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Elevage des génisses : La délégation, une bonne solution ?
Elodie BOUDEELE, AuteurManque de place, de main duvre ou de fourrages La délégation de lélevage de ses génisses à un autre agriculteur, alors prestataire, peut être une solution. Au travers de deux témoignages, lun de Romain Chevrel, éleveur bio en Ille-et-Vilaine qui délègue lélevage de ses génisses, lautre dEmmanuel Gardan (35), éleveur de génisses pour dautres producteurs, cet article présente les plus et les moins de cette pratique. Il faut notamment bien réfléchir pour identifier si cette option est adaptée à son système ; bien calculer les coûts, et ce, pour chacun des éleveurs concernés ; et établir un climat de confiance, basé sur un contrat. Il faut aussi veiller au volet sanitaire et encore à limiter le stress des génisses. Pour Romain Chevrel, le fait de déléguer lélevage de ses génisses lui a permis de faire évoluer son système, de produire plus par laugmentation des vaches en production sur lexploitation, tout en réduisant la charge de travail.
Se lancer dans une démarche de PSE avec des collectifs d'agriculteurs : Enseignements méthodologiques du projet LABPSE
Marie-Laure BAILLY, Auteur ; Sandra DELAUNAY, Auteur ; Alice ISSANCHOU, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (6 Rue de la Rochefoucauld, 75 009, FRANCE) : TRAME (Association nationale de développement agricole et rural) | 2022Initié fin 2018, le projet de recherche-action LabPSE, porté par TRAME, visait à expérimenter la mise en place de marchés de services environnementaux territoriaux, en installant une dynamique de coopération territoriale entre des agriculteurs qui sengagent à produire des services sur plusieurs années et des acteurs du territoire qui investissent pour pérenniser ces services. Déployée sur 4 territoires en Bretagne et en Mayenne, cette expérimentation a permis d'évaluer la faisabilité de contrats entre les agriculteurs et les bénéficiaires des services environnementaux. Ce guide méthodologique concerne les projets de dispositifs PSE (paiements pour services environnementaux) portés par des agriculteurs en collectif (CUMA, GEDA, CIVAM...). Il traite des questions suivantes : Comment construire une offre de service qui réponde à la fois aux enjeux du territoire et aux projets des agriculteurs ? Avec qui construire cette offre ? Comment intéresser des acheteurs ? Qui mobiliser ? Quelles formes doivent prendre les contrats ? Quelles sont les clauses à inclure ?
Les Conservatoires d'espaces naturels présentent les ORE
Le réseau des Conservatoires despaces naturels sest engagé, avec le concours de lAgence Française pour la Biodiversité, dans une mission exploratoire relative aux Obligations Réelles Environnementales (ORE). Ce dispositif innovant permet de sécuriser lusage du foncier en attachant durablement une vocation écologique à une propriété. Loutil est en déploiement sur le territoire. Plaquette, vidéos et reportages pédagogiques sont disponibles pour expliquer les contours de ce contrat, attaché au terrain et non pas au propriétaire.
Dossier : Porc bio, nouvelle vague
Claudine GERARD, Auteur ; Dominique POILVET, Auteur ; Emmanuelle BORDON, AuteurComme pour de nombreux produits issus de lagriculture biologique, la demande en porcs bio est croissante. Avec seulement 9000 truies certifiées bio en 2015 (0,9 % du cheptel national), la production française reste insuffisante, mais des éleveurs sintéressent à ce marché. Parmi eux, un certain nombre se positionnent en tant quentrepreneurs, avec des investissements importants, notamment dans les bâtiments. Par ailleurs, les débouchés sont de plus en plus sécurisés via des partenariats et/ou des contrats. Dans ce dossier, les témoignages de quatre exploitations du Grand Ouest de la France illustrent cette nouvelle tendance. La SCEA de Kerlu, dans les Côtes-dArmor, vient dinvestir dans un bâtiment post-sevrage-engraissement et une fabrique daliments à la ferme. Au GAEC les Villers, dans les Deux-Sèvres, latelier vaches laitières a été remplacé par un atelier post-sevrage-engraissement sur paille lors de la conversion, avec des travaux dadaptation de la stabulation pour les porcs. Gaël et Violaine Ouvrard, en Vendée, ont marqué leur passage à lAB avec la construction dun bâtiment naissage pour 77 truies. Florent Isambard, en Ille-et-Vilaine, a repris lélevage naisseur-engraisseur familial. Son installation saccompagne dune conversion à lAB, dune complète transformation des bâtiments, et de la signature dun contrat avec prix garanti sur dix ans.
Méthaniser pour une production complémentaire
Emmanuelle BORDON, AuteurJean-Luc et Tanguy Levesque sont éleveurs de porcs en conventionnel et regroupés au sein de la SCEA Ar Kouerien, à Pipriac, en Ille-et-Vilaine. Ils décrivent l'installation de leur méthaniseur, approvisionné à 40 % par les lisiers et fumiers de l'exploitation, le reste par des déchets végétaux, des couverts et de l'ensilage de maïs. Avec une puissance installée de 250 kW/h, le gaz généré est valorisé en électricité par co-génération et la chaleur dégagée maintient en hors-gel les serres de Damie Hervé, maraîcher bio voisin. Ce dernier a tout de suite été intéressé par le projet. Le chauffage des serres n'est pas autorisé en bio, mais il est permis de les maintenir hors gel. Cette coopération permet à Damie d'avoir une récolte plus précoce et de sécher l'atmosphère, réduisant l'humidité et les risques de mildiou. Avec ses 5 000 mètres carrés de serres, il cultive des concombres, aubergines, courgettes et tomates, commercialisés en vente directe ou en gros. Par ailleurs, il produit des légumes de plein champ sur 20 hectares. Damie Hervé a conclu un contrat d'approvisionnement en chaleur avec ses voisins éleveurs, il y voit un signe d'entente possible entre bio et conventionnels.
Des producteurs de lait bio libérés ?
Éric GUIHÉRY, Auteur ; Jacques CHIRON, AuteurDès le début de la conversion en bio, la question de la vente du lait se pose. Il faut premièrement observer les conditions de résiliation du contrat en cours, passé avec le collecteur conventionnel. Puis en choisir un nouveau. Depuis 2016, l'article L631-24 du Code rural reconnaît le produit bio comme un produit différent d'un produit conventionnel. La résiliation du contrat conventionnel en est facilitée et peut prendre plusieurs formes (simple préavis, respect de la durée de l'engagement mais avec une valorisation du produit en AB...).
Dossier : Semences potagères
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLes besoins en semences bio de légumes augmentent suite au développement des surfaces et de la demande en légumes bio. Mais loffre en semences bio est encore trop faible, même si les choses bougent. Ce dossier permet de faire le point, avec François Collin, responsable de la bio à la Fnams (Fédération nationale des multiplicateurs de semences), sur les contraintes et les aspects techniques de la multiplication en bio en France : désherbage, fertilisation, aspects sanitaires Trois agriculteurs multiplicateurs bio témoignent également ; pour eux, il faut être rigoureux et aimer aussi le risque, mais le défi en vaut la peine Enfin, un dernier point est fait sur la filière des semences bio : filière qui se renforce peu à peu, malgré un nombre de dérogations encore important.
Des échanges pour cultiver l'autonomie des fermes bio en Pays de la Loire
Pour faire face aux différents aléas, les producteurs bio cherchent à conforter lautonomie de leurs fermes. Les échanges directs de proximité quils organisent entre eux concernent de plus en plus la matière organique, par exemple les fientes de poules. Du fait de la réglementation de l'agriculture biologique qui impose d'épandre les effluents biologiques produits sur des terres engagées en bio. Ces échanges concernent aussi les fourrages (paille, méteils, luzerne...). Cette boîte à outils propose un recensement, avec leurs points forts et leurs points faibles, des différents outils mis en place au sein du réseau FNAB pour faciliter les échanges de matières premières agricoles entre producteurs bio et apporte des éléments réglementaires, techniques et économiques aux producteurs (prix de vente, teneur...).
Pierre et Émilie Tabel à Gréalou dans le Lot : "Je me suis installé grâce au Cefi"
CS OVIN CFPPA DU LOT, AuteurLe Cefi (contrat emploi formation installation) est un dispositif d'aide à la reprise d'exploitation. Pierre Tabel en a bénéficié, ce qui lui a permis de commencer à travailler, avec le cédant, sur une exploitation de 130 ha avec production en ovins viande, dans le Lot. Pour lui, le Cefi est indispensable à l'installation hors cadre familial. Durant son contrat, il a perçu, pendant six mois, une rémunération par la région Midi-Pyrénées. Au départ en retraite du cédant, Pierre et Émilie ont pu racheter les animaux et le matériel, et louer le foncier.
Dossier : L'apiculture rhônalpine butine en bio
ALTERNATIVES BIO, AuteurAlors que la consommation nationale de miel est estimée à 40 000 tonnes, la production française diminue chaque année au bénéfice des importations et au détriment des miels de qualité. Ceci n'est pas sans lien avec la disparition importante, depuis une quinzaine d'années, des cheptels d'abeilles L'apiculture biologique garantit le respect des abeilles et de l'environnement qui les accueille. Rhône-Alpes est la première région apicole française en nombre de ruches certifiées AB (13 500 ruches bio rhônalpines sur les 81 000 ruches bio françaises) et son nombre d'apiculteurs bio a triplé entre 2007 et 2010. Ce dossier, consacré à l'apiculture bio en Rhône-Alpes, aborde plusieurs aspects de l'activité : Miel bio : 2 % du marché européen ; 81 000 ruches certifiées bio chez 414 apiculteurs en France ; Rhône-Alpes : 1ère région française avec 13 500 ruches certifiées AB ; Le marché du miel : des importations croissantes ; Les pratiques de commercialisation des apiculteurs bio en Rhône-Alpes ; Les consommateurs (re)découvrent les richesses du miel bio local ; Le miel bio rhônalpin valorisé en local. Des encarts présentent : La règlementation bio en apiculture ; Un contrat régional d'objectif et de filière pour l'apiculture ; PEP (Pôle d'Expérimentation et de Progrès) Rhône-Alpes apicole ; Miel en ligne ; Abeilles et pesticides ; Gelée royale. Par ailleurs, le témoignage de Bruno Laurent, apiculteur bio à Ardoix, en Ardèche, est présenté.
L'approvisionnement direct producteurs-magasins
Danièle SCANDELLA, Auteur ; Gilles CHRISTY, AuteurL'approvisionnement des magasins par les producteurs est défini comme "circuit court" par le MAAP (ministère de l'Agriculture) en 2009. Cette forme de commercialisation est intéressante pour les magasins qui peuvent ainsi proposer à leurs clients des produits de première fraîcheur comme la salade, les radis ou les asperges. Cela leur permet aussi de se différencier de l'offre standard en proposant des produits locaux et ainsi soutenir l'agriculture locale. Du côté des producteurs, ce mode de commercialisation leur permet de dégager une marge plus importante par rapport à la vente en centrale. Ils apprécient aussi la relation de confiance instaurée avec le chef de rayon. L'approvisionnement direct est toutefois souvent non formalisé, sans engagement écrit. A l'initiative de groupements de producteurs, plusieurs types de démarches ont été testés, avec plus ou moins de succès : cahier des charges, marque, charte d'engagement. Quant aux coopératives, elles occupent ce marché par l'intermédiaire de leur réseau de distribution existant ou de filiales. Mais si une multitude de démarches existent, des questions relatives à leur pérennisation, aux véritables motivations des acteurs, à l'impact sur le reste de l'approvisionnement hors territoire notamment en GMS... restent en suspens.
Blé noir Tradition Bretagne : Une filière redonne vie au blé noir breton
Danielle BODIOU, AuteurLe blé noir ou sarrasin, culture emblématique de la Bretagne au XIXème siècle a, petit à petit, laissé sa place au blé tendre. En 1980, 90 % du sarrasin étaient importés de Chine et des pays de l'Est. Afin de redévelopper la production de blé noir en Bretagne et de valoriser le savoir-faire régional, l'association Blé noir Tradition Bretagne a été créée en 1987. L'implication dans l'association à la fois des producteurs, des collecteurs et des meuniers a permis de structurer la filière qui dispose, depuis 2000, d'un cahier des charges et, depuis juin 2010, d'une IGP (Indication Géographique Protégée). Aujourd'hui, l'association regroupe 350 producteurs, qui cultivent 3 200 hectares de blé noir (dont environ un quart en agriculture biologique). Ces surfaces sont contractualisées en volume et en prix, les producteurs sont donc assurés d'un prix stable. Pour encourager la production, et ainsi répondre à la demande croissante depuis l'obtention de l'IGP, les prix seront valorisés pour la récolte 2011. Cette augmentation permettra aux producteurs d'atteindre une marge brute équivalente au blé tendre.
Filières fruits et légumes : Application de la Loi de Modernisation Agricole
Véronique BAILLON, AuteurSuite à un décret du 30 décembre 2010, l'engagement contractuel est rendu obligatoire dans le cadre de la loi de modernisation agricole pour le secteur des fruits et légumes (hors bananes et pommes de terre), et ce à partir du 1er mars 2011. Cet article reprend les points forts que doivent inclure ces contrats et leurs conditions d'application. Notons en particulier que ce décret concerne le niveau 1, à savoir les transactions entre producteurs et acheteurs et entre producteurs et leurs coopératives ou leurs organisations de producteurs commerciales. L'obligation porte sur l'acheteur qui doit proposer un contrat, le vendeur n'ayant pas obligation à signer. La FNAB souhaite saisir cette occasion pour renforcer les partenariats entre producteurs et aval.
Guide de l'essaimage en Rhône-Alpes : Vers une agriculture paysanne, biologique, citoyenne et solidaire
Il existe, aujourd'hui, 1 200 AMAP en France et plus de 200 en Rhône-Alpes. Alliance Paysans-Ecologistes-Consom'acteurs Rhône-Alpes, réseau régional des AMAP, a une mission d'accompagnement des AMAP (Association pour le maintien d'une agriculture paysanne) par la garantie d'une éthique partagée. Pour cela, elle recense, mutualise et valorise les expériences de terrain, et propose des outils pour répondre aux questions et aux enjeux posés par le système AMAP. Ce guide de l'essaimage est conçu dans ce cadre, ainsi que dans une logique de solidarité entre acteurs du réseau, et s'adresse plutôt à des personnes qui connaissent déjà le système AMAP... Il peut également donner des pistes aux porteurs de projets d'AMAP. Le guide explique l'intérêt des Amap ; ce qu'elles sont concrètement (la charte, le système participatif de garantie) ; les partenaires à contacter pour créer une Amap et l'organisation à trouver (trouver un local, rédiger des statuts et du règlement intérieur, fixer les prix) ; les moyens de faire vivre l'Amap. Les annexes concernent : les contacts du réseau des AMAP en Rhône-Alpes ; un exemple de statuts et de règlement intérieur ; trois types de contrats d'engagement solidaire entre le paysan et l'amapien.
La renaissance des fleurs d'exception du Pays de Grasse
Thierry PONS, AuteurIl était une fois Ainsi pourrait commencer cet article, qui relate la (presque) mort des cultures de fleurs d'exception pour les parfumeurs de Grasse, et leur superbe renaissance depuis quelques années, grâce à quelques passionnés qui ont vite fait des émules. L'article relate le parcours d'installation de quelques jeunes, en bio bien sûr, qui ont su attirer l'attention des plus grands parfumeurs avec qui ils ont passé des contrats de partenariats exigeants mais très rémunérateurs.
Actualités nationales : Vers un partenariat durable en restauration collective ; Cohéflor : Les fruits et légumes en action
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurAvec le concept « Mon assiette, ma pelle », l'agence de conseil Vivrao cherche à relier, dans le cadre de la restauration collective, un producteur biologique (ou un groupement de producteurs) à un acheteur situé le plus près de chez lui (collectivité territoriale, opérateur ) sur la base d'un contrat de 3 à 5 ans. L'objectif est de supprimer tout intermédiaire pour que l'agriculteur perçoive toute la valeur ajoutée de son travail. L'agence, qui gère actuellement 20 catalogues régionaux comprenant plus de 2 800 références, est rémunérée dans ce concept par la collectivité. Une quarantaine de villes moyennes, en cuisines autogérées, se sont montrées intéressées par la démarche. Par ailleurs, du côté de la filière fruits et légumes, les producteurs sont confrontés à la concurrence des importations à bas prix et hors saison. Afin de structurer des filières bio durables et solidaires, six organisations de mise en marché ou de commercialisation en fruits et légumes se sont regroupées dans un réseau appelé Cohéflor.
Fiche presse : Agriculture : La Région poursuit son soutien à la filière bio et aux produits sous signe de qualité
A l'issue des Assises territoriales de 2005, la Région Auvergne s'est engagée à doubler les crédits consacrés au programme "Développement de l'agriculture biologique". Ce budget a été multiplié par 6,5 entre 2005 et 2010, passant de 200 000 à 1,3 millions d'euros par an. Pour aller plus loin dans cette démarche et accompagner la mise en uvre d'une agriculture moderne et durable, la région s'est engagée, pour la période 2010-2014, avec comme défi majeur pour le IIIème millénaire l'avenir de l'agriculture et de la ruralité. Les politiques publiques agricoles menées par la Région ont, à terme, deux objectifs : faire de l'Auvergne la 1ère région bio de France en multipliant par deux le nombre d'exploitations bio d'ici 2014 ; faire de l'Auvergne la championne de la qualité en menant une véritable politique de référence auprès des professionnels et en permettant notamment aux lycéens de consommer des produits de qualité avec un objectif de 30 % de produits issus des signes de qualité dans les repas servis. L'agriculture biologique, plus globalement les démarches menant à une "éco-agriculture" et les démarches de soutien à la qualité et à la valorisation des produits constituent ainsi des priorités du budget agricole régional. Les deux projets phares, reconduits pour la 4ème année consécutive, et décrits dans la fiche de presse sont : "Objectif bio !" ; "Valorisation des produits". Par ailleurs, est également présenté le Contrat Régional d'Objectifs de filière sous signe d'identification de l'Origine et de la Qualité.
Pascal Lemaire, directeur d'uf Nord Europe : « Nous recherchons des producteurs d'ufs plein air ou bio »
CULTIVAR, AuteurSuite à l'observation d'une mutation des consommateurs vers l'uf plein air, l'uf bio et l'uf label, Pascal Lemaire, directeur d'uf Nord Europe, conditionneur d'ufs, recherche des producteurs d'ufs bio ou plein air dans la région Nord. L'entreprise est en train de construire une usine d'aliments bio, en partenariat avec le groupe Carré à Doullens, dans la Somme, afin de construire une filière biologique régionale. Il estime qu'il faut prévoir un investissement de 35 euros par poule pour mettre en place un atelier de poules plein air, et de 40 euros par poule pour un atelier de poules biologiques. Des contrats sont réalisés avec les producteurs sur la durée de l'investissement, indexés sur le prix de l'aliment et les variations de prix des céréales. Côté temps, il faut compter 1 heure à 1 heure 30 pour un projet de 6 000 poules, et 3 heures pour un projet de plus de 30 000 poules.
Résultats environnementaux de la MAE SFEI sur 3 campagnes culturales
Catherine LE ROHELLEC, AuteurLes agriculteurs du Réseau Agriculture Durable ont suivi, depuis 3 ans, une cinquantaine de fermes bretonnes signataires du cahier des charges de la mesure agri-environnementale SFEI (Système fourrager économe en intrants). Les résultats de cette étude montrent une augmentation de la part des prairies, une diminution du maïs, ainsi qu'une baisse significative des intrants (pression azotée, pression phytosanitaire, et consommation énergétique). Ces modifications sont progressives et elles sont maintenues par les agriculteurs dans leurs systèmes après les trois années du contrat. Signalons que le cahier des charges a évolué et est désormais moins strict par rapport aux apports d'azote minéral et à la part de maïs dans la surface fourragère principale.
AMAP, Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne : Replaçons l'alimentation au coeur de nos sociétés
D'après la charte des AMAP (mai 2003) : "Une AMAP est une Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne ayant pour objectif de préserver l'existence et la continuité de fermes de proximité dans une logique d'agriculture durable, c'est-à-dire une agriculture paysanne, socialement équitable et écologiquement saine, de permettre à des consommateurs d'acheter à un prix juste des produits d'alimentation de qualité de leur choix, en étant informés de leur origine, et de la façon dont ils ont été produits, et de participer activement à la sauvegarde et au développement de l'activité agricole locale dans le respect d'un développement durable. Elle réunit un groupe de consommateurs et un agriculteur de proximité autour d'un contrat dans lequel chaque consommateur achète en début de saison une part de la production qui lui est livrée périodiquement à un coût constant. Le producteur s'engage à fournir des produits de qualité dans le respect de la charte de l'agriculture paysanne". Nombreuses sont les familles qui cherchent aujourd'hui à se nourrir autrement, que ce soit par le choix du Bio, celui de l'équitable ou du local. C'est parce que les AMAP répondent à ces préoccupations qu'elles connaissent un tel succès depuis ces dernières années. Le nombre d'AMAP double en France tous les six mois. Cet ouvrage aborde l'ensemble des questions relatives aux AMAP : l'histoire du mouvement, son développement en France, le point de vue du consommateur comme celui du producteur, les implications écologiques, économiques ou politiques, les bienfaits pour la santé, ainsi que les aspects pratiques (comment créer une AMAP, y adhérer, les types de contrats, la charte), etc.
Le GAB Région Île-de-France : Une structure régionale intégrée à un réseau national
BIO-LINEAIRES, AuteurLe Groupement des Agriculteurs Biologiques de la région Ile-de-France (GAB IdF), créé en 1988, rassemble les producteurs franciliens Bio ou en conversion. Il est membre du réseau des Groupements Régionaux d'Agriculteurs Biologiques coordonné à l'échelle nationale par la FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique). Ces groupements soutiennent, à l'échelle locale, en lien avec divers partenaires, les agriculteurs qui souhaitent s'installer ou se convertir en bio et défendent leurs intérêts. En phase avec les annonces du Grenelle, l'objectif principal est de faciliter le développement de l'agriculture bio en local. L'article présente : - Ses missions ; - Le PARC Bio (Plan d'Action Régional Concerté pour le Développement de l'Agriculture Biologique) ; - Le contrat eau ; - Des produits bio dans les établisements scolaires d'Île-de-France ; - Le pain bio Île-de-France ; - La bio en chiffres en Île-de-France.
Photovoltaïque : Toute la lumière pour monter un projet
Nicolas LEVILLAIN, Auteur ; Sophie BERGOT, Auteur ; Aurore COEURU, Auteur ; ET AL.La production d'électricité à partir de panneaux solaires semble une activité complémentaire tout indiquée pour le monde agricole. Les surfaces de toiture y sont importantes, le tarif d'achat par EDF est garanti sur 20 ans et cette diversification ne nécessite pas ou peu de travail supplémentaire. A priori, le photovoltaïque a donc tout pour plaire. Pour autant, il faut se garder de généralités et regarder au contraire les choses au cas par cas : l'investissement dans un tel projet reste complexe, engage pour de longues années, et nécessite, avant de se lancer, d'en aborder tous les aspects. Le dossier se penche sur les aspects techniques, économiques, fiscaux et juridiques d'un tel projet. Et pour compléter la réflexion, sont rassemblés sur le site internet de La France Agricole : http://www.lafranceagricole.fr, des documents et des éléments de la conférence Innov-Agri 2008.
Bretagne : Carrefour : 5 ans de bio
En 2007, sur les 450 000 tonnes de fruits et légumes vendus par l'enseigne Carrefour, 3,3% étaient biologiques, suivant une progression de 10% depuis plusieurs années. L'objectif est de " fournir des fruits et légumes bio 30% moins cher qu'en magasin spécialisé " avec sa marque de distributeur. Pour assurer son approvisionnement, l'enseigne souhaite contractualiser tous ses achats d'ici 2009. Elle a ainsi noué des contrats de commandes à prix négocié avec des agriculteurs bretons, région qui leur procure 6% des fruits et légumes bio. C'est le cas de Paul Bohic et de son fils Yann qui vendent à Carrefour la totalité de leur production de pommes de terre. L'interlocuteur privilégié de l'enseigne pour les légumes bretons est la SARL Poder, qui lui fournit 1/5 des légumes qu'elle collecte.
Carrefour s'engage auprès des producteurs bio
Carrefour, qui s'approvisionne en fruits et légumes bio pour les deux tiers en France, a mis en place, en 2003, ses premiers contrats EQC (Engagement Qualité Carrefour) avec des producteurs bio. Aujourd'hui, l'offre est étoffée par de nombreux fruits et légumes. Les accords portent essentiellement sur l'élaboration d'un cahier des charges spécifique, afin d'améliorer la qualité du produit. Surtout, ils procurent une certaine sécurité aux producteurs par rapport à l'écoulement de leurs produits, comme le souligne Jean-Luc Poder, un expéditeur (SARL Poder dans le Finistère) engagé dans la démarche depuis le premier jour. En multipliant les accords, Carrefour a mis en place une gamme de fruits et légumes Agir Bio, mais veut aller plus loin en proposant aux producteurs bio un Partenariat Garanti Carrefour (PGC) dès 2009.
Commercialiser : Un pionnier du maïs doux
André Jean a démarré la production de maïs doux depuis près de trente ans. Aujourd'hui, il est à la tête d'une entreprise, Provence épi d'or, qui vend aussi du maïs doux biologique (depuis 2002) et de la courge butternut bio (depuis l'année suivante). François Ferret, agriculteur bio de la Drôme, a un contrat d'intégration avec cette société pour le maïs doux et les butternuts. En bio, la culture du maïs doux est délicate sur le plan de l'implantation, de la germination, du parasitisme et les rendements sont très hétérogènes.