Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (65)


Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
![]()
![]()
Carcass Characteristics and Beef Quality of Young Grass-Fed Angus x Salers Bovines
Jingjing LIU, Auteur ; Marie-Pierre ELLIES-OURY, Auteur ; Jean-François HOCQUETTE, Auteur ; ET AL., AuteurCette étude, qui s'est déroulée à Laqueuille (63), sur le site expérimental Herbipôle d'INRAE, a cherché à caractériser les carcasses et la qualité de la viande de jeunes bovins croisés Angus x Salers nourris à l'herbe. Pour cela, elle a analysé les carcasses de 31 animaux, provenant de deux systèmes d'élevage différents, conduits en agriculture biologique : un système spécialisé en bovins et un système mixte bovins-ovins. Trois pièces (faux-filet, épaule et flanc interne) ont été utilisées pour tester la qualité organoleptique de la viande auprès de consommateurs (non entraînés à la dégustation de viande). La qualité du faux-filet a également été évaluée par un jury entraîné à la dégustation de viande. Parallèlement, des mesures objectives ont été réalisées pour quantifier la tendreté de la viande (par la mesure des forces de cisaillement avec un test Warner-Bratzler ou WBSF), la teneur en acides gras (AG) et la teneur en antioxydants. Les résultats montrent que le mode d'élevage n'a eu aucun impact sur les caractéristiques de la carcasse ou sur la qualité organoleptique de la viande. En revanche, le mode délevage a eu tendance à affecter la valeur nutritionnelle, avec des teneurs en AG plus élevées dans le système mixte. Les résultats des tests consommateurs (non entraînés) montrent que le sexe de lanimal a des effets significatifs sur certains critères de qualité : la viande des femelles a notamment obtenu des scores plus élevés en matière de goût et dappréciation globale. Les avis des consommateurs et du jury entraîné à la dégustation de viande montrent quil existe une corrélation entre les AG et les caractéristiques sensorielles : les viandes riches en oméga 3 et en oméga 6 ont plutôt été jugées tendres, savoureuses et goûteuses ; tandis que les saveurs anormales ont plutôt été associées à des viandes avec des teneurs en lipides totaux, en acides gras saturés et en acides gras monoinsaturés plus importantes. Dans l'ensemble, cette étude a montré que les jeunes bovins croisés Angus x Salers nourris à l'herbe peuvent produire une viande maigre riche en oméga 3, avec un rapport oméga 6/oméga 3 faible et une qualité gustative « supérieure à la moyenne ».
![]()
![]()
Nutritional Benefits from Fatty Acids in Organic and Grass-Fed Beef
Hannah DAVIS, Auteur ; Amelia MAGISTRALI, Auteur ; Sokratis STERGIADIS, Auteur ; ET AL., AuteurLa manière dont sont conduits les animaux délevage a un fort impact sur les émissions de gaz à effet de serre, la qualité de la viande et les bénéfices nutritionnels de celle-ci. Cette étude sintéresse plus particulièrement aux systèmes délevage bovins viande conduits en agriculture biologiques et/ou basés sur le pâturage (système herbager). La part de fourrages dans la ration (qu'ils soient frais ou conservés) influence fortement le profil des acides gras de la viande, ce qui impacte sa qualité nutritionnelle pour les consommateurs. Cette étude a cherché à quantifier l'apport en acides gras offert par différents types de viandes (systèmes bio, herbager non bio et conventionnel). Les résultats indiquent que les consommateurs recevraient, en moyenne, plus d'acides gras bénéfiques pour la santé humaine (en particulier, de lacide alpha-linolénique, un oméga-3 essentiel) avec de la viande issue de bovins nourris avec des fourrages, quils soient élevés selon un système biologique ou conventionnel.
![]()
![]()
Packaged Foods Labeled as Organic Have a More Healthful Profile Than Their Conventional Counterparts, According to Analysis of Products Sold in the U.S. in 20192020
Aurora DAWN MEADOWS, Auteur ; Sydney SWANSON, Auteur ; Nneka LEIBA, Auteur ; ET AL., AuteurCette étude porte sur les denrées alimentaires emballées (donc souvent transformées) vendues aux États-Unis. Elle a montré que les produits alimentaires qui ne contenaient pas dingrédients aux effets délétères sur la santé avaient plus de chance dêtre certifiés biologiques. Les différentes études menées auparavant comparaient souvent des aliments biologiques et conventionnels en se concentrant sur leur composition en nutriments. Cette étude a élargi les caractéristiques analysées, en prenant aussi en compte le niveau de transformation des denrées alimentaires, ainsi que les ingrédients utilisés et leurs fonctionnalités (ex : additifs alimentaires). Ces caractéristiques ont été collectés pour 8 240 produits alimentaires biologiques et 72 205 produits alimentaires conventionnels vendus aux États-Unis entre 2019 et 2020. Globalement, les aliments biologiques de cet échantillon avaient des teneurs en sucre total, en sucres ajoutés, en graisses saturées et en sodium inférieures à celles des aliments conventionnels. Les modèles statistiques utilisés ont également révélé que plus la teneur en sodium, la teneur en sucres ajoutés et le nombre dadditifs indiqués sur l'étiquette diminuaient, plus il était probable que le produit soit biologique. En revanche, il était peu probable quun produit ultra-transformé soit biologique. Les produits ne contenant aucun AGT - acide gras trans (catégorie dacides gras insaturés) étaient plus susceptibles d'être étiquetés biologiques. Tout comme les produits avec une plus forte teneur en potassium. Ces caractéristiques des aliments biologiques sont importantes en matière de santé publique, car une faible ingestion d'aliments ultra-transformés, de sucres ajoutés, de sodium et dAGT est recommandée pour être en meilleure santé.
![]()
![]()
Projet « Porc bio 100.0 » : Résultats et constats techniques et alimentaires
Barbara FRÜH, AuteurLe FiBL a lancé, en 2017, en Suisse, le projet quadriennal « Porc bio 100.0 ». Ce projet a été mis en place suite à de nombreuses discussions entre les industriels et les éleveurs porcins bio, sur la difficulté dobtenir des porcs bio qui respectent les limites de lindice PUFA (acides gras polyinsaturés). Cet indice est souvent trop élevé en bio, ce qui pose problème aux abatteurs et aux transformateurs, car ces acides gras rendent la graisse plus molle et favorisent son oxydation. Cest pourquoi « Porc bio 100.0 » a étudié la manière dont lalimentation bio influence la qualité et les propriétés sensorielles de la viande porcine, ainsi que lacceptation de cette viande par les consommateurs. Différentes rations ont notamment été testées sur des porcelets et des porcs à lengraissement. Sur les porcelets, les résultats ont montré quil était possible de donner une ration 100 % bio sans que cela n'entraîne une diminution des performances animales ou un moins bon état sanitaire. Lessai sur les porcs à lengraissement a également démontré quil est possible, avec des rations 100 % bio, dobtenir des indices PUFA et diode en dessous du seuil de tolérance (sachant quun dépassement de ce seuil entraîne des déductions sur le prix payé aux éleveurs).
![]()
![]()
Contribution des produits laitiers aux apports nutritionnels selon la nature des fourrages distribués aux vaches laitières
B. MARTIN, Auteur ; B. GRAULET, Auteur ; D. REMOND, Auteur ; ET AL., AuteurDans FOURRAGES (N° 239 - Les bénéfices variés de l'élevage à l'herbe (II) Septembre 2019) / p. 193-202 (10)Les études épidémiologiques récentes montrent que la consommation de produits laitiers a des effets plutôt favorables sur la santé humaine, avec réduction du risque de développement de différentes pathologies, mais sans pouvoir apporter dinformations sur linfluence des conditions de production du lait sur la santé du consommateur. Cette étude a pour but de pallier en partie ce manque. L'article commence par effectuer quelques rappels sur les principaux facteurs de variation de la composition du lait. La contribution des produits laitiers aux apports recommandés pour les adultes est ensuite estimée pour cinq types de rations couramment utilisées en France pour les vaches laitières. Comparativement aux rations à base densilage de maïs, le pâturage permet de réduire les apports en acides gras saturés (acides laurique, myristique et palmitique) et augmente les apports en oméga-3 et vitamine A dans lalimentation humaine. Leffet de la ration des vaches laitières sur les apports en vitamines hydrosolubles et en minéraux semble minime car la consommation de produits laitiers déterminants (le lait pour les vitamines hydrosolubles, le lait et les yaourts pour les minéraux) est faible.
![]()
![]()
Effet de l'alimentation sur la qualité nutritionnelle du lait biologique collecté en France durant lhiver
L. BOUSSAMET, Auteur ; S. COUVREUR, Auteur ; C. HURTAUD, Auteur ; ET AL., AuteurDans FOURRAGES (N° 239 - Les bénéfices variés de l'élevage à l'herbe (II) Septembre 2019) / p. 207-210 (4)La composition en acides gras du lait est déterminante pour sa valeur nutritionnelle et ses effets sur la santé. Lalimentation à lherbe, importante en élevage biologique, assure le bon équilibre entre les divers acides gras. Cette étude sinterroge sur la qualité nutritionnelle des laits biologiques produits en hiver, lorsque les vaches ne pâturent pas (de décembre à mars). Les profils en acides gras de laits bio collectés dans toute la France en hiver ont ainsi été analysés et confrontés au type dalimentation des animaux. La teneur de ces laits en acides gras saturés est relativement élevée (33 % en moyenne de C16 :0) ; elle baisse en mars, confirmant que la mise à lherbe, même avec un silo maintenu ouvert, améliore la valeur nutritionnelle du lait. Trois groupes ont pu être identifiés à partir de la qualité des laits collectés et un lien a été établi avec lalimentation : la ration hivernale comportant le plus dherbe sous différentes formes avec des apports de féverole est plus favorable que les rations basées sur lensilage de maïs, dherbe ou de céréales. Aucun lien na, par contre, pu être identifié entre les prélèvements de lait individuel et lalimentation.
![]()
![]()
Importance des produits issus de bovins au pâturage sur les apports nutritionnels et la santé du consommateur
Michel DURU, Auteur ; Didier BASTIEN, Auteur ; Eric FROIDMONT, Auteur ; ET AL., AuteurDans FOURRAGES (N° 230 - Le pâturage au coeur des systèmes d'élevage de demain (II) Juin 2017) / p. 131-140 (10)Le lait et la viande contribuent à la santé du consommateur en lui fournissant des acides gras essentiels (omégas-3), des polyphénols, des vitamines... Les produits animaux sont des sources d'apport significatives de certains de ces nutriments, en particulier lorsque les ruminants sont dans un système maximisant le pâturage. Par rapport à un régime plus énergétique à base de maïs et/ou de céréales, une alimentation à l'herbe du ruminant (d'autant plus qu'elle est riche en légumineuses) fournit un lait ou une viande plus riche en omégas-3, en vitamines A, E, B2, B9, en caroténoïdes et en dérivés phénoliques, mais plus pauvres en vitamine B12. Pour la viande, cette alimentation doit être poursuivie dans les trois mois précédant l'abattage. Tous systèmes confondus, 45 % du lait et 25 % de la viande proviendraient d'une alimentation à l'herbe (première estimation, à confirmer), mais la consommation de tels produits ne suffit pas pour atteindre les valeurs recommandées en alimentation humaine.
![]()
![]()
Les légumineuses fourragères, un allié de choix pour enrichir le lait en équol et améliorer son profil en acides gras
Eric FROIDMONT, Auteur ; Frédéric DAEMS, Auteur ; Virginie DECRUYENAERE, Auteur ; ET AL., AuteurProduire du lait à partir d'herbe ou de fourrages herbagers est intéressant pour l'éleveur sur le plan économique et pour le consommateur d'un point de vue nutritionnel. La nature de l'herbe distribuée aux vaches, et en particulier la part de légumineuses qu'elle contient, influence grandement la qualité fine du lait et des produits laitiers. Les 6 essais présentés ont été conduits pour illustrer l'incidence d'un apport de légumineuses fourragères sur la qualité du lait, en particulier sur son profil en acides gras et sa teneur en équol. Certains essais ont été menés au pâturage ou en stabulation avec des ensilages de composition variable. Sous la forme d'ensilage, les légumineuses améliorent le profil en acides gras du lait par rapport aux graminées. De même, l'apport de légumineuses fourragères, et en particulier de trèfle violet, améliore la teneur en équol du lait au pâturage et en stabulation. L'équol du lait n'est pas détruit par la transformation en produits laitiers. A l'exception du lait produit en agriculture biologique, les laits du commerce sont peu pourvus en équol par rapport aux teneurs obtenues dans les essais avec les modalités apportant des légumineuses.
![]()
![]()
Les omégas 3 et 6, un enjeu de santé publique : quels rôles de l'agriculture, de l'élevage et de l'agroalimentaire
Michel DURU, AuteurMichel Duru, chercheur à lINRA, montre que les oméga-3 et les oméga-6 constituent un enjeu de santé publique. Il existe un fort déficit en oméga-3 et un important déséquilibre entre ces deux acides gras polyinsaturés (AGPI) dans notre régime alimentaire, dont les principales sources sont les huiles végétales et les produits animaux. Michel Duru et son équipe ont évalué lévolution de la composition de notre assiette en AGPI au cours des 50 dernières années et notamment la corrélation avec lalimentation animale (la diminution des surfaces en prairies et en légumineuses, riches en oméga-3 ; et l'augmentation du maïs et du tourteau de soja, sources doméga-6). En sinterrogeant sur les politiques publiques et sur les aliments à choisir pour une alimentation équilibrée en acides gras, un ensemble de leviers ont été identifiés, à actionner aux différents maillons du système agricole et agroalimentaire, depuis les pratiques agricoles, la collecte et la transformation jusquà la communication auprès des consommateurs.
![]()
![]()
Composition differences between organic and conventional meat: a systematic literature review and meta-analysis
Dominika SREDNICKA-TOBER, Auteur ; Marcin BARANSKI, Auteur ; Chris SEAL, Auteur ; ET AL., AuteurLa viande issue délevages biologiques fait face à une forte demande de la part des consommateurs. Pourtant, il y a peu détudes comparant spécifiquement les viandes bio et conventionnelles qui expliquent cet engouement. Ainsi, les auteurs de cet article ont réalisé une méta-analyse basée sur 67 études. Pour de nombreux composés nutritionnels (minéraux, antioxydants, et la plupart des acides gras individuels), la base de données nétait pas assez significative pour pouvoir réaliser une méta-analyse pertinente. Dans dautres études, pour lesquelles les viandes de plusieurs espèces animales ont été étudiées conjointement, des différences significatives sur les profils des acides gras ont pu être montrées avec, toutefois, de fortes variabilités. Limportance du pâturage et des régimes fortement basés sur les fourrages en agriculture biologique pourrait expliquer ces différences.
![]()
![]()
Consommer des produits dont les animaux ont été alimentés à l'herbe est-il suffisant pour équilibrer notre alimentation en acides gras poly-insaturés ?
M. DURU, Auteur ; Marie-Benoît MAGRINI, AuteurEn nutrition humaine, les recommandations nutritionnelles sont pour l'ALA (acide alpha-linolénique) de 1,8 g/j et pour le rapport LA (acide linoléique)/ALA de moins de 4 g/j, alors que la moyenne française est respectivement de 0,9 g/j et plus de 9 g/j. Les produits animaux des élevages contemporains ont une faible teneur en ALA. L'augmentation de la part de l'herbe dans la ration (ruminants) ou l'accès à un parcours herbeux (monogastriques) avec utilisation de lin et de tourteau de colza permet de se rapprocher des recommandations pour la teneur en ALA et le rapport LA/ALA des produits. Des indications précises sont données (concernant les produits animaux et les huiles) pour que le consommateur puisse orienter son alimentation et équilibrer ses apports en acides gras poly-insaturés.
![]()
![]()
Higher PUFA and n-3 PUFA, conjugated linoleic acid, α-tocopherol and iron, but lower iodine and selenium concentrations in organic milk: a systematic literature review and meta- and redundancy analyses
Dominika SREDNICKA-TOBER, Auteur ; Marcin BARANSKI, Auteur ; Chris SEAL, Auteur ; ET AL., AuteurLa demande des consommateurs pour du lait biologique est en partie liée à la recherche de produits plus riches nutritionnellement parlant. Afin de savoir si le mode de production biologique a un réel impact sur la qualité du lait, en comparaison avec lagriculture conventionnelle, les auteurs de cet article ont réalisé une méta-analyse sur 170 études. Les concentrations en acides gras polyinsaturés et en oméga 3 sont significativement supérieures dans les laits bio, de même que les concentrations en acide alpha-linoléique, en acides gras oméga-3 à longue chaîne, et en acide linoléique conjugué. Ainsi, les laits issus délevages biologiques sembleraient présenter un profil dacides gras plus intéressant que les laits de lagriculture conventionnelle. Par ailleurs, les laits bio présentent de plus fortes concentrations en alpha-tocophérol (vitamine E) et en fer, mais plus faibles en iode et en sélénium. Limportance du pâturage et des fourrages dans les rations des vaches laitières biologiques pourrait être la principale raison de ces différences de composition.
![]()
![]()
Les intérêts multiples des légumineuses fourragères pour l'alimentation des ruminants
R. BAUMONT, Auteur ; D. BASTIEN, Auteur ; A. FÉRARD, Auteur ; ET AL., AuteurLes légumineuses fourragères et prairiales présentent de nombreux intérêts pour l'alimentation des ruminants. Cette synthèse bibliographique fait le point de façon approfondie sur les données récentes acquises pour la luzerne, le trèfle blanc, le trèfle violet et le sainfoin. Riches en azote et très ingestibles, les légumineuses permettent d'obtenir des performances animales élevées, tant au pâturage qu'avec des rations hivernales, et de faire des économies importantes d'aliments concentrés protéiques. Elles présentent également des effets intéressants par rapport à la santé des animaux, à leurs rejets dans l'environnement et à la qualité du lait et de la viande. Ces effets peuvent provenir des tannins condensés, présents dans le sainfoin par exemple, et de la polyphénol oxydase présente dans le trèfle violet, qui modifient le métabolisme des protéines et des lipides du fourrage dans le tube digestif. Les tannins condensés ont également des propriétés antihelminthiques et antiméthanogènes.
![]()
![]()
Viande de porc bio : Entre défis techniques et déductions de prix pour la qualité
Barbara FRÜH, AuteurLe prix de la viande porcine payé en Suisse dépend de la qualité de graisse, mesurée notamment par lindice PUFA lié à la teneur en acides gras insaturés. Si cet indice dépasse une certaine valeur, le prix payé baisse. Or, cet indice est plus élevé en AB, du fait notamment dune alimentation contenant plus de tourteaux doléagineux, riches en acides gras insaturés. Ce problème est actuellement limité par lutilisation en AB de protéines de pommes de terre conventionnelles pour moins de 5 % de la ration, pratique qui ne sera plus possible à terme avec lobligation dune alimentation 100 % bio. Or, une étude menée par le FIBL montre que lindice PUFA serait quasi systématiquement au-dessus de la limite fixée avec une alimentation 100 % bio (entrée en vigueur prévue en 2019), alors que la filière ne veut pas dune valeur seuil de cet indice spécifique à la bio. Ceci montre, dune part, que la qualité des produits ne peut pas toujours se faire de la même manière en conventionnelle quen AB et, dautre part, limportance des défis à relever pour continuer la production de porcs biologiques.
![]()
![]()
Dossier : La filière caprine : Le petit monde de la chèvre wallonne
Christel DANIAUX, AuteurCe dossier, consacré au lait de chèvre (au niveau santé et alimentation humaine) et à l'élevage caprin, notamment wallon, est constitué des articles suivants : - Lait de chèvre : de l'allégation santé infondée à l'alicament ; - La force du lait de chèvre : sa matière grasse ! ; - La chèvre wallonne : elle doit (encore) s'imposer pour (mieux) exister ! ; - Petit ABCDaire du candidat éleveur caprin.