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Le dossier du mois : Céréales bio : Une année moyenne mais une volonté d'aller de l'avant
Goulven MARÉCHAL, Auteur ; Sébastien BONDUAU, AuteurLa campagne 2014, en particulier pour les céréales, a été caractérisée par un hiver doux et humide ou encore des récoltes perturbées par trop d'humidité. Ces aléas climatiques expliquent, en partie, une année moyenne avec, par exemple, selon France Agri Mer, une collecte de blé tendre bio en baisse de 17 % par rapport à 2013. Ce dossier « Cultures Bio Bretagne et Pays de la Loire » détaille diverses données chiffrées sur les résultats de cette campagne 2014 sur le Grand Ouest : surfaces cultivées, tonnages récoltés, états des stocks fin décembre ou encore l'évolution des prix. La demande en céréales bio étant croissante, les importations se poursuivent dans le secteur (ex : prévision de + 9 % d'importation sur 2014-2015 en blé tendre, soit 50 000 tonnes). Malgré ce contexte déficitaire, les prix payés aux producteurs restent stables. Cette situation est caractéristique d'une filière en structuration, et nombre d'acteurs se mobilisent pour son développement, comme le montre un encart sur les orientations de travail de Coop de France Ouest. Ainsi, la filière Grandes cultures fait partie des priorités 2015-2016 dans le plan Ambition bio en Bretagne et Pays de Loire.
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Dossier : Pâturer plus tôt et plus tard
François D'ALTEROCHE, AuteurL'herbe pâturée est l'aliment le moins onéreux pour nourrir des bovins. Une bonne gestion du pâturage, gage d'économie et d'autonomie, produira, en outre, un fourrage équilibré sur le plan nutritionnel. Ce dossier apporte des solutions et des témoignages pour que les animaux puissent profiter de cet aliment le plus longtemps possible dans l'année. Au sommaire : - Les grands principes du pâturage tournant ; - Ils sont devenus "herbiculteurs" (enquête conduite en Corrèze) ; - Une formation théorique puis pratique (exemple d'une formation en Saône-et-Loire pour apprendre à mieux utiliser la ressource en herbe) ; - Chez Michel Paillet, les stocks ont été sécurisés (dans le sud du Cher, exemple d'une ferme pilote dans le cadre du programme "Herbe et fourrages") ; - Des paddocks de 65 ares pour 30 à 35 vaches (en Haute-Garonne, exemple d'un éleveur devenu un inconditionnel du pâturage tournant dynamique).
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Outil d'aide à la décision : Pâtur'Plan, le coup de pouce pour mieux anticiper le pâturage
Emeline BIGNON, AuteurPâtur'Plan est un outil informatique d'aide à la décision développé par l'INRA de Rennes pour une meilleure gestion du pâturage, avec une approche dynamique. En effet, une fois que l'éleveur a entré certaines informations (liste des parcelles, leur type, leur usage, leur surface, les caractéristiques du troupeau, les conditions climatiques du moment ou encore les hauteurs d'herbe d'entrée objectif ou l'intensité du pâturage désirée ), le logiciel permet d'anticiper l'adéquation entre l'offre et la demande en herbe ou les jours de pâturage disponibles ; il propose un temps de séjour par parcelle, ou encore l'ordre d'exploitation de ces dernières. En plus, il permet de faire plusieurs scenarii d'utilisation (ex : conséquences si on fauche ou non tel ou tel paddock). Cet outil, disponible auprès de Orne Conseil Elevage, s'avère un plus pour gérer au mieux son pâturage.
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Se convertir à l'agriculture biologique : Différentes stratégies possibles pour produire du lait
Quatorze fermes bretonnes ont été suivies depuis leur première année de conversion sur cinq campagnes laitières, de 2009 à 2013. Les résultats techniques et économiques, les évolutions du système et des témoignages d'éleveurs recueillis en entretien ont été analysés. Ces fermes possédaient avant conversion un système fourrager avec plus de 25 % de maïs dans la SFP et une part importante de cultures de vente. Quatre ans après le début de la conversion, la part du maïs a diminué et 93 % de la SAU est consacrée à la production de fourrages. Ces exploitations ont vu leur performance économique maintenue, voire augmentée avec la conversion et les agriculteurs sont satisfaits de leur choix de passer en AB. Mais, au-delà de ces grandes tendances, cette étude montre des stratégies fourragères différentes, selon les facteurs structurels des exploitations (ex : le parcellaire) et les objectifs des éleveurs. Ainsi, trois grandes stratégies ont été mises en évidence. La première, liée en grande part à un parcellaire important accessible aux animaux (au moins 40 ares par vache), vise à maximiser le pâturage. C'est la stratégie permettant de limiter au maximum les coûts alimentaires. La seconde, qualifiable de mixte, mise sur le pâturage (moyenne de 55 ares / vache)et la constitution de stocks. Souvent, le parcellaire est moins accessible aux animaux. La troisième s'appuie sur l'affouragement en vert. Ici, le parcellaire est peu accessible au troupeau (moyenne de 30 ares / vache). Chacune de ces stratégies compte des avantages et des limites. Mais cela montre aussi la diversité des systèmes bio en production laitière.
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Accompagner d'importants changements du système fourrager : Démarche de conseil n°2 élaborée dans le cadre du Casdar PraiCoS - Guide méthodologique
L'objectif de ce guide est de faire connaître et de mettre à disposition les outils et méthodes existants pour la reconfiguration d'un système fourrager, afin de répondre à de nouveaux objectifs de l'exploitation. Les différents outils actuellement disponibles ont ainsi été expertisés dans le cadre du Casdar PraiCoS. Les résultats de ce travail sont présentés sous la forme de grilles d'aide au choix, pour aiguiller les techniciens vers l'outil (ou la démarche) le plus pertinent par rapport aux objectifs poursuivis. Par ailleurs, un outil spécifique PraiCoS est présenté. Il a pour but d'aider à redéfinir un système fourrager à partir d'un parcellaire réel, au gré de 8 phases. Il permet de calculer le coût du système fourrager discuté avec l'éleveur.
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Le dossier du mois : Cultures : Une année 2013 très moyenne
FRAB BRETAGNE, Auteur ; CAB PAYS DE LA LOIRE, AuteurQu'en est-il de la filière grandes cultures (céréales, protéagineux en particulier) en France, en région Grand Ouest et plus spécifiquement en Bretagne et Pays de la Loire ? Ce dossier regroupe de nombreux éléments chiffrés issus de données nationales ou régionales afin de donner aux acteurs des repères sur la situation actuelle et des éléments de perspective. 2013 a été une année très moyenne au niveau des récoltes, avec de fortes disparités entre territoires ou au sein de ces derniers. D'après FranceAgriMer, la collecte de blé tendre biologique a été en baisse de 11 % par rapport à celle de 2012, et pour l'orge, le recul a été de 7%. Pour les récoltes en protéagineux, la situation a été meilleure, surtout pour les féveroles. La demande pour l'alimentation animale n'a pas augmentée, mais la part des importations est restée significative. Pour 2014, la demande va rester importante, les conversions en élevage semblent reprendre et avec une récolte 2013 pas très bonne, les opérateurs s'attendent à une augmentation des importations. Au sommaire de ce dossier : Évolution de la production dans le Grand Ouest ; Grand Ouest : bilan de la collecte et des stocks ; Analyse des prix 2012 et perspectives 2013 ; Zoom sur les utilisations de céréales ; Résultats d'une enquête "Prix" nationale, menée par FranceAgriMer de 2005 à 2011 ; Observatoire : les grandes cultures en Bretagne.
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L'écho des herbages
François LERAY, Auteur ; Nathalie GOUEREC, AuteurDes éleveurs de Côtes d'Armor témoignent sur la saison d'herbe atypique qu'ils viennent de passer. La mise au pâturage a été tardive à cause du manque de portance et de la faible pousse de l'herbe. Les rendements en foin sont moins bons que l'an passé, mais celui-ci est de meilleure qualité. Les stocks réalisés sont suffisants pour passer l'année. Pour Franck Le Breton, la pousse de l'herbe n'a pas été habituelle, ce qui a compliqué la gestion du pâturage. La repousse était meilleure derrière les fauches pas trop rases. Fabrice Charles a choisi de conserver le stock sur pied dans toutes les parcelles accessibles, et estime que ce stock pourra durer presque jusqu'à fin août alors qu'un autre éleveur pense ouvrir le silo de maïs dès fin juillet. Son troupeau en monotraite est un avantage dans une année à faible production de fourrage. Jean-Marc Geffroy considère que la pousse d'herbe a permis de constituer un stock suffisant pour une année normale, mais pas de reconstituer un stock de sécurité. Trois autres éleveurs témoignent de leur expérience.
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Essentiel à la bonne conduite du troupeau : la prairie temporaire
HERB'ACTIFS, AuteurPhilippe Dru et Benoît Bruneau élèvent 80 vaches allaitantes bio sur la Ferme du Petit Pont, dans le Maine-et-Loire. Ils possèdent 40 ha de prairies temporaires, et 50 ha de prairies permanentes dont l'essentiel se situe en zone inondable. L'autonomie en aliments azotés passe par l'introduction de luzerne ou trèfle dans les rotations, sur la ferme et chez un céréalier voisin. La date de mise à l'herbe dépend du niveau de l'eau dans les prairies, et des MAE interdisent les fauches avant le 20 juin sur certaines parcelles. Pour assurer les stocks de fourrage, deux îles sur le Loir sont louées, l'une pâturée, ce qui nécessite de faire passer les vaches à la nage, l'autre destinée à la fauche. Les prairies temporaires sont ressemées tous les 3 à 6 ans suivant leur état, avec souvent une culture de maïs ou de sorgho avant le ressemis. Après de nombreux essais, Philippe Dru a mis au point un mélange pour ses prairies temporaires : base de fétuque, un peu de RGA, du trèfle hybride, du trèfle blanc, un peu de pâturin et du lotier corniculé. Ces prairies sont en priorité pâturées par les vaches en production et, s'il y a trop d'herbe, elles sont fauchées pour constituer du stock. Leur rendement est estimé entre 6 et 7 t MS/ha.
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Saison d'herbe : L'écho des herbages
Nathalie GOUEREC, Auteur2013 s'est avérée une année difficile, dans le Grand Ouest, côté gestion fourragère, avec un printemps peu « poussant » et un été plutôt sec, avec des différences notables selon les pluies d'orage ou les conditions pédologiques. Les pistes d'adaptation à court ou moyen terme face à de tels aléas climatiques font l'objet de nombreux questionnements. Cet article synthétise certaines de ces pistes à partir de dires d'éleveurs. Pour une partie des éleveurs, la priorité est à donner à l'autonomie fourragère, par des stocks suffisants, notamment en prévoyant des stocks pour l'été, ou encore en développant les cultures fourragères. Autre piste : le maintien de la productivité des prairies, notamment grâce aux prairies temporaires avec légumineuses que certains renouvellent tous les cinq à huit ans alors que d'autres cherchent à plus les pérenniser. Maximiser l'utilisation de l'herbe est devenu aussi une priorité, par du pâturage précoce ou au contraire d'hiver ou encore en étant réactif, par exemple en exploitant en priorité les parcelles « séchantes » en cas de sécheresse. A moyen terme, il est aussi important de réfléchir son système en fonction des aléas climatiques, par exemple en ajustant au mieux son chargement au potentiel de son exploitation, en adaptant son calendrier de vêlage selon les disponibilités en herbe ou encore en réfléchissant bien aux espèces et variétés à semer dans les prairies.
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D'un système bovin lait conventionnel à un système biologique : Des trajectoires d'évolutions différentes : Zoom sur les systèmes fourragers
Jenna COTON, Auteur ; Guillaume MICHEL, AuteurDepuis 2010, l'évolution des systèmes d'exploitation bretons en bovin lait dits « plus intensifs » et entrés en conversion en 2009 fait l'objet d'une étude. Cette année, les systèmes fourragers sont au centre de l'analyse. De nombreuses exploitations, parfois très éloignées des systèmes bio habituels, sont entrées en conversion en 2009-2010, grâce à un contexte favorable. Au cours de ces conversions, le système fourrager a été réorienté. Trois stratégies de réorientation se distinguent : maximiser le pâturage (7 éleveurs sur 14 suivis), conserver une part importante de stock dans l'alimentation (3 éleveurs) et développer l'affouragement en vert (4 éleveurs). Les intérêts et limites de chacune de ces stratégies, pour les cas étudiés, sont présentés. Les quatre ans d'étude ont confirmé que le boom des conversions a favorisé le développement de systèmes laitiers biologiques novateurs. Il est important de suivre ces systèmes pour pouvoir mieux les accompagner dans le temps. Pour toutes les exploitations suivies, la conversion a permis l'amélioration des résultats économiques. La dernière année d'étude sera consacrée à des temps d'échanges collectifs pour analyser les résultats et le passage en bio, mais aussi aborder l'avenir. Un schéma bilan récapitule l'évolution des systèmes fourragers au cours de la conversion.
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Guide des cultures dérobées en Limousin
Stéphane MARTIGNAC, Auteur ; Hervé FEUGERE, Auteur ; Claire BRAJOT, Auteur ; ET AL., Auteur | [S.l.] : PROGRAMME STRUCTUREL HERBE ET FOURRAGES EN LIMOUSIN (PSHF) | 2012Ce guide vise à donner des éléments pratiques pour mettre en place des cultures dérobées, avant tout en Limousin, pour contribuer à l'autonomie alimentaire de l'exploitation. Une dérobée est une culture fourragère implantée entre deux cultures principales. Selon notamment leur résistance au gel, les espèces semées en dérobé peuvent servir à la constitution de fourrages, ou être pâturées, voire les deux. Dans ce guide, sont présentés les conditions d'implantation, le travail du sol, les caractéristiques de diverses espèces pouvant être semées (colza, sorgho, avoine brésilienne, moha, navet, ray grass alternatif et certaines associations), les résultats en termes de production ou encore les coûts. Ce guide contient de nombreux tableaux qui en rendent la lecture plus facile et des témoignages d'agriculteurs, en particulier sur certains points de vigilance à prendre en compte pour optimiser le succès de ces cultures.
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Couverts végétaux : Une opportunité fourragère ? : L'obligation de couvrir les sols peut être une occasion de conforter les stocks fourragers
Karine LEMAIRE, Auteur ; Daniel PLATEL, Auteur ; Daniel VALENTIN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Institut de I'Elevage, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : RESEAUX D'ELEVAGE POUR LE CONSEIL ET LA PROSPECTIVE | COLLECTION THEMA | 2011Pour valoriser les couverts végétaux en fourrage et obtenir des résultats satisfaisants, il faut veiller à prendre en compte plusieurs éléments. D'une part, il faut veiller à respecter la réglementation. En effet, un couvert de légumineuses en pur peut être considéré comme une culture dérobée et doit alors être enregistré et conduit en respect de la réglementation départementale concernant les dates de destruction, les espèces... D'autre part, le choix d'un semis « précoce » ou « tardif » conditionnera le choix des espèces à implanter. L'article indique les possibilités qui existent en termes de matériel pour l'implantation de la culture. Dans une deuxième partie, l'article présente les avantages et inconvénients dans le choix de graminées, légumineuses ou associations. La fertilisation doit être adaptée en fonction du potentiel en place à la levée des couverts. Les différents types de récolte et de conservation des fourrages récoltés sont ensuite présentés. L'article donne des références technico-économiques, comme des valeurs alimentaires de cultures dérobées, des doses de semis et coûts des semences, ainsi que les coûts inhérents à la mise en place de ces couverts.
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Désherbage en maraîchage biologique : généralités
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches thématiques. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur le "Désherbage en maraîchage biologique : généralités". Elle donne quelques principes de base (la rotation, les engrais verts, la réduction du stock des graines, le travail du sol). Elle se penche aussi sur les matériels et techniques utilisables : le faux semis, l'occultation, la herse étrille, le désherbage thermique, la solarisation, la vapeur, le binage mécanique, les paillages, le désherbage des passe-pieds.
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Dossier Prairie
Jean-Paul COUTARD, Auteur ; Pascal BISSON, Auteur ; Marie BUARD, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier, à travers divers articles, balaie les principaux points à prendre en compte pour une gestion optimale de sa ressource « prairie » en élevage. Ainsi, un premier article porte sur les prairies à flore variée, dont les caractéristiques (composition, production plus élevée, importance de l'équilibre entre espèces, souplesse dans les rythmes d'utilisation, stocks de qualité ) sont présentées en comparaison avec l'association RGA-trèfle blanc. Un second article montre comment une bonne gestion du pâturage contribue à limiter les coûts de production et à gagner en autonomie. Cet article fournit notamment des repères simples pour optimiser sa gestion fourragère et montre les avantages du pâturage tournant. Un troisième article présente les liens entre dynamique des populations végétales d'une prairie et pâturage, dans le cadre d'une approche basée sur la phytosociologie. Un quatrième article porte sur les liens entre autonomie et sécurité fourragère en viande bovine biologique. Cet article présente notamment les principaux résultats d'une enquête menée sur ce thème de l'autonomie au sein du dispositif Réseaux d'élevage : parmi ces résultats, l'importance d'adapter son chargement au potentiel des sols. Le dossier est clôturé par le portrait d'un éleveur ovin viande qui utilise notamment le pâturage tournant.
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Face à la sécheresse, optimiser la gestion des fourrages
Damien HARDY, AuteurLa sécheresse printanière de 2011 a eu un impact sur les exploitations avec comme conséquence une moindre production fourragère avec une perte estimée à près de 15 millions de tonnes de matière sèche, au 31 mai, d'après l'Institut de l'Elevage. Afin de pallier ce manque de fourrage, certains agriculteurs ont acheté de la paille et du foin, mais les prix étaient élevés. Certaines organisations collectives d'approvisionnement ont été mises en place dans les départements. Parmi les solutions envisagées figurent l'échange de fumier contre de la paille qui a permis de réduire les sorties de trésoreries, l'utilisation des surfaces de jachères exceptionnellement autorisée et la récupération de l'herbe des entreprises, espaces verts, aéroports ou terrains militaires. Certains éleveurs ont décapitalisé afin d'économiser du fourrage. L'Institut de l'Elevage préconise de bien valoriser l'herbe disponible pour les éleveurs menant leur troupeau en pâture, de constituer des stocks en mettant en place des cultures complémentaires ou d'implanter à l'automne des cultures à croissance rapide et des cultures de dérobées comme le maïs, le sorgho, le millet, le moha ou le trèfle. A l'avenir, il faudra prendre en compte une augmentation de la fréquence des aléas climatiques et tendre vers des systèmes d'élevage plus résilients. Un encart présente les aides existantes et les solutions pour substituer la paille de la litière.