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Mémoire de Fin dEtudes : Evaluation des performances techniques, économiques et environnementales des systèmes allaitants biologiques du Massif central qui engraissent en majorité à lherbe
Ce mémoire de stage de fin d'études a été réalisé par Simon Brossillon, élève ingénieur à lESA (École supérieure d'agricultures), dans le cadre du projet BioViandes. Lobjectif de ce stage était de caractériser au mieux les systèmes allaitants biologiques du Massif central qui valorisent lherbe dans lalimentation de leurs animaux. Pour cela, les performances de 28 élevages bovins allaitants bio de ce territoire, qui engraissent la majorité de leurs animaux, ont été évaluées selon : 1) leur capacité à répondre aux attentes de la filière viande bio ; 2) leurs résultats économiques et les coûts de production de latelier viande ; 3) leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) ; 4) leurs impacts en matière de compétition feed-food et dutilisation des terres. Les résultats montrent que les qualités des carcasses obtenues sont majoritairement conformes aux attentes de la filière longue, la vente directe permettant de commercialiser les animaux les moins conformés. Concernant le volet économique, les systèmes qui valorisent le plus lherbe sont économes en intrants et maîtrisent leurs charges de mécanisation : ils semblent ainsi plus rémunérateurs que les autres systèmes. Les émissions de GES des exploitations bio étudiées, par unité de surface, ainsi que ramenées à l'unité produite, sont équivalentes, voire inférieures à celles des exploitations conventionnelles. Les systèmes qui maximisent lherbe concurrencent très peu lalimentation humaine et sont ainsi producteurs nets de protéines consommables par lHomme. Pour produire de la viande, les systèmes étudiés mobilisent une surface de terres équivalente aux références disponibles. La majorité de ces surfaces sont toutefois des terres non labourables, qui ne sont donc pas en concurrence directe avec la production pour lalimentation humaine.
La mission TOFoo : Développer des analyses pour authentifier les produits bio dont le lait AB Episode 2/2
Hélène DEBETENCOURT, Auteur ; Guillaume NARET, AuteurEn 2020, le projet TOFoo (True Organic Food) est né de la nécessité de réassurer le consommateur sur la conformité des produits biologiques. Pour cela, les équipes des partenaires du projet (dont Biolait) travaillent à développer de meilleurs outils d'analyse des produits biologiques, pour compléter les moyens de contrôle qui étaient, jusqu'ici, limités à la détection des résidus de pesticides ou d'OGM. Les travaux, ciblés sur les végétaux et les produits laitiers, reposent sur la comparaison des produits analysés avec des échantillons de référence, contenus dans une base de données. L'analyse couvrira l'ensemble des critères définis par le cahier des charges de l'agriculture biologique, afin d'authentifier les produits. Les premières techniques d'analyses biochimiques qui permettent d'obtenir un taux de classification correcte des produits en AB ou en conventionnel, à plus de 90 %, sont présentées.
Natexpo 2022 : Des retrouvailles porteuses de sens
Laura DUPONCHEL, AuteurDu 18 au 20 septembre 2022, les acteurs de la filière bio, français et étrangers, se sont retrouvés au salon Natexpo. Cette édition confirme la place majeure de cet événement, avec une augmentation, par rapport à 2020, de la surface d'exposition (+25 %), mais aussi de la fréquentation (+27 %). C'était aussi l'occasion, avec le Forum des Bio-Tendances organisé par Bio Linéaires, de s'informer sur l'actualité et sur l'avenir du marché bio au travers de 17 conférences. Dans cet article, plusieurs acteurs de la distribution bio font le point sur leurs stratégies et partagent leur regard sur la situation du marché bio (entretiens aussi disponibles en ligne).
Natexpo : Les trophées 2022
BIO-LINEAIRES, AuteurLes Trophées Natexpo 2022 ont mis à l'honneur 16 produits innovants lancés entre avril 2021 et avril 2022, soit 2 produits pour chacune des 8 catégories suivantes : - boissons ; - compléments alimentaires ; - cosmétiques et hygiène ; - épicerie salée ; - épicerie sucrée ; - produits et services pour la maison et la personne ; - services et équipements pour le magasin et les marques ; - produits frais. Le jury, composé de 17 professionnels et journalistes, a décerné, pour la première fois cette année, un Trophée « Mention spéciale internationale », toutes catégories confondues, pour récompenser le talent des exposants internationaux.
Nominés et lauréats Sival Innovation 2022 : La sélection Vitisbio
VITISBIO, AuteurParmi les nominés au concours Sival Innovation, Vitisbio a sélectionné les nouveautés spécifiques à la viticulture (utilisables en bio) : 1 Bioline Agrosciences a développé le T-Protect Booster, un épandeur mécanisé pour effectuer des lâchers rapides et automatisés dinsectes auxiliaires (notamment des trichogrammes) ; 2 - UPL France présente Vinivax D, un nouveau SDP (stimulateur des défenses des plantes) pour lutter contre loïdium ; 3 Challenge Agriculture a mis au point le Monitor R2-DX-smart pour piloter une irrigation au goutte-à-goutte optimisée (décision dirriguer ou non suivant des relevés tensiométriques) ; 4 Keepfil Corporation présente Tutofi, un tuteur en matière recyclée (issue de déchets industriels) et recyclable ; 5 Saica Pack a développé Modulwine, un système de calage de bouteilles en carton ondulé adaptable à tous types de contenants.
Les Notes de La Fabrique Ecologique Fondation pluraliste de lécologie : Note ouverte à la co-construction citoyenne : Les prairies et lélevage des ruminants au cur de la transition agricole et alimentaire
François DEMARQ, Auteur ; Christian COUTURIER, Auteur ; Elyne ETIENNE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (150-154 Rue du Faubourg Saint Martin, 75 010, FRANCE) : LA FABRIQUE ECOLOGIQUE | 2022Les transitions agricoles et alimentaires, notamment dans le domaine de lélevage, sont indispensables pour faire face à lurgence écologique et aux enjeux sanitaires. Ces transitions savèrent néanmoins complexes. Cette Note, dédiée aux élevages de ruminants, sattèle à résoudre la contradiction apparente entre le besoin de protéger les prairies permanentes (pour le stock important de carbone quelles abritent dans leurs sols et pour les services écosystémiques quelles rendent à lagriculture et à la société) et la nécessité de réduire les émissions de méthane dues aux ruminants (environ 9 % des émissions de gaz à effet de serre de la France), tout comme notre consommation de protéines animales (pour suivre les recommandations de santé publique), ce dernier point impliquant de réduire la place de lélevage dans la production agricole. Pour tenter de trouver un compromis, cette Note apporte des éléments de réflexion et de discussion articulés en deux parties : la première détaille les multiples enjeux auxquels doit répondre et faire face lélevage de ruminants ; la seconde offre une vision et des propositions pour un avenir durable des élevages de ruminants à lhorizon 2050. Ce document est le fruit dun groupe de travail constitué dexperts. Il est ouvert à la co-construction citoyenne : tout citoyen peut contribuer à son amélioration en faisant des commentaires ou en proposant des amendements précis. À lissue d'une période dédiée aux amendements, le groupe de travail se réunira pour retenir les ajouts pertinents.
Nouveau label de la Fnab : Biodiversité et social : deux briques en plus
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurDans l'objectif de faire progresser la bio et de combler les lacunes du cahier des charges bio européen, la FNAB, Fédération nationale d'agriculture biologique, développe un nouveau label privé qui se veut être le reflet des valeurs de l'organisation : production d'une alimentation saine, mais aussi respect de l'environnement, de l'humain, du bien-être animal et du climat. Début 2022, deux premières briques de ce label ont été présentées. La première concerne les aspects sociaux de l'agriculture bio, à travers neuf critères relatifs à l'ensemble des personnes travaillant sur les fermes, et ce, afin de "créer les conditions de travail et de vie des acteurs agricoles favorisant leur épanouissement". La seconde, avec onze critères, vise à améliorer les performances des exploitations bio en matière de préservation de la biodiversité.
Nutritional Benefits from Fatty Acids in Organic and Grass-Fed Beef
Hannah DAVIS, Auteur ; Amelia MAGISTRALI, Auteur ; Sokratis STERGIADIS, Auteur ; ET AL., AuteurLa manière dont sont conduits les animaux délevage a un fort impact sur les émissions de gaz à effet de serre, la qualité de la viande et les bénéfices nutritionnels de celle-ci. Cette étude sintéresse plus particulièrement aux systèmes délevage bovins viande conduits en agriculture biologiques et/ou basés sur le pâturage (système herbager). La part de fourrages dans la ration (qu'ils soient frais ou conservés) influence fortement le profil des acides gras de la viande, ce qui impacte sa qualité nutritionnelle pour les consommateurs. Cette étude a cherché à quantifier l'apport en acides gras offert par différents types de viandes (systèmes bio, herbager non bio et conventionnel). Les résultats indiquent que les consommateurs recevraient, en moyenne, plus d'acides gras bénéfiques pour la santé humaine (en particulier, de lacide alpha-linolénique, un oméga-3 essentiel) avec de la viande issue de bovins nourris avec des fourrages, quils soient élevés selon un système biologique ou conventionnel.
On-Farm Experimentation : Un projet mondial d'innovation à la ferme
TRAVAUX ET INNOVATIONS, Auteur ; INRAE, AuteurLes agriculteurs, sur leurs fermes, peuvent être à l'origine d'innovations, de recherches, qui leur permettent de répondre à certaines questions qu'ils se posent ou de mieux faire face à une situation donnée. Le mouvement mondial "On-Farm Experimentation", qui s'appuie sur six principes fondateurs, associe des chercheurs et des agriculteurs (environ 30 000 dans le monde à ce jour). Ces derniers sont invités à coconstruire de nouvelles formes d'expérimentations et d'innovations dans une optique de transition agroécologique et digitale. Ici, l'expérimentation est considérée comme un outil pour la création de savoirs locaux.
Organic living labs & lighthouse farms in Europe
Gerda JONASZ, Auteur ; Korinna VARGA, Auteur | BRUXELLES (Rue du Commerce 124, 1000, BELGIQUE) : TP ORGANICS | 2022TP Organics (Plate-forme technologique européenne pour l'alimentation et l'agriculture biologique) sest intéressée à la construction de « systèmes de connaissances et d'innovations en agriculture biologique » (nommés par la suite AKIS). Pour cela, TP Organics a dépisté et cartographié des initiatives innovantes en Europe. Ce document sattarde plus particulièrement sur sept laboratoires vivants (living labs) dédiés à la bio et cinq fermes phares biologiques. Ces douze initiatives présentent, à la fois, des innovations technologiques, sociales, économiques, organisationnelles et de gouvernance. Elles appliquent, ainsi, des approches multiples pour trouver des solutions techniques et améliorer le partage des connaissances en agriculture bio. Toutefois, l'étude plus globale du système de transfert des connaissances en agriculture souligne que les besoins des agriculteurs bio ne sont pas suffisamment satisfaits par les AKIS existants. Les services de conseil nationaux incluent et communiquent rarement sur les solutions bio, et encore moins sur les innovations. Afin d'organiser une meilleure circulation des informations, un réseau européen de conseil biologique pourrait être développé, afin de résoudre le problème de déconnexion et de sous-représentation de lAB dans les AKIS nationaux. Il serait ainsi nécessaire de : 1 - soutenir les événements favorisant l'apprentissage entre pairs ; 2 - investir dans les plateformes en ligne et les réseaux sociaux ; 3 - rapprocher les agriculteurs bio et conventionnels ; 4 - sensibiliser aux concepts de living lab et de ferme phare en filière bio ; 5 - investir dans des cours et des formations pour les agriculteurs ; 6 - mettre en place un sous-réseau bio dans le réseau « Soil Mission » de laboratoires vivants et de fermes phares ; 7 - mieux connecter et intégrer les productions biologiques dans les AKIS nationaux ; 8 - mettre en place un réseau européen de services de conseil en agriculture bio.
Où en est le marché bio belge ?
Mélanie LONGIN, AuteurEn Belgique, la hausse des prix impacte fortement tous les canaux de distribution avec, d'une part, des charges plus importantes pour les distributeurs et, d'autre part, des consommateurs qui se tournent vers des produits moins coûteux - notamment les marques de distributeurs, où la marge est moindre, plutôt que les grandes marques. Face à une situation tendue, les magasins bio belges doivent s'adapter (centralisation des achats, communication transparente sur les prix, partenariats...). Un encart est consacré à un nouvel acteur sur le marché belge : Aventure Bio Belux.
Participatory Guarantee Systems for Organic Agriculture: Case studies in Central and West Africa: Burkina Faso, Cameroon, Ghana, Mali, São Tomé and Príncipe
Flávia MOURA E CASTRO, Auteur ; Sara ANSELMI, Auteur ; Alexandra JOSEPH, Auteur | BONN (Charles-de-Gaulle-Strasse 5, 53113, ALLEMAGNE) : IFOAM - ORGANICS INTERNATIONAL | 2022Les Systèmes Participatifs de Garantie (SPG) représentent un outil alternatif et complémentaire au système de certification par une tierce partie. Les petits exploitants agricoles préfèrent souvent recourir à un SPG pour certifier leurs produits, car ils sont plus accessibles et mieux adaptés à leurs réalités locales. IFOAM - Organics International soutient ces mécanismes qui permettent de vérifier et dassurer la conformité des produits aux normes biologiques. IFOAM-OI est dailleurs la seule organisation à collecter et à publier des données sur les SPG. Cette nouvelle publication compile des informations sur cinq SPG basés en Afrique Centrale et en Afrique de lOuest : 1 - BioSPG au Burkina Faso : faire progresser l'alimentation saine, la biodiversité et le bien-être pour tous ; 2 - SPG Etso Mbong au Cameroun : rendre l'agriculture plus rentable et plus saine ; 3 - SPG au Ghana : cultiver en agriculture biologique pour une production alimentaire plus saine ; 4 - BioLocal au Mali : permettre l'accès à une alimentation saine et équitable pour tous grâce à la certification SPG ; 5 - SPG à São Tomé et Príncipe : produire des aliments biologiques pour le bien de notre population. Les informations contenues dans ce rapport ont été collectées entre 2020 et 2022, en collaboration avec des mouvements nationaux d'agriculture biologique et d'autres parties prenantes. Elles permettent notamment de répondre aux questions suivantes : comment ces initiatives de SPG fonctionnent-elles et traitent-elles la conformité ? Quelle gouvernance est mise en place ? Quels sont leurs principaux canaux et stratégies marketing ? A quels défis ces groupes dagriculteurs sont-ils confrontés ? Cette publication donne ainsi un aperçu des similitudes et des diversités au sein des SPG.
Peut-on se passer des engrais azotés de synthèse ?
Gilles BILLEN, Auteur ; Josette GARNIER, Auteur ; Julia LE NOË, AuteurLa crise actuelle du coût énergétique et la guerre en Ukraine viennent plus que jamais souligner limportance de travaux récents qui montrent que la France, lEurope ou même le monde peuvent nourrir, dici 2050, une population grandissante (jusquà 11 milliards dhabitants au niveau mondial), sans recours aux engrais chimiques. Trois grands leviers sont mobilisables et à associer pour y arriver : i) Des systèmes de cultures basés sur des rotations longues intégrant des légumineuses, adaptées aux territoires et qui permettent un même niveau de production en protéines que les systèmes culturaux actuels basés sur les engrais de synthèse ; ii ) Le rétablissement de la complémentarité entre systèmes de cultures et élevage, avec le retour du bétail, surtout des ruminants, en zones céréalières, mais avec une densité de cheptel fortement réduite. Cette complémentarité cultures-élevage doit être associée à un renforcement de la concordance entre production et consommation locale et à un bouclage des cycles de nutriments intégrant une valorisation significative des excréments humains, notamment lurine, comme fertilisants ; iii) Une modification du régime alimentaire humain, avec des produits animaux ne représentant que 25-35 % de la ration protéique totale. La méthode de comptabilité biogéochimique GRAFS, développée par les auteurs, montre que lon peut ainsi nourrir le monde, tout en sauvegardant lenvironnement et en limitant les gaz à effet de serre, le tout sans utiliser dengrais chimiques. Les freins à la réalisation dun tel scénario sont plutôt de lordre des verrouillages sociotechniques et politiques, en cours aujourdhui pour maintenir une agriculture industrielle.
Le point avec Certipaq : Dernières actualités réglementaires
Gwénaël LEREBOURS, AuteurDepuis lentrée en application de la nouvelle réglementation européenne sur la production biologique le 1er janvier 2022, plusieurs précisions ont été apportées par lINAO dans son Guide de lecture. Certaines précisions concernent lutilisation de semences et de plants biologiques. Les plants en arboriculture et en viticulture bio sont considérés temporairement comme indisponibles. Les producteurs peuvent utiliser des plants issus de lagriculture conventionnelle non traités après récolte. Cependant, dès juillet 2023, il sera nécessaire dimplanter des plants bio et il est donc préférable de contractualiser ses besoins en plants bio avec un pépiniériste. Pour lélevage, les levures non bio obtenues à partir de Saccharomyces cerevisiae et de Saccharomyces carlsbergensis sont autorisées dans lalimentation animale, si ces levures ne sont pas disponibles en bio. Les règles daccès aux parcours des volailles (poulettes, pondeuses) ont également été précisées. En apiculture, il faudra noter lemplacement de ses ruches dans le temps, ainsi que les floraisons présentes et les opérations dextraction. Les miellées doivent provenir essentiellement (au moins 50 %) de cultures conduites en bio, de flore spontanée, de cultures peu traitées, avec une faible incidence sur lenvironnement (prairies, zones humides, forêts ). Par ailleurs, la cire utilisée devra également être certifiée biologique.
Positionnement de l'élevage bovin allaitant du Massif Central devant les enjeux de la décennie 2020 : quelles orientations possibles ?
Thierry Turlan est Ingénieur Général du ministère en charge de lAgriculture. Il assure actuellement une mission de trois ans, qui consiste à travailler, avec tous les acteurs de la filière viande bovine du Massif Central, sur des démarches de valorisation de la viande à court terme, et sur les perspectives dévolution de lélevage dici 2030. Ce diaporama a servi de support à sa conférence intitulée « Comment, face aux changements climatiques et aux modifications des habitudes des consommateurs, la filière bovine du Massif Central pourrait sadapter ? » (conférence organisée par la FR CIVAM Auvergne le 20 septembre 2022). Ce diaporama commence ainsi par faire un point sur la production et la consommation de viande bovine en France (cette dernière est en déclin depuis une dizaine dannées, avec des modifications des habitudes de consommation). Il aborde ensuite les différents sujets de débat, dans la société française, sur la viande (santé, concurrence feed/food, émissions de gaz à effet de serre, biodiversité, bien-être animal ) et décrit les attentes et la demande des citoyens qui en découlent. Après avoir dressé ce tableau général, un focus est réalisé sur les atouts de lélevage bovin allaitant dans le Massif Central (peu de dualité feed/food via la maximisation de lherbe, ancrage historique sur le territoire, entretien du paysage, élevage extensif reposant sur des prairies avec peu de pollution des eaux, avec du stockage de carbone, avec un habitat favorable pour la biodiversité et le bien-être animal ). Les limites et les interrogations liées aux systèmes délevage bovins du Massif Central dans les années à venir sont ensuite soulevées : quels sont les atouts et les contraintes des races à viande actuelles vis-à-vis des GES ? Quel sera le taux de renouvellement des exploitations bovines (actuellement en baisse) ? La présentation insiste également sur la nécessité, pour les éleveurs, de maîtriser leurs coûts de production, notamment en diminuant leurs charges. Cette conférence a été enregistrée et est visionnable sur le site de la FR CIVAM Auvergne.