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APPROCHE GLOBALE |
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Dossiers de la biodynamie : Élevage 1 : La place de l'animal dans l'organisme agricole
Marion LEBRUN, Auteur ; Martin QUANTIN, Auteur | COLMAR (5 Place de la Gare, 68 000, FRANCE) : MOUVEMENT DE L'AGRICULTURE BIODYNAMIQUE | 2023Dans ce premier dossier consacré à l'élevage en biodynamie, Biodynamie Recherche et le Mouvement de l'agriculture biodynamique (MABD) définissent les différentes formes dautonomie que lorganisme agricole à la fois suscite et implique. La notion de présence animale dans les fermes est explorée, en s'intéressant au rôle agricole de chaque animal et à lintérêt de travailler en collaboration avec différentes espèces. Ensuite, la problématique du devenir des mâles dans la ferme est abordée. Pour terminer, ce dossier interroge lévolution du rapport de l'humain au vivant, en lien avec la pratique de la biodynamie.
CAP'2ER® : Guide simplifié de la méthodologie d'évaluation environnementale d'une exploitation agricole
CAP'2ER® est un outil développé par l'Institut de l'Élevage-Idele qui permet d'évaluer les impacts environnementaux d'un atelier agricole (Niveau 1 de l'outil) ou d'une exploitation dans sa globalité (Niveau 2), et ce, pour toutes les filières d'élevage et les grandes cultures. Il peut être utilisé à des fins de conseil et pour la mise en uvre d'un plan d'actions. Ce guide simplifié, disponible également en anglais, présente les principes généraux, ainsi que les référentiels sur lesquels s'appuie cette méthodologie. Cet outil permet d'évaluer, entre autres, les émissions de gaz à effet de serre, les consommations d'énergies fossiles et la production d'énergies renouvelables, ou encore les impacts de l'activité agricole sur la qualité de l'air et de l'eau (pertes d'ammoniac...). Outre des indicateurs environnementaux, une évaluation de la performance nourricière de l'exploitation est proposée.
Stratégie de commercialisation des exploitations du Massif Central : 5 monographies délevages bovin viande biologiques à lherbe commercialisant tout ou partie de leurs productions en circuit court
Ces monographies ont été réalisées par Marie Bernard, élève ingénieure à lENSAIA. Elles viennent compléter le rapport de stage de fin détudes de cette étudiante, réalisé dans le cadre du projet BioViandes (tranche 2), qui visait à analyser les choix techniques et commerciaux des éleveurs bovins allaitants bio du Massif central (étude réalisée sur huit élevages bovins bio de ce territoire, qui engraissent leurs animaux majoritairement à lherbe, et qui commercialisent au moins une partie de leur production en circuits courts). Ces monographies présentent, de manière détaillée, les stratégies de commercialisation de cinq de ces élevages, en apportant des informations sur les adaptations techniques et organisationnelles mises en place pour répondre aux besoins et/ou aux contraintes de leurs débouchés. Trois de ces élevages produisent principalement des veaux sous la mère, les deux autres produisent principalement des bufs. Chacune de ces monographies sarticule de la manière suivante : 1 Le contexte de létude et les caractéristiques de lexploitation ; 2 La description de litinéraire technique de la ferme (données techniques et schéma global de fonctionnement) ; 3 La description de litinéraire commercial (circuits de commercialisation et schéma dorganisation des différents circuits de commercialisation) ; 4 Ladaptation de la conduite zootechnique à la stratégie de commercialisation ; 5 Les résultats économiques ; 6 - Le retour de léleveur sur ses pratiques commerciales ; 7 Des éléments de compréhension (lexique et légendes).
Approches complémentaires en santé animale ; L'acupuncture et le reiki pour le troupeau
Loan Pascale JÉRÔME, Auteur ; Agnès CATHALA, AuteurFace au développement des formations et des échanges de pratiques sur des approches complémentaires et alternatives en santé animale (ex. acupuncture, phytothérapie, homéopathie ), des questions se posent sur la diffusion de connaissances "non stabilisées" et sur le respect de la réglementation. Dans ce contexte, avec lappui de Trame et à linitiative de la FRGeda de Bourgogne-Franche-Comté, a été lancé le projet ACSA (Approches Complémentaires en Santé Animale), basé sur un large partenariat. Ce projet qui vise à favoriser linterconnaissance et le partage de visions, à réaliser un état des lieux des formations, des études, ou à mettre en place des collectifs déchanges entre éleveurs. Des enquêtes, menées dans ce cadre, ont montré que le premier gain des éleveurs formés à ces méthodes alternatives était le développement de compétences dobservation, danticipation, avec une approche globale de lanimal. Il existe notamment des demandes pour des pratiques sans usage de substances comme lostéopathie, lacupuncture ou le Reiki (soin basé sur léchange dénergie). Ainsi, en 2020, Trame et la FRGeda de Bourgogne-Franche-Comté ont organisé des visio-conférences sur ces deux dernières pratiques avec, à chaque fois, la présentation de la méthode par un praticien, des témoignages déleveurs formés et une phase déchanges. Ces éleveurs ont ainsi témoigné sur les difficultés rencontrées vis-à-vis du regard des autres, sur leurs doutes, mais aussi surtout sur leur enthousiasme à développer leur "boîte à outils" pour intervenir auprès des animaux, avec comme finalité le bien-être de ces derniers et le leur.
Micro-organismes pathogènes : Les mécanismes de résistance des plantes
François HIRISSOU, AuteurLes végétaux doivent faire face à des agressions de toutes sortes, notamment des attaques de micro-organismes pathogènes (champignons, bactéries, virus). Pour se protéger, les plantes ont mis en place des mécanismes de résistance : une barrière défensive physique (paroi des cellules) et une barrière défensive chimique (molécules toxiques pour les pathogènes). Si le pathogène arrive à percer ces barrières, les végétaux peuvent répondre de quatre manières : limmunité (absence de symptômes) ; la résistance qualitative (après infection, aucune trace de maladie nest visible et seul un petit nombre de cellules est affecté) ; la résistance quantitative (le développement de la maladie est ralenti et limité) ; la sensibilité (la plante na pas réussi à contrôler lattaque et la maladie se développe). Ainsi, en observant des petites tâches nécrosées sur une plante, il est possible de penser quelle est malade, alors quau contraire, ces tâches indiquent quelle a contrôlé lattaque du pathogène en sacrifiant une petite partie de son tissu pour arrêter sa progression. Cet article décrit plus amplement ces différents mécanismes de résistance et de réactions des plantes. Il évoque également lintérêt des Stimulateurs de Défense Naturelle, ainsi que la nécessité de mettre en place une approche globale pour assurer une bonne santé des végétaux.
Le vin, la vigne et la biodynamie
Le domaine de la Coulée de Serrant (49), en biodynamie depuis 1981, est réputé pour produire des vins blancs exceptionnels. Nicolas Joly a repris le domaine acquis par ses parents dans les années 1960. Fer de lance de la biodynamie, il partage, dans cet ouvrage, son expérience et ses connaissances à qui veut découvrir et s'initier à la biodynamie en viticulture. Pour mieux saisir l'enjeu et les principes de cette méthode de culture à l'écoute de la nature, Nicolas Joly commence par retracer l'histoire des dégâts de l'agriculture moderne sur les vignes. Dans ce contexte d'industrialisation des procédés et des techniques agricoles, la biodynamie est, avant tout, un retour à une vinification naturelle, à un respect de la vigne et de l'environnement pour atteindre la meilleure expression possible du terroir. Cet ouvrage aborde tous les aspects de la biodynamie : comprendre les formes et leurs correspondances, utiliser les forces du vivant, se servir des cycles astrologiques, etc.
Former à la permaculture dans l'enseignement technique agricole : Témoignages
La permaculture se présente aujourdhui comme un système innovant et fait lobjet de divers travaux de recherche. Le premier objectif est de comprendre les implications sociétales de ce système et les motivations individuelles et collectives visant à créer une nouvelle manière de vivre et dêtre. Le deuxième objectif est d'étudier la viabilité technico-économique de ces projets. En France, les projets permacoles émergent depuis une quinzaine dannées et participent au développement territorial : par le maintien de lemploi, la préservation de lenvironnement et des ressources naturelles, le développement des circuits courts et la création de paysages agricoles diversifiés et favorables au maintien de la biodiversité. Qu'en est-il des formations à la permaculture dans l'enseignement technique agricole ? Quels formats prennent-elles ? Comment s'insèrent-elles dans le parcours des futurs agriculteurs.trices ? Quelles plus-values apportent-elles ? C'est à travers le témoignage du Lycée agricole La Cazotte, à Saint-Affrique, en Aveyron, quun aperçu est donné.
Santé du troupeau bovin laitier : Vers une approche innovante
Mathilde BERNOU, Auteur ; Guillaume MICHEL, AuteurLa question de la gestion sanitaire du troupeau bovin laitier peut être un frein à la conversion en agriculture biologique. Face à ce constat, le GAB dArmor a testé une approche innovante avec un groupe déleveurs, sur la période 2016-2020. Il a alors été fait un double choix : i) travailler sur divers sujets pour une approche globale (alimentation, système fourrager, santé, environnement général de la ferme ) et ii) s'appuyer sur des formations, des suivis individuels et une dynamique de groupe. Les formations ont amené à la création dun socle commun de connaissances, facilitant les échanges et permettant aux éleveurs de mieux comprendre pour mieux décider. Les suivis individuels ont aidé à la mise en pratique des acquis des formations, tout en ayant un regard extérieur sur la ferme. Les échanges au sein du groupe ont permis, tout en bousculant les acquis, un engagement sur le long terme des éleveurs et un développement de la confiance. En fin de projet, chaque participant a même pu passer 24 h sur la ferme dun autre éleveur du groupe, expérience vécue comme très forte. Les résultats sont là, positifs et visibles via des indicateurs partagés (ex : mortalité des veaux ). Si les éleveurs ont vu ainsi la santé de leur troupeau saméliorer, ils sont aussi devenus plus attentifs à leurs animaux et aux actions de prévention et, aujourdhui, ils témoignent être mieux dans leur travail. Ainsi, la réussite de ce projet tient « aux allers et retours entre dynamique collective et individuelle, entre la théorie et la pratique abordées sur plusieurs années ».
Vignerons du monde : Chakana : Facundo Bonamaizon : Guidé par la Croix du Sud
Frédérique ROSE, AuteurDepuis 2010, Facundo Bonamaizon est à la tête du domaine Chakana, situé en Argentine, dans la province de Mendoza. Les 110 ha de ce domaine sont divisés en trois sites : 80 ha à Agrelo et deux sites de 13 et 17 ha du côté de Paraje Altamira. Dans tous les cas, les vignes sont cultivées sur des plaines à pente très faible (moins de 1 %) et sont conduites en bio ou en biodynamie. A son arrivée sur le domaine, Facundo Bonamaizon, ingénieur agronome de formation, a revu entièrement les itinéraires techniques afin de mettre en place une approche plus globale. Ses principales préoccupations sont la gestion de leau (le domaine reçoit seulement 200 à 300 mm de précipitations par an), les fourmis coupeuses de feuilles, lenrichissement des sols et le maintien de la biodiversité. Le domaine Chakana produit, chaque année, 600 000 bouteilles (5 % du raisin vinifié est acheté), dont 80 % sont exportées dans plus de 29 pays. Le reste est vendu en Argentine, principalement via la vente directe en ligne.
Cahier des charges Ostréiculture Nature & Progrès : Edition 2019
L'ostréiculture a connu, ces dernières décennies, d'importants bouleversements en raison des épidémies et de la modernisation du métier d'ostréiculteur. Le cahier des charges Ostréiculture Nature & Progrès vise une diversité génétique de l'huître, favorable à la durabilité des populations, un bien-être et une santé de l'huître par un encadrement des pratiques d'élevage (méthode, limite des déplacements, densité), et une cohérence environnementale et sociale globale. Il comprend trois parties : - La partie réglementaire, qui constitue le corps du cahier des charges. Elle énonce les principes relatifs à l'élevage sous mention Nature & Progrès et en définit les règles ; - Le guide de lecture, qui vient préciser, de manière ponctuelle, les dispositions de la partie réglementaire ; - Les annexes, qui comportent des données techniques, précisent des unités de valeurs, proposent des outils pratiques et recensent des adresses utiles.
Colloque de restitution du projet OTOVEIL du 4 juin 2019 à Angers (ESA) : Présentations
Catherine EXPERTON, Auteur ; Olivier LINCLAU, Auteur ; Philippe ROUSSEL, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2019Organisé par lITAB en partenariat avec lESA, le colloque de restitution du projet Casdar OTOVEIL (Développer des Outils Techniques et Organisationnels de conseil pour la surVEILlance et la prévention sanitaire dans les élevages biologiques) a eu lieu le 4 juin 2019, à Angers, avec pour thème "Approche globale et équilibre en santé des ruminants bio. Quels outils ? Quels leviers ?". Les présentations ont porté sur : - Un projet pour... ; - Des grilles Panse bêtes pour renforcer la détection précoce des ruptures déquilibre sanitaire des troupeaux de ruminants ; - Diversité dintervenants et de situations de conseil en santé animale : Réflexion sur les outils et démarches de conseil au service dune approche globale de la santé animale ; - Caractériser un troupeau en équilibre sanitaire à partir de données disponibles en élevage ; - Les outils pédagogiques pour lenseignement ; - Conclusion et perspectives...
Le conseil sanitaire dans les élevages de ruminants en agriculture biologique : diversité dacteurs, de rôles et modalités dintervention
Le projet Casdar Otoveil sest penché sur laccompagnement des éleveurs en AB en matière de gestion de la santé animale. Via une vingtaine denquêtes menées de fin 2016 à début 2017, en majorité auprès déleveurs issus de lAveyron, des Deux-Sèvres et de Loire-Atlantique, létude a permis de mettre en évidence plusieurs types dintervenants et leurs approches du conseil ou encore de la santé. Ainsi, on peut distinguer le vétérinaire libéral de proximité, plutôt pour les urgences ou pour les visites sanitaires obligatoires ; le vétérinaire conseil, lui aussi libéral, mais qui centre son activité sur le conseil (pas de prescription ou de mandat sanitaire) ; le vétérinaire conventionné qui propose un service proche du vétérinaire conseil tout en assumant des responsabilités de vétérinaire traitant ; lanimateur de groupes déleveurs qui organise pour ces derniers des formations ou qui anime des collectifs sur des questions de santé et dont le rôle est surtout de faire le lien avec lexpert (type vétérinaire conseil) et avec les éleveurs ou entre éleveurs ; le technico-commercial qui associe conseil (suivant un protocole) et vente de produits, et enfin le technicien délevage (type contrôle laitier), moins sur le conseil que sur le suivi de performances. Ces acteurs portent chacun des approches différentes et assurent des rôles différents auprès des éleveurs. Cependant, tous partagent lapproche globale et préventive de la santé, même si, parfois, certains rencontrent des difficultés à la traduire dans leurs interventions. Comment, parmi cette offre, les éleveurs combinent les diverses ressources pour répondre à leurs besoins en matière de santé et de prévention ? Cette question a fait lobjet dune seconde enquête en 2018.
Projet OTOVEIL : Léquilibre sanitaire en élevage biologique un idéal ? Comment y parvenir ?
Cécile CLUZET, AuteurOTOVEIL est un projet Casdar (2016-2019) piloté par lItab. Il avait pour objectif de développer des outils techniques et organisationnels de conseil pour la surveillance et la prévention sanitaire dans les élevages biologiques. OTOVEIL sest particulièrement intéressé à la notion déquilibre sanitaire au sein dun troupeau. Les membres du projet ont notamment regardé si cet état déquilibre avait une réalité statistique et si des facteurs favorables (ou défavorables) pouvaient être précisément identifiés. Le but était ensuite de pouvoir formuler des conseils à travers une approche globale de lélevage. Lapproche globale est en effet une nécessité en bio car plusieurs pratiques et choix de léleveur peuvent éviter, ou au contraire engendrer, des pertes déquilibre sanitaire : logement, abreuvement, alimentation, pâturage, génétique Afin de formaliser une démarche pour viser léquilibre sanitaire dun troupeau de ruminants, les membres dOTOVEIL ont élaboré loutil « Panse bête ». Cet outil vise à résoudre des déséquilibres (maladies) en remontant aux causes du problème de santé et à établir un plan dactions. Il se décline pour cinq filières : ovin lait, ovin viande, caprin lait, bovin lait et bovin viande.
Une année au jardin avec les micro-organismes efficaces (EM)
Les micro-organismes efficaces (EM) sont une mixture dans laquelle différents groupes de bactéries du sol ont été assemblés. Ils ont été développés au Japon dans les années 1980 et se sont montrés d'une efficacité étonnante au jardin. Les souches microbiennes qui constituent les EM sont non seulement capables de stopper un processus de dégradation, mais aussi de l'inverser pour le faire évoluer dans le sens d'une régénération. L'emploi des EM au jardin stimule le sol et augmente sa capacité à mettre les nutriments à la disposition des plantes. Les bases de la technologie des EM sont expliquées, les principes d'élaboration, les processus d'action et les modes d'utilisation sont décortiqués. Les applications au jardin sont présentées mois par mois, sur une année entière. Au delà d'un manuel d'utilisation, cet ouvrage est aussi un guide pour orienter notre influence positive sur l'environnement et les cycles du vivant en revisitant notre rapport à la nature.
Biodynamis Hors série n°21 : Vivre les préparations biodynamiques
Laurent DREYFUS, Auteur ; Hans-Christophe VAHLE, Auteur ; Gauthier BAUDOIN, Auteur ; ET AL., AuteurCe hors-série de la revue est entièrement consacré aux préparations biodynamiques et à la diversité des pratiques des agricultures qui les ont adoptées. Les préparations biodynamiques sont le cur de la pratique biodynamique et elles sont ce qui différencie la biodynamie de toute autre méthode. De la bouse de corne à la silice de corne, dynamisées une heure, en passant par les fleurs de pissenlit, de camomille, ces substances créées par lhomme régénèrent les corps physique, éthérique, astral et le moi du lieu et créent un lien particulier avec la terre, la nature, les oiseaux, les insectes, et avec tout lécosystème. Au sommaire : Les plantes des préparations biodynamiques dans lorganisme agricole tripartite ; - Considérations sur la préparation 506, pissenlit/mésentère ; - La préparation 505 écorce de chêne/crâne ; - Réflexions sur la préparation 501 silice de corne ; - Les recherches de Jürgen Fritz ; - Leffet des préparations biodynamiques ; - Quelques résultats de recherches récentes ; - Vivre les préparations biodynamiques en Amérique du Sud ; - Christoph Willer, expert en préparations biodynamiques en Allemagne ; - Les préparations dans le désert, à Sekem en Egypte ; - En pépinières dans les Cévennes ; - En élevage bovin dans les Vosges ; - Dynamiser les préparations dans des vasques vives ; - Les préparations biodynamiques et les plantes médicinales ; - Le domaine viticole Cazes en biodynamie depuis 20 ans ; - Devon Strong, les préparations en Amérique du Nord ; - Liberté et diversité ; - Le MABD pour le développement local de lélaboration des préparations biodynamiques ; - En maraîchage, gérer les préparations sur lensemble des cultures et sur lannée.
La permaculture : En route pour la transition écologique : La solution pour un avenir durable
Bien au-delà de la technique de jardinage à laquelle elle est souvent réduite, la permaculture est un ensemble de valeurs, de connaissances et de pratiques dont le but est de créer des systèmes inspirés par la nature, performants, autonomes et durables. La permaculture est la culture de la permanence. Elle invite à être dans une posture d'observation constante, à envisager les opportunités plutôt que les problèmes, à considérer les situations dans leur ensemble plutôt que fragmentées... Cet ouvrage offre une explication très pédagogique de ses concepts : exposé détaillé de la démarche globale, illustré d'exemples concrets et accompagné de photos, de schémas et de dessins explicatifs ; présentation du design en permaculture, stratégie qui permet de mettre en uvre, in situ et avec des objectifs précis, les éthiques et les principes de la permaculture ; mise en perspective de la façon dont la permaculture peut être appliquée au quotidien dans des domaines concrets (le jardin et le verger, l'énergie, la gestion de l'eau, le compostage ou le recyclage des déchets, l'habitat, l'élevage des animaux...) ; description des critères à prendre en compte pour sélectionner les bonnes pratiques.
2/2 - Entretien avec Anton Sidler - La Vache Heureuse pour des Agriculteurs Heureux
Seconde partie de linterview dAnton Sidler, co-fondateur de "La Vache Heureuse" (LVH) en collaboration avec Konrad Schreiber. Dans cette vidéo, Anton Sidler discute avec Thomas, qui se met à la place d'un jeune agriculteur qui souhaite en connaître davantage sur les pratiques du sol vivant avec La Vache Heureuse. Anton lui explique les différentes étapes, en commençant par un bilan de lexploitation pour arriver jusqu'aux formations proposées tout au long de l'année et les échanges possibles au sein du groupe La Vache Heureuse.
L'homéopathie pour les animaux aussi : 101 cas cliniques vétérinaires en homéopathie
Alain Duport, vétérinaire homéopathe uniciste depuis 1981, témoigne, à laide de cas cliniques, de laction de lhoméopathie sur les animaux. Son ouvrage intéressera les détenteurs danimaux, quelle que soit lespèce, désireux dutiliser une médecine naturelle, ainsi que les vétérinaires qui souhaitent élargir leur palette thérapeutique à lhoméopathie et, plus largement, les médecins homéopathes, souvent intrigués par lhoméopathie vétérinaire, souvent parce que lhoméopathie vétérinaire représente un champ dexpérimentation, dans les maladies graves ou les pathologies de groupe par exemple. Les résultats obtenus, aussi bien chez les abeilles que les volailles, les chiens, les chats, les bovins et équidés ainsi que chez les ovins et caprins, permettent de penser que lhoméopathie est une alternative intéressante pour certaines pathologies pour lesquelles la médecine classique na pas de solution. Ce livre est loccasion de découvrir 80 remèdes, certains étant peu usités (Kola, Cypripedium, Sambuccus ). Chaque cas clinique est suivi dun commentaire de matière médicale.
Que penser des vaccinations dans le cadre de l'approche globale de la santé en agriculture biologique ?
GIE ZONE VERTE, AuteurCet article invite à penser la vaccination des animaux d'élevage en la contextualisant, selon qu'on se situe dans une démarche de prévention dite de prophylaxie médicale (vaccins, antibiotiques...) ou dans une démarche de prévention globale. C'est cette approche globale que revendiquent les éleveurs bio. Elle se caractérise par une prise en compte de l'ensemble des facteurs inter-agissants : lieux, climat, bâtiments, concentrations, sélection, etc., pouvant favoriser ou contrarier l'expression du bien-être et de la santé des animaux. Dans cette approche, les virus et les bactéries sont des compagnons historiques et inséparables des animaux, entretenant en permanence des rapports symbiotiques complexes. En agriculture bio, l'accent est mis sur les conditions globales d'existence des animaux, l'environnement, mais aussi la qualité et l'équilibre des rations alimentaires, l'ambiance affective, l'état d'esprit de l'éleveur, la cohérence du projet... Tout est fait pour diminuer les stress et les risques d'affaiblissement. Pour les éleveurs bio, l'apparition d'une maladie indique un déséquilibre dont il conviendra d'identifier les causes. Les éleveurs bio sont donc souvent réticents à utiliser la vaccination, en particulier lorsqu'ils ont bien équilibré leur système. Lutilisation de la vaccination est réservée aux seules maladies graves pour lesquelles aucune thérapeutique efficace, avec les médecines naturelles ou allopathiques, nest disponible. Pour les auteurs, l'explosion des maladies néonatales en élevage est consécutive à l'augmentation de la taille des cheptels et à la concentration des animaux. Dans l'élevage intensif, la prophylaxie sanitaire des 30 dernières années a eu un recours de plus en plus massif aux vaccinations, alors que, comme l'a montré l'exemple des diarrhées (collibacillaires, puis virales, suivies par les BVD - diarrhées virales bovines ; la diarrhée paralysante et les cryptosporidoses) dans les cheptels de bovins allaitants, à partir des années 1980, l'escalade à la vaccination n'a fait que contraindre à l'abattage de milliers d'animaux sains et coûter une fortune aux éleveurs. Les auteurs incitent donc à pratiquer la vaccination le moins possible, toujours avec discernement, en réfléchissant en permanence aux conditions délevage et aux effets à long terme des vaccinations sur la capacité globale de résistance dune population aux agressions.
Dossier - Chaîne de récolte des fourrages : Séchage en grange : une voie performante à raisonner globalement
J.-C. VIDAL, Auteur ; Benoît LABASCOULE, Auteur ; Michel WEBER, Auteur ; ET AL., Auteur86 % de la SAU aveyronnaise est recouverte de prairies (238 000 ha de prairies permanentes et 205 000 ha de prairies temporaires). Pour conserver et stocker les fourrages produits, plusieurs possibilités s'offrent aux éleveurs du département, parmi lesquelles on trouve le séchage en grange. Ce dossier présente un tour d'horizon de cette chaîne de récolte : impact sur le système d'exploitation, conséquences économiques, caractéristiques techniques et financières, qualité des fourrages et impact sur l'autonomie alimentaire, coûts globaux... Pour cela, les auteurs s'appuient sur les témoignages d'experts, de conseillers et d'agriculteurs. Avant tout, un projet d'installation de séchage en grange doit entrer dans la démarche globale de l'exploitation.
Dossier spécial Évaluation des systèmes de production
Gustave DELAIRE, Auteur ; RESEAU AGRICULTURE DURABLE, Auteur ; GAEC DE MALABRIT, Auteur ; ET AL., AuteurLes indicateurs pour mesurer la performance économique (marge brute, EBE) sont souvent utilisés dans une logique productiviste. Pour évaluer les résultats technico-économiques des exploitations, le Réseau Agriculture Durable se base sur lapproche globale du système de production (et non par activité) et prend en compte les interactions entre ses différentes composantes. Le RAD tient à replacer lhomme au cur du projet dentreprise ; il a choisi des indicateurs pour accompagner les exploitations vers des systèmes économes et autonomes. Laccent est donc mis sur la création de richesse, la rémunération du travail, la capacité à créer de lemploi Un nouvel indicateur a été créé par le RAD : le Résultat Social. Le RAD a mis en place un observatoire technico-économique depuis les années 2000 et compare les résultats des exploitations du RAD et du RICA. Les tendances enregistrées depuis une dizaine dannées se confirment : les fermes du RAD créent plus de richesses, dégagent plus de résultat tout en ayant un produit dactivité inférieur. Cela sexplique par la réduction des charges permise par loptimisation du pâturage.
Recueil de savoir-faire paysans : Grandes cultures bio - Tome 2
Les statistiques diffusées par l'Agence Bio et l'Observatoire Régional de l'Agriculture Biologique des Pays de la Loire (ORAB) démontrent le développement des surfaces de céréales et oléo-protéagineux en France et plus particulièrement sur le territoire ligérien. Ce recueil du réseau GAB-CAB présente les savoir-faire de producteurs bio des Pays de la Loire. Il reprend des témoignages de 2013 du 1er tome et aborde les autres fermes par le biais de l'approche globale. Les systèmes représentés et analysés sont : grandes cultures, bovins lait, bovins viande, porcins et polyculture-élevage. Chaque témoignage dagriculteur est associé à la présentation de sa ferme.
Santé animale : Le rôle des groupes déleveurs dans lévolution des pratiques
Claire RUAULT, AuteurDe nombreux éleveurs travaillent en groupe sur lutilisation de médecines dites alternatives et sur les moyens de renforcer la prévention dans leurs élevages. Un des objectifs du projet « Synergies pour la santé des élevages biologiques » était de caractériser le rôle de ces groupes dans la maîtrise et lévolution des pratiques de santé animale. Pour ce faire, des enquêtes ont été réalisées auprès de deux groupes vétérinaires - éleveurs en convention et de deux groupes de développement, lun centré sur lhoméopathie et le second sur laromathérapie. Ces quatre collectifs fonctionnent différemment. Les groupes en convention avec des vétérinaires accordent une place centrale à ces derniers, la qualité du dialogue avec le vétérinaire étant un élément clé. Pour les deux groupes de développement, le fonctionnement est structuré par les journées de formation. Ces dernières sont des espaces de dialogue entre éleveurs, à partir des apports dun expert et grâce à lanimateur qui rend possible ce dialogue. Cependant, dans tous les cas, par léchange de connaissances ou de pratiques, ces groupes contribuent à renforcer une approche préventive de la santé et lautonomie de décision des éleveurs ou encore permettent un apprentissage collectif, par ex., de médecines alternatives complexes. Létude souligne aussi limportance des échanges entre éleveurs, hors réunion ou hors dialogue avec le vétérinaire, pour favoriser lappropriation des nouvelles pratiques. Si les agriculteurs impliqués sont « proches » géographiquement, il leur sera plus facile déchanger entre eux au quotidien et de mettre en pratique ce quils ont appris dans le collectif.
Viabilité des microfermes maraîchères biologiques. Une étude inductive combinant méthodes qualitatives et modélisation
Dans le contexte des défis environnementaux et sociaux de lAnthropocène, les microfermes sont des fermes maraîchères biologiques qui questionnent les fondements de la modernisation agricole par leurs petites surfaces, leur grande diversité cultivée, leur faible niveau de motorisation, une approche écologique holiste et leur commercialisation en circuits courts. Cette thèse a examiné la viabilité de ces systèmes agricoles atypiques qui suscitent un intérêt croissant dans les pays industrialisés. Elle sest basée sur une étude de 20 cas en milieu rural dans le nord de la France et 10 cas en milieu urbain à Londres. Une démarche inductive a été mise en uvre combinant analyse qualitative dentretiens avec des paysans et modélisation quantitative à partir de données de terrain. Un cadre conceptuel a été développé pour analyser les choix stratégiques des paysans au regard des multiples aspirations de leur projet de vie où des considérations éthiques et subjectives occupent une place centrale. La satisfaction de ces aspirations est primordiale pour la viabilité de ces fermes. Un modèle de simulation stochastique de revenu et de temps de travail a été créé pour explorer les chances de viabilité économique de scénarios contrastés de microfermes intégrant stratégies techniques, commerciales et dinvestissement. Des simulations ont été réalisées pour le contexte français et londonien et ont été discutées avec des acteurs de terrain. Bien que les chances de viabilité varient selon les scénarios, ce travail montre que les microfermes peuvent être viables. Une partie de ce document est rédigée en anglais (p. 105-204).
Anne Le Briquer : La santé animale à pleins tubes
Antoine BESNARD, AuteurAnne Le Briquer et son mari produisent en Bretagne du lait de bovin en AB depuis 1999. Lors de la conversion, cela lui a semblé une évidence : le passage à la bio ne pouvait pas être complet sans une approche cohérente de la gestion de la santé animale. Elle a mis tout en uvre pour se passer des antibiotiques et elle s'est formée à l'homéopathie auprès d'un vétérinaire spécialisé. Aujourd'hui, avec l'expérience, elle obtient de très bons résultats. Le vétérinaire ne vient que de façon exceptionnelle et les frais de santé ont fortement diminué. L'homéopathie est utilisée pour toutes les pathologies, mammites, diarrhées, notamment. A ce jour, cette agricultrice souhaite transmettre son expérience et, dans ce cadre, insiste sur des points fondamentaux pour elle : le besoin de bien prendre le temps d'observer l'animal, d'être rigoureux (elle notait tous ses traitements au début), de veiller à l'alimentation et aux bonnes conditions de vie du troupeau. Pour elle, le fait d'être en bio est un facteur de la bonne santé des animaux. L'homéopathie donne ses pleins résultats si toutes ces conditions favorables sont réunies.
Assurer la bonne santé des volailles de chair en élevages biologiques : Astuces, conseils et expériences
Coline BRAME, Auteur ; Gaëlle DENNERY, Auteur ; Catherine EXPERTON, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2015Pour assurer la bonne santé des volailles de chair élevées selon le cahier des charges biologique, la prévention est une étape incontournable. Elle se traduit par différentes approches : stratégie d'itinéraires techniques, observation des animaux, choix de produits alternatifs... Ce document a été rédigé à partir des informations recueillies en 2014 lors de 18 entretiens socio-techniques d'éleveurs de volailles de chair biologiques, en filières longues (8 éleveurs) et courtes (10 éleveurs), en Bretagne, Pays de la Loire et Drôme. L'objectif de ces enquêtes, sans qu'elles soient absolument représentatives des types d'élevage, était de montrer la diversité des situations et des pratiques autour de l'élevage de volailles de chair biologiques. Ce document rassemble des expériences d'éleveurs afin de les partager avec d'autres éleveurs, pour leur permettre d'adapter au mieux l'itinéraire technique de leur élevage et de mieux connaître les solutions et produits alternatifs, ainsi que la façon de les utiliser.
Une autre route du lait : retour sur un parcours professionnel
A. PFLIMLIN, AuteurAu cours de sa vie professionnelle à l'Institut de lÉlevage, A. Pflimlin a fait de nombreuses missions et rencontres qui ont nourri sa réflexion. Les plus marquantes ont été celles avec les éleveurs laitiers herbagers autonomes. Malgré de bons résultats économiques et écologiques associés à la qualité de vie, malgré le soutien de la recherche pour mieux comprendre leur fonctionnement et leur résilience, ces systèmes semblent néanmoins discrédités par la suppression des quotas. Celle-ci relance la course à l'intensification, aux dépens du pâturage, et le surinvestissement des laiteries dans la poudre de lait pour l'exportation : une double impasse à court terme pour l'auteur, face à un marché mondial étroit, très volatil et inéquitable, mais aussi à long terme par rapport aux résolutions de la COP 21 et à la souveraineté alimentaire des pays du Sud.
Des intelligences collectives pour la santé des troupeaux
Michel BOUY, Auteur ; Catherine EXPERTON, Auteur ; Claire RUAULT, AuteurLa santé des animaux d'élevage est une préoccupation pour tous les éleveurs. Certains adhèrent à des groupements d'éleveurs, parfois associés à des vétérinaires comme dans les Groupements Eleveurs Vétérinaires en Convention (GVC). A travers une étude sociotechnique de quatre d'entre eux, l'Avem (12), l'Aver (26), l'Adage (35) et le Groupe Homéo (26), le projet Synergie a cherché à savoir si l'action collective favorisait une meilleure maîtrise de la santé animale en élevage et une évolution des pratiques vers une approche globale.
Manuel d'apprentissage pas à pas de la permaculture : Acquérir son autonomie en s'appuyant sur les services de la nature
La permaculture ne doit pas être restreinte aux différentes techniques de culture qu'elle développe (par exemple, la culture sur buttes, les lasagnes, le jardin-forêt...). Sa démarche, plus large, repose sur le respect de certains principes éthiques lorsqu'il s'agit, aussi, de concevoir des solutions pour créer ou faire évoluer une situation (construire sa maison, choisir sa ferme ). Il s'agira, tout d'abord, de commencer par définir nos besoins et ceux des acteurs en présence (humains ou non, présents ou à venir), dans un certain contexte, pour la réalisation d'un certain projet. Pour ce faire, une des étapes incontournables de la démarche consiste en l'observation et l'apprentissage des fonctionnements de la nature. C'est un des objectifs de ce livre. Il conduit, étape par étape, vers la compréhension des fonctionnements naturels : - Étape I : Comprendre la démarche permaculturelle ; - Étape II : Démarrer l'inventaire de son site ; - Étape III : Approfondir la connaissance intime de son site ; - Étape IV : Aménager son site grâce aux outils et stratégies permaculturelles ; Étape V : Approfondir et élargir. En dehors des activités liées à l'agriculture ou au jardinage, les champs d'application de la démarche permaculturelle sont nombreux, touchant à différents aspects de la vie : monde du travail, organisation de la vie en collectivité, préservation de l'environnement sur un territoire, etc.
Optimiser l'alimentation du troupeau et le garder en bonne santé : la méthode OBSALIM
LETTRE FILIÈRES FNAB - LAIT, AuteurCette méthode a été inventée dans les années 1990 par B. Giboudeau, vétérinaire dans le Jura. Son principe est que l'observation du troupeau, ainsi que la maîtrise de la ration et des conditions d'élevages permettent de maîtriser l'essentiel des pathologies. L'article énumère les étapes de cette méthode : Évaluation de l'état global du troupeau, notamment la propreté de la robe et l'orientation des poils selon leur emplacement par rapport au rumen ; Diagnostic alimentaire ; Ajustement de la ration et de la méthode de distribution (notamment les horaires et la fréquence).
Projet Optialibio : Lautonomie alimentaire dans les élevages bovins laitiers et allaitants biologiques
Le projet CASDAR Optialibio (2014-2018) vise à optimiser lautonomie alimentaire et à renforcer la résistance des élevages bovins biologiques (lait et viande) face aux aléas climatiques, notamment en apportant des réponses techniques aux questions dautonomie et déquilibre alimentaire dans ces élevages. ABioDoc-VetAgro Sup, le Centre national de ressources documentaires en agriculture biologique, partenaire du projet, réalise une veille sur lautonomie alimentaire des élevages bio depuis de nombreuses années. Le résultat de cette veille est présenté dans cette compilation bibliographique. Les références des documents sélectionnées ont été regroupées selon cinq grandes catégories : 1 - Des témoignages et des exemples dautonomie alimentaire dans des élevages bovins bio ; 2 - Les résultats issus de la recherche sur lautonomie alimentaire en élevage bovin bio (enquêtes, suivis délevages, essais et suivis en stations expérimentales) ; 3 - Les techniques liées à la production de cultures annuelles et pérennes (protéagineux, cultures fourragères, séchage en grange ) ; 4 - Les techniques délevage, de pâturage, dalimentation ; 5 - Lapproche globale de la notion dautonomie alimentaire et lélargissement du concept en dehors de lexploitation. Ces références ont toutes été publiées avant février 2015. Elles ont été extraites de la Biobase, la plus importante base de données documentaire francophone dédiée à lagriculture biologique, qui est gérée par ABioDoc-VetAgro Sup.
The new science of sustainable food systems : Overcoming Barriers to Food Systems Reform
Pour faciliter la transition des systèmes alimentaires vers des modèles plus durables, de nouvelles connaissances sont nécessaires. Lobjectif de ce rapport est de proposer une nouvelle approche des systèmes alimentaires durables, qui prenne en compte les aspects économiques, politiques et pratiques, afin de pouvoir produire une image cohérente et globale de ces systèmes. Le rapport comporte trois sections : - une nouvelle structure danalyse des systèmes alimentaires durables ; - une nouvelle science transdisciplinaire des systèmes alimentaires durables ; - examen du paysage lié aux initiatives en système alimentaire.
L'approche globale de la santé animale : des besoins du terrain à la question de recherche
Le 8 juillet 2013, l'Itab et l'Inra ont co-organisé un séminaire consacré à l'approche globale dans la gestion de la santé animale. Cette question avait en effet été identifiée comme prioritaire dans la gestion préventive des élevages biologiques, et la demande en références est forte. Une soixantaine de participants étaient présents pour partager témoignages et présentations sur la place de l'expérimentation et sur les méthodes d'étude de l'approche globale. Deux angles d'analyse ont été abordés : les liens entre pratiques d'élevage et facteurs de risque, et l'appréciation de l'équilibre d'un troupeau.
La bergerie de Villarceaux : Un laboratoire pour une transition agricole
Matthieu CALAME, Auteur ; Baptiste SANSON, AuteurCe domaine de 650 ha dans le Val d'Oise est engagé dans une transition agroécologique. Il est la propriété de la Fondation Charles-Léopold Mayer pour le Progrès de l'Homme (FPH). Les objectifs dépassent la seule conversion à l'agriculture biologique (et au label Nature & Progrès) pour intégrer les aspects suivants : la détermination des principes d'une agriculture durable, leur mise en uvre à l'échelle territoriale, l'évaluation du coût de cette transition qui passe par une étude technico-économique avant et après conversion, l'interpellation des politiques agricoles grâce à ces résultats et enfin l'utilisation comme outil de formation. De plus, la proximité de l'agglomération parisienne en fait un laboratoire possible pour de nouvelles relations ville-campagne. L'article retrace l'historique de cette exploitation, son fonctionnement et les recherches qui y sont menées, depuis les cultures céréalières conventionnelles dans les années 1950 à la conversion à l'agriculture biologique, en passant par l'introduction de troupeaux ovin et bovin. Le lecteur trouvera la carte de la réorganisation de l'assolement du domaine et les décisions techniques correspondantes. L'autonomie alimentaire a été entièrement atteinte en 1997 pour les 176 UGB Salers et les 14 UGB Brebis Suffolk. Les autres catégories d'autonomie sont également décrites : l'autonomie décisionnelle avec l'embauche d'ingénieurs agronomes et la formation de l'équipe salariée ; l'Autonomie de commercialisation par la création d'une coopérative de consommateurs ; enfin, l'autonomisation financière par la mise à disposition gratuite du parcellaire et des bâtiments par la FPH à condition de respecter les cahiers des charges bio et Nature & Progrès et d'atteindre certains objectifs quantifiés avec la méthode IDEA.
Dossier La nature au service de la santé animale
Catherine EXPERTON, Auteur ; Nathalie BAREILLE, Auteur ; Florence HELLEC, Auteur ; ET AL., AuteurLa santé animale en élevage biologique est gérée prioritairement de manière préventive. Par la bonne connaissance de leurs animaux et de leur environnement, les éleveurs bio sont à la recherche d'un équilibre favorable à une bonne gestion des risques sanitaires. Dans le cas où un problème sanitaire survient, le recours à des méthodes alternatives est préconisé : homéopathie, phytothérapie, aromathérapie A travers différents articles, ce dossier aborde le vaste domaine qu'est la santé animale en élevage biologique. Des résultats de travaux scientifiques et des formations sont présentés, certains points sensibles de la réglementation, notamment liée aux substances à base de plantes, sont abordés, et des expériences de terrain sont partagées.
Rapport annuel 2013 : Rapport moral, rapport dactivités, rapport financier
Le Pôle Bio Massif Central est un acteur de la recherche-développement dans le Massif Central et a su développer de multiples partenariats. Ce rapport revient sur son fonctionnement, le financement et ses actions en 2013. Le Pôle bio a porté trois projets, dont les actions et les résultats sont présentés dans ce rapport : 1) Le projet Systèmes qui analyse le fonctionnement et les performances des systèmes d'élevage agrobiologiques du Massif Central ; 2) Le projet Restauration hors domicile ; 3) Le projet Mélibio qui vise à valoriser la diversité des espèces et des variétés fourragères pour sécuriser les élevages de ruminants biologiques.
Le réseau SAEB et les perspectives de recherche
Au sein de l'Inra, le réseau Santé Animale en Élevage Biologique (SAEB) a été mis en place fin 2012. En réunissant une vingtaine de chercheurs de diverses disciplines, son objectif est de stimuler la production scientifique dans ce domaine. Le séminaire co-organisé par l'Inra et l'Itab, le 8 juillet 2013, et consacré à l'approche globale dans la gestion de la santé animale, a permis d'alimenter les réflexions de ce réseau. Deux projets, présentés dans cet article, sont actuellement en cours d'évaluation. Le projet EquiBio a pour objectif de décrire l'état sanitaire d'élevages de bovins laitiers, et ainsi d'identifier et prédire des situations d'équilibre sanitaire. Le projet COPPECS concernera plus particulièrement les acteurs de l'amont et de l'aval des filières, et leur influence sur les pratiques sanitaires des élevages, par exemple à travers les cahiers des charges de certaines filières.
L'agroécologie : une éthique de la relation aux autres
Emmanuel LACHAUME, AuteurL'agroécologie, selon Emmanuel Lachaume, animateur formé auprès de l'association Terre et Humanisme, a pour objectif de favoriser des écosystèmes viables sur les plans sociaux, économiques, humains, naturels E. Lachaume précise que l'agroécologie propose une démarche globale, intégrative, systémique et non labellisable. Il estime que l'enseignement agricole devrait transmettre cette démarche.
Dossier : L'agroécologie, le paradis perdu de la bio ?
Nelly PEGEAULT, Auteur ; Pierre M. STASSART, Auteur ; Guillaume LOHEST, Auteur ; ET AL., AuteurPour beaucoup, l'institutionnalisation de la bio, notamment à travers le cahier des charges européen, a fait perdre de vue certains principes fondamentaux pourtant à l'origine de l'AB, notamment l'approche globale ou les valeurs sociales. Ceci se concrétise par le développement d'un bio business, déclinaison biologique du modèle agro-industriel qui prévaut en agriculture conventionnelle. Aussi, l'agroécologie, avec ses principes et son approche globale et interdisciplinaire, allant de la ferme dans son milieu à la société, devient un champ d'actions pouvant permettre de développer l'ensemble des fondamentaux originels de l'AB, voire d'aller au delà. Ce dossier, à travers divers articles et points de vue, explique ce qu'est l'agroécologie, ses principes, ses acteurs, comment cela peut se concrétiser au quotidien, en quoi elle peut porter un modèle social. Ainsi, l'agroécologie est un cadre scientifique, regroupant plusieurs champs de recherche, de l'écologie à l'agronomie en passant par les sciences sociales pour permettre d'étudier, concevoir et gérer autrement les systèmes agricoles durables (échelle de la ferme), mais aussi des systèmes agroalimentaires (échelle de la filière dans les territoires) ou encore pour étudier les rapports entre production alimentaire et société au sens large (échelle de la société). L'agroécologie est donc une pratique scientifique spécifique pouvant être définie aussi par ses principes (ex : recyclage de la biomasse, garantie de la vie du sol, autonomie des agriculteurs et souveraineté alimentaire, recherche participative, diversité des savoirs ). Cette agroécologie doit poursuivre son développement en créant son espace de recherche et de formation, afin notamment de pouvoir devenir à minima une alternative au modèle dominant.
Elevage : Une approche biodynamique du parasitisme
Sandrine LE LUEL, AuteurL'approche biodynamique du parasitisme est basée sur le principe que la ferme est un organisme agricole diversifié et autonome. Chaque élément y a sa place, son rôle et doit être pris en compte et respecté. Ainsi, bien nourrir le sol, par un bon compost, est essentiel. Respecter l'animal, sa physiologie, ses besoins, son comportement sont aussi essentiels. Tout doit être fait pour développer un système agricole stable, cohérent, en « bonne santé », ce qui permet aux animaux de vivre en équilibre avec leurs parasites sans impact économique ou sur la santé. Des formations existent sur cette approche biodynamique qui va bien au-delà de la simple proposition de recettes ou de remèdes.
INOSYS, un nouvel outil au service du développement agricole
Audrey HIRONDELLE, AuteurINnOvation SYStème est un projet de l'Assemblée Permanente des Chambres d'Agriculture destiné à affiner la connaissance des exploitations à l'échelle nationale, en utilisant des typologies. L'article présente les résultats de ce projet national appliqués à des fermes de l'Aveyron : effectifs, surface agricole utile et unités de travail annuelles sont donnés selon les types d'exploitations. Une attention particulière est portée aux types d'exploitations bovin viande. Une application régionale du système permet de décrire la spécialisation des exploitations, l'âge des chefs d'exploitations selon l'orientation technico-économique entre 2000 et 2010.
Journée ferme ressource du 4 juin 2013 chez B. Poinel, à Beaupreau (49)
Fanny FONTAINE, AuteurLa journée ferme ressource a été organisée dans le Maine-et-Loire, en partenariat avec la Coordination AgroBiologique (CAB) des Pays de la Loire, qui mène différentes actions de soutien aux producteurs de plantes à parfum, aromatiques et médicinales (PPAM). Adratis Anjou Plantes est la filiale de transformation et de commercialisation de la coopérative Anjou Plantes. La coopérative se charge de la mise en culture, de l'appui technique au producteur, de la mutualisation des moyens de récolte, puis de la transformation et du stockage des plantes. Bernard Poinel, chez qui a eu lieu la journée, est l'un des fondateurs de la coopérative Anjou Plantes. Il cultive actuellement 7 ha de PPAM biologiques sur les 35 ha de son exploitation. La maîtrise de l'enherbement est la principale difficulté rencontrée par Bernard Poinel pour la production de PPAM biologiques. La réussite des PPAM en bio passe par une approche globale de l'exploitation et le développement d'échanges avec les techniciens et producteurs.
Quelle approche économique des services environnementaux agricoles ?
Jean-Marie SERONIE, AuteurLa prise en compte des services environnementaux rendus par l'entreprise agricole fait l'objet de trop peu de travaux de recherche. La dimension purement entrepreneuriale de l'exploitation agricole est insuffisamment prise en compte. Cet article, du directeur général du CER FRANCE Manche, revient sur les différents types de services écosystémiques : certains sont bien intégrés dans le fonctionnement des exploitations et dans le second pilier de la PAC, d'autres, en revanche, nécessitent une remise en cause profonde des systèmes de production, un important effort de recherche et une redéfinition des indicateurs de performances, c'est le cas de l'agroécologie. Les échelles spatiales et temporelles d'analyse des exploitations doivent être modifiées pour prendre en compte les paramètres écosystémiques, tout en restant lisibles pour un chef d'entreprise agricole.
Les principales clés du verger bio transfrontalier : Pommes et poires, une approche globale
Laurent JAMAR, Auteur ; Marc LATEUR, Auteur ; Ludovic TOURNANT, Auteur ; ET AL., Auteur | LOOS-EN-GOHELLE (265 Rue Becquerel, BP 74, 62 750, FRANCE) : FREDON NORD-PAS-DE-CALAIS | 2012Dans le cadre du programme TransBioFruit (2008-2014), plusieurs publications ont déjà été réalisées par les différents partenaires du projet et sont consultables en ligne. Au sommaire de la publication consacrée aux principales clés du verger bio transfrontalier : pommes, poires, une approche globale : - Présentation générale ; - Introduction ; - La parole est à François Carlier (producteur de fruits biologiques pendant 20 ans après une année de transition en production intégrée) ; - Comment envisager la gestion des sols ? ; - Quel choix de variétés de pommes adaptées à la production biologique transfrontalière ? ; - La conduite du pommier par la méthode Mafcot ; - Biodiversité : influence des bandes fleuries sur le contrôle du puceron cendré du pommier ; - Gestion de la tavelure du pommier ; - Ravageurs émergents des vergers (anthonome, hoplocampe du pommier et du poirier) ; - Le carpocapse : le "ver" de la pomme.
1er et 2 décembre 2011 - Paris : Approches globales d'évaluation de la qualité
Marc HENRY, Auteur ; Denis LAIRON, Auteur ; Machteld HUBER, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2011Ces journées ont été organisées par l'Institut Technique de l'Agriculture Biologique, dans le cadre d'un projet transversal porté par PEUV (Pour l'Emergence d'une Université du Vivant), avec un financement de la FPH (Fondation pour le Progrès de l'Homme). Le document qui les restitue porte sur plusieurs approches ou méthodes globales d'évaluation de la qualité des aliments : - Approches générales : Structuration de l'eau en domaines de cohérence ; La métabolomique : une approche sophistiquée globale du vivant ; Résultats d'une large étude sur le lien alimentation/santé chez les poulets, incluant des méthodes holistiques ; - Approches techniques : Nouveau concept de naturalité d'un aliment transformé ; Bioélectronique et quantification de la qualité © ; Application des mesures de biophotons dans la recherche sur les plantes et les aliments ; - Approches sensorielles : Analyse sensorielle : la sensorialité humaine comme instrument analytique ; Approche sensible des huiles essentielles : la méthode de Goethe ; - Méthodes morphogénétiques : Une démarche de connaissance adaptée à l'étude du domaine qualitatif de la substance organique ; Le vin vivant à travers le cristal ; Conditions opératoires pour la production reproductible de cristaux de chlorure cuivrique en présence d'additif ; Computerized pattern evaluation of the biocrystallization Method For Carrot Samples ; Hautes dilutions et informations subtiles repérables en cristallisations sensibles ; Analyse critique de la morphochromatographie appliquée à l'étude qualitative des matières organiques.
Concilier des performances pour une agriculture durable : L'agriculture biologique comme prototype
Natacha SAUTEREAU, Auteur ; Servane PENVERN, Auteur ; Morgane PETITGENET, Auteur ; ET AL., AuteurLe document, à travers la présentation de résultats de recherches menées par l'INRA en arboriculture, montre les spécificités de l'AB : l'intérêt au niveau environnemental (pollution, biodiversité), les rendements moindres mais une qualité optimisée des produits, des filières de commercialisation plus diversifiées, une meilleure autonomie des systèmes, des revenus intéressants, le côté gratifiant de cette agriculture pour l'exploitant, la plus value au niveau emploi ou encore le besoin en variétés adaptées à l'AB. Pour les auteurs, leurs résultats confirment bien le potentiel de l'AB en matière d'agriculture durable. Mais ils soulignent certaines tensions, par exemple entre quantité et qualité ou efficacité et écologie. Les auteurs soulignent aussi qu'il est alors impératif de développer une approche globale des systèmes, qui est la seule à permettre d'évaluer la globalité du potentiel de l'AB. Cela amène à de nouvelles questions de recherche : est-ce possible d'intensifier la bio ? Comment favoriser la durabilité d'un verger ? Ou encore la nécessité de mettre en évidence les critères pertinents pour mesurer cette même durabilité.
Désherbage mécanique du maïs : une stratégie globale
Charles SOUILLOT, AuteurPour que la stratégie de désherbage mécanique du maïs soit optimale, une réflexion globale permet en amont de limiter la pression des adventices (rotation, choix variétal, matières organiques compostées...). Les conditions d'implantation comme la profondeur, la densité de semis ou l'écartement sont des éléments importants à prendre en compte afin d'optimiser le travail des outils. Le choix de ces outils doit se faire en fonction du contexte de la parcelle, comme la piérosité et la disponibilité du matériel. La grille de décision Optimaïs est un outil d'aide à la décision mis au point par la fédération régionale des agriculteurs biologiques de Bretagne. Elle permet à l'agriculteur d'opter pour différentes options de désherbage en fonction des observations réalisées sur sa parcelle (comptage).
Quelle recherche-expérimentation adaptée à l'AB ? : Partage d'expériences pour construire des projets : Assises REVAB : Recherche-Expérimentation-Valorisation en AB : Synthèse et rapport complet
Vianney LE PICHON, Auteur ; Lucie GOUTTENOIRE, Auteur ; Dominique DESCLAUX, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2011En introduction du document, une synthèse globale sur les assises REVAB (Recherche-Expérimentation-Valorisation en AB) présente les Assises REVAB, portées par l'Itab (Institut technique de l'agriculture biologique), les Assises 2006, ce qui a été permis à l'Itab, la pluralité de l'agriculture biologique... En outre, le document, dans sa partie intitulée "Revivre les Assises", revient sur le fil de leur déroulement : - Ouverture ; - Séances plénières : Diversité des approches de la complexité en recherche pour l'agriculture biologique ; Modéliser, partager, réinterroger pour accompagner la reconception de systèmes d'élevage ; Nécessaire complémentarité des acteurs et des approches de sélection ; - Ateliers : Atelier 1 : Comment définir la recherche globale ? ; Atelier 2 : Comment optimiser l'intégration des connaissances empiriques ? ; Atelier 3 : Comment faciliter l'appropriation des connaissances issues de la recherche/expérimentation ? ; - Du côté de l'Europe : Définition de l'AB par l'IFOAM ; La science expérientielle : vers une intégration des connaissances tacites et réfléchies des experts praticiens dans le développement scientifique de l'AB ; Le réseau coopératif "recherche en production légumière biologique" ; Présentation de l'International Farming System Association ; Les réseaux d'agriculteurs dans la gestion du système de connaissances en AB ; - Regards sur les Assises : Aspect cognitif de la démarche globale ; Regard d'un spécialiste, analyse des Assises.
Circuit courts
David FALAISE, AuteurLe développement des circuits courts est important actuellement, mais quelle est vraiment leur signification ? La définition commune du circuit court est une commercialisation avec au maximum un intermédiaire entre le producteur et le consommateur. Ceci implique souvent la notion de proximité géographique. Les circuits courts englobent les marchés de producteurs, les points de vente à la ferme, la vente en caissette, les magasins classiques dits de revente, mais aussi les ventes en panier, les magasins de producteurs et la restauration collective. Les consommateurs qui privilégient les circuits courts attendent la fraîcheur du produit, le goût des aliments et leur saisonnalité, ainsi qu'une relation avec le producteur et les autres consommateurs lors des marchés. Un circuit, pour être « court », doit remonter jusqu'à la production des matières premières d'un produit. Un produit fabriqué à proximité, avec du soja du Brésil, n'a rien de local. Pour les agriculteurs, le relationnel et la commercialisation sont un investissement important en temps de travail.
Conversion biologique des fermes d'élevage : Une démarche globale
Denis FRIC, Auteur ; Arnaud DUTHEIL, AuteurL'effort à fournir par l'agriculteur lors de sa conversion va beaucoup dépendre du degré d'artificialisation du système de production de départ. C'est pourquoi il est conseillé, avant même l'engagement dans la conversion administrative, de diversifier le système de culture et d'appliquer des rotations adaptées à la nature du sol et au contexte climatique. Pour être un succès, la conversion ne s'improvise pas. Elle nécessite pour l'agriculteur d'avoir une forte motivation, des qualités d'observation, de la technicité, de la patience, une importante capacité d'adaptation et d'accepter le risque d'une baisse de production Pour beaucoup d'agriculteurs, la peur de la non maîtrise sanitaire est le premier frein à la conversion. Pour aider les éleveurs, un diagnostic sanitaire de conversion peut être fait par un technicien ou un vétérinaire. Il permet de montrer que la maîtrise sanitaire de la ferme est possible en bio en appréhendant le système dans sa globalité, de lister les principaux facteurs de risques existants et d'expliquer les différentes solutions envisagées. Dans la grande majorité des cas, les problèmes sanitaires ont pour origine un déséquilibre (alimentaire, de logement..), le principe de base pour tous les éleveurs bio est donc l'observation de leur troupeau. Un extrait du document "La conversion bio des systèmes bovins allaitants en Massif Central" tiré d' "Innovations agronomiques (2008)" montre les principaux résultats technico-économiques de ces exploitations. Il montre notamment que les résultats économiques par travailleur des exploitations bovins allaitants biologiques sont globalement assez proches de ceux des conventionnels (mais ces résultats moyens cachent une assez grande variabilité entre les exploitations et en fonction des années).