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Alimentation des porcs bio : Matières premières et protéines en questions ; Alimentation des porcs bio - Témoignages
Frédéric RIPOCHE, AuteurEntre flambée des prix et difficultés dapprovisionnement, notamment en apports protéïques, comment sadaptent les éleveurs de porcs bio, dans ce contexte, dautant plus sous pression que le marché du porc bio est en baisse (- 3 % entre 2020 et 2021, selon l'Agence BIO) ? A travers les témoignages de Pascal Petit, responsable technique du groupement Bio Direct, et déleveurs naisseurs plein-air ou naisseurs-engraisseurs en bâtiments, ces articles montrent un panel de solutions et dapproches mises en uvre. Point-clé : la maîtrise des coûts de production, avec la recherche dun niveau dautonomie dau moins 50 %, ou encore loptimisation de lalimentation via le rationnement et la chasse au gaspillage. Il est aussi important de travailler sur les performances délevage : réduire le nombre de porcelets à la naissance, mais avoir des nouveau-nés plus gros ; avoir des lots homogènes danimaux ; ne pas aller chercher les derniers kilos, trop coûteux à produire Autant déléments qui réduisent la consommation daliments. Sécuriser les approvisionnements, en privilégiant le local, est aussi un point important. Mais, le contexte amène à chercher des alternatives ou/et à retravailler les formulations des aliments pour sadapter. Ainsi, par exemple, Bio Direct travaille sur lutilisation de la levure de bière, incorporée jusquà 5 % dans ses formulations. Yannick Raud du GAEC Le Lambert, éleveur naisseur-engraisseur en Vendée, a recours à lachat de bouchons de luzerne, tout en optimisant son outil de fabrication daliments à la ferme pour des rations plus précises valorisant le maïs en grain humide. Gildas Alleno, éleveur naisseur-engraisseur dans les Côtes d'Armor, préfère avoir moins de porcelets, mais des sevrés plus homogènes et de qualité. Marie Scherrier, éleveuse en plein-air, travaille à réduire la part daliments achetés en intégrant le pâturage ou en développant un projet de fabrication daliments à la ferme avec l'achat de matériel doccasion.
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Qualité des blés tendres français en agriculture biologique : Récolte 2022
L'enquête Qualité des blés biologiques français, réalisée par FranceAgriMer et par ARVALIS - Institut du végétal, avec le soutien d'Intercéréales, a permis d'évaluer la qualité des blés tendres biologiques collectés, en 2021/2022, dans 65 silos appartenant à des organismes stockeurs, des coopératives ou des négociants. 88 échantillons, représentatifs des catégories mises en place par les collecteurs, ont été prélevés à l'entrée des silos par les agents de FranceAgriMer, pour être analysés aux laboratoires de FranceAgriMer et d'Arvalis - Institut du végétal. Les résultats obtenus sont détaillés dans ce document. Globalement, la qualité des blés récoltés en 2022 est bonne, avec de bons tests de panification, mais avec toutefois des variations sur certains critères (poids spécifiques...).
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Variétés de blé : qua-t-on appris après 3 années du projet Qualiblébio ?
BULLETIN CAB, AuteurLe programme de recherche multipartenarial Qualiblébio a pour objectif de mieux connaître les variétés de blé sous tous leurs aspects. Il est né sous limpulsion de producteurs bio et de la CAB Pays de la Loire, et associe divers partenaires : lITAB, INRAE, la Chambre dagriculture, le GABBAnjou, la Minoterie Suire, lassociation Triptolème et la ferme du Pont de lArche. Différents blés ont été testés sur le plan agronomique (deux plateformes dessais), technologique (tests de panification au levain), organoleptique (tests de dégustation) et nutritionnel (analyses des glutens). Les différentes variétés évaluées appartenaient principalement à deux grandes catégories : des variétés paysannes (variétés anciennes et variétés populations) et des variétés biologiques (issues de sélections classiques, mais dans des conditions et avec des critères spécifiques à lagriculture biologique). Quelques variétés témoins (issues de sélections en conditions conventionnelles, mais assez fréquentes chez les agriculteurs bio), ainsi que quelques variétés paysannes de blé poulard ont été intégrées aux essais. Aucune variété évaluée na répondu parfaitement à lensemble des critères étudiés lors de ce projet. Qualiblébio a, néanmoins, fait ressortir les caractéristiques de certaines dentre elles. Elles sont synthétisées dans cet article et sont plus amplement détaillées dans un guide technique publié par la CAB, intitulé « Blés paysans en Pays de la Loire ».
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Les bases de lalimentation des volailles pour lever les freins de la fabrication fermière daliments
Damien NICOLAS, AuteurLalimentation est le principal poste de charges en élevage de volailles bio ; aussi, de nombreux éleveurs se tournent vers la fabrication daliments à la ferme (FAF). Il faut toutefois veiller à distribuer un aliment toujours adapté aux besoins des animaux, selon leur stade physiologique et le niveau de production visé. Des rappels sont faits sur les métabolismes énergétique et protéique, ainsi que sur les apports minéraux et vitaminiques pour les volailles. Des repères de consommation journalière daliments et des recommandations détaillées dapports nutritionnels sont donnés pour les volailles de chair et les poules pondeuses, selon leur stade et leur potentiel. Lauteur fournit des éléments sur la FAF (type de broyage, choix des matières premières, équipement nécessaire, exemple de composition daliment et intérêt économique, caractérisation nutritionnelle des principales matières premières bio disponibles et limites dincorporation).
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Le conseil de saison : Des drêches de brasserie sources dazote
Laurence SAGOT, AuteurLes drêches de brasserie sont des résidus issus de la transformation de céréales pour la fabrication de bière. Ces drêches peuvent constituer une source dazote pour les brebis. Elles se présentent sous formes sèches ou humides, et leurs valeurs alimentaires peuvent fortement varier selon la qualité de la matière première, le processus de transformation et le mode de conservation. Pour intégrer cette source dazote dans la ration des brebis, une transition alimentaire de plusieurs jours est nécessaire, avec une augmentation progressive des quantités distribuées. La forme déshydratée sutilise comme un tourteau. En revanche, les drêches humides, qui sont composées de 75 à 80 % deau, ne peuvent pas être stockées longtemps (seulement quelques jours) pour éviter le développement de bactéries ou de moisissures pouvant entraîner des problèmes sanitaires sur le troupeau.
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Filière française émergente : La chia prend de la graine
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa filière Chia essaime et se structure en France : elle compte actuellement 20 partenaires, groupements de producteurs et coopératives (Qualisol, Dijon Céréales, Cavac ). Au total, 250 agriculteurs en cultivent partout en France, et plus majoritairement dans le Sud-Ouest, en Bourgogne, dans les Hauts-de-France et le Sud-Est. Les graines minuscules de cette sauge originaire dAmérique du Sud sont très appréciées pour leurs qualités nutritionnelles. LEurope en a consommé 111 000 tonnes en 2020 (en conventionnel et en bio), dont 90 % sont importées dAmérique du Sud. La France en a produit 150 tonnes. La filière française a mis une décennie à se mettre en place. Elle est portée par Frédéric Poujaud, un ingénieur agronome et semencier. Ce dernier a créé, en 2017, la société Agrofün qui est uniquement consacrée à la chia. Cette entreprise encadre la production, qui est réalisée à 90 % en bio, à travers un cahier des charges précis, et qui est uniquement basée sur des contrats tripartites et pluriannuels. Dun point de vue agronomique, la chia possède de nombreux atouts (faibles besoins en eau et en fertilisation, plante mellifère ). Un encart est réservé au témoignage de Lionel Sartori, un producteur biologique du Gers qui en cultive depuis deux ans.
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Moulin du Poher, dans le Finistère : « La nouvelle réglementation aura des impacts très significatifs »
Frédéric RIPOCHE, AuteurLe fabricant daliments pour animaux Moulin du Poher (Provimi France), basé dans le Finistère, est engagé dans la bio depuis 1996. Actuellement, il produit 50 000 tonnes daliments bio par an. Il est engagé sur toutes les filières animales, bien que les trois quarts des aliments bio soient destinés aux poules pondeuses. Dans cet article, François Boucher, responsable aliments biologiques dans cette entreprise, et Sarah Poirot, chef de produit volaille chez Provimi France, évoquent les impacts de la suppression de la dérogation autorisant jusquà 5 % de protéines non bio dans les formules pour monogastriques. Ils expliquent plus particulièrement les incidences sur les aliments pour poulettes et pondeuses bio (déséquilibre dans les apports dacides aminés soufrés, augmentation des protéines, baisse des performances zootechniques ), ainsi que sur les évolutions dutilisation des matières premières (le maïs sera moins recherché que les céréales à paille). Ils évoquent également limpact dun autre changement dans la réglementation : la baisse de la part de cultures en C2 (cultures en deuxième année de conversion) de 30 à 25 % dans les aliments bio. Afin de se préparer à ces divers changements, Moulin du Poher réalise des essais longue durée avec des rations 100 % bio.
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Nutrition animale : Cizeron anticipe lavenir
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurCizeron Bio, pionnier en nutrition animale bio, situé dans la Loire, continue à développer sa micro-alimentation à base de noyaux protéiques (innovation développée par ce fabricant daliments). Comme les protéines bio sont de plus en plus rares et chères, Cizeron Bio a travaillé, dès 2012, sur la mise au point dun noyau protéique concentré, obtenu à partir dune diversité de matières premières et de technologies spécifiques. Ce noyau est incorporé à hauteur de 20 % dans les formules des aliments, ce qui permet dobtenir une gamme d'aliments ciblés et de diminuer lutilisation de soja (ce dernier nentre que dans 9 % des achats de matières premières de Cizeron Bio). En 2020 et 2021, Cizeron Bio a réalisé de nouveaux investissements avec laide du fonds Avenir Bio : il a augmenté ses capacités de stockage en matières premières et a élargi les sources de protéines entrant dans la composition de ses aliments. Ainsi, en plus des pois, de la féverole, du lupin et des tourteaux de sésame, tournesol, lin et cameline, il utilise des coproduits régionaux, comme les drêches, les issues de triage des protéagineux, les Pat (protéines animales transformées), ainsi que les amidons déjà précuits.
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Pâturage des porcs : Des pistes de travail encourageantes
Jeanne ANGOT, AuteurUn des leviers pour faire face à lévolution de la réglementation bio concernant lalimentation des monogastriques est lintroduction du pâturage dans la ration des porcs. Plusieurs programmes de recherche se sont penchés sur la question, en particulier pour des parcours à apport mixte ou protéique (prairies temporaires multi-espèces ou non, luzernières ). Cet article fait le point sur le pâturage de fourrages riches en protéines pour des porcs bio en finition et pour des truies gestantes. Les premiers résultats sont prometteurs pour les porcs, avec une importante hausse des TMP (taux de muscle des pièces dans une carcasse), mais on note aussi une forte hétérogénéité du lot et une vitesse de croissance plus faible. Lessai concernant le pâturage des truies est très encourageant, avec un maintien des performances et une économie de 16 % sur le prix de laliment. Des points-clés de réussite (appétence des légumineuses et pâture sur des couverts bien en place) et des points de vigilance (rotation, clôtures, dégradation du sol ) sont détaillés.
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Recherche en alimentation animale : OK-Net Ecofeed explore le 100% bio en Europe
Frédéric RIPOCHE, AuteurLe programme de recherche européen OK-Net Ecofeed (2018-2021) a porté sur la question de lalimentation 100 % bio en monogastriques. Il a permis la mise à disposition dun grand nombre de travaux sur cette question, disponibles et traduits sur une plateforme internet dédiée (organic-farmknowledge.org). Parmi ces travaux, notons ceux sur lutilisation de la cameline, notamment en Italie. Source de protéines locale, cette plante semble intéressante : apports dacides aminés soufrés, domégas 3 et 6, digestibilité correcte chez les volailles, utilisation possible en alimentation humaine et animale, en cosmétique Cependant, il reste à construire une vraie chaîne de valeurs autour de lhuile de cameline, pour ainsi disposer de tourteaux en quantité. Par ailleurs, des essais dalimentation 100% bio menés en France, dans un élevage jurassien de pondeuses, ont fourni des résultats intéressants, mais posent la question des coûts de production plus élevés à répercuter. Si, à ce jour, il n'y a pas de solution miracle pour répondre à la question du 100% bio dans lalimentation des monogastriques, OK-Net Ecofeed permet laccès à de nombreuses ressources, et la recherche se poursuit, par exemple, avec le projet Casdar Valorage, sur lutilisation des fourrages et des parcours riches en protéines pour les monogastriques.
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Trois quarts des élevages laitiers sont producteurs nets de protéines
Costie PRUILH, AuteurLe projet Casdar Eradal, qui sest terminé fin 2021, avait pour objectif de calculer lefficience nette des troupeaux laitiers français. Lefficience nette correspond au rapport entre les protéines ou lénergie alimentaire fournies par les produits animaux (dans ce cas, le lait et la viande) et les protéines ou lénergie ingérées par le troupeau qui pourraient être consommées par lHomme. Elle permet ainsi dappréhender la concurrence entre lalimentation des vaches et lalimentation humaine. Le projet Eradal a ainsi calculé quen moyenne, en France, les produits animaux fournis par les élevages laitiers offrent autant dénergie quils en consomment. Concernant lefficience nette en protéines, trois quarts des élevages laitiers sont fournisseurs nets de protéines. Cette efficience est plus élevée dans les systèmes herbagers : ces derniers entrent très peu en concurrence avec lalimentation humaine en transformant lherbe en protéines consommables par lHomme sous forme de lait et de viande. Toutefois, la compétition pour les surfaces na pas été prise en compte dans cette évaluation : quels seraient les impacts si toutes les surfaces cultivables étaient consacrées à lalimentation humaine ? Et, sans amendements animaux, quels seraient les rendements des cultures ?
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Vu aux Culturales ; A découvrir aussi
Les deux pages « Nouveautés » de la revue Biofil décrivent trois innovations en lien avec les productions végétales, qui ont été présentées durant le salon professionnel Les Culturales en juin 2021, ainsi que deux autres innovations en lien avec les productions animales : 1 la faucheuse inter-rangs, développée par Eco-Mulch, permet de gérer la croissance de la luzerne dans une association céréale-luzerne ; 2 Farmdroïd FD20, un robot développé par Stecomat, permet deffectuer plus facilement des semis et du désherbage mécanique sur le rang et linter-rang ; 3 Biolys, un engrais développé par ICL, permet dapporter du SO2 aux plantes et est obtenu à partir dune roche riche en minéraux, la polyhalite, sans subir aucune transformation chimique ; 4 Actichar C Bio, un charbon actif végétal bio développé par Bordet, permet daugmenter les performances animales, daméliorer limmunité, déliminer les substances toxiques, tout en réduisant la production de méthane ; 5 Ecomet, une alternative à la méthionine développée par Provimi Cargill, permet déquilibrer les formules daliments pour pondeuses plus facilement.
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Associations de graminées et de légumineuses exotiques : Des cultures adaptées aux enjeux climatiques et alimentaires creusois ?
Diane MAGNAUDEIX, AuteurEn 2019, la Chambre dagriculture de la Creuse, en partenariat avec la société SEMENTAL, a mis en place plusieurs plateformes fourragères afin de tester des associations de cultures à base de graminées et de légumineuses exotiques. Cet article sintéresse plus particulièrement à lessai mis en place au GAEC des Deux M. Cette ferme laitière en AB, située à 650 m daltitude, a de plus en plus de difficultés à constituer ses stocks fourragers en raison des sécheresses estivales. Lassociation sorgho monocoupe et cowpea a été testée sur deux parcelles (3,24 ha en tout). Ce mélange est destiné à être récolté en ensilage. Après avoir présenté les caractéristiques techniques de ces deux cultures et des parcelles qui ont accueilli lessai, larticle détaille les rendements et les valeurs alimentaires de lensilage récolté pour chacune des deux parcelles. Globalement, lannée na pas été favorable au développement de cette association de cultures (gelées tardives et sécheresse estivale) et les rendements sont assez faibles (4,9 et 5,9 tMS). Les valeurs alimentaires sont intéressantes mais un peu faibles en MAT (7,3 et 9,1 %). Il faut également noter que les variétés de cowpea homologuées en France nont pas de nodulations actives, ce qui réduit lintérêt agronomique de cette légumineuse.
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Blés paysans : de la parcelle au pain pour retrouver lauthenticité
Julien BOSSELUT, AuteurLe programme « Semences Paysannes » a été initié en 2004, dans les Pays de la Loire. Il est composé de plusieurs volets : appui technique, expérimentations variétales, aide à la diffusion de variétés paysannes entre producteurs Il regroupe, actuellement, une trentaine dagriculteurs. Le projet « Qualiblébio », qui a vu le jour en 2018, sintègre dans ce programme. Qualiblébio a été motivé par la demande des consommateurs : ces derniers sont de plus en plus attentifs à la qualité des céréales, en particulier vis-à-vis des glutens (lintolérance au gluten étant un problème assez répandu). Les blés paysans, non sélectionnés sur des critères technologiques pour lindustrie, offrent un potentiel important pour répondre aux attentes des consommateurs. Qualiblébio a donc pour objectif dévaluer des variétés paysannes et des variétés sélectionnées en agriculture biologique afin de favoriser lémergence de filières locales de qualité. Cette évaluation porte à la fois sur des critères agronomiques, technologiques (comportement lors de la panification), organoleptiques et nutritionnels (notamment leur composition en gluten). Cet article présente les résultats des variétés testées en 2019-2020.
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Dossier : Alimentation 100 % bio des monogastriques : Un défi avec encore des freins à lever
Frédéric RIPOCHE, AuteurPour les monogastriques bio, une alimentation 100 % bio sera bientôt la règle, à lentrée en application du nouveau règlement européen, avec encore une dérogation jusquen 2025 pour les jeunes animaux. Les acteurs de ces filières se sont emparés de cette question depuis longtemps : les avancées sont nombreuses, certains ont même passé le cap du 100 % bio, mais les défis restent nombreux. Quid des performances ? Quels défis techniques ou organisations pour les fabricants ? Quelles sources de protéines et quelle origine géographique pour ces dernières ?... En s'appuyant sur des témoignages de responsables, de fabricants ou encore déleveurs, ce dossier fait le tour de la situation. Les solutions mises en place, ou en cours de test, sont diverses et elles apportent plus de cohérence face aux demandes sociétales. Il faut aussi tenir compte du défi dun approvisionnement local, France tout au moins. Le 100 % bio fait bouger les lignes. Il sous-entend notamment une grande diversité de matières premières bio, en lien avec les assolements, au lieu du seul soja. Il amène aussi à repenser les logiques délevage, notamment en pondeuses : il ne faut peut-être pas chercher à faire comme « avant » et envisager des repères délevage différents (pic de ponte à des âges différents, par exemple, ou des souches de pondeuses plus rustiques), dautant plus quil faudra tenir compte des nouvelles règles du futur cahier des charges en termes daccès à lextérieur et de parcours pour les monogastriques.