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Les magasins bio : des magasins presque comme les autres
P. GLÉNAT, Auteur ; C. LESDOS-CAUHAPÉ, Auteur ; Nadine LAÏB, AuteurLes magasins spécialisés en vente de produits biologiques présentent certaines particularités par rapport à dautres magasins de commerce alimentaire de proximité, selon létude présentée ici et menée à partir de données datant de 2016. Ces magasins représentaient alors 3.5 % des magasins du commerce alimentaire de proximité, mais employaient 4.2 % des salariés du secteur. Ils sont plus souvent organisés en réseaux denseigne (54 % contre 39 % pour les petites et moyennes surfaces généralistes et les autres spécialistes non bio) et en lien avec une part plus importante du commerce associé (18 % des spécialisés bio adhèrent à un groupement, contre 6 % pour les autres). La part des magasins en réseaux denseigne est même plus importante parmi les magasins bio les plus récents, qui sont aussi souvent plus grands que leurs « aînés » et moins implantés dans des grands Pôles urbains mais plus en couronne et dans des zones moins denses en population. Si on peut trouver des magasins bio sur toute la France, ils sont plus présents dans la région parisienne, le sud ou le nord-ouest du territoire. Ces magasins dégagent des marges plus élevées, ce qui peut expliquer leur dynamisme.
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Adopte un supermarché
Omar MAHDI, AuteurSuperQuinquin, tel est le nom du "supermarché" coopératif qui a ouvert ses portes à Lille (59), le 1er avril 2017. Nicolas Philippin, ancien consultant en accompagnement de projets en économie sociale et solidaire, a rencontré Tom Boothe, Américain fondateur de La Louve, à Paris, sur le modèle de Park Slope Food, et réalisateur du documentaire Food Coop. Grâce à ses conseils, Nicolas et la dizaine de personnes intéressées pour créer un lieu dachat dans cet esprit ont franchi le pas. En créant SuperQuinquin, ils ont pour ambition "d'offrir une solution pour faire toutes ses courses au même endroit et d'y trouver des produits de qualité, bio ou locaux, qui restent accessibles". Mais c'est la force du collectif et l'humain qui restent les principaux moteurs de l'aventure. Seuls les coopérateurs, qui donnent de leur temps pour faire fonctionner le magasin, peuvent s'y approvisionner. Ils décident ensemble de ce qui est mis en magasin, pourquoi et à quel prix. L'acte d'achat s'en trouve chamboulé, mais seul ce changement de point de vue, comme l'illustrent les témoignages des coopérateurs engagés dans SuperQuinquin, permettra aux supermarchés coopératifs de représenter, à terme, une véritable alternative au consumérisme.
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Les hypermarchés en perte de vitesse
François D'ALTEROCHE, AuteurEn 2017, le comportement d'achat des consommateurs français a fait l'objet d'une enquête du Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie, après deux premières enquêtes en 2005 et 2012. L'objectif était d'identifier quels types de magasins étaient les plus fréquentés, à quelle fréquence, et pour quelles raisons. Les premiers critères de choix sont la proximité géographique et les prix. Les supermarchés, supérettes et commerces de proximité sont donc en tête des lieux de consommation pour les achats alimentaires. Les évolutions, par rapport à 2012, montrent toutefois le développement des circuits liés au digital (drive, livraison à domicile), une hausse de la fréquentation des magasins bio et une baisse des magasins spécialisés dans le surgelé. Concernant les magasins bio, un tiers des Français ont déclaré s'y rendre au moins une fois par mois. Les magasins de vente directe ou participatifs tirent également leur épingle du jeu.
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Le supermarché paysan participatif La Fève franchit un nouveau palier
Benoît MOLINEAUX, AuteurA loccasion de la table ronde « Je choisis ce que je mange », organisée à Meyrin, en Suisse, le 21 septembre 2017, Benoît Molineaux fait un état des lieux du projet de supermarché paysan participatif La Fève. Basé à Meyrin, ce projet compte aujourdhui 250 membres. En se basant sur léchange et la coopération, les membres cherchent à sémanciper du marché de niche, à proposer des produits abordables locaux et de qualité, ainsi quà intégrer une dimension paysanne. A terme, le supermarché paysan participatif vise un chiffre daffaires de trois millions de francs par an. Benoît Molineaux présente les exemples dont il sinspire : - La Louve à Paris, comportant six mille membres en 2017, cest-à-dire un an après son ouverture ; - Park Slope Food Coop, aux États-Unis, qui existe depuis plus de 50 ans.
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Les supermarchés collaboratifs
Céline MAREC, AuteurDeux américains résidant à Paris ont eu l'idée de transposer un concept de chez eux : le supermarché collaboratif. Le principe est simple : moyennant quelques heures par semaine ou par mois de travail données au supermarché, chaque membre peut y faire ses courses, à des prix inférieurs aux prix du marché. Park Slope Food Coop aux États-Unis a été créé dans les années 70 et rassemble aujourd'hui 16 000 adhérents. Sur ce modèle, d'autres coopératives ont vu le jour en Grande-Bretagne (en 2010 à Londres), avec la particularité que les membres, qui donnent 4 heures/semaine, cuisinent les légumes qui ne sont plus vendables pour les vendre sous forme de plats cuisinés. En France, la coopérative La louve devrait voir le jour dans le XVIIIè à Paris cette année. Contre trois heures par mois, les membres pourront s'y approvisionner, mais aussi échanger des recettes. Au maximum avec des produits bio et/ou locaux. Une campagne de crowdfunding a complété les aides reçues de la Mairie de Paris. Plus d'infos sur www.cooplalouve.fr
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Distribution américaine : Du "Big Mall" au "City-Mall", (R)évolutions en cours
BIO-LINEAIRES, AuteurL'article vient terminer le dossier consacré à la distribution américaine, en s'intéressant plus particulièrement à l'évolution des « mall », c'est-à-dire des centres commerciaux, symboles d'une civilisation avide de consommer, promus à la fin des années cinquante aux États-Unis. Alors que l'American Way of life fait encore rêver en Europe et dans le monde - voir le cas du Dubaï Mall ou du New Century Global Center de Chengdu en Chine -, ce modèle de consommation est aujourd'hui de plus en plus remis en cause dans ses fondations par la nation même qui l'a créé. L'Amérique passe à d'autres imaginaires de vie et commence à assigner à ses méga-centres commerciaux d'autres missions : devenir d'abord de véritables mini-villes urbaines et écologiques où le lien et la proximité sociale comptent plus que le bonheur par l'objet. Ainsi, la tendance, c'est, d'une part, le retour du commerce de proximité, avec des surfaces moyennes de 1 400m2 seulement. On assiste, d'autre part, à l'abandon du concept reposant sur l'association ludique commerces, restaurants, parcs de loisirs, attractions culturelles spectaculaires comme ce que l'on a vu apparaître en France avec des projets tels l'Odyseum de Montpellier. Les américains (US) préfèrent désormais les regroupements à ciel ouvert, à taille humaine et conviviaux, offrant des ambiances et des airs de centres-ville, où l'individu peut se sentir inséré dans une communauté Laissées à l'abandon, des centaines de grandes surfaces font l'objet d'une réutilisation au service de la population : écoles, parcs, bibliothèques A Cleveland, l'ancien mall produit aujourd'hui sous son toit de verre des fruits et légumes qui approvisionnent les restaurateurs, et abrite un centre d'éducation au jardinage urbain avec des cours sur le compostage et la récupération d'eau de pluie D'autres anciens temples de la consommation ont été restaurés avec des matériaux écologiques.
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Repères chiffres 2013 : Le marché en GMS
BIO-LINEAIRES, AuteurSelon les données de IRIworldwide, la distribution du bio en Grandes et Moyennes Surfaces (GMS) en 2013 (jusqu'à fin octobre 2013) est plus dynamique que dans le conventionnel (+4,4% contre 1,6%). Le constat est le même sur les actes d'achat. Le bio pèserait 2,2% des ventes du total alimentaire. C'est sur les liquides que le bio progresse le plus en actes d'achat. La part du bio la plus élevée en valeur est effectuée sur le frais libre-service et notamment sur la crèmerie. Un tableau présente, pour chacune des catégories de produits, en bio et en non bio, l'état au 27/10/2013 de la distribution dans les GMS. Les données sont extraites de plus de 7000 points de vente Hypermarchés et Supermarchés dont la surface de vente est supérieure à 400m2.
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Actualité internationale : Allemagne : ouverture non-stop de nouveaux supermarchés bio en 2012
BIO-LINEAIRES, AuteurEn Allemagne, 2012 aura été marquée par l'ouverture de 28 nouveaux magasins spécialisés bio, de 200 à 400 m², et de 53 nouveaux supermarchés bio, de plus de 500 m² (dont 18 ont déménagé pour des locaux plus grands). Comme en France, ce sont surtout les réseaux organisés qui ont donné le rythme. Présentation selon les sources de Bio-marché.Info : 81 ouvertures pour 32 802 m² ; La poussée des réseaux continue ; Quelles perspectives pour 2013 ?
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Mise en marché de l'ail, l'autre moitié du travail
L'ail du Québec n'a pas toujours été sur l'étalage des supermarchés de toute la province. Avant 2005, il a été commercialisé soit par des réseaux de magasins d'alimentation naturelle, soit dans des supermarchés locaux, soit à la ferme. À partir de 2005, l'année où il y a eu la première incursion de l'ail québécois dans tous les entrepôts de Sobeys au niveau de la province, la commercialisation de l'ail est passée à une autre étape et doit répondre à une demande de plus en plus importante provenant des supermarchés. En exemple, la ferme le Petit Mas a écoulé, en 2011-2012, plus de 80 % de sa production à travers les supermarchés de la province. Même si les supermarchés sont actuellement des acteurs incontournables dans le monde de la commercialisation de l'ail, d'autres canaux d'écoulement existent aussi. Il y a la vente au détail (marchés publics, festivals, vente à la ferme), la vente directe aux magasins (fruiteries, kiosques, supermarchés locaux) et la vente en gros (chez les distributeurs et les grossisses). Chacun de ces types de commercialisation présente ses avantages et ses inconvénients en lien avec le prix, le volume écoulé, la clientèle et la capacité d'investissement et de commercialisation en agriculture. Pour rester compétitifs face à l'ail provenant hors de la province, les producteurs doivent produire un ail de qualité, en quantité suffisante et à un prix intéressant. Une telle production leur permettra d'augmenter la notoriété de l'ail du Québec. Ils doivent aussi planifier leur commercialisation afin d'assurer une présence sur tous les marchés tout en se démarquant pour pouvoir fidéliser une clientèle. Cette stratégie peut passer par un regroupement de ces producteurs.
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Bio en magasins spécialisés et supermarchés : Une comparaison internationale des prix
ORGANIC PRO, AuteurOrganic Pro a donné une liste de courses (fruits, légumes, riz, pâtes, huile, vinaigre...) à des "acheteurs masqués", envoyée dans des magasins spécialisés bio et des supermarchés en Allemagne, en Belgique, en France et aux Pays-Bas. Bien plus que le pays, l'emplacement du magasin bio et sa stratégie, notamment liée à la qualité des produits déterminent les différences de prix ; les fruits et légumes bio dans les magasins spécialisés étaient d'origine nationale, voire régionale, alors que cette orientation est moins prononcée dans les supermarchés ; l'offre en fruits et légumes est minimaliste dans les supermarchés. Un panier pour les consommateurs axés sur un moindre budget et un panier pour les consommateurs intéressés davantage par la qualité et prêts à payer plus cher, ont permis de comparer plus justement les produits bio des supermarchés avec ceux des magasins bio : les produits bio en supermarché n'ont pas la même qualité et sont moins chers, que ceux en magasin bio. Un classement des magasins par montant total du panier indique que les magasins aux montants les plus élevés ont parfois été ceux ayant une offre de qualité supérieure visible. Le choix de l'option la moins chère chez Denn's, à Nuremberg, et de l'option la plus chère, chez Basic, à Aix-la-Chapelle, tous deux en Allemagne, montre une variation de prix entre 38,10 et 60,97 . Les paniers les moins chers sont ceux des supermarchés Kaufland, à Nuremberg, et Jumbo, dans la région de Tilburg (Pays-Bas). La différence dans la relation prix/qualité, par exemple, entre Biocoop et Carrefour, en France, est de 1,84 , soit 2,4 % de moins chez Carrefour Les relevés de prix révèlent, en outre, que les fruits et légumes bio sont souvent plus chers en GMS qu'en magasins spécialisés Un tableau présente le coût des paniers de courses en magasins bio et supermarchés.
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Repères : Allemagne : premier marché européen
BIO-LINEAIRES, AuteurSelon la dernière étude du BÖLW, intitulée "Données du marché des détaillants en alimentation santé", on compte, en Allemagne, 2 346 points de vente commercialisant des produits biologiques. Les résultats indiquent que la tendance va vers des magasins spécialisés. La concentration de magasins bio est plus importante dans le sud de l'Allemagne. Le secteur de la bio, en 2010, a été particulièrement porté par les détaillants. En novembre 2010, la répartition des magasins bio était la suivante : les magasins bio (1 644 points de vente de - de 400 m² représentaient 70 % du marché), les supermarchés (400 magasins de + de 400 m² 17 %) ; les magasins à la ferme (302) 13 %. Selon les types de magasins bio, en 2010, la répartition du chiffre d'affaires était de 51 % pour les supermarchés bio, 42 % pour les magasins bio, 7 % pour les magasins à la ferme. Les résultats de l'étude révèlent également une forte progression des réseaux bio allemands, en 2010 : 36 nouveaux magasins pour les réseaux allemands contre 29 pour les détaillants indépendants. Le nombre de réseaux allemands est de 17 (262 magasins). Près de 45 % des supermarchés et magasins spécialisés bio font partie d'une chaîne de magasins.
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Repères : Focus sur d'autres pays européens...
BIO-LINEAIRES, AuteurPrésentation de l'évolution du marché bio de certains pays européens : - Italie : le marché bio résiste bien et la distribution s'organise, le consommateur bio italien en magasin spécialisé, NaturaSi : leader de la distribution spécialisée italienne, Italie bio en chiffres en 2009 ; - Espagne : un marché intérieur encore restreint malgré les plus grandes surfaces bio européennes, Espagne bio en chiffres, supermarché Veritas : 24 magasins en Espagne ; - Grande-Bretagne : marché bio encore difficile ; Suède : un marché très porteur pour le bio. A titre de comparaison, l'article présente brièvement la situation aux Etats-Unis (où le marché bio américain se porte bien).
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Is the organic market recovering ?
Susanne PADEL, AuteurEn 2009, le marché de l'agriculture biologique a diminué au Royaume-Uni pour la première fois depuis une vingtaine d'années, et a montré un déclin de 12,9 %, alors que les autres pays européens affichaient des chiffres constants, voire en hausse. En septembre 2010, les ventes ont augmenté de 15,5 % dans les supermarchés, en comparaison avec les quatre semaines précédentes. Cette augmentation correspond à une manifestation organisée par la Soil Association, et au cours de laquelle les produits biologiques étaient à l'honneur (animations, promotions ). Peut-on espérer que cette progression se poursuive ? Des changements ont été observés au niveau des achats en épicerie. Alors que les ventes de marques distributeurs diminuent, les ventes de produits de qualité augmentent, ce qui est de bonne augure pour les produits biologiques. Leur vente en supermarché se fait néanmoins au détriment des petits commerces biologiques et de la vente à la ferme. Il est nécessaire de communiquer sur les produits biologiques, mais c'est une notion complexe, et les points susceptibles d'intéresser le consommateur doivent être mis en avant. Une campagne d'information va être lancée très prochainement, avec le soutien de l'Union Européenne.
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Klimabilanz von Ökoprodukten : Klimavorteile erneut nachgewiesen
Thomas LINDENTHAL, Auteur ; Theresia MARKUT, Auteur ; Stefan HÖRTENHUBER, Auteur ; ET AL.Cet article fait le point sur les avantages du bio en matière de gaz à effet de serre. Une importante étude, portant sur 74 produits, a été réalisée en Autriche par le FiBL Autriche. Une de ses originalités est de tenir compte de la séquestration du carbone dans le sol. Elle conclut que, dans tous les cas, le bio émet nettement moins de GES par kg de produit que le conventionnel, la diminution des émissions en bio variant, selon les produits, de 11 à 22 %. Les auteurs signalent également une très intéressante initiative prise par la chaîne autrichienne de supermarchés Hofer, qui a créé une marque "Zurück zum Ursprung" ou ZZU (retour à l'origine) avec un cahier des charges plus contraignant que celui de Bruxelles (pas d'aliment du bétail importé, pas de purin ni de lisier, pas d'ensilage, pas de fertilisant autre que du compost et des légumineuses, etc.). Les produits obtenus selon ce cahier des charges bénéficient d'une étiquette carbone indiquant l'économie en émissions de CO2 (en %) du produit en question par rapport au même produit en conventionnel.
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Allemagne : Toujours beaucoup d'ouvertures de supermarchés bio
BIO-LINEAIRES, AuteurAvec un taux de progression du marché bio allemand d'environ 10% en 2008, le chiffre d'affaires total du marché bio alimentaire allemand frôlerait les 6 milliards d'euros contre environ 2 milliards en France. Selon les analystes du ZMP (Zentrale Markt-und Preisberichtstelle), cette progression aurait pu être encore plus élevée et atteindre les niveaux des années précédentes (15%) s'il n'y avait pas eu la pénurie de matières premières durant le premier semestre 2008. C'est donc tout logiquement et sensiblement dans les mêmes proportions que le nombre de points de vente a aussi augmenté. Selon Organic-Market-Info, on a compabilisé 71 nouvelles ouvertures de supermarchés et magasins bio dont 60 supermarchés bio de plus de 400 m². Rappelons que, depuis 2000, chaque année, entre 25 et 83 supermarchés bio ouvrent en Allemagne. En référence à des données statistiques, l'article analyse la situation : - Moins d'ouvertures en 2008 ; - Ce qui se passe en France ; - 37 250 m² de surfaces en plus ; - Surface moyenne en hausse.