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Associations de graminées et de légumineuses exotiques : Des cultures adaptées aux enjeux climatiques et alimentaires creusois ?
Diane MAGNAUDEIX, AuteurEn 2019, la Chambre dagriculture de la Creuse, en partenariat avec la société SEMENTAL, a mis en place plusieurs plateformes fourragères afin de tester des associations de cultures à base de graminées et de légumineuses exotiques. Cet article sintéresse plus particulièrement à lessai mis en place au GAEC des Deux M. Cette ferme laitière en AB, située à 650 m daltitude, a de plus en plus de difficultés à constituer ses stocks fourragers en raison des sécheresses estivales. Lassociation sorgho monocoupe et cowpea a été testée sur deux parcelles (3,24 ha en tout). Ce mélange est destiné à être récolté en ensilage. Après avoir présenté les caractéristiques techniques de ces deux cultures et des parcelles qui ont accueilli lessai, larticle détaille les rendements et les valeurs alimentaires de lensilage récolté pour chacune des deux parcelles. Globalement, lannée na pas été favorable au développement de cette association de cultures (gelées tardives et sécheresse estivale) et les rendements sont assez faibles (4,9 et 5,9 tMS). Les valeurs alimentaires sont intéressantes mais un peu faibles en MAT (7,3 et 9,1 %). Il faut également noter que les variétés de cowpea homologuées en France nont pas de nodulations actives, ce qui réduit lintérêt agronomique de cette légumineuse.
Blés paysans : de la parcelle au pain pour retrouver lauthenticité
Julien BOSSELUT, AuteurLe programme « Semences Paysannes » a été initié en 2004, dans les Pays de la Loire. Il est composé de plusieurs volets : appui technique, expérimentations variétales, aide à la diffusion de variétés paysannes entre producteurs Il regroupe, actuellement, une trentaine dagriculteurs. Le projet « Qualiblébio », qui a vu le jour en 2018, sintègre dans ce programme. Qualiblébio a été motivé par la demande des consommateurs : ces derniers sont de plus en plus attentifs à la qualité des céréales, en particulier vis-à-vis des glutens (lintolérance au gluten étant un problème assez répandu). Les blés paysans, non sélectionnés sur des critères technologiques pour lindustrie, offrent un potentiel important pour répondre aux attentes des consommateurs. Qualiblébio a donc pour objectif dévaluer des variétés paysannes et des variétés sélectionnées en agriculture biologique afin de favoriser lémergence de filières locales de qualité. Cette évaluation porte à la fois sur des critères agronomiques, technologiques (comportement lors de la panification), organoleptiques et nutritionnels (notamment leur composition en gluten). Cet article présente les résultats des variétés testées en 2019-2020.
Dossier : Alimentation 100 % bio des monogastriques : Un défi avec encore des freins à lever
Frédéric RIPOCHE, AuteurPour les monogastriques bio, une alimentation 100 % bio sera bientôt la règle, à lentrée en application du nouveau règlement européen, avec encore une dérogation jusquen 2025 pour les jeunes animaux. Les acteurs de ces filières se sont emparés de cette question depuis longtemps : les avancées sont nombreuses, certains ont même passé le cap du 100 % bio, mais les défis restent nombreux. Quid des performances ? Quels défis techniques ou organisations pour les fabricants ? Quelles sources de protéines et quelle origine géographique pour ces dernières ?... En s'appuyant sur des témoignages de responsables, de fabricants ou encore déleveurs, ce dossier fait le tour de la situation. Les solutions mises en place, ou en cours de test, sont diverses et elles apportent plus de cohérence face aux demandes sociétales. Il faut aussi tenir compte du défi dun approvisionnement local, France tout au moins. Le 100 % bio fait bouger les lignes. Il sous-entend notamment une grande diversité de matières premières bio, en lien avec les assolements, au lieu du seul soja. Il amène aussi à repenser les logiques délevage, notamment en pondeuses : il ne faut peut-être pas chercher à faire comme « avant » et envisager des repères délevage différents (pic de ponte à des âges différents, par exemple, ou des souches de pondeuses plus rustiques), dautant plus quil faudra tenir compte des nouvelles règles du futur cahier des charges en termes daccès à lextérieur et de parcours pour les monogastriques.
Dossier : Les nombreux atouts des protéines végétales
Claude AUBERT, AuteurL'homme a besoin de protéines pour le bon fonctionnement de son organisme et, contrairement à d'autres espèces, il peut les trouver aussi bien dans les produits végétaux qu'animaux. Ce dossier présente un tour d'horizon des questions concernant les protéines végétales, leur nature, leurs atouts pour la santé, leurs sources, mais aussi les débats sur la proportion souhaitable entre protéines végétales et animales dans l'alimentation : - Protéines : rôles, évolutions et impacts ; Si les besoins en protéines varient en fonction de l'âge, du poids et des activités, les protéines sont indispensables car elles contiennent des acides aminés, comme la méthionine et le tryptophane, nécessaires à l'organisme, mais que celui-ci est incapable de synthétiser. Les protéines végétales constituent-elles une source d'acides aminés aussi viable que les protéines animales ? En quoi l'augmentation, ces dernières décennies, de la consommation de protéines animales pose-t-elle problème ? Quel est le prix de revient de chacune des protéines ? Quel est l'impact des protéines végétales sur la santé ? ; - Impact sur l'environnement des différentes sources de protéines ; - Les céréales, premières sources de protéines végétales ; - Les légumineuses, compléments indispensables des céréales ; - Les fruits à coque et les graines oléagineuses ; - Protéines végétales concentrées et transformées ; - Protéines animales : le bon équilibre.
Dossier : Séminaire bio et climat
Gilles LE GUELLAUT, Auteur ; Brigitte LAMBERT, Auteur ; Vincent HOUBEN, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier regroupe huit articles relatifs à l'agriculture biologique et au climat. Tout dabord, un résumé de la conférence de Julien Moreau (chargé de mission énergie et changements climatiques à la DREAL), intitulée "Stratégie nationale bas carbone : en quoi la bio a un rôle à jouer ?", est proposé. Larticle suivant sintéresse au bilan carbone des circuits courts : comme la bio utilise beaucoup ce type de commercialisation, il est pertinent de sinterroger sur son empreinte carbone et sur les pistes damélioration. Un résumé de la conférence "La Bio est-elle toujours bonne pour le climat ?", donnée par Pierre Dupraz (directeur de recherche à lINRAE), est ensuite présenté. Le 10 décembre 2019, lors dune journée intitulée "Produire Bio est-il toujours bon pour le climat ?", une autre question a été abordée : la spécialisation des systèmes de production. Une table ronde a été organisée sur cette problématique et les principales idées qui en sont ressorties sont évoquées. Une démarche mise en place dans les Pays de la Loire est ensuite détaillée : le "parcours bas carbone lait". Lobjectif du Conseil Régional de cette région est, quen cinq ans, 2 500 éleveurs laitiers sinvestissent dans ce parcours. Autre initiative, établie en Vendée : la création dun groupe 30 000 Ecophyto "TCS-Bio". Il regroupe une trentaine de fermes qui veulent allier AB et agriculture de conservation. Parmi elles, le GAEC des Jonquilles. Un autre témoignage est rapporté, celui de M. Durand. Il est producteur de volailles bio et explique les aménagements agroforestiers quil a réalisés, ainsi que leurs avantages. Enfin, le dernier article cite différentes démarches mises en place dans les Pays de la Loire pour enseigner la bio.
Evolution des pratiques en filière boulangerie et conséquence sur la santé
Manon BEGUIN, Auteur ; Lucie CHABERT, Auteur ; Valentin CHAPPUIS, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2020Ce document a été réalisé par trois étudiants dAgroSup Dijon. Il repose sur une étude bibliographique, commandée par Agrobio 04 et lITAB, sur lévolution des pratiques en filière boulangerie et ses conséquences sur la santé. Le blé est une céréale vitale sur laquelle repose en partie léconomie mondiale. Il est également au centre des régimes alimentaires dans de nombreux pays. Lindustrialisation de lagriculture a cependant conduit à des changements de pratiques visant à augmenter les rendements et la teneur en protéines. Il en résulte une forte chute de la diversité des blés cultivés, ainsi quune diminution de leurs valeurs nutritionnelles. Les changements de pratiques, de la culture du blé à sa transformation, ont également engendré une augmentation des allergies alimentaires et des déficits nutritionnels (hausse de lindex glycémique, carence en micronutriments). Pour améliorer la qualité nutritionnelle du pain, un levier consiste à utiliser du blé biologique. Lemploi de pesticides est prohibé en agriculture biologique (AB), ce qui permet dutiliser une plus grande partie du grain, notamment lenveloppe où sont concentrés la majorité des minéraux, oligo-éléments et vitamines. Cependant, les variétés issues de la sélection moderne ne semblent pas répondre aux nombreux critères de lAB. Les blés population, encore appelés variétés anciennes, semblent, en revanche, remplir un grand nombre de ces critères. Leur diversité génétique permet une adaptation continue aux conditions climatiques fluctuantes. Ils représentent un réservoir génétique pour de potentielles améliorations concernant les valeurs nutritionnelles Un autre levier mobilisable est celui de la transformation : lallongement du temps de fermentation, la pratique dun pétrissage modéré ou encore lutilisation du levain sont autant de paramètres à ajuster pour optimiser la qualité nutritionnelle du pain.
Le Guide de l'alimentation durable : S'engager pour la planète sans se prendre la tête
Pour l'auteure, le contenu de nos assiettes a plus dimpact sur le climat que les secteurs des transports, de lhabitation et du bâtiment. Mais par où commencer et comment agir efficacement ? Lauteure expose les actions, par ordre de priorité, quil est possible de mener pour réduire lempreinte environnementale de lalimentation, avec pour principe de proposer des conseils et des astuces pratiques et réalistes, pour une transition en douceur, sans frustrations ni sacrifices. Ainsi, des informations sont fournies pour connaître les aliments les plus nocifs pour la planète, la « liste noire » des aliments les plus pollués, la « liste verte » des aliments les plus respectueux du climat, mais aussi pour savoir comment réussir son compost, même en appartement, et comment sy retrouver parmi tous les labels environnementaux. 13 solutions sont proposées pour passer du jetable au réutilisable en cuisine, ainsi que 25 recettes pour cuisiner végétarien, zéro déchet, bas carbone et/ou local. Des personnalités issues de différents milieux professionnels ou associatifs apportent leur témoignage sur leur engagement pour la cuisine durable.
Ortie, sésame, soja riches en protéines : De nouvelles perspectives ?
Frédéric RIPOCHE, AuteurPour nourrir en 100 % bio les monogastriques, divers projets de recherche (Sécalibio, Secolbio et Valorage) sont menés pour définir les potentiels et des itinéraires de conduite de plantes identifiées comme intéressantes pour répondre aux besoins en protéines et en acides aminés : lortie, le sésame, le colza et le soja. Pour lortie, le premier défi est limplantation. La meilleure solution trouvée est le repiquage de boutures dapex dortie sauvage. A ce jour, les essais nont pas permis de caler ditinéraires culturaux mais ont mis en avant les intérêts de cette plante : la possibilité de faire plusieurs fauches, sachant que la première présente la meilleure valeur alimentaire ; lappétence du fourrage produit ; la biodiversité très complète observée sur des parcelles test. Pour le sésame, les essais réalisés (non poursuivis à ce jour) ont souligné la difficulté à cultiver cette plante, qui demande chaleur et eau. Le sésame serait peut-être à envisager plutôt à petite échelle, en maraîchage. Pour le soja, les essais menés, notamment dans le projet Sécalibio, ont porté sur des associations entre cette plante et la caméline, le trèfle ou encore le sarrasin pour limiter la concurrence avec les adventices. Des essais variétaux sont aussi en cours dans le Sud-Ouest de la France sur la question de la tolérance au stress hydrique. Le projet Secolbio, lancé en août 2020, vise à étudier trois thématiques pour sécuriser limplantation du colza : densité de semis, fertilisation de printemps et association avec des plantes compagnes. Le projet Valorage (2021-2025) va prolonger certaines études, notamment pour étudier la place de certaines plantes dans les parcours ou/et dans les fourrages pour les monogastriques, comme lortie.
Planifier à temps la ration dhiver
Lara PURTSCHERT, AuteurLalimentation des caprins et des ovins demande une attention particulière durant la saison froide. Lors de la transition entre la ration estivale et la ration hivernale, les petits ruminants ne doivent pas subir de changement brusque de fourrages : les microorganismes de leur panse mettent deux semaines à sadapter. Il est donc recommandé de donner des fourrages riches en fibres vers la fin de lautomne. Il est également important dévaluer les besoins des animaux. Cette évaluation peut être réalisée en regardant leur état corporel et leur état de santé global (vitalité, qualité de la laine ). Pour les grands troupeaux, il est ensuite conseillé de former différents lots en fonction des besoins des animaux. Pour les petits élevages, la ration peut être ajustée de manière ciblée. Les rations des deux derniers mois de gestation demandent une vigilance particulière car le ftus réduit le volume de la panse, ce qui diminue la capacité dingestion des chèvres et des brebis. Il faut donc augmenter la part daliments riches en protéines et en énergie. Après la mise-bas, la consommation de fourrages peut augmenter. Les minéraux et les vitamines sont également essentiels. Ils sont apportés en donnant du sel, voire des blocs à lécher ou des mélanges de minéraux.
Poulets de chair bio fermiers : Formuler les rations
Philippe DESMAISON, AuteurEn production de poulets de chair bio fermiers, avec vente directe, utiliser des aliments produits sur la ferme ou localement, dans la ration des animaux, peut être un plus pour maîtriser le coût alimentaire. Or, pour garantir des croissances correctes, une bonne finition et faire que la réduction du coût alimentaire ne soit pas synonyme de problèmes de santé ou de baisse de la qualité des produits, il faut respecter certains principes dans la conduite délevage ou dans la formulation des rations. Cet article présente une synthèse de ces principes et aborde notamment des questions-clés comme la valeur alimentaire des aliments, les compositions de ces derniers selon le stade physiologique des poulets (démarrage, croissance, finition), lâge dabattage, léquilibre en acides aminés ou les facteurs antinutritionnels. Si fabriquer ses aliments à partir de ressources produites sur la ferme peut être un plus, lachat daliments de démarrage ou de compléments vitaminés reste une option car, en cas de problèmes sur ces deux éléments, les conséquences peuvent être très importantes et non récupérables (arrêt de croissance, maladies ).
QUALIBLEBIO : Analyses des fractions protéiques de variétés de blé pour l'AB, 20 - Synthèse des résultats
Le projet QUALIBLEBIO (2018-2021) a pour objectif d'identifier des variétés de blé dhiver, issues de sélection paysanne et biologique, qui permettraient lémergence dune filière meunerie de qualité ancrée dans le territoire des Pays de la Loire. Ce rapport présente les résultats de lanalyse du spectre protéique de différents blés paysans bio. Les partenaires du projet ont, en effet, souhaité identifier les protéines de ces différents blés afin de caractériser leur digestibilité. Au total, 24 farines (issues de variétés différentes) ont fait lobjet dune analyse du gluten index par glutomatic et dune analyse de leur spectre protéique par chromatographie. Ces farines ont été échantillonnées à loccasion des tests de panification qui se sont déroulés, aux minoteries Suires, les 11 et 12 février 2020. Les résultats montrent de grandes variations entre les différentes variétés au niveau des glutens index et du pourcentage de polymères non solubilisés.
Le taux protéique, une préoccupation centrale en élevage laitier bio
Jean-Pierre MONIER, Auteur ; Gabriel MARQUET, AuteurLes données 2018 de collecteurs de lait du Massif Central (départements 12, 15, 42, 43, 63 et 69) ont permis de comparer différents critères de qualité sur des laits issus de fermes laitières biologiques et conventionnelles. Aucun écart notable na été détecté en matière de qualité bactériologique (germes, leucocytes ). Un léger écart a été observé sur la répartition mensuelle des livraisons : le pic de production printanier est plus marqué en bio et il est suivi dune collecte moins importante daoût à novembre. Des écarts importants ont en revanche été détectés en matière de TP et de TB : les fermes biologiques ont en moyenne 1,4 g de taux protéique en moins. Toutefois, les chutes de TP en agriculture biologique ne sont pas une fatalité. Une enquête a été réalisée auprès de 17 éleveurs bio de la Loire avec l'objectif de mieux cibler les pistes d'amélioration possibles. Plusieurs leviers sont mobilisables pour augmenter le TP, notamment la génétique (effet à plus ou moins long terme) et lalimentation (effet immédiat). Le travail sur la qualité des fourrages, le type de concentré et la complémentation en période estivale sont des pistes à explorer. Certaines pratiques, telles que le choix de la période de vêlage, influencent également le TP.
Vers laliment 100 % bio en monogastriques : Les pistes de Sécalibio
Frédéric RIPOCHE, AuteurQuelles pistes pour une alimentation 100 % bio en 2021 pour les monogastriques ? Le projet Casdar Sécalibio, dont les résultats ont été présentés en juin 2019, a exploré diverses voies et a apporté des réponses sur plusieurs grands thèmes : lamélioration de la production de protéines biologiques, la caractérisation de matières premières, les conduites alimentaires, lutilisation des fourrages, ou encore les stratégies de formulations pour les aliments. Le soja reste incontournable et un travail a été conduit sur ses itinéraires de culture dans plusieurs zones de France. Un travail a aussi été lancé sur des cultures innovantes comme le sésame et lortie. Le pâturage ou lapport de luzerne chez les porcs ont aussi été étudiés, avec des résultats intéressants, ainsi que lintérêt des parcours à haute valeur protéique chez les volailles de chair. Il existe maintenant des tables de valeurs dune quarantaine de matières premières biologiques et plusieurs pistes de travail ont été testées sur les stratégies de formulation (ex. lalimentation fractionnée en 5 phases pour le poulet, au lieu des classiques « démarrage, croissance et finition »).
Zoom sur la réglementation bio 2021 : généralités sur lélevage
Cécile BROUILLARD, AuteurLa nouvelle réglementation bio va progressivement être mise en application à partir du 1er janvier 2021. Un certain nombre de modifications concerneront lélevage. Cet article fournit une liste non exhaustive de ces changements : lincorporation des cultures en C2 dans lalimentation animale sera limitée à 25 % si les aliments proviennent de lextérieur ; une base de données pour lachat danimaux bio va être mise en place (il faudra déposer une demande de dérogation pour acheter des animaux conventionnels), la réglementation restera néanmoins assez souple pour les races « menacées » ; les produits dallaitement contenant des composés chimiques de synthèse ou des composants dorigine végétale seront interdits ; seuls les produits de nettoyage ou de désinfection autorisés en AB pourront être utilisés ; la part dautonomie alimentaire va augmenter pour toutes les productions ; les aliments protéiques non biologiques seront proscrits pour les porcs et les volailles adultes.
Associer des espèces tropicales : Lablab et cowpea pour gagner en qualité de fourrage
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLe GAEC de la Pâture, basé en Loire-Atlantique, a associé du lablab (également appelé dolique dEgypte) à son maïs ensilage et du cowpea (ou niébé) à son sorgho. Lobjectif de ces associations est de pallier le manque dazote dans les rations de leurs 60 vaches Normandes et de produire davantage de biomasse. Cette ferme, en biodynamie, exploite 99 ha. En 2018, 4 ha étaient réservés au maïs ensilage et au sorgho fourrager et ont servi de test avec lajout de ces deux légumineuses tropicales. Ces dernières se servent du maïs et du sorgho comme tuteurs pour se développer. Pour le semis, elles ont été mélangées aux semences des céréales à raison de 15 kg/ha pour un surcoût de 50 à 60 /ha. Le semis a été réalisé le 1er juin 2018, à 111 kg/ha pour le mélange maïs-lablab et 170 kg/ha pour le mélange sorgho-cowpea. Pour chaque association, la présence des espèces est irrégulière sur le rang, ce qui est probablement lié à une aspiration inégale des graines lors du semis, ainsi quaux dégâts des corbeaux et des taupins. Toutefois, la couverture reste bonne. Les ensilages ont été récoltés le 8 octobre et ont donné 9 t/ha de MS. Un tableau permet de connaître leur qualité (UFL, PDIN, PDIE, PDIA). Globalement, ils sont de meilleure qualité que ceux obtenus avec des cultures pures. Lassociation sorgho-cowpea a une bonne valeur énergétique et une valeur protéique satisfaisante, mais le maïs-lablab est un peu juste en énergie.