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Mieux gérer nos ressources sol et eau : Une priorité et un enjeu vital pour l'agriculture ! : Synthèse du colloque de l'ABC 2021
Le 16 décembre 2021, le 11ème colloque de l'ABC (Agriculture Biologique de Conservation) s'est tenu à Auch, dans le Gers. L'objectif de la journée était de faire le point, face au changement climatique, sur la gestion de l'eau et la préservation des sols. Les intervenants (chercheurs, paysans, associations...) ont présenté les thèmes suivants : - Un contexte hydro-climatique très préoccupant ; - Le sol comme pivot de l'eau et du climat ; - Améliorer la disponibilité en eau pour les plantes face aux aléas climatiques ; - Des couverts pour drainer et structurer mes sols ; - Comment et pourquoi mesurer la santé de ses sols ? ; - Témoignage de l'utilisation de BIOFUNCTOOL pour diagnostiquer la santé de ses sols ; - Gérer la ressource en eau de manière intégrée, la clé de l'agriculture de demain ; - Témoignage : Chroniques d'une reconversion agroforestière.
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Préserver et augmenter les stocks de carbone dans le sol
TRAVAUX ET INNOVATIONS, AuteurÀ la demande de lAdeme et du ministère de lAgriculture, lInra a conduit une étude sur le potentiel de stockage en carbone des sols français. Ces travaux se réfèrent à linitiative « 4 pour 1000 », lancée lors de la COP 21, qui consiste à accroître la teneur en carbone organique des sols mondiaux dau moins 4 par an. La mise en place de pratiques agricoles favorables au stockage de carbone (couverts intermédiaires, agroforesterie, utilisation de composts, etc.) permettrait datteindre un stockage additionnel de + 5,2 pour les grandes cultures et de + 3,3 rapporté à lensemble des surfaces agricoles et, plus globalement, de + 1,9 pour lensemble des surfaces agricoles et forestières françaises. Le niveau de stockage 4 équivaut aux émissions actuelles de gaz à effet de serre dans latmosphère, mais ne doit pas laisser penser que la réduction des émissions est devenue facultative. Elle reste même lobjectif principal.
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Recherche de l'Inra : Accompagner le changement d'échelle
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurDans un contexte d'extension de l'agriculture biologique, notamment en France, avec des surfaces qui ont plus que triplé en dix ans, l'Inra et ses partenaires ont fait le choix de renforcer leurs efforts de recherche sur ce mode de production. Ainsi, un métaprogramme dédié à la bio et une unité mixte technologique UMT-Si bio, en lien avec l'Itab, ont vu le jour en 2019. Les questions de recherche que pose ce changement d'échelle de l'AB sont nombreuses. Certaines d'entre elles ont été abordées lors du Salon de l'agriculture 2019, dans le cadre d'une conférence. Elles portent notamment sur le bouclage des cycles biogéochimiques. En effet, la philosophie de la bio vise à s'appuyer sur les processus écologiques, et il faudra à l'avenir veiller à assurer des coûts de production acceptables pour les producteurs malgré une moindre disponibilité et des coûts potentiellement plus élevés des effluents (demande croissante). L'usage des terres cultivées pourrait lui aussi être profondément modifié, et entrer en conflit avec une productivité qui risque fort d'être amoindrie. Des pistes ont d'ores et déjà été évoquées par l'Inra. Cinq leviers majeurs ont notamment été identifiés pour permettre un développement de la bio qui assurerait la couverture de nos besoins alimentaires : limiter les pertes et gaspillages, réduire les autres utilisations de terres agricoles, augmenter les surfaces cultivées, adapter les régimes alimentaires et augmenter la productivité.
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Refondation de lagriculture et rôle des herbivores. Réflexions et perspectives
M. JOURNET, Auteur ; J.-P. DULPHY, AuteurA partir de leur expérience professionnelle et des perspectives ouvertes par quelques agriculteurs innovants, M. Journet et J.-P. Dulphy présentent leur réflexion sur la place particulière qu'occupent les ruminants dans les cycles du carbone et de l'azote. L'élevage pourra répondre aux défis du futur en optimisant la valorisation des ressources renouvelables et en améliorant ainsi son autonomie. En effet, l'agriculture peut bénéficier des disponibilités naturelles d'azote et de carbone via la fixation symbiotique et la photosynthèse. Dans le sol comme dans le rumen, le cycle de l'azote est dépendant des flux de carbone et des populations microbiennes. La réorganisation et valorisation de N est optimale quand le ratio C/N est d'environ 20 dans le rumen comme dans le sol. Les restitutions des herbivores ont un faible ratio C/N, favorable à la minéralisation de N dans le sol et donc à son utilisation par le couvert végétal. Les pratiques agricoles visant des restitutions de composition équilibrée favorisent l'autonomie et la pérennité des systèmes de production : utiliser les couverts avec légumineuses, les intégrer dans les systèmes de grandes cultures, accroître la place des prairies, adapter le type de ruminant pour favoriser son rôle de recycleur de C et N... Plusieurs témoignages d'agriculteurs sont présentés.
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4 pour 1000 : Les sols agricoles pour la sécurité alimentaire et le climat
Cette vidéo présente le cycle du carbone et le stockage de carbone dans les sols, puis l'intiative qui vise à augmenter le stock de carbone dans les sols de 4 pour 100, ou de 0,4 %, chaque année. Un tel stockage permettrait de stopper l'augmentation de CO2 dans l'atmosphère, en complément à d'autres actions. Pour ce faire, il faut amplifier l'usage de pratiques agroécologiques (couverture du sol, fertilisation organique, cultures intermédiaires, haies, prairies permanentes...) et ce, à l'échelle mondiale. Lien : http://4p1000.org/
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Des élèves travaillent sur le cycle du carbone avec des chercheurs
Agnès CATHALA, Auteur ; Stéphanie HAYES, AuteurInitié depuis 2004, le projet européen CarboSchools a pour but de faire comprendre aux élèves les enjeux locaux et planétaires du changement climatique, de leur faire découvrir la recherche scientifique sur le sujet et de leur permettre de devenir acteurs de la lutte pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Concrètement, un enseignant et un laboratoire de recherche collaborent pour concevoir et mettre en uvre, avec un groupe d'élèves, un projet intégré dans le cursus scolaire. La durée du projet peut aller de quelques jours à un suivi pluriannuel. Cet article donne un exemple détaillé pour un des projets CarboSchools décliné en Aquitaine. Ce projet innovant présente de nombreux avantages, que ce soit pour les élèves, les enseignants et les chercheurs : motivation des élèves, initiation à la démarche scientifique, partage de connaissances, vulgarisation
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Les racines au coeur du fonctionnement de la rhizosphère : Des connaissances pointues issues de la recherche aux applications possibles en AB (Dossier - Le sol)
La rhizosphère, volume de sol situé autour des racines vivantes d'une plante, est le lieu de nombreux processus susceptibles de réguler les cycles biogéochimiques du carbone et des nutriments, la structure des communautés microbiennes dans les sols et la nutrition des plantes. La rhizodéposition procure une source d'énergie essentielle pour les microorganismes. L'activité microbienne autour des racines et l'ensemble des chaînes trophiques qui en découlent sont alors stimulés. Les composés libérés peuvent contenir des nutriments comme l'azote ou stimuler la minéralisation de matières organiques du sol et des nutriments (N ou phosphore). L'absorption d'eau et de nutriments par les racines entraîne un abaissement de la concentration en ions nutritifs, contribuant ainsi à rendre biodisponibles des fractions difficilement échangeables. La biodisponibilité des éléments nutritifs est également améliorée par la modification du pH autour de la rhizosphère (réactions chimiques) et par les molécules organiques (enzymes...) libérées par les activités racinaires et microbiennes. Des processus régulent les équilibres entre microorganismes bénéfiques et pathogènes, attirés par les exsudats racinaires, pouvant entraîner la production d'antibiotiques par certaines bactéries ou jouer le rôle d'éliciteur pour la plante.
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Le sol ressemble-t-il à un bioréacteur ?
Pascale MOLLIER, AuteurLe projet Vitelbio vise à modéliser la transformation de la matière organique, par les micro-organismes du sol, en composés assimilables par les plantes. Il réunit une vingtaine de chercheurs (mathématiciens, informaticiens, microbiologistes, géologues) de l'Inra et de l'Inria. Il existe déjà des modèles géochimiques des sols permettant de connaître leur composition, mais ils ne reflètent pas la micro-hétérogénéité du sol, qui détermine elle-même une distribution spatiale des micro-organismes. Ces organismes occupent des niches écologiques différentes. Il est important de pouvoir localiser ces niches dans la structure du sol. Vitelbio souhaite que le sol puisse être représenté comme un ensemble de « hot-spots » microbiens, chacun étant modélisé comme un « bioréacteur virtuel » interconnecté en réseau. La construction de Vitelbio a commencé en 2009.
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Tendance mode : Payez-vous une neutralité carbone !
Elisabeth LECIAK, AuteurLa compensation carbone consiste, pour un particulier ou une entreprise, à substituer une réduction à la source de ses émissions à une quantité équivalente de "crédits carbone" en les achetant auprès d'un tiers. Fondé sur le principe d'indifférence géographique du protocole de Kyoto, une quantité donnée de CO2 émise dans un endroit peut être "neutralisée" par la réduction ou la séquestration d'une quantité équivalente en un autre lieu. Ce principe, en étant d'une extrême simplicité, a déjà la première qualité du concept à succès. Sur ce sujet de la "neutralité carbone", les ONG Carbon Trade Watch (CTW) et Word Rainforest Mouvement (WRM) y voient un mythe qui ne servirait qu'à contourner les véritables questions en intégrant l'enjeu climatique au scénario "business as usual". Revenant sur le marché volontaire de la compensation carbone, l'article s'interroge : - Une bonne affaire ou un moyen de lutte contre le changement climatique ? (Questions de fond... ; Questions de forme...) ; - Le sens de la démarche.
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Quand l'agriculture sur brûlis contribue à la lutte contre l'effet de serre
L'agriculture itinérante sur brûlis est pratiquée par 200 à 500 millions de paysans à travers le monde, ceci essentiellement en forêts tropicales. Elle est souvent accusée de participer à la déforestation et de jouer un rôle dans l'augmentation de l'effet de serre. Les résultats d'une récente étude, menée par l'IRD en partenariat avec l'Institut de Recherche National sur l'Agriculture et la Forêt du Laos, réhabilitent pourtant cette pratique agricole qui favoriserait le stockage du carbone par les sols. L'accumulation se fait en quantité importante dans les parties les plus escarpées des parcelles, favorisée par les souches d'arbres laissées en place. Le remplacement de ces cultures itinérantes par une agriculture continue, jugée plus durable par la FAO, diminuerait sensiblement cette capacité d'accumulation. L'extrapolation au niveau mondial représenterait une hausse de 60 à 140% des émissions de carbone atmosphérique, ce qui constitue un argument de poids en faveur du maintien de l'agriculture sur brûlis.
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Recherche : Faut-il avoir peur du CO2 ?
Un point de vue original est exprimé dans ces lignes, concernant le réchauffement climatique. Selon Michael Kalisch, malgré le sérieux de la situation, il faut relativiser les taux actuels de CO2 dans l'atmosphère. En effet, dans le passé géologique, de nombreuses variations ont été constatées, et cela ne venait pas de l'utilisation des énergies fossiles. On explique le plus souvent que l'augmentation du taux de CO2 entraîne un réchauffement. Mais, c'est en fait l'inverse, selon l'observation des carottes de forage. L'ensemble des arguments de l'auteur ne doivent pas nous inciter à ne rien faire. En effet, il propose de régler des problèmes localement. Stopper ou détruire les barrages au Bengladesh, arrêter de déforester C'est une opinion peu commune qui mérite d'être élargie.