Thésaurus
> GESTION > GESTION DE L'ENTREPRISE > COMPTABILITE > BILAN > CHARGE
CHARGESynonyme(s)CHARGE D'EXPLOITATION |
Documents disponibles dans cette catégorie (104)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
Produire des grandes cultures économes en intrants sur des fermes sans élevage, en agriculture biologique : Étude de cas-types élaborés par Bio Nouvelle-Aquitaine
Ces dernières années, les systèmes en grandes cultures bio sans élevage se sont fortement développés en Nouvelle-Aquitaine. Des questionnements sur leur durabilité ont émergé au bout de quelques années. Des pratiques permettent toutefois de limiter leur utilisation dintrants et daugmenter leur durabilité : favoriser lintroduction des légumineuses dans les rotations pour réduire les apports dazote extérieurs, positionner des cultures de printemps pour réduire la pression en adventices Afin dobtenir plus de références sur des systèmes culturaux durables, des cas-types ont été élaborés via une méthodologie développée dans le cadre du projet Casdar RoTAB (à partir de données issues dun groupe DEPHY, denquêtes et danalyses dexperts). Pour chaque cas-type, des indicateurs techniques, économiques et environnementaux ont été positionnés. Quatre cas-types sont ainsi détaillés dans ce document (réalisé dans le cadre de Transferabio), chacun étant représentatif de terres présentes en Nouvelle-Aquitaine : un en terre de Groie irriguée (sud Deux-Sèvres et nord Charente-Maritime) ; un en terre de Groie superficielle sans luzerne (Poitou-Charentes) ; un en alluvions sur sable (Landes) ; et un en boulbène irriguée (Lot-et-Garonne).
Référentiel élevage bovin lait bio conjoncture 2018 (édition février 2019)
Ce référentiel, réalisé dans le cadre du projet BioRéférences (piloté par le Pôle Bio Massif Central), présente différentes données chiffrées en bovins lait bio pour la conjoncture 2018 : prix du lait (prix de base et paiement à la qualité), prix des cultures, prix des animaux, aides et primes, prix des intrants (concentrés, fourrages, fertilisants, semences ). Il aborde également le niveau moyen de charges opérationnelles et structurelles des exploitations laitières biologiques du Massif Central. Un point est aussi réalisé sur les rendements fourragers (bilan des années 2014 à 2017). Ces chiffres sont spécifiques ou non à la filière laitière biologique du Massif Central. Ils sont issus dOP, de données statistiques et déléments à dire dexperts. Ils fournissent ainsi des repères objectifs dans lexercice du conseil aux éleveurs, notamment pour létablissement de projets de conversion à lagriculture biologique.
Référentiel élevage ovin viande bio : conjoncture 2019 (édition mars 2020)
Ce référentiel est destiné aux élevages ovins viande biologiques du Massif Central. Il compile des données (conjoncture 2019) sur divers thèmes : 1 - prix des animaux ; 2 - produits des cultures ; 3 - aides et primes ; 4 - prix des approvisionnements (concentrés et fourrages, fertilisants, semences...) ; 5 - niveaux de charges opérationnelles ; 6 niveaux de charges de structure ; 7 - rendements fourragers (données pluriannuelles de 2014 à 2018). Ce référentiel est établi à partir de données collectées dans le cadre du suivi annuel des fermes du collectif BioRéférences (piloté par le Pôle Bio Massif Central), de travaux denquêtes, de données commerciales issues dorganisations de producteurs, de données statistiques et déléments à dire dexperts. Son but est de fournir des repères objectifs dans lexercice du conseil aux éleveurs et létablissement de projets de conversion à lagriculture biologique.
Les revenus de l'agriculture biologique en Pays de la Loire - Données 2018
Fin 2018, la région Pays de la Loire comptait 3 182 exploitations certifiées bio ou en conversion. Létude présentée permet de rassembler 730 exploitations ayant terminé leur phase de conversion bio (exploitations 100 % en AB, avec comptabilité). 14 associations de gestion et de comptabilité ont apporté leur concours pour réaliser cette étude, coordonnée par la Chambre d'agriculture des Pays de la Loire. L'objectif est de déterminer des références économiques par système de production pour permettre aux agriculteurs bio de la région d'analyser leurs résultats par rapport à ceux d'exploitations comparables. Globalement, la dispersion de l'EBE par UTA est plus forte en poules pondeuses, grandes cultures et viticulture. L'EBE moyen s'élève à 48 400 euros/UTA en moyenne en 2018, avec un résultat courant de 25 058 euros. Les résultats économiques sont détaillés pour chacun des principaux systèmes de la région : - Bovins lait (212 exploitations) ; - Bovins viande (74) ; - Poules pondeuses (19) ; - Volailles de chair (28) ; - Grandes cultures (26) ; - Maraîchage (64) ; - Viticulture (46).
Système BIO Paysan Boulanger : Grandes cultures 18 ha : 1 UTH
Claire BAGUET, Auteur ; Olwen THIBAUD, Auteur ; Monique TOURNADRE, Auteur ; ET AL., Auteur | LYON CEDEX 07 (23 Rue Jean Baldassini, 69 364, FRANCE) : AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE AUVERGNE-RHÔNE-ALPES | 2019Cette fiche, réalisée par les conseillers INOSYS des Chambres d'agriculture d'Auvergne-Rhône-Alpes, présente les grandes caractéristiques d'un système-type Paysan boulanger en région AuRA, comptant 18 ha pour 1 UTH. Avec ces 18 ha, dont 9 de céréales en rotation avec de la luzerne, environ 10 tonnes de céréales sont transformées chaque année, permettant la fabrication de 210 kg de pains par semaine (sur 48 semaines), commercialisés en vente directe. Après une présentation d'aspects stratégiques et en lien avec la commercialisation, les principaux résultats technico-économiques sont donnés : rotation-type, fertilisation, rendements attendus, charges culturales, tri et stockage, meunerie et panification, temps de travail, charges et produits. Cette ferme-type dégage un EBE de 30 315 et un résultat courant de 19 481 . Des éléments de cadrage de l'activité, en l'absence d'une véritable réglementation sur cette activité de paysan boulanger, sont également fournis.
Dossier : Les fermes bio plus résistantes à la crise ?
Marie DEVILLE, AuteurCERFRANCE ADHEO (Meurthe et Moselle ; Meuse) a réalisé une étude sur une cinquantaine de fermes bio sur 8 ans (2009-2016), en comparaison avec un échantillon de fermes conventionnelles. On observe que, malgré une production légèrement inférieure, les fermes bio ont un EBE largement supérieur en moyenne aux fermes conventionnelles. Le revenu disponible par UTAF est plus confortable en bio et plus stable. Ceci sexplique notamment par des prix de vente supérieurs et plus stables en bio et des charges opérationnelles plus faibles. Les primes PAC par actif sont en effet équivalentes entre les bio et les conventionnels et nexpliquent pas ces écarts. Les charges de structure (main duvre et mécanisation surtout) sont plus élevées en bio et lendettement supérieur. Toutefois, la structure dendettement est plus saine chez les bio et ils ont plus de moyens pour assumer cet endettement. Enfin, il ressort que les fermes bio ont un résultat agricole (en /UTAF) plus stable grâce à une meilleure stabilité des rendements dune part et des prix de vente moins fluctuants dautre part et grâce à leur indépendance par rapport aux achats dintrants. Lagriculture bio semble ainsi plus résistantes aux crises agricoles.
L'EBE en amélioration sert à redresser les exploitations
Costie PRUILH, AuteurLes résultats économiques 2017-2018 des exploitations laitières basées en Bretagne, Basse-Normandie et Pays de la Loire, suivies par les centres de gestion du groupe Cogedis, sont en progression. Deux tableaux récapitulent les données économiques de 2017-2018, lun regroupe les chiffres des élevages conventionnels et lautre ceux des élevages biologiques. Pour les exploitations bio, la conjoncture est favorable avec un prix moyen du lait à 470 /1000 L. Ces exploitations présentent 5 % de plus dEBE que les exploitations conventionnelles et leurs critères financiers se sont améliorés (+ 4.9 % dEBE et 13 % de taux dendettement). Par contre, les charges opérationnelles et de structure ont augmenté en lien avec lagrandissement des structures (+ 6.2 % pour le poste mécanisation et + 5.5 % pour celui des bâtiments).
Les fermes bio plus résistantes à la crise ? : Note de conjoncture agricole : Numéro Spécial Agriculture Biologique
Ce document présente une analyse des principaux indicateurs économiques issus de deux échantillons de fermes suivies par CerFrance Adheo, sur la Meurthe-et-Moselle et sur la Meuse, sur la période 2009 à 2016, lun en conventionnel et lautre regroupant une cinquantaine de fermes en AB, dont la majorité compte un atelier en élevage bovin. La ferme moyenne conventionnelle a une SAU de 174 hectares et une main duvre de 1.83 Unité de travail annuel familiale (UTAF), et la ferme bio a une surface de 134 hectares pour 2.38 UTAF. Parmi les indicateurs analysés, se trouvent la production agricole en /ha (en moyenne plus faible en AB), la valeur ajoutée (plus élevée et plus stable dune année à lautre en AB), lexcédent brut dexploitation (plus stable et globalement plus élevé en AB), lendettement (plus élevé en AB mais portant plus sur des dettes à long terme), le revenu disponible par UTAF (plus stable et plus confortable en AB), les prix de vente (plus réguliers et plus élevés en AB), les primes (quasi identiques entre les deux systèmes si ramenées à lunité de main duvre) et les charges opérationnelles (plus basses en AB) et de structure (plus élevées en AB). Au final, cette analyse conclut sur la bonne santé économique des fermes en AB et sur la résistance de ces dernières face aux crises agricoles, tout en assurant une juste rémunération, grâce à trois points forts : des charges opérationnelles réduites, une meilleure valorisation des produits et la stabilité des prix de vente.
Les fermes bio sont performantes, en moyenne
Costie PRUILH, AuteurL'Institut de lÉlevage, en partenariat notamment avec l'Itab et Cerfrance, s'est interrogé sur la performance économique des élevages laitiers biologiques. Ainsi, les résultats technico-économiques de 173 exploitations pour la période 2011-2015 ont été passés au crible. Les principaux enseignements qui en ont été tirés sont présentés dans cet article. L'EBE hors main-duvre sur produit brut est en moyenne de 45 %, avec des élevages qui atteignent des niveaux inconnus en conventionnel (supérieur à 60 % pour 6 % des exploitations). Par ailleurs, il a été observé que les exploitations les plus robustes (avec le moins de fluctuations de revenu) n'étaient pas nécessairement celles qui dégageaient le meilleur revenu, mais plutôt de petites exploitations aux charges de structure et de mécanisation relativement faibles. Enfin, les experts s'inquiètent de l'agrandissement et de l'intensification des élevages bio, qui pourraient mettre à mal leurs performances économiques à cause de charges plus élevées.
Observatoire technico-économique : Poules pondeuses avec parcours
AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE DE BRETAGNE, Auteur ; AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE PAYS DE LA LOIRE, Auteur ; AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRE D'AGRICULTURE DEUX-SÈVRES, Auteur | RENNES CEDEX (Chambre Régionale d'Agriculture de Bretagne - Rond-point Maurice Le Lannou - ZAC Atalante-Champeaux, CS 74223, 35 042, FRANCE) : AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE DE BRETAGNE | 2018Douze élevages de poules pondeuses en plein air, six en Label rouge et treize en AB, tous issus du Grand Ouest (Bretagne, Pays de la Loire et Deux-Sèvres), ont été enquêtés avec recueil dindicateurs sur des lots mis en réforme entre 2016 et mi-2017 (ex. : durée des lots, poids moyens des ufs, charges opérationnelles et fixes, solde disponible). Les principaux résultats technico-économiques obtenus sont repris dans des tableaux, accompagnés dune analyse intégrant une comparaison entre types de production (plein air, Label rouge, AB) ou avec des données recueillies antérieurement, mais à échantillon non constant. Parmi les résultats, on peut retenir une dégradation des marges en bio, dans le cadre de cet échantillon, liée à des performances techniques parfois dégradées (ex. : baisse du poids moyen des ufs de 1.2 % ou encore augmentation de 7.1% de la consommation daliment en kg/poule/lot par rapport à 2014). Les charges opérationnelles savèrent aussi plus élevées en AB, en lien avec des frais de main duvre temporaire plus importants que dans les autres productions observées. Cependant, il existe sur ce critère une très forte variabilité entre élevages biologiques, point qui sobserve aussi sur plusieurs indicateurs. En AB, les annuités sont aussi globalement plus élevées, notamment en lien avec des bâtiments construits ou rénovés de façon plus récente, et les coûts supérieurs, notamment par rapport au Label rouge. Au final, le solde disponible en AB se dégrade par rapport à 2014 (4.97 euros/poule/an versus 5.45), alors quil augmente sur la période pour les deux autres productions.
Référentiel élevage bovin lait bio : conjoncture 2017
Ce référentiel bovin lait est une compilation de données (prix du lait, prix des animaux, aides, prix des approvisionnements, rendements fourragers ) établie à partir du suivi annuel des fermes du collectif BioRéférences du Pôle AB Massif Central, d'un travail denquêtes, de données commerciales issues dOP, de données statistiques et déléments à dire dexperts. Le but essentiel est de fournir des repères objectifs dans lexercice du conseil aux éleveurs et létablissement de projets de conversion à lagriculture biologique.
Un système simplifié, tout herbe, bio
ECHO DU CEDAPA (L'), AuteurSébastien et Élodie Coquelin sont éleveurs de vaches laitières au Gaec de la Roussière, en Ille-et-Vilaine. Leur système, tout herbe et en agriculture biologique, est orienté vers un maximum de simplicité. Le parcellaire compte quatre parcelles pour le pâturage, réalisé de mi-mars à mi-novembre : trois parcelles de jour et une de nuit lorsque les vaches dorment dehors. Le troupeau change de parcelle chaque jour (retour de 3 jours en pleine saison), avec des hauteurs d'herbe très faibles. La ration hivernale est composée essentiellement d'ensilage d'herbe, sans complémentation. La baisse de production hivernale est alors compensée par un coût alimentaire faible (24 /1000 L). Côté reproduction et santé animale, là encore, les coûts sont minimisés : respectivement 3 /1000 L, grâce à la saillie naturelle, et 7 /1000L (pas d'écornage, etc.). L'entretien des prairies, qui n'ont pas été renouvelées depuis 1997, consiste en un apport de fumier, un amendement calcaire et un passage d'aairsol, tous les ans. La gestion du pâturage fait le reste ! Le rendement en 2017 a été de 7,5 tMS/ha.
Caprins fromagers et laitiers en bio
Le collectif BioRéférences a analysé les systèmes de production, ainsi que les résultats technico-économiques d'élevages caprins biologiques du Massif Central. Ces élevages sont classés en deux groupes : les « fromagers » qui regroupent les élevages qui transforment leur lait, et les « livreurs » qui réunissent les élevages qui ne transforment pas leur lait et le vendent à des collecteurs. Pour chacun de ces groupes, ce diaporama présente : des indicateurs techniques, des résultats technico-économiques (campagne 2015), des indicateurs sur l'autonomie fourragère des élevages, le détail de leurs charges opérationnelles, ainsi que de leurs coûts de production. Cette présentation a été réalisée dans le cadre des conférences BioThémas (édition 2017), sur le thème "Références et résilience des systèmes de production de ruminants biologiques face aux aléas climatiques et économiques", un évènement ITAB Lab, coorganisé par le Pôle Agriculture Biologique Massif Central et l'ITAB lors du Sommet de lÉlevage.
Coûts de production de latelier laitier : Synthèse normande 2017
Cette synthèse a été faite à partir de données chiffrées issues de 269 exploitations bovins lait normandes, dont les clôtures comptables ont été synchronisées au 31 mars 2016. 17% de ces fermes étaient en signe de qualité (AB ou AOP). Parmi les principaux résultats, retenons : i) des coûts de production de 2014 à 2016 pour l'ensemble des exportations globalement en baisse, mais globalement pas de façon suffisante face à un prix du lait moyen payé toujours plus bas ; ii) les quatre principaux postes de charges sont, dans un ordre décroissant, le coût alimentaire, la mécanisation, le travail et les annuités ; iii) les élevages biologiques présentent le coût alimentaire le plus faible de léchantillon (74 les 1000 litres, contre 140 pour les systèmes conventionnels comptant moins de 50 % dherbe dans le système fourrager) ; iv) par contre, le poste de mécanisation est plus élevé en AB (140 /1000 litres de lait contre, par ex., 92 pour les systèmes conventionnels comptant moins de 50 % dherbe dans le système fourrager). En effet, à linverse du coût alimentaire, le coût de la mécanisation est plus faible dans les systèmes intensifs par effet de dilution.
L'Observatoire technico-économique des systèmes bovins laitiers du réseau Civam : Exercice comptable 2016
Depuis 2000, l'Observatoire technico-économique du Réseau Civam compare, chaque année, les performances des exploitations délevage herbivore en Agriculture Durable (AD) bio et non bio avec celles du RICA (Réseau dinformation comptable agricole). Les synthèses annuelles proposent des références pour les agriculteurs et futurs agriculteurs, les accompagnants et les décideurs. Cette synthèse présente des résultats moyens comparés sur l'exercice comptable 2016 d'échantillons AD et du RICA de fermes laitières spécialisées du Grand Ouest. Elle distingue les systèmes herbagers non bio et herbagers bio. Lun des constats est que les systèmes de production herbagers créent plus de richesse et permettent de mieux rémunérer le travail. Un des enjeux majeurs dans ce territoire, la transmission des fermes laitières, fait lobjet dune étude complémentaire.