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CONVERSIONSynonyme(s)RECONVERSION D'EXPLOITATION RECONVERSION D'ACTIVITE |
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Conjoncture laitière : Une occasion de réinterroger son système ?
Guillaume MICHEL, Auteur ; COMMISSION RUMINANTS DU RÉSEAU GAB-FRAB, AuteurAvec le ralentissement de la croissance de la consommation bio en 2021 et larrivée de nouveaux volumes de lait bio au sein des filières longues, le marché du lait bio sest engorgé. Pour faire face à cette période de crise, plusieurs marges de manuvre sont présentées dans cet article : - actions à court ou long terme pour réduire les charges opérationnelles (maximisation du pâturage, adaptation du chargement pour viser lautonomie fourragère ) ; - actions pour réduire les charges de structure (internalisation de certaines tâches ) ; - actions pour augmenter les produits (analyse de ses résultats en lien avec la qualité du lait, meilleure finition des réformes, mise en place de cultures de vente à haute valeur ajoutée ). Enfin, il est préconisé dêtre le plus réactif possible pour faire face à une situation de trésorerie difficile et dactiver certains leviers (demande davance PAC, planification des paiements ). Si cela reste insuffisant, il est important de ne pas rester seul et de se rapprocher des GAB, du réseau Solidarités Paysans Au-delà de ces actions individuelles, la commission ruminants du réseau GAB-FRAB Bretagne appelle à rester solidaires pour passer ce cap (modération collective des volumes de production, investissement des producteurs dans les organisations collectives, travail de sensibilisation des consommateurs ).
Conversion en bio de systèmes ovins viande en Pays de la Loire : Simulations de conversion de cas-types conventionnels
Afin de mieux accompagner les conversions à l'agriculture biologique d'élevages ovins allaitants des Pays de la Loire, les partenaires du projet SECURIBIOV ont réalisé deux simulations de conversion à partir de cas-types conventionnels : l'une sur un système spécialisé, l'autre sur un système ovins-grandes cultures. Les scénarios de conversion imaginés (évolutions du troupeau et de sa conduite, modification de l'assolement) sont décrits : calendriers de conversion de l'année C1 à C4 (conversions sur quatre années), surface et cheptel, caractéristiques techniques, résultats économiques. Pour le système spécialisé, déjà herbager, il est nécessaire de réduire la taille du troupeau de 500 à 400 brebis pour atteindre le niveau de chargement autorisé en AB et permettre une production suffisante de concentrés. Sans aides spécifiques bio, et suite aux investissements nécessaires (herse étrille), le revenu passe de 21 000 initialement à 17 000 en quatrième année de conversion. Pour le système ovins-cultures, une partie des surfaces est réattribuée aux prairies. La reproduction du troupeau est gérée avec le désaisonnement lumineux, en remplacement des traitements hormonaux. Ici aussi, sans aides bio en régime de croisière, le revenu diminue : de 33 000 à 25 000 .
Une conversion réussie malgré les années sèches
Emmanuel DESILLES, AuteurJoël Dufour élève un troupeau de bovins allaitants dans l'Allier, certifié en agriculture biologique depuis 2019. Ce naisseur-engraisseur finit des vaches, des génisses et des bufs de races Charolaise et Aubrac. Lors de sa conversion à l'AB, il a été confronté à plusieurs années de sécheresse. Toutefois, grâce à une possibilité d'agrandissement de sa SAU en 2019 (passant de 131 à 172 ha) et à une bonne diversité de cultures, notamment fourragères (méteil à double fin, maïs ensilage, prairies permanentes, temporaires et artificielles de luzerne et de trèfle), l'élevage est autonome en fourrages. Les animaux finis sont globalement plus lourds que ceux des élevages de référence du bassin charolais (497 kg contre 444 kg pour les bufs), et sont mieux valorisés grâce à la période de vente choisie par Joël qui permet de bénéficier de primes de saison (engraissement hivernal).
Des débuts en bio en demi-teinte
Nicolas ROVERCH, Auteur ; Christine ROVERCH, Auteur ; Eurydice WICHELER, AuteurNicolas et Christine Roverch se sont installés, en 2008, dans les Côtes d'Armor, créant ainsi l'EARL de Gliz ar Hant. En 2022, ils y élèvent 65 vaches laitières croisées, dont les 300 000 litres de lait sont collectés par Biolait. Si, dès son installation, le couple s'est orienté vers un système herbager et autonome, accompagné par le CEDAPA, franchir le pas de l'agriculture biologique leur a demandé plus de temps et a nécessité de lever certains freins humains, notamment la crainte de ne pas réussir à désherber les quelques parcelles de maïs restantes. Ce fut chose faite en 2020 (début de conversion en 2018). Malheureusement, la conjoncture défavorable aux filières biologiques a quelque peu terni le tableau : malgré la satisfaction de ne plus utiliser de pesticides, l'amélioration des résultats économiques repose essentiellement sur la baisse des charges et le prix du lait n'est pas au rendez-vous.
Dossier : Une approche sociologique pour comprendre le potentiel d'évolution des agriculteurs d'un territoire vers l'agriculture biologique
Marianne NAMUR, Auteur ; Hélène CLERC, AuteurDans le cadre du Projet Alimentaire Territorial (PAT) du Parc naturel régional de la Montagne de Reims, une étude territoriale de sensibilité à l'agriculture biologique (ou « étude SensiBio ») a été réalisée, afin de déterminer les freins psychosociologiques au passage à l'agriculture biologique. Pour ce faire, une enquête a été menée auprès de 45 fermes des territoires du Parc naturel régional de la Montagne de Reims et des Aires d'Alimentation de Captage des communautés de commun de Reims, Châlons et Epernay. Cette enquête a permis de mettre en évidence certaines craintes véhiculées dans le paysage agricole du territoire et donc de cibler les actions à mettre en place sur le territoire, pour une évolution des agriculteurs vers l'AB. Un encart apporte des informations sur d'autres enquêtes SensiBio, largement déployées dans la région Grand Est.
Dossier : La bio au Sival 2022
Bertille MATRAY, Auteur ; Louise PAILLAT, Auteur ; Florence LETAILLEUR, Auteur ; ET AL., AuteurLédition 2022 du Sival (salon des filières du végétal spécialisé) a accordé une large place aux productions biologiques. Le premier article de ce dossier revient sur lune des conférences organisées dans le cadre de ce salon. Intitulée « Conversion à la viticulture bio : quels impacts sur mon domaine ? » et organisée par la Chambre dagriculture des Pays de la Loire, elle a proposé une réflexion sur la conversion à léchelle de lexploitation. Pour cela, elle sest appuyée sur des références issues des réseaux DEPHY et INOSYS, ainsi que sur des témoignages de viticulteurs. Le deuxième article porte aussi sur une conférence en lien avec la conversion, mais, cette fois-ci, en arboriculture. Après une présentation des points-clefs du cahier des charges biologique, un focus a été réalisé sur les leviers techniques permettant de bien réussir la conversion dun verger, en abordant notamment la gestion de la charge en fruits et de lalternance, la gestion des bio-agresseurs et linstallation des auxiliaires de culture, la fertilisation Cette conférence a aussi été loccasion deffectuer un point sur le marché des fruits biologiques. Le troisième article porte sur une table ronde consacrée à la filière légumes secs, qui est en plein développement. Après avoir apporté des chiffres sur cette filière, une présentation du collectif LEGGO (Légumineuses à Graines du Grand Ouest) a été réalisée. Ce collectif a pour objectif de structurer la filière légumineuses pour lalimentation humaine, de lamont à laval. La société Agro Logic, qui donne accès à du stockage collectif et à du matériel, a également été présentée. Les deux derniers articles sont dédiés au biocontrôle (le SIVAL a créé « un village du biocontrôle » lors son édition 2022) et à litinéraire technique de la patate douce (à travers les résultats dessais réalisés par la Station dExpérimentation de Bretagne Sud).
Élevage biologique de poules pondeuses en plein air
Veronika MAURER, Auteur ; Thomas BERNET, Auteur ; Christine BRENNINKMEYER, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2022En Suisse, la demande en ufs bio est en constante augmentation. Cette fiche technique, éditée par le FiBL, aborde tous les aspects de l'élevage biologique de poules pondeuses en plein air, en Suisse, avec une attention particulière portée au bien-être animal. Cette fiche fournit des informations sur : les systèmes de poulaillers et les équipements adéquats ; l'aménagement et l'entretien des aires de sorties ; l'alimentation ; l'élevage de poulettes ; la mue pour prolonger la durée d'utilisation ; les mesures de protection contre les prédateurs ; le choix de la race ; la santé animale ; la rentabilité ; la conversion à la production biologique.
Enez Raden, quand une île se fait archipel
Marion HAAS, Auteur ; Stéphane COZON, AuteurCet article retrace l'histoire d'Enez Raden ("l'île aux fougères"), le domaine agricole de la famille Guillou, dans le Finistère (29), de 1898 à aujourd'hui. S'étendant, à l'origine, sur 20 ha avec de l'élevage laitier et des pommiers à cidre, la ferme familiale continue d'évoluer depuis cinq générations. Elle connaît d'abord une révolution majeure dans les années 60, avec le passage à un système plus moderne et productiviste, débouchant sur un élevage de poules hors-sol et l'agrandissement du troupeau de vaches. Dès lors, les vaches ont été écornées et le système a commencé à reposer sur les intrants. En 1980, Annie et Jean-Yves se sont installés avec les parents de celui-ci, pour être, quelques années plus tard, rejoints par le frère de Jean-Yves et sa belle-sur. La ferme s'est agrandie, comptant alors un parcellaire de 100 ha, pour un troupeau laitier de 70 mères, un troupeau allaitant de 60 vaches, ainsi que deux poulaillers. Les tensions montent au fur et à mesure que le système s'essouffle et, peu après le départ à la retraite du père de Jean-Yves, les frères décident de se séparer. Annie et Jean-Yves gardent le site (et ses dettes) et parviennent à sortir du système en place en se consacrant uniquement à l'activité laitière. Depuis le début des années 2010, une nouvelle génération arrive sur la ferme : Fañch et Julien rejoignent, l'un après l'autre, leurs parents sur la ferme, qu'ils passent en bio. L'approche biodynamique est adoptée, l'écornage est arrêté et le troupeau est rebrassé avec des races rustiques. Un atelier de maraîchage diversifié est lancé avec l'installation du deuxième fils ; puis, à l'arrivée de sa compagne, d'autres projets, comme l'ouverture d'un magasin à la ferme, voient le jour. Enez Raden reprend vie.
Etude des freins et motivations à la conversion à l'Agriculture Biologique en Auvergne-Rhône-Alpes
Ce mémoire a été réalisé suite à un stage à la FRAB AuRA, dans le cadre de l'option "Agriculture, Environnement, Santé et Territoires" (AEST). L'agriculture biologique en Auvergne-Rhône-Alpes (AuRA) rencontre un ralentissement de sa progression depuis 2014. La dynamique de l'AB dépend en grande partie des conversions de fermes. Comment développer les dynamiques de conversion à l'AB en AuRA ? Cette étude identifie les déterminants négatifs (freins) et positifs (motivations) qui impactent les conversions dans la région. Pour cela, 9 conseillers agricoles biologiques, 10 agriculteurs conventionnels ayant déjà fait une démarche vers l'AB sans poursuivre de conversion, ainsi que 59 agriculteurs biologiques ont été interrogés. Que les problèmes soient techniques ou économiques, ils cachent souvent un frein psychologique lié à la peur du changement. Par ailleurs, le développement et la structuration de la filière biologique peuvent présenter une motivation, mais certains territoires rencontrent une conjoncture particulière qui nécessite un diagnostic territorial pour adapter les actions au contexte local. Ainsi, différents axes d'actions ont été identifiés et priorisés : expérimentation, communication, structuration des filières et renforcement de l'accompagnement administratif. Ces actions peuvent être mises en place par les structures actrices de l'AB ayant participé au comité de pilotage de cette étude, et dont les compétences se complètent dans plusieurs domaines. Cette étude peut être approfondie par des diagnostics territoriaux, réalisés dans des zones spécifiques de la région qui présentent un réel blocage dans les conversions vers l'AB. Le travail peut aussi être complété par une étude sur l'aval de l'AB, c'est-à-dire l'observation des possibilités de commercialisation en AB dans la région et des freins présents dans ces filières.
Etude du potentiel de transition agroécologique sur le triangle marnais : sensibilité à lagriculture biologique et à la transmission : Synthèse des résultats et pistes dactions
En 2019, le Parc naturel régional de la Montagne de Reims sengageait dans le Projet Alimentaire Territorial du Triangle Marnais concernant les collectivités de Châlons-en-Champagne, dEpernay et de Reims. Dans ce cadre, une étude a été commanditée sur le potentiel de transition agroécologique de ce territoire, avec deux thématiques : les dynamiques dévolution vers des pratiques plus durables et vers lAB, et les comportements des agriculteurs face à la transmission de leur exploitation. Des entretiens semi-directifs ont été réalisés, pendant lhiver 2021-22, auprès de 45 exploitants, en majorité en grandes cultures (dont légumes de plein champ) ou des agriculteurs-viticulteurs. Les questions portaient sur la représentation du métier dagriculteur, sur le rapport à la technique agronomique et à la gestion de lentreprise, sur la sensibilité à lenvironnement et sur la perception de lAB et des agriculteurs en bio. Une première typologie, portant sur la prédisposition au changement et sur le rapport au métier, a permis didentifier 3 profils : les entrepreneurs (18 % des répondants ; la bio peut les intéresser au travers des opportunités de débouchés), les innovateurs (11 % des répondants, potentiellement intéressés par lAB du fait des techniques agronomiques ou du matériel innovant) et les prudents (71 %, pouvant être intéressés par la bio en cas de demandes de la part des opérateurs techniques et économiques classiques). Une autre typologie a permis de déterminer à quelle étape du changement vers lAB se trouvait lagriculteur enquêté : du rejet (11 %) à lengagement (5%), en passant par la résistance (38 %), lhésitation (22 %), lexpérimentation (13%) et la réflexion (11%). Ces résultats ont permis didentifier des actions adaptées à deux grands profils dagriculteurs du territoire : les prudents dans la résistance ou lhésitation ou encore les entrepreneurs ou innovateurs dans une logique dexpérimentation, de réflexion ou d'engagement. De même, une typologie de 5 profils a été construite sur la question de la transmission avec, pour chacun des profils, des recommandations particulières.
Fermoscopie : Le GAEC des Jonquilles à la recherche de lautonomie
Cindy SCHRADER, AuteurYannick Jestin sest installé, en 2011, sur la ferme de ses parents située dans le Finistère. Dès 2008, des changements ont été amorcés pour préparer son installation. La ferme comptait 35 vaches, 47 ha de SAU, dont 20 ha dherbe, 9 ha de maïs, 9 ha de céréales et 9 ha de choux-fleurs. Comme il voulait sinstaller en élevage laitier biologique (sans utiliser de maïs ni de concentrés), les légumes, les céréales et le maïs ont progressivement été arrêtés. Une conversion bio a aussi été entamée en 2010 et le cheptel a été augmenté à 49 vaches. Yannick Jestin sest installé ainsi à la suite de son père, et a travaillé avec sa mère jusquen 2016. En juin 2021, sa compagne sest installée avec lui. Le GAEC des Jonquilles a la chance de reposer sur un parcellaire groupé : 42 ha sont accessibles aux vaches. Ces dernières pâturent dailleurs toute lannée. Pour valoriser au maximum lherbe, Yannick Jestin a aménagé des chemins et a revu son parcellaire pour faire des paddocks de 70 ares sur lesquels les vaches restent 1,5 jour (avant, il pratiquait le pâturage au fil avant). Comparé au fil avant, le pâturage tournant permet déviter que les vaches ne consomment les jeunes pousses, tout en évitant les refus.
Fini chimie et semences OGM
Michael GOTZ, AuteurMahendra Singh cultive du coton et des pois chiches sur sa ferme de deux hectares, située dans lEtat de Madhya Pradesh, en Inde. Cet agriculteur a fait le choix de convertir sa ferme à lagriculture biologique, il y a trois ans. Lidée lui a été donnée lors dune formation organisée par lEtat. Suite à cette formation, il sest demandé pourquoi acheter des produits chimiques, alors quil pouvait fabriquer lui-même des engrais et des préparations pour protéger ses cultures. Il a essayé pendant un an : son rendement en coton était plus bas, mais il avait acheté moins dintrants, et il a pu augmenter son revenu de 5 %. Il a ensuite décidé de convertir toute sa ferme en bio. Pour cela, il a bénéficié dun accompagnement de la part du FiBL, dans le cadre dun programme nommé SysCom. Son coton est acheté par Biore India, une succursale de lentreprise suisse de textile bio Remei. Mahendra Singh réalise lui-même des préparations pour protéger son champ de coton des maladies et des ravageurs. Biore India lui fournit des semences de coton non génétiquement modifiées et certifiées par un organisme de certification indépendant (plus de 90 % du coton produit en Inde viendrait de semences génétiquement modifiées). Mahendra Singh ne peut, toutefois, pas réutiliser ses propres semences, puisque ses champs sont menacés par le pollen des cotons génétiquement modifiés des champs voisins.
Fnab en assemblée générale : Un ralentissement mais pas un recul
Annie RIGAULT, Auteur« Quels avenirs pour la filière bio ? », tel était le titre du colloque organisé par la Fnab et Bio Centre, à loccasion de leurs assemblées générales respectives, le 12 avril 2022, à Vendôme (Loir-et-Cher). Près de 160 personnes sont venues chercher des réponses aux tendances actuelles des filières bio. Le premier intervenant, Burkhard Schaer, de lagence Ecozept, a tenu à rappeler que la courbe du marché de la bio est en constante progression, avec un bond en avant en 2020. Cette croissance a connu quelques baisses en 2005, 2009 et 2014, ainsi quun tassement en 2020-2021, mais pas un recul. Néanmoins, les chiffres du marché français restent préoccupants. Les GMS ont enregistré une baisse de 2 % des ventes de produits bio et les magasins spécialisés ont enregistré une diminution de 2 à 4 %. Toutefois, ces chiffres sont à modérer avec la vente directe, dont les données sont peu accessibles. Les membres de la filière bio cherchent à expliquer les raisons de cette tension autour du marché et ils sont tous daccord pour que les conversions se poursuivent, mais avec prudence, pour ne pas déstabiliser le marché. La communication semble essentielle : les consommateurs sont perdus entre les différents labels, il est donc nécessaire dexpliquer ce quest vraiment la bio.
Guide Conversion à l'agriculture biologique : Edition Normandie
AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE NORMANDIE, Auteur ; AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE DE BRETAGNE, Auteur ; AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE PAYS DE LA LOIRE, Auteur | CAEN CEDEX 4 (Chambre Régionale d'Agriculture Normandie, 6 Rue des Roquemonts - CS 45346, 14 053, FRANCE) : AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE NORMANDIE | 2022Ce guide contient une série de fiches présentant la conversion en agriculture biologique. Réalisé à l'échelle du Grand Ouest, il comporte aussi des données spécifiques à la Normandie. Cet outil permet aux agriculteurs et aux techniciens de connaître les démarches administratives liées à la conversion. Ce guide fournit aussi des repères concernant les prix de vente pour les agriculteurs en filières longues, ainsi que des coordonnées de fournisseurs et de collecteurs régionaux, en Normandie. Au sommaire : Fiche 1 : Lagriculture biologique, c'est quoi ? ; - Fiche 2 : Les bonnes questions à se poser avant d'aller plus loin ; - Fiche 3 : Les démarches pour engager sa conversion en AB ; - Fiche 4 : Le déroulé de la conversion bio ; - Fiche 5 : Certification, Contrôle, Traçabilité, Étiquetage ; - Fiche 6 : La mixité entre agriculture biologique et conventionnelle ; - Fiche 7 : Les aides à l'agriculture biologique ; - Fiche 8 : Fournisseurs et collecteurs en Normandie ; - Fiche 9 : Repères de valorisation en filières longues ; - Fiche 10 : Les incidences techniques sur les systèmes de production ; - Fiche 11 : Pour en savoir plus.
Guide conversion bio : Produire en agriculture biologique
Ce guide, réalisé par Bio Nouvelle-Aquitaine et les Chambres d'agriculture de Nouvelle-Aquitaine, en collaboration avec Interbio Nouvelle-Aquitaine, présente des éléments pratiques et de réflexion pour permettre aux agriculteurs de préparer leurs démarches de conversion à l'agriculture biologique. Il se compose de fiches pratiques et thématiques : 1 - Qu'est-ce que lagriculture bio ? ; 2 - Comment construire son projet ? ; 3 - Quelles sont les démarches ? ; 4 - Quelles sont les aides dédiées à l'agriculture biologique ? ; 5 - Glossaire ; 6 - Les organismes uvrant au développement de l'AB. Des fiches "Réglementation" viennent ensuite détailler, pour chaque atelier, les conditions de production (alimentation, logement et accès au plein air, gestion sanitaire, etc.) : 1 - Apiculture ; 2 - Bovins, équins ; 3 - Cervidés ; 4 - Cultures annuelles ; 5 - Cultures pérennes ; 6 - Herbivores viande et lait ; 7 - Lapins ; 8 - Poules pondeuses ; 9 - Ovins, caprins ; 10 - Porcs ; 11 - Volailles de chair. Pour finir, 5 fiches recensent les produits autorisés en AB : 1 - Liste des additifs et des auxiliaires technologiques autorisées pour l'alimentation animale ; 2 - Liste des engrais/amendements du sol autorisés pour la production végétale ; 3 - Liste des matières premières minérales autorisés pour l'alimentation animale ; 4 - Liste des oligo-éléments autorisés pour l'alimentation animale ; 5 - Liste des substances autorisées pour la production végétale.