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Caro booste les produits traiteur bio
Installée au coeur de la Loire, à Saint-Chamond, la société Caro, spécialisée dans les produits traiteur biologiques, a enregistré en 2002 une croissance de plus de 30 %. Créée en 1999, elle emploie aujourd'hui 17 personnes. Et pour continuer à se développer, l'entreprise prévoit de multiplier les débouchés, et d'enrichir ses gammes de produits. Caro propose déjà des salades de légumes, qui représentent 70 % du chiffre d'affaires avec 17 références, des pizzas et des tartes, pour 20 % du chiffre d'affaires, et enfin des plats cuisinés, pour 10 % du chiffre d'affaires. Présente en GMS (Grandes et Moyennes Surfaces) avec la marque Côté Bio, et en magasins bio spécialisés avec la marque Carte Nature, Caro voit son avenir dans la restauration hors-domicile et dans les GMS, en envisageant de fabriquer des produits sous marque de distributeur bio.
Diversifier ses circuits de commercialisation : 2ème partie : Alors, que faire ?
"Développer les circuits de proximité n'est pas facile et pourtant le résultat est là : ça marche ! Il faudrait que les producteurs prennent conscience des intérêts des circuits courts, remettent en cause leurs certitudes et arrivent à vendre ""bien, autrement"". Cela nécessite d'innover pour distribuer des volumes importants en circuits courts, de diversifier ses acheteurs et de ne pas dépendre d'un seul transformateur. Enfin, il faudrait arriver à lancer des opérateurs 100 % bio qui auraient les mêmes intérêts que les producteurs par rapport au développement de la bio et seraient plus faciles à maîtriser."
Marque propre : Grand Jury se décline en bio
Le groupe Carrefour vient de se trouver un débouché supplémentaire de 1620 magasins en lançant ses produits biologiques dans son réseau de proximité. Grand Jury, la marque de distributeur vendue chez Shopi, 8 à huit et Marché Plus, propose 37 références d'épicerie bio depuis la mi-septembre. Le packaging mis à part, les produits sont identiques à ceux vendus sous les marques Carrefour bio et Champion bio. En ce qui concerne les fournisseurs, ils sont communs aux trois marques pour réduire les coûts de revient.
Où acheter bio ?
Dans cet article, Biozen dresse l'état des lieux de la distribution bio en France : les différents circuits de distribution, la vente à la ferme, les choix des agriculteurs bio ainsi que des consommateurs bio, témoignage de sportif de haut niveau à l'appui, l'évolution qualitative des magasins bio... Ceci est complété par la présentation de deux magasins, L'Epicerie Verte à Paris, et Casabio à Grenoble. Enfin, de nombreuses adresses, aussi bien postales qu'internet, sont données, pour les personnes désireuses de consommer bio ou de créer leur entreprise dans la bio.
Produits bio : Satoriz multiplie les fournisseurs
Près de 200 fournisseurs dont la moitié de petits producteurs et, pour le reste, une majorité de grossistes transformateurs, voici ce qui explique la richesse des assortiments, mais aussi la relative fragilité de l'approvisionnement de Satoriz. Cette chaîne de 18 magasins bio, implantée dans le grand sud-est de la France, a acheté en 2002 pour 19 millions d'euros de produits, dont 7,6 millions pour le frais, et 11,4 millions pour l'épicerie et les produits d'hygiène-beauté, d'entretien... Si la gestion des ruptures n'est pas la principale difficulté de l'enseigne, le suivi des tenues de gamme et la progression des assortiments d'une année sur l'autre est un véritable défi. Pour y faire face, Satoriz développe un étroit partenariat avec ses fournisseurs.
Réinventer les circuits courts : une nécessité pour la bio
Offrir une nourriture saine ou approvisionner le marché ? Voilà un choix bien contradictoire qui se pose quotidiennement aux producteurs de fruits et légumes bio. Le système économique libéral peut être perçu comme l'ennemi d'une agriculture biologique cohérente, le bio intensif s'avérant être un paradoxe. En effet, le productivisme entraîne une baisse de qualité des produits. Et quel consommateur renouvellerait l'achat d'une fraise trop dure, d'un abricot sans parfum ou d'une châtaigne sans sucre, même bio ? Cet article met donc en avant la nécessité pour la production bio de s'engager activement dans le commerce de proximité (marchés paysans, unités de transformation artidanale, foires aux produits de terroir...) comme alternative à la grande distribution.
Réseau Avec... quand les producteurs s'organisent
Plutôt que de dépendre des grandes surfaces et de subir une trop forte pression sur les prix, certains agriculteurs choisissent de se regrouper pour mieux vendre. Sans constituer une réelle menace pour les grandes surfaces, le concept se positionne plutôt comme une alternative aux traditionnels marchés en plein air et révèle un besoin accru de réassurance et de contact de la part des consommateurs. Illustration édifiante avec le réseau Avec.
Trade and marketing
Commercialisation locale ou globalisation du commerce de produits biologiques ? La question est complexe . Ce dossier d'Ecology & Farming traite du commerce et de la commercialisation de produits biologiques, au niveau local ou au niveau international, et rassemble différentes expériences vécues à travers le monde (Grèce, Egypte, Pays-Bas,...).
Bio.it, le "restostore" pilote
Fondé en 1996, Bioitalia regroupe huit producteurs et transformateurs italiens, qui ont souhaité se diversifier dans les produits biologiques. Ils ont crée un nouveau vecteur de développement commercial : le "restostore". C'est un espace à la fois d'épicerie et de restauration sur place ou à emporter. Ils ont choisi Paris pour lancer leur marque de restauration Bio.it et ouvrir leur premier restaurant-épicerie. En jouant exclusivement la carte des produits biologiques, cuisinés sur place selon les traditions méditerranéennes.
Colloque sur la distribution des produits biologiques en Bretagne
La consommation des produits biologiques a plus que doublé en 5 ans. La distribution se développe donc de manière conséquente et on assiste à une redistribution des parts de marché entre les différents circuits : les GMS ont actuellement 47 % des parts de marché, le réseau des magasins spécialisés représente 43 % de la distribution, et la vente directe 10 %. Un nouveau réseau émerge depuis peu : la restauration collective. Quelques questions se posent cependant : les grandes surfaces s'impliquent-elles réellement sur le marché des produits biologiques ? Comment les magasins spécialisés s'organisent-ils pour faire face à l'évolution de la demande ? Le marché de la restauration collective est-il réellement porteur ? Pour répondre à ces questions, Inter Bio Bretagne a réalisé une étude sur ces trois circuits de distribution, dont les résultats ont été présentés lors d'un colloque en décembre dernier. Restitution.
Dossier : La vente en circuit court
La grande distribution et les magasins spécialisés (environ 950 magasins en France) sont les principaux circuits de distribution des produits bio. La restauration hors foyer se développe aussi, si bien que la vente en circuit court a tendance à diminuer. Des producteurs restent cependant convaincus de l'intérêt de ce type de vente, tant pour le consommateur et la collectivité que pour la cohérence de leur propre système. Ils nous le prouvent par leurs expériences réussies. Jean-Paul Gabillard et son épouse commercialisent leur production de légumes biologiques sous forme de paniers, par l'intermédiaire d'un GIE d'agriculteurs, dont ils font partie depuis octobre 2000. Jean-Luc Thibault, producteur biologique de petits fruits durant la belle saison, consacre l'autre moitié de son temps à la transformation. La commercialisation de ses produits finis est réalisée par le réseau Biocoop et autres magasins bio locaux, quelques foires et marchés. Afin d'être identifié facilement et avec l'objectif de vente à la ferme, il a développé une marque, "la ronde des fruits".
Glaces Jampi
La fabrique de glaces artisanales traditionnelles et biologiques JAMPI, située à Bohars près de Brest, a été créée par Jean-Pierre Lallemand en 1977. Six personnes travaillent à la fabrication, deux personnes vendent et distribuent et deux autres personnes s'occupent des aspects administratifs. La gamme de glaces biologiques mise en place en 1996 n'a cessé de se développer depuis cette date. La commercialisation se fait essentiellement via les magasins spécialisés de l'Ouest et la vente directe sur le site de fabrication. Pour le créateur de l'entreprise, il est important de maintenir le contact direct avec les consommateurs.
Le mauvais élève de la filière bio
Le marché des produits bio est en plein essor et les fruits et légumes n'échappent pas à la règle. Pourtant, ils font souvent figure de parents pauvres de la filière bio. En effet, l'accroissement de leur vente est plus faible que pour les autres produits alimentaires. Selon Patrick Marcotte du Civam bio en Languedoc-Roussillon, cet état de fait s'explique par un manque d'adaptation des circuits de distribution et une défaillance en équipement de l'ensemble de la filière. La solution réside peut-être dans l'apparition de primeurs bio, détaillant alliant la connaissance du métier fruits et légumes à celle de la distribution des produits bio. Tutti Verdi, Alterbio, Biocash, Créno, Union des Coopératives du Roussillon, ou encore Cérafel, chacun développe sa politique commerciale et a sa propre vision du développement de la filière fruits et légumes bio.
Ökolebensmittel im Supermarkt?
Devant l'investissement des supermarchés pour la commercialisation des produits bio, on peut s'inquiéter, à première vue pour l'avenir des commerces spécialisés. Cependant, d'après un groupe de chercheurs en Bavière (Allemagne), les supermarchés ne connaissent un réel succès que grâce au gain de temps qu'ils représentent pour les consommateurs. Par ailleurs, ces mêmes consommateurs reconnaissent un manque de confiance envers la grande distribution, au niveau de la qualité des produits. Ces constatations laissent présager encore quelques belles années à venir pour la distribution des produits bio en circuits courts tels que les commerces spécialisés, les marchés et la vente directe à la ferme.
Global organic trade and the buy local objective : is there room for both ?
"L'intérêt croissant des agro-industriels et des investisseurs de Wall Street pour le commerce des produits biologiques pose le problème de la concurrence des importations et des exportations pour le commerce local. Les impacts sur ce dernier sont situés à différents niveaux : les prix des produits, leur part de marché et la manière dont ils peuvent être perçus par les consommateurs (""Si nous nous tournons vers la globalisation... Il sera alors difficile d'affirmer que les produits biologiques sont synonymes de local, fraîcheur, qualité,...""). La question est donc de savoir si le commerce global et local peuvent cohabiter et de quelle façon ?"