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Élevages ovins lait en Nord-Occitanie, Pyrénées-Atlantiques, PACA : Référentiel technico-économique de lélevage ovin lait
Ce référentiel présente des données technico-économiques sur les élevages ovins lait (bio et conventionnels). Il se base sur les données recueillies dans les deux bassins traditionnels de production de lait de brebis (nord-Occitanie autour du bassin de Roquefort, et Pyrénées-Atlantiques) et en PACA. Ces données sont issues de suivis dexploitations réalisés dans le cadre du dispositif INOSYS-Réseaux délevage et du projet BioRéférences, entre 2016 et 2021. Ce référentiel présente ainsi : 1 des indicateurs sur le fonctionnement des troupeaux ovins lait (production, travail, reproduction, santé, élevage des jeunes, alimentation) ; 2 - des résultats technico-économiques (détails sur les coûts de production et sur la marge brute). Pour chaque indicateur, ces données chiffrées sont renseignées pour cinq grands groupes délevages : dune part, les élevages ovins lait qui commercialisent leur production en circuits longs (systèmes livreurs), eux-mêmes divisés en trois groupes (nord-Occitanie en conventionnel, nord-Occitanie en bio et Pyrénées-Atlantiques en conventionnel) ; dautre part, les élevages ovins lait qui transforment leur production (systèmes fromagers), eux-mêmes divisés en deux groupes (Pyrénées-Atlantiques et PACA dont certains sont en bio).
Les cas types ovins viande bio Grand Est : Actualisation économique 2021
À partir de suivis de fermes, dans le cadre des Réseaux délevage Inosys, quatre cas-types ont été définis pour décrire les principaux systèmes de production ovins viande bio existant dans les régions de lEst de la France. Présentés dans ce document, ces cas-types décrivent le fonctionnement et les résultats de systèmes dexploitation gérés de façon optimisée. Pour chaque cas-type, sont présentés, sous forme de graphes et de tableaux commentés, le fonctionnement de la troupe ovine, lassolement et les rendements, les performances de reproduction, la marge brute et les critères dautonomie de latelier ovin, les résultats économiques globaux, ou encore les coûts de production. Deux de ces cas-types concernent des exploitations herbagères spécialisées, avec une forte proportion dherbe dans la SAU et une conduite extensive. Ces deux cas-types se différencient notamment sur la part dagneaux à lherbe produits (65 % pour lun, 100 % pour lautre). Un troisième cas-type décrit des systèmes en polyculture-élevage, situés plutôt en zone de plaine à potentiel céréalier moyen. Le dernier cas-type concerne des exploitations céréalières, situées en zone de plaine avec un bon potentiel de production, ayant un atelier ovin pour valoriser les surfaces en herbe mises en place pour léquilibre agronomique, ainsi que les écarts de tri. À noter que, pour les systèmes herbagers, les résultats économiques escomptés passent par une bonne maîtrise du pâturage.
La chia, une culture sobre à haute rentabilité
Charles BAUDART, AuteurLa chia, plante de la famille des lamiacées et originaire des Andes, se fait peu à peu une place dans les assiettes (graine sans gluten et riche en protéines) et les assolements français (cultivée en bio ou en conventionnel). Dans le Sud-Ouest, deux sélectionneurs proposent aujourd'hui des variétés adaptées aux contextes pédoclimatiques locaux. Outre la demande croissante pour la graine, cette culture présente plusieurs avantages agronomiques et économiques : - les lamiacées étant peu présentes dans les assolements, elle permet de casser les cycles des adventices et des ravageurs ; - elle n'est pas sensible aux maladies et aux ravageurs et peut donc être cultivée sans pesticides (l'usage des herbicides sur chia est interdit en conventionnel, mais des binages sont nécessaires) ; - c'est une culture à forte valeur ajoutée. La culture de chia pourrait s'étendre progressivement vers le Nord de la France.
Conduite en AB dans les Pyrénées-Orientales
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurDans les Pyrénées-Orientales, le dispositif expérimental Capred de la Sica Centrex travaille en étroite collaboration avec les arboriculteurs locaux engagés dans le réseau de fermes Déphy, notamment en mettant en place des essais à même de répondre à leurs besoins et à leurs interrogations. En production d'abricots, un dispositif compare un témoin conventionnel, un système Zéro résidu de pesticides, un système en agriculture biologique et un système dit Eco+ qui n'utilise que des produits de biocontrôle. Les principaux résultats obtenus entre 2014 et 2020, en matière de gestion des maladies et des ravageurs, de rendements et de marges brutes sont présentés dans cet article.
Dossier Poulettes bio. Une filière qui cocotte ?
Cécile RICHARD, Auteur ; Guillaume RAIMBAULT, Auteur ; Niels BIZE, AuteurLintégration permet à léleveur de poules pondeuses bio de sapprovisionner massivement et à moindre coût en poulettes. Cependant, la production de poulettes en AB est bousculée par lévolution du cahier des charges, avec ses nouvelles règles en matière de bâtiments, daccès aux parcours ou encore dalimentation 100% bio. Or, pour assurer une bonne ponte, les poulettes doivent atteindre un poids suffisant à la fin du cycle de leur élevage, ce qui implique une bonne ambiance en bâtiment, un aliment fractionné en plusieurs phases, le suivi dun programme lumineux spécifique et une gestion sanitaire rigoureuse, paramètres plus difficiles à piloter avec, par exemple, les nouvelles obligations daccès à des parcours. Il faut aussi des poulettes en capacité de sadapter à ces derniers. Dans ce contexte, lautoproduction de poulettes bio se développe, les éleveurs achetant non pas des poulettes prêtes à pondre, mais des poussins qu'ils élèvent pour devenir leurs futures pondeuses. Ce dossier présente les pratiques déleveuses qui ont fait ce choix, leurs motivations et comment elles se sont adaptées. La question de lavenir des poulettes en filière longue est aussi abordée, à travers le retour dexpérience des deux plus importants opérateurs français du secteur (Selco et Eureden). Pour eux, le nouveau cahier des charges conduit à moins de poulettes produites par élevage, avec des coûts plus élevés et plus dhétérogénéité dans les lots. Pour répondre à la demande, dans cette situation, ces opérateurs recherchent de nouveaux producteurs de poulettes biologiques.
Les exploitations ovines laitières du Massif Central en agriculture biologique : Résultats campagne 2020
Catherine DE BOISSIEU, Auteur ; Laureline DROCHON, Auteur ; Nathalie RIVEMALE, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2022Cette synthèse, réalisée dans le cadre du projet BioRéférences (piloté par le Pôle Bio Massif Central), présente les principaux résultats technico-économiques d'un réseau de 15 élevages ovins laitiers bio du sud du Massif Central (Lozère et Aveyron), lors de la campagne 2020. Ces fermes livrent toutes leur lait à des entreprises de collecte et de transformation du lait. Six dentre elles sont engagées dans la démarche de lAOP Roquefort. De manière générale, la campagne 2020 a été peu favorable sur le plan fourrager : le printemps a connu des gelées impactantes et un déficit en eau limitant la pousse de l'herbe. En début dété, les fortes températures ont provoqué un blocage de la végétation, rendant la récolte des secondes coupes difficile. Malgré des volumes livrés et une productivité stable, les éleveurs ont été contraints dacheter des fourrages afin de compenser ces faibles rendements. Au niveau économique, après quatre campagnes en progression (2014 à 2017), les résultats économiques saffichent à la baisse pour la troisième année consécutive (2018 à 2020). Cette évolution sexplique par la hausse des charges opérationnelles, mais également par une progression des charges de structure en lien avec le renouvellement ou la modernisation des équipements (installations de traite, bergeries...).
Les fiches techniques du réseau GAB/FRAB : Grandes cultures - Fiche N°23 : Grand épeautre
Le réseau GAB-FRAB Bretagne a édité une nouvelle fiche technique, dans la série "Grandes cultures", consacrée à une céréale rustique proche du blé : le grand épeautre. Cette fiche détaille les conditions de sa culture en bio : calendrier de production, variétés, conduite culturale (préparation du sol, semis, fertilisation, désherbage, récolte). Une dernière partie, dédiée à la valorisation du grand épeautre en alimentation humaine et animale, donne des indications pour le transformer à la ferme et fournit également des repères technico-économiques (rendement, coût de production, coût de transformation, marge brute). Des producteurs partagent des astuces pour choisir des variétés adaptées à l'alimentation humaine, pour valoriser la balle d'épeautre en élevage et pour le stockage du grain.
Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires : Rapport au Parlement 2022 : Section 11
Philippe BOYER, Auteur ; Benoît DEFAUCONPRET, Auteur ; Ali DRIDI, Auteur ; ET AL., Auteur | MONTREUIL CEDEX (12 Rue Henri Rol-Tanguy, TSA 20002, 93 555, FRANCE) : FRANCEAGRIMER | 2022L'Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires a été conduit d'octobre 2021 à mai 2022. La section 11 de l'Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires, consacrée aux produits issus de l'agriculture biologique, fait un focus sur le lait de vache bio et sur les fruits et légumes bio. La filière lait de vache biologique tente d'adapter l'offre à la demande, alors que les collectes bio continuent de progresser. Cet équilibre implique néanmoins le déclassement d'une partie du lait bio en lait conventionnel, en particulier au printemps. Le document propose aussi la décomposition des prix au détail dans la filière de lait de vache bio en GMS. La consommation de fruits et légumes bio a connu un ralentissement, en 2021, pour revenir au niveau de 2019 (avant les confinements), ce qui peut être notamment expliqué par la multiplication des labels environnementaux (Haute Valeur Environnementale, « Zéro résidus de pesticides »), qui proposent des prix inférieurs au bio, entraînant un report de la consommation vers ces produits. Cet observatoire fait un focus sur l'organisation de la filière fruits et légumes bio et sur la décomposition des prix au détail en GMS, et plus particulièrement sur l'asperge et la pêche-nectarine bio.
"Un pâturage bien mené fait tout le travail"
Costie PRUILH, AuteurDepuis leur installation en 2017, Maxence et Emilie Calais, éleveurs de vaches laitières dans la Manche, ont fortement fait évoluer leur système, au départ basé sur le maïs ensilage avec peu de pâturage. Aujourdhui, le maïs a été arrêté : les 135 ha (tous en location) comptent 105 ha de prairies dont ¾ de permanentes, 25 ha de marais et 5 ha de méteil récolté en grain. La conversion à la bio a débuté en 2018 et, en décembre 2021, le GAEC, qui fait vivre 3 UMO, passait en monotraite. Autonomie et maîtrise des charges sont les points-clés pour ce couple, dont les animaux pâturent de février à décembre, même les veaux de 8 jours. Le défi est de faire entrer les animaux sur les paddocks au bon moment, avec au moins 2 700 kg MS/ha (3200 dans lidéal) et une herbe jeune à pâturer. La sortie se fait quand le paddock a été bien pâturé : il doit rester au maximum 1500 kg MS/ha, mais sans piétinement. Une phase de repos suffisante des parcelles est aussi essentielle à respecter. D'importants investissements ont été faits au cours des 2 premières années : dans les chemins de pâturage, le réseau électrique et dabreuvement, la plantation de haies et darbres intra-parcellaires. Le troupeau a aussi fortement évolué, avec lintroduction de Kiwis (croisées PrimHolstein et Jersiaise), devenues majoritaires dans le troupeau. Le passage à la monotraite a été fait dans lobjectif daméliorer le revenu, le travail et létat des animaux. Les taux du lait ont dailleurs augmenté et la baisse de production de 12 % du nombre de litres produits devrait être compensée à lavenir par la traite dune dizaine de vaches de plus.
Pays de la Loire : Ecimer la féverole pour améliorer le blé
Tanguy DHELIN, AuteurEn Vendée, lédition 2022 de la journée Cultures et fourrages, organisée par la Chambre dagriculture le 15 juin, a réuni plus dune centaine de producteurs. Cette journée a notamment été loccasion daborder les challenges de la culture du blé bio. Lune des principales problématiques rencontrées sur ce territoire est le faible taux de protéines des blés bio. Si ce taux est trop bas, le blé est déclassé en fourrager, et sa valorisation économique diminue considérablement. Lune des solutions pour augmenter ce taux est dassocier le blé avec de la féverole. Néanmoins, si les conditions sont trop séchantes et que la densité de semis de la féverole est importante, le rendement du blé va baisser, ce qui engendre une marge brute inférieure à celle dune culture de blé pur. Des essais ont montré que cest le mélange avec 8 grains/m2 de féverole qui offre la marge brute la plus intéressante (les modalités 14 et 20 grains/m2 avaient également été testées). Il est également recommandé décimer la féverole dès quelle dépasse 20 cm (souvent vers la fin avril) afin de diminuer la concurrence quelle exerce sur le blé.
Les systèmes bovins laitiers en Normandie : Repères techniques et économiques 2020/2021
Séverine BUREL, Auteur ; Cédric GARNIER, Auteur ; Alizée CHOUTEAU, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2022Cette synthèse annuelle, issue d'un partenariat entre les Chambres d'agriculture de Normandie et l'Institut de lÉlevage, présente les résultats techniques et économiques des exploitations bovins lait suivies, en 2020-2021, dans le cadre des Réseaux dÉlevage de Normandie. Ces repères ont pour but de permettre d'analyser et d'effectuer le diagnostic d'une exploitation laitière, selon son modèle, à partir des résultats de 9 systèmes de production régionaux, définis par leurs niveaux de spécialisation, leurs combinaisons de productions et leurs systèmes fourragers. L'un de ces 9 groupes donne les résultats de 7 fermes bio. Face aux changements qui touchent la production laitière (climat, conjoncture économique), ce document fournit des indicateurs qui permettront d'appuyer la réflexion des éleveurs et de leurs conseillers.
Approche technico-économique des céréales bio ; Le bio priorisé par les consommateurs ; Congrès mondial de la bio en France, une première ! ; Les agriculteurs bio mobilisés
Elodie DE MONDENARD, Auteur ; Pierre GARCIA, Auteur ; C. ROLLE, AuteurQuatre articles sont consacrés à des actualités de la bio en Auvergne-Rhône-Alpes : - Approche technico-économique des céréales bio : Le collectif "Bio Motivés de Limagnes" (GIEE), composé de 12 céréaliers bio, s'est attaché, pendant 3 ans, à construire les premières références technico-économiques sur des systèmes céréaliers bio en Limagnes, avec l'appui de Bio 63 et en partenariat avec l'Afocg 63 ; - Le bio priorisé par les consommateurs : Une enquête OpinionWay pour le Cluster bio Auvergne-Rhône-Alpes sur la perception du label AB par les consommateurs (9-11 juin 2021) montre que, dans cette région, l'attachement au bio se confirme, avec une attention de plus en plus portée aux produits locaux et peu transformés ; - Congrès mondial de la bio en France, une première ! : Cette vingtième édition du Congrès a eu lieu à Rennes, du 6 au 9 septembre 2021, sous le parrainage de Nicolas Hulot ; - Les agriculteurs bio mobilisés : Le 23 juin 2021, des producteurs bio d'Auvergne-Rhône-Alpes ont manifesté pour dénoncer certains arbitrages du ministère de l'Agriculture dans le cadre de la future PAC, dont notamment l'égalité de traitement entre Agriculture Biologique et certification HVE (Haute-Valeur Environnementale).
Bovins allaitants Bio : quels leviers technico-économiques pour gagner en performance ?
Ce diaporama a été présenté lors de lédition 2021 du salon Tech&Bio. Il apporte des références technico-économiques sur les fermes en bovins allaitants biologiques situées dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, avec des focus sur la Lozère. Les références présentées ont été acquises grâce à des suivis de fermes réalisés par le Collectif BioRéférences et par le Cerfrance Alliance Massif Central. Cette présentation répond ainsi aux questions suivantes : quelles différences entre les élevages naisseurs bio et conventionnels ? Est-ce quun éleveur gagne en moyenne mieux sa vie en bio qu'en conventionnel ? Pourquoi les élevages allaitants bio ont de meilleurs revenus ? Les systèmes bio atteignent-ils léquilibre économique ? Les systèmes bio ont-ils une meilleure santé financière ? Différents leviers pour améliorer le revenu sont ensuite présentés, notamment des leviers pour diminuer les coûts de production, optimiser la valorisation des animaux et améliorer la productivité de la main duvre.
Les exploitations ovines laitières du Massif Central en agriculture biologique : Résultats campagne 2019
Réalisée par le Collectif BioRéférences, dans le cadre du projet du même nom porté par le Pôle Bio Massif Central, cette synthèse présente les principaux résultats technico-économiques d'un réseau de 15 élevages ovins laitiers du sud du Massif Central (Lozère et Aveyron), lors de la campagne 2019. Cette année a été marquée, une nouvelle fois, par un contexte climatique défavorable à la production de fourrages de qualité. La production laitière a pu être maintenue par des achats de concentrés, mais cela a impacté les résultats économiques de ces exploitations. Les résultats structurels, techniques, économiques et les coûts de production sont détaillés pour cette campagne 2019, de même que lévolution de certains de ces résultats entre 2014 et 2019.
Filière brassicole bio dOccitanie - Fiche technique : Orge : Production dorge brassicole bio en Occitanie ; Qui fait quoi ? : Annuaire des personnes ressources 2021-2022
LOccitanie ne cesse daccueillir de nouveaux brasseurs sur son territoire. Ils sont actuellement 221, dont une soixantaine certifiés AB. Les brasseurs bio souhaitent souvent renforcer leurs approvisionnements en matières premières locales, notamment en malt, obtenu à partir dorge brassicole. En 2019, 8 500 ha ont été cultivés en orge biologique (brassicole et fourragère) sur ce territoire et 700 tonnes dorge ont été utilisées pour la production de malt bio. En plus de détailler le contexte de la filière brassicole biologique en Occitanie, cette fiche technique apporte des conseils pour la production dorge de brasserie : 1 Le choix variétal ; 2 Lintégration dans les systèmes de culture et litinéraire technique (place dans la rotation, terres favorables à sa culture, travail du sol, semis, fertilisation, interventions culturales, récolte, tri et stockage des grains) ; 3 Les qualités du grain attendues ; 4 La commercialisation (vente aux malteries artisanales ou aux organismes stockeurs) ; 5 Des indications sur les coûts de production et la marge brute dégagée. Un annuaire des personnes ressources de la filière brassicole biologique en Occitanie 2021-2022 (réseaux daccompagnement, institutions, autres acteurs de la filière) est également disponible (https://www.bio-occitanie.org/content/uploads/sites/3/2021/11/web-fbo-annuaire.pdf).
Grandes cultures : Approche technico-économique : jouer la transparence en Collectif
Elodie DE MONDENARD, AuteurLe Collectif "Bio Motivés de Limagnes", labellisé groupe 30 000 en 2017, composé de 12 céréaliers bio et de 4 fermes intéressées par la bio, a travaillé, depuis 2017, sur la construction des premières références technico-économiques sur des systèmes céréaliers bio en Limagnes. Le collectif d'agriculteurs a été accompagné par Bio 63, en partenariat avec l'Afocg 63. Au cur de la démarche, le partage des données technico-économiques des agriculteurs volontaires a été central dans la réussite du projet, et reste, pour les participants, des moments forts. Thomas Pannetier, aujourd'hui céréalier bio sur 75 ha à Ménétrol (63), témoigne sur ce que le collectif lui a apporté pour passer en bio. Quelques références technico-économiques de la période allant de 2017 à 2019 sont présentées.
De nouvelles opportunités à saisir en grandes cultures bio
BIO EN HAUTS-DE-FRANCE, Auteur ; BIOCER, Auteur | PHALEMPIN (26 Rue du Général de Gaulle, 59 133, FRANCE) : BIO EN HAUTS-DE-FRANCE | 2021En grandes cultures biologiques, implanter une large diversité despèces est lun des leviers pour sécuriser son système de production. Dans un contexte de changement climatique, avec des printemps de plus en plus secs et des automnes plus cléments, de nouvelles espèces trouvent leur place dans les assolements de la région Hauts-de-France. Des acteurs économiques, tels que la coopérative Biocer, développent de nouveaux débouchés afin de valoriser ces « nouvelles » cultures. Biocer et Bio en Hauts-de-France ont travaillé ensemble afin dexpérimenter et dévaluer les atouts et les contraintes de ces cultures. Ce document décrit les caractéristiques, ainsi que la marge brute quil est possible de viser pour certaines de ces « nouvelles » cultures, à savoir : le quinoa, le pois chiche, le pois vert de casserie, les haricots secs, les lentilles et lentillons, le soja, le sarrasin et le tournesol.
Pôle Ovin Caprin : Des références technico-économiques pour les éleveurs caprin bio
Ce poster, présenté lors de lédition 2021 du salon Tech&Bio, apporte des références technico-économiques de fermes caprines biologiques situées dans le Massif Central. Ces références ont été acquises grâce à des suivis de fermes réalisés en 2019 par le Collectif BioRéférences. Les chiffres présentés datent de 2018. Au total, 13 fermes ont été suivies, dont 8 en système fromager (transformation du lait à la ferme) et 5 en système laitier (livraison du lait). Ce poster commence par décrire les caractéristiques moyennes de ces exploitations (nombre dUMO, nombre de chèvres, production de lait ). Il présente ensuite les différentes charges (avec un focus sur les charges alimentaires), avant dillustrer, à laide de graphiques, lévolution de la marge brute par caprin entre 2016 et 2018. Un focus est également réalisé sur le lien entre la productivité laitière et la marge brute de latelier caprin. Pour chacun de ces chiffres et indicateurs, une distinction est faite entre les systèmes fromagers et les livreurs.
Résultats technico-économiques 2020 : Enquête réalisée auprès des aviculteurs de Bretagne, Nouvelle-Aquitaine et Hauts-de-France
AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE DE BRETAGNE, Auteur ; CHAMBRE RÉGIONALE D'AGRICULTURE DE NOUVELLE-AQUITAINE, Auteur ; CHAMBRE RÉGIONALE D'AGRICULTURE DES HAUTS-DE-FRANCE, Auteur | RENNES CEDEX (Chambre Régionale d'Agriculture de Bretagne - Rond-point Maurice Le Lannou - ZAC Atalante-Champeaux, CS 74223, 35 042, FRANCE) : AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE DE BRETAGNE | 2021Cette fiche fait suite à des enquêtes, réalisées en 2020, auprès de producteurs avicoles de Bretagne, de Nouvelle-Aquitaine et des Hauts-de-France. Elle présente les résultats technico-économiques moyens obtenus par les producteurs enquêtés (poids vif moyen, indice de consommation, pourcentage de pertes, pourcentage de saisies, marge PA/m2/lot, charges variables/m2/lot, nombre de lots par an et marge brute m2/an), pour les poulets bio et pour plusieurs catégories de volailles conventionnelles (poulets, pintades et dindes).
Les revenus de lagriculture biologique en Pays de la Loire 2021 (Données 2020)
Cette publication sur les revenus 2020 de 821 fermes bio des Pays de la Loire permet de comparer les résultats des exploitations et daccompagner le montage de projets dinstallation de nouveaux agriculteurs, dans un contexte où le renouvellement des générations est un enjeu majeur, ainsi que des conversions. Ce document montre une grande disparité de résultats pour une même production. Les résultats sont relativement stables sur les 3 dernières années, pourtant marquées par une météo ne respectant pas les normes saisonnières, que ce soit avec les dégâts du gel, ou des excès, puis du manque deau. De plus, lannée 2020 aura été marquée par une envolée de la demande en produits bio durant le printemps, demande qui sest largement tassée en fin dannée.
Synthèse des résultats technico-économiques 2017-2019 du groupe GIEE-30000 Bio Motivés de Limagnes
Elodie DE MONDENARD, Auteur ; Romain COULON, Auteur ; Jean-Paul ONZON, Auteur | AUBIÈRE Cedex (11 Allée Pierre de Fermat, BP 70007, 63 171, FRANCE) : BIO 63 | 2021Le groupe certifié GIEE-30000 des "Bio Motivés de Limagnes" présente, dans cette synthèse, les résultats technico-économiques, pour les campagnes 2017, 2018 et 2019, des douze exploitations qui le composent. Ce groupe compte huit fermes céréalières et quatre fermes en polyculture-élevage, certifiées bio ou en cours de conversion, toutes situées en zone de Limagnes, dans le Puy-de-Dôme. Après des éléments de contexte et de méthodologie, ce document présente les principaux résultats de ces fermes : - marge brute globale à l'hectare ; - marge brute annuelle à la culture en blé tendre meunier, maïs, engrain ou petit épeautre, orge, tournesol, légumineuse fourragère et méteils grain. Bien que s'appuyant sur un échantillon trop faible pour être statistiquement représentatif, ces résultats fournissent de premiers éléments sur la viabilité des fermes céréalières biologiques de cette zone. Cette étude, portée par les agriculteurs et orchestrée par Bio 63, en partenariat avec l'Afocg 63, s'est également avérée fédératrice pour les membres du collectif.
Les exploitations ovines laitières du Massif Central en agriculture biologique : Résultats campagne 2018
Cette synthèse présente les références issues du suivi du réseau de fermes en ovins lait bio dans le Massif Central, réalisé dans le cadre du projet BioRéférences. Pour la campagne 2018, les résultats technico-économiques de 15 élevages situés en Aveyron et en Lozère ont pu être collectés, compilés et analysés selon trois groupes, en fonction de la période de démarrage de la traite. Pour la troisième année consécutive, les résultats techniques de cet échantillon de fermes sont bons en moyenne. Toutefois, l'augmentation des charges induit un léger repli du résultat disponible moyen. Le coût de production total moyen pour ces 15 élevages était, en 2018, de 2206 /1000 litres.
Les revenus de l'agriculture biologique en Pays de la Loire - Données 2019
Fin 2019, la région Pays de la Loire comptait 3 636 exploitations certifiées bio ou en conversion. Létude présentée rassemble 741 exploitations ayant terminé leur phase de conversion bio (exploitations 100 % en AB, avec comptabilité). 14 associations de gestion et de comptabilité ont apporté leur concours pour réaliser cette étude, coordonnée par la Chambre d'agriculture des Pays de la Loire. L'objectif est de déterminer des références économiques par système de production, afin de permettre aux agriculteurs bio de la région d'analyser leurs résultats par rapport à ceux d'exploitations comparables. Globalement, la dispersion de l'EBE par UTA est plus forte en grandes cultures, poules pondeuses et viticulture. L'EBE moyen, stable depuis 3 ans, s'élève à 47 800 euros/UTA en moyenne en 2019, avec un résultat courant de 22 422 euros. Les résultats économiques sont détaillés pour chacun des principaux systèmes de la région : - Bovins lait (215 exploitations) ; - Bovins viande (88) ; - Poules pondeuses (35) ; - Volailles de chair (25) ; - Grandes cultures (32) ; - Maraîchage (51) ; - Viticulture (40).
Blé bio en Nouvelle-Aquitaine : Synthèse des essais variétaux 2019
Laura DUPUY, Auteur ; Philippe MOUQUOT, Auteur ; Mathieu DEMON, Auteur ; ET AL., AuteurEn 2019, deux essais ont été conduits en Nouvelle-Aquitaine afin dévaluer de nouvelles variétés de blé en agriculture biologique. Lun était situé à Granzay-Gript (79) et lautre à Ferrensac (47). Plusieurs critères ont été évalués : rendement, résistance aux maladies, qualité meunière et pouvoir couvrant. Au total, 21 variétés ont été testées à Ferrensac et 19 à Granzay-Gript (dont 13 variétés communes aux deux essais). Deux associations de variétés ont également été évaluées. À Granzay-Gript, le rendement moyen était de 22,5 qx/ha (de 12,5 qx/ha pour Valbona® à 35 qx/ha pour Filon®) avec un taux de protéines moyen de 10,9 % (de 8,4 % pour Filon® à 13,9 % pour Royal®). A Ferrensac, le rendement moyen était de 32,5 qx/ha (de 22,7 qx/ha pour le Rouge de Bordeaux® à 40,8 qx/ha pour Attlass®) avec un taux de protéines moyen de 8,9 % (de 7,2 % pour Attlass® à 10,7 % pour Togano®). Globalement, plus le rendement est élevé, plus le taux de protéines est faible. En bio, il est ainsi possible de distinguer des variétés à profil fourrager et dautres avec un profil meunier. Les mélanges variétaux (profil fourrager et meunier) présentent un bon compromis rendement/protéines. Des données sur le pouvoir couvrant des variétés, ainsi que sur les marges brutes sont également présentées.
Les exploitations caprines en agriculture biologique du Massif Central : Résultats de la campagne 2017
Cette synthèse présente les résultats du projet BioRéférences issus du suivi du réseau de fermes caprines bio sur le Massif Central en système livreur ou fromager. Les résultats structurels, techniques et économiques de la campagne 2017 sont présentés pour ces deux groupes, ainsi que lévolution des résultats entre 2014 et 2017.
Les exploitations ovines laitières du Massif Central en agriculture biologique : Résultats de la campagne 2017
Les résultats issus du suivi du réseau de fermes en ovins lait bio dans le Massif Central, réalisé dans le cadre du projet BioRéférences, sont présentés. 14 exploitations ont été suivies, dont 4 sont engagées dans la démarche de l'AOP Roquefort. Les 14 exploitations livrent leur lait à des entreprises de collecte et de transformation du lait. 3 groupes ont été constitués, en fonction de la période de démarrage de la traite. Les résultats structurels, techniques et économiques de la campagne 2017 sont présentés, ainsi que lévolution des résultats entre 2014 et 2017.
François Rigondet, dans le Cher : 17 ans de recul en non-labour
Jean-Martial POUPEAU, AuteurFrançois Rigondet exploite 236 ha en grandes cultures dans le Cher. Il a entamé sa conversion bio en 2002 et la étalée sur cinq ans (conversion dun cinquième de la surface chaque année). 60 % de ses terres sont des sols argilo-calcaires lourds et profonds (délicats à travailler) et 40 % sont des rendzines superficielles (qui tolèrent les erreurs de travail du sol). Cette dichotomie facilite létalement des travaux mais complique les choix des assolements. François Rigondet nutilise pas de rotation type, mais seulement des successions culturales bien réfléchies. Selon lui, lun des points essentiels à respecter pour choisir ses cultures est lalternance stricte des époques de semis (hiver et printemps). Le choix est ensuite guidé par le salissement de la culture précédente et par une connaissance fine de la malherbologie. Bien que située en zone vulnérable, lexploitation nimplante pas de couverts car les sols gras ne ressuient que sils sont exposés aux éléments durant lhiver (lexploitation bénéficie dune dérogation possible dans ce département). Labsence de labour est quasi-systématique et a eu pour bénéfice de diminuer les carences en manganèse sur blé et tournesol liées à loxydation du sol. La charrue a été remplacée par une machine à bêcher (modèle Bechamatic). Pour le désherbage mécanique, François Rigondet utilise une bineuse, une herse étrille et a auto-construit une écimeuse.
Irrigation : Irriguer les grandes cultures en agriculture biologique
Mathieu DEMON, AuteurLirrigation des cultures bio a plusieurs avantages. Elle permet notamment dallonger la rotation et, ainsi, de baisser la pression des adventices. De manière générale, elle permet dassurer un rendement. En effet, les cultures irriguées ont des marges brutes intéressantes. En Nouvelle-Aquitaine, par exemple, le maïs irrigué bio restitue 1,8 fois plus de marge brute que le maïs sec. Dautres cultures telles que les légumes de plein champ ou encore les PPAM (Plantes à Parfum Aromatiques et Médicinales) peuvent être développées sur des terres irriguées et possèdent une haute valeur ajoutée. Lirrigation peut également avoir son intérêt en amont de la culture avec des faux semis visant à limiter la levée dadventices, ou par limplantation de couverts, pour structurer le sol, capter lazote, etc. En revanche, trop dirrigation peut être nocif pour les sols.
Pays de la Loire : des résultats stables et attractifs en agriculture biologique
Elisabeth COCAUD, AuteurLes résultats comptables de 2017 de près de 700 exploitations bio situées en Pays de la Loire ont été compilés par la Chambre dAgriculture. Ce travail a pu être réalisé grâce à la collaboration de quatorze centres de gestion et associations comptables de la région. Globalement, les résultats économiques sont bons pour les producteurs bio en 2017. LEBE moyen (toutes productions confondues) sélève à 47 800 /UTA (Unité de Travail Annuel). Il est en légère baisse par rapport à 2016 (- 4 %). Lefficacité économique moyenne (ratio EBE/produit) est de 31 % et le résultat courant est de 23 700 par chef dexploitation. Ces données économiques sont également détaillées par filière : bovins lait, bovins viande, volailles (volailles de chair et poules pondeuses), maraîchage, viticulture et grandes cultures (la taille réduite du groupe étudié pour cette production rend difficile la généralisation des résultats).
Produire des grandes cultures économes en intrants sur des fermes sans élevage, en agriculture biologique : Étude de cas-types élaborés par Bio Nouvelle-Aquitaine
Ces dernières années, les systèmes en grandes cultures bio sans élevage se sont fortement développés en Nouvelle-Aquitaine. Des questionnements sur leur durabilité ont émergé au bout de quelques années. Des pratiques permettent toutefois de limiter leur utilisation dintrants et daugmenter leur durabilité : favoriser lintroduction des légumineuses dans les rotations pour réduire les apports dazote extérieurs, positionner des cultures de printemps pour réduire la pression en adventices Afin dobtenir plus de références sur des systèmes culturaux durables, des cas-types ont été élaborés via une méthodologie développée dans le cadre du projet Casdar RoTAB (à partir de données issues dun groupe DEPHY, denquêtes et danalyses dexperts). Pour chaque cas-type, des indicateurs techniques, économiques et environnementaux ont été positionnés. Quatre cas-types sont ainsi détaillés dans ce document (réalisé dans le cadre de Transferabio), chacun étant représentatif de terres présentes en Nouvelle-Aquitaine : un en terre de Groie irriguée (sud Deux-Sèvres et nord Charente-Maritime) ; un en terre de Groie superficielle sans luzerne (Poitou-Charentes) ; un en alluvions sur sable (Landes) ; et un en boulbène irriguée (Lot-et-Garonne).
Références économiques en agriculture biologique : Normandie - Pays de la Loire : Résultats 2018
Cette étude présente les résultats technico-économiques et financiers des clôtures 2018 de 408 exploitations en production biologique des régions Normandie et Pays de la Loire. Elle fournit des EBE (Excédent Brut d'Exploitation), des indicateurs de développement durable et des marges brutes. L'étude montre des systèmes de production diversifiés, avec 58 % des exploitations qui ont un atelier "cultures de vente", 46 % un atelier lait, 26 % un élevage allaitant, 21 % un atelier porc et/ou volaille, 10 % une activité légumière. Les exploitations observées ont une situation financière saine en moyenne. Les résultats technico-économiques et financiers 2018 sont présentés pour les productions : bovins viande, bovins lait, volailles de chair et ufs, maraîchage, grandes cultures.
Les revenus de l'agriculture biologique en Pays de la Loire - Données 2018
Fin 2018, la région Pays de la Loire comptait 3 182 exploitations certifiées bio ou en conversion. Létude présentée permet de rassembler 730 exploitations ayant terminé leur phase de conversion bio (exploitations 100 % en AB, avec comptabilité). 14 associations de gestion et de comptabilité ont apporté leur concours pour réaliser cette étude, coordonnée par la Chambre d'agriculture des Pays de la Loire. L'objectif est de déterminer des références économiques par système de production pour permettre aux agriculteurs bio de la région d'analyser leurs résultats par rapport à ceux d'exploitations comparables. Globalement, la dispersion de l'EBE par UTA est plus forte en poules pondeuses, grandes cultures et viticulture. L'EBE moyen s'élève à 48 400 euros/UTA en moyenne en 2018, avec un résultat courant de 25 058 euros. Les résultats économiques sont détaillés pour chacun des principaux systèmes de la région : - Bovins lait (212 exploitations) ; - Bovins viande (74) ; - Poules pondeuses (19) ; - Volailles de chair (28) ; - Grandes cultures (26) ; - Maraîchage (64) ; - Viticulture (46).
Approche technico-économique des exploitations ovines allaitantes en agriculture biologique du Massif Central : 3ème année de suivi : Résultats des campagnes 2014, 2015 et 2016
Cette synthèse présente les résultats du projet BioRéférences, issus du suivi du réseau de fermes ovins viande bio sur le Massif Central. Les résultats structurels, techniques et économiques des campagnes 2014, 2015 et 2016 sont présentés. Une comparaison est faite avec les systèmes conventionnels et les composantes de la marge brute par brebis ou du résultat courant sont détaillées. Ce projet est porté par le Pôle AB Massif Central.
Les exploitations ovines laitières du Massif Central en agriculture biologique : Résultats campagne 2016
Cette synthèse présente les résultats technico-économiques de fermes ovines laitières bio du Massif Central. Elles se répartissent en trois groupes en fonction des dates de début de traite (précoce, tardive ou intermédiaire). Les résultats structurels, techniques et économiques de la campagne 2016 sont présentés pour ces trois groupes, ainsi que lévolution des résultats entre 2014 et 2016. Ces résultats sont issus du projet BioRéférences porté par le Pôle AB Massif Central.
Observatoire technico-économique : Poules pondeuses avec parcours
AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE DE BRETAGNE, Auteur ; AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE PAYS DE LA LOIRE, Auteur ; AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRE D'AGRICULTURE DEUX-SÈVRES, Auteur | RENNES CEDEX (Chambre Régionale d'Agriculture de Bretagne - Rond-point Maurice Le Lannou - ZAC Atalante-Champeaux, CS 74223, 35 042, FRANCE) : AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE DE BRETAGNE | 2018Douze élevages de poules pondeuses en plein air, six en Label rouge et treize en AB, tous issus du Grand Ouest (Bretagne, Pays de la Loire et Deux-Sèvres), ont été enquêtés avec recueil dindicateurs sur des lots mis en réforme entre 2016 et mi-2017 (ex. : durée des lots, poids moyens des ufs, charges opérationnelles et fixes, solde disponible). Les principaux résultats technico-économiques obtenus sont repris dans des tableaux, accompagnés dune analyse intégrant une comparaison entre types de production (plein air, Label rouge, AB) ou avec des données recueillies antérieurement, mais à échantillon non constant. Parmi les résultats, on peut retenir une dégradation des marges en bio, dans le cadre de cet échantillon, liée à des performances techniques parfois dégradées (ex. : baisse du poids moyen des ufs de 1.2 % ou encore augmentation de 7.1% de la consommation daliment en kg/poule/lot par rapport à 2014). Les charges opérationnelles savèrent aussi plus élevées en AB, en lien avec des frais de main duvre temporaire plus importants que dans les autres productions observées. Cependant, il existe sur ce critère une très forte variabilité entre élevages biologiques, point qui sobserve aussi sur plusieurs indicateurs. En AB, les annuités sont aussi globalement plus élevées, notamment en lien avec des bâtiments construits ou rénovés de façon plus récente, et les coûts supérieurs, notamment par rapport au Label rouge. Au final, le solde disponible en AB se dégrade par rapport à 2014 (4.97 euros/poule/an versus 5.45), alors quil augmente sur la période pour les deux autres productions.
Approche technico-économique des exploitations ovines allaitantes en agriculture biologique du Massif Central : Résultats des campagnes 2014 et 2015
Cette synthèse présente les premiers résultats du projet BioRéférences issus du suivi du réseau de fermes ovins viande bio sur le Massif Central. Les résultats structurels, techniques et économiques des campagnes 2014 et 2015 sont présentés. Une comparaison est faite avec les systèmes conventionnels et les composantes de la marge brute par brebis ou du résultat courant sont détaillées.
Les exploitations caprines en agriculture biologique du Massif Central : Résultats de la campagne 2015
Cette synthèse présente les résultats du projet BioRéférences issus du suivi du réseau de fermes caprines bio sur le Massif Central en système livreur ou fromager. Les résultats structurels, techniques et économiques de la campagne 2015 sont présentés pour ces deux groupes, ainsi que lévolution des résultats entre 2014 et 2015.
Les exploitations ovines laitières du Massif Central en agriculture biologique : Résultats campagne 2015 : Résultats campagne 2015
Cette synthèse présente les résultats technico-économiques de fermes ovines laitières bio du Massif Central. Elles se répartissent en trois groupes en fonction des dates de début de traite (précoce, tardive ou intermédiaire). Les résultats structurels, techniques et économiques de la campagne 2015 sont présentés pour ces trois groupes, ainsi que lévolution des résultats entre 2014 et 2015. Ces résultats sont issus du projet BioRéférences.
Quelques chiffres sur l'Agriculture biologique suisse - Edition juin 2017
AGRIDEA donne, à travers ce powerpoint, des données chiffrées sur l'agriculture bio en Suisse. Le marché bio en Suisse a progressé, en 2016, de 7,8 %. Le document précise, pour chaque canton, pour 2016 : le nombre d'exploitations bio, la part de la surface cultivée en bio. Les données concernent ensuite les différentes cultures (surface, part de la bio, prix, marge brute) et productions animales, puis le marché et la consommation bio.
Réseau charolais campagne 2016 : 41 exploitations conventionnelles : Principales évolutions par rapport à 2015 et 2014 ; 9 exploitations agriculture biologique : Principales évolutions par rapport à 2015 et 2014
Michel LHERM, Auteur ; Christophe TROQUIER, Auteur ; Marielle ROULENC, Auteur ; ET AL., Auteur | SAINT-GENES-CHAMPANELLE (63 122, FRANCE) : INRA CLERMONT - THEIX | 2017A travers cette fiche synthétique, les principaux résultats technico-économiques obtenus par le réseau charolais suivi par l'Unité Mixte de Recherche sur les Herbivores (UMRH) de l'Inra, pour la campagne 2016, sont présentés. La taille des exploitations et la productivité du travail, la marge brute bovine, la marge brute des cultures, les charges de structure et le revenu par travailleur pour 41 élevages conventionnels et 9 élevages biologiques sont analysés. Pour les exploitations bio, la taille des cheptels a globalement diminué pour des surfaces quasiment stables. Leur marge brute bovine moyenne a baissé (de 10 % entre 2015 et 2016), comme pour les élevages conventionnels (-8 %). Concernant le produit brut bovin, celui-ci est en baisse (-7,6 % pour les bio et -3,5 % pour les conventionnels). La marge brute des cultures est également en baisse (-20 % en bio), de même que les charges de structure (-5,1 % en bio). Le revenu moyen de ces éleveurs bio reste nettement supérieur à celui des éleveurs conventionnels de léchantillon (+75 %). Néanmoins, il a chuté de 21 % entre 2015 et 2016 (en euros/UTH). En 2016, les conditions climatiques et la conjoncture des prix ont été difficiles pour les élevages allaitants. Si les conventionnels ont tenté de maintenir leur niveau de performance, notamment en distribuant plus de concentrés, les bio ont limité le recours aux concentrés et accepté une baisse de productivité. Leur produit faible a ainsi été en partie compensé par de moindres charges liées aux intrants.
Les revenus 2016 de l'agriculture biologique en Pays de la Loire - Edition décembre 2017
La Chambre dAgriculture des Pays de la Loire, en partenariat avec les centres de gestion et les associations comptables, a compilé les chiffres des revenus agricoles bio 2016 de cette région. 532 exploitations des Pays de la Loire ayant terminé leur phase de conversion en AB ont été étudiées, réparties dans 7 catégories : 177 exploitations bovins lait, 49 exploitations bovins viande, 18 exploitations poules pondeuses, 14 exploitations volailles de chair, 18 exploitations grandes cultures, 46 exploitations maraîchage, 30 exploitations viticulture. Dans le premier chapitre, sont présentées les analyses de lensemble des 532 exploitations. Les chapitres suivants sont consacrés aux résultats de chacune des sept catégories. Ces résultats concernent : le travail sur lexploitation, la SAU, lanalyse financière, les résultats économiques et les ateliers animaux. Ces données compilées constituent des références pour les porteurs de projet bio et permettent à chaque agrobiologiste de se situer par rapport à son projet, son système et ses ambitions.
Volailles bio en filière longue : Références technico-économiques 2016
Gérard KERAVAL, AuteurLes Chambres dAgriculture du Grand Ouest mènent, chaque année, une enquête auprès des producteurs de volailles pour obtenir des références technico-économiques en conventionnel et en bio. Cet article donne les résultats des trois dernières années (2014, 2015 et 2016) et commente les résultats de 2016 pour les poulets biologiques en filière longue et en bâtiments fixes : - diminution de la durée délevage ; - diminution de la durée du vide sanitaire ; - augmentation de la rotation des lots ; - dégradation de lindice de consommation (IC) ; - augmentation régulière de la mortalité et des dépenses de santé ; - baisse de la MPA (Marge Poussin Alimentation) en m2 par lot et dégradation de la marge brute ; - augmentation de la MPA annuelle liée à laugmentation du nombre de lots produits à lannée.
Caractérisation des associations de cultures protéagineux-céréales mises en oeuvre par les agriculteurs de la région Hauts-de-France
La gestion de l'azote est un élément clé de la réussite des systèmes de culture en agriculture biologique. Parmi les leviers permettant dintroduire de lazote dans ces systèmes, les associations de cultures protéagineux-céréales sont particulièrement intéressantes, car elles permettent d'implanter des protéagineux, qui apportent de l'azote à la parcelle, tout en limitant les difficultés techniques associées à la conduite des protéagineux en Agriculture Biologique (variabilité du rendement, maîtrise de lenherbement, etc.). Un suivi de 25 parcelles biologiques associant protéagineux et céréales a été réalisé en 2016, dans 16 exploitations de polyculture et de polyculture-élevage. Ce rapport présente les résultats obtenus dans les parcelles suivies. Pour plus dinformations sur le projet Agri-Bio : http://www.agro-transfert-rt.org/projets/agri-bio/.
Les exploitations ovines allaitantes en agriculture biologique du Massif Central : Résultats de la campagne 2014
Cette synthèse présente les premiers résultats du projet BioRéférences, porté par le Pôle Agriculture Biologique Massif Central, issus du suivi de fermes ovins viande bio sur le Massif Central. Les résultats structurels, techniques et économiques de la campagne 2014 sont présentés. Une comparaison est faite avec les systèmes conventionnels, et les composantes de la marge brute par brebis ou du résultat courant sont détaillées.
Poules avec parcours : le bio tire son épingle du jeu
Rozenn MAIRET, AuteurUne enquête sur les résultats 2014 de 34 lots de poules pondeuses, issus de 27 élevages de Bretagne, des Pays-de-la-Loire et des Deux-Sèvres, a été réalisée autour de trois filières : label rouge, plein air et agriculture biologique. Dans chacune de ces filières, les poules ont accès à des parcours extérieurs. Les principaux résultats technico-économiques sont présentés dans cet article. Dans un contexte où les ufs issus de ces filières sont recherchés par les consommateurs, les systèmes bio maintiennent de bons résultats, mais les filières label rouge et plein air connaissent plus de difficultés, notamment d'un point de vue économique (augmentation des charges).
Réseau charolais campagne 2015 : 50 exploitations conventionnelles : Principales évolutions par rapport à 2014 et 2012 ; 10 exploitations agri. biologique : Principales évolutions par rapport à 2014 et 2013
Michel LHERM, Auteur ; Christophe TROQUIER, Auteur ; Marielle ROULENC, Auteur ; ET AL., Auteur | SAINT-GENES-CHAMPANELLE (63 122, FRANCE) : INRA CLERMONT - THEIX | 2016Cette fiche synthétique rapporte les principaux résultats technico-économiques obtenus par le réseau charolais en 2015, réseau suivi par l'Unité Mixte de Recherche sur les Herbivores (UMRH) de l'Inra. La taille des exploitations et la productivité du travail, la marge brute bovine, la marge brute des cultures, les charges de structure et le revenu par travailleur pour 50 élevages conventionnels et 10 élevages biologiques sont analysés. Pour les exploitations biologiques, les cheptels se sont agrandis mais la taille des exploitations reste stable. La marge brute bovine de ces élevages a progressé de 16 % entre 2014 et 2015, grâce à une amélioration du produit brut bovin et à une baisse des charges du troupeau et des surfaces fourragères. En revanche, la marge brute des cultures est en baisse (-3 %) et les charges de structure sont en hausse (+2,6 %). Les revenus des éleveurs bio de ce réseau sont en hausse par rapport à leurs revenus de 2014, et restent supérieurs à ceux des éleveurs conventionnels (+35 %).
Synthèse : BL spécialisés (livreurs bio vs conventionnels) - 2015
Cette synthèse de lobservatoire Inosys des Réseaux délevage présente la moyenne des résultats technico-économiques des élevages bovins lait (BL) biologiques et conventionnels spécialisés et suivis en 2015. Les élevages sont catégorisés en quatre types : BL plaine spécialisés bio (19 élevages), BL plaine spécialisés conventionnels (116), BL montagne spécialisés bio (28) et BL montagne spécialisés conventionnels (107). Pour les élevages suivis, sont présentés les chiffres liés à la structure de lexploitation (UGB, SAU ), au fonctionnement technique (lait produit/VL, lait produit/SFP ), à lenvironnement (azote, énergie), aux résultats économiques (produits, charges, résultats de lexploitation, prix du lait, EBE ) et aux coûts de production (lait vendu / UMO, produits des différents ateliers, coût de production total ). En 2015, les systèmes bio affichent une bonne résilience. La performance économique de ces exploitations reste bonne avec un EBE/PB de lordre de 40 à 41%.
Synthèse : Bovins viande Agri BIO - 2015
Cette synthèse de lobservatoire Inosys des Réseaux délevage présente la moyenne des résultats technico-économiques des élevages bovins viande biologiques suivis en 2015, en séparant les naisseurs spécialisés et les autres (production de veaux et/ou de bufs). Pour les 20 élevages suivis, sont présentés les chiffres liés à la structure de lexploitation (UGB, SAU ), à latelier bovin viande (productivité numérique, coût des aliments/kg, prix de vente ), à léconomie (charges, marge brute, EBE ), à lenvironnement (azote, énergie) et aux coûts de production (achats, travail, produits, prix de revient, rémunération ). En 2015, les élevages bovins viande bio ont maintenu leurs performances et leurs revenus. Les écarts de productivité demeurent mais les systèmes bénéficient de la baisse des charges de structure et renforcent encore un peu leur niveau defficacité économique.
Principales évolutions entre 2013 et 2014 pour un groupe de 34 éleveurs ovins viande du Massif Central et du sud de la Vienne, en échantillon constant
34 élevages conventionnels et 9 élevages biologiques en ovins viande sont suivis par l'équipe « Economie et gestion de l'exploitation d'élevage », de l'Inra de Clermont-Theix. Les principaux résultats technico-économiques de ces élevages pour la campagne 2014, en comparaison à la campagne 2013, sont présentés dans ce document : - structure des exploitations ; - marges de l'atelier ovin par brebis, de la SFP, des cultures et des ateliers complémentaires ; - charges de structure ; - aides générales ; - revenu. Les exploitations bio sont plus diversifiées que les conventionnelles. Ces ateliers complémentaires permettent aux éleveurs bio d'améliorer leur revenu, leur marge ovine étant un peu plus faible que pour les conventionnels, de même que leur productivité du travail (moins de brebis par travailleur en bio).
Réseau charolais campagne 2014 : 54 exploitations conventionnelles, 10 exploitations agri. biologique : Principales évolutions par rapport à 2013 et 2012
Michel LHERM, Auteur ; Christophe TROQUIER, Auteur ; Didier BEBIN, Auteur ; ET AL., Auteur | SAINT-GENES-CHAMPANELLE (63 122, FRANCE) : INRA CLERMONT - THEIX | 2015Cette fiche synthétique rapporte les principaux résultats technico-économiques obtenus par le réseau charolais en 2014, réseau suivi par l'équipe « Economie et gestion de l'exploitation d'élevage », de l'Inra de Clermont-Theix. La taille des exploitations et la productivité du travail, la marge brute bovine, la marge brute des cultures, les charges de structure et le revenu par travailleur pour 54 élevages conventionnels et 10 élevages biologiques sont analysés. En conventionnel, la baisse des prix et des aides impacte le revenu des éleveurs (13 950 /UTH en 2014, soit -7 % par rapport à 2013), et ce malgré une année climatique et sanitaire normale et des charges mieux maîtrisées. Cette baisse de revenu est aussi observée pour les bio (19 384 /UTH en 2014, soit -30 % par rapport à 2013), mais leur revenu moyen reste supérieur à celui des élevages conventionnels de l'échantillon.
Résultats des essais fertilisation céréales
Jérôme TRUTEAU, AuteurTrois essais ont été menés en Poitou-Charentes sur la fertilisation des céréales (blé tendre et orge d'hiver). Les objectifs de ces essais étaient de mesurer la courbe de réponse de l'azote avec des apports en sortie d'hiver, d'évaluer l'impact de différentes dates, formes et doses d'apport, et d'évaluer l'intérêt technico-économique des différentes modalités. Dans le contexte pédoclimatique des essais, la date d'apport n'a pas eu d'impact sur la valorisation par la culture. On constate une bonne corrélation entres les doses et le gain de rendement. Par contre, les apports de fertilisants n'ont pas joué sur le taux de protéines et d'un point de vue économique, les apports de fertilisants n'ont pas amélioré la marge brute.
Figuiers : Coûts de plantation en Agriculture Biologique - Pommier ; Poirier : Coûts de production en Agriculture Biologique
Les Chambres d'Agriculture de Provence-Alpes-Côte d'Azur ont édité, en décembre 2014, 3 fiches (références régionales) consacrées aux coûts de plantation en figuier, et aux coûts de production en pommier, poirier en agriculture biologique.
Grandes cultures : Résultats des essais fertilisation 2014
Jérôme TRUTEAU, AuteurDans les Deux-Sèvres, des essais fertilisation d'orge d'hiver et de blé tendre bio ont été menés sur terres superficielles. Après un travail du sol classique (labour et semis au combiné herse rotative) et un précédent lin, l'orge est binée. Trois doses de fientes de volailles compostées (4 % d'azote) sont testées avec des apports en sortie hiver (20 février 2014) et comparées avec la pratique usuelle de l'agriculteur : 3 t/ha de fientes avant semis + 2 t/ha de fientes en mars. Le meilleur rendement (46 q/ha) est obtenu avec 280 Ud'N en février, mais la meilleure marge brute est celle de la modalité qui apporte 152 Ud'N car, passé ce seuil, la hausse marginale de rendement ne couvre pas le coût supplémentaire d'achat des fientes (59 /t). L'autre essai concerne un blé (Renan, 350 grains/m2) précédent haricot vert avec le même travail de sol et un passage de herse étrille. Des apports de fientes (NPK : 2.8-2-2 à 50 /t) et de bouchons de farine de viande (NPK : 8-13-9 à 330 /t) sont testés à différentes doses et dates. Le meilleur rendement est obtenu avec un apport de farine de viande à 90 Ud'N/ha à épi 1 cm, soit une hausse de 4.3 quintaux/ha par rapport au témoin non fertilisé, mais il s'agit de la moins bonne marge brute en raison du coût du fertilisant. La meilleure marge sur blé est réalisée avec le témoin non fertilisé (20 qx/ha) en raison de l'économie de charges opérationnelles.
Immortelle du Var : Coûts de production en Protection Biologique Intégrée
Les Chambres d'Agriculture de Provence-Alpes-Côte d'Azur ont édité, en décembre 2014, une fiche (références régionales) consacrée aux coûts de production de l'immortelle du Var (hélichryse) en protection biologique intégrée.
Orge brassicole ; Orge fourrager : Coûts de production en Agriculture Biologique
Les Chambres d'Agriculture de Provence-Alpes-Côte d'Azur ont édité, en décembre 2014, 2 fiches (références régionales) consacrées aux coûts de production en orge brassicole et orge fourrager en agriculture biologique.
Poireau ; Pois Chiche ; Mâche sous abri ; Pomme de terre plein champ ; Courge musquée de Provence : Coûts de production en Agriculture Biologique
Les Chambres d'Agriculture de Provence-Alpes-Côte d'Azur ont édité, en décembre 2014, 5 fiches (références régionales) consacrées aux coûts de production en poireau, pois chiche, mâche sous abri, pomme de terre plein champ et courge musquée de Provence en agriculture biologique.
Réseau Charolais campagne 2013 : 57 exploitations conventionnelles, 11 exploitations biologiques : Principales évolutions par rapport à 2012 et 2011
Patrick VEYSSET, Auteur ; Didier BEBIN, Auteur ; Michel LHERM, Auteur | SAINT-GENES-CHAMPANELLE (63 122, FRANCE) : INRA CLERMONT - THEIX | 2014Les résultats technico-économiques synthétiques 2013 des exploitations du Réseau Charolais sont décrits à l'aide des catégories suivantes : taille des exploitations et productivité du travail, marge brute sans aides, charges de structure, revenu moyen du travail et des capitaux. On observe une baisse de marge brute bovine dans les élevages biologiques et conventionnels. Son origine diffère selon le type d'exploitations : en agriculture biologique, elle est due à la baisse de la productivité numérique et à la baisse du nombre d'animaux valorisés en bio ; tandis que dans les élevages conventionnels, elle est causée par une hausse du coût des concentrés et des fourrages. Dans les deux cas, le revenu moyen des éleveurs chute, mais les systèmes biologiques restent plus rémunérateurs de 7 300 /UTH en 2013.
Soja irrigué : A destination de l'alimentation animale ; A destination de l'alimentation humaine : Coûts de production en Agriculture Biologique
Les Chambres d'Agriculture de Provence-Alpes-Côte d'Azur ont édité, en décembre 2014, 2 fiches (références régionales) consacrées aux coûts de production en soja irrigué à destination de l'alimentation animale et à destination de l'alimentation humaine, en agriculture biologique.
Analyse du fonctionnement et des performances des systèmes d'élevage agrobiologiques du Massif Central : Filière Bovins Lait : Résultats pluriannuels (campagnes 2008 à 2011)
Jean Luc REUILLON, Auteur ; Monique LAURENT, Auteur ; Myriam VALLAS, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2013Le Pôle Agriculture Biologique Massif Central (Pôle ABMC) et une quinzaine de partenaires ont conduit, de 2008 à 2013, un important programme sur la durabilité et le fonctionnement technico-économique des systèmes d'élevage biologiques dans le Massif Central (projet « Systèmes »). Dans le cadre de ce projet, 17 élevages bovins lait bio ont été suivis. Ce document présente les principaux indicateurs structurels et résultats technico-économiques de cet échantillon pour les campagnes de 2008 à 2011 : taille des exploitations, productivité du travail, reproduction, production, alimentation, charges et produits, marge brute, revenu disponible La principale évolution des résultats techniques des exploitations bovines laitières suivies concerne l'augmentation des achats de fourrages en 2011, nécessaire pour compenser la sécheresse, mais qui a pénalisé l'autonomie alimentaire des exploitations. Celle-ci passe de 92 % en 2008 à 82 % en 2011. Les bons prix du lait sur cette période ont tiré la production et le produit brut par UMO vers le haut (respectivement +9 % et +14 %), mais les charges, également croissantes, induisent un EBE en dents de scie.
Analyse du fonctionnement et des performances des systèmes d'élevage agrobiologiques du Massif Central : Filière Bovins Viande : Résultats pluriannuels (campagnes 2008 à 2011)
Julien BELVEZE, Auteur ; Patrick VEYSSET, Auteur ; Myriam VALLAS, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2013Le Pôle Agriculture Biologique Massif Central (Pôle ABMC) et une quinzaine de partenaires ont conduit, de 2008 à 2013, un important programme sur la durabilité et le fonctionnement technico-économique des systèmes d'élevage biologiques dans le Massif Central (projet « Systèmes »). Dans le cadre de ce projet, 24 élevages bovins viande bio ont été suivis. Ce document présente les principaux indicateurs structurels et résultats technico-économiques de cet échantillon pour les campagnes de 2008 à 2011 : taille des exploitations, productivité du travail, reproduction, production, alimentation, charges et produits, marge brute, revenu disponible Les exploitations bovines allaitantes suivies peuvent se distinguer en quatre groupes, selon leur fonctionnement et leurs productions : - système semi-intensif naisseur avec finition de bufs, génisses et vaches ; - système naisseur en production maigre dominante ; - système naisseur avec cultures ; - système naisseur-engraisseur de veaux finis. Fait marquant de la période étudiée, la sécheresse de 2011 a induit une augmentation des achats de fourrages et, ceux-ci ne compensant pas les baisses de rendement, une moindre alimentation des animaux. Globalement, le produit de l'atelier bovin a augmenté mais la marge brute est pénalisée par la hausse des charges d'alimentation et des autres frais d'élevage.
Analyse du fonctionnement et des performances des systèmes d'élevage agrobiologiques du Massif Central : Filière Ovins Lait : Résultats pluriannuels (campagnes 2008 à 2011)
Emmanuel MORIN, Auteur ; Olivier PATOUT, Auteur ; Myriam VALLAS, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2013Le Pôle Agriculture Biologique Massif Central (Pôle ABMC) et une quinzaine de partenaires ont conduit, de 2008 à 2013, un important programme sur la durabilité et le fonctionnement technico-économique des systèmes d'élevage biologiques dans le Massif Central (projet « Systèmes »). Dans le cadre de ce projet, 14 élevages ovins lait bio ont été suivis. Ce document présente les principaux indicateurs structurels et résultats technico-économiques de cet échantillon pour les campagnes de 2008 à 2011 : taille des exploitations, productivité du travail, reproduction, production, alimentation, charges et produits, marge brute, revenu disponible Le cheptel des exploitations ovines laitières suivies a augmenté (+25 brebis en moyenne, soit une augmentation de 9 %), de même que la production laitière par brebis (+21 %). Cette évolution s'explique notamment par les faibles résultats techniques de 2008 liés à des fourrages de qualité médiocre en 2007. Ainsi, le produit brut a également augmenté, et ce malgré un accroissement important des charges d'alimentation lié aux prix des matières premières.
Analyse du fonctionnement et des performances des systèmes d'élevage agrobiologiques du Massif Central : Filière Ovins Viande : Résultats pluriannuels (campagnes 2008 à 2011)
Marc BENOIT, Auteur ; Gabriel LAIGNEL, Auteur ; Myriam VALLAS, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2013Le Pôle Agriculture Biologique Massif Central (Pôle ABMC) et une quinzaine de partenaires ont conduit, de 2008 à 2013, un important programme sur la durabilité et le fonctionnement technico-économique des systèmes d'élevage biologiques dans le Massif Central (projet « Systèmes »). Dans le cadre de ce projet, 10 élevages ovins viande bio ont été suivis. Ce document présente les principaux indicateurs structurels et résultats technico-économiques de cet échantillon pour les campagnes de 2008 à 2011 : taille des exploitations, productivité du travail, reproduction, production, alimentation, charges et produits, marge brute, revenu disponible Globalement, les résultats techniques des exploitations ovines allaitantes de l'échantillon ont progressé sur la période étudiée, et ce malgré les conditions climatiques difficiles de 2011 (sécheresse entraînant une augmentation des achats de fourrages et de l'utilisation de concentrés, une augmentation de la part des agneaux vendus non-engraissés ). Le produit brut d'exploitation augmente (+17,4 %) grâce à de meilleurs résultats techniques, à une amélioration du prix de vente et à l'évolution des aides.
Fermoscopie : Ferme de Saint-Maurice, 41 600 Lamotte-Beuvron : Ovin allaitant, système herbager en agriculture biologique
La ferme de Saint-Maurice Lamotte-Beuvron (41), installée en 1985, a été convertie à l'agriculture biologique en 1997. Son activité est basée sur l'élevage d'un troupeau d'ovins allaitants, des races solognote et berrichonne. L'exploitation de Saint-Maurice est aussi le centre d'élevage de tous les futurs béliers inscrits à la race solognote. Présentation du fonctionnement de l'exploitation : - Approche globale ; - Le parcellaire ; - Pratiques culturales ; - Conduite du troupeau ; - Plan de la ferme ; - Conduite sanitaire ; - Matériels ; - Conduite du pâturage.
Production culture : Cultiver la luzerne : Pourquoi ? Comment ?
Jean-François RIVIERE, AuteurJean Conseil s'est installé comme céréalier, à Villemer (Yonne), en 1983. Aujourd'hui en agriculture biologique, il dispose d'une SAU de 145 ha sur laquelle il cultive du blé, de l'épeautre, de l'orge de printemps, du tournesol et de la luzerne. Depuis trois ans, chaque année, 36 à 44 ha de sa surface agricole sont occupés par de la luzerne de la variété Asmara. L'article indique les intérêts de cette légumineuse pour le sol, sa conduite, la marge brute dégagée lors de la première coupe, le prix de vente de la matière sèche, l'apport de potasse et de magnésium.
Réseau Charolais Campagne 2012
Patrick VEYSSET, Auteur ; Didier BEBIN, Auteur ; Michel LHERM, Auteur ; ET AL., Auteur | SAINT-GENES-CHAMPANELLE (63 122, FRANCE) : INRA CLERMONT - THEIX | 2013L'équipe « Économie et Gestion de l'Exploitation d'Élevage » de l'Inra de Clermont-Theix suit un réseau de 56 élevages conventionnels et de 8 élevages biologiques en Charolais. Ce document présente les principaux résultats technico-économiques obtenus selon ces deux modes de production, sur la campagne 2012 : taille des exploitations et productivité du travail, marge brute bovine, marge brute des cultures, charges de structure et revenu par travailleur. Ils permettent une comparaison avec les résultats technico-économiques de la campagne 2011, également présentés, et une comparaison entre le groupe des élevages conventionnels et celui des élevages biologiques.
Résultats économiques : La bio résiste mieux à la crise
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurUne étude, menée par le réseau Cerfrance de Midi-Pyrénées sur un réseau constant d'exploitations biologiques et conventionnelles en grandes cultures, montre globalement que les structures en AB ont des résultats économiques intéressants. Ainsi, systèmes bio et conventionnels présentent des EBE (excédent brut d'exploitation) comparables. Cependant, les profils bio sont différents, notamment avec des rotations plus longues et une part plus importante, dans la sole totale, des protéagineux et des surfaces fourragères (25 % contre 8% en conventionnel). Cette étude montre aussi qu'en bio, chercher à augmenter le rendement en consommant plus d'engrais biologiques n'est pas forcément une stratégie gagnante d'un point de vue économique. Par contre, la possibilité d'irriguer est un atout. Autre résultat : les marges brutes par type de cultures peuvent être très intéressantes en AB, notamment pour le soja (+ 60 % par rapport au conventionnel).
Tournesol biologique
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches technico-économiques. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur le "Tournesol biologique" et traite notamment des points suivants : - Choix de la parcelle et préparation du sol ; - Choix variétal ; - Semis ; - Fertilisation ; - Désherbage ; - Irrigation ; - Maladies et ravageurs ; - Récolte ; - Approche économique (Marge brute tournesol biologique en sec ; Marge brute tournesol biologique irrigué).
Blé tendre bio
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches technico-économiques. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur le "Blé tendre bio". Elle traite des points suivants : - Place dans la rotation ; - Préparation du sol ; - Faux semis ; - Variétés ; - Semis ; - Désherbage ; - Engrais verts ; - Fertilisation ; - Récolte ; - Approche économique.
Céréales secondaires biologiques
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches technico-économiques. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur les "Céréales secondaires biologiques" : - Préparation du sol - Faux semis ; - Semis ; - Désherbage ; - Fertilisation azotée ; - Approche économique : Marge brute orge biologique (débouché alimentation animale) ; Marge brute triticale biologique (débouché alimentation animale) ; Marge brute seigle biologique (débouché alimentation humaine).
Soja bio
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches technico-économiques. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur le "Soja bio". Elle traite des points suivants : - Place dans la rotation ; - Préparation du sol ; - Choix des variétés ; - Inoculation ; - Semis ; - Fertilisation ; - Désherbage ; - Irrigation ; - Récolte ; - Approche économique (Marge brute soja biologique irrigué : débouché alimentation animale et débouché alimentation humaine).
Analyse du fonctionnement et des performances des systèmes d'élevage agrobiologiques du Massif Central : Filière Bovins Lait : Résultats de la campagne 2009 : Edition 2011
Le Pôle Agriculture Biologique Massif Central (Pôle bio) et une quinzaine de partenaires conduisent, depuis 2008, un important programme sur la durabilité et le fonctionnement technico-économique des systèmes d'élevage biologiques dans le Massif Central. Dans le cadre de ce projet, 17 fermes en vaches laitières biologiques ont été suivies dans le cadre des réseaux d'élevage. Quatre groupes ont été déterminés selon les systèmes d'élevage : 1- Quota et surface relativement importants, le système fourrager repose sur le foin séché en grange ; 2- Quota et surface moyens, foin séché au sol ; 3- Système fourrager reposant sur l'ensilage d'herbe et le foin ; 4- Fermes situées dans des zones avec une altitude plus basse et qui ont quelques hectares de maïs dans leur surface fourragère. En 2009, malgré des récoltes par UGB en baisse par rapport à 2008, l'autonomie alimentaire est restée assez stable. Le revenu disponible de chacun des groupes est très différent. Le système 1 assure les meilleurs revenus (environ 40 000 /UMO) et le système 2 les plus bas (10 520 /UMO). Les revenus 2009 sont en baisse dans tous les groupes, du fait d'une légère baisse du prix de vente du lait et surtout d'une forte augmentation des charges de structure (carburant, matériel...).
Analyse du fonctionnement et des performances des systèmes d'élevage agrobiologiques du Massif Central : Filière Bovins Viande : Résultats de la campagne 2009 : Edition 2011
Le Pôle Agriculture Biologique Massif Central (Pôle bio) et une quinzaine de partenaires conduisent, depuis 2008, un important programme sur la durabilité et le fonctionnement technico-économique des systèmes d'élevage biologiques dans le Massif Central. Dans le cadre de ce projet, 25 exploitations d'élevage biologique en bovin viande, situées dans le Massif Central, ont été suivies au cours de l'année 2009 par diverses Chambres départementales d'agriculture et par l'Inra. Les fermes peuvent être réparties en cinq groupes, selon le système de production et l'orientation de l'atelier bovin : les naisseurs + femelles grasses avec utilisation de surfaces pastorales ; les systèmes extensifs naisseurs purs, producteurs de maigres ; les semi-intensifs naisseurs engraisseurs de bufs et génisses ; les naisseurs associés à des grandes cultures ; les naisseurs engraisseurs de veaux. Malgré une perte d'efficacité dans la conduite du troupeau entre les résultats de 2008 et ceux de 2009 (baisse de la productivité numérique notamment), la rentabilité des exploitations reste stable et l'efficacité économique est bonne (42% d'EBE / produit brut). Le maintien de prix de vente élevés et la maîtrise des charges opérationnelles et de structure assurent des résultats économiques en hausse de 2008 à 2009 (le revenu courant/UMO est passé de 14 594 à 15 870 ).
Analyse du fonctionnement et des performances des systèmes d'élevage agrobiologiques du Massif Central : Filière Ovins Lait : Résultats de la campagne 2009 : Edition 2011
Le Pôle Agriculture Biologique Massif Central (Pôle bio) et une quinzaine de partenaires conduisent, depuis 2008, un important programme sur la durabilité et le fonctionnement technico-économique des systèmes d'élevage biologiques dans le Massif Central. Dans le cadre de ce projet, 14 exploitations d'élevage biologiques en ovin lait, situées dans le Massif Central, ont été suivies par les Chambres d'agriculture d'Aveyron et de Lozère, par l'AVEM (Association Vétérinaires et Eleveurs du Millavois) et par le CETA « de l'herbe au lait ». Quatre groupes d'exploitations ont été définis, en fonction de leur engagement ou non dans la filière AOC Roquefort et en fonction de la période de traite. La SAU moyenne des exploitations est de 117 ha, avec des extrêmes de 32 ha à 250 ha. 8 exploitations situées dans les Causses disposent d'importantes surfaces en parcours. En fonction du nombre de brebis présentes (218 à 1260) et de la productivité par brebis (130 à 273 litres/brebis), le volume de lait produit par exploitation varie de 35 000 à 214 000 litres. Le prix du lait bio est en moyenne égal à 1 248 /1000 litres. La marge brute ovine est égale à 175 /brebis présente en moyenne, soit 58% du produit de l'atelier. Le produit brut 2009 est en moyenne égal à 217 000 mais varie de 79 000 à plus de 400 000 . Le produit lait y représente 59 % du total et les aides 21 %. Le résultat disponible / UMO est égal en moyenne à 15 800 (+32 % par rapport à 2008).
Analyse du fonctionnement et des performances des systèmes d'élevage agrobiologiques du Massif Central : Filière Ovins Viande : Résultats de la campagne 2009 : Edition 2011
Le Pôle Agriculture Biologique Massif Central (Pôle bio) et une quinzaine de partenaires conduisent, depuis 2008, un important programme sur la durabilité et le fonctionnement technico-économique des systèmes d'élevage biologiques dans le Massif Central. Dans le cadre de ce projet, onze élevages en ovin viande sont suivis. Les données technico-économiques de 2009, présentées dans ce document, comparent les 7 exploitations privées du groupe (les autres étant des exploitations de lycées ou de domaines expérimentaux) à un groupe de 29 exploitations ovines conventionnelles. L'année 2009 est en nette progression pour le groupe des éleveurs en bio, avec une confirmation des résultats techniques de 2008 : une productivité du troupeau un peu en deçà des conventionnels (116 contre 124), mais un niveau de consommation de concentrés nettement inférieur, traduction d'une meilleure utilisation des fourrages (autonomie fourragère de 78,2% en bio contre 72,4% en conventionnel et autonomie alimentaire de 87% en bio). La valorisation des agneaux en bio s'est encore améliorée, avec 97% d'agneaux vendus dans la filière bio. La marge brute par brebis a fortement progressé de 2008 à 2009 (44/brebis à 63/brebis) et atteint celle des conventionnels. La progression en parallèle des résultats économiques des ateliers de diversification et la bonne maîtrise des charges de structure permettent d'afficher un revenu en forte progression (+42%) et de bon niveau (19 330) en comparaison aux années précédentes et aux conventionnels (+33% en bio).
Analyse du fonctionnement et des performances des systèmes d'élevage agrobiologiques du Massif Central : Résultats de la campagne 2009 : Edition 2011
Le Pôle Agriculture Biologique Massif Central (Pôle bio) et une quinzaine de partenaires conduisent, depuis 2008, un important programme sur la durabilité et le fonctionnement technico-économique des systèmes d'élevage biologiques dans le Massif Central. Quatre filières sont concernées : les productions laitières bovine et ovine et les productions viande bovine et ovine. A partir de suivis technico-économiques (enquêtes et recueils de données dans 66 fermes certifiées depuis au moins cinq ans), ce travail a pour objectifs de mettre à jour les références existantes, d'enrichir les référentiels destinés aux conversions, de compléter les outils de conseil et de diffuser les informations. Dans ce document, les résultats technico-économiques sont présentés filière par filière (bovin viande, bovin lait, ovin viande et ovin lait) et portent essentiellement sur l'année 2009. Ces mêmes résultats sont disponibles, filière par filière, dans des documents séparés.
Analyse sur le long terme de systèmes d'élevage ovins allaitants en France. Quelles trajectoires et quels facteurs de réussite économique ?
Marc BENOIT, Auteur ; Gabriel LAIGNEL, AuteurEn France, depuis une trentaine dannées, l'élevage ovin allaitant connaît de graves difficultés. Le revenu des éleveurs d'ovins est resté parmi les plus faibles de l'agriculture française, malgré de nombreuses adaptations. L'analyse globale des résultats technico-économiques des fermes, sur le long terme, montre d'une part, que l'augmentation de la taille des fermes a seulement permis de maintenir le revenu ; et, d'autre part, que ce sont les résultats techniques, en matière de productivité des brebis et de maîtrise des coûts d'alimentation, qui permettent d'assurer un niveau élevé de marge par brebis. Celle-ci reste, sur le long terme également, le premier facteur explicatif du revenu, avant la dimension du troupeau ou la maîtrise des charges de structure. Par ailleurs, un bon niveau de productivité numérique et un recours limité aux aliments concentrés dans les rations participent à un impact environnemental plus faible en termes de consommation d'énergies non renouvelables et d'émissions de gaz à effet de serre ramenées au kilogramme de carcasse produit. Les moyennes dissimulent, cependant, une forte hétérogénéité des fermes en termes de structure, de fonctionnement, de performances et d'évolution. Cet article propose une méthode originale pour illustrer la diversité des systèmes ovins viande, sous forme de trajectoires, sur la base d'une analyse multifactorielle.
Elevage : Volailles bio : Observatoire des résultats
Gérard KERAVAL, AuteurChaque année, les Chambres d'agriculture du Grand Ouest (Bretagne, Pays de la Loire, Poitou-Charentes, Normandie, Centre et Nord Picardie) collectent les résultats technico-économiques de lots de volailles. Les chiffres concernent les volailles abattues entre le 1er juillet 2009 et le 30 juin 2010. Un tableau récapitulatif précise les résultats obtenus en bâtiments fixes et en bâtiments mobiles, pour les années 2009-2010 et pour 2008-2009. 11 données techniques (nombre de lots enquêtés, surface moyenne d'élevage, durée du lot, poids moyen, IC technique, % de pertes, % de saisies, densité kg/m2/lot, durée du vide et nombre de lots/an) et 3 données économiques (Marge PA, charges variables et marge brute) sont présentées. En 2009-2010, 650 aviculteurs en production standard, label et bio ont été enquêtés. Les volailles bio concernent 96 lots de poulets. Les résultats montrent, en comparaison à l'année 2008-09, une augmentation du poids d'abattage, mais qui ne se retrouve pas sur la marge PA qui a diminué en bâtiments fixes. Ceci s'explique par l'augmentation du coût de l'alimentation. Concernant la marge brute, les résultats indiquent un bon niveau de rentabilité en bio par rapport au poulet standard ou label.
Exploitations laitières système "lait biologique" : Repères techniques et économiques 2009/2010
Cédric GARNIER, Auteur ; Thierry JEULIN, Auteur ; Pascal FERRE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Institut de I'Elevage, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : RESEAUX D'ELEVAGE POUR LE CONSEIL ET LA PROSPECTIVE | COLLECTION REFERENCES | 2011Les Réseaux d'Elevage Lait de Normandie présentent une série de fiches technico-économiques pour les principaux systèmes laitiers de la région. Il s'agit d'un outil de diagnostic à l'usage des éleveurs laitiers et de leurs conseillers. Cette fiche portant sur les exploitations laitières système « lait biologique » a été réalisée à partir de 7 exploitations du Réseau Bovins lait de Normandie appartenant au système « Agriculture biologique ». L'analyse porte sur la campagne laitière 2009/2010, entre le 30 septembre 2009 et le 31 mars 2010. La brochure est composée de plusieurs tableaux indiquant les caractéristiques des exploitations par thème : Caractéristiques structurelles, conduite du troupeau, conduite des surfaces fourragères, éléments de trésorerie et de coût de production, marge brute de l'atelier lait, bâtiments et matériel, et, enfin, résultat global de l'exploitation. Chaque référence est exprimée en moyenne et en écart (minimum et maximum).
Itinéraires de conversion : "C'est une rencontre qui m'a poussé vers la bio"
Virginie JOURDAN, AuteurAlain Fleury, 56 ans, fait partie des dix producteurs bretons qui ont converti leur système à la bio, entre 2003 et 2009, et dont le cheminement est décrit dans le recueil "Itinéraires de conversion", édité par la FRAB (Fédération régionale des agriculteurs bio) Bretagne. Alain Fleury est installé en poules pondeuses et céréales, à Plourhan (Côtes d'Armor) ; Cécile Fleury, son épouse, travaille à mi-temps sur la ferme. C'est une rencontre qui a poussé Alain vers le marché de l'uf bio. Il a créé un poulailler en 2000 et a commencé à convertir 13 hectares, notamment pour l'épandage des fientes. Ensuite, il a continué à convertir ses parcelles les unes après les autres. La dernière conversion date de 2008. Toutes ses terres et son atelier sont aujourd'hui certifiés. Une entreprise prend ses oeufs et il revend ses céréales au groupement qu'elle a créé et qui les mutualise entre les différents éleveurs sous contrat. Dans un entretien, il évoque : les raisons pour lesquelles il est toujours convaincu par le choix de l'agriculture biologique, l'évolution de ses résultats techniques et économiques, les rendements sur son exploitation, les conseils à donner à un candidat à la conversion, la façon dont son travail a été impacté par la conversion, la maîtrise des adventices.
Poulets Biologiques : Résultats technico économiques 2008/2009
Après la description des types de bâtiments utilisés (bâtiments fixes ou bâtiments mobiles), cette brochure présente les résultats technico-économiques des élevages biologiques de poulets de chair des Pays de la Loire. La Marge Poussin Aliment est significativement plus élevée en bâtiments mobiles (+ 6,34 par mètre carré et par lot), car la densité autorisée est supérieure (16 poussins par mètre carré, contre 10 en bâtiment fixe), ce qui induit une marge brute annuelle supérieure (+ 20,61 par mètre carré et par an). Ces résultats sont également variables entre les exploitations d'un même groupe, la variabilité étant supérieure dans le groupe « bâtiments mobiles ». La différence de marge brute entre le tiers inférieur et le tiers supérieur des exploitations suivies dans ce groupe est de 33 par mètre carré et par an. Cette variabilité s'explique par des différences entre les élevages au niveau des indices de consommation, et de la productivité (poids moyens et taux de mortalité). En bâtiment fixe, les performances techniques des exploitations étant homogènes, les résultats sont moins variables. La comparaison de la répartition des charges variables montre notamment que le chauffage et les frais de santé sont les postes les plus importants dans les deux groupes. Différents leviers d'action sont proposés, notamment l'amélioration des performances, une bonne maîtrise sanitaire et un suivi rigoureux de l'atelier. Enfin, l'évolution des durées d'élevage et de vide, ainsi que l'évolution des marges des dernières années sont présentées.
Produire des références : système agricole en maraîchage bio avec vente en circuits courts
La commercialisation en circuit court de légumes biologiques permet de répondre à une demande toujours plus importante des consommateurs. Afin de développer ce segment de marché dit de proximité, il est nécessaire d'avoir des références. Dans ce but, depuis 2007, un groupe de maraîchers bio du Loiret a produit, sur la base de la méthodologie ROSACE (Réseau d'Observation des Systèmes Agricoles pour le Conseil et les Études), un référentiel global. Sous l'impulsion de leur animatrice, les agriculteurs ont ainsi réalisé des itinéraires techniques pour les 16 cultures les plus présentes sur leurs exploitations. D'un point de vue économique, ils ont évalué les marges brutes par culture, le coût de production, mais aussi une estimation du temps de travail. A partir de l'ensemble des données, le groupe a co-construit un cas type le plus représentatif possible des exploitations supports. L'article présente les principales caractéristiques du système décrit en vitesse de croisière et apporte des références économiques, mais aussi techniques, pour ce système et les 16 cultures principales.
Projet "Systèmes" : Filière bovin lait : Résultats technico-économiques des exploitations laitières en AB dans le réseau lait bio MC
Jean Luc REUILLON, Auteur ; Régine TENDILLE, Auteur ; Mikael BOILOZ, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2011Le 25 novembre 2011, le Pôle Agriculture Biologique Massif Central (Pôle bio) et ses partenaires ont organisé une journée de restitution et d'échanges sur les résultats des suivis d'élevages réalisés dans le cadre du programme sur la durabilité et le fonctionnement technico-économique des systèmes d'élevage biologiques dans le Massif Central (projet "systèmes"). Quatre filières sont concernées par ce programme : les productions laitières bovine et ovine et les productions viande bovine et ovine. La quatrième intervention concernait les bovins lait, avec une comparaison entre élevages biologiques et conventionnels. De nombreux graphiques présentent les évolutions, de 2000 à 2009, de la production laitière, de la qualité du lait, de l'autonomie alimentaire, du prix du lait, de la fertilisation, des charges (de structure et opérationnelles) et du revenu. Sur 10 ans, le prix moyen du lait est de 370 /1000 l dans l'échantillon agriculture biologique et de 317 /1000 l en conventionnel, soit 53 de plus en bio. Le revenu disponible / UMO familial est en moyenne d'environ 23 000 en système bio contre 17 000 environ en conventionnel, soit 35 % en plus en bio. Ceci s'explique par un produit brut par UMO (travailleur) supérieur en AB (+ 5 %) ; des charges opérationnelles sur produit brut inférieures de 4 points en bio, mais avec des charges de structure supérieures de 2 points. Les annuités sont inférieures en AB de 2 points.
Projet "Systèmes" : Filière bovin viande : Analyse du fonctionnement et des performances des systèmes d'élevage agrobiologiques du Massif Central
Julien BELVEZE, Auteur ; Patrick VEYSSET, Auteur ; Didier BEBIN, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2011Le 25 novembre 2011, le Pôle Agriculture Biologique Massif Central (Pôle bio) et ses partenaires ont organisé une journée de restitution et d'échanges sur les résultats des suivis d'élevages réalisés dans le cadre du programme sur la durabilité et le fonctionnement technico-économique des systèmes d'élevage biologiques dans le Massif Central (projet "systèmes"). Quatre filières sont concernées par ce programme : les productions laitières bovine et ovine et les productions viande bovine et ovine. La troisième intervention, focalisée sur l'élevage bovin viande du Massif Central, a apporté un éclairage sur les structures et sur les résultats techniques et économiques des 25 exploitations suivies dans le cadre du projet. Les résultats sont présentés par typologie d'exploitations, selon quatre groupes définis en fonction du système de production et de l'orientation de l'atelier bovin : les naisseurs + cultures, les naisseurs + femelles finies ; les naisseurs engraisseurs de bufs et génisses ; les naisseurs engraisseurs de veaux. Les résultats économiques montrent que la commercialisation de la viande dans la filière biologique, et plus encore par la vente directe, apporte une véritable plus value. L'engraissement des animaux permet de mieux amortir les charges, mais peut entraîner une perte d'autonomie par les achats d'aliments.
Projet "Systèmes" : Filière ovin lait : Résultats filière ovine laitière
Emmanuel MORIN, Auteur ; Nathalie RIVEMALE, Auteur ; Olivier PATOUT, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2011Le 25 novembre 2011, le Pôle Agriculture Biologique Massif Central (Pôle bio) et ses partenaires ont organisé une journée de restitution et d'échanges sur les résultats des suivis d'élevages réalisés dans le cadre du programme sur la durabilité et le fonctionnement technico-économique des systèmes d'élevage biologiques dans le Massif Central (projet "systèmes"). Quatre filières sont concernées par ce programme : les productions laitières bovine et ovine et les productions viande bovine et ovine. La deuxième intervention concernait les ovins lait et les résultats 2009. Les graphiques présentés abordent : la caractérisation des exploitations, les résultats techniques (lait livré par brebis, taux de prolificité ) et les résultats économiques (produit de l'atelier ovin lait, charges opérationnelles, marge brute, revenu de l'exploitation ). L'auteur conclut que, bien qu'en augmentation, les résultats enregistrés en 2009 restent faibles. Cela s'explique par un contexte peu favorable, avec une récolte de fourrages de mauvaise qualité et des prix de matières premières élevés. Des marges de progrès existent, en améliorant la productivité laitière et la maîtrise des charges (charges d'alimentation, mécanisation ).
Projet "Systèmes" : Filière ovin viande : Résultats technico-économiques en élevage ovins allaitants biologiques et conventionnels
Marc BENOIT, Auteur ; Gabriel LAIGNEL, Auteur ; Marielle ROULENC, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2011Le 25 novembre 2011, le Pôle Agriculture Biologique Massif Central (Pôle bio) et ses partenaires ont organisé une journée de restitution et d'échanges sur les résultats des suivis d'élevages réalisés dans le cadre du programme sur la durabilité et le fonctionnement technico-économique des systèmes d'élevage biologiques dans le Massif Central (projets "systèmes"). Quatre filières sont concernées par ce programme : les productions laitières bovine et ovine et les productions viande bovine et ovine. La première intervention concernait les ovins viande et les résultats 2010. Le réseau est composé de 49 exploitations, 14 en plaine (dont 3 en bio) et 35 en montagne (dont 10 en bio). De nombreux graphiques présentent les structures et les performances techniques et économiques des élevages, en comparant les élevages biologiques et conventionnels (poids et prix des agneaux lourds, productivité numérique par brebis, autonomie, revenu par travailleur et marge par brebis, etc). L'évolution de certaines données est étudiée sur plusieurs années (prix des carcasses, autonomie ). En conclusion, l'auteur constate une amélioration des résultats économiques en ovin viande biologique, due à de meilleures performances techniques, plus d'autonomie (fourragère et alimentaire), une augmentation de la plus value bio sur les agneaux. La productivité du travail en AB est proche de celle des systèmes conventionnels. Les fermes bio ont une nettement plus grande diversité d'ateliers, et souvent de la vente directe. Depuis 2008, le revenu moyen par UTH connaît une croissance soutenue.
Une adaptation du système à son environnement : Focus sur l'atelier volailles
Joannie LEROYER, Auteur ; Aude COULOMBEL, AuteurBernard Naulet est installé sur une ferme de cent-soixante hectares en Vendée. Après avoir cherché durant plusieurs années quels ateliers et quel type de système adopter, il a finalement choisi d'élever des vaches allaitantes et des poulets de chair en agriculture biologique. Il produit 11 100 poulets par an avec deux bâtiments mobiles de 120 m², déplacés tous les 110 jours ; un terrain, assez humide, situé entre la plaine et le Marais Poitevin, constitue les parcours. Trois paillages sont réalisés par bandes. La rotation du système dure 8 à 9 ans (prairie, blé ou mélange, luzerne, maïs) et permet à l'éleveur d'être autonome en aliments. Les poulets sont vendus en vente directe ou à travers l'atelier de transformation Bio Loire Poitou qui répond à trois cahiers des charges : AB, Nature et Progrès et Biocoop.
Conversion en grandes cultures bio : Des gains après trois ans (partie 2/2)
Sophie BERGOT, AuteurLa conversion à l'agriculture biologique des systèmes de grandes cultures dure deux ans, pendant lesquels l'itinéraire cultural est bio, mais les récoltes sont vendues au prix du conventionnel. Ces deux premières années sont financièrement délicates, avec une perte d'un tiers de la marge brute par rapport au système classique. Ce n'est qu'à partir de la troisième récolte que les marges (hors aides à la conversion) deviennent équivalentes ou supérieures à celles du conventionnel : la plus-value des produits vendus en bio vient alors compenser les baisses de rendement. Sur les terres à gros potentiel, la marge du bio est souvent équivalente à celle du conventionnel, alors qu'elle tend à être supérieure sur les terres à faible potentiel. En ajoutant l'aide à la conversion, le gain est majoré. L'article aborde les aspects économiques de la production en bio dans le cadre d'une conversion : variabilité interannuelle, charges de structure, marché du bio. Il présente une simulation après la conversion (année 3 et suivantes) d'une exploitation de 150 ha en grandes cultures. Un encart présente l'aide à la conversion (dans le cadre des aides Pac), accessible en s'engageant pour cinq ans.
Conversion en grandes cultures bio : Une transition délicate (partie 1/2)
Sophie BERGOT, AuteurLes grandes cultures, dont la surface en bio ne représente que 1 % de la surface nationale (105 530 ha certifiés en 2008), font l'objet d'encouragements pour se convertir. Jusqu'ici limitées aux 38 premiers hectares de cultures annuelles convertis en bio (pour ne pas dépasser 7 600 euros par exploitation), les aides à la conversion sont maintenant déplafonnées et profitent à davantage d'hectares. Seule l'enveloppe disponible, variable selon les départements, limitera l'aide versée. Le potentiel de développement est important : "Les surfaces de grandes cultures bio pourraient être multipliées par deux, voire trois, sans perturber le marché", estime Pascal Gury, agriculteur bio en Vendée et président de l'Agence Bio. Si l'horizon semble prometteur, il s'agit d'être prudent et de bien chiffrer son projet. Les deux premières années sont financièrement critiques : l'itinéraire cultural est bio, les rendements chutent, mais les récoltes sont vendues au prix du conventionnel. Une réserve de trésorerie est donc nécessaire pour passer le cap. L'article aborde les aspects économiques de la production en bio dans le cadre d'une conversion : marge de - 25 %, étude personnalisée, adaptation des pratiques. Il présente une simulation qui porte sur les deux années de conversion d'une exploitation de 150 ha en grandes cultures. Un encart donne des indications sur la demande d'engagement de cinq ans dans la MAE (mesures agroenvironnementales de "Conversion à l'Agriculture Biologique").
La demande progresse en céréales Bio
Alexis DUFUMIER, AuteurL'utilisation intérieure de blé tendre biologique a encore progressé en France en 2008-2009, entrainant une demande croissante de la part des meuniers, qui peinent à se procurer du blé localement. En effet, malgré des prix d'achat jusqu'à deux fois supérieurs à ceux du conventionnel, la production française ne progresse pas et reste déficitaire de 15 000 t sur cette campagne. Les très bons prix d'achat des céréales conventionnelles en 2007 et 2008 n'ont en effet pas été favorables aux conversions. Le tassement actuel des prix pourrait relancer ces dernières, par une plus grande confiance dans la rentabilité économique du système de production biologique. Cependant, une étude de l'ITAB révèle que les marges brutes sont très fluctuantes entre les exploitations et que, le marché des céréales biologiques étant restreint, les variations de prix peuvent en effet être brutales.
Elaboration de références techniques et économiques en productions maraîchères et grandes cultures biologiques dans le Puy de Dôme
Léonard CORDIER, Auteur ; Paul JOURDAN, Maître de stage | CLERMONT-FERRAND (34 Avenue Carnot, BP 185, 63 006, FRANCE) : UNIVERSITE BLAISE PASCAL | 2009Ce mémoire, réalisé dans le cadre de la licence professionnelle Agriculture biologique, présente les résultats d'enquêtes réalisées auprès de céréaliers et de maraîchers du Puy-de-Dôme. Pour les grandes cultures, il fournit des exemples de rotations, des marges brutes par rotation, des éléments techniques, ainsi que des fiches technico-économiques par culture (blé, tournesol, luzerne, avoine, féverole, petit et grand épeautre, maïs grain, mélanges céréales-protéagineux, orge, seigle, triticale). Pour le maraîchage, le mémoire donne des indicateurs globaux (surface, produit, coût de production, EBE, etc.), des techniques de production (rotation, désherbage, etc.), des coûts de production particuliers (engrais organiques, engrais verts) et un tableau présentant les charges opérationnelles et de structure (avec moyenne, ainsi que minimum et maximum rencontrés).
Du lin biologique dans la rotation
Florence MELIX, AuteurEst présenté ici le témoignage d'un agriculteur qui cultive du lin textile bio en Seine-et-Marne. Installé sur la ferme familiale depuis 2002, cet exploitant cultive cette plante dans une rotation de neuf années. Pour la commercialisation, il a un contrat avec une entreprise régionale qui traite 1 000 hectares de lin dans le département, dont 35 en bio. Le lin AB ne connaît pas la crise, avec une plus-value de 35 % de 2005 à 2007 et même de 50 % en 2008 face au lin conventionnel. Mais cette culture, peu gourmande en azote, demande des conditions climatiques particulières (notamment une bonne alternance pluie-soleil) et une bonne technicité. Le problème principal est la lutte contre les adventices. Pour cet agriculteur, il a été nécessaire d'investir dans une bineuse pour compléter la herse. Autre point crucial : la levée. Après cinq années d'expérience dans cette culture, cet exploitant estime devoir encore améliorer sa technique.
Résultats technico-économiques : Comment calculer les coûts de production ?
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLes coûts de production en grandes cultures biologiques dépendent de la structure de la ferme, de sa localisation, du niveau des rendements, ainsi que de la présence d'un élevage. Deux études sont en cours pour calculer cette rentabilité, celle de Charlotte Glachant, de la Chambre d'agriculture de Seine-et-Marne et celle de Philippe Viaux et Jean-François Garnier, d'Arvalis. La première est une enquête réalisée à partir des résultats de 12 exploitations représentatives des régions Centre et Ile-de-France, sur l'année 2007. Cette année est caractérisée par des rendements faibles et des prix de vente élevés. Si les charges liées aux semences, à la fertilisation et aux produits de traitements autorisés sont prises en compte, en revanche les frais de désherbage (herse-étrille, bineuse, houe rotative...) ne sont pas comptabilisés. Outre les prix de vente, l'usage important de semences de ferme, ainsi que l'épandage de compost influent nettement sur les bons résultats 2007 en blé et triticale. Le maïs et le colza s'en sortent aussi bien, ce qui est plus délicat pour l'orge de printemps, la féverole ou les pois. La deuxième étude porte sur 32 exploitations réparties en Pays de la Loire, Centre et Ile-de-France et comportant une surface moyenne de 110 ha. Il ressort que le coût de production des grandes cultures bio est supérieur au conventionnel, surtout parce que le rendement est inférieur. Les coûts de mécanisation restent aussi importants en bio.
Rentabilité de l'élevage saisonnier en plein air des porcs dans les conditions politiques actuelles et futures
Pour la première fois en Suisse, les coûts de production de l'élevage de porcs en plein air, intégré dans une rotation de cultures, ont été établis pour la phase d'élevage, de remonte et d'engraissement. Des données chiffrées sont données sur le temps de travail nécessaire par animal et par jour, la marge brute et les coûts de production pour les différents types d'animaux (porcelets, porcs d'engraissement, truies). Les facteurs clés pour le succès de l'élevage en plein air sont le nombre de porcelets sevrés et le prix à l'abattage obtenu pour le porc à l'engrais. La vente directe dans le cadre d'un programme spécial de label s'impose. Il ressort d'une analyse par branche de production et d'une comparaison entre procédés de production/ha/an que le volume de travail pour l'élevage des porcs en plein air était 13% plus bas que pour produire des pommes de terre, mais 4,7% plus élevé que pour la production de blé. La marge brute atteignait elle 40% de plus qu'en production de pommes de terre, mais était considérablement plus basse que pour la production de blé. Avec les conditions cadres de la politique agricole suisse 2011, la situation entre les différentes branches de production reste plus ou moins stable, mais la marge brute diminuerait de 18% par rapport à celle des années 2003-2004.
Références techniques : Grandes Cultures : peut-on réduire les charges de mécanisation en jouant sur la rotation ?
Comparaison du résultat économique avec du blé dur en monoculture ou en rotation. Un meilleur rendement, associé à une baisse des charges de mécanisation sur l'ensemble de la rotation, met en valeur l'intérêt économique du blé dur en rotation.
Troupeau ovin allaitant bio : comparaison de 2 conduites (3 agnelages en 2 ans ou une mise bas par an)
Un programme de recherche a été mis en place en 1999 à l'INRA de Clermont-Ferrand/Theix afin d'étudier des systèmes d'élevage ovin allaitant bio performants d'un point de vue technique et économique, et répondant à la demande de la filière. L'étude a consisté à comparer sur le domaine expérimental (domaine et troupeaux certifiés en 2002) 2 troupeaux ovins allaitants bio, menés selon deux conduites contrastées de la reproduction : 3 agnelages en 2 ans (système " accéléré ") ou une mise bas par an (système " herbager "). Les performances techniques (résultats de reproduction, mortalité des agneaux, productivité numérique, croissance des agneaux et résultats d'abattage, santé animale) et économiques des deux troupeaux ont été analysées. Les résultats présentés portent sur les 2 années de conversion et 2 années de conduite.
La vente directe de viande bovine dans le Morbihan
La vente directe de viande bovine dans le Morbihan se développe depuis 3 ou 4 ans. Des enquêtes ont été réalisées auprès de 8 éleveurs de vaches allaitantes et de 8 producteurs de vaches laitières. Les raisons de cet engouement pour la vente directe sont économiques et techniques car c'est un système qui offre à l'éleveur de la souplesse dans la gestion de son troupeau et qui permet de maîtriser les prix. Toutefois, le temps de travail et la recherche de clients qui dépend de la localisation de la ferme sont des facteurs limitants.