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Aléas climatiques : faire face à un début de printemps sec
Le début du printemps 2021 s'est caractérisé par un déficit important de la pousse de lherbe. Quels leviers pour y faire face ? En sappuyant notamment sur des solutions mises en place par les éleveurs en situation comparable en 2010-2011, cette fiche vise à faire un point sur les options possibles en bovins laitiers biologiques. Ainsi, 7 voies principales dadaptation sont évoquées dans ce document, pour le court et le moyen terme : lachat de fourrages, ladoption dun chargement faible initialement pour favoriser les stocks, la diminution du chargement (plus ponctuel) en réduisant le nombre de bufs, d'animaux improductifs ou par le tarissement, la distribution de paille aux génisses, lensilage de céréales immatures, la distribution de concentrés pour compenser un rationnement ou une baisse de qualité des fourrages, cultiver des espèces de soudure en été pour produire du fourrage en automne hiver. Ces stratégies saccompagnant dun surcoût, il faut rester vigilant et anticiper pour la trésorerie. Après avoir fait un rappel sur les éléments-clés du cahier des charges biologique et alerté sur lintérêt de faire un bilan fourrager dès le départ, la fiche revient plus en détails sur 4 leviers dadaptation pouvant être mis en uvre : les réductions possibles de cheptel (ex : par la vente anticipée de vaches de réforme), lintroduction de paille dans les rations des génisses de 6 à 18 mois, lensilage des mélanges céréaliers (à quel stade ensiler, comment déterminer la valeur alimentaire de lensilage et/ou comment le stocker ) et le semis de fourrages de substitution avec le retour de la pluie : le maïs ensilage, le sorgho (fourrager et sucrier), le colza fourrager, le mélange moha/trèfle dAlexandrie et le chou fourrager, avec des données sur les rendements, lutilisation, ou encore des points-clés à retenir sur ces cultures.
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« On a vraiment passé un cap au pâturage avec Happy Grass »
Emeline BIGNON, AuteurAnthony Charpiot sest installé en 2016 sur le GAEC Charpiot, ferme laitière biologique, dans le Jura. Le lait des 45 vaches montbéliardes (à 6 800 L) est valorisé en fromage comté. La SAU est de 110 ha, dont 80 ha en herbe, (50 ha de prairies permanentes et 30 ha de prairies temporaires). Depuis trois ans, cet éleveur a mis en place du pâturage tournant. Il a découpé 21 paddocks dun hectare, chacun dentre eux correspondant à une journée de pâturage pour ses vaches laitières. Ces paddocks sont subdivisés en deux : une partie pour la nuit et une partie pour la journée. Anthony Charpiot utilise également, depuis deux ans, loutil de gestion du pâturage Happy Grass (anciennement PaturNET) proposé par Eva Jura. Cet outil numérique lui permet davoir une meilleure visibilité sur son stock fourrager (fourrages récoltés et herbe sur pied) et facilite ses prises de décisions. Happy Grass sert notamment de calendrier de pâturage numérique. Ce jeune éleveur sest également équipé dun herbomètre, quil a amorti dès la première année dutilisation grâce aux économies de concentrés et de fourrages. Il renseigne directement les hauteurs dherbe sur Happy Grass grâce à son smartphone (lapplication fonctionne sans connexion internet).
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Le teff grass, une nouvelle fourragère estivale
Cyrielle DELISLE, AuteurLe teff grass, graminée utilisée comme céréale secondaire en Afrique, arrive en France comme une nouvelle espèce fourragère suite au réchauffement climatique. Sa particularité est de pousser à des températures supérieures à 33 °C. Elle simplante au printemps et il est possible de faire trois à quatre coupes avant lhiver. Elle sutilise en enrubannage, foin ou pâture. La Ferme expérimentale des Bordes et un éleveur du Cantal l'ont testé et font part de leur expérience, tout en proposant des recommandations.
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Un calendrier de pâturage électronique avec Pâturnet ; Pâturevision propose un outil gratuit de cartographie ; Spotifarm : les images satellitaires pour piloter le pâturage
Sophie BOURGEOIS, AuteurCes trois articles présentent chacun un outil daide à la décision numérique pour piloter le pâturage des bovins. Pâturnet (une application web) et PâturAPP (une application mobile) permettent denregistrer facilement un calendrier de pâturage (passage des animaux sur une parcelle, fauche, fertilisation ) et détablir des bilans fourragers. Des mesures de hauteurs dherbe notamment peuvent être associées à des parcelles pour calculer les stocks disponibles. Si léleveur ne réalise pas ce genre de mesures, il peut utiliser des références locales. Pâturevision est un logiciel gratuit qui est disponible en ligne depuis le printemps 2019. Il permet de générer des plans de paddocks pour effectuer du pâturage tournant. Les cartes du parcellaire de la ferme sont chargées via la géolocalisation, léleveur saisit certaines données, puis le logiciel propose un découpage automatique en couloirs et en paddocks que léleveur peut modifier à sa convenance. Différentes fonctions permettent aussi daider à la gestion du pâturage tournant. Spotifarm est également un outil daide à la gestion du pâturage tournant. Il couple des images satellitaires et des données météorologiques afin destimer la pousse de lherbe à laide dalgorithmes. Cet outil permet ainsi destimer le nombre de jours durant lesquels les animaux pourront rester dans une parcelle, didentifier les zones de refus, de proposer des dates de fauches idéales
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Climat : Quels enseignements tirer dune année 2018 compliquée ?
Elisa DUBOIS, Auteur2018 a été une année difficile au niveau météorologique avec un printemps pluvieux, un été sec et un automne peu arrosé. Quelles leçons tirer pour réagir à temps face à de tels aléas ? Le premier point est détablir un bilan fourrager tenant compte du potentiel de production de son système, en intégrant une marge de sécurité, et dadapter son chargement en conséquence (par exemple : en Bretagne, en AB, il est préférable de ne pas dépasser 1 à 1.3 UGB/ha de SFP selon le potentiel de production). Il est aussi particulièrement important de suivre lévolution de ses stocks, à chaque période de constitution des fourrages (notamment au printemps). Le but est de pouvoir anticiper au plus tôt face à un aléa type baisse des foins au printemps ou consommation de stocks en été face à une sécheresse. A partir de ces éléments de pilotage (bilan fourrager et suivi des stocks), léleveur peut alors plus facilement décider de ses actions et mettre en place des leviers pour réagir : réformer, réserver des fourrages, ensiler un méteil, semer une dérobée estivale Agir sera dautant plus facile que léleveur anticipe tôt et même sur le long terme pour prévoir les années plus difficiles. Veiller à la bonne valorisation de la ration par lanimal est aussi un levier dautonomie important.
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Dossier : Le bilan fourrager, une nécessité pour les années à venir
Cindy SCHRADER, AuteurDans un contexte de changement climatique, les éleveurs sont amenés à gérer de plus en plus finement leurs stocks de fourrages. Le bilan fourrager prévisionnel est un outil utile pour bien maîtriser son système et anticiper un déficit en fourrage. Jean-Pierre Guernion, éleveur laitier bio au GAEC des mouettes rieuses (Côtes dArmor), explique pourquoi et comment établir ce bilan en se basant sur sa propre expérience. Chaque année, il réalise deux bilans fourragers sur sa ferme : un en septembre, au moment de la récolte du maïs, et un en sortie dhiver. Celui de septembre est, pour lui, le plus important car il va déterminer les fourrages à acheter et la gestion des animaux durant lhiver. Celui de mars permet de faire un point avant les ensilages dherbe et de mieux appréhender lété. La réalisation de ces bilans lui permet de mieux comprendre son système, de lanalyser, détablir des références (ex : il sait que ses prairies lui apportent entre 1,5 et 2,5 TMS/ha durant les sept mois dhiver), mais aussi surtout de prévoir ses achats et de se rassurer. La méthodologie à appliquer est détaillée et illustrée à laide de ses bilans fourragers de 2018. Des références sont également disponibles afin de réaliser soi-même son bilan (ex : poids moyen des balles rondes, densité de lensilage de maïs, etc.).
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Focus : Estimer ses stocks sur pieds
L'ATOUT TREFLE, AuteurLes estimations de stocks dherbe sur pied se font en 2 étapes. La première étape consiste à estimer la quantité d'herbe disponible dans le paddock (en fonction de la hauteur d'herbe, des normes de quantité et de la surface). La 2ème étape correspond au calcul de la consommation journalière du troupeau à l'herbe, comparée à la quantité disponible dans le paddock afin de déterminer le nombre de jours de présence des animaux sur ce paddock. Les chiffres clés concernant ces calculs sont fournis dans l'article.
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Autonomie alimentaire, les fermes laitières à l'épreuve du climat
Loïc MADELINE, AuteurL'autonomie alimentaire, qui correspond à la proportion de nourriture (fourrages et concentrés) destinée aux animaux de l'exploitation qui est produite sur l'exploitation, peut porter sur la quantité globale d'aliments (en TMS), sur la valeur énergétique (en UF) ou sur la valeur protéique (en kg de MAT). Le niveau global d'autonomie alimentaire est assez élevé en système bovins lait bio. Toutefois, il n'en reste pas moins sensible aux variations climatiques (rendements, qualité, diversité). Le projet Casdar OPTIALIBIO (2014-2018) est né de la volonté d'étudier les risques liés au changement climatique et d'établir des déterminants de l'autonomie alimentaire en vue de l'améliorer et de la renforcer.
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Dossier : Sécheresse 2018 : coup rude pour les éleveurs
Élise SCHEEPERS, Auteur ; Danaé GIRARD, Auteur ; Amélie LENGRAND, AuteurLa sècheresse de l'été 2018 a impacté la pousse de lherbe. Au niveau national, cette dernière sétablit seulement à 32 % de la pousse de référence, sur la période allant du 20 juin au 20 septembre. La situation est encore pire au niveau de la région Grand-Est pour laquelle ce chiffre nest que de 8 % de sa pousse de référence. Une enquête menée dans cette région auprès de 147 producteurs en AB a montré que la moitié dentre eux ont déjà dû faire des aménagements : achat de fourrages et/ou vente danimaux. Les opérateurs doivent dailleurs faire face à une arrivée importante danimaux de tous types, plus ou moins maigres. Dans cette situation, il faut savoir que, si lachat daliments conventionnels reste possible sur dérogation, cela reste très encadré : limité aux fourrages, si possible que pour les animaux non productifs, obligation de ne plus avoir de tels fourrages sur lexploitation au plus tard le 30 avril 2019 Par ailleurs, léchange direct entre agriculteurs est possible mais, là aussi, en respectant la réglementation, qui rend notamment obligatoire le passage physique ou comptable par un organisme collecteur pour les céréales (sur le principe fixé par la loi de la séparation des métiers de production ou de stockage, de ceux de la commercialisation). Ces aléas climatiques devenant de plus en plus fréquents, des actions sont en cours, dans le Grand Est ou ailleurs, pour faciliter les échanges entre éleveurs et polyculteurs sur le moyen et long terme (principe de lautonomie à léchelle du territoire). Il peut être aussi intéressant de repenser son pâturage pour loptimiser. Des formations peuvent aider à identifier les pratiques les plus adaptées à son système.
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Produire du lait de vache en hiver : Trouver les bonnes stratégies
Frédéric RIPOCHE, AuteurSi le lait produit en hiver peut être intéressant car vendu plus cher, il est aussi plus coûteux à produire. Il faut donc bien raisonner sa stratégie, tout en tenant compte de limpact des aléas climatiques (retard de pousse au printemps, sécheresse, pousse d'automne aléatoire ). Ces aléas peuvent impacter la quantité et la qualité des fourrages et des aliments produits ou encore imposer, en cours de saison, une consommation des stocks prévus pour lhiver. Chaque système est unique et la stratégie à développer dépend de ses objectifs, des ressources disponibles sur la ferme ou encore de la main duvre et du matériel présents. Pour l'été 2018, très sec, diverses solutions ont été mises en place par les producteurs : ensilages de mélanges céréaliers prévus initialement pour faire du grain, implantation de couverts, type RGI, colza, chou pour prolonger le pâturage ou encore ensilages de maïs plante entière. Dans tous les cas, la base est une herbe de qualité. Cependant, face à la variabilité de cette herbe en volume et en qualité, on peut diversifier les fourrages ou jouer sur la flore des prairies. Le maïs peut être un plus pour la ration hivernale, mais sans excès pour ne pas utiliser trop de correcteur azoté. Le report de stock est un atout important et il faut aussi veiller au nombre (ex. : un renouvellement de 25 % semble un bon objectif). Deux éleveurs bio, l'un dans la Manche et lautre dans les Vosges, témoignent de leurs choix. Gildas Gédouin utilise du maïs, de lenrubanné et de la betterave dans la ration hivernale, avec des graines de soja toastées et il garde le foin pour les génisses et les vaches taries. Alain Gérard privilégie des rations dhiver à base de fourrages secs et de céréales. Des approches différentes liées aux potentiels de leur exploitation mais aussi à leurs objectifs : le premier sinvestit dans lOP Seine et Loire qui axe sa démarche qualité sur une alimentation 100 % origine France ; le second sintéresse au cahier des charges « Lait de foin », qui exclut tous aliments fermentés.
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Sécuriser un système laitier avec des fourrages économes en eau et en énergie fossile
Sandra NOVAK, Auteur ; Guillaume AUDEBERT, Auteur ; F. CHARGELÈGUE, Auteur ; ET AL., AuteurComment sécuriser les systèmes laitiers vis-à-vis des aléas climatiques, et notamment des sécheresses estivales ? Diverses solutions fourragères ont été testées par lINRA à Lusignan à léchelle de la parcelle, et maintenant à léchelle du système fourrager, dans la reconception dun système bovin laitier innovant. Deux grandes voies complémentaires ont été explorées pour produire des fourrages tout au long de lannée, en économisant leau et lénergie fossile : le pâturage et les fourrages conservés. Sont présentés les résultats obtenus sur des ressources fourragères destinées à allonger la saison de pâturage et à prendre le relai de prairies temporaires diversifiées (céréales, millet, stocks sur pied de couverts prairiaux). Lintérêt du sorgho et des associations céréales-protéagineux pour sécuriser les stocks est également discuté, à partir des différentes modalités mises en place. Enfin, les premiers résultats dun système fourrager à bas niveau dintrants, conçu pour être adapté au changement climatique et combinant plusieurs de ces solutions, sont exposés.
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Le fauche-broute : oui mais avec modération !
Eve GENTIL, AuteurLa technique du fauche-broute consiste à faucher l'herbe épiée avant le pâturage des vaches, et à laisser cette herbe fauchée sur la parcelle pour que les animaux la consomment telle quelle. Elle a fait l'objet d'un essai en Nouvelle-Zélande, sur la saison de pâturage d'octobre 2016 à février 2017. Les résultats n'ont pas permis de démontrer un intérêt économique du fauche-broute systématique par rapport à un pâturage classique, ni de montrer une meilleure gestion des refus. Cette pratique est appliquée par plusieurs éleveurs du Trégor, dans les Côtes-d'Armor, à la fin du printemps. L'un d'entre eux, Jean-Pierre Guernion, qui élève des vaches laitières en agriculture biologique, témoigne dans cet article. Chez lui, le fauche-broute n'est pas systématique : il l'applique en fonction des parcelles et des conditions annuelles. Aux côtés du pâturage, principale utilisation de l'herbe, du foin et de l'ensilage, le fauche-broute lui permet de valoriser au mieux son fourrage.
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Stocks d'herbe sur pied : pourquoi ? pour qui ?
Thibaut SCHELSTRAETE, AuteurL'utilisation de stocks d'herbe sur pied consiste à faire pâturer de l'herbe qui aurait dû être récoltée plus tôt. Il s'agit donc d'herbe assez avancée, généralement épiée. Dans cet article, deux éleveurs vendéens témoignent : Frédéric Barreau, éleveur de bovins allaitants en agriculture conventionnelle, et Patrick Robin, éleveur de vaches laitières en bio. Si le fourrage valorisé ainsi n'est pas de première qualité, cette technique permet de maximiser l'herbe dans la ration à moindre coût. Frédéric Barreau l'utilise en été pour les vaches et génisses pleines, pendant la phase de préparation au vêlage où les besoins sont moindres. Patrick Robin utilise de telles ressources pour ses vaches en fin de lactation.
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Autonomie alimentaire et adaptations des exploitations bovines biologiques aux aléas climatiques
Dans le cadre du projet Casdar OptiAliBio (2014-2018), porté par l'Institut de lÉlevage, un groupe d'étudiants de VetAgro Sup a enquêté 29 éleveurs bio du Massif Central, 12 en bovins lait et 17 en bovins viande, afin : - d'analyser les déterminants de l'autonomie alimentaire des élevages bovins biologiques ; - d'évaluer leur résistance aux aléas climatiques ; - d'identifier les stratégies d'adaptation mises en place par les éleveurs. Deux grands types de pratiques sont mis en place par les éleveurs pour optimiser leur autonomie alimentaire : - l'augmentation des ressources en fourrages et concentrés ; - la diminution ou l'ajustement des besoins des animaux. Ces leviers peuvent être actionnés, soit en réaction à un aléa en cours, soit par anticipation d'un éventuel aléa à venir. Ce projet étudiant a été co-encadré par l'Inra et l'Institut de l'Élevage.
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Comment prendre la décision d'arrêter les stocks au printemps ?
ECHO DU CEDAPA (L'), AuteurA l'arrivée du printemps, les éleveurs doivent trouver le bon moment pour remettre leurs animaux à l'herbe et ensuite pour refermer les silos. Trois d'entre eux, installés en Bretagne en vaches laitières ou allaitantes, en agriculture conventionnelle ou biologique, présentent dans cet article leurs stratégies. Celles-ci relèvent souvent de l'observation des prairies, et notamment de la pousse de l'herbe.