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Documents disponibles dans cette catégorie (184)


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Combining beef cattle and sheep in an organic system. I. Co-benefits for promoting the production of grass-fed meat and strengthening self-sufficiency
Sophie PRACHE, Auteur ; Karine VAZEILLE, Auteur ; Marc BENOIT, Auteur ; ET AL., AuteurDe nombreux avantages liés au pâturage mixte bovins-ovins ont déjà été démontrés. Toutefois, leffet de lassociation bovins-ovins sur l'autonomie et l'autosuffisance des systèmes na pas beaucoup été étudié. Dans cette expérimentation, conduite à Laqueuille, sur le site Herbipôle d'INRAE, localisé en zone de montagne (Puy-de-Dôme), trois systèmes biologiques basés sur lherbe ont été comparés : un système mixte combinant bovins et ovins allaitants (MIX), et deux systèmes spécialisés, un en bovins (CAT) et un autre en ovins (SH). Ces trois systèmes ont été gérés de manière distincte durant 4 ans. Pour le système MIX, le rapport entre les UGB bovins et ovins était de 60/40. La superficie pâturée et le chargement à lhectare étaient similaires pour tous les systèmes. Les périodes de vêlage et d'agnelage ont été ajustées à la croissance de l'herbe pour optimiser le pâturage. Les veaux (croisés Salers-Angus) ont pâturé jusquà leur sevrage en octobre, puis ont été engraissés en bâtiment avec de l'enrubannage, avant dêtre abattus à 1215 mois. Les agneaux ont été engraissés au pâturage. Dans le cas où ils n'étaient pas finis avant la mise en lutte de leurs mères, ils ont été engraissés en bâtiment à laide de concentrés. La décision de traiter les animaux avec des anthelminthiques était basée sur le comptage dufs dans les excrétions fécales. Globalement, une proportion plus élevée d'agneaux a été finie au pâturage dans MIX, par rapport à SH, en raison d'un taux de croissance plus élevé qui a conduit à un âge inférieur à l'abattage (166 vs 188 jours). La prolificité et la productivité des brebis étaient également plus élevées dans MIX que dans SH ; tandis que la consommation de concentrés et le nombre de traitements anthelminthiques chez les ovins étaient plus faibles dans MIX que dans SH. En revanche, la productivité des vaches, la performance des veaux, les caractéristiques des carcasses et le niveau d'intrants utilisés ne différaient pas entre MIX et CAT. Ces résultats ont validé lhypothèse selon laquelle l'association bovins-ovins favorise la production de viande à lherbe, notamment pour les ovins.
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Approche technico-économique des exploitations ovines allaitantes en agriculture biologique du Massif Central : 7ème année de suivi : Résultats de la campagne 2020 ; Comparaison pluriannuelle
Cette synthèse présente les résultats technico-économiques 2020 de neuf exploitations en ovins viande biologiques basées dans le Massif Central. Ce suivi a été réalisé dans le cadre du projet BioRéférences, projet piloté par le Pôle Bio Massif Central. Les fermes ovines suivies peuvent être distinguées en deux groupes : les exploitations en zone herbagère (trois exploitations : deux dans lAllier et une en Haute-Vienne) et celles situées en zone de montagne (six exploitations : deux en Haute-Loire, une dans le Puy-de-Dôme, une en Lozère et deux dans lAveyron). Pour chacun de ces groupes, cette synthèse présente : la structure des exploitations suivies, les résultats économiques des fermes, les résultats économiques de latelier ovins viande, ainsi que les coûts de production de cet atelier. Une comparaison des résultats moyens obtenus en 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2020 permet également danalyser leur évolution au cours de ces sept dernières années. Globalement, cette analyse pluriannuelle montre une dégradation des critères techniques de reproduction, ce qui mène à une désintensification de la production, avec des impacts directs sur les indicateurs économiques. Les aléas climatiques successifs ont également touché les exploitations bio misant au maximum sur le pâturage, engendrant notamment une forte augmentation de leurs charges alimentaires.
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Dossier : Que rapporte mon potager ?
Véronique BUTHOD, Auteur ; Josselin RIVOIRE, AuteurÀ petite ou à plus grande échelle, produire ses propres légumes engage de l'énergie, du temps et quelques investissements. Ce n'est pas nécessairement l'aspect économique qui pousse à jardiner : un potager apporte aussi bien-être, santé (par l'activité physique et une alimentation saine) et le plaisir de partager. Il est, cela dit, possible d'obtenir de bons rendements et des bénéfices annuels équivalents à un mois de salaire, comme le montrent les témoignages de ces jardiniers, qui ont su tirer un bon parti de leur système : - Grands jardins vivriers : Jean-Marc Muller en Seine-et-Marne, Didier Matray dans l'Yonne, Patrick Hiérard dans l'Aude ; - Productif sur 110 m² : Annie et Jean Pierre dans les Alpes de Haute-Provence ; - Petits mais généreux : Olivier Chambon, à Pau (64) et Laurent Haye, près de Bordeaux (33) ; - "Une richesse incomparable" : Josette Saussereau dans le Loir-et-Cher, Bernard Baudet en Maine-et-Loire. Dans une interview, Damien Deville partage les enseignements obtenus, dans le cadre de sa thèse de doctorat, sur les motivations et les valeurs qui animent les jardiniers et les jardinières de la ville d'Alès, pour la plupart en situation de précarité. Pour finir, un tableau présente les prix de vente et la productivité théorique de quelques fruits et légumes du jardin.
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Dossier : Tous les repères économiques pour les producteurs fermiers
Christine GUINAMARD, Auteur ; Nicole BOSSIS, AuteurDepuis 2010, l'Institut de lÉlevage (Idele) a développé une méthodologie permettant de calculer les coûts de production d'un atelier d'élevage. Cet outil est précieux pour comprendre la composition du revenu des agriculteurs, et notamment pour définir le prix de vente de leurs produits. Cela est d'autant plus vrai pour les producteurs fermiers qui pratiquent la vente directe. A travers ce dossier, et après une explication de la méthodologie "coût de production" et des enseignements qui peuvent en être tirés, quatre types de systèmes d'élevage caprin sont passés au crible : les fromagers fermiers de la région sud Méditerranée qui produisent moins de 30 000 litres/an, les fromagers fermiers de la région sud Méditerranée qui produisent plus de 30 000 litres, les fromagers fermiers des autres régions qui produisent moins de 40 000 litres (dont 70 % des éleveurs de l'échantillon sont en agriculture biologique) et les fromagers fermiers des autres régions qui produisent plus de 40 000 litres (23 % des producteurs de ce groupe sont en bio).
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Evolution de la productivité et de la profitabilité délevages de ruminants en agriculture biologique : la taille et lautonomie alimentaire des exploitations importent
Patrick VEYSSET, Auteur ; Edith KOUAKOU, Auteur ; Jean-Joseph MINVIEL, Auteur | PARIS CEDEX 15 (19 Avenue du Maine, 75 732, FRANCE) : SFER (Société Française d'Economie Rurale) | 2022Cette étude porte sur lanalyse des performances en termes de productivité et de résultats économiques délevages de ruminants biologiques situés dans une zone herbagère de montagne (Massif Central). Elle se base sur un échantillon constant de 58 exploitations bio suivies de 2014 à 2018 dans le cadre du projet BioRéférences. Durant cette période, ces exploitations se sont agrandies sans augmenter leur productivité du travail, ni leur chargement (animal par hectare de surface fourragère). Si la productivité animale sest maintenue, les sécheresses répétées ont entraîné une baisse de lautonomie alimentaire, et donc une augmentation des achats daliments. Globalement, les prix de vente des produits sont restés stables, mais laugmentation des achats daliments, ainsi que laugmentation des frais de mécanisation impactent négativement les résultats économiques (le résultat courant par exploitant chute de 40 %). En cumul sur la période, les volumes dintrants ont augmenté plus rapidement que ceux de la production agricole. Il en résulte une baisse du surplus de Productivité Globale des Facteurs SPG (part de la croissance économique qui n'est expliquée ni par l'augmentation du volume du capital, ni par celle du volume du travail). Les prix des produits et des intrants étant relativement stables, cette baisse du SPG est financée à 41% par une augmentation des aides publiques (aides sécheresse, mesures agro-environnementales climatiques) et à 49 % par une baisse de la profitabilité pour lexploitant. Des analyses statistiques ont également révélé que la taille des exploitations est un déterminant négatif du SPG, tout comme la spécialisation des systèmes, alors que lautonomie alimentaire est un déterminant positif du SPG. Cet article a été rédigé dans le cadre des 16èmes Journées de Recherches en Sciences Sociales, organisées à Clermont-Ferrand, les 15 et 16 décembre 2022, par la SFER, INRAE et le CIRAD.
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Inrae au Salon de l'agriculture : Métabio explore le changement déchelle
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurEn 2019, Inrae lançait Métabio, un métaprogramme de recherche, transversal et interdisciplinaire, dédié au changement déchelle de la bio, cette agriculture étant portée par la demande sociétale et par les politiques publiques. Dans le cadre du dernier Salon de lagriculture, Inrae présentait ce programme et, à cette même occasion, le chercheur Marc Benoit revenait sur la nécessité de reconsidérer la place de lélevage. En effet, la bio présente de nombreux avantages et services mais sous-entend une productivité un peu réduite, liée à une moindre intensification et notamment à linterdiction des intrants chimiques. Face à cela, divers leviers sont possibles à léchelle de la planète : maîtriser la démographie, limiter les pertes et les gaspillages, réduire les autres utilisations de terres infrastructures, énergie -, augmenter les surfaces cultivées, adapter les régimes alimentaires et assurer une productivité suffisante des surfaces agricoles. Sur ce dernier point, la diversification des productions, en associant plus l'élevage et les cultures, est un point-clé. Cela sous-entend de revoir la carte de la production agricole en France. Par ailleurs, réduire la part de protéines animales dans le régime alimentaire des humains est aussi un levier très important, tout en maintenant un élevage à une part optimale et en produisant sans compétition entre alimentation humaine et alimentation animale. Ceci donne alors une place particulière aux ruminants, capables de valoriser lherbe. Or, ces éléments sous-entendent dimportants changements, aussi bien au niveau de la production que des systèmes de transformation et de distribution des aliments. Réfléchir et travailler alors à léchelle des territoires est crucial pour appréhender les grands enjeux (souveraineté alimentaire, valeur ajoutée, environnement, aspects sociaux ) et mettre en uvre la transition.
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Organisation du travail : Gagner du temps, ça ne se fait pas au champ
Maëla PEDEN, AuteurEn maraîchage bio diversifié avec vente en circuits courts, les différents postes (production, récolte, logistique et vente) impliquent un temps de travail important. Cet article fait suite à une formation, organisée au GAB 56, en fin d'année 2021, qui avait pour objectif de donner aux maraîchers des pistes pour optimiser leur temps de travail. Tout d'abord, ce sont les périodes de vente qui régissent la semaine de travail d'un maraîcher en vente directe. En découlent la logistique (tri, lavage, conditionnement), puis la plantation et les semis, ainsi que le travail du sol qui les précède. Le temps dédié à l'entretien des cultures (désherbage), plus chronophage sur les fermes bio, est parfois pénalisé par le temps passé à la vente. Ce dernier étant difficilement compressible si on veut s'assurer une rémunération correcte, ce sont donc l'adaptation de la gamme à la clientèle, l'aménagement de l'étal et l'adaptation de la communication qui sont les leviers principaux pour améliorer son chiffre d'affaires. Il est, par ailleurs, possible de gagner du temps sur le poste "logistique", avec des bâtiments bien aménagés et des modules qui s'enchaînent bien, de l'arrivée des légumes à la première zone de stockage jusqu'au quai de chargement, pour limiter ainsi le temps et la pénibilité des déplacements et des ports de charges. Il est essentiel d'avoir un temps dédié au désherbage dans la semaine : celui-ci peut être significativement réduit s'il est réalisé tôt, lorsque les adventices ne sont pas trop développées. Pour finir, afin d'éviter l'effet entonnoir entraîné par un poste moins productif, il est conseillé de noter le temps de travail consacré à chaque poste, afin d'identifier les points de blocage sur la ferme.
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Résultats technico-économiques 2021 de l'atelier de naissage plein-air biologique de la ferme porcine des Trinottières
Cet article présente les résultats de Gestion Technique des Troupeaux de Truies (GTTT) et de Gestion Technico-Économique (GTE) obtenus, en 2021, sur la ferme expérimentale des Trinottières, dans le Maine-et-Loire. L'atelier de naissage porcin plein-air biologique a vu les types génétiques des truies évoluer, afin de mieux s'adapter à l'élevage en plein-air intégral, et donc aux aléas climatiques, tout en conservant des qualités maternelles et de docilité. Ces évolutions dans la génétique du troupeau ont permis d'améliorer les résultats de prolificité (15,9 porcelets nés vivants par portée en 2021, contre 13,8 en 2019). En revanche, les performances de fécondation et l'âge à la première mise-bas se sont dégradés, impactant négativement les résultats de gestion technico-économique basés sur le nombre de truies présentes (productives ET non-productives).
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Bovins allaitants Bio : quels leviers technico-économiques pour gagner en performance ?
Ce diaporama a été présenté lors de lédition 2021 du salon Tech&Bio. Il apporte des références technico-économiques sur les fermes en bovins allaitants biologiques situées dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, avec des focus sur la Lozère. Les références présentées ont été acquises grâce à des suivis de fermes réalisés par le Collectif BioRéférences et par le Cerfrance Alliance Massif Central. Cette présentation répond ainsi aux questions suivantes : quelles différences entre les élevages naisseurs bio et conventionnels ? Est-ce quun éleveur gagne en moyenne mieux sa vie en bio qu'en conventionnel ? Pourquoi les élevages allaitants bio ont de meilleurs revenus ? Les systèmes bio atteignent-ils léquilibre économique ? Les systèmes bio ont-ils une meilleure santé financière ? Différents leviers pour améliorer le revenu sont ensuite présentés, notamment des leviers pour diminuer les coûts de production, optimiser la valorisation des animaux et améliorer la productivité de la main duvre.
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Comparing productivity and feed-use efficiency between organic and conventional livestock animals
Ulysse GAUDARÉ, Auteur ; Sylvain PELLERIN, Auteur ; Thomas NESME, Auteur ; ET AL., AuteurEn agriculture biologique, les animaux d'élevage jouent un rôle important en fournissant des nutriments pour les terres cultivées (effluents délevage) et en procurant des aliments riches en nutriments pour la consommation humaine. Cependant, une vision globale sur la productivité de l'élevage bio manque. Cette étude a pour objectif de combler cette lacune en fournissant une première comparaison à léchelle mondiale des élevages biologiques et conventionnels. Pour cela, plusieurs critères ont été comparés (productivité animale, stratégie d'alimentation et efficience alimentaire) sur plusieurs espèces animales (bovins lait, porcins et volailles - poules pondeuses et poulets de chair). Les résultats montrent : 1 - une productivité animale inférieure de 12 % en bio ; 2 - des différences significatives dans la stratégie d'alimentation, en particulier en bovins lait biologiques, avec lutilisation dune proportion plus faible de concentrés et d'aliments en concurrence avec lalimentation humaine ; 3 une réduction de 14 % de lefficience alimentaire en bio (- 11 % pour les bovins lait biologiques et 47 % pour les poulets de chair) ; 4 l'efficience alimentaire réduite en bovins lait biologiques est compensée par une concurrence avec lalimentation humaine inférieure de 46 %. Ces résultats fournissent des informations essentielles pour modéliser l'expansion de l'agriculture biologique à léchelle mondiale.
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Cultures fruitières et maraîchères bio associées en région méditerranéenne : Bilan du projet Marforest 2018-2020
Célia DAYRAUD, Auteur ; Aude LUSETTI, AuteurDe 2018 à 2020, le projet Marforest a permis d'évaluer la faisabilité de vergers-maraîchers associant abricotiers ou amandiers, implantés récemment ou il y a plus de trois ans, avec des cultures maraîchères sur linter-rang, notamment des courges et/ou des patates douces en été et une diversité de cultures en hiver. Des expérimentations ont été menées en agriculture biologique, dans les Pyrénées-Orientales. Les principaux résultats obtenus et les enseignements à en tirer sont présentés. Ils concernent la productivité (et notamment la vigueur des arbres), l'effet de l'ombrage sur les cultures maraîchères, la protection phytosanitaire (mesure de l'IFT), la gestion de l'herbe (avec des espèces maraîchères plus ou moins couvrantes), la biodiversité, les besoins en mécanisation et le temps de travail.
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Key traits for ruminant livestock across diverse production systems in the context of climate change: perspectives from a global platform of research farms
Jordana RIVERO, Auteur ; Nicolas LOPEZ-VILLALOBOS, Auteur ; Michael LEE, AuteurIl existe une grande diversité de systèmes délevages de ruminants dans le monde présentant de nombreux avantages. Cependant, dans un contexte de changement climatique, la place des élevages de ruminants est questionnée en raison de leur faible efficacité en matière de conversion alimentaire et de leur production de méthane (fermentation entérique). Ces élevages sont en effet confrontés, au niveau mondial, à un double défi : atténuer les émissions de gaz à effet de serre et sadapter au changement climatique. Cela nécessite des stratégies de sélection et d'alimentation des animaux basées sur loptimisation des systèmes. Cette étude a rassemblé les données d'un réseau mondial de fermes expérimentales (12 fermes), qui reflète une variété de systèmes de production de ruminants dans diverses régions du globe, allant de la production laitière intensive aux Etats-Unis au pâturage extensif au Kenya ou intensif au Brésil, ou encore à la production laitière et allaitante en France (fermes expérimentales de lInrae). Pour chacune de ces fermes, les chercheurs ont listé et classé par ordre de priorité les caractéristiques sélectionnées dans les troupeaux pour assurer la durabilité de lélevage, dans les conditions actuelles, et dans une perspective de changement climatique à moyen terme (+2°C dici 2050). Ces caractéristiques ont été classées en différentes catégories : productivité, qualité des produits, efficience, reproduction, facilité de mise-bas, qualités maternelles, maniabilité, santé, adaptabilité et environnement. A partir de ces informations, des changements-clés, dans les approches génétiques et nutritionnelles, ont été identifiés afin de façonner de futurs systèmes d'élevage de ruminants plus durables.
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Ovin laitier : Quelle résilience pour les élevages ? ; Ovin laitier : "L'équilibre sol-troupeau est très important" ; Ovin laitier : témoignage : Conjuguer autonomie et efficacité
Frédéric RIPOCHE, AuteurQuelle résilience pour les élevages ovins lait biologiques ? Dans le cadre du projet CasDar Résilait, cette question a fait lobjet dune enquête auprès de 36 éleveurs aveyronnais, en bio depuis au moins 5 ans. La satisfaction économique est un des premiers facteurs identifiés, la bonne santé économique des élevages étant un facteur-clé pour faire face aux aléas. Dans un contexte de prix du lait rémunérateur et stable, létude montre que la productivité par brebis est élevée et en hausse, avec une consommation de concentrés (produits ou achetés) importante, et que les exploitations ont tendance à croître en surface et en taille de cheptel. Ces données sont confirmées par Unotec, structure aveyronnaise qui suit les performances dune centaine délevages ovins lait bio. Ces éléments peuvent, par ailleurs, être porteurs de faiblesses, lorsquil existe dautres facteurs de risques sur lexploitation. Ainsi, face à des sécheresses à répétition, entraînant une réduction du pâturage (tendance amplifiée par une possible recherche de productivité, par des décalages de mises-bas motivés par les demandes des laiteries, voire par la prédation (loup)), des exploitations peuvent se retrouver fragilisées. Léquilibre sol-troupeau reste donc un point important, afin de ne pas dégrader son autonomie alimentaire. A noter que la forte productivité par brebis sexplique aussi, en plus des achats daliments, par la génétique, point-clé parmi les éleveurs bio suivis par Unotec. Ces différents éléments sont illustrés par le témoignage dun couple déleveurs (Noélie et Jean-Charles Vayssettes) à la tête dun troupeau de 300 brebis bio dans le Lévézou (Aveyron). Ils ont fait le choix de travailler sur lautonomie alimentaire, en lien avec le potentiel de production de leur ferme, tout en répondant au mieux à la demande de laval via, notamment, la mise en place dagnelages en deux temps (lun à partir de novembre et le second à partir de janvier). Ceci leur permet détaler la période de traite, de limiter le travail pendant les fêtes, et de mieux respecter le cycle naturel de reproduction des brebis.
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Variétés, densité de plantation, paillage... : Pour une patate douce en pleine forme
Marion COISNE, AuteurLe marché de la patate douce est en croissance en France mais, à ce jour, ce sont surtout les volumes importés qui augmentent, aussi bien en bio qu'en conventionnel, et ce, malgré la faisabilité de cette culture en France. En bio, elle se valorise bien, avec un prix supérieur de 0,90 /kg à celui du conventionnel. Pour enrichir l'offre locale, les maraîchers français manquent de références. Les stations expérimentales de Bretagne Sud et de Terre d'Essais, toutes les deux en Bretagne, ont mis en place différents essais pour combler ce manque. Les principaux résultats obtenus sont présentés dans cet article. Ils concernent : - l'implantation, avec notamment l'étude de la différence de coûts entre l'achat à des professionnels et la production de plants à la ferme ; - les rendements de différentes variétés à chair orange, blanche ou violette ; - les densités de plantation, à réfléchir en fonction du prix de valorisation de la récolte ; - les paillages (plastique, bioplastiques et à base de chanvre) ; - les dates de récolte.
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What is the contribution of organic agriculture to sustainable development? A synthesis of twelve years (20072019) of the "long-term farming systems comparisons in the tropics (SysCom)"
Gurbir S. BHULLAR, Auteur ; David BAUTZE, Auteur ; Noah ADAMTEY, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2021Le programme SysCom (Farming Systems Comparisons in the Tropics), piloté par le FiBL, vise à comparer différents systèmes de production - principalement l'agriculture biologique et l'agriculture conventionnelle - dans trois pays tropicaux : le Kenya, l'Inde et la Bolivie. L'objectif est de répondre à la question "Quelle est la contribution de l'agriculture biologique au développement durable ?". Dans ce document, les résultats de 12 ans d'étude (2007-2019) sont rapportés pour plusieurs thématiques : la productivité des productions végétales (annuelles et pérennes), leur rentabilité, la fertilité et la qualité des sols, et d'autres aspects de la performance des systèmes (résidus de pesticides, teneurs en éléments nutritifs et antinutritionnels des produits agricoles, biodiversité, efficacité de l'utilisation des ressources, stockage du carbone et résilience du système).