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Analyse sur le long terme de systèmes d'élevage ovins allaitants en France. Quelles trajectoires et quels facteurs de réussite économique ?
Marc BENOIT, Auteur ; Gabriel LAIGNEL, AuteurEn France, depuis une trentaine dannées, l'élevage ovin allaitant connaît de graves difficultés. Le revenu des éleveurs d'ovins est resté parmi les plus faibles de l'agriculture française, malgré de nombreuses adaptations. L'analyse globale des résultats technico-économiques des fermes, sur le long terme, montre d'une part, que l'augmentation de la taille des fermes a seulement permis de maintenir le revenu ; et, d'autre part, que ce sont les résultats techniques, en matière de productivité des brebis et de maîtrise des coûts d'alimentation, qui permettent d'assurer un niveau élevé de marge par brebis. Celle-ci reste, sur le long terme également, le premier facteur explicatif du revenu, avant la dimension du troupeau ou la maîtrise des charges de structure. Par ailleurs, un bon niveau de productivité numérique et un recours limité aux aliments concentrés dans les rations participent à un impact environnemental plus faible en termes de consommation d'énergies non renouvelables et d'émissions de gaz à effet de serre ramenées au kilogramme de carcasse produit. Les moyennes dissimulent, cependant, une forte hétérogénéité des fermes en termes de structure, de fonctionnement, de performances et d'évolution. Cet article propose une méthode originale pour illustrer la diversité des systèmes ovins viande, sous forme de trajectoires, sur la base d'une analyse multifactorielle.
Elevage : Volailles bio : Observatoire des résultats
Gérard KERAVAL, AuteurChaque année, les Chambres d'agriculture du Grand Ouest (Bretagne, Pays de la Loire, Poitou-Charentes, Normandie, Centre et Nord Picardie) collectent les résultats technico-économiques de lots de volailles. Les chiffres concernent les volailles abattues entre le 1er juillet 2009 et le 30 juin 2010. Un tableau récapitulatif précise les résultats obtenus en bâtiments fixes et en bâtiments mobiles, pour les années 2009-2010 et pour 2008-2009. 11 données techniques (nombre de lots enquêtés, surface moyenne d'élevage, durée du lot, poids moyen, IC technique, % de pertes, % de saisies, densité kg/m2/lot, durée du vide et nombre de lots/an) et 3 données économiques (Marge PA, charges variables et marge brute) sont présentées. En 2009-2010, 650 aviculteurs en production standard, label et bio ont été enquêtés. Les volailles bio concernent 96 lots de poulets. Les résultats montrent, en comparaison à l'année 2008-09, une augmentation du poids d'abattage, mais qui ne se retrouve pas sur la marge PA qui a diminué en bâtiments fixes. Ceci s'explique par l'augmentation du coût de l'alimentation. Concernant la marge brute, les résultats indiquent un bon niveau de rentabilité en bio par rapport au poulet standard ou label.
Exploitations laitières système "lait biologique" : Repères techniques et économiques 2009/2010
Cédric GARNIER, Auteur ; Thierry JEULIN, Auteur ; Pascal FERRE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Institut de I'Elevage, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : RESEAUX D'ELEVAGE POUR LE CONSEIL ET LA PROSPECTIVE | COLLECTION REFERENCES | 2011Les Réseaux d'Elevage Lait de Normandie présentent une série de fiches technico-économiques pour les principaux systèmes laitiers de la région. Il s'agit d'un outil de diagnostic à l'usage des éleveurs laitiers et de leurs conseillers. Cette fiche portant sur les exploitations laitières système « lait biologique » a été réalisée à partir de 7 exploitations du Réseau Bovins lait de Normandie appartenant au système « Agriculture biologique ». L'analyse porte sur la campagne laitière 2009/2010, entre le 30 septembre 2009 et le 31 mars 2010. La brochure est composée de plusieurs tableaux indiquant les caractéristiques des exploitations par thème : Caractéristiques structurelles, conduite du troupeau, conduite des surfaces fourragères, éléments de trésorerie et de coût de production, marge brute de l'atelier lait, bâtiments et matériel, et, enfin, résultat global de l'exploitation. Chaque référence est exprimée en moyenne et en écart (minimum et maximum).
Itinéraires de conversion : "C'est une rencontre qui m'a poussé vers la bio"
Virginie JOURDAN, AuteurAlain Fleury, 56 ans, fait partie des dix producteurs bretons qui ont converti leur système à la bio, entre 2003 et 2009, et dont le cheminement est décrit dans le recueil "Itinéraires de conversion", édité par la FRAB (Fédération régionale des agriculteurs bio) Bretagne. Alain Fleury est installé en poules pondeuses et céréales, à Plourhan (Côtes d'Armor) ; Cécile Fleury, son épouse, travaille à mi-temps sur la ferme. C'est une rencontre qui a poussé Alain vers le marché de l'uf bio. Il a créé un poulailler en 2000 et a commencé à convertir 13 hectares, notamment pour l'épandage des fientes. Ensuite, il a continué à convertir ses parcelles les unes après les autres. La dernière conversion date de 2008. Toutes ses terres et son atelier sont aujourd'hui certifiés. Une entreprise prend ses oeufs et il revend ses céréales au groupement qu'elle a créé et qui les mutualise entre les différents éleveurs sous contrat. Dans un entretien, il évoque : les raisons pour lesquelles il est toujours convaincu par le choix de l'agriculture biologique, l'évolution de ses résultats techniques et économiques, les rendements sur son exploitation, les conseils à donner à un candidat à la conversion, la façon dont son travail a été impacté par la conversion, la maîtrise des adventices.
Poulets Biologiques : Résultats technico économiques 2008/2009
Après la description des types de bâtiments utilisés (bâtiments fixes ou bâtiments mobiles), cette brochure présente les résultats technico-économiques des élevages biologiques de poulets de chair des Pays de la Loire. La Marge Poussin Aliment est significativement plus élevée en bâtiments mobiles (+ 6,34 par mètre carré et par lot), car la densité autorisée est supérieure (16 poussins par mètre carré, contre 10 en bâtiment fixe), ce qui induit une marge brute annuelle supérieure (+ 20,61 par mètre carré et par an). Ces résultats sont également variables entre les exploitations d'un même groupe, la variabilité étant supérieure dans le groupe « bâtiments mobiles ». La différence de marge brute entre le tiers inférieur et le tiers supérieur des exploitations suivies dans ce groupe est de 33 par mètre carré et par an. Cette variabilité s'explique par des différences entre les élevages au niveau des indices de consommation, et de la productivité (poids moyens et taux de mortalité). En bâtiment fixe, les performances techniques des exploitations étant homogènes, les résultats sont moins variables. La comparaison de la répartition des charges variables montre notamment que le chauffage et les frais de santé sont les postes les plus importants dans les deux groupes. Différents leviers d'action sont proposés, notamment l'amélioration des performances, une bonne maîtrise sanitaire et un suivi rigoureux de l'atelier. Enfin, l'évolution des durées d'élevage et de vide, ainsi que l'évolution des marges des dernières années sont présentées.
Produire des références : système agricole en maraîchage bio avec vente en circuits courts
La commercialisation en circuit court de légumes biologiques permet de répondre à une demande toujours plus importante des consommateurs. Afin de développer ce segment de marché dit de proximité, il est nécessaire d'avoir des références. Dans ce but, depuis 2007, un groupe de maraîchers bio du Loiret a produit, sur la base de la méthodologie ROSACE (Réseau d'Observation des Systèmes Agricoles pour le Conseil et les Études), un référentiel global. Sous l'impulsion de leur animatrice, les agriculteurs ont ainsi réalisé des itinéraires techniques pour les 16 cultures les plus présentes sur leurs exploitations. D'un point de vue économique, ils ont évalué les marges brutes par culture, le coût de production, mais aussi une estimation du temps de travail. A partir de l'ensemble des données, le groupe a co-construit un cas type le plus représentatif possible des exploitations supports. L'article présente les principales caractéristiques du système décrit en vitesse de croisière et apporte des références économiques, mais aussi techniques, pour ce système et les 16 cultures principales.
Projet "Systèmes" : Filière bovin lait : Résultats technico-économiques des exploitations laitières en AB dans le réseau lait bio MC
Jean Luc REUILLON, Auteur ; Régine TENDILLE, Auteur ; Mikael BOILOZ, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2011Le 25 novembre 2011, le Pôle Agriculture Biologique Massif Central (Pôle bio) et ses partenaires ont organisé une journée de restitution et d'échanges sur les résultats des suivis d'élevages réalisés dans le cadre du programme sur la durabilité et le fonctionnement technico-économique des systèmes d'élevage biologiques dans le Massif Central (projet "systèmes"). Quatre filières sont concernées par ce programme : les productions laitières bovine et ovine et les productions viande bovine et ovine. La quatrième intervention concernait les bovins lait, avec une comparaison entre élevages biologiques et conventionnels. De nombreux graphiques présentent les évolutions, de 2000 à 2009, de la production laitière, de la qualité du lait, de l'autonomie alimentaire, du prix du lait, de la fertilisation, des charges (de structure et opérationnelles) et du revenu. Sur 10 ans, le prix moyen du lait est de 370 /1000 l dans l'échantillon agriculture biologique et de 317 /1000 l en conventionnel, soit 53 de plus en bio. Le revenu disponible / UMO familial est en moyenne d'environ 23 000 en système bio contre 17 000 environ en conventionnel, soit 35 % en plus en bio. Ceci s'explique par un produit brut par UMO (travailleur) supérieur en AB (+ 5 %) ; des charges opérationnelles sur produit brut inférieures de 4 points en bio, mais avec des charges de structure supérieures de 2 points. Les annuités sont inférieures en AB de 2 points.
Projet "Systèmes" : Filière bovin viande : Analyse du fonctionnement et des performances des systèmes d'élevage agrobiologiques du Massif Central
Julien BELVEZE, Auteur ; Patrick VEYSSET, Auteur ; Didier BEBIN, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2011Le 25 novembre 2011, le Pôle Agriculture Biologique Massif Central (Pôle bio) et ses partenaires ont organisé une journée de restitution et d'échanges sur les résultats des suivis d'élevages réalisés dans le cadre du programme sur la durabilité et le fonctionnement technico-économique des systèmes d'élevage biologiques dans le Massif Central (projet "systèmes"). Quatre filières sont concernées par ce programme : les productions laitières bovine et ovine et les productions viande bovine et ovine. La troisième intervention, focalisée sur l'élevage bovin viande du Massif Central, a apporté un éclairage sur les structures et sur les résultats techniques et économiques des 25 exploitations suivies dans le cadre du projet. Les résultats sont présentés par typologie d'exploitations, selon quatre groupes définis en fonction du système de production et de l'orientation de l'atelier bovin : les naisseurs + cultures, les naisseurs + femelles finies ; les naisseurs engraisseurs de bufs et génisses ; les naisseurs engraisseurs de veaux. Les résultats économiques montrent que la commercialisation de la viande dans la filière biologique, et plus encore par la vente directe, apporte une véritable plus value. L'engraissement des animaux permet de mieux amortir les charges, mais peut entraîner une perte d'autonomie par les achats d'aliments.
Projet "Systèmes" : Filière ovin lait : Résultats filière ovine laitière
Emmanuel MORIN, Auteur ; Nathalie RIVEMALE, Auteur ; Olivier PATOUT, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2011Le 25 novembre 2011, le Pôle Agriculture Biologique Massif Central (Pôle bio) et ses partenaires ont organisé une journée de restitution et d'échanges sur les résultats des suivis d'élevages réalisés dans le cadre du programme sur la durabilité et le fonctionnement technico-économique des systèmes d'élevage biologiques dans le Massif Central (projet "systèmes"). Quatre filières sont concernées par ce programme : les productions laitières bovine et ovine et les productions viande bovine et ovine. La deuxième intervention concernait les ovins lait et les résultats 2009. Les graphiques présentés abordent : la caractérisation des exploitations, les résultats techniques (lait livré par brebis, taux de prolificité ) et les résultats économiques (produit de l'atelier ovin lait, charges opérationnelles, marge brute, revenu de l'exploitation ). L'auteur conclut que, bien qu'en augmentation, les résultats enregistrés en 2009 restent faibles. Cela s'explique par un contexte peu favorable, avec une récolte de fourrages de mauvaise qualité et des prix de matières premières élevés. Des marges de progrès existent, en améliorant la productivité laitière et la maîtrise des charges (charges d'alimentation, mécanisation ).
Projet "Systèmes" : Filière ovin viande : Résultats technico-économiques en élevage ovins allaitants biologiques et conventionnels
Marc BENOIT, Auteur ; Gabriel LAIGNEL, Auteur ; Marielle ROULENC, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2011Le 25 novembre 2011, le Pôle Agriculture Biologique Massif Central (Pôle bio) et ses partenaires ont organisé une journée de restitution et d'échanges sur les résultats des suivis d'élevages réalisés dans le cadre du programme sur la durabilité et le fonctionnement technico-économique des systèmes d'élevage biologiques dans le Massif Central (projets "systèmes"). Quatre filières sont concernées par ce programme : les productions laitières bovine et ovine et les productions viande bovine et ovine. La première intervention concernait les ovins viande et les résultats 2010. Le réseau est composé de 49 exploitations, 14 en plaine (dont 3 en bio) et 35 en montagne (dont 10 en bio). De nombreux graphiques présentent les structures et les performances techniques et économiques des élevages, en comparant les élevages biologiques et conventionnels (poids et prix des agneaux lourds, productivité numérique par brebis, autonomie, revenu par travailleur et marge par brebis, etc). L'évolution de certaines données est étudiée sur plusieurs années (prix des carcasses, autonomie ). En conclusion, l'auteur constate une amélioration des résultats économiques en ovin viande biologique, due à de meilleures performances techniques, plus d'autonomie (fourragère et alimentaire), une augmentation de la plus value bio sur les agneaux. La productivité du travail en AB est proche de celle des systèmes conventionnels. Les fermes bio ont une nettement plus grande diversité d'ateliers, et souvent de la vente directe. Depuis 2008, le revenu moyen par UTH connaît une croissance soutenue.
Une adaptation du système à son environnement : Focus sur l'atelier volailles
Joannie LEROYER, Auteur ; Aude COULOMBEL, AuteurBernard Naulet est installé sur une ferme de cent-soixante hectares en Vendée. Après avoir cherché durant plusieurs années quels ateliers et quel type de système adopter, il a finalement choisi d'élever des vaches allaitantes et des poulets de chair en agriculture biologique. Il produit 11 100 poulets par an avec deux bâtiments mobiles de 120 m², déplacés tous les 110 jours ; un terrain, assez humide, situé entre la plaine et le Marais Poitevin, constitue les parcours. Trois paillages sont réalisés par bandes. La rotation du système dure 8 à 9 ans (prairie, blé ou mélange, luzerne, maïs) et permet à l'éleveur d'être autonome en aliments. Les poulets sont vendus en vente directe ou à travers l'atelier de transformation Bio Loire Poitou qui répond à trois cahiers des charges : AB, Nature et Progrès et Biocoop.
Conversion en grandes cultures bio : Des gains après trois ans (partie 2/2)
Sophie BERGOT, AuteurLa conversion à l'agriculture biologique des systèmes de grandes cultures dure deux ans, pendant lesquels l'itinéraire cultural est bio, mais les récoltes sont vendues au prix du conventionnel. Ces deux premières années sont financièrement délicates, avec une perte d'un tiers de la marge brute par rapport au système classique. Ce n'est qu'à partir de la troisième récolte que les marges (hors aides à la conversion) deviennent équivalentes ou supérieures à celles du conventionnel : la plus-value des produits vendus en bio vient alors compenser les baisses de rendement. Sur les terres à gros potentiel, la marge du bio est souvent équivalente à celle du conventionnel, alors qu'elle tend à être supérieure sur les terres à faible potentiel. En ajoutant l'aide à la conversion, le gain est majoré. L'article aborde les aspects économiques de la production en bio dans le cadre d'une conversion : variabilité interannuelle, charges de structure, marché du bio. Il présente une simulation après la conversion (année 3 et suivantes) d'une exploitation de 150 ha en grandes cultures. Un encart présente l'aide à la conversion (dans le cadre des aides Pac), accessible en s'engageant pour cinq ans.
Conversion en grandes cultures bio : Une transition délicate (partie 1/2)
Sophie BERGOT, AuteurLes grandes cultures, dont la surface en bio ne représente que 1 % de la surface nationale (105 530 ha certifiés en 2008), font l'objet d'encouragements pour se convertir. Jusqu'ici limitées aux 38 premiers hectares de cultures annuelles convertis en bio (pour ne pas dépasser 7 600 euros par exploitation), les aides à la conversion sont maintenant déplafonnées et profitent à davantage d'hectares. Seule l'enveloppe disponible, variable selon les départements, limitera l'aide versée. Le potentiel de développement est important : "Les surfaces de grandes cultures bio pourraient être multipliées par deux, voire trois, sans perturber le marché", estime Pascal Gury, agriculteur bio en Vendée et président de l'Agence Bio. Si l'horizon semble prometteur, il s'agit d'être prudent et de bien chiffrer son projet. Les deux premières années sont financièrement critiques : l'itinéraire cultural est bio, les rendements chutent, mais les récoltes sont vendues au prix du conventionnel. Une réserve de trésorerie est donc nécessaire pour passer le cap. L'article aborde les aspects économiques de la production en bio dans le cadre d'une conversion : marge de - 25 %, étude personnalisée, adaptation des pratiques. Il présente une simulation qui porte sur les deux années de conversion d'une exploitation de 150 ha en grandes cultures. Un encart donne des indications sur la demande d'engagement de cinq ans dans la MAE (mesures agroenvironnementales de "Conversion à l'Agriculture Biologique").
La demande progresse en céréales Bio
Alexis DUFUMIER, AuteurL'utilisation intérieure de blé tendre biologique a encore progressé en France en 2008-2009, entrainant une demande croissante de la part des meuniers, qui peinent à se procurer du blé localement. En effet, malgré des prix d'achat jusqu'à deux fois supérieurs à ceux du conventionnel, la production française ne progresse pas et reste déficitaire de 15 000 t sur cette campagne. Les très bons prix d'achat des céréales conventionnelles en 2007 et 2008 n'ont en effet pas été favorables aux conversions. Le tassement actuel des prix pourrait relancer ces dernières, par une plus grande confiance dans la rentabilité économique du système de production biologique. Cependant, une étude de l'ITAB révèle que les marges brutes sont très fluctuantes entre les exploitations et que, le marché des céréales biologiques étant restreint, les variations de prix peuvent en effet être brutales.
Elaboration de références techniques et économiques en productions maraîchères et grandes cultures biologiques dans le Puy de Dôme
Léonard CORDIER, Auteur ; Paul JOURDAN, Maître de stage | CLERMONT-FERRAND (34 Avenue Carnot, BP 185, 63 006, FRANCE) : UNIVERSITE BLAISE PASCAL | 2009Ce mémoire, réalisé dans le cadre de la licence professionnelle Agriculture biologique, présente les résultats d'enquêtes réalisées auprès de céréaliers et de maraîchers du Puy-de-Dôme. Pour les grandes cultures, il fournit des exemples de rotations, des marges brutes par rotation, des éléments techniques, ainsi que des fiches technico-économiques par culture (blé, tournesol, luzerne, avoine, féverole, petit et grand épeautre, maïs grain, mélanges céréales-protéagineux, orge, seigle, triticale). Pour le maraîchage, le mémoire donne des indicateurs globaux (surface, produit, coût de production, EBE, etc.), des techniques de production (rotation, désherbage, etc.), des coûts de production particuliers (engrais organiques, engrais verts) et un tableau présentant les charges opérationnelles et de structure (avec moyenne, ainsi que minimum et maximum rencontrés).