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Analyse des sols : Un nouvel outil au service de lagronomie
Jean HARZIG, AuteurLécologie en tant que science commence à fournir de nouveaux outils de diagnostic et dévaluation de la qualité et du fonctionnement dun sol. Dans cette interview, Lionel Ranjard, écologue et directeur de recherche à lInrae, explique comment l'étude de la biologie des sols peut permettre de déboucher sur des applications culturales plus abouties. Il est en effet désormais possible de caractériser la diversité microbienne dun sol, dévaluer ce quelle est capable de faire et de prévoir comment elle peut évoluer. Lionel Ranjard revient sur les différents travaux de recherche qui ont permis de développer ces connaissances et ces outils de diagnostic, explique comment ces avancées peuvent se traduire sur le terrain et apporte des éléments de réflexion sur la place des analyses microbiologiques au sein des différentes analyses de sols. Il donne également son avis sur lapproche développée par Greenback en tant quagence de notation des sols.
Biodiversité rare ou menacée : peu daméliorations depuis 2007
Anthony COULMIN, Auteur ; Antoine LEVÊQUE, Auteur ; Farid BENSETTITI, Auteur ; ET AL., Auteur | LA DEFENSE CEDEX (Service des données et études statistiques - Sous-direction de linformation environnementale, Tour Séquoia, 92 055, FRANCE) : MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE ET SOLIDAIRE - COMMISSARIAT GÉNÉRAL AU DÉVELOPPEMENT DURABLE | 2020Dans le cadre de la directive européenne « Habitats, Faune, Flore » de 1992, chaque État membre a procédé, en 2019, à lévaluation de létat de conservation de la faune, de la flore et des habitats dintérêt communautaire présents sur son territoire. Lévaluation réalisée en 2019 sinscrit dans la continuité de plusieurs programmes dévaluation couvrant des périodes de six ans (2001-2006, 2007-2012, 2013-2018). Depuis la mise en place de ce suivi, la France a réalisé plus de 900 évaluations complètes sur son territoire métropolitain, relatives à 289 taxons et 130 habitats, ce qui en fait le pays où le nombre dévaluations est le plus élevé. Ce constat confirme la riche diversité biologique présente sur le territoire. Le bilan de lévaluation réalisée en 2019 reste proche de celui des deux exercices précédents : seulement 1/5ème des habitats évalués et ¼ des espèces évaluées concluent à un état de conservation favorable. Des tendances positives sont observées pour les espèces qui bénéficient de mesures de protection. Toutefois, les tendances à la dégradation restent préoccupantes. Lurbanisation, la déprise agricole, mais aussi lintensification des pratiques agricoles constituent les principales causes de cette dégradation. Les écosystèmes marins, littoraux, humides et aquatiques figurent parmi les plus touchés.
La Bioélectronique de Vincent : une approche inédite de la vitalité de la vigne
Martin ROCOUR, AuteurLa Bioélectronique de Vincent (BEV) permet de caractériser létat électrochimique de nimporte quel milieu biologique. Elle repose sur la mesure de trois paramètres : le pH et le potentiel doxydo-réduction, ces deux paramètres étant toujours mesurés ensemble, (noté Eh et exprimés en Volts), ainsi que la conductivité électrique (notée CE, exprimée en Siemens/mètre). Depuis 2018, la Coordination Agrobiologique des Pays de la Loire mesure les paramètres BEV sur la vigne, au sein du Labo Vitalité. Létat électrochimique de la plante, mesuré via la BEV, permet en effet de refléter la vitalité de la vigne. Cette nouvelle méthode ouvre des pistes alternatives en matière de santé végétale. Lobjectif est darriver à développer la vitalité de la vigne afin de réduire lutilisation de cuivre pour lutter contre le mildiou. Le Labo Vitalité mesure ainsi les paramètres de la BEV à trois endroits : sur les feuilles de la vigne (500 mesures ont déjà été réalisées) ; sur le cavaillon (700 mesures ont déjà été réalisées) ; sur les produits pulvérisés (50 mesures ont déjà été réalisées). Forte des premiers résultats, la CAB continue détudier les pistes permises par la BEV.
La conversion en bio s'est-elle passée comme prévu ?
Annick CONTÉ, AuteurA l'hiver 2020, l'entreprise de conseil en élevage Seenovia a réalisé des enquêtes chez une trentaine d'éleveurs laitiers des Pays de la Loire convertis à l'agriculture biologique entre 2015 et 2018. L'objectif : évaluer la pertinence des outils d'accompagnement à la conversion en comparant les performances techniques prévues dans les projets à celles réellement atteintes après un ou deux ans de conduite bio. Si les prévisions concordent globalement avec la réalité, des points de vigilance ont pu être identifiés. Les éleveurs semblent avoir du mal, par exemple, à diminuer leurs surfaces en maïs, ou à voir baisser les quantités de lait produites, ce qui met à mal le système fourrager.
Dossier : Changement climatique : Les leviers pour adapter ses vergers
Marion COISNE, AuteurEn arboriculture, les impacts du changement climatique vont saccentuer ces prochaines années : épisodes climatiques extrêmes, hausse des températures, apparition de nouveaux ravageurs La filière bio se mobilise pour trouver des adaptations afin de pouvoir continuer à produire. Ce dossier, composé de six articles, apporte le point de vue dexperts sur cette problématique et décrit certains leviers déjà mis en place par des arboriculteurs. Il commence par une interview de Sylvaine Simon et Laurent Brun, deux ingénieurs de recherche à lInrae de Gotheron (Drôme), qui expliquent les impacts actuels et à venir du changement climatique, les particularités de la bio et qui décrivent le verger du futur. Le second article évoque différents dispositifs mis en place pour évaluer les impacts du réchauffement climatique. Il liste également quelques pistes dadaptation : application de kaolinite avant la canicule, gestion de lirrigation, adaptation de la taille, changement de variétés (voire despèces ou de cultures). Larticle suivant est une interview dAudrey Trévisiol (de lAdeme). Elle décrit une méthode danalyse qui permet de définir des stratégies dadaptation à léchelle des filières. Le quatrième article est consacré à lévolution des bioagresseurs : avec lévolution du climat, ces derniers seront probablement plus voraces et virulents. Les arboriculteurs bio devront alors adapter leurs pratiques pour trouver un nouvel équilibre biologique. Enfin, ce dossier est clôturé par deux témoignages darboriculteurs bio. Stéphan Charmasson est basé dans les Bouches-du-Rhône. Il cultive plus de treize espèces (dont certaines peu fréquentes en France : baie de goji, feijoa, grenade ) en prévision de lévolution du climat dans larc méditerranéen. Philippe Sfiligoï, basé dans le Lot-et-Garonne, mise sur de nouvelles variétés et étudie le stockage de leau dans ses sols.
Dossier : Santé des plantes : Entretien direct avec les plantes
Mathieu LECOURTIER, Auteur ; Anthony LE QUEMENER, AuteurLanalyse foliaire, encore appelée analyse de sève, se démocratise petit à petit en grandes cultures. Elle nest toutefois pas utilisée de manière routinière, puisque cette méthode reste assez coûteuse (une cinquantaine deuros par analyse), son échantillonnage est assez fastidieux et il faut attendre plusieurs jours pour connaître les résultats. Parallèlement, des outils se développent pour effectuer directement de telles mesures sur les plantes, sans passer par un laboratoire (ex : mesure du potentiel RedOx, du pH, du taux de Brix, de la conductivité ou encore de la teneur en différents éléments nutritifs). Les résultats obtenus ainsi sont moins précis que les analyses en laboratoire, mais ces outils permettent dobtenir des résultats en quelques minutes et de répéter facilement lopération. La société Senseen travaille notamment sur un spectromètre utilisable sur le terrain qui, conjugué à du deep learning, permettrait de mesurer le RedOx, le pH, le Brix et la conductivité électrique du jus de plante. Afin de mieux comprendre à quoi servent ces mesures, ce dossier explique plus précisément le lien entre la santé des végétaux et : le taux de sucre, la teneur en ions, le pH associé au potentiel doxydation-réduction.
Participation au groupe européen « Santé de labeille » ; Eip Agri focus group « bee health and sustainable beekeeping » : - Partage dexpérience avec le réseau
Florence Aimon-Marie est chargée de mission Agri-environnement et Apiculture à la Chambre dagriculture de la Charente-Maritime. Dans le cadre de sa mission pour lAPCA (Assemblée Permanente des Chambres dAgriculture), elle a intégré le groupe européen « Santé de labeille et apiculture durable ». Ce groupe a été formé en 2019 et sinscrit dans le cadre du Partenariat Européen pour lInnovation « pour une agriculture productive et durable » (PEI AGRI). Après avoir donné de plus amples informations sur le PEI AGRI et sur les « Focus Groups », Florence Aimon-Marie présente les axes de travail du groupe. Le document comporte aussi des fiches de présentation des projets et expériences découverts : 1 Rencontre avec un couple dapiculteurs suédois (Kurt et Mona Oldeskog) qui a su adapter ses pratiques à son environnement : sélection des abeilles, gestion du varroa ; 2 Rencontre avec léquipe de recherche Björn Lagerman de lUniversité dUppsala (Swedish University of Agricultural Sciences) qui a mis au point une application sur smartphone, nommée Bee Scanning, pour décompter les varroas phorétiques à partir de photos des cadres dune ruche ; 3 Rencontre avec un utilisateur et avec les concepteurs de loutil NOMADI-App, développé par une association italienne, qui est destiné à faciliter le suivi de ruchers transhumants en collectant des données consultables à distance par lapiculteur ; 4 Rencontre et visite de CONAPI, la plus importante coopérative dapiculteurs en Europe ; 5 Restitution dune table ronde avec les différents acteurs de la filière apicole dÉmilie Romagne (Italie) ont présenté les multiples actions quils ont mises en place afin de soutenir une apiculture durable.
Profil de sol à la fourche bêche : Savoir le réaliser et linterpréter
Frédérique ROSE, AuteurLe diagnostic à la fourche bêche est un outil simple et rapide pour évaluer la qualité et le fonctionnement de son sol. Vincent Masson, de la société de conseil et de distribution Biodynamie Services, décrit les grands principes de ce diagnostic et présente quelques questions fondamentales à se poser lorsque lon étudie un sol. Avant de se concentrer sur le sol lui-même, il est nécessaire dobserver la parcelle (diversité du couvert végétal...). Il est ensuite possible dextraire des mottes de terre à laide dune fourche bêche, à la fois dans les passages de roues du tracteur et en dehors de ces passages (il est important de choisir des zones avec des flores comparables). La manière dont les mottes sextraient apporte des informations : résistance pour les racines, bloc compact ou émietté... Les mottes peuvent ensuite être observées selon trois parties : superficielle (0-12 cm), médiane (12-25 cm) et profonde (25-40 cm). Il convient ensuite de faire appel aux sens : regarder la couleur, repérer la présence de vers de terre, de résidus de matière organique, apprécier la structure du sol via la forme des agrégats (aération du sol), évaluer la porosité (en cassant des mottes), la santé du sol (en sentant la terre), sa texture (test du boudin de terre), son humidité Un encart décrit un autre test : le test bêche. Ce dernier, développé par lIsara, permet ainsi un diagnostic de létat structural du sol.
Les systèmes laitiers biologiques et lenjeu climatique
Manon COUPIN, Auteur ; Silvère GELINEAU, AuteurDes diagnostics CAP2ER ont été réalisés sur des fermes laitières biologiques et conventionnelles situées en Pays de la Loire. Globalement, ces diagnostics montrent que les fermes bio ont des émissions nettes de gaz à effet de serre plus faibles que les fermes conventionnelles. Les émissions brutes des systèmes bio et conventionnels sont en revanche assez proches : les émissions issues de la rumination sont plus importantes en bio, mais elles sont compensées par les émissions moindres liés aux achats daliments et de fertilisation. La consommation de carburant est identique entre les bio et les conventionnels. Le stockage de carbone, notamment via les prairies et les haies, explique la différence de résultats sur les émissions nettes entre les systèmes biologiques et conventionnels. Cet article détaille les résultats obtenus par trois fermes bio. Ces dernières présentent une part plus ou moins importante de maïs dans leur assolement : un système tout herbe, un système avec 5 à 15 % de maïs et un autre avec plus de 15 % de maïs. Même si les émissions de ces trois fermes sont relativement faibles, elles sont influencées par lintensification du système : plus la part de maïs est importante, plus les émissions par hectare sont élevées.
Ain : Les évolutions dune ferme de la Dombes
Claudine PITIOT-BECHE, AuteurJean-Philippe Clair est installé, dans lAin, en polyculture-élevage, avec une quarantaine de Montbéliardes et sur 88 ha. Il est en bio depuis 2009 et vend en moyenne 240 000 L de lait par an à Biolait. En 2017, la ferme a fait l'objet d'un diagnostic relatif à l'agriculture paysanne, selon les six thèmes permettant une analyse globale des dimensions sociales, économiques et environnementales : 1) Le travail avec la nature, illustré notamment par le passage en bio avec les pratiques qui sen sont suivies (arrêt des engrais minéraux, des pesticides et du soja, développement de soins alternatifs pour le troupeau, etc.) et les résultats obtenus (biodiversité très riche, etc.) ; 2) La qualité des produits ; 3) Le développement local et la dynamique territoriale, illustrés notamment par linvestissement de Jean-Philippe dans le GIEE Graines de l'Ain ; 4) Lautonomie économique en termes de temps de travail, dalimentation du troupeau et de semences ; 5) La répartition, avec une taille de ferme moyenne et des résultats économiques satisfaisants ; 6) La transmissibilité : la ferme a la capacité à rémunérer une à deux personnes et à rembourser un capital investi par un ou des repreneurs.
Devautop calcule l'autonomie protéique des élevages
Florence MAUPERTUIS, AuteurDevautop est un outil simple pour calculer lautonomie protéique dans toutes les filières animales : bovins lait, bovins viande, ovins, caprins, porcs et volailles. Un diagnostic se réalise en une heure. En rentrant la consommation daliments, les performances de lélevage et les achats de matières premières, trois indicateurs sont calculés : lautonomie protéique, lefficacité protéique et la provenance géographique de la matière azotée totale (MAT). Devautop est disponible sur demande auprès des Chambres dagriculture des Pays de la Loire et de Bretagne. Il est issu du travail conjoint de lInstitut de lélevage, de Chambres dagriculture, dorganismes de contrôle laitier, des réseaux Civam et GAB.
Dossier climat : Lempreinte carbone du lait en agriculture biologique
Charlotte MORIN, AuteurEn France, lagriculture représente 17 % des émissions de gaz à effet de serre, dont 60 % sont dues à lélevage bovin. Le stockage du carbone compense 30 % de ces émissions. Les principaux gaz à effet de serre émis par ces élevages sont le CO2, le CH4 et le N2O (tous sont ramenés en équivalent CO2). Les postes démission sont liés à la fermentation entérique (50 %) et aux achats dintrants, notamment de concentrés (20 %). Loutil CAP2ER permet de mesurer lempreinte carbone des élevages. En moyenne, les élevages laitiers bio ligériens ont des émissions brutes de 0,92 kg éq.CO2/L de lait, ce qui est proche des élevages conventionnels (0,95 kg éq.CO2/L). Le stockage du carbone est par contre bien plus élevé en bio : ils stockent 0,17 kg éq.CO2/L (contre 0,07 en conventionnel) et compensent 18 % de leurs émissions, notamment grâce à leurs rotations des cultures et à une implantation plus longue des prairies. Trois principaux leviers sont identifiés pour réduire l'empreinte carbone dans un élevage : réduire le nombre danimaux improductifs, diminuer lachat de concentrés (via limplantation de légumineuses) ainsi que les consommations de carburant et délectricité. Pour arriver à cela, la Région Pays de la Loire et linterprofession laitière proposent un accompagnement individuel des exploitations, nommé « Parcours Bas Carbone ».
Dossier : Produire une viande bas carbone durable
Cyrielle DELISLE, Auteur ; François D'ALTEROCHE, AuteurLe gouvernement français sest fixé un objectif ambitieux : atteindre la neutralité carbone en 2050. Pour atteindre cet objectif, tous les secteurs dactivités, dont lagriculture, devront réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES). Pour cela, la filière viande bovine sest lancée, en 2015, dans le programme Life Beef Carbon, qui a pour objectif de réduire de 15 % lempreinte carbone de la viande bovine sans impacter la production et la capacité économique des exploitations. Ce programme a permis dévaluer lempreinte carbone de 1700 fermes grâce à loutil CAP2ER. Les premiers résultats sont disponibles. En moyenne, les élevages compensent un tiers de leurs émissions, et les fermes bas carbone ont souvent une meilleure performance économique. Autre initiative pour encourager les agriculteurs à réduire leur empreinte environnementale : Carbon Agri. Cette méthode permet de calculer les réductions dempreinte carbone. Elle devrait permettre aux éleveurs engagés dans un projet visant à réduire leur empreinte carbone de vendre des crédits carbone, et ainsi dêtre rémunérés par un partenaire volontaire (Jean-Baptiste Dollé, chef du service environnement à lIdele, détaille cette méthodologie et ce dispositif). Trois éleveurs, dont les systèmes de production dégagent peu de GES, apportent leurs témoignages : ils expliquent pourquoi leur niveau démissions est faible et les actions quils ont mises en place pour essayer de le diminuer encore plus. Lun dentre eux, Nicolas Onfroy, est en AB. Ses émissions sont de 2,5 kilos équivalent CO2 par kilo de viande produite (alors que la moyenne est à 27). Suite au diagnostic CAP2ER, il vise une viande neutre en carbone et a mis en place un plan dactions.
Étudier la qualité écologique de sa ferme grâce aux plantes
Elsa EBRARD, AuteurCet article retranscrit une interview de Miguel Neau. Ce botaniste est spécialisé dans les plantes indicatrices. Il forme, depuis plus de 15 ans, des agriculteurs et des conseillers à diagnostiquer les qualités et le fonctionnement dun sol via les plantes bio-indicatrices qui poussent spontanément dessus. Ces formations, qui durent entre 3 et 5 jours, sont réalisées en partenariat avec lassociation « Vieilles Racines et Jeunes Pousses », basée dans la Creuse. Chaque journée comprend une partie théorique et une partie terrain. Pour effectuer ce diagnostic, le stagiaire sappuie sur une grille danalyse et un diagramme dinterprétation. Lobjectif final est quil en déduise les pratiques quil peut améliorer.
Gestion des Nématodes à galles en maraîchage sous abri
La plupart des plantes maraîchères sont sensibles à Meloidogyne spp. Ces derniers sont des nématodes à galles responsables dimportants dégâts en cultures maraîchères sous abris. Leur développement est généralement le reflet dun déséquilibre microbiologique du sol. Ils ne peuvent pas être éradiqués mais il est possible de les maintenir en dessous de leur seuil de nuisibilité. Pour cela, la prophylaxie doit être pratiquée toute lannée et à tous les niveaux de litinéraire technique. Des actions assainissantes (solarisation, couverts végétaux) peuvent être mises en place au moment de linterculture. Sur le long terme, il faut favoriser les pratiques améliorant lactivité biologique du sol. Cette fiche technique apporte des éléments permettant de connaître le stade dinfection dune parcelle via lIndice de Galle Racinaire (IGR) et des analyses en laboratoire. Elle détaille ensuite les éléments de prophylaxie à appliquer, ainsi que les différentes pratiques culturales possibles pour lutter contre les nématodes. Parmi ces méthodes, le texte se focalise plus particulièrement sur les effets de différents couverts : plantes pièges (sorgho fourrager), plantes de coupure (sorgho variété Jumbo) et plantes biofumigantes (moutarde).