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Essais de pommes de terre en Hauts-de-France : Privilégier les variétés les plus résilientes
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurDes essais variétaux en pommes de terre ont été menés par les Chambres dagriculture des Hauts-de-France et la Fredon, en 2021 et 2022, afin didentifier les variétés les plus adaptées en bio, cest-à-dire ayant un rendement et une qualité suffisants en conditions peu favorables. Les critères quantitatifs et qualitatifs sont passés à la loupe : rendement, tolérance au mildiou, aspect, lavabilité, conservation, coloration à la friture, tolérance à la sécheresse La filière ne doit pas proposer une variété, mais un type culinaire déterminé par le taux de matière sèche et se délitant plus ou moins à la cuisson. Les essais portent sur des pommes de terre de consommation, en transformation en frites ou encore en orientation chips. Ils sont réalisés en culture irriguée ou non, sur cinq sites différents. 2021 et 2022 ayant été opposées au niveau climatique (respectivement une année très humide avec un printemps froid et une année sèche et chaude), les essais ont pu mettre en relief des variétés résilientes et productives selon ces deux types de conditions climatiques. Les principaux résultats de ces essais sont présentés.
Lauréats et nominés du concours Sival Innovation 2023 : Sélection Vitisbio
VITISBIO, AuteurCet article présente des matériels, des intrants et des services destinés à la viticulture biologique qui ont été nominés au concours Sival Innovation 2023. Deux dentre eux appartiennent à la catégorie « Intrants, protection des cultures, fertilisation et substrats » : le biostimulant Nurspray (développé par SUMI AGRO France), qui vise à activer les mécanismes naturels de tolérance au stress hydrique chez les plantes ; et lécran de protection physique à largile Cleflo (conçu par Vivagro), qui aide les plantes à résister au stress thermique. Deux innovations appartiennent à la catégorie « Machinisme et automatisme » : Skiterre (conçu par la SARL BG), un outil de désherbage mécanique du cavaillon et de linterceps ; et Wulp (développé par Praysbee), un équipement de pulvérisation adaptable à tous les pulvérisateurs, qui permet de diffuser le produit phytosanitaire au cur de la vigne. Trois autres innovations appartiennent à la catégorie « Services et logiciels » : le Label Energie Animale « Agricole », qui est géré par la SFET Société française des équidés de travail ; VitLCA (conçu par le groupe ESA), un logiciel en ligne visant à calculer des impacts environnementaux des pratiques viticoles ; latlas agroclimatique du Val de Loire (élaboré par Interloire), une plateforme en ligne qui propose une information spatialisée sur lévolution climatique et ses conséquences sur la vigne dans ce territoire. La dernière innovation appartient à la catégorie « Solutions pour la production ». Il sagit dune eau ozonée pour rincer les bouteilles (proposée par Fourage-CTI), qui permet déliminer les aromatisations industrielles du verre.
Les strongles digestifs méritent votre attention
Sophie BOURGEOIS, AuteurLa période à risque en bovins allaitants, pour les strongles digestifs, commence en milieu ou en fin dété (larves infestantes de 3ème génération), selon la météo annuelle et le mode de pâturage. Au-delà de 30°C pendant plusieurs jours, les larves résistent très peu. Limmunité des bovins contre ces strongles est efficace à partir de huit mois de contact avec le parasite (hors traitement antiparasitaire), soit environ deux saisons de pâturage. Les traitements sont à raisonner au cas par cas, afin notamment de limiter les résistances aux anthelminthiques. Un dosage de pepsinogène (précurseur de la pepsine et libéré dans le sang en cas de perforation de la caillette par les strongles) à la rentrée en bâtiment, effectué par un vétérinaire, permet de réserver les traitements aux animaux qui en ont vraiment besoin.
Stress hydrique : Assurer le bon équilibre de la vigne
Justine VICHARD, AuteurLes pluies orageuses dété ne sont plus systématiques. Les vignes peuvent rapidement souffrir dun déficit hydrique, ce qui entraîne une baisse de la production de jus dans les baies et un déséquilibre au niveau des maturités (augmentation de la maturité alcoolique au détriment de la maturité phénolique). Pour limiter ce phénomène, il est possible, en amont dun stress hydrique, dapporter des extraits fermentés de consoude. Cette plante va stimuler la vie biologique du sol, dont les mycéliums qui forment des symbioses mycorhiziennes avec les racines de la vigne. Ces mycéliums explorent les différentes couches du sol et font remonter des informations à la vigne, notamment sur la présence deau ou non en profondeur. Une vigne avec des symbioses opérationnelles adaptera plus facilement sa stratégie à la présence ou non deau. Néanmoins, les sécheresses impactent la vie biologique et ralentissent considérablement ces échanges. Si le stress hydrique est installé, il est possible de recourir à lachillée millefeuille et/ou à la camomille matricaire. Ces plantes viennent stimuler le cycle du potassium. Le potassium joue un rôle dans la régulation de la transpiration des plantes, puisque cet ion entre dans la gestion (ouverture et fermeture) des stomates. Assurer le bon fonctionnement de son cycle permet une meilleure gestion de lévapotranspiration. La potasse participe également à une meilleure résistance des parois cellulaires des plantes, ce qui les rend plus résistantes face aux ravageurs.
Des bretts résistantes au chitosane fongique
Justine GRAVÉ, AuteurLe chitosane dorigine fongique est autorisé, depuis 2018, dans le cahier des charges de la vinification biologique. Il est principalement utilisé pour ses propriétés antimicrobiennes, afin de lutter contre les Brettanomyces bruxellensis, des levures daltération aussi appelées Bretts. Le chitosane est donc un substitut aux sulfites. Cependant, son efficacité est aléatoire : certaines formes de Bretts semblent être résistantes au chitosane. Cest pourquoi lISVV (Institut des Sciences de la Vigne et du Vin) porte le projet Chitowine (2017-2021), qui a pour objectif de mieux définir le spectre antiseptique du chitosane. Daprès les premiers essais en laboratoire, plus des trois quarts des Bretts les plus communes seraient tout de même sensibles au chitosane.
Covalience - Sélectionner le maïs population sur la tolérance à la sécheresse : Quels leviers de sélection mettre en uvre pour sadapter ?
Le projet Casdar Covalience, financé sur une période de trois ans et demi (de janvier 2018 à juin 2021), a étudié la sélection participative des maïs population. Un volet de ce projet a notamment exploré des stratégies envisageables pour améliorer la tolérance des maïs à la sécheresse par le biais de la sélection paysanne. Cette fiche commence par décrire les impacts des stress hydriques et thermiques sur cette culture, que ce soit au niveau végétatif (impacts sur la croissance végétale du maïs), ou au niveau reproductif (impacts sur le rendement en grains du maïs). Elle explique ensuite en quoi la sélection génétique peut permettre de limiter ces effets physiologiques. Les semences paysannes de maïs présentent, en effet, l'atout de leur diversité génétique qui leur confère un haut niveau dadaptabilité. Au travers des techniques de sélection, il est possible, au cours des années, dadapter ces maïs à de nouvelles conditions climatiques. Encore faut-il définir des objectifs dadaptation et sélectionner les maïs sur les bons critères. Cest pourquoi cette fiche revient sur la définition de quatre grands types dobjectifs en sélection végétale : la résistance, la tolérance, la résilience et lesquive. Elle applique ensuite ces objectifs sur le maïs, en définissant plusieurs critères lui permettant de mieux résister aux stress hydriques et thermiques : améliorer la résilience du maïs via la sélection naturelle (résilience à léchelle de lindividu) ; favoriser la récupération nocturne du maïs (tolérance) ; éliminer les pieds aux feuilles sénescentes (tolérance) ; éliminer les pieds avec des panicules stériles (tolérance) ; favoriser lenracinement profond (tolérance) ; sélectionner les individus les plus précoces en matière de floraison (esquive) ou effectuer une sélection favorisant létalement de la floraison (résilience à léchelle du peuplement).
Liveseed: Organic seed health. An inventory of issues and a report on case studies
Steven GROOT, Auteur ; Stéphanie KLAEDTKE, Auteur ; Monika MESSMER, Auteur ; ET AL., Auteur | BRUXELLES (Rue du Commerce 124, 1000, BELGIQUE) : IFOAM EU GROUP | 2020Ce rapport porte sur la production de semences biologiques saines. Il a été réalisé dans le cadre du projet européen Horizon 2020 LIVESEED. L'utilisation de semences biologiques peut générer des avantages pour le développement des semis. Les sols biologiques, sur lesquels sont produites ces semences, peuvent avoir un microbiome plus riche et plus diversifié que dans les sols conventionnels. Or, une partie de ce microbiome pénètre dans la graine au cours de son développement et, bien que des recherches supplémentaires soient nécessaires, il semblerait que certains micro-organismes contenus dans ce microbiome jouent un rôle dans la tolérance des semis aux stress biotiques et abiotiques. Afin de synthétiser les connaissances permettant doptimiser la production de semences biologiques saines et de qualité, ce rapport commence par rappeler les différents paramètres pouvant influencer leur santé : conditions de production des semences, maturité des graines, microbiome des graines, traitements d'assainissement des semences, application de produits biologiques, utilisation de variétés résistantes. Le rapport effectue un inventaire des problèmes de production, de santé ou de qualité des semences biologiques. Il décrit ensuite plusieurs études de cas qui portent sur : la gestion de la carie commune du blé ; les virus sur les plants de pommes de terre ; la tolérance de la carotte à la fonte des semis ; les effets des conditions de production des semences sur leur microbiome ; le vieillissement du microbiome pendant le stockage des graines ; la durée de conservation des produits biologiques appliqués ; les matériaux d'emballage alternatifs. Enfin, il propose des fiches-résumés sur les pratiques optimisant la santé des semences.
Parasitenkontrolle bei Ziegen und Schafen
En Suisse, au Centre agricole de Viège, le FiBL teste des méthodes de lutte alternatives contre les parasites des ovins et des caprins. Cette vidéo, en allemand et sous-titrée en français, retrace les essais. Un suivi précis des animaux est réalisé. Ils sont testés tous les 3 mois afin de déterminer les individus à traiter. Ce suivi n'étant cependant pas généralisable à tous les élevages, des méthodes dobservation sont développées, comme le contrôle de la prise de poids des agneaux visant à détecter et à ne traiter que les animaux avec la plus forte charge parasitaire. Pour éviter une pression de sélection qui favoriserait les souches résistantes aux vermifuges, il est aussi conseillé de ne jamais traiter tout le troupeau en même temps et de pratiquer un pâturage tournant en respectant un long délai de retour sur les prairies. Cela permet d'éviter le moment où les larves de parasites sont infectieuses. Enfin, des essais sont en cours sur des alternatives aux vermifuges, comme l'esparcette, une légumineuse fourragère riche en tanins qui diminue la charge parasitaire.
Prairies à flore variée
Maxime VIAL, AuteurCet article porte sur les résultats du travail de suivi mené par l'APABA en Aveyron, depuis 2015, sur des parcelles semées en prairies à flore variée (PFV). Lobjectif de ce travail était dévaluer les performances de ces PFV dans divers contextes pédoclimatiques du département. Les mélanges semés ont été conçus avec lappui de loutil daide à la décision Capflor. Ce dernier permet de définir des listes possibles despèces pour des mélanges i) adaptés aux conditions pédoclimatiques de la parcelle (pH, niveau de fertilité, réserve deau ) et à lusage attendu (fauche, pâture, mixte), mais aussi ii) associant des espèces aux fonctions complémentaires, afin davoir une composition floristique diversifiée et équilibrée, une bonne pérennité de la prairie (au moins 5 ans), une productivité fourragère, une valeur alimentaire et une appétence élevées et durables sur lannée, et une bonne robustesse à la sécheresse. Le travail mené a aussi permis dacquérir des références locales sur ces prairies, en particulier sur la part de chacune des espèces ou variétés dans le mélange. Dans le suivi effectué, ont été étudiées la quantité de fourrages récoltés et valorisés, la valeur alimentaire des couverts et la robustesse de ces derniers face aux aléas climatiques. Ce travail a montré, notamment, que les PFV semblent plus longues et exigeantes à implanter que des mélanges binaires mais, quen conditions non limitantes, elles permettent des performances de production très intéressantes, aussi bien en quantité quen qualité. Cependant, il existe des points-clés pour la réussite de ces PVF, comme la qualité du semis ou la réussite de la levée. Il est donc important de veiller à lhomogénéité du mélange, à la préparation du sol, ou encore à la conduite de la prairie qui doit être adaptée à la végétation. Ainsi, un mélange conçu pour du pâturage sera moins performant sil est fauché, ou encore le surpâturage facilitera le développement dadventices.
Dossier Bovin Lait : Filière bovine laitière biologique : Apports des études récentes sur les performances technico-économiques et la résilience
Aude DUTAY, Auteur ; Alexandre BANCAREL, Auteur ; Augustine PERRIN, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier revient sur des résultats de plusieurs projets nationaux ou situés en Occitanie, concernant notamment les systèmes bovins lait biologiques. Ainsi, une étude menée en Aveyron et dans le Lot, en 2018, a permis de mieux caractériser des élevages bovins lait bio de moyenne montagne, en particulier en matière de performances, à partir de la prise en compte de certains critères comme la production laitière par vache et la part du maïs. Quatre grands systèmes ont pu être ainsi caractérisés : les « Herbagers », les « Herbagers intensifs », les « Herbe/Maïs » et les « Maïs dominant ». Parmi eux, deux ont des indicateurs de performance technico-économique plus favorables : les « Herbagers » et les « Herbe/Maïs », alors que les « Maïs dominant » semblent les plus à risques (avec les coûts de production les plus élevés, liés à lachat de correcteur azoté). Létude montre aussi limportance de la maîtrise des investissements et des charges. Le projet CasDar Résilait porte sur les facteurs de résilience des élevages lait biologiques, avec analyses de données statistiques et enquêtes auprès déleveurs. Parmi les premiers résultats présentés ici, lanalyse statistique montre que les élevages herbagers économes et autonomes sont les plus résilients. Par ailleurs, une autre étude, menée auprès de 20 fermes bovines laitières aveyronnaises qui se sont engagées en AB en 2016, a notamment montré, au-delà dun bon niveau de satisfaction des éleveurs vis-à-vis de leur situation en fin de conversion, que la conversion avait été vue aussi par ces derniers comme une solution pour lavenir. Enfin, ce dossier revient sur un outil dévaluation de la robustesse des élevages bovins biologiques face aux aléas climatiques, AMIABLE, issu du projet Optialibio.
Favoriser la régulation naturelle des ravageurs
Véronique BARGAIN, AuteurLe 4 juin 2019, le centre Ctifl de Carquefou a ouvert ses portes afin de présenter les résultats des expérimentations 2018 et les essais 2019 qui portaient, notamment, sur lutilisation des plantes de services. Dans le cadre du projet Reguleg (2018-2020), porté par le Ctifl, les chercheurs ont démontré lintérêt des plantes banques contre les pucerons en culture daubergine et de laitue dété. Dans le projet Agath, la coriandre a été identifiée comme plante répulsive contre les thrips en culture légumière. Dans le cadre du projet Brassidel, porté par lInra de Rennes, des essais sont en cours pour identifier des résistances à la mouche du chou. Par ailleurs, des essais sur céleri ont mis en évidence lobtention dun rendement et dune biomasse plus élevés après destruction du couvert végétal précédent par occultation plutôt que par strip-till ou rotobêche.
Dossier : Les fermes bio plus résistantes à la crise ?
Marie DEVILLE, AuteurCERFRANCE ADHEO (Meurthe et Moselle ; Meuse) a réalisé une étude sur une cinquantaine de fermes bio sur 8 ans (2009-2016), en comparaison avec un échantillon de fermes conventionnelles. On observe que, malgré une production légèrement inférieure, les fermes bio ont un EBE largement supérieur en moyenne aux fermes conventionnelles. Le revenu disponible par UTAF est plus confortable en bio et plus stable. Ceci sexplique notamment par des prix de vente supérieurs et plus stables en bio et des charges opérationnelles plus faibles. Les primes PAC par actif sont en effet équivalentes entre les bio et les conventionnels et nexpliquent pas ces écarts. Les charges de structure (main duvre et mécanisation surtout) sont plus élevées en bio et lendettement supérieur. Toutefois, la structure dendettement est plus saine chez les bio et ils ont plus de moyens pour assumer cet endettement. Enfin, il ressort que les fermes bio ont un résultat agricole (en /UTAF) plus stable grâce à une meilleure stabilité des rendements dune part et des prix de vente moins fluctuants dautre part et grâce à leur indépendance par rapport aux achats dintrants. Lagriculture bio semble ainsi plus résistantes aux crises agricoles.
EIP-AGRI Focus Group : Robust & Resilient dairy production systems : Final Report
Dans le cadre du partenariat européen dinnovation « Agriculture et innovation » (EIP-AGRI), un groupe composé d'une vingtaine d'experts s'est penché sur la question de la robustesse et de la résilience des élevages laitiers. En effet, ces systèmes de production doivent faire face à différentes sources de stress (économiques, climatiques...), susceptibles d'avoir un impact sur le bien-être des animaux, et donc sur leur santé. Dans un contexte relativement compétitif, il apparaît nécessaire pour les éleveurs de trouver un compromis entre productivité et bien-être animal. Pour ce faire, sept facteurs clés pour des systèmes laitiers plus robustes et résilients ont été identifiés. Les problèmes et solutions discutés font l'objet de ce rapport.
Les fermes bio plus résistantes à la crise ? : Note de conjoncture agricole : Numéro Spécial Agriculture Biologique
Ce document présente une analyse des principaux indicateurs économiques issus de deux échantillons de fermes suivies par CerFrance Adheo, sur la Meurthe-et-Moselle et sur la Meuse, sur la période 2009 à 2016, lun en conventionnel et lautre regroupant une cinquantaine de fermes en AB, dont la majorité compte un atelier en élevage bovin. La ferme moyenne conventionnelle a une SAU de 174 hectares et une main duvre de 1.83 Unité de travail annuel familiale (UTAF), et la ferme bio a une surface de 134 hectares pour 2.38 UTAF. Parmi les indicateurs analysés, se trouvent la production agricole en /ha (en moyenne plus faible en AB), la valeur ajoutée (plus élevée et plus stable dune année à lautre en AB), lexcédent brut dexploitation (plus stable et globalement plus élevé en AB), lendettement (plus élevé en AB mais portant plus sur des dettes à long terme), le revenu disponible par UTAF (plus stable et plus confortable en AB), les prix de vente (plus réguliers et plus élevés en AB), les primes (quasi identiques entre les deux systèmes si ramenées à lunité de main duvre) et les charges opérationnelles (plus basses en AB) et de structure (plus élevées en AB). Au final, cette analyse conclut sur la bonne santé économique des fermes en AB et sur la résistance de ces dernières face aux crises agricoles, tout en assurant une juste rémunération, grâce à trois points forts : des charges opérationnelles réduites, une meilleure valorisation des produits et la stabilité des prix de vente.
Prairies à flore variée : Synthèse des essais réalisés dans les stations et fermes expérimentales partenaires du programme Optialibio
Loïc MADELINE, Auteur ; Stanislas LUBAC, Auteur ; Benoît POSSÉMÉ, Auteur ; ET AL., Auteur | VILLERS BOCAGE (Service Fourrages et Pastoralisme - Réseaux dElevage - Agriculture Biologique, Route d'Epinay, 14 310, France) : INSTITUT DE L'ELEVAGE | 2018Coordonné par l'Institut de lÉlevage (2014-2018), le projet Casdar Optialibio avait pour objectif l'élaboration de références et d'outils de conseil visant à améliorer l'autonomie alimentaire des systèmes bovins biologiques laitiers et allaitants, ainsi que leur résistance aux aléas climatiques. La piste des prairies à flore variée et des prairies multi-espèces a notamment été explorée. Pour ce faire, des essais et démonstrations ont été suivis sur plusieurs années et sur plusieurs sites expérimentaux partenaires d'Optialibio : - des essais de prairies multi-espèces destinées au pâturage et à la fauche sur la station expérimentale de Trévarez (29) ; - des essais analytiques sur des prairies à flore variée à dominante fauche ou à dominante pâture sur la ferme expérimentale de Thorigné-d'Anjou (49) ; - un essai "Composition spécifique de prairies multi-espèces de fauche" sur la ferme expérimentale des Bordes (36) ; - un essai "Espèces fourragères à récolter" et un essai "Prairies de fauche" sur la plateforme de démonstration du programme Reine Mathilde (14) ; - un essai Prairies à flore variée sur la plateforme de démonstration de l'EPLEFPA de Tulle-Naves (19) ; - des prairies semées du système de polyculture-élevage de l'Unité INRA SAD ASTER de Mirecourt (88). Les principaux résultats issus de ces essais et démonstrations sont présentés dans cette synthèse.