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Un projet de 3 600 kW aux mains de 110 agriculteurs
Annick CONTÉ, AuteurEn Mayenne, lunité de méthanisation Agrimaine, composée dun bâtiment de stockage sous atmosphère contrôlée et de deux méthaniseurs de 12 000 m3, est en train de se construire. Le projet représente un investissement de 25 millions deuros. Deux moteurs produiront 30 000 MWh/an (ce qui équivaut aux besoins de 200 personnes), tandis que la chaleur produite alimentera une fromagerie de Lactalis. SAS Agrimaine traitera 120 000 tonnes de biomasse, dont 95 000 tonnes de fumier, 8 000 m3 de lisier, seulement 12 000 tonnes de CIVE (Culture Intermédiaire à Vocation Energétique), ainsi que des sous-produits dopportunité. Dans un rayon de 25 km, 110 exploitations en polyculture-élevage (60 à 70 vaches et 80 à 100 ha) sont investies dans ce projet. Il a été porté par Laurent Taupin et Patrick Forêt, deux agriculteurs qui voyaient en la méthanisation une solution davenir, mais dont les exploitations ne permettaient pas davoir des volumes de biomasse suffisants pour la mettre en place. Ils ont eu alors lidée dune méthanisation collective à côté dune fromagerie puisque cette dernière a un besoin régulier en chaleur. Cette dernière a accepté à condition que la méthanisation couvre un tiers de ses besoins. Cest ce qui a dimensionné Agrimaine. Avant de pouvoir commencer la construction, les 110 agriculteurs ont rencontré de nombreuses difficultés. Après de nombreux rebondissement, SAS Agrimaine voit le jour grâce à laide dun fond dinvestissement dont les agriculteurs restent majoritaires dans la détention du capital.
La sélection pour lagriculture bio
Claudia FRICK, Auteur ; Katharina SCHEUNER, Auteur ; Franziska HÄMMERLI, AuteurLimportance dune sélection pour lAB est de plus en plus reconnue. Il faut des variétés et des races adaptées à la diversité des fermes en mode de production biologique. Il faut aussi des méthodes de sélection compatibles avec lAB qui excluent notamment toute manipulation du génome. Cependant, les moyens manquent, notamment financiers. De plus, la sélection demande des financements sur plusieurs années, peu compatibles avec des financements publics souvent annuels. Par ailleurs, le marché de lAB étant encore limité, les semenciers bio ne peuvent pas financer totalement leur travail de sélection via leurs bénéfices sur les ventes aux agriculteurs bio. Dans ce contexte, les acteurs suisses sorganisent pour favoriser les collaborations (notamment entre la recherche et les semenciers) ou pour faciliter laccès aux fonds publics. Néanmoins, les besoins sont tels quil faut dautres sources de fonds. Lensemble des acteurs, de la production à la consommation en passant par la transformation, pourraient participer. Selon le directeur de Sativa, sélectionneur bio suisse en légumes, « si chaque produit bio était par exemple cinq centimes plus cher, la sélection bio serait entièrement financée ». Un tel système existe en partie pour la sélection du blé bio panifiable : les producteurs Bourgeon sont automatiquement prélevés dun franc par quintal de céréales panifiables bio livrées. Il faudrait aussi privilégier lachat de semences de variétés bio qui soutient les sélectionneurs bio via les droits de brevet, au contraire de lachat de variétés conventionnelles multipliées en AB. Pour ce qui est des techniques de sélection, la transparence sur les méthodes utilisées est essentielle. Ainsi, Bio Suisse a caractérisé les variétés de légumes selon leur modalité de sélection et le travail est en cours pour dautres espèces. Pour ce qui est de la sélection animale, qui en est à ses débuts en AB, le producteur a un rôle important à jouer pour sélectionner des animaux adaptés à ses besoins. Enfin, ce dossier fait un tour dhorizon des projets de sélection développés en Suisse ou impliquant des acteurs suisses (pour les projets européens ou internationaux).
Des stages parrainage pour faciliter la transmission
Fabrice BUGNOT, AuteurLa reprise dune exploitation agricole peut nécessiter un temps dappropriation afin de mieux connaître le territoire, le fonctionnement de la ferme, voire dacquérir certains savoirs et savoir-faire (surtout pour les transmissions en dehors du cadre familial). Pour le cédant, cette période peut aussi être un moyen de sassurer de lavenir de sa ferme ou de partir plus progressivement. Cette transition peut être encadrée par un stage parrainage, un dispositif de soutien à linstallation-transmission financé par les pouvoirs publics. Il peut aller de trois à douze mois et son principal avantage (par rapport au salariat) est la prise en charge de lindemnité de stage par Pôle emploi, les Régions ou lEtat. Elle est de 300 à 800 par mois suivant le statut antérieur du stagiaire. Le stage parrainage saccompagne dun suivi pédagogique assuré par des Centres de formation professionnelle, les Chambres dAgriculture ou des structures de développement agricole (Civam, Adear). Il peut aussi être cumulé avec la prise en charge dun diagnostic dexploitation et dun accompagnement à la transmission avec une aide à la transmission du foncier. Environ 700 conventions ont été signées en 2017. La Fadear regrette que les critères pour y accéder, qui dépendent des Régions, restent souvent trop restrictifs (diplôme, âge ). En moyenne, un stagiaire sur deux sinstalle. A noter quun stage qui naboutit pas nest pas un échec mais le résultat dun test quil vaut mieux réaliser avant de prendre des engagements trop importants.
Caprin lait : intérêt et faisabilité dun projet de séchage en grange : Témoignage : Nathaël et Audrey Reboulet, éleveurs bio à Desaignes (07)
Rémi MASQUELIER, AuteurNathaël et Audrey Reboulet élèvent, en GAEC, 80 chèvres laitières bio et transforment le lait en picodons vendus en circuits courts (marchés et magasins de producteurs à Valence et Grenoble principalement). La ferme est située dans les pentes au-dessus de Lamastre et de la vallée du Doux (07), sur un secteur ayant un sous-sol acide, et très humide. Les prés humides ont un bon potentiel, mais ne sont pas valorisés. Les éleveurs ont entamé une réflexion sur lintérêt de développer une unité de séchage de foin en grange. Au fur et à mesure des rencontres et des réflexions, la pertinence de ce choix sest affirmée et la décision a été prise lorsquils ont eu lopportunité dacquérir 14 ha supplémentaires. Nathaël et Audrey partagent leur réflexion et les rations envisagées, ainsi que les actions déjà mises en place et les investissements réalisés. Ils sont encore à létape du prévisionnel, linconnue viendra de la qualité du fourrage quils réussiront à produire. Ladhésion au contrôle laitier leur permettra de mesurer les performances du système en adaptant la ration à la valeur du fourrage et en améliorant la sélection des chevrettes de renouvellement. Pour les deux associés, les intérêts du séchage en grange recensés sont dordres économique (moins dachats de concentrés), philosophique (valorisation des ressources herbagères importantes de la ferme), et qualitatif (le goût des produits sera amélioré, avec une part de fourrages augmentée dans la ration par rapport au pourcentage de concentrés, et, par ailleurs, une meilleure conservation des arômes des fourrages qui se retranscrira dans le lait).
Financer un projet de méthanisation : guide de conseils
Armelle DAMIANO, Auteur ; Mathieu EBERHARDT, Auteur ; Damien RICORDEAU, Auteur ; ET AL., Auteur | RENNES CEDEX (73 Rue de Saint-Brieuc, CS 56520, 35 065, FRANCE) : AILE | 2017A bien des égards, le développement dun projet de méthanisation relève aujourdhui du parcours du combattant et nécessite des investissements conséquents de la part des porteurs de projet, en particulier pour les agriculteurs, et des pouvoirs publics qui les subventionnent. Il incombe donc aux porteurs de projet de prendre toutes les mesures nécessaires à la bonne élaboration de leur projet, aussi bien dans leur conception que dans leur exploitation. Le développement doutils adaptables aux besoins spécifiques de chaque projet savère donc nécessaire. Cest avec cet état desprit qua été conçu ce guide, rédigé par l'Association d'Initiatives locales pour l'Energie et l'Environnement (AILE) et l'Agence Rhône-Alpes Énergie Environnement (RAEE), avec pour objectif principal de sensibiliser les porteurs de projet à la démarche danalyse de risques, mais aussi dapporter des réponses de spécialistes et des retours dexpérience sur les démarches à effectuer pour mettre en place le financement bancaire. En plus des retours dexpérience proposés par les auteurs de ce document, plusieurs banques ont aussi été intégrées à la réflexion afin dapporter leur expertise.
Les GIEE en manque de visibilité financière
Christian GLORIA, AuteurLancés en 2014 pour engager lagriculture française sur la voie de lagro-écologie, les GIEE (Groupements dIntérêt Économique et Environnemental) ont pour principe de regrouper des agriculteurs autour dun projet damélioration de leurs performances économiques, sociales et environnementales. Ils misent sur le collectif pour avancer. Des appels à projets régionaux ont été mis en place. Le nombre de GIEE développés est très variable dune région à lautre. Un financement est apporté aux structures accompagnant ces groupes dagriculteurs et les agriculteurs peuvent bénéficier dune attribution préférentielle de certaines aides et de leur majoration. Toutefois, certains pointent un financement insuffisant pour accompagner tous les GIEE : ainsi, dans lAude, sur cinq GIEE labellisés, seuls deux ont pu bénéficier dun financement pour leur accompagnement. Par ailleurs, la visibilité sur leur financement à long terme n'est pas évidente.
Miimosa : le financement participatif au service de l'agriculture et de l'alimentation
Florence LETAILLEUR, Auteur ; Marion LAUMONIER, AuteurMiimosa est une plate-forme de financement participatif qui accompagne les porteurs de projets dans le domaine agricole et agro-alimentaire, en France et en Belgique. A travers son site internet, la structure organise des collectes de dons avec contrepartie en nature, et prodigue des conseils pour la campagne (communication, aide à la rédaction des contreparties, estimation d'objectifs réalisables). Elle tisse également des liens avec les acteurs agricoles (APCA, JA...) et les banques. Créée en 2014 par Florian Breton, elle comporte aujourd'hui 16 personnes et comptabilise 800 projets suivis avec un taux de réussite de 79 %, soit une collecte de fonds atteignant 3 500 000 euros. 65 % des projets sont en lien avec l'agriculture biologique. Quelques chiffres propres aux Pays de la Loire sont précisés : 34 projets ont été accompagnés, dont plus de la moitié en bio. Parmi eux, deux exemples de projets financés avec succès sont cités : « les deux Eves », une bergerie fromagerie montée par Nicolas et Aurélie Fleurance, dans la Sarthe ; et la mise en place d'un système agroforestier à la ferme auberge de l'Herberie, par Bernadette Brunet, en Maine et Loire.
Néo-paysans : le guide (très) pratique
Sidney FLAMENT-ORTUN, Auteur ; Bruno MACIAS, Auteur | PARIS CEDEX 10 (8 Cité Paradis, 75 493, FRANCE) : ÉDITIONS FRANCE AGRICOLE | 2017Ce livre illustré est le fruit dune enquête de terrain réalisée dans plusieurs pays. A travers les témoignages de néo-paysans dici et dailleurs, il dresse un panorama de la réalité du métier dagriculteur et du processus dinstallation dans ses différentes étapes et facettes, depuis lenvie de changer de vie et ce que cela peut impliquer. Une première partie accompagne létape de la prise de décision dune telle orientation et présente lévolution du métier dagriculteur, le phénomène des néo-paysans et les différents types dagricultures écologiques. La seconde partie donne des clés pour passer les étapes de linstallation en agriculture, de la définition des objectifs du porteur de projet à ses premiers pas en tant que paysan, en passant par la recherche du foncier, le choix du statut juridique et du secteur d'activité, le financement et la commercialisation. Tout au long de louvrage, sont disséminés des conseils, des encadrés techniques, des exercices pratiques et des ressources utiles dont lobjectif est daider à construire un projet à la fois viable et vivable.
Nouvelle-Aquitaine : S'unir pour la Valley bio du Gave
Frédérique ROSE, AuteurPour faire face à des problèmes de pollution d'origine agricole (nitrates, produits phytosanitaires) sur le territoire du Plan d'action territorial (PAT) de la nappe alluviale du Gave de Pau, l'Agence de l'eau Adour-Garonne et six collectivités ont lancé un appel à projet. Ainsi, à partir de 2017, les acteurs locaux de la filière bio - Interbio Nouvelle-Aquitaine, la Chambre d'agriculture des Pyrénées-Atlantiques, le Civam bio Béarn, et Agribio Union - vont travailler ensemble au développement de l'agriculture biologique sur ce territoire. Pour ce faire, des actions sont prévues sur : - l'accompagnement des conversions (journées techniques, mise en place d'un point d'accueil en AB) ; - la structuration des filières (augmentation de l'introduction de produits bio dans la restauration collective...) ; - la réflexion autour d'un outil financier adapté ; - et des actions de communication, notamment à destination des élus.
Plateforme Miimosa : Le financement participatif pour développer un projet
Cyrielle DELISLE, AuteurLe financement participatif, ou crowdfunding en anglais, est en plein essor depuis 2010 et permet au grand public de soutenir financièrement des projets qui les intéressent. La plateforme de financement participatif Miimosa a été créée en 2014 et regroupe des projets de lagriculture et de lalimentation. Cet article présente le financement participatif, son essor, lorigine de la plateforme, ainsi que son fonctionnement et les modalités dutilisation. Miimosa fonctionne sur le principe du don contre don, cest-à-dire que les internautes qui choisissent de financer un projet reçoivent en contrepartie un don de lexploitation, produit ou service. La réussite du financement du projet de Laëtitia Dumont, qui a rejoint son mari sur lexploitation, en élevage de bovins allaitants et porcs plein air conventionnels dans lEure, est un exemple positif. Le projet était de créer un atelier de découpe et dagrandir le magasin à la ferme existant. Un encart explique les étapes de mise en place du financement participatif : avant, préparer le projet ; pendant, communiquer pour récolter des fonds ; après, remerciement des contributeurs.
La transition en actions : Des initiatives qui marchent pour une agriculture et une alimentation plus durables
La Fondation Daniel et Nina Carasso a édité ce recueil de projets quelle soutient et qui contribuent, chacun à sa manière, à la transition vers des systèmes agricoles et alimentaires plus durables. Ce document met en valeur la richesse et le potentiel des initiatives portées par des acteurs de la société civile partout en France. Parmi ces initiatives, figurent notamment des projets en lien avec : - lalimentation, à destination des étudiants, des hôpitaux, des personnes démunies... ; - lagriculture durable : agroforesterie, espaces-tests, agriculture urbaine et sociale... ; - la citoyenneté (entreprises sociales, espaces multifonctionnels, valorisation des déchets, insertion professionnelle, etc.).
9èmes Assises nationales de l'agriculture biologique
Organisées par l'Agence Bio, les 9èmes Assises Nationales de la Bio se sont tenues le 14 novembre 2016 à Paris, en présence de professionnels et spécialistes de l'agriculture biologique, pour discuter de l'avenir de l'agriculture biologique, de ses différentes filières et de ses opportunités de développement. Intervenants : Didier Perréol (président de l'Agence BIO), Carolyn Steel (architecte londonienne), Florent Guhl (directeur de l'Agence BIO), Stéphane Le Foll (ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt, porte-parole du gouvernement) et d'autres intervenants lors de tables rondes.
Le Baromètre 2016 des énergies renouvelables électriques en France
Julien COURTEL, Auteur ; Aude RICHARD, Auteur ; Juliette TALPIN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (146 Rue de l'Université, 75 007, FRANCE) : OBSERV'ER | 2016Cette septième édition du Baromètre des filières renouvelables électriques en France réunit un ensemble d'indicateurs énergétiques, socioéconomiques et industriels qui, regroupés et analysés, présentent une photographie détaillée de tous les secteurs. Elle présente les énergies renouvelables électriques les plus développées, comme le photovoltaïque, l'éolien, l'hydraulique, la biomasse solide, le biogaz et l'incinération de déchets, mais également les secteurs en devenir comme la géothermie, les énergies marines et le solaire thermodynamique. Chaque filière traitée est présentée sous la forme d'une fiche synthétique. Une attention toute particulière a été portée à la dimension territoriale en produisant, chaque fois que cela était possible, un détail régional de l'état des filières suivies. Au sommaire : - Les filières renouvelables : - Éolien ; - Photovoltaïque ; - Hydraulique ; - Biomasse solide ; - Biogaz ; - Déchets urbains renouvelables ; - Géothermie ; - Énergies marines renouvelables ; - Solaire thermodynamique ; - Panorama régional des filières renouvelables électriques en France ; - Les régions à la loupe.
Les Chambres d'agriculture partent à la conquête d'Horizon 2020 !
Elodie MARTINO, Auteur ; Sylvain STUREL, AuteurHorizon 2020 est le programme de financement de la recherche et de linnovation de lUnion européenne pour la période 2014-2020. Cet article explore les voies possibles pour les Chambres dagriculture pour sinsérer dans ce programme, et en particulier dans le programme de travail défini pour la période 2016-2017. Afin de favoriser leur participation et celle des instituts techniques à des projets Horizon 2020, lAPCA et lACTA ont mis en place une unité mixte de service « Appui aux projets innovants en Europe » (UMS APIE). Le projet Landmark sur la qualité des sols et leur gestion durable, démarré en 2014, est présenté.
Chiffres clés du climat : France et Monde : Edition 2017
Manuel BAUDE, Auteur ; François-Xavier DUSSUD, Auteur ; Mathieu ECOIFFIER, Auteur ; ET AL., Auteur | LA DEFENSE CEDEX (SERVICE DE L'OBSERVATION ET DES STATISTIQUES (SOeS), Tour Séquoia, 92 055, FRANCE) : MINISTÈRE DE L'ENVIRONNEMENT, DE L'ÉNERGIE ET DE LA MER - COMMISSARIAT GENERAL AU DEVELOPPEMENT DURABLE | 2016Cette publication, par son organisation et le choix des thèmes abordés, a pour ambition dinformer un public le plus large possible sur le changement climatique, ses mécanismes, causes et effets ainsi que sur les dispositifs mis en place pour le circonscrire, à léchelle internationale, européenne, et nationale. Elle fournit en particulier des statistiques détaillées sur les émissions de gaz à effet de serre dans le monde, en Europe et en France.