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Repères technico-économiques - Conversion en agriculture biologique : Cas concret : Valorisation des mâles de races allaitantes
La conversion à lagriculture biologique amène les éleveurs de bovins allaitants à se questionner sur la valorisation de leurs veaux mâles et sur le type danimal quils vont vendre. Cette fiche a pour objectif daider les éleveurs dans leur choix. Pour cela, quatre hypothèses liées à la valorisation des veaux mâles sont simulées : 1 Veaux sous la mère (avec 75 % de veaux mâles gras) ; 2 100 % broutards ; 3 Bufs finis (soit à 26 mois, soit à 30 mois, soit à 36 mois) ; 4 Inséminations artificielles sexées pour produire un maximum de femelles et un minimum de mâles. Ces différentes hypothèses ont été simulées sur un système naisseur-engraisseur de femelles et de taurillons, basé dans les Deux-Sèvres, comprenant 38 vêlages en race charolaise. Avant sa conversion en bio, cet élevage a déjà des pratiques proches de lagriculture bio : absence de fertilisation azotée, autonomie alimentaire, finition des femelles à lherbe et finition des taurillons à laide de luzerne et dun mélange triticale-pois... Cette fiche détaille, pour chacune des hypothèses testées, les changements au niveau du système de production, ainsi que les résultats économiques obtenus après le passage en bio de lélevage. Les meilleurs résultats économiques sont obtenus avec la production de bufs jeunes (26 mois) ou de veaux sous la mère.
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Fermoscopie : Les vêlages groupés dautomne au GAEC du Perray
Olivier JOSSET, AuteurDidier Motais sest installé dans les Côtes dArmor, en 1981, sur 17 ha, avec quelques vaches laitières, sur une ferme qu'il a ensuite développée. En 1994, il a été rejoint par son épouse, Sylvie, puis son fils en 2017, a repris une ferme de 42 ha. Dès le début des années 2000, ils ont fait le choix de passer en système pâturant avec 83 ha dherbe, dont 65 ha facilement accessibles. Ils ont également changé de race : ils ont remplacé les Primholsteins par des Montbéliardes. Ils ont profité de ce changement pour mettre en place des vêlages groupés dautomne. Pour cela, ils ont commencé à effectuer des inséminations artificielles. Ces dernières sont toutes réalisées entre fin novembre et mars pour avoir des vêlages de septembre et à novembre. Les vêlages groupés dautomne présentent, pour eux, plusieurs avantages : fermeture de la salle de traite en août (saison sèche où le pâturage est difficile), meilleure organisation du travail, volume de lait vendu en hiver plus important (prix élevé). En revanche, la charge de travail est intense pendant la période de vêlage et il faut prévoir un stock de fourrages plus conséquent. Ils réfléchissent à traire toute lannée, mais ne comptent pas arrêter les vêlages groupés. La ferme est également en conversion bio depuis un an.
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Le projet « Taureaux bio dIA » est en marche
Claudia FRICK, AuteurEn Suisse, dix veaux mâles ont été sélectionnés comme reproducteurs dans le cadre du projet « Taureaux bio dIA » (quatre veaux de la race Brune, quatre de la race Tachetée rouge suisse et deux de la race Simmental). Ces veaux ont été sélectionnés selon des caractéristiques importantes en AB : bonne santé, longévité, grandeur moyenne, bonne productivité laitière même avec des rations à base de fourrages grossiers Lannée dernière, 400 mères et leur progéniture avaient été identifiées. Plusieurs critères ont permis de réduire ce nombre à 25. Par exemple, les veaux des vaches qui recevaient plus de 300 kg/an de concentrés ont été écartés. La valeur génomique des 25 veaux restants a ensuite été testée (ex : pas de défauts héréditaires, absence de transmission de la caséine kappa AA pour la race Brune ). Les premières doses pour pouvoir procéder à des inséminations artificielles pourront être commandées dès lannée prochaine auprès de la société Swissgenetics.
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100% d'IA sexée femelle et un maximum de vêlages à deux ans
Sophie BOURGEOIS, AuteurYohan et Adeline Baudoin, éleveurs à Fenioux, dans les Deux-Sèvres, de vaches allaitantes de race Blonde d'Aquitaine et Parthenaise, ont commencé leur conversion en bio en 2018. Ils sont aujourdhui en pleine restructuration de la conduite de reproduction, avec larrêt de lengraissement des mâles pour se concentrer sur la vente de jeunes femelles de boucherie en filière bio, qui sont mieux valorisées (environ 2750 ). Pour cela, les reproductrices sont toutes inséminées avec de la semence sexée femelle (surcoût de 30 par paillette par rapport à la semence non-sexée, avec un taux de fiabilité de 90%). Les vêlages sont groupés sur une seule période de deux mois à lautomne et une grande partie des génisses vêlent à deux ans. Un schéma de fonctionnement prévisionnel du troupeau (reproduction, ventes, vêlages) explique leur démarche. Lobjectif est datteindre 90 femelles de boucherie vendues par an, pour 100 vêlages prévus.
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Davantage de Limousines et de races rustiques dans les cheptels bio
François D'ALTEROCHE, AuteurUne étude de l'Itab et de l'Institut de lÉlevage, à partir des données du Système national d'information génétique et de la Base de données nationale de l'identification, pour l'année 2014, a permis de dresser un portrait des élevages biologiques de bovins allaitants français. Si les races présentes dans ces élevages sont globalement les mêmes qu'en conventionnel, les races Limousine, Salers, Aubrac et les cheptels croisés y sont représentés en proportion plus importante. Par ailleurs, les niveaux de croissance sont inférieurs en bio, de même que le recours à l'insémination artificielle (8 % des veaux en bio contre 13 % en conventionnel).
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Dossier spécial Elevage herbivore et monogastrique : Vaches allaitantes, vaches laitière bio : Quelle génétique dans nos troupeaux ?
Thierry MOUCHARD, AuteurDans le projet CasDar GenAB (génétique en AB) qui vient de sachever, un travail danalyse a été mené sur la campagne 2014 en bovins lait et allaitants, basé sur le croisement de données issues de diverses bases : les bases de données nationales par filière (SNIG) et celle de lAgence Bio. Ainsi, des informations telles que les surfaces, les types de production ont été croisées avec les performances techniques (ex. niveau de production laitière), les choix de conduite (ex. insémination artificielle ou non) et les choix génétiques. Plusieurs grands enseignements peuvent être tirés de ce travail. Ainsi, en bovins lait, on observe des choix de races différents en bio, avec plus de troupeaux multi-races et plus de croisements, alors quen bovins allaitants, les différences sont moins marquées. Au niveau de la production, le nombre de litres de lait produits ou les performances de croissance des veaux sont plus faibles en AB, mais ceci sexplique par des effets délevage (ex. une alimentation moins complémentée en concentrés en AB). Autre exemple de différence : les inséminations artificielles sont en moyenne moins nombreuses en AB. En allaitants, entre bio et conventionnel, sil y a peu dévolution de races ou de pratiques, on note dans certains cas un changement total de race afin de produire des animaux plus rustiques, avec des carcasses moins lourdes (- de 450 Kg), pour répondre au marché. Létude montre aussi que les éleveurs bio ont des demandes différentes en matière de sélection, peut-être à mieux prendre en compte dans les schémas de sélection.
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Gestion de la reproduction en élevages ovins et caprins, conventionnels et biologiques : état des lieux, nouveaux outils et évaluation de leur acceptabilité (REPROBIO)
S. FRERET, Auteur ; C. LE DANVIC, Auteur ; A. LURETTE, Auteur ; ET AL., AuteurLa maîtrise de la saisonnalité de la reproduction est un enjeu en élevages caprins et ovins. Dans le cadre du projet Casdar REPROBIO, des enquêtes ont été réalisées auprès dintervenants en élevage et déleveurs (conventionnels et biologiques), afin de dresser un état des lieux des pratiques liées à la gestion de la reproduction. En parallèle, lacceptabilité par les acteurs du terrain de deux innovations a été évaluée : la première est lutilisation de phéromones impliquées dans leffet mâle et la deuxième est la détection automatisée des chaleurs pour optimiser les inséminations (utilisation dun détecteur de chevauchements chez la brebis et de colliers activimètres chez la chèvre). Les résultats montrent que les pratiques de gestion de la reproduction sont propres à chaque filière (ovin lait, ovin viande, caprin lait) et au mode de reproduction utilisé. Toutefois, leffet mâle a été évoqué par tous les types délevage, ainsi que par les intervenants en élevage. Il est donc une voie damélioration à privilégier. La perspective dutiliser des phéromones en alternative aux traitements hormonaux ou à l'introduction de mâles en AB a davantage intéressé les éleveurs que le recours aux détecteurs automatisés de chaleurs. Néanmoins, des travaux de recherche sont encore nécessaires avant daboutir à des dispositifs utilisables sur le terrain.
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Naturel ? Monte naturelle.
Franziska HÄMMERLI, AuteurCet article rapporte les résultats dune étude comparative menée par deux chercheuses du FiBL et de luniversité de Kassel entre deux groupes de vaches laitières biologiques, dont certaines étaient issues de monte naturelle (MN) et dautres dinsémination artificielle (IA). Ainsi, un total de 594 vaches en première lactation provenant de 29 élevages pratiquant aussi bien la MN que lIA ont été suivies sur divers critères (qualité du lait, intervêlage, rendement laitier). Les résultats montrent que les vaches engendrées par monte naturelle ont des laits contenant moins de cellules (-13 %) et des intervêlages en moyenne plus courts de 12.7 jours. Ces résultats peuvent notamment sexpliquer par le fait que les taureaux en monte naturelle sont en très forte majorité issus du même élevage ou de la même région que les mères et probablement ainsi plus adaptés au contexte local que les taureaux producteurs de semences pour l'IA. Par ailleurs, le stress lors de l'insémination et les traitements du sperme d'IA sont aussi des éléments à creuser.
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Inséminer sans hormone reste encore difficile
Damien HARDY, AuteurLe projet CasDar ReproBio porte, notamment, sur les moyens de synchroniser les chaleurs sans recourir aux hormones en élevage caprin, et ainsi favoriser les inséminations artificielles (IA). Parmi les pistes testées, l'utilisation de phéromones mâles en spray, à pulvériser dans les narines des chèvres, pour voir si cela provoque un effet mâle. Sans recours à l'injection d'hormone, pratiquer des IA en élevage caprin demande beaucoup de temps, nécessite de bien observer les femelles et plusieurs visites de l'inséminateur ou de faire les inséminations soi-même. L'effet mâle, seul, n'est efficace qu'en avant de saison (en septembre-octobre) pour obtenir des chaleurs groupées. Le protocole est à respecter pour obtenir un bon effet bouc. Il est en particulier essentiel de garder les mâles loin des femelles (à plus de 100 m) au moins deux mois avant leur introduction dans le lot de femelles. Il faut aussi prévoir deux boucs pour dix femelles pour leur permettre de se reposer. Les mâles, cinq jours après leur introduction, sont à équiper d'un tablier marqueur et les femelles sont alors à inséminer 12 à 24 h après l'observation de marques sur la croupe.
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Des salers bien adaptées à un environnement difficile ; De l'entraide pour minimiser les coûts
Cyrielle DELISLE, AuteurSuite au décès de son père, Bénédicte Quaghebeur s'est installée le 1er janvier 2011 sur l'exploitation familiale, à Le Bo, dans le Calvados (exploitation en conversion depuis mai 2010). Le troupeau de Salers conduit sur l'exploitation a été monté en 1996. L'exploitation en zone défavorisée est constituée de parcelles assez bocagères, peu profondes, rocheuses et plutôt pentues, parfois non mécanisables et séchantes en été. D'où un système 100 % prairies permanentes et le choix de la Salers. Bénédicte Quaghebeur explique comment elle conduit les pâtures, son troupeau (suffisance des prairies fauchables, achat de la paille, pâturage tournant, insémination artificielle suite à la FCO qui a touché l'exploitation en 2008 (les deux périodes de vêlages, de septembre à octobre et de janvier à mars ont été impactés), sortie du troupeau à la mi-mars...) et sa démarche de conversion vers l'agriculture biologique : critères de choix pour l'achat d'un taureau charolais, pour les femelles conduites en race pure, sevrage des broutards, complémentation des veaux..., prévision de montage d'un bâtiment de stockage et modernisation de la contention. Côté travail ou collaboration, l'éleveuse est dans un choix de partage avec deux autres exploitations, dont une conduite en agriculture biologique. Des encarts reviennent sur plusieurs points : chiffres-clés ; résultats économiques de 2008 et 2009 ; avis d'expert (Vincent Lecoq, technicien Bovins Croissance du Calvados) ; points particuliers de l'exploitation.
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Insémination artificielle - Formation et pratique par l'éleveur
L'article présente la démarche d'éleveurs vers la pratique d'IA sur leur ferme : motivations, formation, objectifs. Puis, il présente le côté réglementaire, les engagements de l'éleveur, le coût des équipements pour pouvoir réaliser les IA dans de bonnes conditions.
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Inséminer soi-même
Nathalie GOUEREC, AuteurDeux éleveurs témoignent sur leur pratique autonome de l'insémination artificielle et sur ses avantages. Considérant que cela fait partie de leur métier, ils ont commencé par suivre une formation de quatre jours pour apprendre les gestes et pratiquent désormais seuls. Cela les amène à être plus attentifs à leur troupeau, notamment aux périodes de chaleur, et leur indépendance vis-à-vis des prestataires leur permet d'inséminer au meilleur moment. Les résultats de reproduction sont identiques pour l'un, et meilleurs pour l'autre, qui a parallèlement modifié la conduite alimentaire de son troupeau, facteur de réussite important. Le temps d'insémination est d'environ 15 minutes par vache et les coûts de reproduction ont diminué respectivement de moitié et d'un tiers ; ils se limitent en effet à la formation et au matériel au départ, puis à l'achat des doses et aux échographies réalisées systématiquement.
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Les centres d'insémination artificielle et la bio
Dans cet article, l'auteur présente les alternatives à l'insémination artificielle. En effet, il ressort que les centres officiels d'insémination artificielle ne sont pas adaptés, leurs critères de sélection étant différents de ceux de l'agriculture biologique. Il reste comme alternative la saillie naturelle, ou l'éleveur peut faire appel à des centres d'insémination artificielle non-officiels. Et pour utiliser les doses de ces centres alternatifs, il faut soit avoir recours à un vétérinaire pratiquant les IA, soit passer par une autre société indépendante, ou enfin se former et réaliser soi-même l'insémination.
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Insémination artificielle : pourquoi une telle réussite chez les bovins ?
En élevage, l'insémination artificielle est la technique de reproduction la plus utilisée dans le monde. Cette technologie consiste à introduire artificiellement la semence d'un taureau dans les voies génitales de la vache au moment des chaleurs dans le but de provoquer la gestation. Apparue dans les années 40, elle a entraîné des modifications profondes dans la filière bovine. C'est aujourd'hui plus de 95 % des vaches à lait qui sont inséminées avec de la semence congelée et 60 à 65 % de réussites dès la première insémination. Des résultats beaucoup plus probants que pour les autres espèces.
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Natursprung oder künstliche Besamung in der tiergemäBen Rinderhaltung ?
La monte naturelle est certainement la plus conforme à l'espèce, néanmoins l'insémination artificielle est considérée comme ayant de bons fondements. L'auteur fournit des éléments d'informations et des aides à la décision pour choisir la méthode de reproduction adéquate en élevage bovin : avantages de l'insémination artificielle, la monte naturelle perçue comme une méthode conforme à l'espèce, oui à l'insémination mais refus du transfert de l'embryon.