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Dossiers de la biodynamie Viticulture 5 : Dépérissement et pistes de régénération de la vigne
Biodynamie Recherche et le Mouvement de l’agriculture bio-dynamique (MABD) publient ce document sur le dépérissement des vignes et sur les solutions de régénération en biodynamie. En viticulture, en général, il existe une faible diversité génétique de pieds de vigne, à cause de leur multiplication par clonage. La réappropriation de la sélection par la sélection massale permet d’obtenir des vignes mieux adaptées à son propre contexte pédoclimatique, en autonomie ou par l'intermédiaire d'une pépinière. Plusieurs techniques de greffage existent (greffe omega, greffe en place, etc.). La taille de la vigne participe à sa santé. En cas de maladie du bois, il est conseillé de pratiquer un curetage sur la vigne ou directement un recépage, un regreffage ou encore un marcottage pour reproduire le pied.
Biodynamique ! : Naissance de l'un des courants fondateurs de l'agriculture biologique
Rudi BIND, Auteur ; Ueli HURTER, Auteur | COLMAR (5 Place de la Gare, 68 000, FRANCE) : MOUVEMENT DE L'AGRICULTURE BIODYNAMIQUE | 2023100 ans de biodynamie qui montrent qu’elle fonctionne bel et bien. Sans pesticides ni engrais artificiels. Sans exploitation inconsidérée des ressources naturelles de notre planète. L’agriculture biodynamique est, aujourd’hui, pratiquée partout, jusque dans le désert, les montagnes, les grandes villes. 100 ans de culture, de développement, d’effets durables visibles dans les champs, les jardins, sur le sol, pour une alimentation saine et au bénéfice de tous les êtres vivants. 100 ans de diffusion dans le monde entier à partir de l’impulsion des huit conférences données par Rudolf Steiner en juin 1924. Ce livre présente un aperçu des idées et des méthodes mises en œuvre par les pionniers de la bio, qui offrent des solutions éprouvées et efficaces pour faire face aux défis actuels.
La carotte de Grasseval : une carotte sélectionnée par des producteurs à partir de variétés anciennes !
Elisabeth COCAUD, AuteurLa carotte Nantaise de Grasseval est une nouvelle variété issue de variétés anciennes, adaptée à la culture en bio. Elle a été sélectionnée par Nicolas Oran (maraîcher) et Cécile Morvan (Bio Loire Océan) selon des critères agronomiques, gustatifs et esthétiques, avant d’être multipliée par des semenciers. Il s’agit d’une carotte orange, mi-longue, avec un goût bien sucré.
Choisir ses variétés de blé tendre : Un OAD pour les bio
BIOFIL, AuteurDix ans après le lancement d’un outil d’aide à la décision (OAD) gratuit nommé « Choix des variétés de blé tendre », une version de cet OAD est disponible pour les agriculteurs biologiques. Cette version se base sur 18 critères de sélection (ex : le débouché visé, la qualité des grains, la résistance aux maladies, le pouvoir couvrant, la hauteur, la précocité, etc.) et sur 25 caractéristiques variétales, tout en prenant en compte les spécificités liées à une conduite en agriculture biologique, ainsi que les facteurs propres à chaque exploitation. Cet OAD repose sur une base de données actualisée, avec des critères de filtrage et une fonction de comparaison qui permettent de cibler les variétés les plus adaptées. La base de données utilisée est solide et mise à jour régulièrement grâce aux résultats d’essais du réseau partenarial Expebio, qui est animé par Arvalis, Chambres d’agriculture France et l’ITAB.
Choix variétal : à base de popopopop ?
Maxime RENOU, Auteur ; Manu BUÉ, AuteurLe choix variétal des légumes est un enjeu majeur en maraîchage bio. Deux grandes catégories de variétés existent : populations et hybrides F1. Une variété population est issue d’une sélection massale, c’est-à-dire par reproduction des individus aux caractéristiques recherchées, sur plusieurs générations. Elle est reproductible, stable et reste évolutive. Une variété F1 est issue de l’hybridation de deux variétés pures (autofécondées sur plusieurs générations). Elle est très homogène, mais sa descendance n’aura pas du tout les mêmes caractéristiques, elle n'est donc pas reproductible. Les variétés populations sont choisies pour garantir une autonomie en semences et un patrimoine génétique fort ; les variétés F1 sont choisies pour leurs caractéristiques normalisées, notamment en termes de calibrage ou de résistance à certains pathogènes précis. Trois fermes témoignent de leur stratégie. Le GAEC de la Terre Ferme (44) utilise principalement des variétés population. Des rendements parfois moindres (taux de germination plus faible, étalement de la récolte, etc.) sont observés, mais avec l'avantage d’une autonomie semencière et de la possibilité de créer des variétés plus adaptées au système pédoclimatique et à l’identité culturelle de la ferme. Le GAEC Le Jardin de mon père (44) a mis en place sa propre pépinière de plants, mais continue d’utiliser des F1. A la Ferme du Soleil (44), la gamme variétale est composée à la fois d'hybrides et de populations. Les agriculteurs travaillent aussi l’usage de greffes pour les tomates, par exemple.
Un climat en plein bouleversement : Rapport d'activité 2021/2022 du FiBL
Jannick SCHERRER, Auteur ; Sofia BARTSCH, Auteur ; Deborah BIERI, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2023Dans son rapport d’activité 2021/2022, le FiBL offre un aperçu des travaux menés sur l’ensemble de ses 6 sites (Suisse, Allemagne, France, Autriche, Hongrie et Europe). Un large éventail de projets sont présentés, de la promotion de la biodiversité dans les grandes cultures au potentiel des lentilles d’eau et à la durée de vie productive des vaches laitières suisses, en passant par un projet éducatif sur l’alimentation durable en coopération avec un établissement scolaire, ainsi que des mesures pour améliorer l’agriculture et l’élevage dans la région du Sahel. Les projets abordent aussi le changement climatique, le sol, le microbiome, les alternatives au cuivre, les bandes fleuries, les semences, le pâturage des vergers, la réduction des produits vétérinaires, la sélection d’une nouvelle race de porc bio suisse…
Cloque du pêcher et sensibilité variétale, bilan de 10 années d'études
Julien RUESCH, Auteur ; Nathalie COURTHIEU, Auteur ; Yannick MONTROGNON, Auteur ; ET AL., AuteurDepuis 2012, en France, le réseau national d'évaluation des nouvelles variétés de pêche et de nectarine a étoffé son dispositif avec des vergers dédiés à l'identification des variétés les plus sensibles et les moins sensibles aux maladies et ravageurs, dont la cloque du pêcher. Le dispositif évalue les variétés sur des vergers sans traitements fongicides ou insecticides. Une étude a évalué plus de 70 variétés à ce jour et identifié une variété très peu sensible à la cloque, Royal Maid® ZAI718Pcov, au niveau de tolérance proche de la variété Bénédicte® Meydictecov, la référence pour la tolérance à la cloque, et deux variétés peu sensibles : Tonicsun® Crisplovacov et Pamelacov. Un travail important au niveau de la création variétale reste à accomplir pour disposer de variétés tolérantes ou multitolérantes.
Compatibilité de techniques de sélection et biotechnologies avec l’Agriculture et la Sélection Végétale Biologiques
Le cahier des charges biologique interdit l’usage des organismes génétiquement modifiés (OGM), au sens de la Directive européenne 2001/18/CE. Or, depuis cette directive, de nouvelles techniques génomiques (NTG), fondées sur l’utilisation d’ADN recombinant et sur les nouvelles connaissances en génomique, se sont développées. Est-ce que ces NTG entrent dans le champ d’application de la directive portant sur les OGM ? En juillet 2023, la Commission européenne adoptait une proposition de règlement concernant les végétaux issus de certaines de ces NTG, proposition qui doit être soumise au Conseil des ministres de l’UE et au Parlement Européen. Il ressort de cette proposition, qui représente un assouplissement par rapport à la Directive 2001/18/CE, que les plantes issues de NTG seraient néanmoins interdites en AB. Concernant la sélection végétale, deux nouvelles catégories ont été actées : le matériel hétérogène biologique, qui est une ouverture à des variétés population, et les variétés adaptées à la production biologique. Un tableau permet l'évaluation de la compatibilité des techniques de sélection et de multiplication au regard du règlement AB, du positionnement d'IFOAM-OI et des critères d'évaluation de Eco-PB.
Création variétale bio en espèces potagères : C'est parti pour plus d'hétérogénéité !
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurDepuis le 1er janvier 2022, le nouveau règlement européen bio autorise la mise sur le marché de variétés bio adaptées à la production biologique et de matériels hétérogènes biologiques. En octobre 2022, un séminaire, organisé par l’ASF (Association des sélectionneurs français) sur la station du Geves en Anjou, a réuni des sélectionneurs et des Instituts techniques pour faire le point sur les changements, les contraintes techniques, les attentes et les perspectives liés à cette nouvelle réglementation. Le défi consiste à répondre à la diversité des systèmes biologiques. Les attentes sont multiples pour obtenir des variétés rustiques et résilientes : elles doivent être concurrentes aux adventices, tolérantes aux ravageurs et aux stress abiotiques, adaptées à une fertilisation organique et se développer avec de bas niveaux d’intrants. En légumes, les producteurs souhaitent avoir de l’homogénéité au niveau de la date de maturité et de l’aspect de la récolte. L’hétérogénéité est plus recherchée au niveau des caractères agronomiques, pour mieux encaisser les aléas climatiques et les variations de caractéristiques de sol. La Cisab, c’est-à-dire la commission intersection dédiée à la bio du CTPS (Comité technique permanent de la sélection), a pour mission de favoriser la prise en compte de la bio lors des décisions d’inscription des variétés en France. Treize variétés potagères populations adaptées à la bio viennent d’ailleurs de demander leur inscription au catalogue national : 4 en betterave, 1 en chou romanesco, 1 en chou brocoli et 7 en carotte.
Plantes cultivées : "Il faut penser les nouvelles technologies génomiques avec une approche politique globale"
Valérie PÉAN, AuteurDepuis les années 2000, se sont développées les NTG (Nouvelles Techniques Génomiques), et notamment le CRISPR-Cas9, encore appelées « OGM cachés ». Dans le même temps, les critiques fusent, identiques à celles qui existaient 20 ou 30 ans auparavant à propos des OGM, sur le modèle économique et ses effets de concentration ou ses conséquences sur la biodiversité, sur la traçabilité de ces nouvelles variétés et sur l’information du consommateur. La question porte surtout sur la réglementation à laquelle doivent être soumises les plantes issues de ces technologies. Bernard Chevassus-au-Louis, qui a piloté l’avis de l’académie des technologies sur le sujet, avis rendu public le 15 février 2023, est interrogé sur cette thématique.
Potagères : Le choix en variétés bio s’étoffe
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurL’offre en semences biologiques d’espèces potagères continue à monter en puissance. Elle s’est notamment accrue sous l’effet du passage en hors-dérogation (HD) de certaines espèces. Cela signifie, pour ces espèces, que les producteurs bio n’ont plus le droit d’utiliser des semences conventionnelles non traitées après récolte. Ils doivent obligatoirement utiliser des semences bio (sauf dérogations exceptionnelles). L’échéancier des passages en HD a le mérite de fixer des objectifs, ce qui pousse les acteurs de la filière à être proactifs. Sur plus de 150 espèces potagères, une vingtaine sont déjà en HD (un focus est réalisé sur quelques-unes de ces espèces). Néanmoins, malgré une offre bio de plus en plus étoffée et ces passages en HD, le nombre de dérogations en potagères (semences et plants) ne cesse d’augmenter. Ceci s’explique par la croissance des surfaces bio. Ramenées au nombre de producteurs biologiques, les dérogations décroissent. Cependant, les gammes et les disponibilités des semences biologiques restent parfois insuffisantes : rupture de stock suite à un aléa climatique, demandes spécifiques non disponibles en bio (ex : variété résistante ou tolérante à une maladie). Pour certaines espèces, la multiplication en agriculture biologique reste difficile (ex : chou-fleur, mâche, melon, haricot…). Les filières ont également des attentes spécifiques, certaines fois difficiles à concilier avec la multiplication des semences en agriculture biologique. Cet article est complété par plusieurs encarts. L’un d’eux est consacré aux nouvelles variétés de potagères proposées par des semenciers. Un autre récapitule, via un calendrier (du 1er janvier 2022 au 1er janvier 2030), les passages en hors-dérogation des principales espèces de légumes.
Produire et sélectionner ses semences de maïs : Retours d’expériences et étude de quelques modalités pour le paysan-sélectionneur
Geoffroy ESTINGOY, Auteur ; Alexandre TRICHEUR, Auteur ; Laura DUPUY, AuteurLe maïs population fait partie des semences paysannes conservées par la Maison de la Semence Paysanne d’Agrobio Périgord. Un maïs population est reproductible, contrairement, par exemple, aux maïs hybrides F1. Si l’agriculteur exerce un choix sur les individus de maïs qu’il souhaite ressemer l’année suivante, alors il effectue une forme de sélection paysanne. Les critères de choix sont multiples et, en général, visent à améliorer les caractéristiques agronomiques de la semence (rendement, résistance, qualité du grain, etc.). En Dordogne, des essais en champs, en 2021 et 2022, visaient à améliorer la résistance du maïs population à la sècheresse. Pour cela, on cherche à diminuer la protandrie, c’est-à-dire l’intervalle de temps entre la floraison mâle et la floraison femelle du maïs, qui est un facteur limitant de rendement en cas de stress hydrique. Plusieurs méthodes de sélection sont testées, dont la castration des fleurs mâles précoces et des fleurs femelles tardives. Les grains produits ont été ressemés en 2022 et les maïs obtenus ont été comparés à des cas témoins. Les résultats ne sont, pour l’instant, pas très probants et nécessitent plusieurs saisons pour être solidifiés. A noter que l'objectif n'est pas à créer une variété de maïs unique, mais de développer un protocole de sélection pour que chaque agriculteur puisse ensuite sélectionner lui-même un maïs population adapté à son système.
Les projets, consortia et thèses financés par le métaprogramme METABIO – Période 2020-2023
Depuis 2019, INRAE a mis en place des programmes transversaux de recherche, appelés « métaprogrammes », afin de répondre aux enjeux scientifiques et sociétaux de demain de manière interdisciplinaire. Le métaprogramme « Changement d'échelle de l'agriculture biologique » explore l'hypothèse où l'offre nationale de produits bio deviendrait majoritaire, dans un contexte de transition agroécologique des systèmes agri-alimentaires, dans le but d'anticiper les conséquences et d'accompagner le déploiement de systèmes agri-alimentaires biologiques. Ce document présente les travaux réalisés ou en cours de réalisation (projets, consortia, thèses...), autour des axes de recherche suivants : - Axe 1 : Les conditions pour une transition à grande échelle de l'agriculture biologique et son accompagnement ; - Axe 2 : Les ressources à mobiliser pour produire suffisamment et durablement en AB ; - Axe 3 : Transformation, conservation et qualités des produits bio/issus de l'AB ; - Axe 4 : Coexistence des systèmes/modèles de production, au sein de l'AB et avec les autres agricultures. Les projets présentés sont : Clinorg, Typobio, Agribioleg, Multifunk, Origami, Biodet, Biosylf, Ecosyat, Entail, Lapoésie, Microvarior, Pacon, Selbiodom, Incubio, Breeding, Organic 4 organic, Plan Health 2.0, Bee for bio, Dis-bio, IndiaBio, Innov'Co, Intab, Isobio, Sourcen, Synbiose, Végétruies, Vinobio.
Rapport d'activité 2022 ITAB
Ce rapport d'activités 2022 de l'ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) offre une vision panoramique des projets en cours, des résultats diffusés et des initiatives engagées. Deux faits majeurs sont à retenir pour cette année : 1 - 2022 a été la première année de mise en œuvre du nouveau programme pluri-annuel et de ses orientations ; 2 - Le succès de la demande de reconduction de la requalification de l'ITAB en tant qu'Institut Technique Agricole et Institut Technique Agro-Industriel pour la période 2023-2027. Les travaux auxquels les équipes de l'Institut, ainsi que leurs partenaires, contribuent s'articulent autour de trois axes : 1 - Renforcer la multi-performance des systèmes alimentaires biologiques ; 2 - S'engager pour renforcer la santé des écosystèmes agricoles et la santé humaine ; 3 - Accompagner le changement d'échelle de l'AB et les transitions de l'agriculture et de l'alimentation. Pour chacun des axes de travail, les missions sont de : 1 - Produire des connaissances ; 2 - Accompagner les décideurs et proposer des services aux entreprises agricoles et agroalimentaires ; 3 - Fédérer les acteurs de la R&D bio ; 4 - Capitaliser, partager et diffuser les connaissances.
Retour du Sival : Douar Den a la patate !
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa coopérative Douar Den était présente au Sival 2023 - salon du végétal spécialisé. Née en 2006 dans les Côtes d’Armor, cette Scic (société coopérative d’intérêt collectif) est spécialisée dans les pommes de terre bio. Elle associe des producteurs et deux expéditeurs (Poder et Pronatura), pour produire à la fois des plants et des pommes de terre (primeur, consommation et industrie). Depuis dix ans, elle s’est lancée dans un programme de sélection, en partenariat avec Bretagne Plants, puisqu’à l’époque, il n’existait pas de variétés de pommes de terre adaptées à une conduite en agriculture biologique. Fabris Trehorel, gérant-associé de Douar Den, rappelle qu’il est rare que de petites entreprises accèdent à l’obtention, car la démarche est longue et coûteuse. En bio, il faut des variétés adaptées à ce mode de production, avec par exemple un port étalé (afin de couvrir le sol et de limiter le désherbage mécanique), tolérantes aux maladies (mildiou, nématode, virus…) et qui se conservent malgré un stockage sans antigerminatif. La résistance au stress hydrique et aux coups de chaleur devient également un critère important. Ce travail de sélection « par les paysans et pour tous les paysans » dure, pour chaque nouvelle variété, environ sept à huit ans. Quatre variétés issues de ce processus de sélection sont déjà inscrites : Maïwen en 2015, suivie de Passion, puis de Naturea et de Byzance. Cette dernière a reçu un Sival d’argent au concours Innovations 2023. Deux autres variétés sont en cours d’inscription : Truffette et Wahou.