Thésaurus


Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
![]()
![]()
24 agriculteurs sous contrat avec Vittel
Dans le périmètre de captage d'eau, Vittel a investi plusieurs millions de francs pour maîtriser le taux de nitrates. En contractualisant avec 24 agriculteurs, l'entreprise a obtenu que plus des 2/3 de la SAU concernée respectent le cahier des charges : zéro maïs, zéro pesticides, couverture du sol tout l'hiver, rotation luzerne-céréales-herbe, compostage du fumier et limitation de la fumure azotée. En contrepartie, Vittel verse une aide de 1200F/ha pendant 7 ans. Certains agriculteurs en ont profité pour se convertir à l'agriculture biologique, mais le changement de raisonnement global de l'exploitation et de métier n'est pas évident pour tous.
![]()
![]()
Actualités nationales : Vers un partenariat durable en restauration collective ; Cohéflor : Les fruits et légumes en action
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurAvec le concept « Mon assiette, ma pelle », l'agence de conseil Vivrao cherche à relier, dans le cadre de la restauration collective, un producteur biologique (ou un groupement de producteurs) à un acheteur situé le plus près de chez lui (collectivité territoriale, opérateur ) sur la base d'un contrat de 3 à 5 ans. L'objectif est de supprimer tout intermédiaire pour que l'agriculteur perçoive toute la valeur ajoutée de son travail. L'agence, qui gère actuellement 20 catalogues régionaux comprenant plus de 2 800 références, est rémunérée dans ce concept par la collectivité. Une quarantaine de villes moyennes, en cuisines autogérées, se sont montrées intéressées par la démarche. Par ailleurs, du côté de la filière fruits et légumes, les producteurs sont confrontés à la concurrence des importations à bas prix et hors saison. Afin de structurer des filières bio durables et solidaires, six organisations de mise en marché ou de commercialisation en fruits et légumes se sont regroupées dans un réseau appelé Cohéflor.
![]()
![]()
Agri-environnement : favoriser un développement durable de l'agriculture
Les Plans de Développement durable (PDD) ont été mis en place à titre expérimental dans 59 petites régions, à partir de 1993. Leur objectif : proposer une approche globale permettant l'adaptation de l'exploitation aux contraintes économiques, tout en intégrant mieux les préoccupations d'environnement. Depuis un an, les PDD sont entrés dans la phase de contractualisation. Premier bilan.
![]()
![]()
Agriculture durable : Les fondements d'un nouveau contrat social ?*
La notion de développement durable, apparue en 1987, désigne le plus souvent les moyens de concilier sur le long terme les dynamiques de développement avec la protection des ressources et des milieux naturels. Elle a évolué vers une autonomisation des impératifs de protection des environnements. Comment se traduit-elle en agriculture ? Aux agriculteurs longtemps réticents, c'est un nouveau contrat social qui est proposé et la durabilité pourra être vraisemblablement pour l'agriculture des prochaines décennies un moteur aussi efficace que l'a été la productivité. Aux chercheurs, souvent mal à l'aise devant un objet "extra-scientifique", complexe et à appréhender sur le long terme, c'est un problème difficile qui est posé. Au niveau de l'exploitation agricole, la durabilité implique plusieurs qualités : viabilité, vivabilité, transmissibilité, reproductibilité. Quant aux modalités de développement, comme celui de l'élevage porcin concentré, elles risquent fort de s'avérer non durables.
![]()
![]()
Une agriculture écologique pour des zones à enjeux environnementaux majeurs
"Pour l'auteur, la prise de conscience des interactions agriculture-environnement s'est traduit par la mise en oeuvre de programmes agricoles louables mais encore insuffisants dans certaines zones où la protection de l'environnement est une urgence. L'agriculture biologique serait un moyen pour répondre à cette problématique mais elle reste encore ""confidentielle"" et trop dispersée. L'auteur propose ainsi la mise en place de mesures complémentaires spécifiques à des zones identifiées comme ""à enjeux environnementaux majeurs"". Dans ces zones, l'objectif de protection et de gestion durable pourrait être atteint grâce à une contractualisation entre les agriculteurs et la société."
![]()
![]()
Agriculture et risques de pollution diffuse par les produits phytosanitaires - Les voies de la prévention et les apports de l'expérience Ferti-Mieux
La question de la pollution des eaux par les produits phytosanitaires est de plus en plus souvent soulevée, entre autres au sein des opérations Ferti-Mieux. Ces opérations de prévention, basées sur le volontariat, visent à réduire les risques de pollution diffuse par les nitrates avec, comme principe d'action, une "obligations de moyens", celle de modifier les pratiques pour les rendre plus respectueuses de l'environnement. Ne pourrait-on, cela serait si simple, reproduire ce modèle pour les produits phytosanitaires ? Michel Sebillotte, de l'INRA, expose comment, malgré des différences de fond entre l'azote et les produits phytosanitaires, l'expérience Ferti-Mieux peut fournir un cadre de réflexion adéquat pour améliorer les pratiques de lutte contre les ennemis des cultures.
![]()
![]()
AMAP, Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne : Replaçons l'alimentation au coeur de nos sociétés
D'après la charte des AMAP (mai 2003) : "Une AMAP est une Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne ayant pour objectif de préserver l'existence et la continuité de fermes de proximité dans une logique d'agriculture durable, c'est-à-dire une agriculture paysanne, socialement équitable et écologiquement saine, de permettre à des consommateurs d'acheter à un prix juste des produits d'alimentation de qualité de leur choix, en étant informés de leur origine, et de la façon dont ils ont été produits, et de participer activement à la sauvegarde et au développement de l'activité agricole locale dans le respect d'un développement durable. Elle réunit un groupe de consommateurs et un agriculteur de proximité autour d'un contrat dans lequel chaque consommateur achète en début de saison une part de la production qui lui est livrée périodiquement à un coût constant. Le producteur s'engage à fournir des produits de qualité dans le respect de la charte de l'agriculture paysanne". Nombreuses sont les familles qui cherchent aujourd'hui à se nourrir autrement, que ce soit par le choix du Bio, celui de l'équitable ou du local. C'est parce que les AMAP répondent à ces préoccupations qu'elles connaissent un tel succès depuis ces dernières années. Le nombre d'AMAP double en France tous les six mois. Cet ouvrage aborde l'ensemble des questions relatives aux AMAP : l'histoire du mouvement, son développement en France, le point de vue du consommateur comme celui du producteur, les implications écologiques, économiques ou politiques, les bienfaits pour la santé, ainsi que les aspects pratiques (comment créer une AMAP, y adhérer, les types de contrats, la charte), etc.
![]()
![]()
L'approvisionnement direct producteurs-magasins
Danièle SCANDELLA, Auteur ; Gilles CHRISTY, AuteurL'approvisionnement des magasins par les producteurs est défini comme "circuit court" par le MAAP (ministère de l'Agriculture) en 2009. Cette forme de commercialisation est intéressante pour les magasins qui peuvent ainsi proposer à leurs clients des produits de première fraîcheur comme la salade, les radis ou les asperges. Cela leur permet aussi de se différencier de l'offre standard en proposant des produits locaux et ainsi soutenir l'agriculture locale. Du côté des producteurs, ce mode de commercialisation leur permet de dégager une marge plus importante par rapport à la vente en centrale. Ils apprécient aussi la relation de confiance instaurée avec le chef de rayon. L'approvisionnement direct est toutefois souvent non formalisé, sans engagement écrit. A l'initiative de groupements de producteurs, plusieurs types de démarches ont été testés, avec plus ou moins de succès : cahier des charges, marque, charte d'engagement. Quant aux coopératives, elles occupent ce marché par l'intermédiaire de leur réseau de distribution existant ou de filiales. Mais si une multitude de démarches existent, des questions relatives à leur pérennisation, aux véritables motivations des acteurs, à l'impact sur le reste de l'approvisionnement hors territoire notamment en GMS... restent en suspens.
![]()
![]()
Arcada - Une interface bio bien comprise
Arcada fait partie des principales entreprises d'expédition spécialisées de la filière fruits et légumes biologique. Son activité a littéralement bondi depuis trois ans et l'entreprise doit gérer sa croissance.
![]()
![]()
La bio, la biodiversité : concept d'aujourd'hui, bon sens d'autrefois...
Présentation du concept des contrats locaux entre un agriculteur et un groupe de consommateurs : le producteur fournit des produits (paniers), les consommateurs achètent à l'avance une partie de la récolte et peuvent aider ponctuellement aux travaux agricoles.
![]()
![]()
Blé noir Tradition Bretagne : Une filière redonne vie au blé noir breton
Danielle BODIOU, AuteurLe blé noir ou sarrasin, culture emblématique de la Bretagne au XIXème siècle a, petit à petit, laissé sa place au blé tendre. En 1980, 90 % du sarrasin étaient importés de Chine et des pays de l'Est. Afin de redévelopper la production de blé noir en Bretagne et de valoriser le savoir-faire régional, l'association Blé noir Tradition Bretagne a été créée en 1987. L'implication dans l'association à la fois des producteurs, des collecteurs et des meuniers a permis de structurer la filière qui dispose, depuis 2000, d'un cahier des charges et, depuis juin 2010, d'une IGP (Indication Géographique Protégée). Aujourd'hui, l'association regroupe 350 producteurs, qui cultivent 3 200 hectares de blé noir (dont environ un quart en agriculture biologique). Ces surfaces sont contractualisées en volume et en prix, les producteurs sont donc assurés d'un prix stable. Pour encourager la production, et ainsi répondre à la demande croissante depuis l'obtention de l'IGP, les prix seront valorisés pour la récolte 2011. Cette augmentation permettra aux producteurs d'atteindre une marge brute équivalente au blé tendre.
![]()
![]()
Bretagne : Carrefour : 5 ans de bio
En 2007, sur les 450 000 tonnes de fruits et légumes vendus par l'enseigne Carrefour, 3,3% étaient biologiques, suivant une progression de 10% depuis plusieurs années. L'objectif est de " fournir des fruits et légumes bio 30% moins cher qu'en magasin spécialisé " avec sa marque de distributeur. Pour assurer son approvisionnement, l'enseigne souhaite contractualiser tous ses achats d'ici 2009. Elle a ainsi noué des contrats de commandes à prix négocié avec des agriculteurs bretons, région qui leur procure 6% des fruits et légumes bio. C'est le cas de Paul Bohic et de son fils Yann qui vendent à Carrefour la totalité de leur production de pommes de terre. L'interlocuteur privilégié de l'enseigne pour les légumes bretons est la SARL Poder, qui lui fournit 1/5 des légumes qu'elle collecte.
![]()
![]()
Carrefour s'engage auprès des producteurs bio
Carrefour, qui s'approvisionne en fruits et légumes bio pour les deux tiers en France, a mis en place, en 2003, ses premiers contrats EQC (Engagement Qualité Carrefour) avec des producteurs bio. Aujourd'hui, l'offre est étoffée par de nombreux fruits et légumes. Les accords portent essentiellement sur l'élaboration d'un cahier des charges spécifique, afin d'améliorer la qualité du produit. Surtout, ils procurent une certaine sécurité aux producteurs par rapport à l'écoulement de leurs produits, comme le souligne Jean-Luc Poder, un expéditeur (SARL Poder dans le Finistère) engagé dans la démarche depuis le premier jour. En multipliant les accords, Carrefour a mis en place une gamme de fruits et légumes Agir Bio, mais veut aller plus loin en proposant aux producteurs bio un Partenariat Garanti Carrefour (PGC) dès 2009.
![]()
![]()
Comment poursuivre le développement d'une agriculture durable au delà de l'an 2000 ?
Philippe Cabarat est éleveur bio en Bourgogne et président de la commission viande de la FNAB. Il nous fait part dans deux petits articles des ses réflexions sur les conditions du développement de l'agriculture biologique, sur la contribution de l'AB à une agriculture durable et sur le contrat territorial.
![]()
![]()
Commercialiser : Un pionnier du maïs doux
André Jean a démarré la production de maïs doux depuis près de trente ans. Aujourd'hui, il est à la tête d'une entreprise, Provence épi d'or, qui vend aussi du maïs doux biologique (depuis 2002) et de la courge butternut bio (depuis l'année suivante). François Ferret, agriculteur bio de la Drôme, a un contrat d'intégration avec cette société pour le maïs doux et les butternuts. En bio, la culture du maïs doux est délicate sur le plan de l'implantation, de la germination, du parasitisme et les rendements sont très hétérogènes.