 % par rapport au cumul en avril 2018. Les conditions climatiques de la période sont décrites. L'évolution de la collecte est présentée, par bassin de production. Sont également indiqués les prix payés aux producteurs en France, en Allemagne et en Autriche, ainsi qu'un comparatif entre les 3 pays. Une partie du document est ensuite consacrée aux produits laitiers bio et aux différentes fabrications qui sont, globalement, en progression en 2018. Sont aussi présentés les ventes et prix moyens des produits laitiers bio dans la grande distribution et dans le commerce en ligne.
Déconsommation : Le grand tournant (2/2)
BIO-LINEAIRES, AuteurLa déconsommation, différente de la décroissance, est un phénomène social dans lequel un bon nombre de citoyens se reconnaissent, dans une démarche visant à redonner du sens aux actes d'acheter et de consommer. Cette dynamique va au-delà d'une recherche de produits sains, mais elle reste un marqueur fort de la bio : chasse au gaspillage, simplicité volontaire, conscience écologique, défiance face aux industriels... La frange la plus avancée de ce mouvement de déconsommation revendique aussi, motivée par le sentiment d'arriver au bout d'une forme de surconsommation, un changement de mode de vie qui passe par un désemcombrement et une simplification. Les motivations peuvent procéder aussi d'une volonté de consommer plus raisonnable et plus responsable sans se ruiner ni nuire aux ressources, et elles peuvent se traduire de différentes façons : recyclage des matières, réemploi des objets, choix de produits sans déchets (shampoings solides, serviettes lavables...), fait maison, etc. Pour les magasins bio, la déconsommation indique de nouvelles façons de satisfaire les clients : opérer une distinction nette avec la GMS bio, par exemple en n'allant pas vers une multiplication des références, favoriser les produits locaux, mettre en avant le zéro déchet, valoriser des astuces pour mieux maîtriser son budget autrement qu'en chassant les "promos", privilégier le relationnel. Proposer des menus et des cours zéro surconsommation, créer, dans le magasin, une ambiance chaleureuse et une proximité bienveillante avec les clients, organiser des espaces collaboratifs de gratuité, inciter à l'utilisation de la consigne et/ou au recyclage des contenants usagers, autant d'exemples d'actions qu'il est possible de mettre en place et qui sont susceptibles de satisfaire tous les types de déconsommateurs, quelles que soient leurs motivations.
La distribution bio à l'étranger : quelle évolution dans les pays européens proches ?
Michel KNITTEL, AuteurLes données de plusieurs années de la distribution bio sont présentées pour 4 pays limitrophes de la France : Allemagne, Italie, Espagne et Belgique. Pour chacun de ces pays, sont donnés : le montant du marché, l'évolution du chiffre d'affaires, les dépenses en bio des ménages, la part des différents circuits de distribution avec leurs spécificités selon les pays, le nombre de magasins bio et leurs surfaces, les tendances du bio en GMS avec les principales enseignes, etc.
La distribution bio spécialisée se mobilise
Véronique BARGAIN, AuteurLes surfaces certifiées en agriculture biologique ne cessent daugmenter et représentent aujourdhui, en France, plus de deux millions dhectares. 19 % des achats alimentaires bio sont représentés par les fruits et légumes. Concernant la commercialisation des produits bio, les GMS gagnent du terrain et représentent aujourdhui 50 % des produits commercialisés. À ce jour, la distribution bio spécialisée reste le premier circuit pour les fruits et légumes bio, avec plus de 730 M de chiffre daffaires contre 580 M pour les GMS et 370 M pour la vente directe. Pour se différencier, la distribution spécialisée affirme ses valeurs et se positionne en défenseuse de la bio. Ainsi, Biocoop, première chaîne de distribution bio spécialisée en France, soutient les producteurs et les filières équitables et prévoit lélimination des barquettes plastique des fraises en 2019. Le réseau Les Comptoirs de la Bio, par ailleurs, a noué un partenariat avec le Groupement Les Mousquetaires (Intermarché, Netto), et a pour objectif de travailler directement avec les producteurs plutôt quavec les grossistes.
La distribution des produits naturels et bio en Hongrie
Michel KNITTEL, AuteurA l'instar de nombreux pays situés à l'est de l'ancien "rideau de fer", l'histoire de la bio en Hongrie a commencé au début des années 1980. La première association pour l'agriculture biologique, Biokultura-Klub, a été fondée à Budapest en 1983, et elle est devenue membre d'Ifoam en 1987. En 1985, la demande locale en produits bio était quasi inexistante. Biokontroll Hungária, aujourd'hui le plus important organisme de certification pour l'AB en Hongrie, a été créé en 1996. Membre de l'Union Européenne depuis 2004, la Hongrie suit la réglementation européenne pour l'agriculture biologique. En 2016, 4 % de la SAU hongroise étaient en bio, 3 414 producteurs, 442 transformateurs et 34 importateurs étaient dénombrés. L'ÖMKI (Institut de recherche en agriculture biologique Budapest) estimait, en 2012, que la part de marché des produits bio était négligeable. Selon le FiBL, en 2018, le marché bio hongrois représentait 30 Mio . Aujourd'hui, la plupart des réseaux alimentaires proposent des produits bio. Le marché est émergent. En matière de circuits de distribution des produits bio, en 2017, lAgence BIO donnait, pour la Hongrie, une répartition de 60 % pour la GMS, 20 % pour les magasins spécialisés et 20 % pour les autres Mais la difficulté dobtenir des chiffres fiables reste importante. Il est notamment difficile de quantifier le nombre de magasins bio, dautant plus que leur offre est souvent mixte. Parmi les enseignes spécialisées dimportance, citons Diéta-Life-Market (3 magasins) et HerbaHáz (5 magasins à Budapest et dans dautres villes). BioABC, magasin indépendant, est considéré comme lune des meilleures adresses de Budapest. Quelques boutiques de cosmétiques bio font leur apparition. La vente en ligne se développe, et les marchés, comme Ökopiac, dans la capitale, jouent un rôle important dans la distribution, notamment pour les produits bio. Des AMAP commencent à se mettre en place.
La distribution des produits naturels et bio en Norvège
Michel KNITTEL, AuteurLa Norvège (385 000 km2) présente une densité de population peu élevée (13,8 habitants/km2). Lagriculture biologique et la consommation bio ne sy expriment pas autant que dans beaucoup dautres pays européens. En 2017, seule 4,7 % de la SAU était cultivée en bio (6,4 % en France, 14,4 % en Suisse, la même année ). Bien que ne faisant pas partie de lUnion européenne, la Norvège a adopté les exigences européennes pour sa propre certification. L'organisation privée Debio, créée en 1986, est le seul organisme national certificateur. En 2018, le chiffre daffaires de la bio en circuit conventionnel sélevait à 286 Mio . La même année, 60 % des ventes bio ont été réalisées dans les magasins à prix réduits qui ont fortement augmenté leur offre et dont la part de marché croît régulièrement. Les magasins conventionnels proposent des produits bio similaires à ceux du réseau spécialisé, et à des prix inférieurs. Les données pour le bio vendu en dehors des magasins conventionnels ne sont pas précises. Sous le terme « Spezialbutikker », se trouvent de petits points de vente alimentaires indépendants proposant un large choix daliments bio, mais aussi des produits dorigine locale, sans emballage plastique, etc. La distribution bio est aussi assurée par les « helsekostbutikker » (léquivalent des health-food stores anglo-saxons), qui vendent essentiellement des compléments alimentaires, des produits diététiques pour sportifs, des cosmétiques et un peu dalimentation bio. Pour la vente directe, la Direction de lAgriculture norvégienne dénombre 72 coopératives fermières (coopération à long terme entre producteurs et consommateurs) qui proposent des légumes, des fruits et des plantes culinaires. 60 % dentre elles sont certifiées par Debio (les autres travaillent de façon écologique) et leur chiffre daffaires est estimé à 1,05 Mio pour 2018. Léquivalent des Amap existe aussi (37 initiatives avec 400 producteurs). Les marchés fermiers en ville sont en baisse. En revanche, les grossistes livrant aux professionnels de la restauration collective ont vu leur chiffre daffaires augmenter de 3 % en 2018.
La distribution des produits naturels et bio en Turquie
Michel KNITTEL, AuteurLa première association turque pour l'agriculture biologique, ETO, a été fondée en 1991. Depuis, la production bio en Turquie n'a cessé de croître : fruits séchés, mais aussi fruits et légumes, épices, légumineuses... soit, en tout, pas moins de 200 types de produits. En 2017, la Turquie a exporté 21 000 tonnes d'aliments bio dans 68 pays. Au sein du pays, la consommation bio reste cependant limitée, de même que la connaissance générale sur les produits bio. A l'instar de certains pays du Maghreb, la recherche d'une nourriture saine se fait essentiellement, surtout en zone rurale, auprès des petits agriculteurs et éleveurs qui produisent traditionnellement sans intrants chimiques. Néanmoins, et même si les prix élevés restent un frein, la consommation de produits bio progresse régulièrement. Selon les chiffres du ministère de l'Agriculture turc, la grande distribution détenait 52 % de part de marché, suivie des marchés de producteurs (24 %), des ventes d'alimentation animale bio entre fermes pour 20 % (en Turquie, celles-ci sont comptabilisées dans les statistiques), puis des magasins spécialisés (1,2 %), des ventes sur internet (0,4 %) et des ventes directes (0,4 %). Ces dernières années, les marchés bio se sont multipliés (une quinzaine à Istanbul), les plus réputés étant ceux de Sisli-Feriköy, ouverts en 2006 à l'initiative de l'association écologique Bugday. Le nombre de points de vente spécialisés augmente lentement dans le pays. Selon City Farm, seule chaîne spécialisée (8 magasins), il y en aurait actuellement plus d'une centaine. EkoOrganik, situé à Istanbul, serait le plus grand magasin bio de Turquie, avec ses 200 m2 et ses 3 500 références.
Distribution spécialisée : Bilan 2018
BIO-LINEAIRES, AuteurEn France, en novembre 2018, le bio pesait 3,6 milliards d'euros en magasins bio et 3,9 milliards d'euros en GMS. Ce dossier présente l'ensemble des chiffres concernant la distribution des produits bio pour 2018. Ouvertures et fermetures de magasins bio, données de la bio en GMS et en magasins bio, résultats des principales enseignes bio nationales, régionales et des groupements, résultats de l'enquête auprès de plus de 2 000 points de vente (les évolutions concernant, pour le bio, le panier moyen, le taux de fréquentation des magasins, les chiffres d'affaires alimentaire et non alimentaire, le rayon vrac...). Un focus sur les principales enseignes belges bio complète le panorama.
La diversité du marché bio en Allemagne
BIO-LINEAIRES, AuteurEn 2018, les Allemands ont dépensé 5,5 % de plus pour les produits bio, soit, au total, 10,91 milliards d'euros. La croissance du bio n'est pas la même selon les circuits de distribution. L'année 2018 a été une année particulièrement dynamique pour la distribution conventionnelle, qui a augmenté son chiffre d'affaires lié à la bio (+ 8,6 %). Elle a élargi son offre de produits bio, introduit des produits labellisés des associations de producteurs comme Naturland et Bioland et développé des campagnes de communication. La distribution spécialisée bio a augmenté de + 0,8 de 2017 à 2018, tandis que les autres circuits (boulangeries, vente directe, vente Internet...) ont augmenté de + 2,4 %.
Dossier : 12ème Forum Végétable : La bio est-elle la réponse ?
Cécile PRALY, Auteur ; Jean HARZIG, AuteurAfin de préparer le Forum Végétable du 9 avril 2019, à Paris, deux articles font le point sur la filière fruits et légumes bio dans un contexte de changement d'échelle de la bio. Le premier article, "Multiplication des offres et segmentation de l'univers bio", s'intéresse à la multiplication des circuits de distribution des produits biologiques, en lien avec l'augmentation de la consommation. Le deuxième article poursuit la réflexion entamée dans le numéro de février de la revue avec la suite des questions posées à 11 spécialistes de l'AB, de l'agriculture biodynamique, de l'agroécologie ou de la certification haute valeur environnementale... Deux questions leur sont posées : - Quelles autres solutions existent ou sont à envisager pour répondre aux attentes sociétales (complémentaires, supérieures ou alternatives au bio) ? - A quelles conditions des systèmes agricoles plus vertueux (bio et autres) peuvent-ils se développer ?
Dossier Bio Fruits et légumes bio : Zéro pesticide, vraiment ? ; Distribution et prix : Ne perdre ni son âme ni les clients ! ; Fraudes : Menaces sur les contrôles
Marie-Noëlle DELABY, Auteur ; Cécile LELASSEUX, Auteur ; Elsa CASALEGNO, Auteur ; ET AL., AuteurLa consommation de produits bio continue sa croissance et représente désormais 5% du budget alimentaire des Français. Pour 69 % dentre eux, la santé reste la première motivation dachat de ces produits. De plus en plus détudes vont dans le sens dun lien entre meilleure santé et alimentation bio, probablement en lien avec une moindre exposition aux résidus de pesticides. Une étude, présentée dans ce dossier, a porté sur la recherche de résidus de pesticides sur 79 aliments (fruits, légumes et lait), dont 41 en bio. Plus de 500 molécules ont été recherchées. 28 des produits conventionnels testés sont contaminés par au moins un résidu de pesticide, contre 2 en bio (présence probablement liée à des contaminations accidentelles pour ces derniers). Le maintien de la qualité des produits bio est un point essentiel mais cela sous-entend des prix en adéquation, permettant une rémunération juste des divers maillons de la filière et notamment des producteurs, avec un prix juste et correct. Or, face à une demande croissante, il peut y avoir tentation de chercher à faire du volume, à faire pression sur les prix ou de se donner des critères de qualité moins rigoureux. Le débat récent sur les serres chauffées pour produire des tomates bio à contre saison illustre bien cette situation et la pression croissante de certains acteurs, moins enclins à tenir compte de principes comme le respect de la saisonnalité, pourtant au cur de la démarche en AB. La question de la qualité des produits bio et du maintien de ceele-ci reste donc majeure. Or, certaines évolutions ne vont pas dans le sens d'améliorer les mesures de surveillance des produits bio, comme la récente limitation du pouvoir denquête des inspecteurs de la répression des fraudes en matière de résidus de pesticides ou lallègement, à venir, du dispositif de visites des organismes certificateurs.
Dossier : Boissons sans alcool bio
Magali MONNIER, Auteur ; Jade BIDAUX, AuteurAvec une augmentation de 33 millions deuros du chiffre daffaires entre le 6 novembre 2017 et le 4 novembre 2018, le marché des boissons sans alcool bio semble être le nouvel eldorado. Ce dossier fait le tour dhorizon des évolutions en cours et à venir de ce marché, aussi bien pour les jus de fruits, les nectars, les eaux aromatisées, les sirops, les sodas et les colas. Le nombre de lancements de nouveaux produits explose et cela concerne aussi bien les marques spécialisées bio que les marques nationales ou encore les marques de distributeurs. Parmi cette diversité de produits, ce sont les jus de fruits qui représentent la plus grosse part des ventes (76 %) mais ils affichent une progression de seulement 6 % sur les 12 derniers mois, contre par exemple + 49 % pour les sirops bio. Ce sont les eaux plates aromatisées qui ont le plus fort taux de lancement de nouveaux produits (+75 %) entre décembre 2017 et novembre 2018. Les marques de distributeurs se sont fortement emparées de ce marché, avec, en tête, Système U qui compte 38 références de boissons sans alcool bio. Cependant, de plus en plus de marques nationales sinvestissent, à limage de Tropicana ou encore Teisseire. Si les jus de fruits progressent moins que dautres produits, ils ont encore dimportants potentiels, notamment via des démarches dorigine (ex. jus de pommes 100 % France). Par ailleurs, les débuts plus que prometteurs des eaux aromatisées bio sont tels que cela peut impacter le marché des soft-drinks, le consommateur étant de plus en plus demandeur dalternatives plus saines et plus naturelles.
Dossier : Le vrac, petit rayon devenu grand
BIO-LINEAIRES, Auteur ; Burkhard SCHAER, Auteur ; Aziz LAAZIZ, AuteurLe vrac (hors fruits et légumes) est aujourdhui partout, répondant à une tendance forte : réduire les emballages et éviter le gaspillage. Ce dossier est construit à partir des résultats de plusieurs enquêtes auprès de consommateurs et auprès de la distribution bio. Il décrypte les grandes tendances et les attentes sur ce rayon : - La consommation vrac, une vraie tendance de fond (le vrac, comment ça marche ? ; les chiffres de son essor, les raisons de son succès, notamment auprès des plus jeunes, moteurs de la tendance) ; - Le vrac en bio : Les magasins bio ont la parole (ce que représente le rayon vrac dans le CA des grandes enseignes bio et comment les responsables envisagent son évolution) ; - Le poids du vrac dans les enseignes et groupements (tableau représentant, pour 16 enseignes nationales ou régionales ou groupements, la part du vrac/CA total, la part des différents produits dans le rayon vrac, y compris fruits et légumes) ; - Etat des lieux de la règlementation de la vente en vrac ; - Le vrac marque sa présence dans les magasins spécialisés en bio (données sur la vente de produits bio en vrac issues dune étude portant sur 106 magasins bio en 2019) ; - Le vrac, les voyants sont au vert (comportements et attentes des consommateurs du BIO Panel vis-à-vis du vrac).
Etude NATEXBIO et ECOZEPT : La distribution spécialisée bio en Europe : Bilan et perspectives
BioTV s'est rendue à la conférence de presse de Natexbio animée par Claude GRUFFAT, Président de la Fédération des transformateurs et distributeurs bio, et Burkhard SCHAER, fondateur et gérant dECOZEPT. Retour sur les principaux enseignements de cette étude exclusive et sur les pistes de développement pour la distribution spécialisée bio en France.
Filière porcine biologique française : état des lieux et perspectives
Florence MAUPERTUIS, AuteurUne journée technique sur la production porcine biologique française, co-organisée par lITAB et lIFIP, sest tenue le 15 novembre 2018 à Paris. Elle a été loccasion de dresser un état des lieux de la filière et daborder les perspectives à court terme. La France comptait 10 201 truies bio en 2017 (contre 4 015 en 2005), réparties dans 441 élevages. La première région de production est la Nouvelle-Aquitaine (2 922 truies), suivie de près par les Pays de la Loire (2 662 truies). Concernant la structure des élevages, seulement 4 % dentre eux possèdent plus de 100 truies, mais ceux-ci détiennent 35 % du cheptel national (au contraire, 72 % des élevages ont moins de 20 truies et ne détiennent que 16 % du cheptel national). Le nombre de porcs bio abattus en 2017 était de 115 260. Les abattages prévisionnels sont estimés à 200 000 pour 2019, soit une hausse de 25 %. En 2018, de nouveaux acteurs sont entrés dans la filière avec le développement des systèmes de contractualisation (Leclerc, Intermarché ). Le principal débouché reste les GMS (44 %), loin devant les magasins spécialisés (28 %) et les artisans bouchers charcutiers (13 %). Après une période de forte croissance, le développement de la filière biologique porcine risque dêtre freiné avec lapplication, en 2019, des mesures contre la fièvre porcine africaine et la remise en conformité du parc bâtiment porc bio français (modalités de l'accès au plein-air et application du nouveau règlement bio européen en 2021).
Les fruits et légumes bio moins chers dans le réseau spécialisé bio qu'en supermarché !
BIO-LINEAIRES, AuteurC'est ce que montre le relevé de 2 500 prix sur 15 fruits et légumes présents dans les 2 circuits de distribution au 1er trimestre 2019. L'écart de prix était de 5,8 %. Il est à noter que cet écart était d'autant plus important lorsque l'approvisionnement a pu se faire localement pour les magasins bio.
Grande distribution : La course à la bio est lancée
Goulven MARÉCHAL, Auteur ; Samuel FROIS, AuteurLes Grandes et Moyennes Surfaces (GMS) sintéressent de plus en plus au marché des produits biologiques. Depuis deux à trois ans, elles gagnent progressivement des parts de marché sur les enseignes spécialisées. En 2018, la croissance des ventes de produits bio était de 23 % en GMS, contre 8 % dans les réseaux spécialisés. Les grandes surfaces multiplient dailleurs les annonces : campagnes de communication sur les produits bio, création ou rachat denseignes de magasins spécialisés... Cet article effectue un tour dhorizon des stratégies adoptées par les principales enseignes pour développer leurs ventes de produits bio : Carrefour, Leclerc, Système U, Auchan, Intermarché, Casino/Monoprix, Lidl France. Un encart est réservé aux magasins spécialisés (Biocoop, La Vie Claire, BioMonde et LEau Vive) qui sont bousculés par loffensive des GMS et tentent dafficher et de conserver leur avance en matière de connaissance du marché de la bio.
Lherbe est-elle toujours plus verte sur le bio ?
En France, alors que le marché du bio (5 milliards deuros en grandes surfaces en 2019) voit sa progression saccélérer, Nielsen (société internationale de mesure & analyse de données sur les consommateurs et les marchés) dresse le bilan et sinterroge sur le potentiel pour les années à venir, en GMS. La progression des produits bio sappuie sur une multiplication des références en rayon, pour un chiffre daffaires en hausse de plus de 20 % chaque année. La clientèle est plus importante dans les foyers les plus aisés, les hypermarchés sont saturés en terme de références bio et les références bio ont des rotations inférieures aux gammes conventionnelles...
Journée technique "Porc bio" : De la consommation... à la production de porc biologique : Etat des lieux et perspectives en France et en Europe : 15 novembre 2018, à Paris
Antoine ROINSARD, Auteur ; Laurent ALIBERT, Auteur ; Vincent LEGENDRE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (5 Rue Lespagnol, 75 020, FRANCE) : IFIP - Institut du Porc | 2019La journée technique IFIP/ITAB de novembre 2018 a permis de dresser un état des lieux et détablir les perspectives, en France et en Europe, de production et de consommation de porc biologique. Ce document regroupe les diaporamas des interventions de la journée : - Contexte de la production porcine biologique : principaux pays producteurs européens et principales filières françaises, par Laurent Alibert, (IFIP) et Antoine Roinsard, (ITAB) ; - Les consommateurs, les produits, par Vincent Legendre, (IFIP) ; - Le point de vue dun acteur de la distribution, par Flavien de Vaugelade (responsable développement filière produits carnés, Système U) ; - Principales exigences du cahier des charges en matière dabattage et de transformation, par Martine Carlier, (IFIP) ; - Présentation de loutil Web du RMT Transfobio, par Rodolphe Vidal, (ITAB) ; - Abattage-découpe : Besoins, contraintes, équilibre carcasse, coexistence entre conventionnel et bio dans les outils, par Francis Delanghe (Directeur de labattoir Holvia porc à Laval, Groupe Terrena) ; - Transformation : Quels produits ? Quelles contraintes spécifiques ? Quelles attentes des clients ?, par Perrine Champain (Directrice des salaisons SBV, Biodirect) ; - Point dactualité : le futur cahier des charges pour les porcs biologiques, par Antoine Roinsard, (ITAB) ; - Contraintes alimentaires : un déficit protéique coûteux (bilan Matières Premières), par Cécilia Le Viol, (IFIP) ; - Quelles conséquences pour les performances délevage ?, par Laurent Alibert (IFIP) ; - Avantages et inconvénients des systèmes plein-air et bâtiment, par Laurent Alibert (IFIP) et Antoine Roinsard (ITAB) ; - La production et les débouchés des porcs biologiques au Danemark, par Tove Serup SEGES (Danish Agriculture & Food Council).
Les jus de fruits sous toutes les coutures
Angélique HOULBERT, AuteurComment s'y retrouver dans l'offre abondante des jus de fruits bio ? Entre les "purs jus", les "jus à base de concentré", les "nectars de fruits", les "smoothies" et les "jus de super fruits"..., il conviendra d'offrir aux clients un choix qui puisse répondre à leurs différentes attentes. Les jus de fruits ont chacun leurs atouts, en matière de goût, bien sûr, mais aussi en fonction de leurs apports nutritionnels. Les jus de super fruits, particulièrement, ont des capacités antioxydantes, des concentrations de nutriments et des vertus anti-inflammatoires supérieures. Ce sont les jus d'açaï, d'aronia, de canneberge, de goji, de grenade, de noni ou encore de baobab... Les bienfaits des différents jus de fruits pour la santé sont à connaître pour bien les conseiller.
Litchi bio : un fruit exotique qui a du sens...
BIO-LINEAIRES, AuteurLe Litchi chinensis, originaire de la Chine méridionale, est un arbre tropical au feuillage persistant pouvant atteindre une trentaine de mètres de hauteur et dont les fruits rouges et écailleux, les litchis, se développent en grappes. Apprécié pour ses saveurs de rose et de muscat, le litchi se décline depuis quelques années en bio. Parmi les principales origines commercialisées en France, Madagascar est le premier producteur en bio, devant La Réunion. Pour le litchi bio, pas de traitement post-récolte à base d'anhydride sulfurique pour allonger sa conservation. Après cueillette, il est immédiatement conditionné avec branches et feuilles pour maintenir sa fraîcheur et ses nutriments (vitamines C et B9, potassium, cuivre). Le litchi est un produit saisonnier (de novembre à janvier). Il conviendra, dans le rayon, de bien le mettre en valeur et de le manipuler précautionneusement afin de préserver sa qualité, primordiale pour ce fruit relativement onéreux.
LSA Bio
Florence BRAY, Auteur ; Camille HAREL, Auteur ; Marie NICOT, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier commence par une interview d'Orion Porta, directeur général de Biocoop depuis 2 ans, et selon qui "Le réseau Biocoop peut encore doubler". Orion Porta explique la stratégie du réseau pour se développer. Il explique quels ont été les choix de l'enseigne pour moderniser son image tout en restant fidèle à ses valeurs dans sa démarche de démocratiser le bio. Il parle de quelques-uns des nouveaux partenariats de Biocoop, d'une première proposition de e-commerce fin 2019, de la stratégie prix, de sa vision de la bio et de la distribution des produits bio. Le dossier comprend ensuite 5 articles sur des thèmes choisis par Orion Porta pour leur intérêt ou leur actualité dans le secteur de la distribution bio : - Les MDD plus que jamais au cur du business ; Zoom sur les stratégies et les ambitions des distributeurs, généralistes ou spécialistes, qui développent leurs Marques de distributeur (MDD) bio ; - En plein boom, le vrac a encore du chemin à faire ; Zoom sur les défis de la vente bio en vrac, ses nouveaux formats, l'hygiène, les prix, la réglementation, etc. - Petit tour d'Europe des actions antigaspi ; - Le local, nouvel axe fort des distributeurs ; - Quel profil pour devenir directeur de magasin bio ? ; Zoom sur les compétences et les profils recherchés. Le dossier se termine par "Le billet d'Orion Porta : La bio est-elle trop chère ?", puis par "Le bio affole toujours les compteurs de la GMS", où quelques chiffres illustrant la progression des ventes bio dans le circuit de la grande distribution sont présentés.
Les magasins bio : des magasins presque comme les autres
P. GLÉNAT, Auteur ; C. LESDOS-CAUHAPÉ, Auteur ; Nadine LAÏB, AuteurLes magasins spécialisés en vente de produits biologiques présentent certaines particularités par rapport à dautres magasins de commerce alimentaire de proximité, selon létude présentée ici et menée à partir de données datant de 2016. Ces magasins représentaient alors 3.5 % des magasins du commerce alimentaire de proximité, mais employaient 4.2 % des salariés du secteur. Ils sont plus souvent organisés en réseaux denseigne (54 % contre 39 % pour les petites et moyennes surfaces généralistes et les autres spécialistes non bio) et en lien avec une part plus importante du commerce associé (18 % des spécialisés bio adhèrent à un groupement, contre 6 % pour les autres). La part des magasins en réseaux denseigne est même plus importante parmi les magasins bio les plus récents, qui sont aussi souvent plus grands que leurs « aînés » et moins implantés dans des grands Pôles urbains mais plus en couronne et dans des zones moins denses en population. Si on peut trouver des magasins bio sur toute la France, ils sont plus présents dans la région parisienne, le sud ou le nord-ouest du territoire. Ces magasins dégagent des marges plus élevées, ce qui peut expliquer leur dynamisme.
Note de conjoncture et d'actualités sur les produits biologiques : Mai 2019
Au 1er trimestre 2019, la hausse des productions et des ventes de produits biologiques s'est poursuivie dans la grande majorité des secteurs. Au sommaire de la note de conjoncture et d'actualités sur les produits biologiques (mai 2019) : - Filières animales : Secteur laitier ; Secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; Secteur des viandes de volailles et ufs ; - Filières végétales : Secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; Secteur des fruits et légumes ; Évolution du marché bio français ; - Échos du monde.
Note de conjoncture et d'actualités sur les produits biologiques : Mars 2019
Au sommaire de la note de conjoncture et d'actualités sur les produits biologiques (mars 2019) : - Synthèse ; - Filières animales : Secteur laitier ; Secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; Secteur avicole ; - Filières végétales : Secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; Secteur des fruits et légumes ; Secteur viticole ; Secteur du sucre ; - Évolution du marché français ; - Échos du monde.
Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Novembre 2019
Au sommaire de la note de conjoncture et d'actualités sur les produits biologiques (novembre 2019) : - Filières animales : Secteur laitier ; Secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; Secteur des viandes de volailles et ufs ; - Filières végétales : Secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; Secteur des fruits et légumes ; Secteur viticole ; - Évolution du marché bio français ; - Échos du monde.
Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Septembre 2019
Au sommaire de la note de conjoncture et d'actualités sur les produits biologiques (septembre 2019) : - Filières animales : Secteur laitier ; Secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; Secteur des viandes de volailles et ufs ; - Filières végétales : Secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; Secteur des fruits et légumes ; Secteur viticole ; - Évolution du marché bio français ; - Échos du monde.
Offre bio en magasin : Un rayon, deux ambiances !
Jean HARZIG, AuteurEn plus de leur présence dans les magasins spécialisés, les fruits et légumes bio sont de plus en plus présents dans la grande distribution, ce mode de distribution atteignant même plus de 50 % du chiffre daffaires en valeur (source : Kantar Worldpanel). Cependant, loffre entre ces deux points de vente est différente sur de nombreux points. Premièrement, au niveau de la présentation des produits : dans les magasins spécialisés, loffre est principalement en vrac, alors que le conditionnement en plastique est souvent la règle dans les grandes surfaces. Deuxièmement, la taille de loffre est très variable. Les GMS présentent entre 12 et 65 références, contre 96 pour Biocoop par exemple. Ajouté à cela, les magasins spécialisés respectent davantage la saisonnalité. Quatrième point de distinction, lorigine France des produits, pour les enseignes enquêtées. La part dorigine France varie de 50% à 78% pour les magasins bio, contre 17 % à 57 % pour les magasins généralistes. Deux typologies très distinctes de consommateurs de fruits et légumes bio peuvent être identifiées : 74 % de ménages qui achètent peu de fruits et légumes bio et en grande surface et d'autres, moins nombreux, qui se dirigent vers des magasins spécialisés et consomment davantage (2,6 fois plus en termes de dépenses). Un potentiel de développement est présent dans les deux circuits.
Présence incognito !
Jean HARZIG, AuteurLe 11 décembre 2018, les offres en fruits et légumes bio ont été relevées sur les sites internet de deux drives (E.Leclerc Drive et Chrono Drive de Clermont-Ferrand, 63). Ce mode dachat a connu une progression exponentielle depuis les années 2010 et semble avoir trouvé sa place dans les habitudes de consommation des Français. Les produits dappel (les produits frais) voient leur offre progressivement sadapter et sétoffer. Point de vue fruits et légumes, le nombre de références proposées (bio et conventionnelles confondues) est équivalent sur ces deux sites internet. La gamme bio est implantée dans loffre fruits et légumes générale mais est plus lisible dans les parties réservées à lalimentation biologique. Chez E.Leclerc Drive, 17 fruits et 24 légumes bio sont proposés. Loffre est similaire chez Chrono Drive, avec 20 fruits et 23 légumes bio. Ces offres sont encore en deçà de ce que lon peut trouver dans les points de vente traditionnels, mais elles permettent daller à lessentiel. Une autre différence a été constatée avec les achats en magasin : le drive oblige à acheter un format de conditionnement et non à acheter au kilo, ce qui ne facilite pas les comparaisons de prix pour les consommateurs. Les prix relevés sont synthétisés dans un tableau, ainsi que la provenance de 22 fruits et légumes bio.
Prix agricoles en berne et inflation en rayon
CONFÉDÉRATION PAYSANNE, Auteur ; UFC-QUE CHOISIR, Auteur | BAGNOLET (104 Rue Robespierre, 93 170, FRANCE) : CONFÉDÉRATION PAYSANNE | 2019La loi Agriculture et Alimentation intègre deux mesures emblématiques pour relever le revenu agricole : le relèvement du seuil de revente à perte (SRP) à 10 % pendant 2 ans et le rééquilibrage des conditions de négociations commerciales. Un an après lentrée en vigueur de cette loi, lUFC-Que Choisir et la Confédération Paysanne tirent un bilan de ces mesures. Pour ce qui est de limpact du relèvement du SRP, létude présentée dans ce document montre une inflation de +0.83 % en moyenne des prix alimentaires pour le consommateur, entre janvier et février 2019 au moment du relèvement du SRP, avec des hausses plus marquées en hypermarchés, ou encore sur les grandes marques nationales. Cette inflation, sur les 2 ans de mise en place de ce relèvement du SRP, représente de lordre de 1.6 milliard d'euros de dépenses en plus pour les ménages, sans répercussion de hausse de prix pour les producteurs. Pour ce qui est de la question des négociations commerciales, on ne peut pas noter de rééquilibrage en faveur des agriculteurs : la distribution impose toujours ses exigences, ne prend pas en compte les prix de revient à la production (même par exemple pour le lait bio). Ces éléments amènent les auteurs à demander labandon immédiat du relèvement du SRP, la transparence totale dans la construction des prix via la publication des niveaux de marges nettes réalisées, le rééquilibrage des négociations commerciales via la publication des conditions de ces dernières, des contrôles officiels et lapplication de sanctions en cas de non-respect de la loi, et enfin un dispositif pour déterminer des prix agricoles rémunérateurs traduisant les efforts qualitatifs des exploitants aussi bien aux niveaux sanitaire, environnemental que nutritionnel.
Rencontre avec Alain et Sébastien Vincent, éleveurs de Blondes d'Aquitaine à Mazières-lès-Vic (57)
Élise SCHEEPERS, AuteurEn Moselle, Alain Vincent s'est installé une première fois, en GAEC, en 2001. En 2009, le GAEC s'est séparé et Alain a converti son exploitation en bio. Puis, en 2015, il a créé une SCEA avec son frère, Sébastien. Aujourd'hui, ils possèdent 138 ha. Ils produisent et vendent des veaux sous la mère avec 42 vaches Blondes d'Aquitaine. Ils commercialisent leurs veaux en partie auprès de la grande distribution en circuit court. Dans cet interview, ils expliquent comment ils se sont organisés pour se répartir le travail, dans la journée et au cours de l'année. Pour eux, le fait de sortir de l'exploitation et d'avoir des interactions avec le monde non agricole est très important. Ils ont tous les deux des liens avec l'enseignement et portent un regard sur la façon dont les élèves aujourd'hui appréhendent l'agriculture biologique.
Rencontre avec Julien Scharsch, producteur de légumes plein champ à Saessolsheim (67)
Camille FONTENY, AuteurJulien Scharsch est président de Bio en Grand Est et agriculteur bio dans le Bas-Rhin. Dans cet entretien, il relate sa trajectoire, la reprise de la ferme de ses grands-parents à Saessolsheim (67), la création de l'EARL Terre et Vie, et sa rencontre avec la Ferme du Château, déterminante dans la suite de son parcours. La conversion en bio de l'exploitation a eu lieu en 2008-2010, à son installation. Au cours de cette période, il s'est rapproché de la Ferme du Château, conduite par Jean-Christophe, qui avait comme projet d'élargir sa gamme de légumes. Ils ont tout d'abord décidé de mettre en commun leur assolement, puis ont créé ensemble une société en participation et ont mis en commun toute la production et la main-duvre. Aujourd'hui, ce partenariat a évolué pour ne créer qu'une seule entité. Les deux agriculteurs produisent des céréales, des protéagineux et des légumes de plein champ et possèdent 20 ha de prairies. Ils ont créé une quinzaine d'emplois. Ils vendent 90 % de leur production légumière dans les Grandes et Moyennes Surfaces sous la marque Le Potager de Camille, et le reste à des grossistes. Les céréales sont vendues à Probiolor. Julien explique les satisfactions, matérielles et humaines, qu'il retire de son association avec Jean-Christophe, avec dix ans de recul.