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Mais qu'arrive-t-il à la consommation ? La consommation fait sa révolution
BIO-LINEAIRES, AuteurL'article s'interroge sur la pérennité de certaines tendances de consommation comme le véganisme, le régime macrobiotique, le flexivorisme, le rejet de l'huile de palme... Comment ces pratiques se développent-elles ? Sous quelle influence ? Que disent les études réalisées sur ces sujets ?
La nature face au choc climatique : L'impact du changement climatique sur la biodiversité au coeur des Ecorégions Prioritaires du WWF
Dans ce rapport, le WWF évalue le nombre despèces en danger en fonction du réchauffement global de la planète. Le rapport présente une liste de 35 « écorégions » dans le monde, identifiées comme étant des sites exceptionnels par leur biodiversité et emblématiques pour lavenir de la vie sur Terre. Les auteurs ont cherché à évaluer l'impact du climat sur la biodiversité de ces écorégions selon 3 scénarios de réchauffement, eux-mêmes basés sur 3 niveaux d'ambition : un monde à + 2 °C, ce que visent théoriquement les accords de Paris à lhorizon 2100 ; un monde à + 3,2 °C, conforme aux prévisions au cas où les engagements pris à la COP21 seraient tenus ; un monde à + 4,5 °C, correspondant à labsence totale dactions faites pour ralentir le rythme actuel des émissions. Dans cette dernière hypothèse, ce sont 48 % des animaux et 69 % des plantes des 35 écorégions listées qui seraient menacés dextinction au niveau local. Le scénario des + 2 °C réduirait le risque de moitié. En Europe, 2 écorégions sont concernées : la Méditerranée et le bassin de la Mer Noire. Dans certaines régions étudiées, lagriculture locale est identifiée comme une cause de fragilisation de la biodiversité. Les auteurs montrent le rôle que les mesures d'adaptation peuvent et doivent jouer au niveau local, afin de protéger certaines zones de refuge et de réduire les taux d'extinctions dans le scénario d'un respect de la limitation à 2°C. Au-delà, même des mesures d'adaptation complémentaires ne suffiront pas à la survie des populations locales. Ils appellent à des actions locales pour préserver les espèces, et globales pour limiter les émissions de gaz à effet de serre. Concernant lagriculture, « beaucoup peut être fait pour encourager des pratiques plus durables telles que lagroforesterie, que cela soit pour laugmentation des rendements ou la réduction des atteintes portées à lécosystème », précisent-ils. Le document propose un résumé des résultats pour 8 des 35 écorégions prioritaires : Amazonie et Guyanes, Amour-Heilong (fleuve du Nord-Est de lAsie), Côtes est de lAfrique, Madagascar, Méditerranée, Forêts du Miombo, Sud-Ouest de lAustralie, Bassin du Yang-Tsé-Kiang.
Prospective : "Made in France" et magasins bio : des produits bio nés "quelque part" pour plus d'authenticité
BIO-LINEAIRES, AuteurLe "Made in France" a le vent en poupe. De nouveaux imaginaires de vie liés aux produits bio (qualité optimale, solidarité, autonomie...) renforcent l'attrait pour des produits conçus "près de chez nous". Afin de mieux anticiper cette tendance, cet article propose d'essayer d'en saisir les raisons et d'en décrypter les valeurs, les intentions. En réaction à 20 ans de délocalisation et de désindustrialisation du territoire, certains consommateurs ont pris conscience de cette situation et de leur pouvoir d'action à travers leurs achats. D'autres raisons, liées à une quête d'identité, positive et tolérante, motivent le choix du "Made in France" comme un moyen d'exister au sein d'une communauté, dans un monde globalisé. Ce besoin d'authenticité, loin de freiner la demande pour des produits issus d'autres pays, la renforce au contraire, à condition que cette authenticité soit clairement explicite : identité du terroir, modes de fabrication différenciants, critères écologiques et sociaux... Ainsi, tous les pays ont-ils leur chance dans cette tendance... Les attentes des consommateurs vis-à-vis du "Made in France" constituent un vaste champ d'innovation pour les entreprises. Cette "désirabilité" d'un produit labellisé passera toutefois par des formules majoritairement françaises, ce qui n'est pas toujours encore le cas, y compris en bio, notamment pour les produits vendus en GMS. La composition des recettes (cosmétique, alimentaire...) devra inclure des ingrédients français issus d'un terroir particulier. Dans ce contexte, les jeunes marques bio ou éco-responsables ont toutes leurs chances. Souvent engagées dans des démarches d'économie circulaire (recyclage, réutilisation, réduction des emballages, vrac, etc.), elles séduisent les générations Y et Z (- 35 ans). Certaines marques bio historiques engagées sont dans cette ligne depuis longtemps, sans toutefois communiquer efficacement sur leurs atouts (comme la maîtrise de la filière).
Quelle dynamique de la production de lait biologique en Europe ?
M. BLANC, Auteur ; C. EXPERTON, Auteur ; J. PAVIE, Auteur | PARIS CEDEX 12 (Secrétariat 3R - MNE, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS | 2018LEurope est le premier producteur de lait de vache biologique au monde. Malgré une croissance forte, la production suit avec retard la demande européenne et la filière doit gérer des conversions qui se font souvent par à-coups. Le projet RESILAIT a cherché à caractériser les différentes composantes de la dynamique des filières laitières bio dans les principaux pays producteurs voisins de la France. Ce travail repose sur une analyse comparative des bases de données nationales qui a été complétée par des entretiens auprès des principaux acteurs des filières étrangères. Il en ressort que les systèmes de production et les logiques de filières varient considérablement entre les pays : augmentation de la production pour répondre à la demande en Allemagne, diversification et innovation au Danemark, mise en avant de la naturalité des produits en Autriche. Avec laugmentation de lauto-approvisionnement allemand, les flux intra-européens devraient évoluer et être réorientés vers la Chine qui constitue un marché attractif. Malgré quelques fluctuations attendues à court terme, la majorité des acteurs impliqués sont confiants dans le développement à moyen terme de la demande en lait bio. Lenjeu vise donc à maintenir les exploitations nouvellement converties, en particulier les exploitations très spécialisées. De plus, avec le développement des nouvelles exigences des consommateurs (bien-être animal, « produit-santé » et retour aux recettes traditionnelles), le secteur laitier devra faire face à la concurrence croissante dautres démarches de différenciation (lait sans OGM, lait de pâturage ). Cette synthèse a été rédigée et présentée dans le cadre des Rencontres Recherches Ruminants 2018.
L'alimentation bio et durable : État des lieux et perspectives : Les experts français prennent la parole
La France est l'un des pays pionniers dans la structuration des filières bio locales. Elle a une carte à jouer dans l'élaboration d'un nouveau modèle socioéconomique qui prend en compte la transition vers une alimentation saine et durable dans sa globalité, afin de redonner la priorité au bien-être des humains et non aux profits. Cet e-book donne la parole à celles et ceux qui uvrent pour que la filière bio reste source dinnovation sociétale, environnementale et économique. 36 acteurs de lalimentation bio et durable apportent leur contribution (agriculteurs, chercheurs, consom'acteurs, entrepreneurs, etc.). Au sommaire : - La bio : des débuts en dents de scie, un présent radieux pour un avenir prometteur ; - Les clés pour comprendre le fonctionnement de la filière bio ; - Le pouvoir du caddie ou la place du consommateur dans la Bio ; - Économie, politique agricole : l'avenir appartient-il à la filière bio ? ; - Épilogue : Le futur de la Bio, une équation à plusieurs variables.
AP3C - Adaptation des pratiques culturales au changement climatique - Compte-rendu d'étape - juillet 2017
Olivier TOURAND, Auteur ; Marie TISSOT, Auteur ; Vincent CAILLIEZ, Auteur ; ET AL., Auteur | AUBIÈRE (Chambre Régionale dagriculture dAuvergne, 9 Allée Pierre de Fermat, 63 170, FRANCE) : SIDAM | 2017Né en 2015 de la volonté des acteurs du monde agricole de pouvoir mieux anticiper les évolutions du climat, le projet AP3C, porté par le SIDAM, a vocation à acquérir des informations localisées pour permettre une analyse plus fine des impacts du changement climatique sur les systèmes agricoles du Massif Central. Ainsi, les objectifs du projet sont : - de caractériser les scénarios d'évolution des systèmes d'exploitation ; - d'adapter les outils de conseil au changement climatique ; - de sensibiliser les acteurs du monde agricole. Dans ce compte-rendu d'étape, les premiers résultats du projet sont présentés. L'étude de paramètres météorologiques collectés sur des dizaines de stations météo sur l'ensemble du Massif, croisés avec des facteurs agronomiques, a notamment permis la construction d'indicateurs agro-climatiques et leur projection à l'horizon 2050. Ces indicateurs concernent la pousse de l'herbe, les céréales, le maïs, la vigne, ainsi que les dates de dernière gelée de printemps et de première gelée d'automne (utilisables pour tous types de cultures).
Décrypter : Le Bio : Vaut-il vraiment le coup ?
Marie-Noëlle DELABY, Auteur ; Claire GARNIER, AuteurLagriculture biologique se développe, aussi bien au niveau production que consommation, avec un marché présentant une croissance à deux chiffres. Dans ce contexte, ce dossier aborde la question de lintérêt de la bio en termes de santé, de nutrition, de bien-être animal, dorigine géographique ou encore de prix. Ce dossier sappuie notamment sur les résultats danalyses nutritionnelles (ex : taux de lipides) et de recherche de contaminants réalisées sur 71 produits (bananes, carottes, citrons, ufs, filets de poulet et muesli), dont 46 bio et 25 conventionnels, tous achetés en France, en magasins spécialisés et grandes surfaces. Cette étude, par rapport à laspect nutritionnel, ne montre pas de différences majeures entre les produits bio testés et ceux conventionnels. Par contre, les analyses montrent labsence de contaminants, notamment produits phytosanitaires, dans les fruits et légumes biologiques testés. La majorité des produits bio consommés en France sont issus de lhexagone, même si les circuits courts (ex : Amap, vente directe ) restent encore un mode daccès aux produits bio peu développé. Pour ce qui est du bien-être animal, ce dossier sappuie sur lexamen du cahier des charges bio et montre que ce type dagriculture prend mieux en compte lanimal, même sil existe des marges de progrès. Cette étude a aussi comparé le prix du même panier de produits acheté en conventionnels ou acheté en AB. Les résultats montrent que le panier bio est plus cher de 70 % à 118 %, selon les circuits de commercialisation. Cette différence ne semble pas pouvoir sexpliquer uniquement par un coût de production plus élevé ou une meilleure revalorisation des producteurs. Ceci soulève la question des marges appliquées du transformateur au distributeur.
Lemploi en agriculture biologique sur le territoire français : Références bibliographiques issues de la Biobase et sélectionnées pour les 10èmes Assises Nationales de lAgriculture Bio de lAgence BIO
Cette compilation bibliographique porte sur lemploi en agriculture biologique sur le territoire français. Elle a été réalisée dans le cadre des 10èmes Assises Nationales de lAgriculture Biologique, organisées par lAgence BIO, le 21 septembre 2017, à loccasion du salon professionnel Tech&Bio. Les références bibliographiques sélectionnées ont été classées selon les trois grandes thématiques suivantes : 1 - La situation de lemploi en agriculture biologique et ses prospectives ; 2 - Des exemples en régions ; 3 - Des illustrations de cas particuliers. A la fin de cette compilation, des sites internet proposant des offres demplois liées à lagriculture biologique ou à lenvironnement sont également indiqués. Les différentes références bibliographiques sélectionnées ont été publiées entre 2011 et 2017. Elles ont été extraites de la Biobase, la plus importante base de données documentaire francophone dédiée à lagriculture biologique qui est gérée par ABioDoc-VetAgro Sup (Centre national de ressources en agriculture biologique).
Les études de FranceAgriMer : Prospective filière française des vins biologiques
La production et le commerce des vins biologiques ont connu un véritable essor ces dernières années, sous limpulsion de plusieurs phénomènes comme, par exemple, les attentes des consommateurs en recherche de produits respectueux de lenvironnement, les attentes de producteurs soucieux de mieux protéger leur santé, mais aussi les aides à la conversion ou encore lattrait du marché. La viticulture bio représente, à ce jour, 9 % de la SAU viticole nationale, avec des perspectives de poursuite de sa croissance. Cependant, cette croissance rapide des années 2010-2014 pose plusieurs questions aux professionnels de la filière. Ainsi, France Vin Bio, association interprofessionnelle qui rassemble et représente la filière du vin biologique, a confié à la Mission Prospective de FranceAgriMer, avec la participation et lappui méthodologique de lIHEV-Montpellier SupAgro (Institut des Hautes Etudes de la Vigne et du Vin de Montpellier SupAgro), la conduite dune étude prospective. Son ambition était dintégrer les nombreuses hypothèses dévolution de ce secteur pour réfléchir à des scénarios pour lavenir de la filière française des vins biologiques, scénarios qui puissent servir aux décideurs de la filière, en vue de lélaboration de stratégies gagnantes. Ce document constitue le rapport de lexercice de prospective sur la filière française des vins biologiques. Il propose 5 scénarios pour la filière : - La filière vin bio essaye de survivre ; - La filière réduite au segment premium "vin bio & santé" ; - Le phénix bio ; - La filière bio gère sa rente de situation ; - Croissance quantitative assumée.
Massif Central : Imaginer la bio du futur
Sophie VALLEIX, AuteurLe 11 mai 2017, le Pôle Agriculture Biologique Massif Central a organisé une conférence sur "l'agriculture bio, un atout pour le développement des territoires du Massif Central". A cette occasion, Marc Benoit, chercheur à l'Inra de Clermont et co-animateur du Ciab de l'Inra, a apporté son éclairage sur les possibles opportunités et adaptations dans le cadre d'une transition de ces territoires vers plus de bio. Si des transferts de savoirs sont amenés à se développer entre agriculteurs bio, anciens et nouveaux, de tels échanges doivent aussi se maintenir entre les différents types de production. Le chercheur a abordé la problématique de la fertilisation, notamment à l'échelle du territoire, avec des besoins spécifiques en agriculture biologique. Par ailleurs, Marc Benoit interroge sur la place des prairies et de l'élevage, qu'il pourrait être nécessaire de développer dans les zones de grandes cultures. Globalement, pour un développement durable de l'agriculture biologique, il convient d'anticiper celui-ci, ainsi que ses conséquences, et de gérer au mieux les antagonismes. En encart, Michel Lherm, également chercheur à l'Inra de Clermont, présente les cinq scénarios issus de l'étude prospective à l'horizon 2050 sur le développement des filières viande de ruminants à l'échelle du Massif Central.
MOND'Alim 2030 : un regard prospectif sur la mondialisation des systèmes alimentaires
Pierre CLAQUIN, Auteur ; Florent BIDAUD, Auteur ; Elise DELGOULET, Auteur ; ET AL., AuteurLa mondialisation des systèmes alimentaires est un phénomène complexe, avec des implications économiques mais aussi culturelles, politiques, scientifiques, ou encore juridiques. En 2017, le Centre d'études et de prospective a réalisé une étude prospective à l'horizon 2030, intitulée MOND'Alim. Celle-ci visait à caractériser la phase de mondialisation actuelle, les dynamiques à luvre, à envisager leur devenir et à identifier les éventuelles ruptures émergentes. A travers six thématiques, cet article reprend les principaux enseignements de cet exercice, qui a fait l'objet d'un ouvrage (MOND'Alim 2030, panorama prospectif de la mondialisation des systèmes alimentaires, Éditions La Documentation française) : - évolutions des conduites et des modèles alimentaires ; - dynamiques du commerce international ; - internationalisation de la recherche, des bases de données et des innovations ; - mondialisation des risques et des problèmes publics ; - acteurs publics et privés de la mondialisation ; - enjeux et tendances en matière de gouvernance.
Potentialités, questionnements et besoins de recherche de l'Agriculture Biologique face aux enjeux sociétaux
Marc BENOIT, Auteur ; Marc TCHAMITCHIAN, Auteur ; Servane PENVERN, Auteur ; ET AL., AuteurLhumanité est confrontée à des défis denvergure face auxquels lagriculture va jouer un rôle essentiel. LAgriculture Biologique (AB), souvent présentée comme un modèle de mise en uvre des principes de lagroécologie, peut-elle avoir une place prépondérante dans ce contexte ? Ce texte vise à répondre à la question des performances globales de lAB en sappuyant sur une large revue de la littérature scientifique et en considérant lAB dans sa diversité. Au-delà de ses réels atouts, lanalyse montre que des freins importants existent. Aussi larticle se conclut-il par la proposition dun agenda de recherche axé sur les performances globales de lAB et la maîtrise des mécanismes biologiques et écologiques, lévaluation des externalités, lanticipation dun changement déchelle et laccompagnement des transitions. LAB, à défaut dêtre le modèle agricole dominant de demain, pourrait être le prototype et le catalyseur dune agriculture durable à léchelle de la planète.
Quelle place pour lélevage, les prairies et les produits animaux dans les transitions agricoles et alimentaires ?
Michel DURU, Auteur ; Marc BENOIT, Auteur ; C. DONNARS, Auteur ; ET AL., AuteurLes enjeux d'environnement et de santé sont encore trop souvent examinés séparément. Cet article présente une analyse conjointe des impacts positifs et négatifs de l'élevage (principalement de ruminants) et de la consommation de protéines animales sur l'environnement et la santé humaine. La réduction de la part des protéines animales dans le régime alimentaire des Européens est une option de plus en plus privilégiée par les scientifiques pour améliorer à la fois lempreinte environnementale et la santé humaine. Les systèmes herbagers permettent de maximiser les bénéfices environnementaux et de santé et leurs conséquences. Plusieurs pistes de changement sont examinées : réduire les protéines animales consommées (de 22 %, en cohérence avec la consommation de protéines totales recommandées, ou de 34 %, en équilibrant protéines animales et végétales) ou utiliser, pour lélevage, exclusivement des ressources non alimentaires pour lhomme. Les principaux verrous à la mise en uvre de telles propositions sont étudiés et des pistes concrètes sont proposées.
Vers une adaptation durable de lagriculture européenne au changement climatique : A1 : État des lieux pour les 4 principales régions à risque climatique de lUE
Ce rapport a été réalisé dans le cadre du projet européen AgriAdapt (2016-2020) mené par quatre partenaires : Bodensee Stiftung (Allemagne), Eesti Maaülikool (Estonie), Fundación Global Nature (Espagne) et Solagro (France). AgriAdapt avait pour objectif didentifier des mesures dadaptation au changement climatique afin de maintenir ou daméliorer la compétitivité des exploitations agricoles et de répondre à dautres défis environnementaux. Ce rapport commence par présenter les principales observations du changement climatique en Europe, ainsi que des projections sur lévolution du climat dici la fin du 21ème siècle. Il effectue également un point sur les principaux impacts de ces changements climatiques sur les différents systèmes de production européens (grandes cultures, élevage et cultures permanentes). Des focus sont ensuite réalisés sur les quatre zones agro-climatiques qui composent lEurope. Pour chacune de ces zones, la situation dun pays est plus amplement développée : la France pour la zone atlantique, lAllemagne pour la zone continentale, lEspagne pour la zone sud et lEstonie pour la zone nord. Ces focus décrivent les stratégies dadaptation de ces pays et analysent les principaux risques et opportunités climatiques pour chaque système de production.
AFTERRES2050, un scénario pour le débat public
Christian COUTURIER, Auteur ; Sylvain DOUBLET, Auteur ; Philippe POINTEREAU, Auteur ; ET AL., AuteurPublié une première fois en 2011 et réactualisé en 2015, le scénario AFTERRES2050, de l'association Solagro, présente une prospective des systèmes agricoles et alimentaires français à l'horizon 2050. Il vise notamment un maintien de la production végétale primaire actuelle tout en divisant par trois le recours aux intrants et les impacts environnementaux liés à l'agriculture. Cet article présente et analyse les caractéristiques de ce scénario et de ses variantes.