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Travailler pour vivre... et non vivre pour travailler
Jean-Marie LUSSON, AuteurAvant 2012, la ferme de la famille Grandin, située à Domfront (61), produisait lait de vache et taurillons, avec une ration à base de maïs. Lorsque Gérard, le fils, a repris l'exploitation, celle-ci a vu de nombreux changements s'opérer : arrêt du maïs et des taurillons, passage à un système tout herbe, croisement des Prim'Holstein avec d'autres races pour plus de rusticité, plantation de haies et bosquets, conversion à l'agriculture biologique... Les résultats escomptés, notamment d'un point de vue économique, sont au rendez-vous. Par ailleurs, l'éleveur bénéficie de diagnostics Dia'Terre®, dans le cadre du programme « Soutenir l'adaptation des exploitations agricoles aux enjeux énergétique et climatique », porté par le Parc naturel régional Normandie-Maine.
Valorisation des fourrages : « Notre système est 100 % autonome en protéines »
Franck MECHEKOUR, AuteurAvec un troupeau laitier de 80 vaches biologiques à 6 800 l lait/an en moyenne sur 115 hectares de SAU, le GAEC R'Belait dans le Maine-et-Loire, qui compte trois UTH, est autonome en protéines. La preuve quautonomie nest pas synonyme de baisse de performance. Pour atteindre ce résultat, cette exploitation mise sur les fourrages de haute qualité. Elle pratique le séchage en grange et la majorité de ses prairies sont des prairies à flore variée (mélanges suisses), ressemées tous les quatre à cinq ans. Un pâturage tournant dynamique a aussi été mis en place et, enfin, tous les concentrés sont produits sur lexploitation à partir de 13 ha de maïs grain (pas densilage) et de 16 ha de mélange orge-avoine. Pour ces éleveurs, « le développement de lautonomie protéique nécessite de revenir sur les fondamentaux de lagronomie ». Un encart présente le projet Devautop dans lequel un outil de diagnostic de l'autonomie protéique a été créé.
Comment penser et réussir son projet agroforestier ?
Laurie CASTEL, Auteur ; Aubin LAFON, Auteur ; Danièle ORI, Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2015En agroforesterie, une infinité de combinaisons est imaginable : il est en effet possible d'associer des arbres permettant la production de fruits ou de bois d'uvre ou avec des capacités mellifères , avec des grandes cultures ou des cultures maraîchères , ou encore avec une activité d'élevage. Les principales étapes nécessaires à l'élaboration d'un système agroforestier peuvent toutefois être communes. Elles sont décrites dans cet article : - fixer ses objectifs ; - diagnostiquer son environnement et ses contraintes ; - établir son calendrier de plantation et son plan de financement ; - planter et entretenir les arbres et la bande herbeuse.
Cultiver l'autonomie pour lutter contre le changement climatique
Hélène BUSTOS, AuteurSur le Massif Central, 2500 paysans organisés en réseau expérimentent et mettent en uvre des pratiques favorisant des systèmes de production plus économes et autonomes. Avec les réseaux Civam et Adear, ils ont créé le réseau Agriculture durable de moyenne montagne (ADMM), en 2009, pour « favoriser le développement de systèmes de production plus économes et plus autonomes sur le Massif Central ». Gestion de l'herbe, réduction d'intrants, pratiques vétérinaires alternatives, diversification alimentaire ou non alimentaire des fermes : les thèmes travaillés sont nombreux et les rencontres entre paysans multiples. Quel rapport avec le changement climatique ? « Sur notre territoire, on est très sensible à la sécheresse, et l'autonomie fourragère est au centre des préoccupations », détaille Maxime Vial, de l'Apaba, association pour la promotion de la bio en Aveyron. Avec l'Inra de Toulouse, ils expérimentent des systèmes avec des semences fourragères diversifiées, et ils réfléchissent aux adaptations possibles à la ferme. Dans le Cantal, Cant'Adear, partenaire de ADMM, se prépare à l'abandon du maïs et au passage à l'herbe. Les diagnostics énergétiques qui accompagnent ces expérimentations montrent que dans ces systèmes alternatifs, les émissions de gaz à effet de serre (GES) sont en moyenne de 1,9 tonne équivalent (teq) CO2 par hectare, contre 4,7 teq CO2 par hectare en moyenne française. La diminution de la production de GES est donc l'un des nombreux effets positifs de ces systèmes alternatifs. Plus d'informations sur www.agriculture-moyenne-montagne.org
Diagnostic agro-écologie : Un outil pour progresser et s'évaluer
Aurélien ESPOSITO FAVA, AuteurÉlaboré par l'ACTA à la demande du ministère de l'Agriculture, un diagnostic Agro-écologie est disponible en ligne depuis octobre 2015. Destiné aux agriculteurs mais aussi aux conseillers agricoles, ce diagnostic vise à évaluer les pratiques mises en place sur une exploitation agricole, mais aussi à évaluer les impacts d'éventuels changements de ces pratiques. Il participe par ailleurs à donner un cadre plus concret à la notion d'agro-écologie.
Dossier : L'agriculture face au changement climatique
Philippe TOUCHAIS, Auteur ; Frédéric LEVRAULT, Auteur ; Vincent CAILLIEZ, Auteur ; ET AL., AuteurLe changement climatique fait déjà sentir ses effets sur l'agriculture : avancement des dates de récoltes, augmentation du titre alcoolémique des vins, sécheresses, plafonnement des rendements des blés... L'accélération du changement climatique est certaine, le point de rupture ayant eu lieu dans les années 1980, avec depuis + 0.4°C / 10 ans. Si les effets sur la pluviométrie et les vents sont encore mal connus, les scénarios montrent, en France, la poursuite de l'augmentation des températures (ex : +0.6 à 1.3°C sur la période 2021-2050), un accroissement de 10 à 75 mm de pluies en hiver à l'horizon 2071-2100, mais une baisse de 10 à 25 % de la recharge des nappes phréatiques au milieu du siècle. Or, l'agriculture contribue au changement climatique (ex : 20 % des GES en France sont dus à l'agriculture), mais peut aussi contribuer à en atténuer les effets (ex : captage du carbone). Pour les Chambres d'agriculture, des observatoires (ex : sur les effets du changement climatique) sont à développer, ainsi que la formation des conseillers et des agriculteurs. Les enjeux sont complexes, car, pour l'agriculture, le changement climatique s'appréhende dans deux dimensions : l'adaptation et l'atténuation. La première, qui se raisonne plus à court terme, devra être réfléchie durablement (les adaptations à faire en 2020 ne seront par les mêmes qu'en 2050), et demande une réflexion à l'échelle de la ferme et des territoires. La seconde doit être prise en compte dès à présent pour amener des effets dans plusieurs années et se raisonne à des échelles de territoires plus grandes. Adaptation et atténuation peuvent avoir des enjeux contradictoires. Mais, il est important d'intégrer ces deux composantes dans l'évolution des pratiques et des systèmes, afin de viser une agriculture climato-intelligente, concept basé sur trois piliers : I) augmenter la productivité agricole et les revenus des agriculteurs (sécurité alimentaire) ; II) renforcer la résilience et la capacité d'adaptation ; III) limiter les émissions de GES et augmenter la séquestration du carbone.
Dossier : Grandes cultures bio
TERROIRS BIO RHONE-ALPES, AuteurCe dossier sur les grandes cultures bio comprend les articles suivants : - Retour vers plus d'agronomie ; - Filière : Le marché des grandes cultures bio est porteur ; - Diagnostics : Passer d'un système à l'autre ; - Conversion : S'y retrouver financièrement ; - Fertilisation : Du fumier avant tout ; - Expérimentation : Vulgariser l'implantation d'engrais verts ; - Valorisation : Le soja s'impose en bio ; - Travail du sol : Le guidage par satellite, un travail de précision.
L'évaluation visuelle des sols par Graham Shepherd : Une méthode simple, à la portée de tous
Cécile WALIGORA, AuteurGraham Shepherd est un pédologue néo-zélandais, directeur du Département des sciences du sol de son pays. A l'occasion d'un voyage en France, il a organisé plusieurs sessions de formation à la méthode qu'il a développée : l'évaluation visuelle de la qualité des sols (Visual Soil Assessment ou VSA en anglais). Celle-ci repose sur plusieurs indicateurs, rapides et faciles à mesurer à la ferme : nature de la surface, texture, odeur, couleur, porosité, structure, comptage et identification des vers de terre, profondeur d'enracinement, galeries de vers de terre et autres fissures Cette évaluation de la qualité du sol peut se combiner à une analyse du même type sur la culture en place. Les deux notes ainsi obtenues doivent être proches pour révéler une utilisation optimale du potentiel du sol.
Fertilité : Le carbone est bon pour vos sols !
Catherine MILOU, Auteur ; Cécile WALIGORA, AuteurLe carbone, en tant que constituant majeur de la matière organique des sols, est un élément clé pour la fertilité de ces derniers, et donc pour la production agricole. Par ailleurs, ce stock de carbone dans le sol représente autant de CO2 en moins dans l'atmosphère. Ainsi, entretenir ce stock de carbone répond à deux enjeux majeurs. Pour ce faire, il est essentiel de connaître l'état du sol, son fonctionnement et ses dysfonctionnements, et les moyens d'action à la portée des agriculteurs. Ce dossier apporte des éléments sur la question : connaissance des matières organiques des sols, utilisation de produits résiduaires organiques, diagnostic de sols...
Les fiches-outils de la RSE
Farid BADDACHE, Auteur ; Stéphanie LEBLANC, Auteur | PARIS CEDEX 05 (61 Boulevard Saint-Germain, 75 240, FRANCE) : ÉDITIONS EYROLLES | 2015Pratique et basé sur l'expérience, ce guide opérationnel complet présente, en 100 fiches, les repères et les bonnes pratiques indispensables à la mise en place d'une démarche RSE (Responsabilité Sociale de l'Entreprise) durable. Connaître les concepts et référentiels clés ; Définir une stratégie RSE source d'innovation ; Engager efficacement les parties prenantes ; Engager une démarche de marketing et communication responsables ; Mettre en place un système de reporting pertinent ; Piloter une démarche d'achats responsables ; Créer de la valeur partagée sur les territoires. Dans le CD inclus figurent 72 documents complémentaires sélectionnés pour approfondir le sujet.
Observer pour valoriser efficacement ses fumiers
Aurélien LERAY, AuteurEn agriculture, l'observation du sol et la réalisation de petits tests simples donnent quelques repères pour mieux connaître l'état du sol, son fonctionnement, et identifier les interventions nécessaires. Yves Hardy, agronome utilisant la méthode Hérody, présente quelques bases dans cet article.
Observer la structure du sol grâce au test bêche
Flora LORIDAT, Auteur ; Adeline CADILLON, Auteur ; Aude COULOMBEL, Auteur ; ET AL., AuteurPour étudier la structure du sol, en perpétuelle évolution sous l'influence du climat, de la faune et de la flore du sol, ainsi que de l'activité agricole, un « test bêche » a été mis au point dans le cadre du projet SolAB (www.itab.asso.fr/programmes/solab.php). Il s'agit, dans un premier temps, d'observer la surface du sol, pour évaluer les éventuels obstacles à la germination. Sur un carré de 30 cm sur 30 cm, on estime le recouvrement végétal, le pourcentage de cailloux, la croûte de battance, la forme et la taille des mottes de surface. Puis, étape 2, dans un sol ressuyé (ni trop humide ni pas assez, et en ayant laissé passer du temps après le travail du sol), on extrait un bloc de terre avec la bêche d'en gros 20 cm x 20 cm sur 20 à 40 cm de profondeur. On observe ensuite la tenue du sol sur la bêche, puis sur une bâche, en déterminant le type de fragmentation du bloc, avec comme critères la surface de ces blocs, leur porosité (pores et racines) et les arrêtes : depuis des mottes tassées et compactes (appelées delta), jusqu'à des mottes grumeleuses et poreuses (appelées gamma), en passant par l'intermédiaire de mottes moins compactées (appelées delta zéro) (un schéma explicatif résume cette observation). On observe également les racines et le pourcentage de cailloux.
Optimiser l'alimentation du troupeau et le garder en bonne santé : la méthode OBSALIM
LETTRE FILIÈRES FNAB - LAIT, AuteurCette méthode a été inventée dans les années 1990 par B. Giboudeau, vétérinaire dans le Jura. Son principe est que l'observation du troupeau, ainsi que la maîtrise de la ration et des conditions d'élevages permettent de maîtriser l'essentiel des pathologies. L'article énumère les étapes de cette méthode : Évaluation de l'état global du troupeau, notamment la propreté de la robe et l'orientation des poils selon leur emplacement par rapport au rumen ; Diagnostic alimentaire ; Ajustement de la ration et de la méthode de distribution (notamment les horaires et la fréquence).
Parasites en élevage bio : Mettre toutes les chances de son côté
Marie BUARD, AuteurEn termes de parasitisme en élevage biologique, le recours aux traitements chimiques reste relativement important, même s'il est moindre qu'en conventionnel. Après un rappel sur la législation et les principes fondamentaux en AB, cet article présente les grands principes à retenir pour une prévention parasitaire efficace, amenant à fortement réduire l'usage de produits antiparasitaires. En s'appuyant sur un suivi des taux de parasitisme par coproscopie, l'éleveur peut agir de diverses manières : sur le parasite, sur l'animal et sur l'environnement. Ainsi, une alimentation riche en tanins (ex : intégrant du sainfoin) a un effet limitant sur le développement parasitaire. Par ailleurs, chaque animal a une certaine résistance immunitaire à la pression parasitaire, qui s'acquiert quand l'animal est contaminé et qui intègre une composante génétique. Sélectionner à la reproduction les animaux les plus résistants est donc un moyen efficace de maîtrise du parasitisme. Une bonne gestion du pâturage est aussi un moyen majeur d'action, en permettant le développement d'une bonne résistance immunitaire tout en diminuant la pression parasitaire.
Des pratiques logistiques collaboratives entre producteurs pour assurer la triple performance lors des initiatives de relocalisation
"Relocalisation des approvisionnements du secteur demi-gros et durabilité des chaînes d'approvisionnement : Pourquoi et comment impulser des pratiques logistiques collaboratives entre producteurs ?", c'est le titre du guide récemment publié par la FNAB et le GABNOR. Pour mieux accompagner les dynamiques de relocalisation sur les territoires, des innovations logistiques et organisationnelles semblent particulièrement indiquées, surtout dans le secteur de la vente en demi-gros (magasins, restauration collective, détaillants...). Cette commercialisation présente en effet de fortes contraintes en termes d'organisation pour les producteurs. Afin d'aider les structures à accompagner les producteurs souhaitant initier une démarche de collaboration sur des aspects logistiques, le guide propose tout d'abord une méthode d'évaluation des systèmes de distribution de ces producteurs, d'un point de vue social, économique et environnemental. Il permet également aux structures de mieux définir quel peut être leur rôle, en tant qu'accompagnants, dans l'émergence de ce type de projet, grâce à une meilleure connaissance des freins et des leviers qui ont pu être identifiés lors d'expériences de collaboration logistique entre producteurs.