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ABSORPTION RACINAIRE |
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Gestion des sols - Comment utiliser le phosphore des sols ?
A loccasion de lédition 2021 du salon Tech&Bio, lITAB a organisé et modéré une conférence sur la gestion et lutilisation du phosphore dans les sols. Philippe Hinsinger (INRAE, Chef de Département AgroEcoSystem) a été invité à intervenir sur ce sujet. Sa présentation sest déroulée en quatre grandes parties : 1 - Les grands enjeux du cycle du phosphore ; 2 La disponibilité du phosphore dans les sols (notamment dans les sols de fermes biologiques) ; 3 La biodisponibilité du phosphore pour les plantes ; 4 Les leviers agroécologiques pour utiliser le phosphore.
Les arbres disposent d'une faible marge de manuvre face à la sécheresse
INRA, AuteurPourquoi les épisodes de sécheresse conduisent au dépérissement des forêts à la fois en zone aride, mais aussi en forêts humides ? C'est ce qu'ont réussi à expliquer des chercheurs de l'INRA, associés à un groupe de recherche international. Ils ont montré que les arbres fonctionnent à la limite du point de rupture de leur système hydraulique, risquant une embolie en cas de sécheresse. En effet, le feuillage des arbres joue le rôle de pompe aspirante sous l'effet du soleil et de l'évapotranspiration. Cette aspiration met sous tension la colonne d'eau présente dans l'arbre jusqu'aux racines. Lorsque la tension est trop forte, la colonne d'eau se rompt. C'est l'embolie, ou phénomène de cavitation, ce qui stoppe le fonctionnement du système hydraulique de l'arbre et conduit à son dessèchement. Les chercheurs ont montré que les arbres des régions humides sont moins résistants à l'embolie que ceux des milieux secs. Ils fonctionnent déjà proches du seuil de cavitation dans les conditions actuelles, et sont donc fortement vulnérables à la sécheresse. L'augmentation de la durée des sécheresses et de la température pourraient donc conduire à des conséquences dramatiques liées au déclin rapide des forêts, y compris en zone humide.
Une trop forte transpiration favorise les nécroses
La nécrose sur salade cause des dégâts irréversibles pouvant aller de quelques plantes touchées à 100% de plantes non commercialisables. Elle apparaît à partir d'un stade clé, souvent aux deux tiers de la culture, sous l'effet d'un désordre physiologique impliquant les facteurs extérieurs. On retrouve toujours une carence en calcium dans les tissus affectés et endommagés. Il apparaît donc important de compter sur les itinéraires culturaux à moindre risque : éviter la transpiration excessive des feuilles, favoriser la pression racinaire, favoriser l'absorption du calcium, limiter les pics de croissance et l'augmentation brutale de pression dans les cellules, récolter à maturité, bien choisir sa variété.
Travail du sol : Facteur d'homogénéité... ou d'hétérogénéité
Première intervention réalisée sur une parcelle en vue de l'implantation d'une culture de salade, le travail du sol est un élément fondamental pour l'homogénéité des salades à la récolte. En effet, la salade ayant un système racinaire peu puissant, facilement arrêté, tout obstacle ou irrégularité peut entraîner un mauvais développement ou un développement retardé des racines donc de la plante. Si le travail du sol peut favoriser cette homogénéité, il peut aussi être la cause d'hétérogénéité. En effet, un travail trop profond ramenant en surface des parties grossières a un effet négatif sur le développement racinaire. De même, il faut éviter de créer en profondeur une semelle qui bloquera l'écoulement de l'eau et empêchera les racines de se développer profondément. A l'opposé un travail trop fin, réduisant la surface à l'état de poudre, entraîne à la première pluie ou irrigation, une prise en masse de la terre et par la suite une asphyxie du sol. Comme le souligne Gilles Bertrand, conseiller à la Chambre d'Agriculture du Roussillon, "le travail du sol, en tant que facteur d'homogénéité, passe par la connaissance de son sol, par le choix d'outils adaptés à ce sol et par leur bonne utilisation."
Mykorrhizen fördern die Stickstoffaufnahme der Pflanzen
On connaît l'effet stimulant de ces champignons sur l'absorption du phosphore. Une nouvelle tecnique expérimentale permet maintenant d'évaluer leur contribution concernant la nutrition azotée des plantes. Il s'avère que l'effet d'un apport supplémentaire d'azote (pouvant aller jusqu'à 42%, essai sur tomates) est particulièrement prononcé en cas de sols faiblement fumés. La pratique de l'agriculture biologique favorise le développement des mycorhizes.
L'utilisation du filao au Mexique
Les arbres fixateurs d'azote jouent un rôle actuel et potentiel très important sous les tropiques, non seulement en tant qu'arbres à croissance rapide mais aussi parque qu'ils forment une partie des systèmes agroforestiers. Parmi ces arbres se trouve Casuarina, connu dans les pays francophones sous le nom de filao. Au Mexique le filao est très important comme brise-vent, fixateur de dunes, et sa capacité de survie dans des conditions diverses fait aussi de lui un bon candidat au reboisement des sols pollués et dans les villes. Par contre, son utilisation comme combustible reste limitée malgré son pouvoir calorifique (5000 kcal/kg).
Symbiotic nitrogen fixation in crop rotations with manure fertilization
La recherche concernant la fixation symbiotique de l'azote et l'utilisation effective de l'azote a été relancée par l'agriculture biologique pour qui cette fixation et son transfert à d'autres cultures sont des éléments de base de fertilisation. Aborder la question des techniques de fertilisation dans l'agriculture biologique est compliquée voire impossible sans que ne soient abordées les questions de comment quantifier et comment gérer la fixation symbiotique de l'azote durant toute la période de rotation des cultures.
Nitrogen fixing tree research reports
L'atmosphère terrestre est constituée d'environ 78 % d'azote, pourtant, beaucoup de végétaux ne peuvent pas le synthétiser sous sa forme atmosphérique. Les arbres et plantes qui le peuvent le transforment et les autres végétaux peuvent alors l'utiliser. Cette transformation est possible grâce à des associations symbiotiques avec des micro organismes spécifiques qui vivent dans des nodules fixés sur les racines végétales. On a recensé quelques 650 espèces d'arbres ayant la capacité de fixer directement l'azote atmosphérique. Ce sont des "espèces pionnières" très résistantes qui peuvent pousser même sur des terres dégradées ou pauvres ; elles améliorent ainsi le sol pour les autres espèces moins résistantes. Ces arbres sont aussi utilisés par les agriculteurs comme bois de chauffage, fourrage, etc.