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CONTAMINATION |
Documents disponibles dans cette catégorie (261)


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Eviter les contaminations lors du partage de matériel
CUMA FRANCE, Auteur ; FNAB, AuteurCet article présente des moyens techniques et organisationnels qui permettent d'éviter les contaminations par des pesticides, entre conventionnel et bio, dans le cadre du partage de matériel de production.
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Impacts des produits phytopharmaceutiques sur la biodiversité et les services écosystémiques : Résumé de l'Expertise scientifique collective - Mai 2022
Dans le cadre du programme Ecophyto II+, les ministères en charge de la Transition écologique, de l'Agriculture et de l'Alimentation, de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation ont sollicité INRAE et lIfremer, pour réaliser un état des lieux des connaissances scientifiques sur les impacts des produits phytopharmaceutiques sur la biodiversité et les services écosystémiques. Le devenir et les impacts de ces substances ont été mesurés depuis les zones dépandage jusquau milieu marin, en France métropolitaine et en Outre-Mer. Les conclusions de cette expertise, présentées en mai 2022 lors dun colloque public, ont confirmé que lensemble des milieux terrestres, aquatiques et marins notamment côtiers sont contaminés par les produits phytopharmaceutiques. Des impacts directs et indirects de ces substances sur les écosystèmes et les populations dorganismes terrestres, aquatiques et marins ont également été mis en évidence.
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La lutte contre le Black-Rot en viticulture biologique
AGROBIO GIRONDE, Auteur ; BIO NOUVELLE-AQUITAINE, Auteur | BORDEAUX (347 Avenue Thiers, 33 100, FRANCE) : AGROBIO GIRONDE | 2022Le Black-Rot ("pourriture noire" en français) est une maladie cryptogamique qui s'attaque à tous les organes verts de la vigne : feuilles, grappes, rameaux. C'est une maladie considérée comme « secondaire » par rapport au mildiou ou à l'oïdium, mais qui, dans certains cas, peut faire des dégâts conséquents, notamment sur quelques cépages très sensibles comme les Sémillon, Muscadelle et Sauvignon. Cette fiche fournit des informations pour lutter contre le développement du Black-Rot en viticulture bio.
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Pesticides : « Jai été exposé à des contaminations invisibles et permanentes »
Benoît DUCASSE, Auteur ; Sophie CHAPELLE, AuteurExposé aux pesticides jusqu'à la conversion en bio de sa ferme en 2009, Etienne Heulin, producteur de lait de chèvres et éleveur de génisses dans le Maine-et-Loire (49), 63 ans, témoigne, dans cet article, de son parcours, des dangers pour l'homme de l'utilisation des pesticides et des anti-parasitaires, ainsi que de son combat contre le cancer.
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Plateforme Adonis : Première évaluation sur lusage territorialisé des pesticides en France métropolitaine
Aurélien CHAYRE, Auteur ; Philippe POINTEREAU, Auteur | TOULOUSE CEDEX 3 (75 Voie du TOEC, CS 27608, 31 076, FRANCE) : SOLAGRO | 2022La plateforme et la carte Adonis, établies par Solagro, ont pour ambition de porter à la connaissance de tous les données communales sur l'usage des pesticides. La carte reflète les Indices de fréquence de traitement (IFT) des surfaces agricoles de chaque commune métropolitaine. Elle a révélé une France très contrastée. Certains territoires font lobjet dune pression phytosanitaire élevée. Ce sont principalement les zones agricoles spécialisées : grand bassin parisien, Limagne, territoires viticoles et arboricoles Les assolements de ces régions sont généralement peu diversifiés et les pratiques agricoles sont plutôt intensives. A linverse, certains territoires sont protégés de lusage des pesticides. Ils sont principalement situés dans les zones de montagne et les marais côtiers. Ils correspondent à des systèmes en polyculture élevage de ruminants, avec une forte présence de surfaces en herbe (généralement non traitées). Toutefois, cette carte offre une vision des utilisations « directes » de pesticides, elle ne prend pas en compte les utilisations « indirectes ». Par exemple, elle ne prend pas en compte les pesticides utilisés pour produire lalimentation importée pour les monogastriques, comme le soja, qui peut provenir dautres territoires français ou de létranger. Cette cartographie permet également de mettre en avant les territoires qui ont engagé une politique volontariste de réduction des produits phytosanitaires, notamment en développant lagriculture biologique (ex : Drôme, Gers, Manche ). Pour finir, ce document dresse un constat alarmant vis-à-vis de lusage des pesticides : contamination de lalimentation humaine, effondrement de la biodiversité, pollution des nappes et des sols par les pesticides.
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Pollution des eaux par des métabolites de pesticides : Les autorités ont sciemment mis et laissé sur le marché des pesticides engendrant des pollutions prévisibles par des métabolites
Pauline CERVAN, Auteur ; François VEILLERETTE, Auteur ; Nadine LAUVERJAT, Auteur | PARIS (179 Rue de Lafayette, 75 010, FRANCE) : GÉNÉRATIONS FUTURES | 2022Suite aux révélations, fin septembre 2022, des enquêtes menées par le magazine Complément denquête et par des journalistes du Monde, Générations Futures se saisit du problème de pollution de leau du robinet par les métabolites de pesticides. Dans ce dossier sous forme de questions/réponses, Générations Futures explique la faiblesse de la réglementation actuelle ayant engendré, de manière prévisible, de telles pollutions. Les manquements de lévaluation toxicologique des métabolites des substances contenues dans les pesticides, avant leur mise en marché, sont illustrés par les exemples concrets du chloridazone et du S-métolachlore. Pour finir, Générations Futures adresse aux autorités ses demandes, notamment le retrait immédiat de certains produits.
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Prosulfocarbe : sa suspension refusée malgré ses dangers
BIOFIL, AuteurEn mai 2021, les cultures de sarrasin et de chia de quatorze producteurs bio ont été contaminées par un herbicide très utilisé en agriculture conventionnelle : le prosulfocarbe. Ce dernier est le second herbicide le plus utilisé en France, derrière le glyphosate. Cette substance très volatile peut parcourir « plusieurs kilomètres dans les airs », selon une note scientifique de lAnses. Le prosulfocarbe est ainsi retrouvé régulièrement dans des analyses dair et deau. Les analyses effectuées par la coopérative Biocer sur les cultures bio contaminées par cet herbicide, au printemps 2021, ont entraîné la destruction de lensemble des lots pour protéger le consommateur. Soit 100 000 de pertes pour les agriculteurs bio qui ne recevront aucune indemnité. Générations Futures, la Fnab et la coopérative Biocer ont demandé la suspension, en urgence, de lautorisation de mise sur le marché de lun des 19 pesticides contenant du prosulfocarbe avant les traitements dautomne. Laffaire, qui a été portée en justice, sest soldée, le 19 juillet 2022, par un rejet de la requête faute déléments « permettant dapprécier lampleur réelle des conséquences pour les agriculteurs ».
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Rapport : Le vrai chiffre des résidus de pesticides dans les denrées végétales non bio enfin dévoilé par Générations Futures
Dans ce rapport, l'association Générations Futures présente de nouveaux éléments au sujet des pesticides contenus dans les aliments végétaux non bio. Les données officielles des plans de surveillance de la présence de résidus de pesticides ont été actualisées, grâce une nouvelle méthode d'analyse plus représentative. Les résultats révèlent que la présence de ces résidus était jusque-là sous-estimée. Pour finir, Générations Futures rappelle que s'orienter vers une intensification de la production serait synonyme d'une utilisation accrue de pesticides et que cela remettrait en cause, de façon inquiétante, les objectifs du Pacte vert pour l'Europe, qui prévoit, notamment, de réduire l'usage des pesticides de 50 % d'ici 2030.
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Conférence : La contamination en AB, comment se protéger ?
Lucie DROGOU, AuteurAfin de préserver et de sécuriser la crédibilité de lagriculture biologique, les organismes certificateurs déclassent quasiment systématiquement les produits bio contaminés par des résidus de pesticides trop élevés. En 2018, les données collectées par lINAO font ressortir 104 cas de déclassement, toutes filières confondues (cette situation est stable depuis plusieurs années). Dans 77 % des cas, les producteurs interrogés déclarent connaître lorigine de la contamination (souvent un voisin) et seulement 26 % ont été indemnisés. Cest pourquoi la FNAB travaille avec différents partenaires sur le projet GeRiCo (gestion des risques de contamination). Ce projet a pour objectifs : 1 de créer des outils pour aider les producteurs bio à mieux se protéger et à savoir comment réagir en cas de contamination ; 2 daméliorer le dialogue avec des voisins conventionnels ; 3 de réfléchir à un système dindemnisation plus efficace. Deux kits doutils ont déjà été développés : un kit axé sur « que faire pour protéger et réduire le risque de contamination ? » et un autre sur « que faire en cas de contamination avérée ? ».
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Les contaminations par les pesticides en bio : Comment sen protéger ?
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurEn agriculture biologique, les contaminations par les pesticides peuvent entraîner des déclassements de récoltes ou de parcelles, obligeant alors à une reconversion, avec des coûts parfois très conséquents. Lorigine de ces contaminations est généralement connue : le voisinage ou le matériel en commun. Malgré tout, les indemnisations sont rares. La FNAB a ainsi mis en place deux kits pour aider les producteurs : lun visant à réduire les risques de contamination et lautre à obtenir une indemnisation. Une réflexion est également en cours pour protéger les agriculteurs bio et indemniser les pertes de façon plus efficace.
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Gestion des mammites en vaches laitières : "Des bonnes pratiques délevage pour moins traiter" ; Gestion des mammites : témoignage
Frédéric RIPOCHE, AuteurCatherine Roffet et Laurence Jouet, vétérinaires réalisant des suivis en élevages bio dans le Grand Ouest, donnent des éléments sur les mammites en bio : leurs spécificités, les signes à surveiller, les interventions possibles et les bonnes pratiques à mettre en place (alimentation, bonne hygiène de traite ), ainsi que les autres points de vigilance (bâtiment, litière, réglage de la machine à traire ). Le GAEC de Rublé (100 vaches laitières, en Loire-Atlantique) témoigne sur ses pratiques. Le relevé mensuel du suivi cellulaire est un outil très important pour lui. Une grande vigilance simpose en salle de traite (hygiène, contrôle des premiers jets, massage avec des huiles essentielles si besoin). Des réflexions sont en cours sur le bâtiment. Sont aussi présentés les panses-bêtes du projet Otoveil, ainsi qu'un tableau sur les différents traitements possibles dune mammite aiguë, selon ses phases.
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Kit à destination des agriculteurs bio : Comment réduire le risque de contamination à la parcelle ? : Kit n°1
Ce document fournit des outils concrets aux producteur-rices bio pour réduire le risque de contamination de leurs parcelles par les traitements de pesticides du voisinage. Les solutions proposées s'adaptent au type de relations entretenues avec le voisinage. Elles ne sont donc pas les mêmes si le dialogue est possible ou s'il est plutôt difficile. Au sommaire : - Je souhaite trouver des solutions avec mon voisin (échange de parcelles, traitement des bordures avec des produits UAB...) ; - Le dialogue est difficile : Je souhaite dissuader mon voisin et/ou me protéger (connaître la réglementation sur les pesticides, connaître les instances chargées de faire respecter la réglementation...) ; - Haies, filets... des outils pour intercepter la dérive (barrières artificielles, bandes de non-traitement...) ; - Comment réaliser une analyse de résidus ?
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Que faire en cas de contamination ? : Kit n°2
Après le Kit n°1, qui donnait des conseils aux agriculteurs bio pour réduire le risque de contamination de leurs parcelles par les traitements phytosanitaires du voisinage, ce Kit n°2 donne des outils pour obtenir une indemnisation en cas de déclassement pour cause de contamination. Deux cas sont possibles : 1. L'agriculteur constate la contamination ; il faut alors mesurer les conséquences de la contamination, puis recueillir les pièces nécessaires pour établir la responsabilité ; 2. L'organisme certificateur identifie un résidu de pesticide sur le produit ; il sera alors nécessaire d'apporter les garanties à l'organisme et, s'il y a déclassement, d'engager, le cas échéant, des démarches pour obtenir une indemnisation.
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Rapport de synthèse EXPORIP : EXPOsition des RIverains aux Pesticides
YOOTEST, Auteur ; GÉNÉRATIONS FUTURES, Auteur | STRASBOURG (Science concept, 2 Rue de la Durance, 67 100, FRANCE) : YOOTEST | 2021EXPORIP - pour Exposition des riverains aux pesticides - est un projet scientifique participatif mis en place par la société YOOTEST et l'association Générations Futures dans le but de collecter des données sur la présence de résidus de pesticides chez les riverains de zones cultivées et traitées. La dérive de tels produits lors de leur application est un phénomène connu, mais les données sont peu nombreuses à ce sujet. Pour 30 produits phytosanitaires, des prélèvements ont été réalisés sur des surfaces vitrées de bâtiments proches de zones cultivées. Dans ce rapport, sont présentés la méthodologie mise en uvre, ainsi que les principaux résultats obtenus. Des résidus de pesticides ont été retrouvés sur 79,3 % des fenêtres, avec des concentrations variables, et principalement sur des bâtiments situés à une distance inférieure à 100 m des zones traitées.
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Residues of currently used pesticides in soils and earthworms: A silent threat?
C. PELOSI, Auteur ; C. BERTRAND, Auteur ; C. FRITSCH, Auteur ; ET AL., AuteurDes lacunes ont été détectées concernant les connaissances sur le devenir environnemental et les effets involontaires des pesticides actuellement utilisés. Ce manque de connaissances aurait tendance à diminuer les impacts affichés des pesticides et entraverait la compréhension de leurs impacts plus globaux, notamment sur les processus écologiques. Cest pourquoi cette étude a été conduite sur les impacts des pesticides sur les vers de terre. Lexposition de vers de terre à 31 pesticides de différentes natures a été quantifiée en France, dans la Zone Atelier « Plaine & Val de Sèvre ». Les analyses ont mis en évidence la présence d'au moins un pesticide dans tous les sols (n = 180), à la fois dans les sols traités (sols cultivés) et dans les sols non traités (haies, prairies et cultures en agriculture biologique). Des mélanges contenant au moins un insecticide, un herbicide et un fongicide (dont les résidus sont supérieurs à la limite de quantification) ont été détectés dans 90% des sols. Ces pesticides ont également contaminé 54% des vers de terre à des niveaux qui pourraient les mettre en danger. Il est essentiel de rappeler que ces organismes sont bénéfiques pour les sols et sont non ciblés par les pesticides. Un risque élevé de toxicité chronique pour les vers de terre a par ailleurs été trouvé dans 46 % des échantillons, tant dans des céréales d'hiver traitées que dans des habitats non traités considérés comme des refuges. Ces résultats montrent que les pesticides peuvent altérer la biodiversité, ainsi que des fonctions écosystémiques. Ils mettent également en évidence le rôle des pesticides en tant qu'agent du changement global.