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La qualité des blés panifiables en agriculture biologique
Résultats d'un travail de recherche conduit de 2002 à 2004 sur les qualités technologiques et nutritionnelles des variétés Apache, Caphorn et Renan de blés biologiques et conventionnels. Les objectifs étant l'amélioration de la teneur en protéines et de la valeur nutritionnelle des blés, ainsi que l'adaptation des techniques de mouture et de panification pour une conservation maximale des minéraux et des micronutriments. Ce programme a permis de démontrer que, bien que l'aptitude à la panification des variétés de blés biologiques soit très variable, il était possible d'obtenir des pains de qualité satisfaisante.
La sélection participative en agriculture biologique
Devant la faible adéquation entre l'offre variétale proposée et les demandes des agriculteurs biologiques, des paysans ont décidé de prendre en main une sélection variétale et une production de semences répondant à leurs besoins et à leurs contraintes de production. La sélection participative est ainsi née de la volonté des agriculteurs de produire des variétés souples et adaptées à la multitude de terroirs de production qui caractérisent nos régions et de se réapproprier la semence et le droit de la multiplier.
En agriculture biologique : Trouver le meilleur compromis
La plupart des variétés de blé tendre d'hiver inscrites au catalogue français sont peu satisfaisantes pour les producteurs biologiques. Elles servent pourtant de référence aux meuniers et sont presque les seules disponibles sur le marché. C'est pourquoi, depuis quatre ans, l'ITAB anime un réseau d'essais national, afin d'étudier le comportement, en système biologique, de variétés destinées à la panification. Pour être adaptée à l'agriculture biologique, une variété doit notamment être résistante aux maladies et bien valoriser l'azote. La teneur en protéines est également un critère de classement important. Dans les essais suivis par l'ITAB, plusieurs variétés se distinguent en offrant un assez bon compromis entre le rendement et la qualité.
Dans les filières bio bretonnes...
Compte-rendu d'un colloque organisé à l'INRA du Moulon (91) sur la sélection participative et actions réalisées en Bretagne sur le chou fleur et le chou pommé.
Les génotypes de blé tendre sélectionnés pour des conduites à intrants réduits sont-ils adaptés à l'agriculture biologique ? : Résultats de trois années d'expérimentation INRA
Samuel GOYER ; Leterme, Directeur de thèse 2004L'objectif était d'évaluer, dans les conditions de l'agriculture biologique, des lignées rustiques de blé tendre sélectionnées pour l'agriculture intégrée à faible niveau d'intrants (lignées INRA), et de comparer les résultats avec ceux obtenus par les variétés préconisées par la filière agriculture biologique (lignées ITAB) dans un dispositif multilocal et pluriannuel. Le rendement moyen de la série variétale s'avère être très variable entre les lieux, de 29 à 68 q/ha. Par contre la variabilité entre années pour un même lieu est beaucoup plus faible. Les teneurs en protéines, comprises entre 6,8 % et 11,1 % sont très faibles. Les lignées rustiques INRA sont aussi productives mais leurs teneurs en protéines sont inférieures à celles des lignées ITAB. Néanmoins, certaines lignées INRA sont de type Blé Panifiable Supérieur (BPS). Cependant, concernant leur aptitude à concurrencer les adventices, évaluées par un index mis au point lors de cette étude, elles sont moins aptes à la compétition que les lignées ITAB. Pour le caractère résistance aux maladies, l'étude montre qu'en AB, où la pression parasitaire est très faible, aucune différence n'est mise en évidence entre les deux groupes de lignées. Une comparaison des variétés dans les deux systèmes de culture, agriculture biologique et faibles intrants, montre que l'interaction génotype x milieu n'est pas significative pour les variables rendement et teneur en protéines.
Organic farming : Science and practice for profitable livestock and cropping
Actes d'une conférence de 3 jours sur l'agriculture biologique qui s'est tenue en Angleterre en avril 2004 et où furent abordés des aspects systémiques et techniques (productions animales et végétales) : les réalités du marché, les perspectives, les contributions des initiatives des producteurs biologiques au développement rural ; maîtrise du rumex, intérêt et maintien du lotier dans les prairies, maîtrise du parasitisme en élevage bovin et ovin (par le mélange d'espèces animales, la pâture de chicorée...), intérêt économique du croisement de deux races de vaches en agriculture biologique (peu intéressant économiquement), l'éthologie et l'épidémiologie pour définir des conditions d'élevage favorisant le comportement naturel des animaux ; systèmes de production écologiques, challenges agronomiques durant la conversion, compréhension de la maîtrise des adventices dans les actions de recherche, sélection des plantes pour une agriculture diversifiée, intérêt du compostage et des extraits de compost sur la santé des cultures, variétés résistantes et méthode culturale pour favoriser la production de pomme en agriculture biologique au Royaume-Uni. Des posters viennent encore compléter la liste.
Pommiers : Choisir porte-greffes et variétés
Cet article fait le point sur les variétés et porte-greffes intéressants pour la conduite de pommiers en agriculture biologique, avec le descriptif des atouts de chacun.
Sival : Vers des variétés mieux adaptées à la bio
Suite à l'obligation d'utiliser des semences biologiques en agriculture biologique et depuis la mise en service de la banque de données du GNIS (01/01/04), il s'avère que l'offre en semences biologiques n'est pas suffisamment disponible pour certaines variétés. Le besoin de variétés mieux adaptées à l'agriculture biologique se fait sentir et les critères actuels d'inscription d'une variété au catalogue officiel ne correspondent pas aux critères de la sélection participative pour les aspects homogénéité et stabilité. Le Sival, salon des cultures spécialisées (janvier 2004 à Angers) a été l'occasion de nombreuses discussions sur le sujet entre producteurs, semenciers et chercheurs.
Winter-Ackerbohnen und Winter-Erbsen für den ökologischen Landbau
L'article présente une expérimentation de l'Université de Göttingen qui a pour but de comparer les féveroles communes d'hiver et les pois d'hiver et d'obtenir des éléments concernant la culture et la sélection dans l'exploitation.
Culture biologique du pêcher : Sélection naturelle contre la cloque
Un essai de comportement de 31 variétés de pêchers a été mis en place pour mesurer la variabilité des attaques de cloque, dans une parcelle sans traitement dirigé contre la maladie. L'intensité des symptômes varie selon l'année et la variété, avec des écarts importants, mais aussi une forte variabilité entraînant une médiocre discrimination statistique. La gravité des attaques n'apparaît pas liée à la date de débourrement de la variété.
Culture légumière biologique : Le défi variétal : Exemple des choux et choux-fleurs bio en Bretagne
L'agriculture biologique doit franchir une nouvelle étape, qui présente des enjeux stratégiques importants : produire bio avec des semences bio. Parmi les projets développés par l'INRA pour l'AB, l'étude des ressources génétiques des choux et choux-fleurs en Bretagne soulève les principaux défis à relever pour la filière AB (de la production de semences à la consommation) : culturel, scientifique, technique, économique et sociologique.
Une nouvelle procédure pour les semences et les plants
"Le délai transitoire pendant lequel l'agriculture biologique a encore le droit d'utiliser des semences et des plants conventionnels prendra fin le 31 décembre 2003. Le cahier des charges de Bio Suisse et l'Ordonnance fédérale sur l'agriculture biologique stipulent que, à compter du premier janvier 2004, toutes les semences et tous les plants utilisés en agriculture biologique devront avoir été multipliés selon le mode biologique. Bio Suisse avait très vite réagi et, en collaboration avec le FiBL, avait proposé des idées pour ""l'après 2003"". Les nouvelles directives pour les semences et les plants auraient d'ailleurs dû être présentées aux délégués lors de l'AG de ce printemps, mais tout se passe autrement que prévu."
Obtentions végétales : Garder la dynamique de la création variétale
"Le débat sur la protection des obtentions végétales ressemble à un vrai match Europe-Etats-Unis. Les Européens appliquent le Certificat d'Obtention Végétale (COV). Cette convention ne s'arrête pas aux frontières du ""vieux continent"" : plus de soixante pays d'horizons divers y ont adhéré. Avec quelques autres pays les Etats-Unis ont opté pour un autre système, le brevet, pour protéger leurs créations variétales. Cet article propose de faire le point sur la différence entre le COV et le brevet."
Remplacez une cure à Vichy par la culture du poireau !
Le poireau appartient à la famille des alliacés. Riche d'une foule d'éléments, ce prince du potager propose de nombreux bienfaits. Le choix des races et variétés dépend de l'époque de récolte souhaitée, les caractéristiques différant selon les saisons. Un climat doux et humide permet un bon rendement, à condition d'être attentif aux ressources en azote et en potasse. Après une brève présentation du poireau, l'auteur s'attarde sur les différentes variétés, les conditions de culture, les méthodes de culture (hâtive, normale, très hâtive), les semis et la production de plants, et enfin les soins à apporter. Cet article se divise en plusieurs parties, et vous trouverez dans le numéro 41 de Valériane la suite de cet article.
La sélection de céréales pour l'agriculture biologique démarre
Au 1er janvier 2004, les agriculteurs biologiques devront utiliser des semences issues de l'agriculture biologique. La sélection de blé pour l'AB démarre en France. Mais la polémique persiste : les variétés conventionnelles sont-elles adaptées ou faut-il créer des variétés spécifiques aux itinéraires culturaux des productions biologiques ? Des expérimentations sont conduites par l'INRA, ARVALIS, le GNIS et l'ITAB, ainsi que par les grands producteurs de semences.