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Dossiers de la biodynamie Viticulture 4 : Biodiversité, symbiose entre nature et culture
Biodynamie Recherche et le Mouvement de l’agriculture bio-dynamique (MABD) publient ce document sur les liens entre la viticulture biodynamique et la biodiversité. L’agroforesterie viticole consiste à implanter des haies et des arbres autour et dans les parcelles de vigne ; cette pratique augmente la biodiversité et apporte des services favorables aux vignes : habitat pour les auxiliaires, protection contre le vent, etc. La vigne peut être associée, sur l'interrang, avec des cultures végétales (vivrières, fourragères, etc.), voire avec de l’enherbement, semé ou spontané. Diversifier les éléments paysagers (mares, murets en pierres, fossés, etc.) et installer des nichoirs artificiels participent à la préservation de la faune sauvage. Intégrer de l’élevage sur un domaine viticole permet de diversifier les productions, d’entretenir le paysage et apporte de la fumure naturellement.
Agroforesterie : Incontournable pour les vignobles de demain ?
Frédérique ROSE, AuteurL’agroforesterie se développe aussi en viticulture bio. Il s’agit d’implanter des haies, des arbres et des bosquets au bord des parcelles, voire dans les interrangs. Le choix du système agroforestier (structure, essences, etc.) dépend des conditions pédoclimatiques et des besoins de la parcelle. La présence de l’arbre va modifier les conditions climatiques, abaissant la température moyenne sous la canopée, limitant le risque de gel, mais va aussi apporter de l’ombrage qu’il faudra maîtriser pour éviter la concurrence avec la vigne. L’arbre pourrait aussi améliorer le bilan hydrique grâce à un effet de pompe des eaux profondes. Quant à l’azote, une éventuelle concurrence avec la vigne est possible, mais est encore débattue. L’arbre peut aussi être une source de diversification de produits (fruits, bois d’œuvre, etc.). Sur le domaine de 16 ha Emile Grelier (33), Benoit Vinet entretient 12 ha plantés avec 70-80 arbres/ha. Il s’agit principalement d’arbres fruitiers plantés jeunes, conduits en hauteur pour faciliter la mécanisation des vignes et à durée de vie longue. Sont présents également des arbres champêtres, taillés en têtard pour laisser passer la lumière. Erwan Masse possède 3 ha de vignes en Ardèche, sur lesquels il implante des arbres fruitiers (pommiers, cerisiers, pêchers, etc.) avec une forte densité : 120 à 150 arbres/ha. En complément, il sème des couverts végétaux dans les interrangs. Il n’irrigue pas et espère faire venir des oiseaux et des chauves-souris. Damien Barreau, du Domaine de Pajot (32), et Mathieu Deiss, du domaine Marcel Deiss (68), témoignent également sur leur conduite en agroforesterie.
Cahiers techniques 2023
Nicole BOSSIS, Auteur ; Alexandra COURTY, Auteur ; Laurent FICHET, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (Assemblée permanente des Chambres d'agriculture, 9 Avenue Georges V, 75 008, FRANCE) : AGRICULTURES ET TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE FRANCE | 2023Ce document compile plusieurs cahiers techniques rédigés par les Chambres d’agriculture à l’occasion du salon Tech&Bio 2023. Quatre articles composent le cahier Élevage : 1 - Caprins bio : Le coût de production des élevages passé à la loupe ; 2 - Ovins viande : L'intérêt économique d'une conversion bio questionné ; 3 - Bovins lait : Un pari gagnant du croisement en système herbager breton ; 4 - Sobriété énergétique : La production bovine laitière comme voie d'adaptation ?. Le cahier Grandes cultures comporte les articles suivants : 1 - Houblon : Bilan de 3 années de travail sur la culture du houblon et sa filière ; 2 - Désherbage du lin : Possible dès le stade « cotylédons + 1 cm » ! ; 3 - Betteraves sucrières : Du nouveau dans les itinéraires techniques ; 4 : Dégâts d'oiseaux : Les cultures d'été ont-elles du plomb dans l'aile ?. Le cahier Maraîchage inclut les articles suivants : 1 - Irrigation : Le goutte-à-goutte en cultures maraîchères de plein champ ; 2 - Maraîchage bio sur petites surfaces : Projets d'acquisition de références technico-économiques ; 3 - Films de paillage à base de cellulose : Quel bilan en faire en maraîchage sous abri ? ; 4 - Gestion de l'enherbement : Utilisation de paillage papier en culture de salade. Le cahier Viticulture comporte 5 articles : 1 - Biodiversité au vignoble : Toutes les clés pour la connaître, la conserver, l'enrichir ; 2 - Biodiversité cultivée : Association de cultures et diversité viticole en zone méridionale ; 3 - Couverts végétaux en vigne : Quelle stratégie adopter pour préserver ses rendements ? ; 4 - Projet Alter Cuivre : Accompagner pour réduire le cuivre en viticulture ; 5 - Le centre de ressource Cuivre : Réduire l'usage de cuivre grâce à la diffusion des connaissances. Le dernier cahier technique est consacré à la Biodiversité et Agroforesterie : 1 - Observatoire agricole de la biodiversité : Observez l'évolution de la biodiversité de vos parcelles agricoles ; 2 - Auxiliaires et pollinisateurs : Comment les intégrer dans les pratiques agricoles ? ; 3 - Biodiversité fonctionnelle : Un site web dédié aux auxiliaires et pollinisateurs ; 4 - Partenariat entre agriculteurs et apiculteurs : Pour un environnement favorable aux abeilles ; 5 - Agro-écologie : Deux concours pour valoriser les pratiques des agriculteurs ; 6 - Réaliser vos projets en faveur de la biodiversité et de l'agroforesterie : Le réseau des Chambres d'agriculture vous accompagne.
Dossier : L’agriculture biologique de conservation des sols : Allons vers des systèmes grandes cultures autonomes !
Julie GALL, Auteur ; Yoan MICHAUD, Auteur ; Aurélie PARANT-SONGY, AuteurL’Agriculture Biologique de Conservation (ABC) met la fertilité du sol au centre du système et vise une réduction des travaux entre le semis et la récolte (réduction du travail du sol, du désherbage…). Ceci peut se faire grâce à l’intensification végétale et à la redéfinition des successions de cultures. Le groupe technique ABC du Grand Est se penche également sur des itinéraires particuliers : couverts permanents, destruction sans labour, utilisation d’homéopathie ou de biodynamie pour stimuler les cultures ou, au contraire, ralentir les couverts… Les 25 et 26 janvier 2023, ont eu lieu les 4èmes rencontres nationales de l’ABC, dans la Meuse. Ce dossier permet de revenir sur certaines thématiques abordées. Ainsi, pour réussir en ABC, il est nécessaire de mieux connaître les plantes afin de choisir les bonnes associations. Les travaux de Vladimir Goutiers (INRAE de Toulouse) sur la construction de l’outil d’aide à la décision CAPFLOR ont été exposés, ainsi que les travaux des Décompactés de l’ABC (réseau d’observations de couverts). Deux agriculteurs ont également témoigné. François Marchand, qui a vu la matière organique de ses parcelles se réduire de moitié en 30 ans, pratique maintenant l’ABC sur une partie de sa ferme pour maximiser l’autofertilité des sols. Pour cela, il a implanté un maximum de trèfle blanc sous couvert de céréales au printemps (avec restitution au sol à 18 mois par un mulchage de surface). La dernière coupe de fourrages est assurée par des moutons en transhumance : « le broute-crotte ». Stéphane Brodeur, agriculteur bio en grandes cultures (08), prône aussi l’autofertilité. Pour y arriver, il réduit le travail du sol, en pratiquant des semis sous couvert ou des associations de cultures avec des légumineuses. Il met aussi en place l’agroforesterie et utilise la biodynamie. Ses couverts sont très diversifiés. Son principal levier est l’intensification végétale.
Dossier : Les arbres et nous
Jacques TASSIN, Auteur ; Anthony CHEVAL, Auteur ; Christian SUNT, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier de Nature & Progrès, consacré aux arbres, est composé de 8 articles : 1 - "Quel rôle l'arbre joue-t-il dans la course du monde ?" replace l'arbre comme condition nécessaire à l'émergence du vivant ; 2 - "Les nouveaux grands-parents de la forêt" présente la démarche de l’association Cœur de Forêt, qui accompagne des propriétaires, techniquement et financièrement, pour protéger les milieux boisés de la déforestation ; 3 - "Arbres paysans : Histoire d'une relation et d'une résistance commune" décrit la relation interdépendante entre les arbres et les humains, tous deux victimes de l’industrialisation forcée des pratiques agricoles, aux conséquences désastreuses pour le vivant. Il met à l’honneur le châtaignier et le févier d’Amérique ; 4 - "Des arbres en cercle pour se passer de pesticides" présente le programme de recherche d’INRAE, dans la Drôme, où des chercheurs expérimentent les plantations circulaires pour lutter contre les bioagresseurs ; 5 - Dans "Créer un paysage fertile sur des terres difficiles : Une agriculture de régénération fondée sur l’arbre et l’économie d’eau", Guillaume Delaite, paysan boulanger bio et huilier en sud Aveyron, en zone de moyenne montagne, revient sur ses pratiques culturales pour lutter contre le ruissellement (qui détruit le sol et aggrave la sécheresse), par l’implantation d’arbres sur des lignes-clés ; 6 - "Multiplier et planter des arbres : En prendre de la graine" introduit un ouvrage consacré à la multiplication des plantes sauvages ou cultivées ; 7 - "L'arbre hors forêt au cœur de nos paysages" fait un focus sur le frêne, l'arbre fourrager le plus important des arbres paysans ; 8 - "Arbres : Un livre qui envoie du bois !" présente "Arbres", un livre sorti aux éditions Terre Vivante et Plume de Carotte.
Dossier : Associations fertiles
Guylaine GOULFIER, AuteurDe plus en plus de recherches scientifiques décryptent les relations entre les végétaux et les insectes et confirment que les mélanges et les associations de plantes améliorent la résistance des végétaux. Ce dossier fait le point sur les "plantes de service", ces plantes qui aident à protéger d'autres plantes des ravageurs. Ces plantes, aussi appelées "plantes compagnes" peuvent dispenser différents types de services. On distingue : 1 - les "plantes-écrans" qui, semées à proximité de la plante cultivée, permettent de limiter la ponte d’œufs (confusion de la cible) ; 2 - les "plantes-auberges" qui fournissent nectar et pollen aux insectes auxiliaires adultes, abritent les pontes... (ex : bandes fleuries) ; 3 - les "plantes-banques" (aussi appelées "plantes-ressources" ou "plantes-relais") sont de véritables garde-mangers végétaux : elles supportent bien les ravageurs et attirent leurs prédateurs ; 4 - les "plantes-pièges" qui, plantées juste avant la culture à protéger, sont colonisées par les ravageurs et permettent de les isoler. L'agriculteur arrache et éloigne (ou détruit) les plants atteints avant d'installer sa culture. En parallèle, un paragraphe fait un focus sur les plantes utilisées en couvert végétal (engrais verts). L'auteure partage une méthode pas-à-pas pour aménager, au jardin, des massifs de légumes mélangés. Un calendrier de culture est proposé.
Le guide Terre vivante du jardin-forêt : Le jardin d'Émerveille
En plus de produire une abondance de fruits, de légumes, de fleurs, de graines, de plantes aromatiques ou médicinales, le jardin-forêt apporte une solution (parmi d’autres) à de nombreuses problématiques actuelles, telles que la perte de biodiversité ou le dérèglement climatique. Rémi Kulik a planté ses premiers arbres il y a une quinzaine d’années, dans le Tarn, et ce que lui offre, aujourd’hui, son jardin-forêt dépasse de loin ses espérances. Il donne, dans ce livre, les explications pour comprendre les fondements – du sol à la plante, en passant par la biodiversité sauvage ou l’élevage – de cet écosystème complet, riche d’une biodiversité incroyable, et tous les conseils pour concevoir et créer ce type de jardin : choix du terrain, design du projet, création des guildes (communautés d'espèces à planter), associations de cultures, placements et plantations, entretien…
Impact de la diversification végétale sur le microbiome de la plante et la septoriose du blé
Ce mémoire a été réalisé, suite à un stage à INRAE (site de Crouël, 63), dans le cadre de la Licence professionnelle Agriculture Biologique Conseil et Développement (ABCD). Ce travail avait pour objectif d'étudier, au sein d'une parcelle, l'impact de la diversification végétale sur le microbiome (feuilles et rhizosphère) et sur la régulation de la septoriose du blé. Les modalités étudiées correspondaient à 4 types de prairies, associées ou non à un blé de printemps. Les résultats d’essais menés in-vitro ont montré une meilleure régulation de la septoriose dans le cadre d'une association blé et prairie « fast plus » (vitesse de croissance rapide et forte proportion de légumineuses).
Quel potentiel pour les légumineuses annuelles fourragères ? Retour sur un screening multilocal de 13 espèces
Élodie MORAND, Auteur ; A. UIJTTEWAAL, AuteurLes légumineuses fourragères sont une source de protéines incontournable pour les élevages de ruminants. Le potentiel de 13 espèces de légumineuses fourragères annuelles, semées à l’automne 2021 et récoltées en sortie d’hiver, a été étudié sur 9 sites répartis sur le territoire français métropolitain. Les mesures et les observations ont porté sur le potentiel de rendement et la valeur alimentaire du fourrage produit en première coupe et sur la capacité d’association des légumineuses avec différentes graminées. Il ressort que la vitesse d’installation et la précocité de redémarrage en végétation sont deux points importants permettant de maximiser la production, limiter le salissement et d'apporter une contribution notable au rendement en association avec une graminée. La teneur en matière azotée s'avère fortement corrélée au stade et plus importante chez les vesces que chez les trèfles à même date de coupe. Il semble important de pouvoir optimiser le rendement en premier cycle avec des associations alliant à la fois précocité et haute teneur protéique. Des espèces telles que la vesce velue, la féverole, mais également le trèfle incarnat et le trèfle de Micheli semblent aller dans ce sens. L'association à une espèce comme le seigle, qui facilite leur installation, est à étudier plus précisément au travers d'essais rendements et de screenings de densité hiver. Cet article fait partie d'une série de plusieurs articles dédiée aux stratégies végétales pour plus d'autonomie dans les systèmes d'élevage (Partie 2 du n°254 de la revue Fourrages).
Changement climatique : Quelles clés pour s’adapter ?
Robin EUVRARD, AuteurLes vignerons sont confrontés à des aléas climatiques de plus en plus fréquents et de plus en plus marqués. Si les études font état d’une hausse de 1,4 °C de la température de l’air depuis un siècle (chiffres MétéoFrance), le régime hydrique est également modifié avec de longues semaines de sécheresse et, au contraire, des périodes de précipitations plus intenses. Concernant la vigne, les dates phénologiques ont également évolué : le débourrement a lieu plus tôt, ce qui augmente l’exposition des jeunes pousses au gel précoce, et avance les vendanges. Une hausse potentielle de 0.5 à 1° d’alcool potentiel est aussi observée. Plusieurs pistes peuvent être creusées par les viticulteurs, bio ou non bio, pour s’adapter à ces changements. Cet article fait plus particulièrement un point sur la taille de la vigne (s’orienter vers une taille plus douce), sur les cépages dits « résistants » et sur le choix des porte-greffes. Il remet aussi en question certaines pratiques, telles que les densités de plantation, l’effeuillage ou le rognage. Un encart questionne également l’aménagement des parcelles viticoles, et plus particulièrement la place de l’arbre au sein de ces parcelles.
Contre les thrips sur poireau : Trouver des plantes répulsives efficaces est difficile
Marion COISNE, AuteurLe projet Casdar Repulse (2020-2023), piloté par le CTIFL, vise à mettre au point et à évaluer des stratégies de protection des cultures basées sur l’utilisation de plantes exerçant un effet de répulsion ou de dissuasion olfactive contre les principaux ravageurs des cultures légumières. Ce projet s’intéresse plus particulièrement à mettre en place des stratégies contre les thrips en culture de fraise et de poireau, contre les pucerons en culture de courgette et de fraise, et contre les mouches en culture de chou. Le 17 mars 2022, lors du Sival, à Angers, Sébastien Picault, ingénieur de recherche et d’expérimentation en agroécologie au CTIFL, a fait le point sur les essais contre les thrips en culture de poireau. Plusieurs plantes répulsives ont été testées : coriandre, fenouil, céleri et basilic. Aucune d’entre elles n’a donné de résultats satisfaisants en matière de répulsion. La coriandre a même eu pour effet de freiner la croissance des poireaux. Une nouvelle piste va toutefois être explorée : la gaulthérie. Des tests réalisés en laboratoire ont validé l’effet olfactif répulsif de cette plante contre Thrips tabaci. Des essais au champ associant gaulthérie et culture de poireau seront mis en place en 2022.
Les promesses de la vitiforesterie, ou quand l'arbre épouse la vigne
Claire BERBAIN, AuteurAlors que les projets d'agroforesterie dans les vignobles se multiplient en France, de plus en plus de viticulteurs, en Suisse, sont séduits par l'idée de planter fruitiers et haies dans les vignes. En effet, cette pratique permet de contrer les effets délétères d'une monoculture sur la vie du sol et de ramener de la diversité dans les vignes. Les fruitiers et les haies, associés à la vigne, auront un effet brise-vent, créeront un ombrage pour rafraîchir les vignes, abriteront auxiliaires et pollinisateurs et apporteront, à terme, une plus-value grâce à la vente des fruits. Christophe Batardon, viticulteur bio à Soral GE, André Bélard, viticulteur bio à Chexbres VD, et Benoît Vinet, vigneron bio à Lapouyade (33), apportent leurs témoignages. Pour finir, Florian Bassini, formateur en biodynamie, explique en quoi l'arbre rend la vigne plus prospère.
Agroforesterie en viticulture : De l'expérimentation à la pratique
François BALLOUHEY, AuteurLes systèmes agroforestiers peuvent prendre de multiples formes en associant, dans une parcelle ou en bordure de celle-ci, production(s) végétale(s) et/ou animale(s). La viticulture n'est pas en reste dans ces systèmes agroforestiers qui présentent des avantages, tels que l'augmentation de la biodiversité, des impacts positifs sur la qualité agronomique des sols, des bénéfices environnementaux, ou encore une diversification économique pour les exploitations. Plusieurs études (par exemple, aux Restinclières dans l'Hérault, ou dans le cadre du projet Vitiforest) et expériences menées par des agriculteurs (en Gironde ou dans le Gers) sont présentées dans cet article. Il convient notamment de trouver la bonne distance entre les rangs de vignes et les arbres pour ne pas trop pénaliser le rendement des raisins. L'évolution vers des systèmes viticoles diversifiés, notamment via l'agroforesterie, est un moyen de progresser vers l'agroécologie.
Le chou de printemps : Tentez le pointu
Sandra LEFRANÇOIS, AuteurSurnommé le « chou pointu », plus tendre et plus fin que les choux d’hiver, le chou pommé de printemps est cultivé à contre-saison, arrivant ainsi à maturité pendant la période de soudure entre les légumes d’hiver et ceux d’été. Adapté aux climats pas trop rudes, il est préférable de le protéger des fortes gelées avec un voile d’hivernage ou une cloche, ou en le cultivant sous serre. Le chou pointu échappe à la plupart des ravageurs habituels, mais il faudra le protéger des altises, limaces et escargots, pucerons et, également, des pigeons. Cet article fournit des informations sur les variétés cultivées dans les différents berceaux de culture, notamment dans les zones maraîchères parisiennes, normandes et méridionales. Amélie Leroy et Gaëlle Le Glaunec, maraîchères bio dans l’Eure, partagent leurs conseils de culture.
Dossier : Parcours de vignerons
Claire KACHKOUCH SOUSSI, Auteur ; Arnaud FURET, AuteurLes vignerons biologiques ajustent sans cesse leurs pratiques pour obtenir des raisins de qualité. Ce dossier détaille les pratiques de deux domaines biologiques français. Jean-Baptiste Pinard est basé à Foussignac, en Charente, sur un domaine de 37 ha composé de 26 ha de vignes, 9,3 ha de luzerne, 1 ha de verger et 0,70 ha de chênes truffiers. Il a repris le domaine familial, en bio depuis 1969, et a continué la production de cognac (6 000 bouteilles/an), de pineau (16 000 bouteilles/an), de vin (5 000 bouteilles/an) et de jus de raisin (10 000 bouteilles/an). Malgré les efforts de ce vigneron pour partager ses pratiques, le cognac bio a du mal à percer. Le deuxième vigneron, Clodéric Prade, est basé dans le Gard. Il a créé le Domaine d’Eriane en 2007. Ce domaine s’étend sur 46 ha, dont 28 ha de cultures et 18 ha de vignes destinées à la vente de raisins frais et à l’élaboration de vins. Il est en bio depuis 2012. Face au changement climatique (climat de plus en plus sec), ce producteur fait évoluer son domaine avec de l’agroforesterie et une réflexion sur les plantes à parfum, aromatiques et médicinales.