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Une année de pâturage dans le Trégor
Cindy SCHRADER, AuteurÉric Le Parc, éleveur laitier dans les Côtes d'Armor, a repris la ferme familiale en 1998, même si ce n'était pas sa vocation première. A l'époque, ses envies d'indépendance et d'autonomie pour la ferme sont vite réprimées par un contexte agricole qui s'y prêtait peu, jusqu'à la crise laitière de 2009. C'est alors que la rencontre avec des éleveurs conduisant des systèmes plus herbagers et plus autonomes lui a ouvert de nouveaux horizons. Depuis, Éric a arrêté les céréales au profit de l'herbe (53 de ses 56 ha sont en herbe), il s'est formé aux médecines vétérinaires alternatives, et a converti sa ferme à l'agriculture biologique en 2019. Malgré ses craintes initiales, ses résultats économiques se sont améliorés.
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L'autonomie règne en maître à Kerdanio
Guillaume ROBIN, Auteur ; Eurydice WICHELER, AuteurAprès une première installation qui ne lui correspondait pas, Guillaume Robin, aujourd'hui éleveur de 58 vaches laitières bio, s'est réinstallé à Mûr-de-Bretagne (22) en 2013. Il travaille seul, avec un objectif d'autonomie décisionnelle, financière, alimentaire/fourragère... tout en respectant l'environnement. Il a adopté un système de double période de vêlage, la première servant au renouvellement du cheptel, la seconde servant à la production de croisés valorisés en viande. Une fois la gestion du pâturage bien maîtrisée, Guillaume a enclenché la conversion de l'exploitation vers l'AB en 2018. L'évolution de ses résultats économiques et de sa charge de travail, suite à la conversion, est indiquée. Avec l'association « Terres et Bocages », il a planté plusieurs kilomètres de haies qui favorisent la biodiversité et servent également de brise-vents. Les échanges, notamment lors de chantiers collectifs ou avec son épouse, sont très importants pour Guillaume, puisqu'ils lui permettent, en tant que seul décisionnaire, de progresser à partir des conseils de son entourage professionnel, associatif et familial.
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La bio en crise de croissance ?
Véronique BARGAIN, AuteurEn 2021, la consommation de produits biologiques a connu une baisse. Pour les fruits et légumes, cette baisse de consommation est générale, et concerne aussi, dans une moindre mesure, les produits conventionnels. Pour cette même année, les chiffres de l'Agence BIO révèlent un taux de déconversion des fermes en agriculture biologique sensiblement équivalent aux années précédentes. Une grande partie de ces déconversions est toutefois liée à des départs à la retraite, et les conversions, bien que moindres, se poursuivent. Dans ce contexte, où l'offre poursuit sa croissance alors que la demande ralentit, la filière doit faire d'autant plus d'efforts pour sa structuration : les importations en fruits et légumes biologiques sont encore importantes et le débouché de la restauration collective reste à développer.
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La bio dans les régions : La dynamique séquilibre
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurEn 2021, la bio a continué de sétendre dans les treize régions françaises métropolitaines. Les territoires au nord et à lest de la France, qui étaient en retard en matière de développement de la bio, ont continué leur progression, ce qui rééquilibre le déploiement de lagriculture biologique à léchelle nationale. L'AB représente maintenant 10,3 % de la SAU française, soit 2,8 millions dhectares certifiés bio ou en conversion. Malgré un tassement des conversions et un marché plus compliqué, la croissance sest poursuivie en 2021, portée par des consommateurs sensibilisés et parfois par des politiques volontaristes, avec le soutien des collectivités locales et des agences de leau. La partie sud de la France reste en tête des surfaces bio, avec des départements moteurs et fortement dynamiques : le Gers, le Gard, lAveyron, la Gironde, la Drôme... Les nouvelles surfaces en conversion (1ère année de conversion) sont toutefois en baisse dans plusieurs régions. Ce recul est à comparer avec les forts taux de conversion de 2020. Ils peuvent ainsi être analysés comme un rééquilibrage pour absorber la croissance de la bio. Les arrêts restent faibles et sont dus, pour moitié, à des départs en retraite.
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Les BioThémas 2022 : L'engraissement à l'herbe en agriculture biologique : retours de pratiques et de la recherche en élevages ruminants et porcins
Antoine ROINSARD, Auteur ; Eva GROSHENS, Auteur ; Marion KENTZEL, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2022Le 5 octobre 2022, plusieurs résultats de projets de R&D en lien avec lengraissement à l'herbe en agriculture biologique ont été présentés à loccasion des BioThémas (un cycle de conférences dédié à lagriculture biologique et à ses pratiques, co-organisé par le Pôle Bio Massif Central et lItab à loccasion du Sommet de lElevage). Antoine Roinsard, de la Commission bio dInterbev, a commencé par indiquer les chiffres-clefs de la production et de la consommation de viandes biologiques en 2021 et les tendances pour 2022. Léquipe du projet Casdar Proverbial, qui travaille sur la valorisation des bovins mâles en bio (jeunes bovins et bufs rajeunis), a pris la suite avec une conférence intitulée « Lherbe au cur des régimes de finition des bovins mâles du troupeau allaitant bio pour répondre aux marchés de demain ». Léquipe du projet BioViandes, qui a pour objectif de contribuer au développement de filières durables de viandes biologiques de ruminants sur le Massif Central, a ensuite présenté les travaux réalisés par deux stagiaires sur « Lanalyse des trajectoires dévolution et des choix techniques et commerciaux des exploitations bovines allaitantes bio du Massif Central suite à leur conversion : un outil pour faire dialoguer lamont et laval de la filière ? ». Enfin, la dernière présentation, réalisée par léquipe du projet Valorage (valorisation de fourrages et de parcours riches en protéines par les monogastriques biologiques), portait sur les « Premiers retours dexpérience dun pâturage tournant par des porcs charcutiers sur prairie diversifiée ». Il est également possible de regarder ces conférences (qui ont été enregistrées) sur la chaîne YouTube du Pôle Bio Massif Central.
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Campagne 2021-2022 du blé meunier bio : Collecte en hausse, marché au ralenti
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa collecte 2021 de blé tendre certifié bio en France a connu une forte hausse par rapport à l'année précédente, hausse estimée à +77 %. La collecte de blé en deuxième année de conversion est, elle, moins dynamique, pénalisée par des prix attractifs en conventionnel et de moindres conversions. Cette évolution du marché va permettre, notamment, de réduire les importations, mais il faudra également, pour les acteurs de la filière, dynamiser la demande, freinée par un contexte compliqué début 2022.
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Chiffres 2021 de l'Agence Bio : La SAU bio française passe le cap des 10 %
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurEn 2021, les surfaces bio ont continué de croître sur le territoire français : elles ont atteint 2,78 millions dhectares, soit 10,34 % de la SAU française. Lagriculture bio est pratiquée par 58 413 fermes. Une légère baisse est observée au niveau des fermes en première année de conversion : - 5 %. Contrairement aux rumeurs, aucun phénomène de déconversion nest observé : les arrêts de certification sont de 4,17 % (contre 4,02 % en 2020) et sont, pour la moitié, des départs à la retraite et non des agriculteurs qui renoncent au bio. Désormais, 80 % des produits bio (hors produits tropicaux) sont dorigine française. Le marché de la bio représente 13,27 milliards deuros. Il accuse, pour la première fois, un recul : 0,5 %. Cette diminution sinscrit dans une tendance générale de recul des achats alimentaires (- 2,3 %). La bio conserve ainsi une part de marché de 6,63 % dans les courses alimentaires des Français.
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Conjoncture laitière : Une occasion de réinterroger son système ?
Guillaume MICHEL, Auteur ; COMMISSION RUMINANTS DU RÉSEAU GAB-FRAB, AuteurAvec le ralentissement de la croissance de la consommation bio en 2021 et larrivée de nouveaux volumes de lait bio au sein des filières longues, le marché du lait bio sest engorgé. Pour faire face à cette période de crise, plusieurs marges de manuvre sont présentées dans cet article : - actions à court ou long terme pour réduire les charges opérationnelles (maximisation du pâturage, adaptation du chargement pour viser lautonomie fourragère ) ; - actions pour réduire les charges de structure (internalisation de certaines tâches ) ; - actions pour augmenter les produits (analyse de ses résultats en lien avec la qualité du lait, meilleure finition des réformes, mise en place de cultures de vente à haute valeur ajoutée ). Enfin, il est préconisé dêtre le plus réactif possible pour faire face à une situation de trésorerie difficile et dactiver certains leviers (demande davance PAC, planification des paiements ). Si cela reste insuffisant, il est important de ne pas rester seul et de se rapprocher des GAB, du réseau Solidarités Paysans Au-delà de ces actions individuelles, la commission ruminants du réseau GAB-FRAB Bretagne appelle à rester solidaires pour passer ce cap (modération collective des volumes de production, investissement des producteurs dans les organisations collectives, travail de sensibilisation des consommateurs ).
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Une conversion réussie malgré les années sèches
Emmanuel DESILLES, AuteurJoël Dufour élève un troupeau de bovins allaitants dans l'Allier, certifié en agriculture biologique depuis 2019. Ce naisseur-engraisseur finit des vaches, des génisses et des bufs de races Charolaise et Aubrac. Lors de sa conversion à l'AB, il a été confronté à plusieurs années de sécheresse. Toutefois, grâce à une possibilité d'agrandissement de sa SAU en 2019 (passant de 131 à 172 ha) et à une bonne diversité de cultures, notamment fourragères (méteil à double fin, maïs ensilage, prairies permanentes, temporaires et artificielles de luzerne et de trèfle), l'élevage est autonome en fourrages. Les animaux finis sont globalement plus lourds que ceux des élevages de référence du bassin charolais (497 kg contre 444 kg pour les bufs), et sont mieux valorisés grâce à la période de vente choisie par Joël qui permet de bénéficier de primes de saison (engraissement hivernal).
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Enez Raden, quand une île se fait archipel
Marion HAAS, Auteur ; Stéphane COZON, AuteurCet article retrace l'histoire d'Enez Raden ("l'île aux fougères"), le domaine agricole de la famille Guillou, dans le Finistère (29), de 1898 à aujourd'hui. S'étendant, à l'origine, sur 20 ha avec de l'élevage laitier et des pommiers à cidre, la ferme familiale continue d'évoluer depuis cinq générations. Elle connaît d'abord une révolution majeure dans les années 60, avec le passage à un système plus moderne et productiviste, débouchant sur un élevage de poules hors-sol et l'agrandissement du troupeau de vaches. Dès lors, les vaches ont été écornées et le système a commencé à reposer sur les intrants. En 1980, Annie et Jean-Yves se sont installés avec les parents de celui-ci, pour être, quelques années plus tard, rejoints par le frère de Jean-Yves et sa belle-sur. La ferme s'est agrandie, comptant alors un parcellaire de 100 ha, pour un troupeau laitier de 70 mères, un troupeau allaitant de 60 vaches, ainsi que deux poulaillers. Les tensions montent au fur et à mesure que le système s'essouffle et, peu après le départ à la retraite du père de Jean-Yves, les frères décident de se séparer. Annie et Jean-Yves gardent le site (et ses dettes) et parviennent à sortir du système en place en se consacrant uniquement à l'activité laitière. Depuis le début des années 2010, une nouvelle génération arrive sur la ferme : Fañch et Julien rejoignent, l'un après l'autre, leurs parents sur la ferme, qu'ils passent en bio. L'approche biodynamique est adoptée, l'écornage est arrêté et le troupeau est rebrassé avec des races rustiques. Un atelier de maraîchage diversifié est lancé avec l'installation du deuxième fils ; puis, à l'arrivée de sa compagne, d'autres projets, comme l'ouverture d'un magasin à la ferme, voient le jour. Enez Raden reprend vie.
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Etude des freins et motivations à la conversion à l'Agriculture Biologique en Auvergne-Rhône-Alpes
Ce mémoire a été réalisé suite à un stage à la FRAB AuRA, dans le cadre de l'option "Agriculture, Environnement, Santé et Territoires" (AEST). L'agriculture biologique en Auvergne-Rhône-Alpes (AuRA) rencontre un ralentissement de sa progression depuis 2014. La dynamique de l'AB dépend en grande partie des conversions de fermes. Comment développer les dynamiques de conversion à l'AB en AuRA ? Cette étude identifie les déterminants négatifs (freins) et positifs (motivations) qui impactent les conversions dans la région. Pour cela, 9 conseillers agricoles biologiques, 10 agriculteurs conventionnels ayant déjà fait une démarche vers l'AB sans poursuivre de conversion, ainsi que 59 agriculteurs biologiques ont été interrogés. Que les problèmes soient techniques ou économiques, ils cachent souvent un frein psychologique lié à la peur du changement. Par ailleurs, le développement et la structuration de la filière biologique peuvent présenter une motivation, mais certains territoires rencontrent une conjoncture particulière qui nécessite un diagnostic territorial pour adapter les actions au contexte local. Ainsi, différents axes d'actions ont été identifiés et priorisés : expérimentation, communication, structuration des filières et renforcement de l'accompagnement administratif. Ces actions peuvent être mises en place par les structures actrices de l'AB ayant participé au comité de pilotage de cette étude, et dont les compétences se complètent dans plusieurs domaines. Cette étude peut être approfondie par des diagnostics territoriaux, réalisés dans des zones spécifiques de la région qui présentent un réel blocage dans les conversions vers l'AB. Le travail peut aussi être complété par une étude sur l'aval de l'AB, c'est-à-dire l'observation des possibilités de commercialisation en AB dans la région et des freins présents dans ces filières.
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Fnab en assemblée générale : Un ralentissement mais pas un recul
Annie RIGAULT, Auteur« Quels avenirs pour la filière bio ? », tel était le titre du colloque organisé par la Fnab et Bio Centre, à loccasion de leurs assemblées générales respectives, le 12 avril 2022, à Vendôme (Loir-et-Cher). Près de 160 personnes sont venues chercher des réponses aux tendances actuelles des filières bio. Le premier intervenant, Burkhard Schaer, de lagence Ecozept, a tenu à rappeler que la courbe du marché de la bio est en constante progression, avec un bond en avant en 2020. Cette croissance a connu quelques baisses en 2005, 2009 et 2014, ainsi quun tassement en 2020-2021, mais pas un recul. Néanmoins, les chiffres du marché français restent préoccupants. Les GMS ont enregistré une baisse de 2 % des ventes de produits bio et les magasins spécialisés ont enregistré une diminution de 2 à 4 %. Toutefois, ces chiffres sont à modérer avec la vente directe, dont les données sont peu accessibles. Les membres de la filière bio cherchent à expliquer les raisons de cette tension autour du marché et ils sont tous daccord pour que les conversions se poursuivent, mais avec prudence, pour ne pas déstabiliser le marché. La communication semble essentielle : les consommateurs sont perdus entre les différents labels, il est donc nécessaire dexpliquer ce quest vraiment la bio.
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Guide Conversion à l'agriculture biologique : Edition Normandie
AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE NORMANDIE, Auteur ; AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE DE BRETAGNE, Auteur ; AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE PAYS DE LA LOIRE, Auteur | CAEN Cedex 4 (Chambre Régionale d'Agriculture Normandie, 6 Rue des Roquemonts - CS 45346, 14 053, FRANCE) : AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE NORMANDIE | 2022Ce guide contient une série de fiches présentant la conversion en agriculture biologique. Réalisé à l'échelle du Grand Ouest, il comporte aussi des données spécifiques à la Normandie. Cet outil permet aux agriculteurs et aux techniciens de connaître les démarches administratives liées à la conversion. Ce guide fournit aussi des repères concernant les prix de vente pour les agriculteurs en filières longues, ainsi que des coordonnées de fournisseurs et de collecteurs régionaux, en Normandie. Au sommaire : Fiche 1 : Lagriculture biologique, c'est quoi ? ; - Fiche 2 : Les bonnes questions à se poser avant d'aller plus loin ; - Fiche 3 : Les démarches pour engager sa conversion en AB ; - Fiche 4 : Le déroulé de la conversion bio ; - Fiche 5 : Certification, Contrôle, Traçabilité, Étiquetage ; - Fiche 6 : La mixité entre agriculture biologique et conventionnelle ; - Fiche 7 : Les aides à l'agriculture biologique ; - Fiche 8 : Fournisseurs et collecteurs en Normandie ; - Fiche 9 : Repères de valorisation en filières longues ; - Fiche 10 : Les incidences techniques sur les systèmes de production ; - Fiche 11 : Pour en savoir plus.
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Guide élevage : Elever des vaches laitières bio
Ce guide, fruit d'un travail du réseau des paysans biologiques des Pays de la Loire (CAB, GAB et CIVAM bio), présente des données sur la production de lait de vaches biologiques. Après un rappel des chiffres et la présentation d'une partie des opérateurs de la filière lait biologique en Pays de la Loire, ce guide fournit des informations sur les différentes étapes pour réaliser son projet d'installation ou de conversion. Il aborde également la réglementation et fournit quelques références technico-économiques pour l'élevage bovin lait biologique. Les thèmes suivants sont aussi traités : - Autonomie et résilience ; - Races et caractéristiques ; - Diversification et cohérence du système ; - Santé du troupeau ; - Abattage à la ferme ; - Commercialisation. Pour finir, quinze fermoscopies, comprenant des témoignages d'éleveurs des cinq départements des Pays de la Loire, viennent enrichir ce document.
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Marché des légumes bio : Entre hausse de l'offre et repli de la demande
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurFin 2021, la dynamique du marché des légumes bio s'est ralentie avec, d'un côté, une hausse de l'offre et, de l'autre, un repli de la demande. Près de 10 % des surfaces légumières françaises étaient certifiées bio fin 2020, soit plus de 42 000 ha. Comme souvent, cette situation est marqué par un phénomène d'ajustement du marché : en 2021, les conversions sont nettement moins nombreuses. Côté consommation, après une bonne année 2020, les achats de légumes bio sont à la baisse fin 2021, dans un contexte jugé difficile pour le pouvoir d'achat des Français. La hausse des coûts de production n'en rend que plus grande l'inquiétude des producteurs.