Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (19)


Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
![]()
![]()
Plants de vigne bio : Le dossier avance
Frédérique ROSE, AuteurComment avoir des plants de vigne bio disponibles en 2035 ? La Fnab avait lancé la réflexion, en organisant un colloque sur ce sujet en janvier 2019. Depuis, les professionnels du secteur se sont emparés de la problématique. La Fédération française de la pépinière viticole a notamment créé une commission technique nationale chargée daborder les problèmes rencontrés par les pépiniéristes, avec un sous-groupe plants de vigne bio. Ce dernier a commencé par réaliser un état des lieux des pratiques françaises et européennes. La prochaine étape est de déposer un dossier Casdar avec la Chambre dagriculture du Var, afin dexpérimenter de nouvelles pratiques pour trouver des alternatives aux impasses techniques actuelles (ex : gestion du mildiou et de la flavescence dorée, alternatives aux paraffines hormonées pour le greffage). Du côté des vignerons, un comité de pilotage a été créé sur le bassin du Val de Loire et de la région Centre-Val de Loire. Il est animé par Bio Centre, la Cab des Pays de la Loire et un conseiller du Gabbto (groupement des agriculteurs bio de Touraine). Ce groupe réalise des actions de sensibilisation sur limportance de la qualité du matériel végétal auprès des vignerons. Il organise également des visites chez des pépiniéristes pour mieux appréhender leurs problématiques et mène des réflexions autour des porte-greffes.
![]()
![]()
Antoine Gueidan, apiculteur et référent Fnab : Où en est lapiculture bio ? ; Pratiques de lapiculteur : Miser sur la force des abeilles ; Cire : Limiter les risques toxicologiques
Frédéric RIPOCHE, AuteurCe dossier sur lapiculture bio comprend trois articles. Antoine Gueidan est apiculteur bio en centre-Alsace. Il est également référent professionnel pour la FNAB et a participé à la rédaction dun guide (publié par la FNAB et lAda Aura) sur la toxicologie de la cire. Il dresse un état des lieux sur lapiculture bio en France : bilan de la récolte 2018, sensibilité de cette production aux aléas climatiques, causes de mortalité des abeilles, gestion du varroa, technicité de lapiculture bio et prérequis avant de sy lancer. Antoine présente ensuite la conduite de son rucher. Après une brève description de son parcours (il a démarré en 2002 avec quelques ruches, certifié bio depuis 2008 et il compte maintenant entre 120 et 150 ruches) et de la conduite globale de son rucher, il détaille certaines de ses pratiques : division de ses essaims, élevage de reines, sélection massale, stratégie de lutte contre le varroa. Le dernier article porte sur le guide concernant la qualité toxicologique de la cire. Limportance et limpact de la qualité de la cire sont tout dabord décrits. Larticle sattarde ensuite sur les initiatives de quatre apiculteurs. Elles visent soit à effectuer eux-mêmes le gaufrage de leur cire et ainsi sécuriser sa qualité, soit à miser sur des abeilles plus bâtisseuses.
![]()
Projet ingénieur : Identification de traits phénotypiques de tolérance à la sécheresse pour la sélection de maïs population
Péroline BOUCHET, Auteur ; Audrey CAUTY, Auteur ; Alexandre HEREIL, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (89 Avenue de l'Europe, BP 35, 63 370, FRANCE) : VETAGRO SUP - Campus Agronomique de Clermont | 2019Le maïs est lune des céréales les plus cultivées à travers le monde. Destiné, à l'origine, à lalimentation humaine, il est maintenant très majoritairement cultivé, en France, pour lalimentation animale. Avant 1947, seules des variétés populations étaient cultivées sur le territoire français. Des variétés hybrides nord-américaines furent ensuite introduites et inscrites au Catalogue Officiel français des espèces et variétés de plantes cultivées. Les variétés hybrides, dont les performances agronomiques étaient supérieures, ont alors vite remplacé les populations locales. Conscient de la perte de biodiversité que pouvaient induire les variétés hybrides, lInra a mené des actions, dès les années 47-48, pour préserver des variétés locales. Ces opérations ont ensuite été poursuivies par dautres organismes, comme AgroBio Périgord. Ces variétés populations font, de nouveau, lobjet de recherches, dans un contexte de changement climatique, afin de développer des variétés plus résistantes à la sécheresse. Cest pourquoi, AgroBio Périgord a demandé, à un groupe détudiants de VetAgro Sup en Master « Plant Integrative Biology and Breeding », de travailler sur les caractères phénologiques du maïs en lien avec la tolérance à la sécheresse, et d'inclure ces caractères dans une stratégie de sélection réalisable en conditions paysannes. Ce rapport présente les principaux traits retenus (ancrage racinaire, précocité, Anthesis-Silking Interval, Recovery-overnight, sénescence foliaire, stérilité de la panicule et Leaf firing, rendement), ainsi que les bonnes pratiques de sélection.
![]()
![]()
La viticulture bio planche sur ses futurs plants
Catherine GERBOD, AuteurLa production de plants de vigne bio a fait lobjet dun colloque national, le 9 janvier 2019, à Paris. Lobjectif était de préparer la filière à lobligation dutiliser des plants bio à partir de 2035. Un plant bio est issu dun porte-greffe bio, dun greffon bio et dun sol bio. Selon plusieurs acteurs de la filière, il devient indispensable que la recherche débloque des fonds afin de résoudre quelques impasses techniques avant de développer cette production. Le principal obstacle reste la cicadelle, le vecteur de la flavescence dorée (il nexiste pas de produit compatible avec le cahier des charges AB pour lutter contre ce ravageur). Un autre obstacle est celui de la disponibilité des terres bio : une rotation sur cinq ans reste indispensable et il est difficile de trouver suffisamment de surface en bio pour pouvoir lassurer. Christophe Hebinger, pépiniériste en Alsace (lune des rares régions qui nest pas touchée par les problèmes de cicadelle), produit des plants de vigne bio depuis une quinzaine dannées. Il a opté pour une sélection massale. La densité de ses plantations est faible afin que les plants aient plus de nutriments. Les plants croissent plus lentement mais sont plus résistants. Leurs racines sont plus grosses, moins nombreuses, et avec une capacité de reprise tout aussi bonne. Dun point de vue technique, les porte-greffes sont palissés afin de pouvoir assurer un désherbage mécanique.
![]()
![]()
Qualité des plants de vignes
Arnaud FURET, Auteur ; Céline VENOT, Auteur ; Julia WRIGHT, AuteurLa problématique du dépérissement des pieds de vigne est de plus en plus prégnante depuis une vingtaine dannées. La DGAL (Direction Générale de lAlimentation) a mis en place des observatoires des maladies du bois (ESCA, BDA, jaunisses). Deux causes ont pu être mises en évidence : les cépages sont de plus en plus sensibles et des modes de conduites sont plus impactants. Pour pallier le dépérissement, la SICAVAC sest penchée sur des modes de taille plus respectueux de la vigne, ainsi que sur la qualité des plants. Lilian Bérillon (pépiniériste dans le Vaucluse) a également constaté une recrudescence de ces maladies sur de jeunes plants. Afin de fournir des plants de qualité, il a travaillé sur sa technique de greffage : une greffe oméga est plus rentable mais nest pas daussi bonne qualité quune greffe anglaise (plus coûteuse) qui maximise les flux de sève. Il a également fait évoluer sa technique de production des porte-greffes : il a opté pour une production en palissade pour obtenir des bois plus forts et pour pouvoir désherber mécaniquement toute la saison. Ses méthodes de sélection ont également été revues : sélection massale et non par clone. Enfin, il utilise le traitement à leau chaude (TEC) pour limiter lexpansion de la Flavescence Dorée.
![]()
![]()
Sélection massale : mode opératoire
Alexandra LUSSON, AuteurEn viticulture, la sélection massale, en sélectionnant et multipliant des souches sur des parcelles anciennes, permet de préserver la diversité variétale existante et le patrimoine des exploitations viticoles. Si les viticulteurs peuvent réaliser cette sélection eux-mêmes, certains principes sont à respecter : - sélectionner les souches sur des parcelles d'au moins 40 ans pour éviter celles issues de la sélection clonale ; - définir ses critères de sélection en fonction de ses objectifs et prospecter la parcelle sur deux voire trois millésimes ; - effectuer des tests sanitaires pour s'affranchir de certains virus, comme ceux responsables du court-noué ou de l'enroulement viral ; - prélever les sarments et les multiplier ; - faire les démarches réglementaires nécessaires.
![]()
La biodiversité animale à la ferme
Deux visions de la biodiversité animale s'affrontent : l'une en ramène l'expression à la cryo-conservation des génomes, l'autre considère que la biodiversité co-évolue avec le milieu et les pratiques d'élevage. La Confédération paysanne s'inscrit dans la seconde démarche et considère que l'érosion de la biodiversité animale résulte de l'industrialisation de l'élevage. Ce livret issu du travail de Julia Bessin contient de nombreux témoignages, établit un historique de la sélection animale et en décrit le fonctionnement. Il illustre les limites de la sélection classique, par exemple la résistance à la tremblante, l'homogénéisation des troupeaux laitiers et allaitants en France, intra- et inter-race, ou encore la difficulté pour les éleveurs ovins biologiques d'être sélectionneurs car la synchronisation des chaleurs est interdite, ce qui réduit les possibilités d'insémination artificielle. Or le schéma de sélection actuel teste les progrès génétiques par insémination. Pour les auteurs, les principes de la sélection animale moderne ne favorisent pas la biodiversité car ils se basent sur : 1) une organisation pyramidale par la voie mâle ; 2) l'accroissement continu des performances sur des critères restreints (GMQ, productivité laitière, etc.) ; 3) l'éloignement de l'éleveur des centres de décision, donc l'ignorance de ses critères d'observation. Un parallèle est établi avec la Roumanie et la Bulgarie, qui ont importé des races d'Europe occidentale plus productives dans les années 1960, entraînant la raréfaction des races régionales. Le syndicat propose que des éleveurs s'organisent hors des schémas de sélection conventionnels, par exemple grâce à la voie femelle qui permet d'impliquer tout le troupeau d'une ferme dans une sélection paysanne et d'utiliser des critères de rusticité ou de longévité. Les organisations de conservation et de sélection des races à faibles effectifs sont localisées sur une carte de France. Différents acteurs et initiatives européens et internationaux sont cités.
![]()
![]()
Organic Crop Breeding
Edith LAMMERTS VAN BUEREN, Auteur ; James R. MYERS, Auteur ; Silvio AGUIRRE, Auteur ; ET AL., Auteur | CHICHESTER (THE ATRIUM, SOUTHERN GATE, WEST SUSSEX PO 19 8SQ, ROYAUME-UNI) : JOHN WILEY & SONS LIMITED | 2012
Cet ouvrage rassemble les contributions de spécialistes de la sélection génétique appliquée aux cultures biologiques. A l'intersection des approches traditionnelles et modernes, la sélection végétale est d'abord présentée sur un mode historique en Europe et aux Etats-Unis d'Amérique. Les thèmes suivants sont ensuite détaillés : Quels impacts des valeurs de l'agriculture biologique sur les programmes de sélection ? ; Les conséquences de la gestion de la fertilité en agriculture biologique sur les critères de sélection, puisque la biodisponibilité limitée des éléments nutritifs amène différents thèmes de recherche, tels que la sélection sur la morphologie radiculaire, la capacité à prélever le phosphate, l'optimisation du rôle nutritif du complexe rhizosphère-mycorhizes, ou encore la recherche des génotypes qui augmentent l'efficacité de la fixation symbiotique de l'azote atmosphérique ; La résistance variétale aux maladies et ravageurs ; L'importance de la diversité génétique dans les peuplements cultivés en agriculture biologique ; Les méthodes participatives ou centralisées pour la sélection ; La législation des semences en agriculture biologique. Ces catégories sont ensuite appliquées à des cultures d'importance économique : blé, maïs, riz, soja, féverole, pomme de terre, tomate, brassicacées, oignons.
![]()
![]()
À la découverte des semences paysannes
Nathalie GOUEREC, AuteurAgribio Périgord est une association départementale en lien avec un réseau d'agriculteurs réalisant des expérimentations sur des semences paysannes. En 2000, c'est Bertrand Lassaigne, agriculteur biologique, qui initie la production de ses propres semences. Pour s'approvisionner, il se rend au Guatemala d'où il ramène 11 variétés. D'autres variétés ont été retrouvées dans le Périgord, conservées sur de petites parcelles, en Italie ou au Portugal et à l'INRA qui a constitué une banque de semences dans les années 60. Ces expérimentations ont montré qu'en conditions classiques, les rendements sont inférieurs aux variétés hybrides mais, en conditions limitantes, les variétés population sont plus performantes. Elles sont intéressantes quand les conditions de production changent, par exemple, en cas de réduction d'intrants. Les producteurs retrouvent, de plus, le sens de leur métier, comme l'atteste Bruno Joly, éleveur laitier dans la Vienne. Il produit ainsi ses propres semences de maïs et de tournesol. Les agriculteurs ont dû retrouver le savoir-faire en matière de semences, en sélectionnant les pieds les plus résistants dans leur contexte pédo-climatique. Ils sont gagnants au niveau économique, mais ils y trouvent surtout une grande satisfaction personnelle. L'article apporte également des éléments techniques pour produire ses semences.
![]()
![]()
Diversité génétique de la vigne : Promouvoir plusieurs voies de sélection
C. VAN LEEUWEN, Auteur ; J.P. ROBY, AuteurDans le cas de la vigne, la sélection clonale a permis d'assainir et d'améliorer la qualité du matériel végétal vendu en France. Si les qualités des clones varient toutefois en fonction des cépages, ce type de sélection atteint des limites qualitatives sur certains cépages. De plus, la sélection clonale diminue la diversité génétique, ce qui limite les possibilités pour sélectionner de nouveaux clones. Les clones adaptés à la problématique des années 70, c'est-à-dire, augmenter la production, ne répondent plus forcément aux objectifs du contexte actuel ou futur, comme l'hypothèse d'un réchauffement climatique. Les conservatoires offrent un réservoir de diversité génétique, mais il ne faut pas compter sur leur seule implication pour conserver et multiplier cette ressource génétique. Les viticulteurs pourraient ainsi s'impliquer dans la sélection massale ou la sélection clonale privée sur des surfaces significatives comme 5% du vignoble. La sélection doit, dans ces conditions, être encadrée pour garantir la qualité et la traçabilité, mais cela demande des moyens qui pourraient être pris en charge par des aides publiques. Ces méthodes de sélection demandent toutefois du temps et nécessitent de bien maîtriser les techniques de sélection. Cet article apporte en outre de nombreux éléments techniques et règlementaires pour la sélection.
![]()
![]()
Maïs population : Produire et sélectionner des semences adaptées à son système
Mélissa DUMAS, AuteurLes semences proposées aujourd'hui par les semenciers sont généralement sélectionnées selon des conditions de culture conventionnelles, avec apports d'engrais et de pesticides, y compris pour les variétés commercialisées ensuite en agriculture biologique. Certains remettent en cause ce mode de sélection, notamment car il ferait perdre l'expression de nombreux caractères (résistances aux maladies, à la sécheresse ). Les variétés populations représentent une alternative. Elles sont composées d'individus aux caractéristiques communes mais avec une grande diversité génétique, et ont ainsi de bonnes capacités d'adaptation aux différentes conditions pédoclimatiques auxquelles elles sont soumises. De plus, ces variétés populations offrent à l'agriculteur la possibilité de ressemer sa propre récolte, et éventuellement d'effectuer sa propre sélection par sélection massale. Malgré des rendements inférieurs à ceux des variétés hybrides, les grains de maïs issus de variétés populations ont généralement un niveau de qualité supérieur (plus riches en protéines et en acides aminés). En encart, un agriculteur fait part de son expérience sur l'utilisation de variétés de maïs population.
![]()
![]()
La biodiversité agricole sacrifiée sur l'autel du "progrès" (Dossier : Réhabiliter la biodiversité agricole et ses usages)
Hélène BUSTOS, AuteurEn une page et demie, cet article résume l'histoire de la sélection variétale animale et végétale au cours de l'histoire : d'une sélection massale par les paysans (sélection des meilleurs individus d'une population), on est passé à une sélection « scientifique » par les semenciers et éleveurs spécialisés dans la reproduction. C'est désormais l'écosystème qui doit s'adapter aux variétés mises sur le marché, grâce aux intrants qui artificialisent le milieu. Résultat : une perte de la biodiversité cultivée et élevée, qui diminue forcément la résilience du système. Note d'espoir : le travail des paysans et des éleveurs passionnés de variétés et races anciennes, qu'ils ont su maintenir et développer, en interaction avec leur milieu naturel.
![]()
![]()
Du frigo au champ ou la sélection participative en action (Dossier : Réhabiliter la biodiversité agricole et ses usages)
Hélène BUSTOS, AuteurIsabelle Goldringer, directrice de recherche Inra (Institut national de recherche agrocnomique), définit ainsi la sélection participative : « processus collectif et dynamique qui implique les acteurs concernés (producteurs, transformateurs et même consommateurs) dans les décisions prises à chaque étape de la sélection ». Objectif : mettre au point, souvent à partir de variétés anciennes conservées ex-situ, de nouvelles variétés adaptées aux besoins des agriculteurs. Les échanges incessants entre agriculteurs et chercheurs sont enrichissants pour tous, permettant de valoriser à la fois les savoirs paysans et les acquis de la recherche.
![]()
![]()
Un système qui refuse les semences paysannes (Dossier : Réhabiliter la biodiversité agricole et ses usages)
Christophe TREHET, AuteurGuy Kastler, délégué général du réseau Semences paysannes, explique dans cet article comment le droit actuel autour des semences veut déposséder l'agriculteur de sa faculté à sélectionner lui-même ses variétés. L'inscription obligatoire au Catalogue officiel des semences, de variétés obligatoirement « distinctes, homogènes et stables » pour pouvoir vendre des semences est forcément à la fois un frein économique (l'inscription est chère) et une impasse technique (une variété homogène et stable n'a aucun sens agronomique). Pourtant, et ceci est peu connu, la loi permet encore à un paysan de revendre sa récolte obtenue à partir de sa propre semence sélectionnée à la ferme. Parade prochaine des semenciers : breveter les gènes, de façon à s'approprier toutes variétés qui possèdent ce gène.
![]()
![]()
Partenariats - Fiche n° 6 : Focus sur la sélection participative pour l'agriculture biologique
Le Réseau Mixte Technologique pour le Développement de l'Agriculture Biologique (RMT DévAB) est composé d'instituts techniques agricoles (dont l'ACTA, tête de réseau), de chambres d'agriculture (dont l'APCA, tête de réseau), d'organismes de recherche, de structures spécifiques de l'AB (dont l'ITAB), de lycées agricoles (du réseau Formabio) et d'écoles d'ingénieurs en Agriculture. Il a pour ambition d'identifier des stratégies de développement de ce mode de production agricole et de consolider un réseau de compétences, en recherche, développement et formation, spécifiques à l'AB, permettant de construire des projets intégrateurs pour l'AB et développer la visibilité européenne de la France. L'axe 1 du programme du RMT vise à accompagner l'AB comme mode de production innovant et performant pour l'ensemble de l'agriculture. L'objet du chapitre introductif et des fiches qui l'accompagnent (organisées en 4 chapitres : Systèmes de production ; Agronomie ; Santé des plantes et des animaux ; Partenariats) est de caractériser des systèmes de production innovants et performants et d'identifier leurs clés de réussite. Ainsi, cette fiche (Partenariats - Fiche n° 6 : Focus sur la sélection participative pour l'agriculture biologique) a été réalisée dans le cadre du RMT DEVAB. La sélection participative n'est pas une méthode de sélection, mais une démarche, c'est-à-dire une "manière de progresser vers un objectif". Cette façon de procéder a autant d'importance que l'objectif. Cette fiche résume les principes de base de la sélection participative et les étapes à développer pour la mettre en oeuvre, puis présente quelques actions recensées en France.