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L'ABC de la pollinisation au potager et au verger
Depuis une cinquantaine d'années, tous les indicateurs de la biodiversité des insectes, notamment butineurs, sont au rouge. Non seulement certaines espèces régressent au point d'être menacées de disparition, mais de nombreuses autres, autrefois abondantes, se font de plus en plus rares. Or, les butineurs sont les pollinisateurs incontournables de beaucoup de nos fruits et légumes. Sans eux, adieu cerises, fraises, framboises, tomates, courgettes, potirons... ! Vincent Albouy présente les modes de reproduction des fruits et légumes communs de nos potagers et démontre qu'il est impératif d'accueillir les butineurs dans les jardins pour obtenir une production variée et de qualité. Pour cela, il indique comment privilégier en toute saison les fleurs mellifères, les bandes d'engrais verts, comment installer des nichoirs à insectes, des ruches, comment planter des haies, des prairies fleuries... Entomologiste amateur, ancien attaché au laboratoire d'entomologie du Muséum national d'Histoire naturelle de Paris, Vincent Albouy est jardinier et auteur de livres naturalistes et sur le jardin naturel.
Butiner pour les cultures
Anne-Laure DOUTEAU, AuteurLes abeilles, comme d'autres insectes, sont responsables de la pollinisation de certaines plantes, notamment celles qui sont cultivées, et sont donc essentielles pour la production agricole. Le déclin des pollinisateurs est donc une problématique importante aujourd'hui, la valeur économique de leur action sur les plantes cultivées étant estimée à 153 milliards d'euros dans le monde, et à 2,3 milliards d'euros en France. La filière de production de semences d'oléagineux, en plein développement actuellement, est particulièrement dépendante de ces insectes et les contrats entre agriculteurs et apiculteurs se multiplient pour assurer la proximité d'une colonie d'abeilles domestiques et des cultures. Toutefois, les apiculteurs craignent l'impact des produits phytosanitaires sur leurs ruches et le dialogue entre ces deux acteurs devient indispensable.
Maîtrise de la charge du pommier : Regard du côté de la pollinisation
Vincent MATHIEU, Auteur ; Mickaël CAYLA, AuteurLa maîtrise de la charge en pommes, cette dernière étant de plus en plus forte après les améliorations faites pour augmenter la production, pourrait passer par le contrôle de la pollinisation. Depuis 2010, le centre Ctifl de Balandran a mis en place des essais afin de quantifier l'intensité de la pollinisation et de la traduire en valeur de production, soit un nombre de fruits par cm² de section de branche. Un gradient de pollinisation a été induit grâce à l'utilisation de filets insect-proof, pouvant être ouverts ou fermés de façon graduelle. Les résultats de cette étude montrent qu'un seul jour de pollinisation suffit à obtenir une récolte à condition que le nombre de fleurs épanouies ce jour-là soit suffisant. Par ailleurs, il s'est avéré que le nombre de pépins par fruit varie de la même manière que le nombre de fruits par arbre. Des conséquences pratiques à ces observations sont données dans l'article.
Le point avec Qualité France : Apiculture bio : des éclairages nécessaires
Gilles BILLON, AuteurL'article fait le point sur les principales contributions ajoutées au guide de lecture et concernant l'apiculture, suite à la mise en place, par l'Inao, en avril 2011, d'un groupe de travail sur le sujet, afin d'améliorer la lisibilité et l'application des règlements bio européens : renouvellement des ruchers (autorisation d'utiliser 10% de reines et d'essaims conventionnels en cas d'indisponibilité sur le marché bio) ; gestion d'unités apicoles aux fins de pollinisation (autorisation, dans ce cas, de placer les ruchers sur des emplacements ne répondant pas aux critères bio mais interdiction de valoriser le miel obtenu en bio) ; emplacement des ruchers (dans un rayon de 3 km autour des emplacements, les sources de nectar doivent être constituées essentiellement de cultures bio, de flore spontanée et/ou de cultures traitées au moyen de méthodes ayant une faible incidence sur l'environnement) ; cires (utilisation de cire bio pendant la conversion) ; matériaux des ruches (matériaux principalement naturels) ; alimentation (si les réserves sont insuffisantes pendant l'hivernage, le nourrissement doit se faire uniquement avec du miel, sucre ou sirops de sucre bio) ; certification bio (la gelée royale, la propolis et le pollen sont certifiables).
Printemps 2012 : Des récoltes amputées
Myriam GOULETTE, AuteurAu printemps 2012, les vergers ont dû faire face à deux accidents climatiques majeurs : un ensoleillement très faible pendant la floraison et un épisode de gel au 17 avril. Cela a entraîné un déficit de pollinisation important, avec des impacts sur les rendements. Toutefois, les dégâts ont été très variables selon les zones, les types de vergers (les vergers avec des rangées mono-variétés ont été plus touchés que les vergers où les variétés alternent à chaque rang), et le chargement en fruits des arbres en 2011 (les plus chargés l'an passé sont fragilisés). En encart, l'auteur présente la situation dans les vergers d'oliviers du sud-est de la France, lourdement touchés quant à eux par le gel de février.
Vive l'agro-révolution française !
Alors que la Terre comptera 9 milliards de bouches à nourrir en 2050, nombreux sont ceux qui pensent qu'il n'y a pas d'alternative à l'agriculture chimique et industrielle. Et pourtant... Au terme d'un tour de France de dix-neuf mois à la rencontre de paysans, de chercheurs et de techniciens, Vincent Tardieu révèle que le monde agricole est en pleine mutation : la crise du modèle productiviste actuel engendre une puissante révolution vers une nouvelle agriculture où les processus naturels sont au cur des méthodes de production. Cette agriculture écologique est riche d'une belle diversité d'itinéraires (au-delà de la seule agriculture biologique) et de réseaux humains que l'ouvrage invite à découvrir avec, à la clé, des raisons d'espérer : oui, on peut nourrir la planète tout en préservant l'environnement ! Oui, nos paysans peuvent vivre mieux et plus nombreux ! Mais cette révolution écologique n'ira pas sans bouleversements des marchés, des organisations agricoles et de notre façon de consommer.
L'ABC du rucher bio
Ce livre s'adresse à tous ceux qui veulent produire leur miel, tout en favorisant la biodiversité végétale et en protégeant les abeilles, notamment dans leur jardin. Pas à pas, il permet de découvrir comment choisir les abeilles, quel matériel utiliser, comment soigner la ruche au fil des saisons, comment récolter... Le tout de façon écologique, sans traitements chimiques, sans "forcer" les abeilles, mais au contraire avec soins et précautions, en respectant leur mode de vie et leurs besoins. Cet ABC permet également de découvrir le rôle fondamental de l'abeille et de quelques autres insectes pollinisateurs, aujourd'hui menacés de disparition. Il propose d'adapter ses gestes jardiniers en conséquence : en aménageant le jardin de façon à accueillir des plantes mellifères, en jardinant sans pesticides... Ce livre fait profiter de l'expérience de nombreux apiculteurs, amateurs ou professionnels, et de celle de jardiniers bio soucieux de la préservation de l'environnement.
L'agriculture durable
Laurent VIDAL, Auteur ; Jean-Yves MORGANTINI, Auteur ; Benoist RIPAULT, AuteurLe réseau CIVAM (Centres d'initiatives pour valoriser l'agriculture et le milieu rural) est une fédération d'associations créée dans les années cinquante, avec pour objectif l'implication des agriculteurs et des ruraux dans le développement rural. Pour qu'une agriculture soit durable, il faut qu'elle respecte quatre grands principes de la déclaration de Rio : l'efficience économique, l'équité sociale, la protection de l'environnement, la culture et l'éthique. Par ailleurs, pour être durable, un système ne peut pas rester figé, mais doit être dynamique. Les principaux facteurs de production et de durabilité sont les suivants : le maintien de la biodiversité, la fertilisation et la fertilité du sol, la protection des cultures, la préservation des ressources en eau, la protection contre l'érosion, la préservation des pollinisateurs, la protection des animaux, des cultures et des bâtiments par les haies, l'abondance du gibier, la ressource génétique. Les retours d'expérience d'un groupe d'éleveurs de la Vendée et de la Loire Atlantique, ainsi que d'un producteur de blé de la Sarthe, engagés en agriculture durable, présentent les intérêts concrets de la remise en cause du modèle productiviste : la diminution des volumes de production, liée à une diminution des intrants, s'accompagne néanmoins de l'augmentation de la marge brute de l'exploitation, et d'une meilleure qualité de vie. Des actions de recherche menées par le CFPPA (Centre de formation professionnelle et de promotion agricole) du Pradel (07) portent sur sur les mutations du monde rural.
Claude Chautard : "S'impliquer dans les réseaux, pour bien produire"
Claude Chautard, passionné par les plantes et intéressé tôt par la distillation, a commencé son activité en 1998 et s'est installé à son compte, en 2000. Il est implanté à Gras (07). Il commence par cultiver du lavandin, puis il élargit la gamme petit à petit avec la récolte de plantes sauvages de garrigue. Dès le début, la vente directe fait entièrement partie de son projet. Il a toujours travaillé selon la méthode bio et se certifie en 2005, notamment pour développer la gamme de cosmétiques bio. Avec son activité, Claude Chautard a un rôle d'observateur de la nature, notamment sur la zone Natura 2000 de la dent de la Resse. Il est impliqué dans le réseau CIVAM (Centre d'initiatives pour valoriser l'agriculture en milieu rural), et dans l'opération "de ferme en ferme" depuis le début de son activité. La surface cultivée ne représente que 2,5 ha, dont 2 ha de lavandin et quelques ares de romarin officinal. La récolte sauvage se fait sur les parcours, landes et bois qui appartiennent à divers propriétaires à qui Claude demande une autorisation de récolte. Il récolte aussi du thym pour satisfaire la demande des clients. La récolte de la fleur se fait au moment optimal d'émission de l'huile, après pollinisation et avant formation de la graine (de ce moment de récolte dépend la survie de la plante et de l'insecte). Les fleurs récoltées sont séchées à l'air libre, puis le végétal est distillé. La vente en direct (fermes, marchés, salons) représente la majeure partie du temps de travail de l'agriculteur.
Les abeilles, la planète et le citoyen : Comprendre le déclin des pollinisateurs, agir pour la biodiversité
Chaque jour, des menaces nouvelles pèsent sur la biodiversité. Le déclin des colonies d'abeilles, tout particulièrement, est devenu un sujet d'inquiétude pour les apiculteurs, les scientifiques mais aussi pour les pouvoirs publics. Les médias s'en font largement l'écho, mais il est difficile de se faire une idée juste de la situation. Dans ce livre qui pose de façon claire et objective tous les éléments du débat, Bernard Duran a décidé d'en avoir le cur net. Il a sollicité les meilleurs spécialistes français de la question. Quelle est la gravité exacte de la situation ? Quelles sont les causes du déclin des pollinisateurs ? Quel peut être l'impact réel sur la société, tant sur le plan économique qu'écologique ? Et surtout, quelles sont les solutions possibles et les initiatives utiles pour améliorer la situation ? Chacun, à son niveau, a en effet les moyens d'agir.
Dossier : Abeilles et agriculture biologique
Aude COULOMBEL, Auteur ; Gilles GROSMOND, Auteur ; Nicolas DASPRES, AuteurCe dossier est composé de 5 articles : - L'apiculture bio est-elle une réponse au syndrome d'effondrement des colonies ? ; - Pesticides : Impact, réglementation, étude des risques pour les abeilles ; - Offrir des surfaces florales aux abeilles ; - Varroa : Mieux le connaître pour le contrôler ; - Confusion olfactive : Une méthode de lutte contre Varroa destructor.
Dossier : Eloge de la biodiversité commune
LaRevueDurable, Auteur ; Tom TIRABOSCO, Auteur ; Robert BARBAULT, Auteur ; ET AL., AuteurLe dossier de LaRevueDurable ouvre des pistes pour parvenir à se réconcilier avec le vivant et montre que lorsqu'on se donne les moyens, les résultats sont au rendez-vous. C'est le cas en zone protégée, en terrain agricole, en milieu aquatique et, d'une manière générale, dans tous les jardins et parcs privés comme publics. Les pratiques écologiques font systématiquement revenir une flore et une faune plus généreuses. La biodiversité est cruciale pour le bien-être des êtres humains, a fortiori s'ils vivent en ville. Elle est vitale au fonctionnement harmonieux et pérenne des sociétés humaines et, grâce à la notion de service écologique, on commence à comprendre comment lui donner la place qui lui revient dans l'économie. Le dossier résolument tourné vers les solutions pour vivifier la biodiversité, placé sous l'égide de Romain Gary, auteur de l'ouvrage "Les racines du ciel", est composé comme suit : - Situation de la biodiversité dans le monde ; - Illustration ; - La biodiversité et ses services tendent leurs bras aux sociétés humaines ; - La biodiversité, affaire intime et planétaire ; - Au parc de Yellowstone, l'équilibre des écosystèmes dépend de la présence du loup ; - Une recherche participative pour mieux comprendre la dynamique du vivant ; - La perdrix grise, symbole d'une riche biodiversité en milieu agricole ; - Des écologues et des écologistes tentent de sauver le saumon de la Loire ; - La biodiversité en ville est source de bien-être ; - Biodiversité en ville : bref état des lieux ; - Oiseaux, papillons, pollinisateurs... La biodiversité ordinaire s'ouvre au public ; - Les services écologiques à l'honneur ; - Guide sur la biodiversité.
Fruits d'automne en Mayenne : La passion du kiwi
Frédéric RIPOCHE, AuteurPhilippe et Florence Chazé, installés à la Boissière, village du sud Mayenne, cultivent du kiwi bio depuis 12 ans. Leur verger d'actinidias Chinensis, espèce produisant le kiwi, s'étend sur près de 4 hectares. La variété cultivée est la plus répandue et se nomme Hayward. L'article évoque l'histoire du kiwi dans la famille Chazé (commencée en 1983), ainsi que le démarrage du projet bio qui concerne toutes les cultures de la ferme dont le kiwi (avant la fin des années 1990). L'article décrit particulièrement le déploiement de l'activité au verger, au fil des saisons (ensoleillement suffisant en Mayenne, préoccupations quant au gel et aux années pluvieuses, éclosion des premiers bourgeons parfois dès le mois d'avril...), ainsi que la récolte tardive (récolte en novembre, étendue sur une huitaine de jours, cueillette des fruits en grappes sur des lianes palissées, conservation des kiwis en chambre froide pendant un mois...). Un peu moins de la moitié de la production (30 t) est destinée à la Centrale Biocoop de Melesse (Ille-et-Vilaine), une autre partie étant vendue en Amap et à la ferme.
Offrir des surfaces florales aux abeilles (Dossier : Abeilles et agriculture biologique)
Les abeilles et autres pollinisateurs sont sujets à des carences passagères en pollen et ce, en quantité et en qualité. Cette situation, surtout constatée dans les milieux où les rotations courtes ou les monocultures dominent, peut perturber la ruche. Afin d'accroître les ressources des insectes pollinisateurs, une jachère apicole peut être semée. A la différence d'une jachère ornementale, elle se distingue par ses espèces productrices de nectar et pollen : le lotier corniculé, la minette, le mélilot blanc, la phacélie Les mélanges sont composés de quatre à six espèces, dont des espèces précoces et d'autre tardives de manière à allonger la période floristique. Ce document présente également quelques règles à respecter pour l'installation et l'entretien d'une jachère apicole. Un encart, intitulé "Estimation des pertes hivernales de colonies d'abeilles", est aussi présent dans l'article : Le centre national du développement apicole a réalisé une enquête au cours de l'hiver 2007-2008 pour estimer les pertes et les affaiblissements des colonies chez des apiculteurs professionnels et pour dégager des pistes qui en expliquent les causes. 168 exploitants situés dans 18 régions ont répondu à un questionnaire détaillant leurs pratiques et les pertes observées à la sortie de l'hiver 2007-2008.
Ruchers collectifs : Sauvegarde des butineuses ; Les apiculteurs ont le bourdon ; Participer à la sauvegarde
Estelle MILLOU, Auteur ; Anne-Laurence MAZENQ, AuteurL'association « Rucher collectif d'Araches la Frasse » informe la population de la disparition de plus en plus importante des abeilles et propose des alternatives pour leur sauvegarde en créant des ruchers collectifs. Les bénévoles de l'association décrivent les nombreuses menaces contre les abeilles lors de visites aux ruches. Ils ont en projet d'organiser une transhumance à cheval et des animations autour des ruches. Vers Grenoble, l'association d'apiculteurs du Grésivaudan souhaite réunir des particuliers et jardiniers autour d'un rucher collectif, pour que tout le monde prenne conscience des liens qui existent entre la disparition des abeilles et l'usage de pesticides. Les abeilles sont de plus en plus en contact avec les pesticides et insecticides comme la deltaméthrine, utilisée comme préventif de la fièvre catharrale ovine.