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Documents disponibles dans cette catégorie (115)


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Ralentissement du marché bio : Degré dincertitude extrême
Florence RABUT, AuteurLe marché des produits biologiques est fortement perturbé depuis un repli de la consommation constaté en 2021 (ce qui navait encore jamais eu lieu). En période dinflation, les consommateurs deviennent plus attentifs au prix, même si la recherche dun produit plus durable persiste en toile de fond. Dautres labels (comme HVE), du local et du segment du « zéro/sans » font également concurrence à la bio. Certains produits bio ont tout de même continué leur progression en 2021 : les conserves de fruits et légumes, les jus de fruits, les aliments infantiles Les ventes de produits bio qui ont le plus reculé sont des produits perçus comme « non authentiques » par les consommateurs, comme les produits transformés des grandes marques. Une marge de manuvre existe avec le levier de la restauration collective qui, selon la loi Egalim, doit atteindre 20 % de produits bio. Pour linstant, les déconversions ne sont pas nombreuses mais, selon certains opérateurs de la filière, il y en aura, notamment chez les producteurs non historiques, qui se sont convertis uniquement parce que la bio était un secteur en pleine croissance. Selon Daniel Tirat, nouveau directeur de lentreprise Pronatura et anciennement à lorigine de la filière lait bio de Danone « Les 2 vaches », il existe encore des opportunités pour la bio, mais les filières doivent se réinventer, en cherchant à développer des produits uniques et en co-investissant avec les producteurs.
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Le vin bio face à de nouveaux défis commerciaux
Catherine GERBOD, AuteurDébut 2022, le vin bio représentait 6 % de part de marché en valeur, soit 1.5 point de plus que début 2020. Pour autant, en 2021, le marché du vin bio na progressé que de 0.2 % en volume dans les grandes surfaces. Dans un contexte de crise, sa consommation se tasse, même si ce phénomène est bien plus marqué pour les vins conventionnels. Or, l'offre croît et va croître encore, suite aux conversons importantes des dernières années. Face à ce risque de déséquilibre entre offre et demande, les vins bio vont devoir relever de nouveaux défis commerciaux : investir la restauration, sexporter, mieux structurer le marché, se démarquer dans la profusion des démarches écoresponsables ou encore faire de la demande de produits locaux un atout.
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Biocoop : La forteresse assiégée
Florence HUMBERT, AuteurDepuis sa création, le réseau coopératif Biocoop est un cas particulier dans le paysage de la distribution alimentaire. Fondé sur la volonté de développer une agriculture biologique équitable, Biocoop, malgré des résultats à deux chiffres, voit son contexte se durcir : plus de concurrence de la part de la grande distribution qui capte un volume important du marché bio ; la reprise de ses valeurs fondatrices par d'autres acteurs du commerce ; une évolution de sa clientèle, peut-être moins militante et plus regardante sur les prix. Comment garder son âme et en même temps survivre face à la concurrence ? Biocoop a besoin de prendre en compte la guerre des prix engagée par la concurrence et, pour ce faire, vise à être plus performant en matière de productivité. Par ailleurs, le nombre de magasins de lenseigne se développe, mais de plus en plus avec des dirigeants de points de vente qui ont une vision plus centrée sur le chiffre daffaires. Ceci se traduit notamment par le fait que les magasins Biocoop ayant le statut de Scop (société coopérative et participative) sont devenus minoritaires dans le réseau face aux magasins avec des structures juridiques plus classiques, type SARL. Par ailleurs, les conflits sociaux sont maintenant plus fréquents au sein du réseau, surtout quand la recherche du profit se fait au détriment des salariés. Aux clients de rester vigilants sur les pratiques de leur magasin (ex. part de produits locaux, niveau du turn over du personnel ) et peut-être, ainsi, de limiter les dérives.
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Comparing productivity and feed-use efficiency between organic and conventional livestock animals
Ulysse GAUDARÉ, Auteur ; Sylvain PELLERIN, Auteur ; Thomas NESME, Auteur ; ET AL., AuteurEn agriculture biologique, les animaux d'élevage jouent un rôle important en fournissant des nutriments pour les terres cultivées (effluents délevage) et en procurant des aliments riches en nutriments pour la consommation humaine. Cependant, une vision globale sur la productivité de l'élevage bio manque. Cette étude a pour objectif de combler cette lacune en fournissant une première comparaison à léchelle mondiale des élevages biologiques et conventionnels. Pour cela, plusieurs critères ont été comparés (productivité animale, stratégie d'alimentation et efficience alimentaire) sur plusieurs espèces animales (bovins lait, porcins et volailles - poules pondeuses et poulets de chair). Les résultats montrent : 1 - une productivité animale inférieure de 12 % en bio ; 2 - des différences significatives dans la stratégie d'alimentation, en particulier en bovins lait biologiques, avec lutilisation dune proportion plus faible de concentrés et d'aliments en concurrence avec lalimentation humaine ; 3 une réduction de 14 % de lefficience alimentaire en bio (- 11 % pour les bovins lait biologiques et 47 % pour les poulets de chair) ; 4 l'efficience alimentaire réduite en bovins lait biologiques est compensée par une concurrence avec lalimentation humaine inférieure de 46 %. Ces résultats fournissent des informations essentielles pour modéliser l'expansion de l'agriculture biologique à léchelle mondiale.
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Dossier : Bio et GMS : un marché toujours performant
BIO-LINEAIRES, Auteur ; ECOZEPT, Auteur ; Juliette FAVRE, AuteurCe dossier, publié par Bio Linéaires en partenariat avec IRI et Ecozept, fait la synthèse de l'évolution, entre 2016 et 2021, de la bio en grande distribution. Une première partie détaille l'évolution du marché et de l'offre bio entre 2016 et 2020 en France, en passant à la loupe les différentes familles de produits, les marques bio, les Marques De Distributeurs (MDD), ainsi que les circuits. Dans la deuxième partie du dossier, IRI fait une analyse sur deux ans, 2019 étant l'année de référence avant la crise, pour faire la lumière sur la légère décroissance des produits bio en GMS entre juin 2020 et juin 2021, en France. IRI propose également ses prédictions pour 2022, en rappelant cependant que, avec l'épidémie de Covid-19, la donne est susceptible de changer avec l'évolution de la crise sanitaire. Pour terminer, la troisième partie du dossier, proposée par Ecozept, est consacrée à la bio dans les GMS et les discounts en Allemagne. Le paysage de cette distribution conventionnelle allemande y est dépeint : alors que les enseignes spécialisées en bio restent en phase de test, l'engagement des enseignes conventionnelles envers les producteurs bio allemands se développe, avec des « superlabels bio » exigeants, et semble ouvrir la voie à un marché bio plus structuré.
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J'achèterai des courgettes à 3,50 le kilo !
Elsa CASALEGNO, AuteurLes maraîchers français subissent fortement la concurrence des fruits et légumes espagnols qui sont bien moins chers, que ce soit en bio ou en conventionnel. En avril 2021, Matthieu Follet, maraîcher bio installé dans la ceinture de Dax (Landes), avait exprimé son désarroi dans un tweet : « Après tout ce boulot, je récolte les premières courgettes. Je les vendrai 3,50 le kilo. Elles sont à 1 chez le grossiste bio origine Espagne. Deux fois moins chères que les miennes en magasin, même si elles font 1 000 kilomètres. Je réfléchis à changer dactivité avant de devenir complétement aigri. ». Dans cet article, ce maraîcher explique pourquoi ses premières courgettes (cultivées sous serre en début de saison) sont vendues à 3,50 /kg, puis comment il arrive à baisser son tarif, compris entre 2 et 2,50 /kg à partir du mois de juin, en culture de plein champ. Il explique également quil ne peut pas descendre en dessous de ce prix en raison de ses charges. Ces dernières sont plus élevées que celles de ses voisins espagnols, notamment tout au sud dans la région dAlméria.
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Microfermes et intensification des cultures en maraîchage
Maëla PEDEN, AuteurDe plus en plus de porteurs de projet souhaitent sinstaller sur un modèle de microfermes maraîchères. Ces dernières se définissent par une petite surface cultivée par rapport aux unités de travail humain : environ 0,5 ha/UTH pour les microfermes, contre 1 ha/UTH pour les fermes maraîchères classiques. Elles se caractérisent aussi par un souhait de travailler avec lécosystème, afin de maximiser lautonomie de la ferme vis-à-vis des intrants extérieurs, et par une intensification des cultures, avec une densité de légumes supérieure au maraîchage classique. Cette intensification a fait lobjet dune formation organisée par le réseau GAB-FRAB Bretagne. Cette intensification nest pas possible sur tous les types de sols et peut avoir différentes conséquences indésirables : augmentation des risques de maladies fongiques chez les espèces sensibles ; allongement de la durée de croissance des légumes à cause de la concurrence ou, en cas dassociations de cultures, une fertilisation difficile à raisonner à cause de besoins différents selon les légumes. Les cultures denses peuvent globalement être classées en trois grandes catégories : les légumes primeurs, les associations de légumes et les associations de couverts végétaux - légumes. Cet article apporte des conseils techniques et des exemples pour réussir ces trois types de cultures denses.
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L'arbre va (re) trouver sa place dans les vignes
Justine GRAVÉ, AuteurLes essais dagroforesterie se multiplient dans les vignes. Le projet Casdar Vitiforest (2015-2017) avait notamment pour objectif dévaluer limpact agronomique environnemental et économique de la conduite de la vigne en agroforesterie. Des premières tendances ont pu être dégagées. A priori, il ny a pas de concurrence pour leau ou lazote, tant que lassociation vigne-arbre a moins de dix ans. En revanche, à Restinclières (contexte méditerranéen), où la cohabitation existe depuis plus de dix ans, une concurrence pour lazote a été observée. Cest pourquoi il est recommandé de respecter au moins 2,5 m de distance entre les arbres et les rangs de vigne. Lentretien de larbre (taille, cernage du système racinaire ) peut également participer à limiter cette concurrence. Dans tous les cas, larbre modifie le microclimat (ombre, convection dair) et a un réel impact positif sur la biodiversité. Par ailleurs, la mise en place dun système agroforestier se réfléchit sur le long terme et demande de lanticipation. Un encart est réservé à Landfiles, le réseau social des apprentis agroforestiers.
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Consommer du lait local aussi en Afrique de lOuest
Isabelle PETITPAS, AuteurPartout dans le monde, les filières locales et la consommation de produits locaux sont des enjeux essentiels pour les producteurs. LAfrique de lOuest compte autant de vaches quen Europe ; pour autant, les habitants ont moins de chances de consommer du lait produit localement. Isabelle Petitpas, une adhérente à Biolait, a participé à une réunion organisée par le Comité Français Solidarité Internationale (CFSI) sur la filière lait dans cette région du monde. Dans cet article, Isabelle Petitpas synthétise les principales problématiques auxquelles les éleveurs laitiers dAfrique de lOuest doivent faire face : manque de structuration de la filière, importations de lait en poudre (surplus de production européen) qui créent une concurrence au niveau des prix de vente, manque de prise en compte des politiques mises en uvre pour développer leur mode de production Le CFSI mène des actions de plaidoyer pour sensibiliser le plus large public possible à ces sujets. Toutefois, la Covid-19 est venue troubler tous les échanges nationaux et internationaux. Lurgence sanitaire a également engendré des désinvestissements dans lagriculture (arrêt des travaux de structuration des filières et des soutiens au développement) et risque de mettre à mal les filières de lait locales. Il est difficile de prévoir ce que la crise sanitaire va continuer dinduire sur la production et les importations en Afrique de lOuest...
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Dossier : Les clés dune méthanisation vertueuse
Costie PRUILH, Auteur ; Bernard GRIFFOUL, Auteur ; Véronique BARGAIN, Auteur ; ET AL., AuteurLa France compte actuellement près de 600 unités de méthanisation agricole. Plus de mille trois cents autres unités seraient en projet. Bien quelles puissent contribuer au maintien de lélevage, les controverses liées aux méthaniseurs se sont multipliées, ces dernières années. En cause, des pollutions provoquées par certaines unités ou des systèmes trop dépendants des cultures qui, lors de sécheresses, font monter les enchères sur les fourrages et co-produits nécessaires aux éleveurs. Il est essentiel que lemballement pour la méthanisation naboutisse pas au montage de projets peu cohérents ou qui ne sinscriraient pas dans leur territoire. Ce dossier, consacré à la méthanisation vertueuse, commence par expliquer pourquoi et comment la méthanisation agricole, quelle soit petite, moyenne ou très grande, peut être agroécologique et participer au développement territorial. Dans une interview, Jean-Marc Onno, président de lAAMF (Association des agriculteurs méthaniseurs de France), décrit le modèle défendu par lAAMF, ainsi que les différents travaux réalisés par cette association pour que les ateliers de méthanisation soient plus cohérents (maîtrise technique, guide de bonnes pratiques, charte ). Les deux articles suivants apportent des informations sur la valorisation des co-produits de la méthanisation : lun explique comment le digestat, sil est bien utilisé, peut être bénéfique en matière de fertilisation ; lautre présente lun des premiers méthaniseurs avec récupération de CO2 (le biogaz est constitué à 55 % de CH4 et à 45 % de CO2, ce dernier peut être utilisé pour les tomates sous serre). Ce dossier fournit ensuite les principaux résultats dun suivi, réalisé par lInstitut de lÉlevage durant un an, sur deux petites unités de méthanisation : ces dernières sont rentables à condition de viser une autonomie en intrants la plus complète possible. Le dernier article présente une très grande unité de méthanisation, lunité Agrimaire (3 600 kW de puissance), qui sinscrit dans un objectif déconomie circulaire et repose à 85 % sur des effluents délevage qui proviennent de 110 fermes.
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12ème forum végétable : Alimentation et attentes sociétales : La bio fait partie de la solution
Claire BOUC, Auteur ; Franck JOURDAIN, AuteurLe 9 avril 2019, se tenait le 12ème Forum végétable sur le thème « La bio est-elle la réponse ? », au cours duquel 175 participants ont pu écouter les interventions de 16 experts. Cet article revient sur certains messages clés issus dacteurs de laval (notamment de grandes enseignes ou de la restauration collective) ou de lamont. Si, pour tous, lAB fait bien partie de la solution pour répondre aux attentes sociétales en matière dalimentation, les défis restent nombreux dans un contexte de forte augmentation de la consommation de produits bio, avec une question clé : Comment faire de lAB un succès sur le long terme et que lon ne reproduise pas le modèle actuel très concurrentiel, visant à baisser les prix, quitte à ne pas payer au juste prix les producteurs ? De plus, il existe de nombreuses démarches pouvant concurrencer lAB, au moins brouiller son message, comme le « sans pesticide/résidu ». Avoir une démarche claire et cohérente (traduite dans le cahier des charges), viser lexcellence et la qualité, sappuyer toujours plus sur des logiques agroécologiques (« les fondamentaux de la nature »), favoriser les produits bio locaux, travailler sur la notion de haute valeur environnementale (notamment en matière de packaging), respecter le travail des agriculteurs, bien communiquer, travailler à garder la confiance du consommateur , autant de chantiers pour relever le défi dune bio durable répondant aux demandes des consommateurs. Ainsi, pour lun des intervenants à ce forum, « si lagriculture prouve que ses produits sont bio, locaux, et bons, le pari dune alimentation durable sera gagné ».
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La bio en Allemagne : Distribution spécialisée bio : à la recherche d'une nouvelle niche ?
BIO-LINEAIRES, AuteurEn Allemagne, des partenariats récents entre des associations de producteurs bio et des grandes surfaces ont mis à rude épreuve, depuis 2018, la cohésion de la filière bio. Les 3 associations allemandes bio les plus importantes, Naturland, Bioland et Demeter, ont récemment signé des contrats-cadres avec la GMS et le discount. Les acteurs de la distribution spécialisée bio, qui pouvaient compter autrefois sur une certaine "exclusivité", restent opposés à l'argument de la démocratisation des produits bio qui relève, selon eux, du "greenwashing". Ils entendent poursuivre les différentes actions entreprises visant à se démarquer de la distribution conventionnelle.
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Bio : Les défis des distributeurs spécialisés
Florence BRAY, AuteurCe dossier, dédié aux distributeurs spécialisés et à leurs stratégies 2019, se compose des articles suivants : - La stratégie des spécialistes du bio en questions ; - Les leaders de la distribution sélective reprendront-ils l'avantage sur les GSA ? ; - Les challengers sont-ils condamnés à une course à la taille ? ; - Les réseaux bio des GSA vont-ils réussir à se faire une place ? ; - Une expansion tous azimuts du bio en GMS.
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Etat des lieux des essais d'enherbement en lavanderaie
Pauline GARIN, AuteurDans le cadre du projet RECITAL (Réponses aux évolutions climatiques par linnovation et les techniques alternatives dans les lavanderaies), lenherbement a été testé dans les cultures de lavande et de lavandin. Ces essais ont montré que lenherbement permet de réduire de moitié le dépérissement des plants en diminuant le nombre de cicadelles (insecte vecteur du phytoplasme responsable de la maladie). Pour cinq des sept parcelles enherbées, le nombre de cicadelles piégées a été réduit de - 37 à - 83 %. En parallèle, la coopérative SCA3P a mené des essais en implantant de la coriandre en inter-rang. Daprès les résultats, cette plante na pas deffet répulsif sur la cicadelle (les effets sur le dépérissement seront constatés lannée prochaine). A noter que le développement de la coriandre a été si important que le lavandin a souffert de la concurrence hydrique, mais, en contrepartie, elle a pu être récoltée et valorisée. Les résultats dautres essais sont également sommairement présentés : effet des couverts sur le maintien de lhumidité des sols, quantification de la concurrence, impact sur le stress hydrique.
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Les magasins bio : des magasins presque comme les autres
P. GLÉNAT, Auteur ; C. LESDOS-CAUHAPÉ, Auteur ; Nadine LAÏB, AuteurLes magasins spécialisés en vente de produits biologiques présentent certaines particularités par rapport à dautres magasins de commerce alimentaire de proximité, selon létude présentée ici et menée à partir de données datant de 2016. Ces magasins représentaient alors 3.5 % des magasins du commerce alimentaire de proximité, mais employaient 4.2 % des salariés du secteur. Ils sont plus souvent organisés en réseaux denseigne (54 % contre 39 % pour les petites et moyennes surfaces généralistes et les autres spécialistes non bio) et en lien avec une part plus importante du commerce associé (18 % des spécialisés bio adhèrent à un groupement, contre 6 % pour les autres). La part des magasins en réseaux denseigne est même plus importante parmi les magasins bio les plus récents, qui sont aussi souvent plus grands que leurs « aînés » et moins implantés dans des grands Pôles urbains mais plus en couronne et dans des zones moins denses en population. Si on peut trouver des magasins bio sur toute la France, ils sont plus présents dans la région parisienne, le sud ou le nord-ouest du territoire. Ces magasins dégagent des marges plus élevées, ce qui peut expliquer leur dynamisme.