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Projet 4AgeProd : bien faire vieillir sa prairie
Thibaut SCHELSTRAETE, AuteurDans le cadre dun projet sur le vieillissement des prairies temporaires (4AgeProd), des enquêtes ont été menées en 2015 auprès dagriculteurs pour recueillir leurs pratiques, leurs critères ou encore leur ressenti sur ces prairies et leur évolution dans le temps. Cet article présente des mots choisis des dires de plusieurs de ces éleveurs enquêtés, en lien avec diverses questions comme « Quest-ce quune bonne prairie ? », « Quest-ce qu'une prairie dégradée ? » ou encore « Quelles pratiques sont déterminantes pour bien faire vieillir ses prairies ? ». Ces témoignages présentent des points communs, comme, par exemple, les critères pris en compte pour définir si une prairie est dégradée (ex : présence de plantes indésirables, part de sol nu importante ou encore perte en légumineuses). Mais certaines différences entre agriculteurs peuvent être notées : des pratiques parfois différentes ou encore un ressenti différent sur lévolution du rendement (variable pour certains, pour dautres, existence dune baisse observable).
Résultats 2015 des essais Reine Mathilde sur l'autonomie alimentaire en AB
Dans le cadre du projet Reine Mathilde, démarré en 2010 à linitiative de Stonyfield France, filiale de Danone, et avec lappui de lInstitut de lÉlevage, des essais sont menés, chaque année, sur les terres du GAEC Guilbert (vaches laitières), autour de Caen, en Normandie. Ces essais et les démonstrations liées visent à améliorer lautonomie alimentaire des élevages bio. En 2015, les essais ont porté sur les associations céréales-protéagineux, dhiver et de printemps, ainsi que sur des essais lupin dhiver, ensilage de féverole pois, maïs associé, prairie pâturée et maïs fourrage ultraprécoce. Les conditions dimplantation, les interventions, les suivis de cultures et les résultats 2015 sont décrits. La féverole dhiver a connu un rendement exceptionnel (71q/ha) mais les céréales associées avaient peu levé. Le pois fourrager sassocie bien avec les céréales, sauf avec lorge dhiver (faible tuteur) qui, par contre, sassocie bien avec le pois protéagineux. La vesce sassocie surtout bien avec le triticale et le seigle. En semis de printemps, les lupins sassocient bien avec le triticale, en particulier le lupin blanc qui a donné de bons rendements (dégâts de lapins dans les autres modalités). La gestion des adventices a été meilleure dans les associations quen lupin pur. Concernant les associations avec le maïs, comme lannée précédente, seul le haricot peut être intéressant mais la récolte a toutefois été décevante. Dans les prairies multiespèces, la bande avec chicorée et plantain présente 3 à 4 points de MS en moins.
Visite chez Louis Lefebvre, dans la Vienne : Diversifier pour plus de sécurité
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLouis Lefebvre est installé sur une ferme de 141 ha en grandes cultures, dans la Vienne. En bio depuis 1998, il décrit ses pratiques (travail du sol, fertilisation, succession de cultures ) et donne quelques rendements moyens obtenus. Il mise sur la diversification pour s'assurer un revenu satisfaisant et faire face aux aléas climatiques et aux conditions de marché. Il cultive ainsi 6 à 7 espèces différentes chaque année (avoine, luzerne, blé, maïs pop-corn, lentilles/cameline, soja, tournesol ). Il pratique les mélanges variétaux pour le blé et les mélanges despèces (lentille/cameline, triticale/pois, avoine nue/féverole dhiver).
L'apport positif des engrais verts
Christophe REIBEL, AuteurLes engrais verts sont bénéfiques pour différentes raisons : - les racines structurent le sol et favorisent les échanges microbiologiques via les exsudats ; - le couvert régule l'humidité et la température du sol ; - la matière organique produite va nourrir le sol. En maraîchage, les engrais verts ont toute leur place dans la mesure où les systèmes classiques laissent des parcelles nues une grande partie de l'année. De plus, il est important que le sol ne soit pas trop souvent labouré. L'exploitation maraîchère bio du lycée horticole de Wintzenheim (Haut-Rhin) a testé différents mélanges : celui avec 50 % de vesce d'hiver, 30 % de trèfle incarnat et 20 % de seigle semble le plus performant pour ce site.
Des arbres dans les vignes : Le plein de biodiversité
Frédérique ROSE, AuteurComme quelques autres viticulteurs, Delphine et Benoît Vinet, en Gironde, ont planté des arbres dans leurs vignes. Leur motivation première était de casser le système monocultural de la viticulture, et ainsi d'atteindre un certain équilibre sur leur domaine. Cette pratique présente d'autres atouts : - elle améliore la fertilité du sol, à condition de ne pas travailler le sol sur les interrangs ; - elle favorise la présence des auxiliaires, notamment les oiseaux et les chauves-souris qui, étant insectivores avant d'être fructivores, participent à la régulation des insectes ravageurs ; - elle permet de diversifier les revenus si des arbres fruitiers sont choisis. En bordure de parcelles, des haies protègent aussi les vignes des vents forts et des gelées tardives. Les Vinet n'ont, pour le moment, pas observé de baisse de rendement ou de qualité de leur production depuis la mise en place des arbres, peut-être parce que ceux-ci ont été plantés après les vignes.
J'associe mes cultures... et ça marche ! : 25 mariages de légumes à cultiver
Comment cultiver des associations productives au jardin bio ? Comment choisir les bons mariages légumiers dans la multitude d'associations pratiquées, avec plus ou moins de bonheur, par les jardiniers ? Cet ouvrage propose une sélection d'associations testées avec succès, établie d'après l'expérience de jardiniers et d'expérimentations menées dans le monde entier. Après un rappel des avantages des cultures associées, il expose les critères de choix d'une bonne association et passe plus de 30 légumes en revue, indiquant les caractéristiques de chacun (famille botanique, période de plantation ou semis, profondeur d'enracinement...), ainsi que les associations favorables et défavorables. 25 mariages "clés en main" à 2 ou 3 légumes sont ensuite proposés, précisant les dates de semis des légumes et les distances de plantation à respecter, ainsi que les variantes possibles et la production attendue. Enfin, 5 modèles de potagers associés sont décrits, du mini-potager (10 m2) au plus grand (200 m2 et plus), en indiquant pour chacun la succession des associations à cultiver au fil des mois, plans à l'appui. Une manière efficace et écologique d'augmenter la production et de minimiser l'impact des ravageurs et des maladies, quelle que soit la taille de son jardin !
Des moyens de réduire la pression des bio-agresseurs (Dossier Colza)
Christian GLORIA, AuteurCet article fait le point sur les façons de réduire la pression des bio-agresseurs du colza : travail du sol, variété de colza résistante aux virus ou ayant la capacité de se développer plus rapidement que les autres et d'être plus vigoureuse, semis et conditions permettant une bonne croissance, roulage qui peut gêner les altises, implantation de couverts associés perturbant les ravageurs, mise en place de plantes pièges (variétés de colza plus précoces permettant de piéger les méligèthes par exemple ), etc.
Les prairies temporaires en système élevage bovins laitiers et allaitants en agriculture biologique
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches thématiques. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur "Les prairies temporaires en système élevage bovins laitiers et allaitants en agriculture biologique" et traite des points suivants : - Choix du type de prairie : La ploïdie ; L'alternativité ; - La durée de vie des prairies, en fonction des espèces choisies : Prairies temporaires courte durée : 2 à 3 ans ; Les prairies de mélanges longue durée 4 ans et plus ; Associations possibles avec luzerne ; Mélange de trèfles ; Implantation ; Fertilisation ; Chaulage ; Récolte ; Valeurs.
Quels sont les besoins de recherche sur la valeur des fourrages pour les ruminants ? : Analyse d'avis d'experts
Afin de sécuriser leurs systèmes fourragers et/ou d'améliorer l'autonomie alimentaire de leurs élevages, certains éleveurs de ruminants modifient leurs stratégies fourragères et mettent en place des pratiques très diverses. La recherche scientifique est ainsi conduite à s'interroger sur les priorités de recherche concernant la valeur des fourrages pour les ruminants. Vingt-et-une personnes spécialisées dans le domaine de la production fourragère et/ou des ruminants (certaines travaillant en AB) ont été interviewées afin d'identifier les priorités de recherche sur la valeur des fourrages pour les ruminants. Les priorités citées concernent l'acquisition de connaissances sur la valeur alimentaire des fourrages, pour caractériser des ressources fourragères nouvelles, mais également pour améliorer les méthodes de prévision de la valeur alimentaire des fourrages, notamment des mélanges. Par ailleurs, la majorité des personnes interrogées pensent qu'il serait intéressant d'ajouter de nouveaux critères d'évaluation des fourrages, par exemple pour évaluer les impacts sur la santé animale.
La technique des Biomax : Une réponse efficace aux baisses de fertilité et de rendement en grandes cultures bio
Alain PEETERS, Auteur ; Emmanuel DEMASY, Auteur ; Élisabeth SIMON, AuteurUn système de culture sans labour est encore assez rare dans le domaine des grandes cultures bio, en Belgique comme dans les pays voisins. La ferme expérimentale du Domaine de Graux, près de Tournai, en Wallonie, effectue un travail intéressant de ce point de vue-là. L'exploitation s'étend sur 120 ha, dont 85 ha en cultures arables, 20 ha en prairies permanentes et 7 ha en bois. Élisabeth Simon a repris, en 1995, la ferme gérée précédemment par son père, avec une conversion en AB en 2001. Malgré la satisfaction de supprimer l'utilisation des pesticides et d'employer des fertilisants plus naturels, l'état du sol était loin d'être satisfaisant. Pour améliorer cette situation, Élisabeth, conseillée par Alain Peeters et Emmanuel Demasy, décide de supprimer le labour, et de développer un système bio à base de couverts diversifiés de type Biomax. Ceux-ci comprennent une dizaine d'espèces appartenant à sept familles botaniques. C'est cette diversité d'espèces qui permet une complémentarité entre les différentes explorations du sol par les racines et l'amélioration des horizons du sol, d'une part, et une complémentarité dans les façons dont les parties aériennes captent l'énergie solaire, d'autre part. L'article explique comment agissent ces couverts diversifiés et décrit les résultats obtenus à partir des parcelles de la ferme expérimentale.
Le verger permaculturel, réaliste ou utopique ?
Jean-Luc TSCHABOLD, AuteurStefan Sobkoviak est conférencier et permaculteur au Québec ; il a fait évoluer son verger bio vers un verger permaculturel. Ce système est basé sur le long terme avec pour objectif de créer un système résilient et autonome, permettant de réduire les intrants et de maximiser les récoltes. Il est basé sur un trio NAP (fixateur d'azote, Pomme, Poire (ou Prune )). Le fixateur d'azote amène de l'azote, casse aussi la monoculture de rosacées et sert de réservoir à proies pour les auxiliaires. En permaculture, un élément a au moins trois fonctions, pas forcément productrices. L'introduction de différentes strates est également importante (chaque arbre est ainsi associé avec des arbustes, vivaces ou couvres-sols). De même, l'intégration d'animaux est importante (moutons, volailles ici pour réduire la pression des maladies et des ravageurs, pour apporter de la fumure, mais aussi pour être une source de revenu). Cet agriculteur n'hésite pas non plus à utiliser des solutions plus interventionnistes. Sa réflexion a englobé aussi la commercialisation ; il a ainsi mis en place, par exemple, des allers-épiceries avec une diversité en fruits et légumes provoquant des achats impulsifs. Chaque système étant différent, il est important de s'inspirer de ces éléments et d'expérimenter ensuite ses propres solutions. Par ailleurs, le FiBL expérimente en Suisse deux vergers conçus de manières différentes afin de limiter les intrants.
La biodiversité amie du verger : Le meilleur des vergers d'hier et de l'arboriculture d'aujourd'hui pour bâtir les vergers de demain
Forte de ce qu'elle a appris des paysans auprès desquels elle prospecte des variétés anciennes depuis plus de trente ans et de sa pratique de l'arboriculture, Evelyne Leterme dessine, dans ce livre, ce que pourrait être un verger d'avenir, à haute valeur biologique et s'appuyant sur la diversité génétique. Regarder le vivant sans rien préjuger, c'est la règle qu'elle a faite sienne, c'est l'exigence qui nourrit ce plaidoyer pour une arboriculture qui aborde l'arbre dans sa globalité, en lien avec la vie du sol et celle de son environnement proche, de l'entomofaune aux oiseaux et chauve-souris jusqu'aux micro-organismes utiles. Riche d'exemples et de conseils pratiques agrémentés de nombreuses photographies et schémas, ce livre relate plusieurs expériences réussies autour des haies fruitières et des associations de plantes.
Créer son écojardin : Guide pratique du jardinage écologique
John WALKER, Auteur ; Colin LEFTLEY, Photographe ; Anne SAINT GIRONS, Traducteur | PARIS (57 Rue Gaston Tessier, 75 019, FRANCE) : ÉDITIONS DELACHAUX ET NIESTLÉ | 2014Les écojardiniers, à travers leur approche du jardinage en harmonie avec la nature, ont aujourd'hui un rôle essentiel. Ils participent à réduire la surconsommation d'énergie et de ressources naturelles et à freiner le gaspillage. Ils créent des jardins à la fois beaux et durables, des espaces cultivés dynamiques et riches de biodiversité, au sol vivant et nourricier. Enfin, ils mènent sur le chemin de l'autonomie alimentaire. Ce guide fourmille d'idées, de conseils et d'astuces : Créer un jardin respectueux de l'environnement en collaborant avec la nature ; Reconstituer chez soi un véritable écosystème en creusant une mare, en construisant un hôtel à insectes, en transformant la pelouse en prairie fleurie ; Valoriser le recyclage en formant un compost, en récupérant l'eau de pluie et en captant la chaleur solaire ; Rénover le jardin existant ou en dessiner un nouveau - urbain, familial, potager, pluvial ou sans arrosage - grâce à six "plans verts" détaillés point par point ; Consulter le répertoire des 80 espèces végétales choisies pour leurs bénéfices écologiques ; S'aider du calendrier saisonnier qui synthétise les travaux à accomplir au jardin tout au long de l'année. Nourri d'informations pratiques avec ses 500 photographies et illustrations originales, cet ouvrage est destiné à tous ceux qui désirent créer un jardin à la fois décoratif, productif et respectueux de la planète.
Soja en AC : Une place à prendre
Cécile WALIGORA, AuteurLa demande en soja augmente liée à un besoin d'autonomie en élevage, mais aussi à une demande croissante de protéines produites en France. En agriculture de conservation (AC), des solutions techniques sont réfléchies pour faciliter la culture de soja et la rendre moins coûteuse. Cultiver le soja en association avec d'autres plantes semble avantageux pour différentes raisons : meilleure production d'azote, augmentation du bilan carbone, meilleure gestion de l'enherbement, diversification de la rotation Un agriculteur conventionnel du Loiret a testé une association soja-sarrasin qui donne aussi de bons résultats si ce n'est la proportion des deux espèces qui n'est pas encore maîtrisée. Il a également testé l'association du soja avec l'orge de printemps. Des essais ont été menés en Suisse (en bio) ou aux États-Unis (en conventionnel) : l'association du soja avec la cameline, ou encore l'avoine et le seigle d'automne ont été concluants. En Suisse, ces résultats sont à conforter en année plus sèche.
Couvert végétal pendant l'interculture en AB : Caractéristiques des espèces
Ce recueil, composé d'une quarantaine de fiches sur les espèces de couverts végétaux utilisés en interculture en agriculture biologique, est un complément au cahier technique "Choisir et réussir son couvert végétal pendant l'interculture en AB", publié en juillet 2012, téléchargeable sur le site internet de l'ITAB : http://www.itab.asso.fr/dowloads/Fiches-techniques_culture/cahier-engrais-verts.pdf. Ces documents techniques sont issus de références bibliographiques et de l'expertise des membres d'un groupe de travail national sur les couverts végétaux en AB, animé par l'ITAB et le réseau technique AB des Chambres d'Agriculture, rassemblant conseillers agricoles, animateurs et professionnels de l'AB. Au sommaire : - Méthode de choix du couvert végétal (rappel) ; - Faire son mélange et quelques exemples de mélanges (rappel) ; - Liste des fiches espèces et clé de lecture (Légumineuses, Graminées, Crucifères, Composées, Hydrophyllacées, Polygonacées, Linacées) ; - Les fiches espèces ; - Quelques références pour en savoir plus...