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En Afrique, le système « push-pull » protège le maïs des insectes foreurs et des adventices
TRAVAUX ET INNOVATIONS, AuteurEn Afrique, les agriculteurs cultivant du maïs doivent faire face à deux ravageurs d'envergure : la pyrale, un insecte foreur dont les larves se nourrissent des tiges de maïs, et la Striga, une adventice parasite. A partir de 1993, plusieurs centres et instituts de recherche se sont associés pour trouver une solution abordable et respectueuse de l'environnement. C'est la méthode de protection intégrée dite « push-pull » qui est ressortie du lot. Elle consiste à associer deux autres plantes à la culture de maïs : le Desmodium (légumineuse) comme culture intercalaire, et l'herbe à éléphant (ou miscanthus, une graminée) en bordure de parcelle. Le Desmodium produit des substances chimiques qui, d'une part, attirent les prédateurs de la pyrale, et qui, d'autre part, s'apparentent à un faux signal de détresse qui repousse les femelles du ravageur. L'herbe à éléphant, quant à elle, produit des substances chimiques qui attirent les pyrales, ainsi qu'une substance collante qui va les piéger. Par ailleurs, le Desmodium se comporte comme une « fausse plante hôte » pour la Striga : les substances chimiques qu'il produit vont entraîner la germination des graines de l'adventice mais vont ensuite inhiber la croissance de ses racines.
Les agriculteurs à la reconquête du monde : Pourquoi le monde agricole va survivre et même nous sauver
Maximilien ROUER, Auteur ; Hubert GARAUD, Auteur | PARIS (17 rue Jacob, 75 006, FRANCE) : EDITIONS JEAN-CLAUDE LATTÈS | 2016Les auteurs estiment que, contrairement à ce que pourraient laisser penser lintensité de la crise et les messages de certains qui font des agriculteurs les boucs émissaires de la pollution, de la malbouffe ou encore les victimes de la grande distribution, le monde agricole a encore ses cartes à jouer. Selon eux, une véritable révolution est en cours : en associant le meilleur du savoir écologique aux avancées technologiques, en redéfinissant de nouveaux types de rapports plus équitables et transparents avec les distributeurs et les consommateurs, le monde agricole de demain sera plus productif, plus écologique et plus rentable. Les auteurs recensent plus de 100 actions et raisons despérer qui changeront la donne, à condition que se dessinent une véritable orientation, une stratégie commune, et que les efforts de tous visent la même cible. Les métiers de la terre pourront redevenir bientôt un des plus beaux métiers du monde offrant une juste rémunération, la merveilleuse proximité avec la nature, la fierté dêtre en première ligne du changement climatique, dentretenir la planète et de nourrir lhumanité.
L'agroforesterie appliquée à la viticulture
Arnaud FURET, Auteur ; Mickaël OLIVON, AuteurCet article se compose de trois parties. La première, "L'agroforesterie... ou mixité culturale : une obligation en zone de montagne ou de forte pente", revient sur les spécificités de ces zones accidentées où la culture de la vigne se prête à la création d'un second étage de culture (maraîchage). La deuxième partie, "Retour sur la formation proposée par Grappe avec Agroof (coopérative participative et solidaire spécialisée en agroforesterie)", présente un compte-rendu d'une formation de décembre 2015, au cours de laquelle les synergies et complémentarités entre la culture, et notamment celle de la vigne, l'arbre et l'animal ont été explorées. La formation a aussi permis de découvrir la parcelle de Christian Vigne, qui accueille les moutons d'un éleveur qui pâturent en période non végétative dans les vignes, ainsi qu'une haie diversifiée. La troisième partie, "Témoignage : Bernard Vallette, vigneron bio dans le Beaujolais (69)", apporte une illustration concrète de projet de mixité culturale.
Agroforesterie, les pièges à éviter
Xavier DELBECQUE, AuteurLes premières parcelles en agroforesterie viticole ont vu le jour il y a une vingtaine d'années. Cela donne aujourd'hui un recul suffisant pour dégager certains enseignements sur cette pratique et ainsi la perfectionner. Dans cet article, chercheurs et agriculteurs ayant travaillé sur l'implantation d'arbres dans les vignes témoignent. Les principales observations ont permis de mettre en avant : - la nécessité de laisser un certain espace entre les rangs de vignes et les rangs d'arbres, afin d'éviter une concurrence pour l'azote ; - les bénéfices de l'ombre apportée par les arbres sur les vignes, en particulier dans les régions du Sud ; - les objectifs de cette cohabitation d'espèces avant les plantations (ombrage, double production, en fruits ou en bois...).
Ce que les légumineuses fourragères et prairiales apportent à l'environnement
P. CELLIER, Auteur ; JF. ODOUX, Auteur ; P. THIEBEAU, Auteur ; ET AL., AuteurLes légumineuses représentent une source d'azote pour les écosystèmes, variable selon les espèces et les conditions de culture et qui peut atteindre 300 kg N/(ha.an) pour une luzerne ou un trèfle violet. Cet azote, produit sans utilisation de combustibles fossiles, est aussi peu lixivié (les risques existent essentiellement lors du retournement des couverts). Les légumineuses pluri-annuelles ont un ensemble d'effets positifs sur la biodiversité à différents niveaux (flore des prairies, microflore du sol, populations d'insectes et d'animaux insectivores, refuges pour la nidification...). Elles favorisent la pérennité d'écosystèmes prairiaux à bas niveaux d'intrants et le maintien de la diversité des écosystèmes à l'échelle du paysage.
Développer les associations annuelles céréales - protéagineux dans les systèmes fourragers
JC. EMILE, Auteur ; JP. COUTARD, Auteur ; E. FOREL, Auteur ; ET AL., AuteurLes associations annuelles céréale(s) - légumineuse(s) présentent des atouts (économie, autonomie de l'exploitation, simplicité de la conduite...) et constituent une voie de sécurisation (climatique et économique) du système fourrager. Associées à des céréales à paille en culture d'hiver ou à des maïs ou sorgho en culture d'été, les légumineuses (pois, vesce, soja ou haricot) améliorent la productivité et surtout les valeurs protéique et énergétique de la céréale pure. Les 2 principaux freins à l'utilisation de ces associations sont le pilotage de la proportion de légumineuses et la prédiction de leur valeur alimentaire. De nombreux résultats expérimentaux fournissent des éléments pour la composition de ces associations, leur conduite culturale, leur récolte et leur utilisation pour le rationnement des ruminants.
Dynamique de l'azote dans les associations graminées - légumineuses : quels leviers pour valoriser l'azote fixé ?
G. LOUARN, Auteur ; L. FAVERJON, Auteur ; Z. BIJELIC, Auteur ; ET AL., AuteurLa composition des associations graminées - légumineuses tout à la fois modifie et résulte du cycle de l'azote. Le choix des constituants a un effet sur les entrées d'azote fixé à l'échelle de la culture, sur les transferts d'azote pendant la durée de l'association, puis sur les reliquats au cours de la rotation. Le type de légumineuse utilisé a un impact majeur sur la dynamique de l'azote sous prairie. La part de l'azote de la graminée issue de la légumineuse peut atteindre 60% dans les associations à base de trèfle blanc, 50% dans celles à base de trèfle violet et 40% dans celles à base de luzerne. La proportion de légumineuses optimale pour les transferts en faveur de la graminée (30%) est inférieure à celle maximisant la fixation du couvert (70%). L'amélioration des plantes pour un usage en association, le choix des variétés et la gestion des couverts (fertilisation, rythme de récolte...) sont des leviers majeurs pour ajuster l'équilibre entre constituants des associations. Ils permettent dans une certaine mesure de piloter leur contribution au bilan d'azote dans les rotations.
Essais multilocaux en Belgique sur les potentialités de production et de valeur alimentaire des associations graminées - luzerne
D. KNODEN, Auteur ; M. HAUTOT, Auteur ; C. DECAMPS, AuteurLa luzerne offre des perspectives intéressantes pour améliorer l'autonomie des élevages. Des expérimentations locales sont nécessaires pour en optimiser l'utilisation. L'expérimentation décrite a été conduite dans 3 sites contrastés de Belgique (en Ardenne, en région limoneuse et en région sablo-limoneuse). Des associations graminée(s) - luzerne ont été comparées aux cultures pures de luzerne, de dactyle, de fétuque élevée et de brome sitchensis pendant 3 ans. La présence de la luzerne assure une production annuelle et une valeur azotée supérieures à celles des graminées pures, dont la production est plus élevée au printemps. Le potentiel et la contribution de la luzerne sont moins élevés en Ardenne (climat plus humide et froid, sol plus acide) que dans les deux autres régions. Lors des sécheresses, la luzerne et les associations sont partout plus productives que les graminées pures.
Exploiter la diversité des légumineuses annuelles et pérennes pour des mélanges fourragers adaptés aux contraintes climatiques du sud de la France
J. FERREYROLLE, Auteur ; P. PIERRE, AuteurFace au regain d'intérêt pour les légumineuses fourragères et au développement croissant des mélanges fourragers multi-espèces, on note que les espèces dominant actuellement le marché ne sont pas toujours adaptées à certaines situations limitantes, particulièrement dans le sud de la France. Or, certaines espèces de légumineuses fourragères, annuelles (trèfles de Perse, vésiculé, souterrain ou encore serradelle) ou pérennes (trèfles fraise et du Caucase), méritent d'être mentionnées ; elles sont ici présentées (atouts et limites agronomiques, alimentaires...) et répondent à des contraintes pédoclimatiques spécifiques. Elles peuvent trouver avantageusement leur place dans les mélanges fourragers et satisfaire certains besoins des éleveurs du sud de la France.
L'implantation des légumineuses fourragères et prairiales : une étape cruciale
PV. PROTIN, Auteur ; J. LABREUCHE, Auteur ; S. GUIBERT, Auteur ; ET AL., AuteurRéussir l'implantation des légumineuses fourragères et prairiales est indispensable pour garantir la réussite de la culture et ainsi améliorer l'autonomie protéique et fourragère des exploitations. Du choix de la parcelle au type d'implantation à choisir : toutes les étapes et techniques culturales sont précisées pour réussir le semis. Le choix des légumineuses implantées est fait selon le type de milieu (pH, disponibilité en phosphore, hydromorphie...) et le système fourrager. La petite taille des graines de légumineuses, ainsi que le peu de réserves disponibles pour la germination et la levée, nécessitent de soigner le lit de semences et de bien choisir la période de semis. Les performances de production, de pérennité, de résistance aux adventices et aux maladies d'une luzernière ou d'une prairie multi-espèces sont conditionnées par la vitesse d'installation des plantes et la présence de Rhizobium (l'inoculation est parfois nécessaire au semis). Pour sécuriser l'implantation, les semis sous couvert ou en association offrent des perspectives intéressantes.
Intérêt des légumineuses dans les systèmes de production de viande bovine conduits en agriculture biologique
JP. COUTARD, Auteur ; J. FORTIN, Auteur ; L. MADELINE, Auteur ; ET AL., AuteurLes systèmes de production de viande bovine conduits en agriculture biologique sont basés sur l'herbe et recherchent l'autonomie alimentaire. Les légumineuses permettent d'améliorer la productivité, de produire des aliments plus riches en protéines et de faciliter l'équilibre des régimes alimentaires. A Thorigné-d'Anjou, elles sont présentes dans les prairies multi-espèces, en culture pure (luzerne) et dans des associations céréales - protéagineux récoltées en grain ou en fourrage. Les expérimentations et observations réalisées dans les conditions pédoclimatiques de Thorigné-d'Anjou permettent d'illustrer les nombreux intérêts mais aussi les contraintes des légumineuses pour ces systèmes.
Intérêts et perspectives d'utilisation apportées par les légumineuses fourragères dans leur diversité
P. PIERRE, Auteur ; P. BOURDON, Auteur ; R. DELAGARDE, Auteur ; ET AL., AuteurDepuis les années 1950, l'intérêt pour les légumineuses s'est concentré sur 3 espèces productives. Mais, les légumineuses fourragères, dans leur diversité, présentent de nombreux atouts à l'échelle du système fourrager (services agronomiques, zootechniques, environnementaux) et aptitudes d'adaptation aux facteurs du milieu. Dans les associations et mélanges, l'équilibre entre les espèces résulte de l'interaction entre pratiques et conditions de milieu ; différents leviers sont présentés. Le choix d'espèces de légumineuses adaptées permet d'améliorer la pérennité et la régularité de production des prairies. La sélection doit également prendre en compte le comportement de ces espèces dans des couverts complexes.
Les légumineuses fourragères, indispensables à l'élevage de demain
L. DELABY, Auteur ; J. PAVIE, Auteur ; B. MC CARTHY, Auteur ; ET AL., AuteurL'intensification basée sur les engrais chimiques et la spécialisation des productions a fait régresser les légumineuses en Europe, alors qu'en Amérique du Sud, la luzerne (pâturée ou associée avec l'ensilage de maïs) reste la base des systèmes de production laitière. Les légumineuses ont des atouts (fixation symbiotique, transfert de fertilité et richesse en protéines) qui ont des conséquences agronomiques et zootechniques à plusieurs niveaux, de la parcelle à l'exploitation, de l'assolement à l'alimentation des troupeaux. Leurs exigences et fragilités justifient des pratiques bien adaptées, mais les légumineuses permettent de renforcer l'autonomie des systèmes d'élevage et, selon le contexte de prix des intrants, la rentabilité économique des exploitations. Leur développement futur semble s'appuyer sur leurs atouts environnementaux et nécessiter une politique volontariste durable.
Mieux comprendre les dynamiques d'évolution des légumineuses dans les associations et les prairies multi-espèces
P. PELLETIER, Auteur ; F. SURAULT, Auteur ; F. GASTAL, Auteur ; ET AL., AuteurDans FOURRAGES (N° 226 - Les légumineuses fourragères et prairiales : Quoi de neuf ? Juin 2016) / p. 121-133 (13)Cette synthèse d'essais récents apporte des informations sur les dynamiques d'évolution des légumineuses dans les prairies d'associations et multi-espèces. Le choix d'espèces adaptées au contexte (sol, climat et mode d'exploitation) est primordial pour la productivité et la pérennité de ces prairies ; l'impact des doses de semis des légumineuses est faible. Certaines légumineuses (luzerne, trèfle violet ou trèfle blanc) ont tendance à dominer et entraînent la disparition des autres légumineuses. Les espèces très peu concurrentielles (lotier corniculé) ne se développent qu'en l'absence d'espèces agressives. Une question importante subsiste, celle de l'influence de la variété des espèces semées sur ces dynamiques d'évolution des légumineuses en mélange.
Plate-forme d'essais : L'intérêt d'associer les couverts
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLors de l'édition 2015 de Tech&Bio, une plate-forme d'essais était consacrée aux couverts végétaux. Dix couverts, des mélanges d'espèces commercialisés par quatre semenciers pour la plupart, ont été implantés et décryptés par l'agronome Frédéric Thomas. Les principales observations de ce dernier sont rapportées dans cet article. Pour lui, il y a deux règles principales à respecter lorsque l'on veut mettre en place un couvert : soigner l'implantation et associer les espèces.